Machine Synchrone
Machine Synchrone
Machine Synchrone
Machine synchrone
Une machine synchrone est une machine électrique ...
soit produisant un courant électrique dont la fréquence est déterminée par la vitesse de rotation de la
machine : fonctionnement générateur ;
soit absorbant un courant électrique dont la fréquence détermine la vitesse de rotation de la machine :
fonctionnement moteur.
Au-delà de quelques kilowatts, les machines synchrones sont le plus souvent des machines triphasées. Les
alternateurs sont des machines synchrones fonctionnant en génératrice.
Le rotor, fréquemment nommé roue polaire, est alimenté par une source continue.
Principes généraux
Les courants du rotor créent un champ magnétique tournant dans le stator. Sa fréquence de rotation (sa
vitesse) est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique. La vitesse de ce champ tournant est
nommée vitesse de synchronisme.
L'enroulement au rotor est alimenté par un courant continu ce qui le rend comparable à un aimant. Il peut
d'ailleurs être constitué d'aimants permanents, le rotor n'a alors plus besoin d'alimentation. Le champ
magnétique du rotor créé cherche en permanence à s'aligner sur celui du stator. C'est le principe de la
boussole (qui voit elle par contre un champ magnétique fixe). Cette machine est dite synchrone : le champ
du rotor ne peut que tourner à la même vitesse que le champ du stator.
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07/11/2022 15:27 Machine synchrone
Notations
Toutes les grandeurs statoriques sont repérées soit par l'indice S soit par des indices en majuscules.
Toutes les grandeurs rotoriques sont repérées soit par l'indice r soit par des indices en minuscules.
Hypothèse
La mise en équation n'est opérable que pour une machine à pôles lisses et dont le circuit magnétique est non
saturé. Pour les autres machines, on apportera des correctifs donnant la possibilité (avec plus ou moins
d'exactitude) la prise en compte de leurs complexités. Pour la suite on considère une machine pour laquelle :
Son circuit magnétique est homogène (entrefer constant) et non saturé. Par conséquent, les diverses
inductances sont constantes (entrefer constant).
Les courants des trois phases statoriques ont la même valeur efficace IS (la machine est assimilable à un
récepteur triphasé idéalement équilibré.
Elle possède une seule paire de pôles (machine bipolaire). Les machines multipolaires se ramènent à une
machine bipolaire au prix d'une transformation angulaire. A détailler ?
Les courants
Au stator
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Au rotor
Au rotor, il n'y a que Ir le courant continu alimentant la bobine du rotor par l'intermédiaire d'un contact
glissant sur une bague collectrice.
Remarque
Si le rotor est constitué d'un aimant, on considèrera une bobine produisant un moment magnétique
équivalent, c'est-à-dire traversée par un courant Ir qu'on determine avec la méthode d'Hopkinson
(application du théorème d'Ampère à un circuit magnétique).
C'est-à-dire :
la longueur de l'aimant
respectivement la section moyenne de l'aimant et celle de la bobine
On pose :
Les flux
Comme :
, alors ,
On pose
: inductance cyclique
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avec la représentation complexe d'un courant sinusoïdal fictif de valeur maximale et de pulsation
.
En toute rigueur, cette substitution n'est valable qu'en régime établi : aucune modification de la charge ou de
l'alimentation. C'est une condition indispensable pour affirmer que la fréquence de rotation est précisément
égale à la fréquence de l'alimentation.
Les tensions
On pose eav la tension à vide, c'est-à-dire la tension quand (tension créée par l'unique champ
rotorique)
Modélisation
Il existe plusieurs modèles équivalents de la machine synchrone suivant le nombre de paramètres dont on
veut tenir compte.
Le modèle de Ben Eschenburg ne s'applique que si la machine est non saturée ainsi qu'à pôles lisses. C'est le
plus simple, il ne tient compte d'aucune saturation ni variation de l'entrefer. Il consiste à remplacer chaque
phase de la machine par un ensemble de trois dipôles en série tel que la tension aux limites de ce dipôle est
égale à :
avec :
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Ce modèle convient bien aux gros turboalternateurs de forte puissance. On peut toujours simplifier le modèle
(et les calculs qui en découlent) en négligeant devant .
Ce modèle est plus complet que celui de Behn-Eschenburg. Il tient compte de la saturation en faisant fluctuer
le courant d'excitation selon le courant traversant les bobines du stator. Cette modification du courant
excitateur fait fluctuer la fcem.
Dans ce modèle on a :
Annexes
Triangle de Potier
Bibliographie
Liens externes
(fr) Contraintes mécaniques sur un rotor de turbo-alternateur
(fr) Moteur synchrone
(fr) Les Machines synchrones autopilotées - Préparation à l'agrégation de génie électrique
Notes et références
Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_synchrone.
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