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Machine Synchrone Et Onduleur Élève

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Cycle 5: Etude et modélisation des chaines de conversion

électromécanique

Chapitre 2 : Moteurs synchrones


Variateurs de vitesse (onduleurs)

Au sein d’un système complexe pluri-technologique, l’ingénieur doit être capable de caractériser
l’association convertisseur statique et machine en vue de sa modélisation puis sa conception. Quels
sont les modèles des machines CC, synchrone et asynchrone ? Comment piloter ces machines en
couple et en vitesse ?

B. Modéliser
- Caractériser le comportement de l’association convertisseur-machine et charge
- Caractériser la réversibilité de la chaine d’énergie
- Identifier les quadrants de fonctionnement d’une chaine d’énergie
- Définir les modèles de connaissance et comportement des machines à CC, asynchrone et synchrone

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CPGE – PT Mr Pernot

Etude de la chaine de conversion électromécanique: moteur synchrone

1. Machines synchrones : ne pas confondre moteur et alternateur …

Une machine synchrone est une machine électrique qui peut :

 soit produire un ……………………………………………….. dont la fréquence est déterminée par la vitesse de


rotation du rotor : c’est un fonctionnement en « génératrice ». L'………………………est un exemple de machine
synchrone utilisée en génératrice.

Alternateur centrale thermique 200MW

L’alternateur est aussi présent dans les groupes électrogènes, sous capot voiture,
dans avions, barrages…

 ou de produire un ……………………………………………………………….. dont les valeurs dépendent du


champ magnétique tournant et donc du pilotage de la machine. C’est un …………………………….

Moteur synchrone Mitsubishi IEMV Moteur synchrone 5W lecteur DVD

TGV Atlantique : 8 moteurs autopilotés de 1100KW par rame


Toyota Prius : moteur triphasé synchrone 50kW

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Etude de la chaine de conversion électromécanique: moteur synchrone

En CPGE PT seul le moteur synchrone est au programme, pas l’alternateur.

2. Moteurs synchrones : les avantages et inconvénients

Au-delà de quelques kilowatts, les machines synchrones sont généralement des machines ……………………….
Les avantages et inconvénients du moteur synchrone sont repris ci-dessous :

(+)

 la vitesse du moteur est constante quelle que soit la charge


 pas de glissement = synchrone
 rendement >90%, fiable • Excellente ………………….
 très adapté aux motorisations embarquées car pas rotor • Excellent ……………………….. (> 90%).
 bobiné donc léger (bon rapport poids/puissance) • Faible niveau sonore.
• Couple à l'arrêt (utilisation en positionnement).

(-)

 s'il n'est pas associé à un variateur de vitesse (onduleur), il a des …………………………………………


 il peut décrocher en cas de forte charge (pas intéressant au niveau des ascenseurs nécessitant un couple fort).
 ils sont couteux
Les puissances installées pour les moteurs synchrones dépassent rarement quelques dizaines de MW.

Pendant longtemps, ce moteur fût relativement peu utilisé en raison de sa difficulté à réguler sa vitesse. Ce problème est
maintenant résolu grâce au progrès de l'électronique de puissance et des ………………………. qui lui sont associés.

Les moteurs synchrones sont très souvent employés en …………………… (ou on peut les appeler ………………… :
………………….) et dans les machines à commande numérique lorsqu'il est nécessaire de contrôler précisément leur
vitesse de rotation. Ils prennent la place des moteurs à courant continu car leur réalisation est plus simple.

3. Structure des MS

- Le stator :

Le stator est habituellement l'induit (siège de la transformation de puissance). Le stator est constitué d'un ……………….
………………………………….. découpé en ..................................

- Le rotor :

Le rotor est souvent constitué …………………………… (sans balais) qui créent le champ magnétique. S’il n’y a pas
d’aimants, alors le rotor est bobiné et alimenté (ex : ZOE de Renault)

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2 champs sont en présence :

a) le champ…… produit par le stator alimenté en courant alternatif triphasé est un champ ………., dont les
caractéristiques sont les suivantes :

w=2π.f / w=2π.p.ns

f [Hz] = fréquence du courant ; p = nb de paires de pôles ;

b) le champ … produit par les p aimants du rotor. Celui-ci va alors s'aligner avec le champ tournant. Le rotor tourne ainsi à
la même vitesse que le champ tournant.

Le ………………………. des champs magnétiques induit et inducteur impose une procédure spécifique de démarrage.
Un moteur synchrone ne peut démarrer directement à pleine tension depuis le réseau de fréquence 50Hz (car le rotor a
une vitesse nulle au démarrage). Pour une alimentation directe en 50 Hz, la solution consiste à utiliser un onduleur
(système électronique recréant un système de tension triphasé de fréquence et d'amplitude voulu) .

Moteur synchrone à rotor bobiné Renault Zoé – 70kW

4. Symboles

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5. Quelques rappels

……………: le flux magnétique sur une section est la somme du champ B sur la surface S de la section :

…………………… : la force de Laplace est la force électromagnétique qu'exerce un champ magnétique sur
un conducteur parcouru par un courant. Elle s'exerce donc lorsqu'un aimant et un objet traversé par un courant électrique
sont mis en relation.

……………………………………. : c’est la force induite dans un bobinage fermé


placé dans un champ magnétique. Elle est proportionnelle à la variation au cours
du temps du flux magnétique qui entre dans le circuit (loi de Faraday).

Chaque bobine (du stator) est soumise à un flux magnétique variable. Une tension alternative sinusoïdale e(t) (fem
induite) est créée aux bornes de chaque enroulement de N spires du stator.

6. Principe de fonctionnement du moteur synchrone

Le moteur synchrone (sans balais) fonctionne à partir de trois sources de tensions …………………………………….,
fournies par un onduleur, et permettant de générer un champ magnétique tournant. Le rotor, généralement équipé d'un
aimant permanent, tend à suivre le champ magnétique tournant. Voici l'architecture du moteur et de son onduleur.

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Dans le cas simple du moteur synchrone, ……………………………….., ………………… sont reliées respectivement
à la ………………………………………………………., et une phase n'est pas connectée.

Prenons l'exemple de la figure ci-après, la phase A n'est pas reliée, la phase B est reliée à la tension d'alimentation et la
phase C est reliée à la masse. Un courant parcourt les bobines de B vers C et génère un champ magnétique statorique B
dans le moteur dirigé suivant ys . Le rotor supporte un aimant dont le moment magnétique m , orienté du sud vers le
nord, tend à s'aligner avec le champ magnétique statorique en tournant dans le sens trigonométrique.

Dès que le rotor s'approchera de ys , la commutation sera modifiée pour faire circuler le courant de B vers A, le champ
magnétique statorique B tourne de …………, de façon à attirer le rotor et poursuivre la rotation dans le sens
trigonométrique.

L'angle  entre m et B conduit à un ……………………………………. :

Le couple est maxi lorsque les 2 champs () sont à 90°. Si la charge entrainée oppose un couple résistant supérieur, le
moteur ………………..

Remarque sur l’onduleur :

Pour commander le moteur de façon progressive, par exemple pour réaliser un asservissement, il faut pouvoir régler le
niveau de tension. Cette opération est classiquement réalisée par un onduleur commandé par une modulation à largeur
d'impulsion (MLI ou PWM) via les 3 ponts (cf dernier chapitre)

Alimentation triphasée en étoile:

L'alimentation triphasée consiste en trois tensions sinusoïdales de même amplitude, de même fréquence et déphasées
……………les unes par rapport aux autres.
Les trois bobines (en triphasé) sont réparties à 120° et génèrent trois champs magnétiques sinusoïdaux :

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Le champ B total est égal à la somme


vectorielle des 3 champs Bi

Avec =wt

7. Schéma monophasé équivalent ramené au stator

Le modèle s'applique aux machines à aimants en surface et à celles à rotor bobiné à pôles lisses. Les pertes joules et
ferromagnétiques sont négligées, toutes les grandeurs sont supposées sinusoïdales.

7.1. Expression de la ……………………par phase


Un enroulement de l’induit (stator) soumis au champ magnétique tournant de l’entrefer est le siège d’une f.é.m.
e(t) de …………………………….. La valeur efficace d'une tension alternative, symbolisée par V eff, est une valeur
équivalente à une tension continue qui produit la même quantité de puissance (V eff = )

En triphasé, le stator comporte trois enroulements ou phases. On obtient trois f.é.m. e 1(t), e2(t) et e3(t) de même
valeur efficace E et déphasées de 2/3.

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Dans le cas d’un moteur Brushless, ou d’un moteur synchrone à aimants


permanents, le flux Ф est constant, la fém induite sera donc
proportionnelle à la vitesse de rotation :

7.2. Modèle équivalent et diagramme de ……………………………………

On néglige souvent la résistance du stator. …… est appelé la …………………. (en ohm).


La réactance d'un circuit électrique est la partie imaginaire de son impédance induite par
la présence d'une inductance.
L'impédance électrique mesure l'opposition d'un circuit électrique au passage d'un courant
alternatif sinusoïdal.

Sa valeur est importante car elle représente tout le flux créé par la machine. w : pulsation des courants statoriques (rad/s),

w : pulsation des courants statoriques (rad/s)


s : vitesse angulaire du champ statorique
Ls:inductance synchrone qui traduit la chute de tension dû à réaction
magnétique d'induit
On a par la loi des mailles :

Et :

Dans le plan complexe de ……………………, pour pouvoir résoudre les circuits alternatifs complexes sans trop de
difficultés, on représente tensions et courants par des vecteurs tournants. Cela donne le diagramme suivant :

P = VIcos (puissance active alternatif)

Onduleur (MLI)

Rappels sur les puissances en alternatif:

Puissance active (W):

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Caractéristiques mécaniques :

On constate sur le diagramme de Fresnel que …………………………..


remarque : …………………………………………

La puissance absorbée au stator ou puiss. électromagnétique (pertes négligées) est :


remarque : Le signe ………………………………………………………..


- si cos   0 soit   , alors P > 0, la machine …………….. de la puissance
2

- si cos   0 soit   , alors P < 0, la machine …………. de la puissance …on peut recharger une batterie (cf Prius, Segway)
2

Le couple électromagnétique est donc : Cem = soit Cem =

Donc : ou comme =/2- :

Remarque : dans un couplage triphasé étoile comme dans le moteur synchrone, voici,la relation entre U (alim) et
V(phase) :

Donc 3V= 3 U

8. Bilan des puissances et rendement

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9. Variation de vitesse : ………………………

Le variateur de vitesse des moteurs alternatifs permet de moduler la ……………………., de ……………progressivement


la charge, d’inverser le sens de rotation…

Comme la vitesse de rotation du moteur dépend du champ tournant, lui-même dépendant de la fréquence (Hz),
le variateur va agir sur …………………..

Le variateur de vitesse peut être divisé en 2 parties :

 La partie commande qui est un ……………………. gérant les entrées/sorties et la commande de la partie puissance
 La partie puissance composée d’un …………………………………………………..

L'onduleur est équipé ……………………………………………… (transistors) il permet de convertir une tension continue
en une tension alternative de fréquence variable (MLI Modulation à Largeur d'Impulsion).

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Particularité du moteur synchrone :

Le principal inconvénient des moteurs synchrones vient de la difficulté


de ………………. En effet, ces moteurs ne possèdent pas de couple de
démarrage et le champ statorique tournant qui s'établit à la mise sous
tension du moteur à une vitesse de rotation bien trop grande pour que
le champ magnétique du rotor s'y accroche.

La méthode actuelle permettant de pallier ce problème :


…………………………………………… (ou moteur autosynchrone
ou moteur …………………………..)

L’autopilotage est une réponse apportée au problème de démarrage :

Un …………………………. (résolver ou codeur numérique) est


associé au moteur. Il transmet à tout moment la position exacte du
rotor au variateur électronique qui alimente en courant le stator
de façon optimale en commutant les interrupteurs au bon moment.

Bien souvent les codeurs sont directement intégrés au stator du MS à la construction de celui-ci.

Zoom sur l’onduleur :

Le variateur fait varier la vitesse du moteur synchrone ou asynchrone, en faisant …………………………………………...du


stator en fabriquant un …………………………..

Variateur de vitesse

La tension continue fournie par le redresseur est découpée par un onduleur de tension pour fournir au stator un système
de tensions, dont les composantes fondamentales (…………………….) forment un système triphasé équilibré. Il s'agit d'un
onduleur fondé sur le principe de la modulation de largeur d'impulsion (MLI). L'ajustement de la largeur des impulsions
et leur répétition, permettent d'obtenir une fréquence variable.

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Principe et mise en œuvre de la MLI dans la commande d'un moteur

La modulation de largeur d'impulsion (MLI) est une technique


pour ……………………………………………………………..
…………………………………………………………………..
Une tension sinusoïdale de référence (U), ……………………..
……………………………………., et de fréquence définie
(fu) est ………………………………………………….. haute
fréquence (fv).

Le résultat de la comparaison donne ………………………


………………….. dont la largeur de chaque créneau est
modulée en rapport avec le signal sinusoïdal (MLI sinus). Ce
traitement peut être aussi réalisé en numérique (MLI calculée).

Le signal modulé, résultant de la comparaison, permet avec


l'aide de ………………………………………………………
………………………………………….

La structure électrique d’un onduleur est identique à celle du ………………………. et la commande se fait avec le rapport
cyclique 

La structure électrique est toujours la même (pont à 4 ou 6


transistors et 4 ou 6 diodes : 6 si triphasé)

La commande est plus complexe et présente un grand nombre de commutations par période avec des ouvertures et des
fermetures d'interrupteurs de durées modulées. La tension de sortie présente alors des "impulsions" de largeurs variables
(Modulation de Largeur d'Impulsion). Leur valeur efficace doit être réglée de façon à maintenir le flux statorique constant
pour ne pas déclasser en couple la machine.

Structure de commande
triphasée

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10. Comparaison MCC et moteur synchrone

La différence fondamentale entre un moteur à courant continu et un moteur synchrone encore appelé moteur à courant
continu sans balais (moteur Brushless), c'est la commutation qui est mécanique pour la MCC et électronique pour le
synchrone.

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