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Chettouhi HSE

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République Algérienne Démocratique et

Populaire
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Mostafa Ben-Boulaïd Batna 2
3ème
Année
Spécialité : QHSE

RAPPORT DE STAGE

Champ : UDA (Unité Déshydratation du gaz


d’Assikiffaf

Evaluation des risques de travail

Nom : CHETTOUHI

Prénom : Mohamed

Année : Décembre 2022


SOMMAIRE

1 Introduction : ........................................................................3
2 Présentation de la direction régionale d’IN AMENAS : ....................4
3 Présentation du site UDA (Unité Déshydratation d’Assikiffaf) : ..........5
3.1 Situation géographique: ......................................................................... 5
3.2 Le but de l’unité de déshydratation UDA :......................................... 6
4 Description de l'unité de traitement de gaz d'ASSEKAIFAF: .............6
5 Description de procédé de déshydratation d’ASSEKAIFAF: ..............7
5.1 By-pass de l'unité de déshydratation : .................................................... 8
5.1.1 Scrubber d’entrée : ........................................................................... 8
5.1.2 Ballon flash moyenne pression (MP) : ............................................. 9
5.2 Unité de déshydratations ...................................................................... 10
5.2.1 Colonne d'absorption : ................................................................... 10
5.2.2 Le rebouilleur: ............................................................................... 10
6 Système anti-incendie : ............................................................12
6.1 DEMANDE MAXIMALE EN EAU ET CAPACITE DES POMPES : 12
6.2 POMPES INCENDIE ET POMPES JOCKEY : .................................. 13
6.3 PRISE D’EAU D’INCENDIE :............................................................ 14
1 Introduction :

SONATRACH est la plus importante compagnie d’hydrocarbures en Algérie et en


Afrique, elle intervient dans l’exploration, la production, le transport par canalisations, la
transformation et la commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés. Adoptant une
stratégie de diversification, elle se développe dans les activités de génération électrique,
d’énergies nouvelles et renouvelables, de dessalement d’eau de mer, de recherche et
d’exploitation minière.
SONATRACH est une entreprise publique algérienne et un acteur majeur de l'industrie
pétrolière. Sa création, le 31 décembre 1963, répond au souci d'une mobilisation des ressources
de la rente pétrolière perçue très tôt comme un élément moteur dans le développement de
l’Algérie. La nationalisation des hydrocarbures décidée par l’Algérie en Février 1971 place la
compagnie nationale des hydrocarbures dans une nouvelle dynamique.
Une planification de plus en plus rigoureuse est mise en place, les objectifs de
SONATRACH étaient alors l’extension de toutes ses activités à l’ensemble des installations
gazières et pétrolières et l’atteinte de la maitrise de toute la chaine des hydrocarbures. Au fil
des années, elle devient un puissant élément d'intégration nationale et de stabilité et de
développement économique et social.
2 Présentation de la direction régionale d’IN AMENAS :

SONATRACH est divisé en quatre Activités : Amont, Aval, Transport par canalisation
et Commercialisation. La Division Production (DP) fait partie intégrante de l’Activité Amont.
Les sites de production de la Division Production sont répartis selon les neufs Directions
Régionales.
La Direction Régionale In Amenas se situe dans le chef-lieu de Daïra (In Amenas) dans
la partie centrale du bassin d’Illizi à 1600 km au SSE d’Alger, à 820 km au sud-est d'Ouargla
sur le plateau de Tinhert et à 200 km au nord-est d’Illizi (Chef-lieu de Wilaya), dont elle relève
administrativement. L’altitude moyenne est plus ou moins 560 m par rapport au niveau de la
mer. La superficie des champs producteurs de la région est de l’ordre de 30 000 km2. Cette
région se divise en trois (3) secteurs:
1) Secteur Nord : Zarzaitine dépendant de l’association SH&SINOPEC.
2) Secteur Est: Edjeleh.
3) Secteur Ouest: TIGUENTOURINE, GARA, LA RECULEE, ALEBD
LARACH, ASSEKAIFAF.
2.1 Les unités et les installations stratégiques les plus importantes sont :

a. Une Central Electrique (CE): mise en service en 1960.


b. Des unités de production et traitements d’Hydrocarbures :
 FGL : Unité pour la fourniture du Gaz-Lift dépendante de l’association
SH&SINOPEC.
 MPDL: unité de Maintien de Pression Edjeleh (DL), son rôle est de fournir l’eau
nécessaire aux puits injecteurs.
 RGTE: unité de Récupération des Gaz Torchés Edjeleh (champ pétrolier)
 UDA: Unité de Déshydratation du Gaz, réalisée en 2005, son but est d’alimenter
en gaz Naturel-Sec la centrale électrique d’Illizi et la distribution publique de la
ville à partir du champ d’ASSEKAIFAF.

3 Présentation du site UDA (Unité Déshydratation d’Assikiffaf) :

3.1 Situation géographique:

Sur la route nationale reliant In amenas et Illizi, est a 160 Km au sud oust de la ville de
In amenas, un carrefour indique la présence d'un champ gazier, il s'agit de la région de
ASSEKAIFAF.
La région d’ASSEKAIFAF représente l'une des principales zones productrices de gaz,
leur gaz qui sert principalement à alimenter la centrale électrique d’ILLIZI. Cette région est
située à 1500 Km au sud de la capitale Alger.
L’unité de déshydratation de gaz ASSEKAIFAF est située dans la région In-Amenas
approximative de la route national numéro 03 à 90 Km de wilaya d’Illizi, elle a été mise en
service le vendredi 19 Novembre 2004.
Situation géographique de la zone d'ASSEKAIFAF

3.2 Le but de l’unité de déshydratation UDA :

Les installations sont conçues pour fournir 150.000 Sm3/jour à la centrale électrique
d’ILLIZI en gaz sec depuis les puits producteurs et l’unité de déshydratation.

4 Description de l'unité de traitement de gaz d'ASSEKAIFAF:

L’installation d’ASSEKAIFAF comprend :


 Une unité de déshydratation de gaz.
 Une unité de by-pass qui est utilisée seulement pour le démarrage à défaut de la
disponibilité de l’unité de déshydratation ou durant l’arrêt de l’unité de
déshydratation. Le gaz humide passe par un séparateur tri phasique d’entrée
avant d’alimenter le ballon flash moyenne pression.
Pour éviter la formation d’hydrates dans les canalisations de l’unité et de sortie
vers la centrale électrique d’Illizi deux points d’injection de méthanol sont prévus l’un
situé en tête de puits et l’autre dans l’unité de déshydratation.

Vue générale du procédé de déshydratation du gaz (interface graphique PC/SCADA).

5 Description de procédé de déshydratation d’ASSEKAIFAF:

Le système de déshydratation TEG a été mis en place pour déshydrater le gaz naturel
d’ASSEKAIFAF destiné à l’alimentation de la centrale électrique d’Illizi en gaz sec. L’unité
est conçue pour déshydrater 150.000 sm3/J de gaz naturel dans les conditions de saturation du
réservoir jusqu’à une teneur en eau de 50 Ppmw (massique).
Le système de déshydratation est constitué d’une colonne d’absorption utilisant le tri
éthylène glycol (TEG) comme liquide d’absorption. Le glycol riche provenant du contacteur
sera transféré vers le système de régénération pour réduire la quantité d’eau et les traces
d’hydrocarbures.
Cas typique du ballon de séparation tri phasique (scrubber d’entrée).

5.1 By-pass de l'unité de déshydratation :

5.1.1 Scrubber d’entrée :

Le gaz arrive au scrubber d’entrée (200 V 04) à une pression de 59 bars et à une
température de 26,80 °C et 17,10 °C avec une teneur en eau de 1273 ppmw et 609 ppmw
respectivement en été et en hiver. Le scrubber d’entrée est un séparateur tri phasique conçu
pour recevoir un bouchon de liquide de volume 2,7 m3.
L’eau séparée dans le séparateur tri phasique est drainée vers le bourbier et le condensât
envoyé directement vers le ballon de collecte de condensât (300 V 06). Du méthanol est injecté
a un débit de 1,0 kg/hr sur la ligne de transfert de condensât afin d’éviter la formation des
hydrates susceptibles de se former après la vanne de contrôle de niveau a une pression de 6,2
bar. Le gaz issu du séparateur tri phasique pénètre dans le ballon flash moyenne pression 200
V 08.
5.1.2 Ballon flash moyenne pression (MP) :

Le gaz humide pénètre le ballon flash moyenne pression (MP) (200 V 08) fonctionnant
aux mêmes conditions que le scrubber d’entrée soit 59 bara et 26,8 °C/17,1°C respectivement
pour les cas été et hiver. Le gaz issu de ce séparateur alimente par la suite la colonne
d’adsorption de l’unité de déshydratation.

Prise d’écran DCS de l’unité By-pass.

Le ballon flash moyenne pression (MP) de l’installation de hassi kiffaf.


5.2 Unité de déshydratations :

5.2.1 Colonne d'absorption :

Le gaz humide entre dans la colonne à garnissage (200 C 01) sous la section de
garnissage à approximativement 58 bar et 29°C en hiver. Le gaz se dirige vers le haut de la
colonne à travers la section de garnissage.
Le glycol régénéré est dispersé sur une section de garnissage à partir d’un distributeur
de liquide. Le glycol se disperse en petites gouttelettes dans la section de garnissage. Cette
action augmente la surface de volume du glycol et optimise le contact entre le gaz et le glycol.
Les petites gouttelettes de glycol régénéré absorbent les vapeurs d’eau contenues dans le gaz.
Un indicateur de perte de charge PDIT 200 01 107 mesure la perte de pression à travers la
section de garnissage et active une alarme si le différentiel de pression atteint 0.18bar.
Le gaz se dirige vers le haut et passe dans le débrumiseur au-dessus de la section de
garnissage, et sort par la tête de la colonne. Le débrumiseur retient les vapeurs d’eau et de glycol
qui sont entraînées, elles se regroupent et tombent dans la section de garnissage. Le gaz
déshydraté (sec) qui sort de la tête de la colonne à garnissage passe à travers un scrubber de gaz
sec (200 V 09).

5.2.2 Le rebouilleur:

Le rebouilleur de glycol (200-H-01), est un rebouilleur de type tube en « U » chauffé du


gaz combustible. Il réchauffe le glycol saturé entre 199°C et 204°C, Des vapeurs d'eau et de
glycol sont ainsi dégagées et montent à travers la section de garnissage de la colonne de
fonctionnement et son condenseur et sont soumises à une distillation comme décrit
précédemment. Le condenseur de glycol et situé le dessus de la colonne de fonctionnement, il
condense certaine quantité de vapeurs d'eau en ajustant le débit de glycol saturé qui provient
de la colonne à garnissage qui peu enté ou contourner la calandre de condenseur. L'eau et le
glycol condensée retombent dans la colonne de comme reflux. Le reflux est ajusté par la
quantité de glycol saturé qui passe à traves la calandre du condenseur. Le débit de glycol
saturé et ajuté par le régulateur de température TIC-146, qui mesure la température des
vapeurs à la sortie (coté tube) du condenser. Le but du reflux est de condensé les vapeurs
d'eau de glycol qui sortent de la colonne de fonctionnement et optimiser la séparation du
glycol et de l'eau dans la section de garnissage de la colonne de fractionnement.
Le glycol sort du rebouilleur et passe à travers la colonne d'épuisement (200-C-03),
laquelle et raccordée au bout de rebouilleur à l'apposé du bruleur. Le glycol chaud passe du
rebouilleur à la colonne à traves un conduit de trop plein. Du gaz sec chaud est utilisé comme
gaz d'épuisement. La pression du gaz d'épuisement est réglée par régulateur de pression et le
débit par une robine, il entre dans le bas de la colonne d'épuisement est réchauffe à environ
170°C dans un serpentin interne200-E-04 situé dans le rebouilleur du glycol pauvre (200-H-
01). Le gaz d'épuisement et les vapeurs d'eau sortent par le haut de la colonne d'épuisement et
retournent au rebouilleur de glycol. La concentration de glycol régénéré et d'environ 99,7%
TEG et s'écoule de la colonne d'épuisement vers l’échangeur du glycol riche/pauvre (200-E-
02).

Rebouilleur de la section déshydratation (interface graphique PC/SCADA).


6 Système anti-incendie :

Le système anti incendie est autonome et indépendant du procédé. La protection de l’unité de


déshydratation est assurée par l’intervention d’un :
- Système de lutte contre l’incendie (système d’extinction).
- Système de détection automatique d’incendie et de gaz.

La première intervention automatique ou manuelle et les moyens de lutte contre l’incendie est
Composé :

- D’un réservoir d’eau anti incendie.


- D’une station de pompage d’eau anti incendie.
- D’un réseau d’eau anti incendie avec des poteaux anti incendie.
- D’un système fixe d’extinction au CO2.
- Des extincteurs tractables et portatifs (poudre et CO2).

Bac de stockage eau anti-incendie + skid de pompage en rouge.

6.1 Demande maximale en eau et capacité des pompes :

La demande maximale en eau anti incendie doit correspondre à la quantité


maximale en cas d’un grand incendie dans l’unité de déshydratation.
La demande maximale en eau anti incendie calculée correspondre au débit
total nécessaires si deux (02) sorties sont utilisées de poteaux incendie avec un
débit unitaire de 30 m3/h a la pression de 7 bars. Cela nous donne une demande
en eau anti incendie de 60 m3/h.

Des pompes assurant un débit de 60 m3/h minimum sont prévues.

6.2 Pompes incendie et pompes jockey :

L’installation des pompes anti-incendie est prévue en dehors des zones susceptibles de
subir l’incendie près du réservoir d’eau anti-incendie conforme conformément aux normes
NFPA 20.

Cette station est composée :

- D’une pompe centrifuge principale entrainée par un moteur


électrique d’une capacité de 60 m3/h.
- D’une pompe de secoure de 60 m3/h entrainée par un moteur diesel
équipe d’une réserve de combustible et permettant plus de 8 heures
de fonctionnement.

A démarrage automatique et manuel capable chacune de porter la pression de réseau à


10 bars.

- De deux pompes jockey, capable de maintenir une pression


suffisante en tous points de réseau de capacité de 10 m3/h assurant
10 bars et un réservoir tampon pour compensation au démarrage de
capacité suffisante. Elles sont installées de manière à avoir un
surpresseur en service et le deuxième de secours. Pilotés par un
PLC local, les deux pompes fonctionnent en alternance.

L’ensemble des pompes incendies sont asservis par une transmission Hardware ou
serial vers le système SCADA.
Skid de pompes jokey du système anti-incendie.

6.3 Prise d’eau d’incendie :

Le réseau d’incendie extérieur est équipé de poteaux d’incendie normalisés avec deux
sorties de 100 mm de diamètre. Chaque sortie déverse à un débit nominal de 500l/mn. Des
armoires d’incendie sont placées entre deux poteaux d’incendie.

Toutes les prises d’eau incendie sont judicieusement placées et branchées à la boucle
du réseau avec des vannes d’isolement, leur nombre et leur emplacement sont tels qu’avec
une ou deux longueur de tuyau il est possible d’atteindre en toutes circonstances par le jet de
la lance tous les points à protéger.
7 Conclusion :

L’unité de déshydratation du gaz d’Assikiffaf est conçues pour fournir 150000 Nmɜ/jour à
la centrale électrique d’Illizi en gaz sec depuis les puits producteurs et l’unité de déshydratation.

Ainsi, la politique HSE, intégrée à l'ensemble des activités et ce, depuis la


conception, permet d'éviter les accidents ou situations catastrophiques, d'être socialement
responsable et économiquement compétitive.

La sécurité signifie l’absence des accidents ou du risque inacceptable. L’accident est une
manifestation du risque qui est susceptible d’engendrer des dommages sur des personnes, des
installations et/ou de l’environnement. C’est de cela que nous nous intéressons dans ce
manuel pour développer une politique HSE au sein des activités professionnelles. Cette
politique HSE a pour objectif de mettre en œuvre des mesures de prévention et de protection
de la santé des salariés et des populations, de la préservation des installations et de
l’environnement.

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