Rapport
Rapport
Rapport
Rapport de stage :
Mr .Elaarbi Hicham
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5. Température..............................................................................................................................29
6. Chlore résiduel...........................................................................................................................29
7. Aluminium résiduel....................................................................................................................30
8. Détermination de la conductivité électrique...............................................................................31
Définition...................................................................................................................................31
9. Détermination de l’oxydabilité :.................................................................................................32
10. Détermination de TAC :..............................................................................................................32
11. Détermination d’O2 dissous :.....................................................................................................33
12. Détermination de la dureté totale (TH) :.....................................................................................34
13. Détermination du calcium Ca2+ :.................................................................................................35
II. Les analyses bactériologiques:.......................................................................................................35
1. La technique du nombre le plus probable NPP:..........................................................................36
2. Recherche des Bactéries par la technique de la membrane filtrante:..........................................40
3. Recherche des microorganismes revivifiables par la technique d’incorporation en gélose :........43
4. Recherche de spores de microorganismes sulfito-réducteurs (Clostridia) par la technique de
filtration sur membrane.....................................................................................................................43
Chapitre 4 :la qualité de l’eau potable.................................................................................................45
1. Contrôle qualité :...........................................................................................................................46
2. Assurance qualité pour l’analyse en physico-chimique...................................................................46
3. Assurance qualité en bactériologie :...............................................................................................47
4. Les normes marocaine de l’eau potable :........................................................................................47
5. Les valeurs maximums admissibles de quelques paramètres :........................................................48
La bibliographie :...................................................................................................................................51
Les annexes..........................................................................................................................................52
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REMERCIEMENT
Avant de présenter mon rapport de stage. Tout d’abord, on remercie du
plus profond de nos cœurs Allah le tout puissant de nous avoir donné le
courage et la volonté d’achever ce travail
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pH : potentiel hydrogène
SP : station de pompage
BC : brise de charge
INTRODUCTION
L’eau cette molécule extraordinaire a permis la création de la vie sur terre comme cela a été dit
dans le Saint Coran « Dieu a créé tous les êtres vivants à partir de l'eau >> L'eau est omniprésente
, témoin de tous les siècles et un fondement profond de la nature , paradoxalement elle provoque
des dégâts considérables en hivers et entre temps apporte de la joie en été , c'est un élément
unique dans son genre , c'est l'or bleu De nos jours nos besoins en eau sont de plus en plus
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Chapitre 1 : Présentation
de l’établissement
d’accueil
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1. Présentation générale
L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) branche eau est le
pilier de la stratégie énergétique et bras armé de l’Etat dans le secteur de l’eau et de
l’assainissement au Maroc. Depuis le milieu des années 1990, l’Office est sur tous
les fronts : généralisation de l’accès à l’électricité et à l’eau potable, épuration des
eaux usées et développement du service de l’assainissement liquide, modernisation
et élargissement des réseaux de production, de commercialisation et de distribution
des ressources électriques et hydrauliques, lutte contre le gaspillage et
implémentation de nouveaux instruments et techniques d’économies de l’eau et
d’électricité…
L’ONEE, né du regroupement en 2012 de l’Office National de l’Électricité (ONE)
crée en 1963 et l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) crée en 1972, s’investit
pleinement dans de grands projets structurants pour le Maroc, le dotant
d’infrastructures de production, transport et de distribution d’électricité et d’eau
ainsi que d’épuration des eaux usées indispensables au développement durable du
pays.
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Le barrage de B.L.T se trouveé 12 km de Tahla , une ville à 71 km de Fès etde 65 km de Taza.Ce dit
barrage est une source vitale qui alimente la province de Taza en eau potable. Pour que l’eau brute
soit potable il doit subir certaines étapes primordiales de traitement pour le rende consommable,
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Le financement du projet est assuré par l’ONEP, à travers un emprunt auprès de la banque islamique
de développement (BID) pour un coût global évalué à 405 millions de dirhams.
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3 débourbeurs ;
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3 floculateurs ;
3 décanteurs ;
9 filtres ;
Un bâtiment de réactifs ;
Un bâtiment de chloration.
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Chapitre 2 : processus de
traitement des eaux du
barrage Bab Louta.
1. Pré-chloration :
La première étape du traitement est la pré-chloration. Lorsque l’eau brute arrive au bassin de
contact de type à chicane on injecte le chlore (Cl 2), le rôle principal du bassin est d’assurer un
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temps de contact suffisant entre le chlore et l’eau brute. Cette étape répond à de nombreux
objectifs et présente de nombreux avantages notamment : une oxydation des minéraux tel
que : le fer et le manganèse, détruire les matières organiques, détruire les micro-organismes et
inhiber la croissance algale. Cette opération dure environ
Une demi-heure et la réaction entre l’eau et le chlore se fait selon la réaction suivante :
2. Aération
Après la pré-chloration, l’eau passe à l’étape de l’aération. C’est une opération nécessaire
pour augmenter l’oxygène dissout dans l’eau pour contribuer à prévenir les problèmes de goût
et d’odeur et encore pour assurer l’oxydation de certains corps réducteurs (Fer, Mn …) qui
précipitent et peuvent alors être éliminé par filtration. Cette opération consiste à augmenter la
vitesse d’écoulement de l’eau pour améliorer le contact de l’eau avec l’air. Cette opération se
fait à travers le jet de l’eau suivie d’une agitation rapide à l’aide des mélangeurs rapides.
3. Débourbage
Après le bassin de contact, l’eau est acheminée vers le débourbeur à travers une bâche de
mélangeur rapide, où l’eau brute est débarrassée de la matière en suspension pour éviter le
risque d’engorger le décanteur par le volume excessif de boue apporté par l’eau brute.
4. Coagulation-floculation
La coagulation-floculation d'une eau brute se fait sur deux étapes. La terminologie en usage
dans le domaine du traitement de 1' eau associe la coagulation à un phénomène de
déstabilisation des particules en suspension (colloïdes), et celui de floculation à la formation
des agrégats décantables. Ces deux étapes sont effectuées sous agitation contrôlée.
Généralement, la coagulation est obtenue sous une agitation rapide pendant un temps
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relativement court (120 tr/min pendant 2 min) et la floculation sous une agitation lente
pendant une durée plus longue (40 tr/min pendant 20 min). La coagulation des suspensions
colloïdales débute par l'ajout d’un coagulant.
5. Décantation
La décantation est une étape très importante de traitement des eaux, qui permet de récupérer
tous ou une grande partie des flocs. Alors cette phase dépend du principe de la pesanteur,
c’est-à-dire il y a des flocs qui ont une densité supérieure à celle de l’eau, ils sont récupérés
au fond de l’ouvrage et constitue des boues, et il existe aussi des flocs qui ont une densité
inférieure à celle de l’eau, alors ils ont tendance à flotter à la surface
Figure 4 :décanteur
6. Filtration
L’eau décantée passe ensuite à une autre étape qui s’appelle la filtration, qui consiste à
séparer les différentes sortes de particules en suspension susceptibles qui sont échappées au
cours de la phase de décantation. Pour cela on utilise un système de filtre à sable d’une
hauteur de 0,95 m et d’une porosité de 0,85mm. Au-dessous de la couche de sable se trouve
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une couche de gravier et des bosselures qui permet le passage de l’eau traitée directement aux
réservoirs
L’eau passe à travers le lit de sable et se débarrasse des flocs non éliminés par la
décantation.Pour que le filtre nous donne de bons résultats, il faut extraire tous les flocs qu’il
a arrêté par un lavage complet effectué toutes les 48h.
La station est équipée de 9 filtres de surface unitaire 26, 25m2.Chaque jour il faut vérifier la
turbidité, si on trouve qu’elle dépasse la norme de 0.5 NTU, on déclare tout de suite le lavage
qui se fait par un système de pompage qui souffle de l’air et l’eau en dessous du filtre pour
éviter le colmatage par les particules colloïdales.
7. DÉSINFECTION
La dernière étape du traitement est la désinfection. Du fait de la consommation du chlore
ajouté au début du traitement, une désinfection est nécessaire pour assurer l’élimination des
micro-organismes pathogènes et garantir une eau potable, depuis la sortie de la station de
traitement jusqu’à le point d’utilisation
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Le sulfate d’alumine : est un solide ionique constitué d’ions aluminium (Al3+) et d’ions sulfate
(SO42-). Comme tout solide, il est électriquement neutre et se compose de deux cations
d’aluminium pour trois anions de sulfate : Al2(SO4)3. Lors de son ajout dans l’eau, le sulfate
d’aluminium se dissout pour former des cations d’aluminium et des anions de sulfate selon
l’équation de dissolution :
Les cations Al3+ neutralisent la charge négative des colloïdes : ceux-ci ne repoussent plus et
peuvent entrer en contact, ils s’agglutinent.
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Réservoir
Décantation
Désinfection
Filtration
L’injection de
chlore
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1. Jar test
Principe
Jar test est une méthode qui permet de simuler le processus de traitement de l’eau à petite échelle,
fournissant aux opérateurs des systèmes une idée raisonnable de la façon dont un produit
chimique de traitement se comportera et fonctionnera avec un type particulier d’eau brute. Ce test
permet de déterminer les conditions optimales de coagulation (doses,pH, nature de coagulant …)
la détermination de ces grandeurs en laboratoire est réalisée par l’appareille jar-test.Il consiste en
une rangée de 6 béchers alignés sous un appareillage de tous les agiter à la même vitesse.
Selon l’expérience réalisée on peut variée les différents paramètres : pH, doses du coagulant,
nature du coagulant … et à la fin de l’expérimentation, on détermine la valeur optimale du
paramètre qu’on est entrain d’étudier.
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Matériel utilisé :
Verreries de laboratoire.
Mode opératoire :
Agitation rapide (120 tr/min) pendant 2min pour homogénéiser l’eau avec le chlore ;
Ajouter les doses du coagulant (à partir une solution de 10 g/L du coagulant utilisé) ;
Agitation lente (40 tr/min) pendant 20min pour l’apparition des flocs
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Interprétation
La turbidité d’eau filtrée comprises entre 0,26 et 0,11 NTU. Ces valeurs répondent aux critères
du choix des doses optimales (< 0,5) ;
Le pH de l’eau filtrée varie entre 7,33 et 8,02. L’augmentation de la dose de Al2(SO4)3 provoque
la diminution de la valeur du pH, pourrait être expliquée par la formation de l’acide sulfurique
H2SO4 par l’hydrolyse de sulfate d’alumine selon la réaction suivante :
Quelle que soit la dose de Al2(SO4)3 injectée, la teneur résiduelle en Al ne dépasse pas les
limites fixées par la réglementation en vigueur (0,2 mg/L).
On en déduit donc que la dose optimale de Al2(SO4)3 qu’elle faut injectée pour traiter les eaux
du barrage de Bab Louta est : 35 mg/L, car la turbidité de l’eau filtrée dans ce cas est la moins
faible, ainsi que la teneur en aluminium résiduelle est nulle.
2. La Demande en chlore :
Signifie la détermination de la quantité nécessaire du chlore qu’il faut injecter afin de réaliser
l’oxydation d’une partie de la matière organique (Fe2+, Mg2+ …).
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On a: C1*V1 = C2*V2
: V1= 26.28ml
Le volume qu’il faut prendre d’eau de javel c’est V1 et on complète par l’eau distillé pour réaliser
la dilution.
Préparée 10g/l :
On a : C1*V1 = C2 *V2
Mode opératoire :
-Dans des flacons de 250 ml, on ajoute 100ml de l’échantillon d’eau brute dans chacune
-Et on injecte des doses croissantes à partir de la solution du chlore finaleS2 du 0.1g/l,les doses
proposées : 0.5mg/l ; 1mg/l ; 1.5 mg/l ; 2mg/l ; 2.5 mg/l …….
-Déterminer les volumes qu’il faut prélever de la solution S2 de 0.1g/lpour les introduire dans
les flacons.
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C1= 0.1g/l, V1 =?
V1 = ((0.5mg/l*10-3)*100ml) /0.1g/l
V1= 0.5 ml
-Après l’injection des doses on laisse les flacons à l’obscurité pendant : t= 30min = le temps de
contact du chlore avec de l’eau
-Après 30min on calcule le chlore résiduel dans chaque flacon, et on trace le tableau ci-dessous :
2,5
Cl2 résiduel (mg/l)
2,25
2
1,75
1,5
0,5 0,45
0,15 0,25 0,25
0
0,5 1 1,5 2 2,5 3
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3. La turbidité
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Principe
La turbidité se définit comme étant l’expression de la propriété optique qui fait due la lumière est
dispersée et absorbée plutôt que transmise en ligne droite à travers un échantillon, cette
dispersion étant provoquée par l’interaction de la lumière avec les particules en suspension dans
l’échantillon; l’unité fréquemment utilisée est le NTU (unité néphélométrie de turbidité).
La turbidité d’une eau est due à la présence des matières en suspension finement divisées argiles,
grains de silice, matières organiques, etc. L’appréciation de l’abondance de ces matières mesure
son degré de turbidité. Celui-ci sera d’autant plus faible que le traitement de l’eau aura été plus
efficace. Les mesures de turbidité ont donc un grand intérêt dans le contrôle de l’épuration des
eaux brutes.
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Mode opératoire
Figure 9 : turbidimètre
4. Le pH
Définition :
Le potentiel hydrogène est une grandeur sans unité, qui permet de mesurer l’activité des ions
hydrogènes dans une solution, et encore mesurer l’acidité ou la basicité d’une solution. Le pH est
déterminé par mesure potentio-métrique à l’aide d’une électrode de verre (pH-mètre).
Mode opératoire :
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Allumer le pH Mètre, en rincer l’électrode avec de l’eau distillée on va prendre environ 100ml
d’eau à analyser.Ensuite en tremper l’électrode dans le bécher et laisser stabiliser unmoment avec
une faible vitesse d’agitation, puis noter le pH
Figure 10 : le pH mètre
Le pH a une influence primordiale sur la coagulation. Il est d’ailleurs important de remarquer que
l’ajout d’un coagulant modifie souvent le pH de l’eau. Cette variation est à prendre en compte
afin de ne pas sortir de la plage optimale de précipitation du coagulant.
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5. Température
La température est un facteur écologique important du milieu, il influe sur la densité de l’eau et
joue un rôle primordial dans les phénomènes de stratification de lac.La température est mesurée à
l’aide d’un thermomètre à mercure étalonné ou bien à l’aide des appareils de mesure de la
conductivité ou de ph qui généralement une sonde de température intégrée
6. Chlore résiduel
Le test du chlore sert à détecter par un dosage colorimétrique la quantité du chlore résiduel dans
l’échantillon à l’aide du DPD, sous forme de comprimé donne en présence de chlore résiduel une
coloration rose.Des disques colorés étalonnés spécifiques pour chaque réactif et un comparateur
en lumière du jour sont utilisés pour la réduction des différents teneurs en chlore
7. Aluminium résiduel
Principe
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Cette mesure s’effectue dans le cas où le coagulant utilisé est à base d’aluminium (sulfate
d’alumine dans notre cas) Le contrôle de l'aluminium résiduel permet d'optimiser le processus de
floculation et d'éviter une concentration résiduelle trop importante dans l'eau qui dépasse la
norme 0.2mg/l. Ce kit est basé sur l’observation de la couleur de l’échantillon après l’ajout de
certains réactifs. Chaque couleur correspond à une valeur précise, et la variation des couleurs
varie entre : jaune, verte et bleue.
Mode opératoire
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Définition
La conductivité électrique d’eau est la conductance d’une colonne d’eau comprise entre deux
électrodes, et en fonction de la concentration totale en ions, de leur mobilité, de leur valence et de
la température. Est en relation directe avec la salinité totale de l’eau
Mode opératoire
Lamesurede la conductivité de l’eau étudiée a été réalisée par les étapes à suivre sont :
Rincer plusieurs fois la cellule à conductivité de l’eau , avec l’eau distillé puis en la plongeant
dans un récipient contenant de l’eau à examiner , faire la mesure et en prenant soin que la
concentration ionique entre les électrodes de platine soient complètement immergées .agiter afin
d’éliminer les bulles d’air sur les électrodes .
NB :
L’unité de la conductivité est s/cm( micro-seimes)
Figure 13 : conductimètre
9. Détermination de l’oxydabilité :
Mode opératoire :
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On prépare une solution à partir de 100 ml d’échantillon et de 2ml de acide sulfurique H2SO4
avec une concentration de (18M), et ,10ml KnMnO4
On met la solution au bain marie pendant 13 min à 105°C
Après l’ébullition on ajoute 1ml acide d’oxalique
On dose par KMnO4 jusqu’à apparition d’une couleur rose
Puis on calcule l’Oxydabilité par la relation suivant =T. B *0,8 (mg/l)
Principe :
Mode opératoire :
On prépare 100ml de l’échantillon
On ajout 2 gouttes Na2S2O3 (pour eau traitée)
Puis on ajout 2 gouttes de héliantine
Dosage : HCL (N/10) couleur jaune /orange
NB :
TAC : le titre alcalimétrique complet
TAC=TB (méq/l)
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Matériels utilisés :
Tubes à essais
Pipettes stériles
Cloche de Durham
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Étuve
Coliformes totaux :
Test présomptif
On prend 3 tubes Laury double concentration et on ajoute 10ml de l’échantillon (Forte
concentration).
Faire incuber les tubes ensemencés à l’étuve à 37°C, 48 heures si le tube montrant une turbidité et
une production de gaz est considéré positif
N.B : On met dans chaque tube une cloche de Durham,pour but de piéger les gazproduits par les
bactéries coliformesprésentes dans l’échantillon,
Test confirmatif :
On procède à la confirmation de chaque culture provenant des tubes ayant donné une réaction
positive, en ensemençant à l’aide d’une anse bouclée ou micropipette dans le bouillon lectosé au vert
brillant.Incuber à 37 ° C pendant 48 heures.
Les résultats positifs sont ceux des tubes, troubles dû à une croissance bactérienne et un dégagement
gazeux dans la cloche de durham.
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Medium, suivi d’une incubation à 44° C pendant 24 heures. L’apparition d’un trouble dû à une
croissance bactérienne et un dégagement gazeux dans la cloche de durham, confirme la présence
des coliformes fécaux.
La recherche des E.C, est faite à partir des tubes positifs du milieu EC Medium, en ensemençant à
l’aide d’une anse bouclée l’eau peptonée exempte d’indole. L’incubation est à 44°C pendant
24heures. La vérifier la production d’indole par ajout de 0,2 à 0,3ml de réactif de Kovacs.
Entérocoques Intestinaux.
Test présomptif
On prend 3 tubes de bouillon glucose à l’azide de sodium de double concentration et on ajoute 10ml
de l’échantillon (Forte concentration).
On prend 3 tubes de bouillon glucose à l’azide de sodium de simple concentration et on ajoute 1ml
de l’échantillon (Moyenne concentration).
On prend 3 tubes de bouillon glucose à l’azide de sodium de simple concentration et on ajoute 0.1ml
de l’échantillon (Faible concentration).
Faire incuber les tubes ensemencés à l’étuve à 37°C, pendant 48 heures, si les tubes présentant,
un trouble dû à une croissance bactérienne et / ou un dépôt sont considérés positifs.
Test confirmatif
La confirmation de chaque culture provenant des tubes de bouillon glucose à l’azide de sodium
ayant donné une réaction positive, consiste à ensemencer à l’aide d’une anse bouclée ou pipette
pasteur, le milieu Litsky suivi d’incubation à 37°C pendant 48h.
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Nombre De tubes Donnant
Une réaction positive Indice
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sur
L’apparition de trouble avec
3 tubes de 3 tubes de 3 tubes NPP
ou sans dépôt violet, montre
la présence des 10 ml 1 ml 0.1 ml entérocoques
intestinaux. La 0 0 1 3 lecture des
résultats se fait à l’aide de la
0 1 0 3
table deMac CRADY
1 0 0 4
1 0 1 7
1 1 0 7
1 1 1 11
1 2 0 11
2 0 0 9
2 0 1 14
2 1 0 15
2 1 1 20
2 2 0 21
2 2 1 28
3 0 0 23
3 0 1 39
Figure 3 0 2 64 17 :
Tableau de 3 1 0 43 Mac CRADY
- Les 3 1 1 75 eaux
3 1 2 120 traités
3 2 0 93
3 2 1 150
3 2 42 2 210
3 3 0 240
3 3 1 460
3 3 2 1100
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Matériels utilisés
Microscope
Bactéries coliformes.
Testprésomptif.
Le principe de recherche des bactéries coliformes, il s’agit de filtrer à travers la membrane d’une
porosité de 0,45µm un volume de 100ml de l’échantillon et d’incuber ensuite pendant à 48 heures à
37 °C sur un milieu sélectif gélose lactosé au térgitol.
Test confirmatif
On procède à confirmer les colonies typiques (de couleur jaune et présence d’un halo jaune) et
atypiques (différentes couleurs et morphologies), sur le milieu gélose caséine soja (TSA), incubé à
37°C pendant 24H.
Test d’oxydase
Verser sur un papier filtre 2 à 3 gouttes du réactif à l’oxydase préparé extemporanément. A l’aide
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d’un ensemenceur en verre ou en plastique, étaler une partie de la culture sur le papier filtre préparé.
En présence d’une oxydase, une coloration violette apparaît immédiatement (dans les 30 secondes).
Une réaction tardive est sans valeur et infirme la présence des coliphysique
E.C.
Testprésomptif.
La recherche E.C, se fait par la même méthode de recherche des bactéries coliformes, incubé à
44°C pendant 24H.
Test confirmatif
On procède à confirmer les colonies typiques (de couleur jaune et présence d’un halo jaune) et
atypiques (différentes couleurs et morphologies), sur le milieu gélose caséine soja (TSA), incubé
à 37°C pendant 24H.
Test de l’indole
On procède à repiquer les cultures isolées sur le TSA dans l’eau peptonée exempte d’indole ;
suivi par incubation à 44 ° C pendant 24heures ; en ajoutant 0.2 à 0.3mL de réactif de Kovac’s ;
la production d’indole se traduit par l’apparition d’un anneau de coloration rouge à la surface de
l’eau peptonée exempte d’indole. Et on Considère toutes les colonies ayant une réaction positive
à l’indole comme étant des E. coli.
Entérocoques intestinaux.
Test présomptif
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Pour les entérocoques intestinaux, il s’agit de filtrer à travers la membrane d’une porosité de 0.45
µm un volume de 100ml de l’échantillon, placé sur le milieu gélose Slanetz et Bartley. Puis
incubation pendant 48 heures à 37 ° C.
Test confirmatif
Les colonies des entérocoques intestinaux, sont des colonies bombées, avec une couleur rouge,
marron ou rose, soit au centre soit sur l’ensemble de la colonie.
La confirmation des entérocoques, se fait par transfère de l’ensemble la membrane contenant les
colonies sur une boîte de gélose bile – esculine azoture (BEA),incubé à44 ° C pendant 2
heures.On considère toutes les colonies typiques montrant une couleur brune à noire dans le
milieu environnant comme donnant une réaction positive.
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Test présomptif
Prendre une aliquote de l’échantillon, environ 120 ml, et la mettre dans un flacon stérile. Placer
l’échantillon dans un bain d’eau à 75 ° C pendant 15 minutes.Après les 15 minutes à 75 ° C, mettre
l’échantillon dans un bain glacé ou sous un jet d’eau du robinet.
On procède à la filtration surmembrane stérile de diamètre des pores(0.2μm), Le filtre est placé sur
un milieu sélectif GéloseTryptone – Sulfite – Cyclosérine (TSC), suivi de l’incubation à 37 ° C,
pendant 48 heures, dans les conditions d’anaérobie stricte, tout en plaçant les boites de pétri dans
une jarre contenant l’indicateur et le générateur d’anaérobiose.Si la jarre et les accessoires ne sont
pas disponibles, on procède à placer la membrane après filtration, inversement dans une boite de
pétri vide auquel on ajoute 18mL de milieu de culture (TSC), incubé après solidification.
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1. Contrôle qualité :
Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant
propre à la consommation humaine. Pour être considérée comme potable, l’eau doit répondre à
différents critère de qualités définis par le ministère de la santé. Une eau potable ne doit donc pas
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porter atteinte à la santé humaine. La présence de bactéries peut remettre en question la potabilité
de votre eau (virus, parasites, agents pathogènes…). En outre, l’eau doit avoir un gout agréable,
une couleur claire et ne pas avoir d’odeur. Le contrôle est effectué sur l’ensemble du système de
distribution : points de captage ; station de traitement ;réservoirs et réseaux .il s’accompagne de
prélèvements d’échantillons d’eau qui seront analysés par laboratoires agréés. Il porte sur :
La qualité chimique : les substances chimiques autres que les sels minéraux font l’objet de
normes très sévères, ces substances sont dites indésirables ou toxiques
La qualité physique : l’eau doit être limpide , claire , aérée et ne doit présenter ni saveur ni odeur
désagréable
L’assurance qualité représente l’ensemble des activités préétablies dans les procédures et mises
en œuvre dans le but de donner la confiance appropriée au client en ce qui concerne les résultats
des analyses par rapport aux exigences des normes de qualité.
Environnement (milieu)
Matériels et consommables (matériel)
Équipements (machines)
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La norme 3.7.001 :norme marocaine relative à la qualité des eaux d’alimentation humaine
La norme 3.7.002 :norme marocaine relative au contrôle et à la surveillance des réseaux
d’approvisionnement public en eau potable.
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Turbidité NTU 5
Température °C Acceptable
Oxydabilité O2 : mg O2/l 5
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Paramètres bactériologique :
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Conclusion :
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Figure 3 : débourbeur
Figure 4 : décanteur
Figure 6 : schéma simplifié des différents étapes de traitement des eaux de barrage Bab
Louta
Figure 11 : turbidimètre
Figure 12 : le pH mètre
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Figure 15 : conductimètre
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LA BIBLIOGRAPHIE :
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Les annexes
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