Rapport Du Bloc Opératoire
Rapport Du Bloc Opératoire
Rapport Du Bloc Opératoire
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Paix-Travail-Patrie Pease-Work-Fatherland
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MINITERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
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Université Des Montagnes Université Des Montagnes
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Faculté des Sciences et Technologies (FST) Faculté des Sciences et Technologies
(FST)
Mémoire de fin d’étude rédigé dans le but d’obtenir un master en génie industriel
Matricule : 19C009
Sous la supervision :
Académique: Professionnelle:
DEDICACE
A MA
FAMILLE
I
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REMERCIEMENTS
Au terme d’un travail important l’humilité et la gratitude voudrais que l’on soit
reconnaissant auprès de tous ceux qui ont œuvré à l’édification de ce valeureux travail. A ce
titre, nous témoignons notre reconnaissance et notre gratitude :
II
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UDM
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RESUME
XI
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ABSTRACT
XII
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INTRODUCTION GENERALE
Au sein d’un établissement hospitalier, le bloc opératoire représente un des secteurs
majeurs et certainement l’un des plus emblématiques, en tant que pièce maîtresse du plateau
technique. C’est un lieu où sont pratiqués des actes de haute technicité qui représentent
souvent les « activités phare » de l’établissement, mais dont le coût et l’investissement
financier qu’ils supposent impliquent nécessairement des notions de rentabilité auxquelles
s’ajoutent d’incontournables impératifs de sécurité. La diversité des actes réalisés, le fait
qu’ils soient pratiqués en activité réglée ou en urgence, la cohabitation entre différentes
spécialités, la multiplicité des ressources humaines engagées, le nécessaire respect des
réglementations et le souci permanent de la qualité sont autant d’éléments à prendre en
compte dans la bonne gestion d’un bloc opératoire. L’organisation d’une telle structure relève
donc d’un véritable défi pour lequel il faut savoir concilier les impératifs médicaux et la
satisfaction des patients avec des critères tels que la productivité et l’optimisation de
l’occupation des salles, plus familiers au milieu de l’entreprise qu’à celui du monde médical.
L’évolution permanente des techniques opératoires et des modes de prise en charge a par
ailleurs comme conséquence de rendre totalement caducs (dépassé) des concepts encore
valides il y a quelques années. Tous ces éléments doivent être pris en compte afin d’élaborer
la meilleure gestion possible du bloc opératoire, une bonne organisation reposant
essentiellement sur des règles de fonctionnement précises, telles qu’elles auront été détaillées
dans la charte et le règlement intérieur du bloc opératoire, et que le conseil de bloc opératoire
a pour mission de faire respecter. C’est dans l’optique de la mise en application et du respect
de ces normes et règlementations techniques et professionnelle, pour plus de sécurité des
patients, que nous nous sommes mis à la tâche de concevoir et mettre sur pied un bloc
opératoire. En combinant expertise, vision et connaissance technique, ce travail vise à la
réduction du taux de mortalité causes par les pathologies nécessitant une intervention invasive
(chirurgie). Pour mener à bien notre travail, nous allons tout d’abord, présenter le contexte, la
problématique, les enjeux, les objectifs de notre travail, ensuite faire une étude théorique sur
le bloc opératoire et enfin, faire une estimation et passer à la conception de notre travail
(utilisation du logiciel Autocad).
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1- ENVIRONNEMENT INTERNE :
L’entreprise est un groupement humain hiérarchise qui met en œuvre
des moyens intellectuels physiques et financiers pour extraire, transforme et
distribuer des biens et des services conformément aux objectifs définis par une
direction en faisant intervenir des degrés des motivations du profit et d’activité
sociale. Ainsi donc la satisfaction de la clientèle. Il en ressort que l’optimisme
du marché pousse une entreprise à inscrire ses actions dans optique de progrès
permanent.
a- Historique de l’entreprise :
GLOBAL MEDICAL TECHNOLOGIE (GMT) SARL, société à
responsabilité limitée, fut créée le 22 juillet 2022 sous forme d’établissement et
immatricule au registre de commerce et de crédit mobilier au numéro
RC/BFM/2022/B/350 et est située à Bafoussam-Tamdja. Elle propose à sa
clientèle un large éventail de service entre autres : la logistique, la livraison des
fournitures, équipements et matériels médicaux ainsi que les réactifs de
laboratoires et scientifiques, avec également à la clé un service après-vente pour
assurer la maintenance et répondre aux attentes de ses clients. Son capital social
s’élève à 950.000 FCFA. De même comme toutes autres entreprises, GMT
SARL fut d’abord un établissement à sa création avant d’être une société. Elle
dispose d’une grande marge de prestations avec un terrain d’action très élargie et
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b- Missions et objectifs :
GMT SARL se donne au quotidien la mission d’organiser la gestion des
activités de façon rigoureuse dans le but de traiter les dossiers de ses clients avec
le plus grand soin possible. Conquérir encore plus de partenaires, les satisfaire et
simultanément accroire son chiffre d’affaire, telle est son objectif majeur.
2- ENVIRONNEMENT EXTERNE :
Plusieurs facteurs externes influencent l’offre et la demande, l’entreprise doit proposer
ses services après la fixation des prix satisfaisant aux deux parties. Le client étant la clé
de l’entreprise, il servira de critère d’appréciation et de rentabilité du chiffre d’affaires
de l’entreprise.
a- Les clients :
De par sa disponibilité et son savoir-faire, GMT SARL multiplie l’effectif de sa
clientèle au fil des jours. Ils constituent l’ensemble des personnes qui achètent les services et
disposent des personnes physiques ou morales.
b- La concurrence :
La concurrence est la rivalité d’intérêts provoquant une compétition dans
le secteur industriel et commercial. Le domaine d’activités dans lequel GMT
SARL exerce est à caractère commercial ce qui l’amène à défendre son statut
parmi la multitude d’entreprises exerçant la même activité qu’elle. Les
sociétés suivantes offrent les mêmes services que GMT SARL :
POLYPHARMA
REFERENCE MED
INTERMED
ETG PHARMA
BIOTEST
GEOPHARMA
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c- STRATEGIE MARKETING
Prospection clientèle : Dans ce cadre, la prospection commerciale peut être
définie comme étant un processus stratégique visant à identifier et à entrer en
contact avec des acheteurs potentiels, ou prospects. Il existe dont cinq
méthodes de prospection commercial à adopter qui sont ; la prospection par
réseautage ; la prospection téléphonique ; la prospection par e-mail ; la
prospection directe et la prospection via les réseaux sociaux.
Rapport qualité prix : Le concept de rapport qualité/prix fait référence,
comme son nom l’indique, à un rapport ou ratio existant entre le prix d’un
produit et sa qualité. Ce ratio théorique, est considéré comme un critère
essentiel dans le choix et la décision du consommateur. Ce dernier peut alors
accepter de payer un produit à prix un peu plus élevé que certains produits
concurrents s’il estime que la différence de prix est favorable compensée par
le différentiel de la qualité estimé. Le même raisonnement peut inciter à
choisir un produit de qualité légèrement inférieur si la différence de prix est
suffisante. Dans le cadre d’une analyse du rapport qualité prix, la notion de
qualité peut aussi bien faire référence à la qualité d’usage qu’a la durabilité
du produit.
Service après-vente : Le service après-vente (SAV) est le support qu’une
entreprise fournit aux clients après achat son produit. Il englobe
l’intégration des clients, le service client, le service de garantie, les retours et
les échanges de marchandise .celui –ci est dont composer de :
Service de livraison ;
Service de maintenance (dépannage, réparation, entretien et révision)
et d’installation (gratuit ou payant) ;
Assistance à domicile et conseil ;
Formation.
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Lors de ce même stage, nous avons travaillé sur notre projet de fin d’étude qui est la mise
en place d’un bloc opératoire et son évaluation (cout de réalisation, cout de maintenance)
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DIRECTEUR
DIRIGEANT
CHEF
D’AGENCE
01
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1- CONTEXTE :
L’avènement des progrès scientifiques et techniques a impacte tous les domaines,
allant des transports (automobile, train, aviation, etc.) au domaine alimentaire (engrais
chimique, pesticide, fongicides, etc.). Tous ces outils et produits sont responsables de
problèmes chez l’homme allant des accidents aux cancers. Ces différentes pathologies chez
l’homme nécessitent une intervention chirurgicale faisant intervenir un bloc opératoire ainsi
que les équipements qui s’y trouvent. Ainsi dans de nombreuses régions, l’accès aux soins
chirurgicaux de qualité et aux dispositifs médicaux de pointe reste limite, voire un privilège,
entrainant ainsi des conséquences graves sur la santé de la population conduisant, la plus part
du temps, aux décès des patients. Notre travail consiste à concevoir et mettre sur pied un bloc
opératoire respectant les normes et règlementations, pour un bon suivi des patients et une
sécurité optimale du personnel de santé.
2- PROBLEMATIQUE :
La problématique ici est de répondre a la question : comment faire pour équiper les
hôpitaux de bloc opératoire respectant les normes et règlementations pour favoriser une
meilleure prise en charge des patients dans le but de limiter les décès et facilite l’accessibilité a
ce type de soins ?
3- ENJEUX :
Les enjeux principaux sont de :
Mettre sur pied un bloc opératoire respectant les normes, favorisant ainsi une bonne prise en
charge des patients et limitant les infections nosocomiales ;
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4- OBJECTIF GENERAL :
L’objectif général de notre travail est de proposer un bloc opératoire respectant les
normes (normes prioritaires : hygiénique et sur le plan du plateau technique).
Prendre les commandes directement chez les fabricants ou chez les représentants
locaux et non chez les commerçants qui imposent des marges trop élevées ;
Garantir la sécurité des patients : mettre en place des protocoles stricts de stérilisation, de
contrôle des infections et de gestion des déchets médicaux pour minimiser les risques
d’infection nosocomiale et assurer la sécurité du personnel médical ;
Mettre en place une infrastructure durable : concevoir et construire un bloc opératoire
avec une infrastructure moderne, répondant aux exigences de durabilité et aux besoins
actuels ;
Assurer la maintenance et la durabilité des équipements : mettre en place un plan de
maintenance préventif et correctif pour les équipements médicaux et les installations, afin de
garantir leur fonctionnement optimal et prolonger leur durée de vie.
Les années 1980 et 1990 ont étés marques par la crise économique et des programmes
d’ajustement structurels imposes par le FMI (Font Monétaire International) et la banque
mondiale. Cela a affecté la maintenance et l’approvisionnement des blocs opératoires. C’est
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ainsi que dans les années 1980 à 2000 les organisations internationales et les pays partenaires
ont fourni une aide technique et financière pour moderniser les équipements médicaux et
former le personnel de sante augmentant les capacités des blocs opératoires dans les hôpitaux
universitaires.
De 2019 à 2020, la pandémie COVID-19 a mis en lumière les faiblesses et les forces du
système de santé camerounais. Les blocs opératoires ont dû s’adapter pour traiter à la fois les
patients COVID et les autres urgences médicales. C’est ainsi que des efforts continues sont
déployés pour moderniser les équipements des blocs opératoires, améliorer la formation du
personnel de santé et augmenter l’accès aux services chirurgicaux dans les régions rurales. Le
Cameroun continue de faire face aux défis tels que les pénuries de personnel médical qualifie,
le maintien des équipements modernes et la nécessite d’un financement durable pour le
secteur de la santé. [3]
9
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…
Ce sont des salles propres équipées de plafond à flux laminaire (type d’écoulement de
fluide ou les types de fluides se déplacent parallèlement les unes aux autres sans
turbulence ni mélange entre elles) et qui sont classées en ISO 5.
Le bloc opératoire aseptique (risque 3) : ce sont les blocs opératoires dans
lesquels les autres types d’intervention sont réalisés. On y retrouve les activités suivantes :
Chirurgie cardiovasculaire ;
Chirurgie digestive et viscérale ;
Salle d’obstétrique et gynécologie
…
Il est généralement très proche des différents services sensibles dans les hôpitaux tels que :
Les urgences : pour la prise en charge rapide des patients nécessitants de soins
immédiats, dont les pronostics vitaux sont réduits, le plus souvent des accidentes et les
arythmique cardiaque ;
La néonatalogie : Pour les nouveau-nés prématurés ou nécessitants des soins médicaux
spécialisés, une unité de néonatalogie est souvent présente dans un service de maternité
pour fournir les soins appropriés aux nouveau-nés [6];
La pédiatrie : elle traite une variété de maladies et de conditions spécifiques aux enfants,
allant des infections courantes aux maladies chroniques ;
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Tous ces services présents dans un hôpital jouent chacun un rôle primordial dans le
diagnostic, le suivi pré et postopératoire ainsi que la gestion des pathologies selon l’urgence.
Nettoyage préopératoire :
Inspection : avant chaque intervention, inspecter la salle d’opération pour
s’assurer qu’elle est propre et que tous les équipements sont en place ;
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Nettoyage des surfaces : nettoyer et désinfecter toutes les surfaces de travail, les
tables d’opération, les lampes chirurgicales, et les poignets des portes avec les
solutions désinfectantes. Nettoyer les murs, le plafond et le sol avec des solutions
désinfectantes appropriées.
Nettoyage per-opération :
Maintien de la propreté : pendant l’intervention, le personnel doit veiller à
minimiser la contamination croisée en utilisant des techniques aseptiques et en
évitant de toucher des surfaces non stériles ;
Elimination des déchets : les déchets doivent être élimines de manière approprie et
régulière dans des conteneurs spécifiques pour déchets médicaux.
Nettoyage post-opératoire :
Désinfection immédiate : immédiatement après l’opération, enlever et éliminer
correctement tous les matériaux jetables (gants, draps, instrument à usage unique) ;
Nettoyage des équipements : nettoyer et désinfecter tous les instruments
réutilisables en les envoyant au service de stérilisation centralisée.
c- L’aération :
L’aération au bloc opératoire aide, lors du nettoyage, à éliminer les particules et les
gaz résiduels présents dans l’environnement pouvant être responsables des infections
nosocomiales autant chez le personnel que chez le patient [7].
Il est important de noter que les protocoles de nettoyage peuvent varier en fonction
des directives de l’hôpital et des recommandations des organismes de règlementation. Le
personnel de nettoyage doit porter des équipements de protection individuel (EPI) appropries
pour éviter la contamination [7].
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déchets est une préoccupation majeure pour assurer un environnement sûr et hygiénique. Les
déchets médicaux, tels que les gants, les compresses, poches de sang, casaques, les fournitures
médicales jetables, etc., doivent être éliminés de manière appropriée pour éviter la
propagation des infections. En général, les établissements de santé suivent des protocoles
stricts pour la collecte, le stockage temporaire et l'élimination des déchets médicaux. Cela
peut inclure des conteneurs spéciaux pour les différents types de déchets, des procédures de
manipulation sécurisées et des plans d'élimination conformes aux réglementations en vigueur.
Selon le danger et la contenance de recyclage, ils sont classes comme suit :
Les déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI) : leur destruction et leur
élimination est beaucoup plus polluante que les autres déchets, ainsi il est fondamental de
réduire leur destruction dans l’environnement car ils contiennent des micro-organismes
viables ou leurs toxine, dont on sait ou dont on a de bonne raisons de croire qu’en raison
de leur nature, de leur quantité ou de leur métabolisme, ils causent la maladie chez
l’Homme ou chez d’autres organisme vivants exemple : linge de transfusion et matériels
souilles par le sang ,endoscope souple à usage unique ;
Déchets d’activité de soin non dangereuse (DASND) : dont la destruction n’est pas
source de pollution exemple : carton de médicaments et/ou de matériels non souilles
De plus, le personnel est formé pour manipuler et éliminer les déchets de manière sûre
et conforme aux normes établies. La gestion adéquate des déchets dans un bloc opératoire est
primordiale pour protéger la santé du personnel, des patients et du public en général.
L’élimination des déchets dans un service de chirurgie est un processus réglementé et
essentiel pour maintenir un environnement propre et sûr.
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Selon Fagot (2009), les éléments à considérer pour la conception ou la rénovation d’un bloc
opératoire sont :
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I- CONCEPTION ARCHITECTURALE
De manière traditionnelle, les blocs opératoires se trouvent au rez de Chaussée ou au
premier étage, parfois même au sous-sol, proche de l’urgence et de la radiologie. Il faut noter,
toutefois, que la contamination est plus présente près du sol que dans un endroit élevé. Il
serait donc pertinent de prévoir la construction du bloc opératoire à un étage plus élevé. Ceci
permettrait en outre d’envisager périodiquement l’ouverture des fenêtres, même dans les
salles d’opération, lors de maintenances hebdomadaires ou mensuelles. Ensuite, il faut penser
à la proximité et la facilité de communication avec l’unité de réanimation, l’unité des soins
intensifs postopératoires ainsi que l’unité de stérilisation centrale.
1- LA FONCTION SAS
Les sas ont comme premier objectif le passage contrôlé et sous certaines conditions,
entre deux zones de qualité aseptiques différentes. On y distingue les éléments suivants :
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traitement de l’air des salles d’opération, etc. Il permet également les échanges verbaux ainsi
que l’échange de dossiers (clichés radiologiques, résultats d’analyses, etc.).
Vestiaire d’entrée (pour déposer la tenue extérieure), où se trouvent les casiers (à double
entrée) de rangement des vêtements, des effets personnels et des chaussures;
Vestiaire d’entrée (d’habillage) qui comporte les lavabos pour le lavage des mains et un
meuble de rangement pour le stockage des tenues de bloc opératoire;
Vestiaire de retour (de déshabillage), où le personnel dépose la tenue de bloc opératoire;
Vestiaire de retour (de reprise de la tenue extérieure), où le personnel reprend ses
vêtements, ses effets personnels et ses chaussures;
Sanitaires équipés de toilettes, douches et lavabos, lesquels sont accessibles depuis le
vestiaire de retour (de reprise de la tenue extérieure).
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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN BLOC OPERATOIRE : PLAN
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2- LA FONCTION STOCKAGE
La fonction de stockage est faite dans les locaux de stockage, lesquels font partie des
locaux annexes. Le nombre de locaux nécessaires, leur surface, leur position dans le bloc
opératoire et leur équipement, sont définis après une étude de la fréquence
d’approvisionnement ainsi que de l’activité provenant des divers fournisseurs, des services
d’approvisionnement et de la stérilisation centrale. Afin de prévenir la diffusion de la
poussière libérée lors de l’ouverture des cartons et des emballages divers, les locaux de
stockage seront mis en dépression et leurs bouches d’extraction d’aire seront équipées de
grilles munies d’un filtre léger pour protéger les gaines du réseau aéraulique de
l’encrassement.
Ces locaux doivent prévoir le stockage de produits stériles tels que le linge et le
matériel médico-chirurgical, des produits non stériles (matériaux divers), des produits
pharmaceutiques tels que les solutés et les médicaments divers, des matériaux en « dépôt-
vente » tels que les prothèses, et matériaux coûteux tels que les optiques de microscopes ou le
matériel vidéo. Par contre, comme il est décrit dans le tableau suivant, certains matériaux
seront stockés dans des locaux spécifiques :
Locaux
Anesthésistes Gros matériel et mobilier Entretien
Produits Matériel mobile de Local annexe : Pour l’usage du
propres à radioscopie, échographie, accessoire des tables bloc opératoire :
l’anesthésie ; microscope opératoire, d’opération : matelas et produits et
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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN BLOC OPERATOIRE : PLAN
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3- LA FONCTION OPÉRATOIRE :
La fonction opératoire nous amène à distinguer trois salles supplémentaires afin de
mieux gérer le processus de l’opération et d’assurer la réussite de celle-ci.
b- salle de pré-anesthésie :
Cette salle est normalement adossée à la salle d’opération et doit être suffisamment
spacieuse pour le chariot du patient, l’équipe médicale, le matériel sur chariot (moniteur,
respirateur, …) et les plans de travail. Elle doit contenir un point d’eau ou un lave-mains. La
salle doit toujours être assez grande pour permettre l’accès d’un possible équipement
d’éclairage d’ambiance et/ou spécialisé, d’un bras anesthésiste (avec son équipement) ainsi
qu’une arrivée des fluides et vide médicaux. Cette salle ne doit avoir aucune porte de
communication avec la salle d’opération.
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4- LA FONCTION RÉVEIL :
La salle de réveil est l’endroit où le patient est conduit après l’opération à l’aide d’un
chariot brancard qui est conservé jusqu’au retour du patient dans son lit lors du transfert à la
sortie de la même salle de réveil. À l’origine, la salle de réveil ne faisait pas partie du bloc
opératoire, ce qui obligeait le personnel sanitaire à changer de tenue pour y accéder. Ce
système était valable, car les anesthésistes quittaient le patient immédiatement après
l’opération. Aujourd’hui, les anesthésistes accompagnent les patients dans la salle de
surveillance post-interventionnelle jusqu’au moment où le patient atteint un état de
récupération suffisante. Cela implique que les anesthésistes aient autant accès à la salle
d’opération qu’à la salle de réveil : il faut prévoir un fort dispositif protecteur contre les
infections nosocomiales (infections contractées dans un établissement sanitaire). Il sera donc
nécessaire d’être muni de chariots-brancards intermédiaires au moment de la réception du
patient ainsi que pour le transfert à la sortie de la salle de réveil. La salle de réveil devient
donc une salle d’agglomération de patients. Ceux-ci devront y rester jusqu’au moment de leur
transfert aux lits. Comme Fagot (2000) le dit, la salle de réveil doit tenir compte des salles
d’opérations, des spécialisations chirurgicales ainsi que de la durée d’intervention moyenne
pour bien déterminer le nombre de chariots-brancards nécessaires. De plus, on comptera
environ deux salles de réveil par salle d’opérations pour un maximum de dix salles de réveil.
Il y aura un espace de 1, 20 m (horizontal) et 1 m (à la tête) entre le chariot-brancard pour
permettre le mouvement du personnel et la mise en place du matériel médical.
Les salles de réveil doivent être aménagées de manière à ce qu’on puisse y installer les
divers équipements de réanimation. Ceci comprend une potence pouvant recevoir un bras
articulé avec éclairage focalisable pour les soins, des prises électriques murales et une
alimentation en fluides médicaux (oxygène, protoxyde d’azote, air comprimé médical et le
vide).
5- LA FONCTION STÉRILISATION :
Il faut prévoir dans le bloc opératoire un endroit pour le nettoyage, la désinfection et la
stérilisation. D’une part, les éléments à nettoyer et à désinfecter sont les équipements mobiles
courants des salles d’opérations ainsi que des équipements biomédicaux tels que microscopes,
ventilateurs ou moniteurs. En ce qui concerne les instruments chirurgicaux, ceux-ci vont
rejoindre la stérilisation après avoir été enfermés dans des bacs de trempage. D’autre part, la
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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN BLOC OPERATOIRE : PLAN
ARCHITECTURAL, PLATEAU TECHNIQUE ET ANALYSE DES COUTS
6- AUTRES FONCTIONS :
Dans le tableau 2, se trouve la description des autres fonctions, à titre secondaire,
présentes dans un bloc opérationnel.
Fonctions
Informatique ou Vidéo ou de Anatomie pathologique Salle de détente
transfert de transfert
données d’images.
1- LA VENTILATION :
La ventilation est un des éléments les plus importants afin d’assurer un bon niveau
d’asepsie dans le bloc opératoire. Elle empêche l’introduction ou la stagnation dans la salle
d’opération de particules susceptibles d’infecter une plaie opératoire (les infections dues à une
contamination par l’air, ou autrement dit aérobiocontamination, représentent un pourcentage
non négligeable d’infections nosocomiales), elles procurent une décontamination en continu
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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN BLOC OPERATOIRE : PLAN
ARCHITECTURAL, PLATEAU TECHNIQUE ET ANALYSE DES COUTS
Il faut tenir compte que la pureté de l’air nécessaire au niveau du soufflage ainsi qu’au
niveau de la zone de travail à protéger dépend du mode de diffusion de l’air, de la filtration et
de la surpression.
a- la diffusion :
Les modes de diffusion sont les suivants :
La diffusion par flux non unidirectionnel: l’air filtré est soufflé dans la salle propre, puis il
se mélange par effet d’induction de manière idéale à l’air ambiant en provoquant la
dilution des impuretés ;
La diffusion par flux unidirectionnel: l’air propre est écoulé dans l’enceinte qui est
totalement balayé par cet air à une vitesse régulière d’environ 0,45 m/s. Les impuretés
sont directement refoulées hors de l’enceinte. Cette sorte de diffusion est aussi nommée «
diffusion par plafond soufflant ».
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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN BLOC OPERATOIRE : PLAN
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Il existe aussi un moyen de traitement d’air appelé « plafond à basse vitesse », qui
utilise les deux modes de diffusion de l’air selon le constructeur. Si la salle est vide, les
classes de propreté sont exactement les mêmes qu’en flux turbulent. En revanche, lorsqu’on
se trouve avec une salle en activité, la classe de propreté dépendra davantage du taux de
renouvellement d’air que du mode de diffusion (Combet, 2009, p.18). Cela est dû à
l’écoulement dirigé vers le bas sur le champ opératoire (la plaie opératoire ne sera protégée
que si l’air pénètre dans le puits constitué de l’équipe et de son matériel (voir fig. 4).
Ce sera selon la zone (tableau 4) que tel ou tel autre mode sera utilisé, tenant toujours
compte de favoriser le ratio « économie d’énergie / qualité d’air » :
Le flux turbulent est une solution à faible coût mais qui procure une faible qualité d’air;
Le flux laminaire est une solution à coût élevé et à qualité élevée, et
les plafonds à basse vitesse sont une solution économique et de qualité d’air excellente,
mais seulement dans certaines circonstances.
Selon la norme française NF S 90-351 (Afnor, 2003), laquelle est un très bon outil
pour la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance des installations de
traitement d’air des « zones propres » en établissements de santé (Xpair, 2007), il faut
considérer plusieurs concepts pour connaître le meilleur type de flux d’air ainsi que le taux
minimum de brassage de la salle (voir tableau 4.)
Tableau 4: Exemple de classification de zones à risque tel que le préconise la NFS 90-351
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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN BLOC OPERATOIRE : PLAN
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de niveau 2 unidirectionnel
Tout d’abord, en ce qui concerne le type de zone et selon la norme NFS 90-351, une
zone à risque de bio-contamination est un lieu défini et délimité dans lequel les sujets et/ou les
produits sont particulièrement vulnérables à la contamination. Une zone à très haut risque
infectieux serait une zone à risque 4, tandis qu’une zone à risque nul serait une zone à risque.
1. Un exemple de classification est montré à la figure 5.
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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN BLOC OPERATOIRE : PLAN
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c- La filtration :
La filtration a comme but de ne laisser entrer aucune particule dans la salle qui soit
susceptible d’infecter une plaie opératoire. Les filtres doivent retenir la majorité des particules
dont la taille est supérieure à 3 m.
d- La surpression :
La surpression est le mécanisme chargé d’assurer une asepsie progressive depuis la
salle la plus sale vers la salle la plus propre. Ceci constitue un des principes fondamentaux à
respecter : « la marche en avant ». C’est grâce à une surpression de près de 15 pascals entre
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chacune des cinq zones du bloc opératoire (tableau 6) ainsi qu’au franchissement de «
douanes » dont le rôle est de réduire l’introduction de micro-organismes de la zone d’amont
vers la zone d’aval (UMVF, 2008, p.10), que l’asepsie progressive, laquelle commence à
l’extérieur du bloc et qui s’étend jusqu’à la table d’opération, pourra être mise en place.
En résumé, la salle d’opération est soumise à une surpression par rapport à l’ensemble
des locaux périphériques. Afin de contrôler l’état de surpression, il est indispensable que
chaque salle dispose de son propre système de ventilation autonome. À titre de vérification,
un indicateur visuel sera normalement disposé près de l’entrée de chaque salle. Il faut
souligner que même si le bloc opératoire a un système de ventilation exceptionnel, la seule
manière de garantir le régime de surpression désiré au sein de la salle d’intervention est
d’appliquer une stricte discipline de fermeture des portes.
a- les sols :
Les sols du bloc opératoire doivent être dessinés afin d’assurer la continuité de
l’imperméabilisation du sol ainsi que la facilitation lors du nettoyage. D’abord, il faut tenir
compte de l’élimination de l’angle droit entre le mur et le sol: les sols plastiques en
polychlorure de vinyle sont souvent utilisés pour favoriser le profil arrondi entre le sol et le
mur, profil qui remonte le long du mur sur une hauteur de 10 à 15 cm. Ensuite, afin d’assurer
une grande résistance à l’usure, les résines à base de polyuréthane ou époxy sont
communément utilisées. Le seul problème de ces résines est leur mise en place, qui est
nettement plus délicate. De plus, la dureté de la chape ainsi que sa planéité devront être
contrôlées en vue de l’utilisation des tables à transfert et du mobile de radioscopie. En outre,
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les sols seront lisses et résistants à l’action mécanique et chimique des opérations de
désinfection, et tous les matériaux (tels que le négatoscope ou les tableaux électriques) seront
encastrés.
b- les murs :
Afin de permettre un lavage aisé et une bonne résistance mécanique aux chocs tout en
assurant un confort acoustique acceptable, les murs sont recouverts de lés soudés avec des
matériaux plastiques similaires à ceux des sols (polychlorure de vinyle), ou peints avec
du polyuréthane. D’ailleurs, il faut tenir compte des éléments tels que les connections avec
l’alimentation électrique, les fluides médicaux, les commandes d’éclairage et de ventilation
ainsi que les bouches de reprise d’air. Afin d’éviter des problèmes, tous ces éléments devront
fournir une excellente continuité avec le revêtement mural, un minimum d’aspérités et une
bonne étanchéité. De plus, afin de procurer un confort visuel à l’équipe chirurgicale ainsi que
de garder la notion du temps, une fenêtre sera incluse dans la mesure du possible dans la salle
d’opération. Or, puisqu’il y a des opérations qui nécessitent un état de semi-obscurité
(notamment endoscopiques), ces ouvertures doivent présenter la possibilité de leur occlusion.
En outre, de la même manière que pour les sols, les murs seront lisses et résistants à
l’action mécanique et chimique des opérations de désinfection, et tous les matériaux (tels que
le négatoscope ou les tableaux électriques) seront encastrés.
c- Plafond :
Les éléments les plus importants à considérer lors du dessin des plafonds sont :
Ceci comporte la création de renforts pour supporter le poids des éléments fixés au
plafond, ainsi que la nécessité de trappes d’accès pour effectuer la maintenance. En outre, le
plafond devrait être lisse et lavable.
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Figure 7: Schéma d’un bloc opératoire qui limite les accès aux salles
Le regroupement des accès comporte explicitement la présence d’une seule porte
d’accès aux salles. La porte sera coulissante avec détecteur de présence au pied.
1- ECLAIRAGE D’AMBIANCE :
L’éclairage d’ambiance n’a pour objectif que la correcte illumination des diverses
zones dans le bloc opératoire. Ce sera l’éclairage opératoire qui aura pour but la parfaite
illumination lors des opérations chirurgicales. Afin de faciliter le nettoyage, les vasques de
l’éclairage seront encastrées dans le plafond avec une plaque lisse transparente en surface. Si
la salle d’opération est munie d’un plafond soufflant, les éclairages seront disposés en
périphérie pour assurer une répartition homogène de la lumière.
L’éclairage au néon est aussi admissible, mais il faut tenir en compte qu’il peut
perturber les appareils de mesure électro-physiologiques étant donné les ondes
radioélectriques émises.
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2- FLUIDES MÉDICAUX :
Les fluides médicaux ou gaz médicaux sont des éléments entrant dans la dénomination
D.M. (dispositifs médicaux). Selon le Code de la Santé publique (CSP, 2010) française:
Tableau 7: Les principaux fluides médicaux, son code chimique est sa couleur de repérage
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En ce qui a trait aux systèmes de distribution, la pression de service doit être comprise
dans les gammes de valeur données ci-dessous (au sein du même établissement de soins, des
gaz différents peuvent être fournis à des pressions nominales de service différentes).
Gamme de pressions
Gaz médicaux comprimés autres que l’air ou l’azote moteur pour Entre 4 et 5. bar
les instruments chirurgicaux
Oxygène 4.8 bar
Air médicinal 4.5 bar
Protoxyde d’azote 4.2. bar
Air ou l’azote moteur pour les instruments chirurgicaux Entre 7 et 10. bar
Vide médicale ≤60 kPa (pression absolue)
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8 9
2
5
4 1
3
2. Centrale de production d’air à usage médical : répond aux besoins en air à usage médical
des établissements de soins en conformité avec les normes en vigueur.
4. Tube de cuivre médical : tube spécifique pour gaz à usage médical qui véhicule les gaz de
la centrale aux différentes prises médicales de l’établissement.
5. Vanne de sectionnement : permet d’isoler les circuits de moyenne pression ou de vide avec
une parfaite étanchéité avec une visualisation immédiate de la position ouverte ou fermée de
la vanne.
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8. Armoire d’ultime secours : permet d’assurer une continuité de fourniture des services où le
patient dépend de façon vitale des gaz à usage médical.
9. Prise SEGA, système d’évacuation des gaz anesthésiques sous forme de dispositif connecté
au système anesthésique. Il permet l’évacuation par effet Venturi des gaz anesthésiques
expirés par le patient.
Il faut souligner que les fluides médicaux sont utilisés d’un côté pour l’intervention
chirurgicale (uniquement l’air médical comprimé et le vide) et de l’autre côté pour
l’anesthésie.
Il existe plusieurs mesures que l’on peut prendre afin de prévenir l’exposition aux
GAR. Selon la CCHST (2008), ces mesures sont :
Implantation d’un système de récupération des gaz bien conçu afin d’assurer la collecte,
l’extraction et l’élimination adéquate des gaz. Il faudrait s’assurer que les gaz ne soient
pas évacués à proximité d’une bouche d’air du bâtiment ou des bâtiments environnants.
Utilisation de masques adéquatement conçus, tels que le système par double masque pour
l’extraction des gaz anesthésiques.
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4- NEGATOSCOPES :
Le négatoscope (voir figure 9) prend la forme d’une petite armoire qui a une vitre
translucide dans la face frontale et qui est muni d’un dispositif éclairant. Le médecin examine
les clichés radiographiques en le déposant sur lui.
1- ECLAIRAGE OPÉRATOIRE :
Les lampes chirurgicales sont des dispositifs qui émettent de la lumière sur le champ
chirurgical. Elles permettent la visualisation optimale de petits objets, le bas contraste dans
des profondeurs variables ou à travers de petites incisions, la réduction de zones sombres et
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une diminution de la distorsion des couleurs. À cause de son utilisation prolongée, les lampes
chirurgicales limitent toujours la quantité de chaleur émise, laquelle pourrait causer des
dangers aux tissus du champ chirurgical. Les lampes chirurgicales fonctionnent à l’aide de la
génération de lumière provenant d’une source située à la partie supérieure de celle-ci.
Normalement, le rayonnement émis est le résultat de la réflexion de la lumière par plusieurs
réflecteurs ou miroirs. Elles sont souvent fixées dans des bras articulés qui permettent la
rotation et la translation des lampes partout sur le champ opératoire (voir figure 10).
L’illumination : une lampe chirurgicale doit fournir sur le champ opératoire une
illumination homogène entre 20000 et 100000 Lux, sans tenir compte de l’illumination
provenant de l’éclairage d’ambiance (1000 Lux). Pour nous faire une idée, le soleil émet
100000 Lux à midi ou lors d’une journée éclairée ;
La qualité de la couleur : c’est un concept exprimé en fonction de la température de la
couleur et de l’indice de rendu de couleur. D’un côté, la température de couleur (appelée
aussi température de couleur de Planck), qui est représentée à l’aide d’une courbe qui est
exprimée en kelvins, représente une couleur en fonction d’une température (voir figure
11). Ce lien a été fait par Max Planck, qui a comparé la couleur d’une source lumineuse
avec la couleur d’un corps noir théorique chauffé entre 2000 et 1000K, qui aurait dans le
domaine de la lumière visible un spectre d’émission similaire à la couleur considérée. La
lumière blanche ou diurne (celle préférable au sujet des lampes chirurgicales et celle avec
laquelle l’œil y voit le mieux) est donnée à près de 4500 K. Donc, la température de la
couleur que doivent avoir ces lampes doit se trouver entre 4000 et 5000 K.
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De l’autre côté, l’indice de rendu de couleur (IRC) montre la capacité d’une source
de lumière à restituer les différentes couleurs du spectre visible sans en modifier les teintes.
L’indice maximum et de valeur 100 correspond à la lumière blanche (ayant le même spectre
que la lumière solaire). Plus l’indice de rendu de couleur sera élevé, meilleure sera la clarté
visuelle que fournira la lampe. Cet indice permettra la comparaison entre les divers modèles
de lampes ayant la même couleur de température. Cet indice doit osciller entre 85 et 100.
Lampes avec une lumière (lampes d’optique central) : elle peut être accompagnée de
réflecteurs ou ne pas avoir de réflecteurs. Pour les deux, il est obligatoire d’avoir la
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Toutes ces sortes de lampes chirurgicales peuvent avoir plusieurs satellites. De plus,
des accessoires tels qu’un système d’enregistrement et des écrans fixés sur des bras
additionnels peuvent être inclus dans le système d’éclairage opératoire.
2- TABLE D’OPÉRATION
La table d’opération est un des éléments les plus importants du bloc opératoire, car au-
delà des considérations techniques à prendre en compte, elle conditionne l’organisation même
des blocs opératoires, leur infrastructure, la gestion des flux et les choix stratégiques. Elle est
constituée de deux parties principales : le pilier ou socle et le plateau.
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Table d’opération à embase fixe (fig. 12), laquelle est étanche et fixée de manière solide
au sol ;
Table d’opération à embase déplaçable (fig. 14) qui peut être déplacée à l’aide d’un
chariot spécifique ;
Table d’opération à embase mobile (fig. 13), où leur mobilité est permise grâce à la
présence de roulettes escamotables.
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Plateau fixe, qui est solidaire du pilier. Le patient doit être d’abord transféré de son lit sur
un brancard, et ensuite il doit être glissé sur la table d’opération à l’aide d’une planche de
transfert ;
Plateau transférable qui fait partie du système de transfert (plateau plus chariot qui le
mobilise). Dans ce cas, un seul déplacement est nécessaire, car c’est le même système de
transfert qui est introduit dans la salle d’opération et qui est fixé sur le pilier.
Dans les tableaux (11 et 12) situés ci-dessous, on peut observer les principaux avantages
et inconvénients des tables d’opérations selon si elles ont l’embase fixe ou mobile. Cette
classification n’est valable que selon l’embase, car lorsqu’on parle du plateau, c’est
uniquement le type de déplacement du patient qui change
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pilier ;
Encombrement notable à cause de
l’embase.
Une autre classification est possible lorsqu’on parle des commandes du plateau. On
trouve des plateaux à commande mécanique, hydraulique et électrique. Cependant, ce sont les
tables électriques qui dominent le marché, grâce à leur manipulation aisée et malgré leur prix
et leur maintenance importante. Finalement, les plateaux peuvent être aussi classifiés selon le
type d’opération. On les divise alors en plateaux de chirurgie générale, plateaux universels et
plateaux de spécialité (voir tableau 13).
Plateau de chirurgie Il ne présente pas de cassure entre la partie siège et la partie dossier. Le bas
générale. peut être équipé de jambières ou de plaques aux jambes et à la têtière
pouvant être ajoutées ou faire partie du plateau.
Plateau universel. Le plateau est composé de sections démontables permettant la polyvalence.
Du nombre de section dépend sa compatibilité avec les disciplines et les
positionnements requis. (Fagot, 2000)
Plateau de spécialité. Il est conçu pour s’adapter à une chirurgie en particulier. Dans le cas
présent, le plateau est adapté à la réalisation de chirurgies de la colonne
vertébrale.
3- BRAS ANESTHESISTE :
Le bras anesthésiste est une sorte de bras distributeur et porteur en approvisionnement des
gaz nécessaires (oxygène, protoxyde d’azote, air comprimé médical, vide, extraction de gaz
d’anesthésie) pour l’anesthésie ainsi que des outils dont l’équipe chirurgicale a besoin. En tant
que bras de distribution, celui-ci est attaché au plafond (autrement dit, bras plafonnier),
permettant une meilleure flexibilité lors de l’arrivée des fluides en salle d’opération. Il n’est
donc pas un élément indispensable dans le bloc opératoire, mais il comporte des avantages en
termes de sécurité, d’ergonomie et d’hygiène (Fagot, 2000) :
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Le bras simple, lequel distribue l’ensemble des fluides ainsi que des courants forts et
faibles (alimentation électrique 220V, prises informatiques, téléphone, etc.) ;
Le bras semi lourd, lequel assure les mêmes fonctions que le bras simple, mais qui peut
supporter aussi des appareils (moniteurs, pousse-seringues, etc.) nécessaires à l’équipe
d’anesthésie (le ventilateur n’est pas compris) ;
Le bras lourd, lequel peut aussi supporter le ventilateur. Ce bras doit être capable de
supporter des charges allant de 100 à 250 kg et il est destiné aux longues opérations et où
un matériel d’anesthésie important est nécessaire.
4- BRAS CHIRURGIEN :
Le bras chirurgien est une autre sorte de bras qui est porteur et distributeur de fluides
médicaux et de prises de courant fort et faible. Il peut être conçu avec un simple ou double
bras à hauteur fixe ou réglable (bras motorisé). Le bras de la figure 16 est un bras chirurgien à
simple bras et à hauteur fixe.
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Le bras simple, permettant uniquement la distribution des courants forts et/ou faibles ainsi
que de l’air comprimé médical et le vide ;
Le bras semi-lourd, qui est destiné (en plus d’accomplir les fonctions du bras simple) à
recevoir les appareils utilisés par le chirurgien (bistouris électriques, colonne
d’endoscopie, etc.)
1- RANGEMENT ET PRÉSENTOIRS :
Le mobilier, contenant entre autres le matériel médico-chirurgical, la pharmacie ainsi
que les tables d’instruments, sera mobile, donc il pourra être évacué en fin d’opération ou de
journée. Cela aidera aux tâches de nettoyage et de désinfection.
2- BISTOURI ELECTRIQUE :
Le bistouri électrique est constitué d’un générateur de courant de haute fréquence qui
permet la section et/ou l’hémostasie des tissus lors d’une intervention chirurgicale (Fagot,
2000). Le bistouri est à haute fréquence afin d’éviter la stimulation électrique musculaire ou
nerveuse. On peut le retrouver lors d’une opération chirurgicale générale, neurologique,
dermatologique, ou lors d’une opération chirurgicale endoscopique et sous liquide.
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3- EQUIPEMENTS D’ANESTHÉSIE :
Plusieurs éléments sont des constituants du poste d'anesthésie (Fagot, 2000). En
premier lieu, on trouve le moniteur de surveillance cardio-respiratoire. Moniteur de
surveillance cardio-respiratoire Source: Fawsim, 2006.
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travers le thorax, on peut mesurer l'impédance intra-thoracique, laquelle varie entre les
phases de la respiration, déterminant ensuite la fréquence respiratoire ;
la mesure de l'oxymètre de pouls SPO2, c’est-à-dire la saturation du sang en oxygène ;
la pression artérielle, laquelle est mesurée par la méthode oscillométrique (méthode
conventionnelle avec le brassard).
A la figure 20, on observe les sous-ensembles principaux d'un poste de travail d'anesthésie.
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4- EQUIPEMENTS RADIOLOGIQUES :
Les équipements radiologiques présents dans les salles d'opération servent au repérage
radiologique. Ils couvrent un large éventail d’applications, depuis des procédures peu
invasives, en passant par des interventions assistées par radioscopie jusqu’à des interventions
chirurgicales. L'appareil le plus répandu est l'arceau mobile ou fluoroscope, lequel a une
forme d’arc en C, communément nommé C-arm. Celui-ci est toujours équipé d’une chaîne de
traitement de l’image permettant sa visualisation (statique ou dynamique) sur un écran de
télévision.
5- AUTRES EQUIPEMENTS :
Les éléments mentionnés au long de cette section, les éléments cités à continuation
seront aussi nécessaires afin de répondre aux éventuels besoins des différents types de
d’opérations chirurgicales (Fagot, 2000) :
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Interphones permettant une communication privilégiée et directe avec des services tels
que la stérilisation ou le laboratoire ;
Matériel informatique, afin de gérer le bloc opératoire et le système d’information
médicale (dossiers des patients, données des analyses de biologie, images diagnostiques,
etc.) ;
Pneumatique qui pourra permettre de faire parvenir de manière sûre et rapide des
prélèvements destinés à une analyse en bloc opératoire.
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I- CAHIER DE CHARGE :
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CHAPITRE 5 : CONCEPTION ET
RESULTATS
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE :
[1] Tirer du rapport : amélioration du processus de livraison des matériels et dispositifs
médicaux : cas de GMT SARL ; rédiger et présenter par ANANDA TAMANFO KENDRA
de l’INSTITUT UNIVERSITAIRE DES LEADERS
[2] https://chatgpt.com/c/767f5c45-536d-41fd-81d4-bac8893f9c8b
[5] Tirer du rapport : conception et mise en place d’un service de maternité : plan
architectural, plateau technique et analyse des couts ; rédiger et présenter par MBATHE
TOUKEM DUVAL de l’UNIVERITE DES MONTAGNES
[8] https://www.urofrance.org/pratiques-prefessionnelles/developpement-durable/gestion-des
-dechets-au-bloc-operatoire/#
[9] https://starlcare.com/wp-content/uploads/2020/01/Scialytique700AvecCamera600.jpg
[10] http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:PlanckianLocus.png
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