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VarandryLawreysciaC UFP Lic 11

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N°045 BIH/UM/SN/IBA/11

1
N°045 BIH/UM/SN/IBA/11

2
Dédicace

Le présent travail est dédié avec grand plaisir et honnêteté

A mes parents ! Grand merci pour vos sacrifices, vos soutiens et surtout votre amour.

A tous ceux qui m’ont poussé, aidé et encouragé pendant la préparation de ce mémoire et
durant mon cursus.

Comparé à l’aide et aux soutiens que vous m’avez apportés, ce mémoire est le témoignage de
ma reconnaissance qui émane du plus profond de mon cœur.

i
Remerciements

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé durant le stage, à la
démarche et surtout à la réalisation du stage proprement dit. Ainsi, nous adressons tous nos
remerciements à Monsieur le Président de l’Université de Mahajanga: Professeur RABESA
Zafera Antoine et au Doyen de la Faculté des Sciences, Docteur MILADERA Jonhson
Christian et aussi tout le personnel de l’IBA: en particulier Monsieur TSITOMOTRA Arsène,
Le Directeur de l’Institut.

Le personnel du CDCC qui nous a permis de réaliser et de faire évoluer notre stage.
Grand merci à :

• Monsieur RAKOTONAIVO Jean Harimonjy, le Directeur du CDCC Mahajanga.

• Madame RAZAFINDRADOANY Louisette, chef de Département Ecloserie dans ce


centre.

• Madame RAVELO Vololomboangy Isabelle, chef de Département Bassin du CDCC.

Nous accordons aussi tous nos respects pour les membres de jury et surtout Docteur
RANDRIAMIARISOA, mon encadreur qui a sacrifié des mois, des jours et des heures pour
la réalisation de ce devoir.

Nous adressons aussi tous nos remerciements à tous ceux qui ont apporté leurs
concours durant la réalisation de ce travail de recherche. Vos aides financières, techniques et
surtout moraux, aucun mot et aucune parole ne suffira pour répondre à tout cela mais nous
tenons à vous remercier tous du fond du cœur.

Nous remercions également tous les membres de ma famille, mes amis et les autres
qui ont facilité ce travail et ceux qui m’ont offert des accès à divers documents.

ii
TABLE DES MATIERES

TITRE PAGE

INTRODUCTION 1

PARTIE I: PRESENTATION DU SITE ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES

1.1-Présentation d’étude bibliographique 3

1.2-Rappels sur la biologie de Oreochromis niloticus 4

1.2.1-Caractéristiques morpho-métrique de Oreochromis niloticus 4

1.2.2-Classification 5

1.2.3-Croissance 6

1.2.4-Conditions d’élevage 6

1.2.4.1-Paramètres biotechniques d’élevage 7

1.2.4.2-Besoins nutritionnels 8

PARTIE II: MATERIELS ET METHODES

2.1-Matériels et équipements 9

2.1.1-Matériels d’expérimentation 9

2.1.2-Matériels techniques 9

2.1.3-Matériels scientifiques et technique 10

2.1.4-Matériels biologiques 10

2.2-Méthode d’élevage 11

2.2.1-Conduite d’élevage 11

2.2.2-Mise en eau 12

2.2.3-Alimentation des poissons 12

2.2.4-Méthode de préparation des aliments 13

2.2.5-Suivi des paramètres physico-chimiques 14

2.2.6-Changement d’eau 14

2.2.7-Echantillonnage des tilapias 14

iii
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS

3.1-Paramètres physico-chimiques de l’eau d’élevage 15

3.1.1-Température 16

3.1.2-Salinité 17

3.1.2-pH 17

3.2-Résultats des essais d’élevage 18

3.2.1-Quantité d’aliments distribués 18

3.2.2-Croissance 22

3.2.3-Croissance pondérale 23

3.2.3.1-Evolution de poids moyen par semaine 23

3.2.3.2-Evolution de croissance moyenne par bac 23

3.2.3.3-Evolution du taux de croissance par semaine 24

3.2.3.4-Influence des paramètres physico-chimiques sur la croissance 26

3.2.3.5-Influence de la forme d’aliment distribué sur la croissance 26

3.2.4-Taux de survie 26

CONCLUSION 28

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 29

ANNEXES 32

iv
LISTE DES ABREVIATIONS

CDCC: Centre de Développement de Culture de Crevettes

JICA : Japan International Corporation Agency

TC: Taux de Croissance

TS: Taux de Survie

pH: potentiel d’Hydrogène

B4: Bassin n°4

FAO: Food and Agriculture Organization

Pf: Poids final

Pi: Poids initial

Ni: Nombre initial

Nf: Nombre final

LISTE DES UNITES DE MESURE

°C: Degré Celsius

m2: mètre carré

cm: centimètre

g: gramme

%: pourcent

m: mètre

h: heure

‰: pourmille

L: litre

v
GLOSSAIRE

Acclimatation : Manière d’habituer des plantes ou des animaux à des conditions


d’environnement de climats différents de celles de son milieu d’origine.

Alevin : jeune poisson qui commence à se nourrir sans la vésicule vitelline.

Biomasse : Masse de l’ensemble des organismes vivant dans un biotope délimité.

Espèce euryhaline : Individu capable de supporter des grandes variations de la concentration


saline de son milieu.

Espèce thermophile : organisme qui s’épanouit à des températures élevées (60°C à 80°C)

Faune benthique : Ensemble d’organisme vivant sur les fonds marins ou d’eau douce.

Omnivore brouteur : caractère de ce qui se nourrit aussi bien d’aliments végétaux que
d’aliments animaux.

Périphyton : plancton végétal et animal en suspension dans les mers et les eaux douces
(rivières, fleuves, lacs) en se laissant porter par les courants.

Post larve : la forme que prennent certains animaux entre l’état embryonnaire et l’état adulte.

Spécimen : être vivant, objet considéré en tant qu’il possède les caractéristiques de l’espèce à
laquelle il appartient.

Rempoissonnement: action de repeupler de poisson

vi
LISTE DES FIGURES

Figure n°1 : Oreochromis niloticus adulte 4

Figure n°2 : Evolution de la température de chaque bac 16

Figure n°3 : Evolution de la salinité de chaque bac 17

Figure n°4 : Evolution du pH de chaque bac 18

Figure n°5: Evolution de la consommation d’aliment du bacA1 19

Figure n°6 : Evolution de la consommation d’aliment du bac A2 19

Figure n°7 : Evolution de la consommation d’aliment du bac B1 20

Figure n°8 : Evolution de la consommation d’aliment du bac B2 20

Figure n°9: Evolution de la consommation d’aliment du bac C 21

Figure n°10: Variation hebdomadaire du poids de tilapia dans chaque bac 22

Figure n°11: Variation hebdomadaire de la croissance de tilapia dans chaque bac 24

LISTE DES PHOTOS ET SCHEMAS

Photo n°1 : 5 bacs de 100L 10

Photo n°2 : Installation de la motopompe 12

Photo n°3 : Alimentation granulés et poudre 12

Photo n°4: Pompage d’eau du bassin B4 15

Schéma n°1 : Cycle biologique des tilapias 5

vii
LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1: Superficie des 4 bassins d’élevage du CDCC 9

Tableau2 : Répartition de chaque type d’aliment 10

Tableau n°3 : Poids moyen individuel des tilapias utilisés 11

Tableau n°4 : Pourcentage des ingrédients de l’aliment 13

Tableau n°5 : Fréquence de distribution et suivi des aliments 13

Tableau n° 6: Taux de croissance des tilapias de chaque bac 25


Tableau n°7 : Biomasse hebdomadaire des tilapias de chaque bac 25

LISTE DES ANNEXES


ANNEXE 1a: Evolution de la consommation d’aliment du Bac A1
ANNEXE 1b: Quantité d’aliments distribués et reste d’aliment du bac A1
ANNEXE 1c: Poids moyen des échantillons du Bac A1

ANNEXE 2a: Evolution de la consommation d’aliment du Bac A2

ANNEXE 2b: Quantité d’aliments distribués et reste d’aliment du bac A2

ANNEXE 2c : Poids moyen des échantillons du Bac A2

ANNEXE 3a: Evolution de la consommation d’aliment du Bac B1

ANNEXE 3b: Quantité d’aliments distribués et reste d’aliment du bac B1

ANNEXE 3c: Poids moyen des échantillons du Bac B1

ANNEXE 4a: Evolution de la consommation d’aliment du Bac B2

ANNEXE 4b: Quantité d’aliments distribués et reste d’aliment du bac B2

ANNEXE 4c: Poids moyen des échantillons du Bac B2

ANNEXE 5a: Evolution de la consommation d’aliment du Bac C

ANNEXE 5b: Quantité d’aliments distribués et reste d’aliment du bac C

ANNEXE 5c: Poids moyen des échantillons du Bac C

ANNEXE 6: Variation hebdomadaire du poids individuel de chaque bac

ANNEXE 7: Croissance moyenne hebdomadaire par bac

ANNEXE 8: Fiche de suivi journalier

viii
RESUME

Une étude sur la croissance des tilapias Oreochromis niloticus a été suivie durant 43 jours.
100 individus d’Oreochromis niloticus de poids moyen compris entre 6 g et 6,8 g ont été
élevés dans 5 bacs en milieu contrôlé. Chaque bac d’un volume de 80 litres a été ensemencé
avec 20 individus. Les aliments utilisés, présentés sous forme de granulés ou de poudre sont
distribués par jour selon l’appétit des animaux. Les résultats obtenus ont permis d’avancer
que les aliments sous forme de poudre est la plus efficace avec un taux de suivie de 100 % et
une croissance moyenne hebdomadaire de 1,31 g.

Mots-clés: Oreochromis niloticus; granulés; aliments en poudre; taux de survie; taux de


croissance.

ABSTRACT

A study on the growth of the tilapias Oreochromis niloticus was followed during 43 days.
100 individuals of Oreochromis niloticus average weight between 6g and 6.8 g were
reared in 5 tanks a controlled environment. Each tank with a volume of 80 liters was seeded
with 20 individuals. Foods used in the form of granules or powder days are
distributed according to the appetite of the animals. The results have advanced the food in
powder form is the most effective followed with a survival rate of 100% and an
average weekly 1.31 g.

Keywords: Oreochromis niloticus; pellets, powdered food, survival rate, growth rate.

ix
INTRODUCTION

Le tilapia du Nil,Oreochromis niloticus, est l’un des Cichlidae issu de quelques


espèces endémiques africaines qui constitue la base de la pisciculture en eau douce de la
ceinture intertropicale du globe (Mélard et Kestermont, 2003-2004). Actuellement, 3300
espèces de la Famille des tilapias sont répertoriées à travers le monde (Paperna, 1981, Ballarin
et Haller, 1981).Parmi les espèces inventoriées, 10 seulement jouent un rôle primordial en
pisciculture dont Oreochromis niloticus (Mélard et Kestermont, 2003-2004).

Les tilapias sont élevés à plus faible coût dans les pays tropicaux et subtropicaux qui
ont des températures favorables pour la croissance. En 2004, le tilapia a gagné la huitième
place parmi les produits comestibles les plus populaires aux États-Unis d’Amérique. (FAO,
2009). A Madagascar, Oreochromis niloticus fait partie des poissons les plus consommés
malgré sa qualité.

L’exploitation des ressources marines vivantes du milieu aquatique a débuté depuis


fort longtemps. Mais, elle a été faite sous forme de cueillette au début comme ce qui s’est
passé sur terre avant que l’agriculture ait été créée. Cueillette souvent intensive alors qu’en
contrepartie l’homme n’a rien rendu à la mer et les stocks commencent à s’épuiser.
(Randriamiarisoa, 2009)

Conscient que les ressources de pêches sont limitées, le Gouvernement malgache, avec
l’appui du Gouvernement japonais, a créé en 1996, le CDCC basé à Mahajanga. Le centre a
orienté leurs activités à l’élevage de tilapia depuis l’année 2002.A Mahajanga,
particulièrement au CDCC, le lieu et les facteurs environnementaux favorisent le
développement de l’espèce. D’une manière générale, la croissance du tilapia Oreochromis
niloticus dépend beaucoup des paramètres environnementaux. Les brusques changements de
ceux-ci affectent directement le développement de l’espèce et peuvent entraîner la diminution
voire l’arrêt de la croissance.

De ce fait, la gestion de la ration journalière des tilapias et des paramètres de l’eau


d’élevage est incontournable. L’utilisation des aliments artificiels sous forme de granulés en
aquaculture dans le monde est courante actuellement. Ce sont des aliments performants qui
sont fabriqués pour minimiser les charges d'exploitation de la ferme. (Randriamiarisoa, 2009)

Ainsi, le présent travail consiste à démontrer la possibilité de l’élevage des tilapias en


eaux saumâtres et leur croissance avec des nourritures distribuées selon leur forme. D’où le

1
thème du mémoire intitulé : «Croissance d’Oreochromis niloticus élevé en eau de mer en
utilisant deux formes d’aliments artificiels: granulés et poudre»

Ce mémoire est subdivisé en trois(3) parties. La première partie concerne la présentation


du site et les rappels bibliographiques. La deuxième partie parle des matériels et méthodes et
la troisième partie est axée sur les résultats et discussions.

2
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DU SITE ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES

15
1.1 - PRESENTATION DU SITE

Le centre de développement de la culture des crevettes (CDCC) est localisé dans la


partie Nord de la ville Mahajanga, Commune de Mahajanga I. Le centre dispose de deux
Départements dont Le Département Ecloserie et le Département Bassin et Formation. Le
Département Ecloserie est bâti sur une superficie de2322m2, sis à Amborovy, Mahajanga.
Ilest composé de 5 unités qui font une chaîne de travail au cours de la production :
Unité de maturation,
Unité de ponte et d’incubation,
Unité d’élevage larvaire,
Unité pour la culture des organismes vivants et,
Unité microbiologique.
Département Bassinet Formation est sis à Antsahabingo à 2,5km du centre-ville, Il
s’étend sur 740m2 et dispose de 4 bassins de démonstration d’élevage d’une superficie totale
de 3ha environ.
Le Centre de Développement de la Culture de Crevette a été créé en 1996, dans le but
de promouvoir la culture de crevettes à petite échelle. Vers la fin des années 80 et au début
des années 90, les aquaculteurs industriels ont commencé à se développer dans la région
Nord-Ouest de Madagascar. Par la suite, les extensions des sites de moyennes et de petites
surfaces, qui n’intéressent pas les éléveurs industriels mais peuvent être mis en valeur par des
exploitants familiaux et artisanaux ont été proposées. En 1998, le CDCC a bénéficié de l’aide
du Gouvernement Japonais par le biais de la JICA : le projet de Développement de
l’Aquaculture dans la Région du Nord-Ouest de Madagascar
L’objectif est de développer la culture de crevettes artisanales. Les activités sont alors
orientées sur la production de post larves, l’élevage expérimental pour la culture favorable
aux conditions locales (extensif amélioré et semi-intensif), les expérimentations sur l’élevage
larvaire et les essais d’aliment à partir des sous- produits locaux et la formation.
Une fois que le projet susmentionné a été arrivé à son terme en 2007. Le CDCC est
appelé à diversifier des espèces à élever comme Machrobrachiumsp, les tilapias, la spiruline,
etc. En 2011, le CDCC vient d’être doté d’un projet sur le développement de l’élevage des
tilapias en eaux saumâtres et marines. C’est dans le cadre de ce projet que la présente étude a
été menée.

3
1.2- RAPPELS SUR LA BIOLOGIE DE L’Oreochromis nilotius

La croissance des tilapias est rapide avec les aliments formulés ayant des niveaux plus
bas en protéine et ils tolèrent des niveaux plus élevés d'hydrates de carbone que beaucoup
d'autres espèces carnivores en élevage.(Pullin, et Lowe-McConnell, 1982). Ils peuvent
également accepter des aliments avec un pourcentage plus élevé en protéines végétales. Il est
facile de reproduire le tilapia et de pratiquer son élevage intensif et économique. Ils sont
relativement résistants à la mauvaise qualité d'eau et aux maladies(Ballarin et Haller, 1982 ;
Denzer, 1967). Leur capacité de sur-reproduction dans les étangs exige l'utilisation de
populations unisexuées mâles. Leur robustesse et leur adaptabilité à un éventail de systèmes
d’élevage ont mené à la commercialisation de la production de tilapia dans plus de 100 pays.
La demande croissante des consommateurs va renforcer l'expansion de l'industrie de tilapia
dans les années à venir (Denzer, 1967).
Figure n°1 : Oreochromis niloticus adulte

Source: FAO, 2009.

1.2.1 - Caractéristiques morpho-métrique d’Oreochromis niloticus

Le corps est comprimé latéralement. La profondeur du pédicule caudal est égale à sa


longueur. Les écailles sont du type cycloïdes. La longueur de la mâchoire supérieure ne
montre aucun dimorphisme sexuel. Le premier arc branchial compte 27 à 33 branchiospines.
La ligne latérale est interrompue. Des rayons épineux et mous forment une ligne continue de
la nageoire dorsale. La nageoire dorsale contient 16 - 17 épines et 11 à 15 rayons mous. La
nageoire anale a 3 épines et 10-11 rayons. La nageoire caudale est tronquée. La couleur des

4
nageoires pectorales, dorsale et caudale pendant la saison de frai devient rougeâtre; la
nageoire caudale comporte de nombreuses lignes noires. (Pullin, et Lowe-McConnell, 1982).
1.2.2 - Classification :

Selon Hamouda(2005), la position systématique de Oreochromis niloticus est la suivante;


Règne : Animal
Embranchement : Vertébrés
Sous-embranchement : Gnathostomes
Classe : Poissons
Ordre : Perciformes
Sous ordre : Percoïdes
Famille : Cichlidae
Genre : Oreochromis
Espèce : niloticus
Source : Hamouda, 2005.
Le cycle biologique des tilapias peut être schématisé comme suit ;
Schéma n°1:Cycle biologique du tilapia

Source :Auteur, 2011.

5
Les tilapias au sens large du terme englobent trois(3) genres différents :
Tilapia: incubateur sur substrat,
Oreochromis: incubateur buccal femelle et,
Sarotherodon : incubateur buccal mâle.
Selon Pauly etal(1988), le tilapia présente beaucoup d’intérêtpour l’élevage, comme
labonne croissance. L’espèceest euryhaline et peu sensible aux stress et aux maladies. Elle a
un bel aspect et une bonne chair surtout en mer.

1.2-3 – Croissance

En général, T. nilotica est connu pour sa croissance rapide (Lowe-McConnell, 1982) et


présente un indice de croissance plus performant que les autres espèces de tilapia (Pauly et al,
1988).Soulignons que T. nilotica est un ancien nom d’Oreochromis niloticus. Sa durée de vie
est relativement courte (4 à 7 ans), sa vitesse de croissance est extrêmement variable selon les
milieux. Ainsi, d'après Moreau (1979), T. nilotica grandit plus vite dans le lac Albert (34 cm à
4 ans) que dans le lac Tchad (26 cm à 4 ans) ou le lac Mariout (24 cm à 4 ans). La croissance
la plus lente et la durée de vie la plus courte sont observées dans le lac Alaotra (± 20 cm à 4
ans) où l’espèce a été introduite. La croissance la plus rapide et la longévité la plus longue (7
ans et 38 cm) sont observées dans le lac Albert. Toutefois, le plus grand spécimen a été
capturé dans le lac Turkana et mesuré 64 cm de longueur totale (sous-espèce: O. niloticus
vulcani) (Trewavas, 1982).
Une autre grande caractéristique de T.nilotica concerne son dimorphisme sexuel de
croissance. Dès que les individus atteignent l'âge de maturité (1 à 3 ans selon le sexe et le
milieu), les individus mâles présentent une croissance nettement plus rapide que les femelles
et atteignent une taille nettement supérieure. Ainsi dans le lac Itasy, les mâles vivent plus
vieux et atteignent une taille maximale de 38 cm soit 2000 g alors que les femelles ne
dépassent pas 28 cm soit 950 g. Toutefois, d'après Lowe-McConnell (1982), dans les grands
lacs où la croissance est bonne, les mâles et femelles atteignent des tailles identiques.

1.2.4 - Condition d’élevage

D’après Volahangy(2002), l’aquaculture est possible expérimentalement mais pour


devenir une activité fiable, productible et rentable, elle nécessite une approche scientifique
6
rigoureuse. Il faut des années d’efforts pour comprendre et maîtriser les problèmes de
production, de nutrition, de génétique et de pathologie rencontrés ou confrontés par les
aquaculteurs.L’élevage des tilapias nécessite ainsi une sérieuse assistance technique et une
technologie bien appropriée.

1.2.4.1 - Paramètres biotechniques d’élevage


Le contrôle de la qualité d’eau est la principale source de réussite de l’aquaculture. Les
facteurs physico-chimiques de l’eau de mer ont des influences sur la vie et la croissance des
espèces aquatiques. La productivité d’un milieu d’élevage en dépend également. C’est son
environnement immédiat (Ratsimbazafy et al. 2005). Leurs importances se manifestent
surtout dans la détermination de la production et de la croissance aquatique. Ces paramètres
sont les suivants : la température, la Salinité, le pH.
La température est l’un des facteurs environnementaux les plus importants pour les
organismes aquatiques. Elle agit sur l’oxygénation des eaux et c’est aussi une source de
nourritures pour les élevages en mer ouverte.En milieu naturel, la température exigée par
Oreochromis niloticus est l’ordre de 13,5°C à 35°C. L’intervalle de tolérance thermique est de
7°C à 41°C (Ballarin et Haller, 1982 ; Denzer, 1967). Le tilapia du Nil est une des espèces
tropicales qui préfèrent vivre dans une eau peu profonde. Les températures létales inférieures
et supérieures pour ce poisson sont respectivement 11-12 °C et 42 °C, alors que les
températures optimales varient entre 31 et 36 °C. (Beveridge et Mc Andrew, 2000).
En fait, Oreochromis niloticusest un poisson d’eau douce mais il est aussi adapté en
eaux saumâtres qu’en eau de mer. Il peut supporter des variations importantes de la salinité.
Cependant, les brusques variations peuvent être la cause des stress qui conduisent à une
mortalité chez les tilapias surtout chez les plus jeunes âges.La salinité est un des paramètres
primordiaux pour le choix d’un site aquacole. Elle influe sur la croissance et la santé des
animaux élevés. (Randriamiarisoa, 2002)
Le potentiel d’hydrogène ou pH est la grandeur compatible à la mesure du degré
d’acidité ou d’alcalinité des milieux.D’après Randriamiarisoa(2002), c’est un indicateur de
qualité d’eau. Le pH varie en fonction de l’eau d’alimentation.Le pH de l’eau de mer est
alcalin. Il est généralement voisin de 8,2. Il subit de faibles variations limitées par le pouvoir
tampon des sels d’acides faibles comme les carbonates et les hydrogénocarbonates, qui
agissent sur l’équilibre de la réaction suivante :

7
H2O+CO2 CO3H2 CO3HZ+H+ CO3ZZ+2H+
Gaz carbonique Acide carbonique Hydrogène carbonique Carbonate

Etant une espèce thermophile,le tilapia peut aussi vivre à un pH acide ou neutre. Selon
Ratsimbazafy et al(2005), les variations rapides provoquent les mortalités. Ce qui peut aussi
influencer l’appétit d’Oreochromis niloticus conduisant dans la maladie voire la mortalité.

1.2.4.2 - Besoins nutritionnels d’Oreochromis niloticus


Comme la majorité des animaux,Oreochromis niloticusdoit couvrir des besoins
considérables afin de pouvoir effectuer leur activité telle que la locomotion, la croissance,
l’excrétion et la reproduction chez les individus matures. La grande partie de ces besoins est
constituée par l’apport d’aliments naturels et/ou artificiels.
Dans le milieu naturel, Oreochromis niloticusest un omnivore-brouteur, qui s’alimente
des phytoplanctons, le périphyton, les plantes aquatiques, les petits invertébrés, la faune
benthique, les détritus et les films bactériens liés aux détritus. Oreochromis niloticuspeut
filtrer les aliments par occlusion intestinale des particules suspendues, y compris le
phytoplancton et les bactéries, sur un mucus dans la cavité buccale, bien que sa nourriture
principale soit le périphyton. (Pullin et Lowe-McConnell1982).
En élevage, il y a différentes techniques d’élevages des tilapia. D’une part, les tilapias
peuvent se nourrir des aliments naturels par l’intermédiaire d’une fertilisation périodique.
D’autre part, ils mangent aussi des aliments artificiels présentés sous forme de granulés ou
d’autres formes. Pour chaque espèce, les granulés sont formulés à partir des éléments nutritifs
nécessaires.
L’aliment composé est formé par le mélange de plusieurs ingrédients simples (produits
végétaux et animaux), complétés par des éléments minéraux, des vitamines et d’autres
substances (antibiotiques). Les éléments énergétiques sont riches en glucides et lipides. Les
aliments azotés sont riches en protéines. Les aliments minéraux et vitaminiques, produits
naturels et de synthèse, renferment en grande quantité des minéraux (sels, craie, phosphate) et
des vitamines (Clément, 1991 cité par Volahangy, 2002).

8
DEUXIEME PARTIE :
MATERIELS ET METHODES

9
2.1 - MATERIELS ET EQUIPEMENTS

Les matériels utilisés pour réaliser le présent mémoire sur terrain sont de divers types :

2.1.1 -Matériels d’expérimentation

Les expériences ont été faites au CDCCau sein duDépartement Bassin à


Antsahanibingo. Le Département dispose de quatre bassins en terre, muni d’un moine qui sert
d’entrée et de sortie d’eau. L’eau de mer utilisée en laboratoire a été pompée à partir du bassin
n°4. Les caractéristiques de chacundes bassins sont présentées au tableau ci-après :
Tableau n° 1: Superficie des 4 bassins d’élevage du CDCC
Bassin Surface (m2)
B1 10 500
B2 11 200
B3 5 600
B4 7 000
Source : Auteur, 2011.

2.1.2 - Matériels techniques

Les aliments préparés fournissant un régime alimentaire complet (en protéine, lipides,
glucides, vitamines et minéraux équilibrés) sont surtout fabriqués dans les pays développés.
Les pays qui ne disposent pas d’usine de fabrication comme Madagascar doivent importer ces
aliments. Sinon, ils sont fabriqués localement à partir des ingrédients disponibles. Les
principaux ingrédients alimentaires tels que la farine de soja ou la farine de poissons peuvent
être aussi importés (FAO, 2009.).
Dans le présent cas, des aliments fabriqués artisanalement ont été utilisés. Une partie
de l’aliment est présentée sous forme de granulés et une autre sous forme de poudre. Une
aération électrique est utilisée pour alimenter chaque bac de tilapia. Le type d’aliment utilisé
varie selon le bac. Trois types d’aliments désignés sous le sigle A, B et C ont été testés durant
l’expérimentation.L’aliment de type A est distribué sous forme de poudre. Celui du type B est
fabriqué sous forme de granulés. Enfin, le type d’alimentation C est le mélange des deux à la
fois. Le tableau ci-après résume la répartition par bac ;
9
Tableau2 : Répartition de chaque type d’aliment
Type d’aliment BAC QUANTITE D’ALIMENT
DISTRIBUEE
Démarrage (% de Ajustement (% de
la Biomasse) la Biomasse)
1 10 selon l’appétit
A (poudre) 2 10 Selon l’appétit
B (granulé) 3 10 Selon l’appétit
4 10 Selon l’appétit
C (A+B) 5 10 Selon l’appétit
Source : Auteur, 2011.

2.1.3 - Matériels scientifiques et techniques

Au cours de l’élevage, les matériels suivants sont utilisés : 5 bacs de 100L, une
balance de précision, un chiffon, un plateau en plastique, une règle graduée, une brosse, une
éponge, un tuyau plastique, une épuisette, 5 aérateurs, un transformateur, une pompe à air, un
sceau, une motopompe, une rallonge électrique, un réfractomètre, un thermomètre, un pH mètre
Photo n°1 :5 bacs de 100L

Source : Auteur, 2011.

2.1.4 -Matériels biologiques

L’expérience a été réalisée avec 100 alevins de tilapia de sexe masculin et de poids
moyens de 6,63 g.Les tilapias utilisés ont été pêchés du milieu naturel à Marovoay. A
10
l’arrivée au CDCC, ils ont été acclimatés. Dans ce cas, il s’agit d’augmenter peu à peu la
salinité de l’eau contenant les tilapias nouvellement arrivés. Autrement dit, l’acclimatation a
été faite par l’ajout d’eau de mer jusqu’à ce que la salinité de l’eau prévue pour l’élevage soit
atteinte.
Le poids moyen des tilapias utilisés pour l’expérimentation est présenté au tableau
suivant.
Tableau n°3 : Poids moyen individuel des tilapias utilisés
BAC BAC 1 BAC 2 BAC 3 BAC 4 BAC 5
Poids total (g) 133 132 132,68 132,8 133,57
Nombre 20 20 20 20 20
Poids moyen(g) 6,65 6,60 6,63 6,64 6,67
Source : Auteur, 2011.

2.2 – METHODES D’ELEVAGE

2.2.1 - Conduite d’élevage

Avant la mise en charge des tilapias, chaque bac a été rempli d’eau de 80L.Avant le
démarrage effectif du test, une autre acclimatation d’une journée a été faite pour que les
poissons s'habituent au nouveau milieu d'élevage et afin d'ajuster la quantité de nourriture à
distribuer. Les aliments granulés et poudres ont été distribués deux fois par jour à 8 heures et
vers 16 heures. La quantité journalière nécessaire est ajustée selon l’appétit des tilapias.
Après l'acclimatation, la ration de départ est ajustée entre 10% de la biomasse soit 6,63
g par bac. En effet, les quantités non consommées inférieures à 1% n'ont pas été prises
comme aliments non consommées.En outre, les calculs d'énergie disponible et d'énergie
retenue n'ont pas été faits.Le taux de nutrition de démarrage est de 10% de la Biomasse.La
biomasse de chaque bac est obtenue par la formule suivante :
Biomasse=Poids moyen × Nombre total

11
2.2.2- Mise en eau
Les caractéristiques de l’eau de remplissage dépendent du bassin B4 qui est la source
de l’eau utilisée à chaque besoin d’eau. Au moment du pompage, une motopompe a été
utilisée. La crépine a été mise de 3 à 5m du bord intérieur du bassin B4.
Photo n°2 : Installation de la motopompe

Source : Auteur, 2011.

2.2.3 - Alimentation des poissons


Comme tout élevage en milieu captif, l’apport de nourriture est incontournable. Deux
types d’aliments peuvent être utilisés : aliments naturels et aliments artificiels.
Photo n°3 :Aliment sous forme granulés (a) et en poudre (b)

(a) (b)
Source : Auteur, 2011.
Dans la nature, les tilapiasse nourrissent essentiellement des aliments naturels comme
le phytoplancton et le zooplancton. Puisque l’expérience a été faite dans un milieu captif,
l’utilisation des aliments artificiels devient obligatoire. Les aliments artificiels sont fabriqués
au CDCC. Des aliments qui ont été également conçus pour l’élevage. La quantité d’aliment et
des nutriments est ajustée en fonction de la biomasse. A noter que la composition est la même
pour ces deux types d’aliments, seule la forme les différencie.
12
2.2.4 - Méthode de préparation des aliments

La préparation commence par le mélange des ingrédients dans un récipient. Puis, les
ingrédients sont malaxés tout en ajoutant de l’eau.La moitié est ensuite traitée dans un mixeur.
L’autre moitié du mélange est placée dans un autre récipient. Ce dernier va servir d’aliment
en poudre .L’autre partie du mélange est transformée en granulés. Ces derniers ont été laissés
à l’air libre avant de les conserver et de les distribuer aux tilapias. Après quelques heures, les
granulés sont bien secs et prêts à la consommation.Les individus des bacs A1et A2 ont été
nourris avec de l’aliment sous forme de poudre et ceux des bacs B1 et B2 avec des granulés.
Les tilapias du bac C sont nourris avec le mélange d’aliment (poudre + granulé).La proportion
des ingrédients utilisés sont les suivant ;
Tableau n°4 : Pourcentage des ingrédients de l’aliment.

Ingrédients Taux(%)
Tête de crevette 16,67
Farine de poisson 14 ,82
Son de riz 47,10
Farine de blé 12,52
Poudre d’igname 2,96
Mélange d’huile 0,20
Tourteaux d’arachide 5,93
Source : Auteur, 2011.
La répartition des aliments utilisés par bac et la quantité d’aliment distribuée au
démarrage ainsi que la fréquence de distribution sont compilés au tableau suivant.
Tableau n°5 : Fréquence de distribution et suivi des aliments
Bac Type d’aliment Quantité d’aliment (g) Heures de distribution
A1 Aliment A 13,30 8h et 16h
A2 13,20 8h et 16h
B1 Aliment B 13,27 8h et 16h
B2 13,28 8h et 16h
C Aliment A+B 13,35 8h et 16h
Source : Auteur2011

13
2.2.5-Suivi des paramètres physico-chimiques
Les paramètres physico-chimiques analysés sont la température, la salinité et le pH. Le
prélèvement des paramètres physico-chimiques a été fait avant le changement d’eau à 8
heures puis à 16 heures.

2.2.6- Changement d’eau

Le changement d’eau est une des activités quotidiennes indispensable pour une
meilleure qualité de l’eau d’élevage. Le changement a été effectué après les prélèvements des
paramètres physico-chimiques et la vérification de l’appétit des tilapias. Autrement dit, après
le siphonage des restes d’aliments et des déchets fécaux de chaque bac. Le changement d’eau
est d’environ de 80% pour la présente expérimentation. Tous ces dispositifs ont été pris afin
de minimiser tout facteur extrinsèque et intrinsèque qui peut influencer la consommation des
nourritures et la croissance des tilapias, permettant ainsi de ne considérer que l'aliment en tant
que tel comme facteur à tester.

2.2.7- Echantillonnage des tilapias

L’échantillonnage a été effectué à l’aide d’une épuisette. La fréquence de


l’échantillonnage est d’une fois par semaine. Il a été fait au hasard à partir d’une épuisette, 5
individus par bac ont été pris. Le pesage a été fait à l’aide d’une balance de précision. La
mensuration est réalisée à l’aide d’une règle graduée. La mensuration et le pesage ont été faits
avec délicatesse afin d’éviter tout stress durant la manipulation.

14
TROISIEME PARTIE :
RESULTATS ET DISCUSSIONS

15
3.1 - PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES DE L’EAU D’ELEVAGE

L'expérience a été réalisée à l’intérieur d’un laboratoire humide à l’abri de la pluie, des
fortes pressions du vent et du soleil. Les paramètres physico-chimiques de l’eau dans chaque
bac sont supposées identiques à ceux du bassin de grossissement B4puisque le pompage d’eau
a été fait à partir de ce bassin. Le pompage de l’eau à partir du B4 a eu lieu uniquement durant
les marées des vives eaux. Dans un premier temps l’eau pompée est stockée dans un réservoir.
Ensuite, lors du changement d’eau, l’eau transvasée au moyen des seaux en plastiques.
Ainsi l’influence des paramètres de l’eau de mer pompée est considérée acceptable
durant la conduite de l’expérience. Les valeurs moyennes sont les suivantes :
- Salinité : 29‰
- Température : 27,2° C
- pH : 7,3
Le laboratoire se trouve tout près du bassin B4 à proximité de la mer avec un climat du
type tropical. L'eau utilisée, pompée directement de la mer, passe par un simple tuyau mais
sans autre traitement.
Photo n°4:Pompage de l’eau du bassin B4

Source : Auteur, 2011.

Plusieurs généralités des résultats de l’étude sont présentées aux annexes. De ces
données, nous allons essayer de déterminer les paramètres importants de l’eau d’élevage. En
plus, nous avons essayé de démontrer la croissance des tilapias à partir de l’apport de chaque
type d’aliment. La relation entre la croissance et les paramètres physico-chimiques du milieu
d’élevage a été également étudiée. Comme l’étude est axée sur la croissance des tilapias, les
discussions sur les données des paramètres physico-chimiques s’avèrent indispensables .C’est

15
la raison pour laquelle les paramètres tels que : la température, la salinité et le pH ont fait
l’objet de prélèvement journalier. Les résultats généraux sont fournis en annexe.

3.1.1 –Température

Selon la figure 1, il y a variation de la température dans chaque bac. Les courbes


présentent une fluctuation, et à partir du onzième jour, il s’accentue une baisse de la
température dans chaque bac .On peut dire que cette baisse est apportée par les pluies
abondantes durant le passage du cyclone Bingiza. Et ce paramètre ne croit qu’à partir du
quatorizième jour et atteint même jusqu’aux environs de 27°C au seizième jour, là où se
présente un pic pour chaque bac. A partir du 17ème jour, la température de chaque bac diminue
et présente ensuite une fluctuation dans les jours suivants. Comme dans le cas précédent, cette
baisse est due aux pluies abondantes d’une simple saison pluvieuse du mois de Janvier
comme d’habitude à Mahajanga.

Figure n°2 : Evolution de la température dans chaque bac

Source : Auteur, 2011.

Ainsi, O. niloticusuneespèce thermophile, se rencontre en milieu naturel entre 13,5°C


et 33°C mais l’intervalle de tolérance thermique observée en laboratoire est plus large : 7 à
41°C pendant plusieurs heures (Ballarin et Hatton, 1979).Ce qui est démontré aussi dans le
présent essai dans chaque bac. Le tilapia du Nil est une des espèces tropicales qui préfèrent

16
vivre dans une eau peu profonde. Les températures létales inférieures et supérieures pour ce
poisson sont 11-12 °C et 42 °C, respectivement, alors que les températures optimales varient
entre 31°C et 36 °C(Beveridge et Mc Andrew, 2000).

3.1.2 - Salinité

L’évolution de la salinité de chaque bac est plus ou moins similaire et les valeurs
enregistrées présentent des variations suivant le temps. Dans les dix premiers jours de
l’expérience, la salinité est comprise entre 25‰ et 29‰ et elle subit une grande chute jusqu’à
9‰ à partir du onzième jour. Et cette valeur se stabilise avant de subir encore une diminution
de 3‰ depuis J15 au J20, et le jour suivant appartient à l’augmentation de la salinité de l’eau
chargée dans chaque bac.
Figure n°3 : Evolution de la salinité de chaque

bac
Source : Auteur, 2011.

La pluie abondante durant quelques jours de la réalisation de l’expérience est l’origine


principale de la remarquable baisse de ce paramètre. Le temps et les saisons présentent donc
des vastes influences sur la variation des paramètres comme la salinité.

3.1.3 –pH

Selon les variations des courbes de la figure 4, représentant le pH de chaque bac, il a


été constaté une évolution plus ou moins parallèle des valeurs. En général, elles sont
comprises entre 6 et 8. Elles présentent le même pic d’une valeur 7,76 au niveau du huitième

17
jour.
Figure n°4 : Evolution du pH de chaque bac.

Source : Auteur, 2011.

Ces valeurs se différencient par une forte baisse du pH à partir du J10 et la variation
continue à fluctuer légèrement depuis J11.Ceci montre encore la forte performance de ce
genre de tilapia face aux variations de certains paramètres tels que le pH.

3.2 - RESULTATS DES ESSAIS D’ELEVAGE

Suite aux diverses recherches faites durant notre période de stage, nous avons pu établir
des tableaux relatant des données concernant les résultats de la présente expérience. Ces
résultats représentent l’alimentation, la quantité, le taux de croissance et les autres indices
nécessaires pour la faisabilité de notre recherche.

3.2.1 - Quantité d’aliments distribués

Les résultats généraux sur les quantités d’aliments distribuées dans chaque bac sont
présentés en annexes n°1b, n°2b, n°3b, n°4b et n°5b. Puisque les mesures d'énergie retenue
n'ont pas été faites, la méthode utilisée pour mesurer l'efficacité de l'aliment est la croissance
de l'individu. Les quantités d’aliments distribuées ont été fonction de l’appétit des animaux.
Ainsi, elles ont été ajustées avant chaque distribution. La figure ci-après présente les quantités
d’aliments distribuées, non consommées et consommées par bac et par semaine.

18
Figure n°5 : Evolution de la consommation d’aliment du Bac A1

Source : Auteur, 2011.


La figure 5 montre l’évolution de la consommation d’aliment dans le bac A1. Les
aliments distribués, non consommés et consommés sont présentés. Les données obtenues
dénotent que les aliments distribués et consommés se rapprochent. Ainsi, la majorité des
aliments distribués est ingérée par les tilapias. Cela est justifié surtout au début de
l’expérience. A lacinquième puis à la septième semaine, il y a une baisse de la quantité
d’aliment consommée alors que la quantité distribuée a été déjà diminuée. Ces baisses
vérifient encore le manque d’appétit des espèces niloticus face aux brusques changements des
paramètres physico-chimiques.
Figure n°6 : Evolution de la consommation d’aliment du Bac A2

Source : Auteur, 2011.

19
Les valeurs obtenues sont très proches à celles du bac A1. Les courbes des deux bacs
(A2 et A1) sont presque identiques. Autrement dit, il n’y a pas de différence remarquable
observée puisque les individus dans les deux bacs sont nourris avec le même aspect d’aliment
qui est la poudre.

Figure n°7 : Evolution de la consommation d’aliment du Bac B1

Source : Auteur, 2011.

Figure n°8 : Evolution de la consommation d’aliment du Bac B2

Source : Auteur, 2011.


Les figures 7 et 8 représentent l’évolution de la consommation d’aliment dans les
bacsB1 et B2. Les tilapias de ces deux bacs sont nourris avec des granulés de même quantité à

20
chaque distribution. Les deux figures sont presque identiques sauf entre la troisième et la
quatrième semaine, les tilapias du bac B2 ont consommé plus d’aliments que celui du bac B1.
Ce qui est remarquable pour ces deux bacs c’est que les individus présentent un manque
d’appétit à partir de la cinquième et septième semaine, moins de 5g d’aliments consommés
seulement. Comparée aux individus élevés dans les bacs A1 et A2, l’évolution de la
consommation d’aliment dans les bacs B1 et B2 sont plus faibles. Ce qui signifie que l’aspect
les granuléssontmoins appréciés par rapport aux aliments en poudre.

Figure n°9 : Evolution de la consommation d’aliment du Bac C

Source : Auteur, 2011.


Nourris avec des aliments mélangés (poudre et granulés), le manque d’appétit des
individus est constaté à la cinquième et à la septième semaine. De plus, à la septième semaine,
la quantité d’aliment non consommée est voisine de la moitié des aliments distribués.Ce qui
permet d’avancer que le mélange d’aliment est peu apprécié par les tilapias.

De ces résultats, il a été constaté que l’appétit des tilapias dépend de la forme de
l’aliment. Autrement dit, la forme de l’aliment attire les tilapias. Comparée aux granulés, la
poudre est la plus appétissante. L’appétit des tilapias change aussi en fonction du temps et des
paramètres du milieu d’élevage. En principe, les baisses de température et de la salinité sont la
première source du manque d’appétit parce qu’il a été constaté une quantité importante
d’aliments non consommés pendant et surtout après les brusques changements des paramètres
physico-chimiques.
Ces résultats vérifient que le manque d’appétit est la principale origine de la faiblesse

21
du gain de poids des tilapias en élevage. En d’autres termes, l’augmentation de poids
individuel des poissons est fonction de la quantité d’alimentation ingérée.
3.2.2 - Croissance

L’évaluation de la croissance est un paramètre très important.Elle permet d’apprécier


l’efficacité de la conduite de l’élevage. (Todisoa,2007). Selon les courbes ci-dessus, le poids
moyen des poissons de chaque bac a varié durant l’élevage. Les 5 bacs ne présentent pas les
mêmes profils de croissance. Les bacs A1 et A2 se rapprochent. Il en est de même pour les 3
autres bacs B1, B2 et C. Mais en commun, le poids moyen des tilapias de chaque bac diminue
à la quatrième semaine et à la sixième semaine.

Figure n°10 : Variation hebdomadaire du poids de chaque groupe de tilapia dans chaque bac

Source : Auteur, 2011.

Ces diminutions sont les conséquences des pluies abondantes qui ont influencées les
paramètres de l’eau du bassin B4 alimentant chaque bac. Tous les paramètres tels la salinité,
la température et le pH ont subi des variations et ont influencé la croissance en poids des
individus de chaque bac. Malgré cela, le poids moyen de chaque bac affiche un accroissement
après la sixième semaine jusqu’à la fin de l’expérience. En général,O niloticus est connu pour
sa croissance rapide (Lowe Mc McConnell, 1982) et présente un indice de croissance plus
performant que les autres espèces de tilapias(Pauly et al, 1988).

22
Elevés dans l’eau de mer, il est bien démontré que les tilapias ont une remarquable
performance puisqu’ils arrivent encore à survivre et à se développer tout en augmentant de
poids après une baisse des trois paramètres.

3.2.3 - Croissance pondérale

3.2.3.1 - Evolution de poids moyen par semaine


Les résultats généraux des échantillonnages hebdomadaires sont fournis en annexe
n°1c, n°2c, n°3c, n°4c et n°5c.
Le poids moyen de départ est de 6,63g. Il a atteint 17,62g au minimum à la fin de
l’essai d’élevage. Ce qui dénote la performance des tilapias élevés en eau de mer. L’évolution
du poids moyen par semaine est, en général, positive pour tous les bacs. Quoiqu’il en soit, une
baisse pour tous les cas a été enregistrée à la cinquième et à la septième semaine.

3.2.3.2 - Evolution de la croissance moyenne par bac


Le tableau de l’annexe n°7présente les valeurs obtenues. En moyenne, la croissance
hebdomadaire des tilapias nourrisavec l’aliment A du bac A1 est de 1,45g. Et pour le bac B2,
la croissance moyenne jusqu’à la fin de la dixième semaine est de 1,46g.La croissance
hebdomadaire des tilapias élevés avec une ration en poudre et granulés ne sont pas identiques.
Dès la 1ère semaine, il y a une croissance positive dans les 2 bacs : 2,1g pour A1 et 3,36g pour
A2. Ces chiffres présentent une différence non significative.
A la deuxième semaine ; la croissance est toujours positive, cela est justifié par un gain
de poids de 3,29g pour le bac A1 et 1,02g de poids pour A2. Mais, la différence est
significative pour les 2 bacs. Pour le bac A2, le manque d’appétit est supposé à l’origine du
faible gain de poids. S’ajoutent aussi les stress durant les manipulations qui diminuent
l’activité de l’espèce.
Les valeurs des paramètres du milieu d’élevage qui diffèrent d’un bac à l’autre sont
supposées également comme des facteurs qui sont à l’origine de la différence de la croissance
des individus. A la cinquième et à la septième semaine, il y a diminution brusque du poids
des tilapias des bacs A1 et A2. Autrement dit, le changement brusque des paramètres a
défavorisé l’appétit des tilapias. A la sixième puis à partir de la huitième semaine jusqu’à la
fin des essais, les tilapias ont pu retrouver leur forme et ont repris toutes ses activités y

23
compris l’appétit. Ce qui montre un gain de poids continue depuis la huitième jusqu’au terme
de l’expérience.
En somme, l’aliment en poudre a fourni respectivement un gain de poids de 13,05g et
13,14g à la fin pour A1 et A2. La différence de gain de poids est peu significative, les deux
essais ont eu les mêmes résultats.
La comparaison des résultats obtenus des bacs A et B, a permis d’avancer que
l’aliment en poudre est beaucoup plus meilleur pour l’élevage des tilapias en eaux saumâtres
que les granulés.La combinaison des deux types d’aliments fournit des résultats encore moins
performant que des bacs B. La figure 11 présente les résultats obtenue durant l’élevage.

Figure n°11 : Variation hebdomadaire de la croissance de chaque groupe de tilapia dans


chaque bac.

Source : Auteur, 2011.


En moyenne, la croissance est de 1,45g pour le bac A1 et 1,46g pour le bac A2. Avec
une différence non significative de valeur dans les deux bacs, l’aliment A détient la plus haute
valeur de taux de croissance comparé aux autres aspects d’alimentation. Pour les bacs B1 et
B2 les taux moyens de croissance sont respectivement de 1,28 g et 1,26 g. Le taux de
croissance du bac C est de 1,11 g.

3.2.3.3 –Evolution du taux de croissance par semaine


Le taux de croissance est obtenu à partir du contrôle journalier, hebdomadaire,
mensuel ou annuel du poids de l’espèce concernée. Le taux de croissance est calculé selon la
formule suivante.

24
TC=(Pf-Pi)×100 /Pf
où Pi et Pf représentent le poids initial et le poids final. De plus, le taux decroissance est un
outil de mésure de l’élevage. Plus le taux de croissancen’est meilleur, plus la méthode
d’alimentation adoptée et la conduite de l’élevage sont réussies.
Les résultats obtenus dénotent que le taux de croissancedes tilapias élevés est diffèrent
selon la forme de l’aliment. Les taux de croissance durant l’élevage sont récapitulés dans le
tableau suivant ;
Tableau n°6: Taux de croissance des tilapias de chaque bac
BAC A1 A2 B1 B2 C
Pi(g) 6,65 6,60 6,63 6,64 6,67
Pf(g) 19,72 19,75 17,62 17,94 18,04
Taux de
66,28 72,08 62,08 62,98 63,03
croissance(%)
Source : Auteur, 2011.

Les données du tableau dénotent que les meilleurs taux de croissance sont obtenus
avec l’aliment en poudre. Les plus faible taux de croissance enregistrés sont obtenus avec
l’aliment granulés. Le mélange d’aliment a fourni un meilleur taux par rapport à celui des
granulés.
A partir des données de poids moyen par semaine, la biomasse hebdomadaire de
chaque cheptel a été calculée. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-après.
Tableau n°7: Biomasse hebdomadaire des tilapias de chaque bac

BIOMASSE S0 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9
BAC A1 13 ,30 17,50 24,08 29,36 24,90 31,68 29,36 31,20 35,88 39,44
BAC A2 13,20 19,92 21,96 28,56 24,58 33,22 29,22 31,11 35,72 39,50
BAC B1 13,26 15,84 17,06 20,20 16,04 20,08 17,88 27,36 31,02 35,24
BAC B2 13,28 13,92 18,30 22,54 17,20 21,68 18,04 27,82 31,10 35,88
BAC C 13,34 14,78 15,68 21,12 14,38 23,44 21,64 28,02 33,28 36,08
Source : Auteur, 2011.
Les résultats obtenus ne font que confirmer ceux du taux moyen de croissance déjà
évoqué plus haut. Les tilapias nourris avec les aliments en poudre sont les plus performants.

25
3.2.3.4-Influence des paramètres physico-chimiques sur la croissance

Les paramètres physico-chimiques jouent un rôle très important dans la croissance des
êtres-vivants que ce soient animal ou végétal. Mis à part les stress, les variations brusques de
ces paramètres sont une des grandes sources de déstabilisation et de dérèglement des activités
quotidiennes de l’espèce comme l’habilité, la reproduction, l’appétit, etc.La croissance des
tilapiasest étroitement liée aux paramètres physico-chimiques.

3.2.3.5-Influence de la forme d’aliment distribué sur la croissance


En plus des paramètres physico-chimiques, la croissance peut être aussi conditionnée
par les formesd’aliment. Cela est vérifié par une croissance plus élevée des individus du bac
A1 et A2 par rapport à ceux qui sont dans les bacs B1 et B2.
La forme d’aliment peut être considérée comme un des facteurs importants pour
accélérer la croissance des tilapias. Dans ce cas, la poudre est la forme la plus intéressante
selon l’expérience. La forme en poudreest considérée à l’origine de l’attirance et de l’appétit
des tilapias en élevage.

3.2.4- Taux de survie

Le taux de survie(TS) est un des meilleurs indicateurs de la réussite de la conduite de


l’élevage. Dans le présent cas, la formule utilisée est celle proposée par YAMAMOTO(1997)
citée par Randriamiarisoa(1997).
TS=(Nf/Ni)×100
où Ni et Nf représentent le nombre initial et le nombre final. De plus, le taux de survie est un
indicateur fiable de la réussite de l’opération. Plus le taux de survie est meilleur, plus la
méthode de production adoptée et la conduite de l’élevage sont réussies.
D’emblée, il a été constaté que le taux de survie obtenu pour tous les bacs est le
même,soit 100%. Ce qui permet de confirmer l’éfficacité des essais menés.

26
CONCLUSION

La présente étude a fixé comme objectif principal la mise en évidence de la possibilité de


l’élevage du tilapia Oreochromis niloticus en eau de mer en utilisant diverses formes d’aliments.
En fait, les poissons ont affiché tous une croissance aussi bien en longueur qu’en poids quel que
soit le type d’aliment et son aspect.
Certains éléments nécessaires à la croissance et à la survie des alevins se trouvent en
quantité insuffisante dans les ingrédients. Il faut reconnaître qu’au cours des essais, le nombre de
bacs utilisés est très limité.D’autres expériences à grande échelle s’avèrent plus que nécessaire
afin de confirmer ou infirmer les résultats obtenus.

Selon l’expérimentation, les tilapias augmentent toujours de poids. Il est à souligner


aussi que les paramètres physico-chimiques jouent un grand rôle dans les activités des êtres-
vivants aquatiques. La baisse ou l’augmentation de l’un ou de tous les paramètres peuvent
provoquer des stress ou d’autres problèmes biologiques et écologiques comme le manque
d’appétit chez les tilapias. La baisse des températures entraîne un ralentissement de l’activité
chez Oreochromis niloticus (Rezk et al, 2002; Azaza et al, 2004; Azaza et Kraiem,
2008).Suite aux variations du climat durant la période l’élevage, des variations brusques des
valeurs de la salinité et surtout de la température ont été enregistrées. Cependant, ces
variations n’ont pas affecté Oreochromis niloticus sauf qu’un manque d’appétit a été
remarqué.

Les résultats de la croissance des tilapias soumis aux conditions de l’expérience sont
encourageants et confirment le succès de l’élevage.Les résultats pourraient être beaucoup plus
intéressants et bénéfiques, par adjonction d’éléments vitaminiques aux ingrédients de
l’alimentation de façon à avoir plus d’augmentation de poids. Par ailleurs, l’espèce peut
contribuer à la valorisation des plans d’eau par le rempoissonnement, indispensable à
consommation humaine.

La faune et la flore de Madagascar ont intrigué les naturalistes pendant des siècles et
avec le temps et suscitent toujours plus d’intérêt (Steven M. Goodman, 2008). Ainsi, il est
préférable de pratiquer et de vulgariser l’élevage de tilapias en eau de mer ou eaux saumâtres.
Il permet de faire face aux menaces catastrophiques du tarissement des lacs et des
ensablements de plusieurs rizières malgaches. La technique d’élevage avec la filière semi-
intensive, méthode la plus exploitée par toute la ferme industrielle déjà opérationnelle à
27
Madagascar, est bien maitrisée actuellement (Rafomanana et Autrand, 1998). C’est donc, une
belle vision de pratiquer l’élevage des tilapias Oreochromis niloticus en eaux saumâtres.

28
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Autrand et Rafomanana, 1998. L’aquaculture des crevettes. Ile de Madagascar. Phase 1.


Cas de zone 2, 3, 5. MPRH/B.E.I. Consortium OSIPP/FTM FED, Antananarivo
Madagascar; 61p+annexes
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grossissement du tilapia du Nil. Oreochromis niloticus (L., 1758) en cages flottantes
dans la retenue du barrage de Sidi Saad. Rapport interne, INSTM, 15p.
Azaza M. S.et Kraiem M. M., 2008-Effetcs of water temperature on growth and sex ratio of
juvenile Nile Tilapia Oreochromis (Linnaeus) reared in geothermal waters in southern
Tunisia. Journal of Thermal Biology, 33(2): 98-105.
Ballarin J.D et Haller R.D., 1982.The intensive culture of tilapia in tanks, raceway and cage.
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BallarinJ.D et HattonJ.D, 1979, Tilapia: A guide to their biology and culture in Africa, Unit
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31
ANNEXES

ANNEXE 1a: Evolution de la consommation d’aliment du Bac A1


Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

Aliment
Distribués 13,3 17,5 24,08 29,36 24,9 31,68 29,36 31,2 35,88 39,44
Non 5 4,1 5,4 7,2 11,4 8,3 13,4 9,2 10,1 11,7
consommés
Consommés 8,3 13,4 18,68 22,16 13,5 23,38 15,96 22 25,78 27,74
Source : Auteur, 2011 .

ANNEXE 1b: Quantités d'aliments distribués et reste d’aliment duBac A1:


Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
Aliment A1
Distribué(g) 13 ,30 17,50 24,08 29,36 24,90 31,68 29,36 31,20 35,88 39,44

Non 5,0 4,1 5,4 7,2 11,4 8,3 13,4 9,2 10,1 11,7
consommés(g)
Quantité ajustée 0 +2,1 +3,29 +2,64 -2,23 +3,39 -1,16 +0,92 +2,34 +1,78
(g)
Source : Auteur, 2011 .

ANNEXE 1c: Poids moyen des échantillons du bac A1


Date S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
P m(g) 6 ,65 8,75 12,04 14,68 12,45 15,84 14,68 15,60 17,94 19,72
Gain de poids / 0 +2,1 +3,29 +2,64 -2,23 +3,39 -1,16 +0,92 +2,34 +1,78
semaine (g)
Source : Auteur, 2011 .

ANNEXE 2a:Evolution de la consommation d’aliment du Bac A2


Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

Aliment
Distribués 13,20 19,92 21,96 28,56 24,58 33,22 29,22 31,11 35,72 39,50
Non 4,5 5,1 5,6 7,8 11,2 9,3 12,4 9,82 9,1 11,4
consommés
Consommés 8,7 14,82 16,36 20,76 13,38 23,92 16,82 21,29 26,62 28,1
Source : Auteur, 2011 .

32
ANNEXE 2b: Quantité d'aliments distribués et reste d’aliment du Bac A2:
Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
Aliment A1
Distribué(g) 13,20 19,92 21,96 28,56 24,58 33,22 29,22 31,11 35,72 39,50

Non 4,5 5,1 5,6 7,8 11,2 9,3 12,4 9,82 9,1 11,4
consommés(g)
Quantité ajustée
0 +3,36 +1,02 +3,3 -2,0 +4,33 -2,0 +0,94 +2,31 +1,89
(g)
Source : Auteur, 2011 .
ANNEXE 2c: Poids moyen des échantillons du bac A2

Date S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

P m(g) 6 ,60 9,96 10,98 14,28 12,28 16,61 14,61 15,55 17,86 19,75

Gain de
poids / 0 +3,36 +1,02 +3,3 -2,0 +4,33 -2,0 +0,94 +2,31 +1,89
semaine (g)
Source : Auteur, 2011 .
ANNEXE 3a:Evolution de la consommation d’aliment du Bac B1
Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

Aliment
Distribués 13,26 15,84 17,06 20,20 16,04 20,08 17,88 27,36 31,02 35,24
Non 5,5 6,4 6,7 7,9 13,3 8,3 12,4 9,7 8,4 12,0
consommés
Consommés 7,76 9,44 10,36 12,3 2,74 11,78 5,48 17,66 22,62 23,24
Source : Auteur, 2011 .
ANNEXE 3b: Quantités d'aliments distribués et reste d’aliment du Bac B1:
Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
Aliment A1
Distribué(g) 13,26 15,84 17,06 20,20 16,04 20,08 17,88 27,36 31,02 35,24

Non 5,5 6,4 6,7 7,9 13,3 8,3 12,4 9,7 8,4 12,0
consommés(g)
Quantité ajustée
0 +1,29 +1,41 +1,57 -2,08 +2,02 -1,10 4,74 +1,83 +2,11
(g)
Source : Auteur, 2011 .

33
ANNEXE 3c: Poids moyen des échantillons du bac B1

Date S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

P m(g) 6,63 7,92 8,53 10,1 8,02 10,04 8,94 13,68 15,51 17,62

Gain de poids /
0 +1,29 +1,41 +1,57 -2,08 +2,02 -1,10 4,74 +1,83 +2,11
semaine (g)
Source : Auteur, 2011 .

ANNEXE 4a:Evolution de la consommation d’aliment du Bac B2


Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

Aliment
Distribués 13,28 13,92 18,30 22,54 17,20 21,68 18,04 27,82 31,10 35,88
Non 5,3 5,1 5,6 7,8 12,9 9,3 12,4 9,82 9,1 12,0
consommés
Consommés 7,98 8,82 12,7 14,74 4,3 12,38 5,64 18 22 23,88
Source : Auteur, 2011 .

ANNEXE 4b: Quantités d'aliments distribués et reste d’aliment du Bac B2:


Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
Aliment A1
Distribué(g) 13,28 13,92 18,30 22,54 17,20 21,68 18,04 27,82 31,10 35,88

Non 5,3 5,1 5,6 7,8 129 9,3 12,4 9,82 9,1 12,0
consommés(g)
Quantité ajustée
0 +0,32 +2,19 +2,12 -2,63 +2,24 -1,82 +4,89 +1,64 +2,39
(g)
Source : Auteur, 2011 .
ANNEXE 4c: Poids moyen des échantillons du bac B2

Date S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

P m(g) 6,64 6,96 9,15 11,27 8,6 10,84 9,02 13,91 15,55 17,94
Gain de poids /
0 +0,32 +2,19 +2,12 -2,63 +2,24 -1,82 +4,89 +1,64 +2,39
semaine (g)
Source : Auteur, 2011 .

34
ANNEXE 5a:Evolution de la consommation d’aliment du Bac C
Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10

Aliment
Distribués 13,34 14,78 15,68 21,12 14,38 23,44 21,64 28,02 33,28 36,08
Non 5,0 5,4 6,4 8,7 11,6 9,4 12,6 9,62 9,7 11,8
consommés
Consommés 8,34 9,38 9,28 12,42 2,78 14,04 9,04 18,4 23,58 24,28
Source : Auteur, 2011 .

ANNEXE 5b: Poids moyen des échantillons du bac C


Semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
Aliment A1
Distribué(g) 13,34 14,78 15,68 21,12 14,38 23,44 21,64 28,02 33,28 36,08

Non 5,0 5,4 6,4 8,7 11,6 9,4 12,6 9,62 9,7 11,8
consommés(g)
Quantité ajustée
0 +0,72 +0,45 +2,72 -3,37 +4,53 -1,10 3,19 +1,43 +1,40
(g)
Source : Auteur, 2011 .

ANNEXE 5c: Poids moyen des échantillons du bac C


Date S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
P m(g) 6,67 7,39 7,84 10,56 7,19 11,72 10,82 14,01 16,64 18,04
Gain de poids /
0 +0,72 +0,45 +2,72 -3,37 +4,53 -1,10 3,19 +1,43 +1,40
semaine (g)
Source : Auteur, 2011.

35
ANNEXE 6 : Variation hebdomadaire du poids individuel de chaque bac

Poids moyen Bac 1 Bac 2 Bac 3 Bac 4 Bac 5

1ère semaine 6,65 6,60 6,63 6,64 6,67

2ème semaine 8,75 9,96 7,92 6,96 7,39

3ème semaine 12,04 10,98 8,53 9,15 7,84

4ème semaine 14,68 14,28 10,1 9,27 10,56

5ème semaine 12,45 9,28 8,02 7,6 7,19

6ème semaine 15,83 16,61 12,04 12,02 11,72

7ème semaine 14,68 14,61 12,04 10,84 10,89

8ème semaine 15,6 15,55 13,68 15,91 14,01

9ème semaine 16,94 17,86 12,51 18,55 14,64

10ème semaine 19,72 19,75 17,62 17,94 18,04

Source : Auteur, 2011.

36
ANNEXE 7 : Croissance moyenne hebdomadaire par bac.
Bac A1 A2 B1 B2 C
S1 - - - - -
S2 2,1 3,36 1,29 0,32 0,72
S3 3,29 1,02 1,41 2,19 0,45
S4 2,64 3,3 1,57 2,12 2,72
S5 -2,23 -2 -2,08 -2,63 -3,37
S6 3,39 4,33 2,02 2,24 4,53
S7 -1,16 -2 -1,1 -1,82 -1,1
S8 0,92 0,94 4,74 4,89 3,19
S9 2,34 2,31 1,83 1,64 1,43
S10 1,78 1,89 2,11 2,39 1,4
Sm 1,45 1,46 1,28 1,26 1,11
Source : Auteur, 2011.

ANNEXE 8 :Suivi journalier des paramètres

Bac Date Heure Température Salinité pH


A j1 8h 27,3 26,5 26,8 7,86 7,44
27,9
A’ 26,8 27,4 25,9 25,9 7,72 7,57
et
B 26,8 27,4 25,8 25,9 7,80 7,67
B’ 26,6 27,3 25,8 25,9 7,98 7,73
16h
C 26,8 27,4 25,8 25,9 7,92 7,77
A j2 8h 27,8 27,9 26 26 7,47 7,47
A’ 27,5 27,6 26,9 26 7,52 7,49
B et 27,4 227,5 25,9 26 7,54 7,53
B’ 27,4 27,5 25,9 26 7,50 7,41
C 16h 27,5 27,7 25,9 26 7,50 7,42
A j3 8h 27,4 28,3 26,2 26,2 7,67 7,42
A’ 27,2 27,8 26,2 26,2 7,64 7,40
B et 27,2 27,7 26,2 26,2 7,67 7,38
B’ 27,5 27,5 26,2 26,2 7,62 7,33
C 16h 27,3 27,7 26,2 26,2 7,60 7,36

37
ANNEXE 8 : Suivi journalier des paramètres(suite)

A 8h 28 29,6 26,4 28 7,22 7,44

A’ j4 et 27,7 29,4 26,4 28,4 7,28 7,34


B 27,6 29,2 26,4 28,4 7,39 7,35
B’ 16h 27,6 29,1 26,4 28,4 7,29 7,32
C 27,8 28,9 26,4 28,3 7,30 7,34
A j5 8h 28,1 27,8 28,1 28,1 7,31 7,14
A’ 27,8 28,1 28,5 28,1 7,32 7,13
B et 27,8 27,1 28,5 28,3 7,35 7,14
B’ 27,8 27,7 28,5 28,4 7,28 7,17
C 16h 27,9 27,6 28,5 28 7,27 7,11
A j6 8h 27,5 27,7 28,2 28,3 7,35 7,14
A’ 26,9 27,4 28,5 28,5 7,37 7,22
B et 26,8 27,4 28,4 28,1 7,41 7,21
B’ 26,9 27,4 28,1 28,5 7,33 7,14
C 16h 27,1 27,8 26,1 28,6 7,32 7,19
A j7 8h 28,7 27,5 28,4 27,9 7,18 7,36
A’ 27,8 28,2 28,4 27,1 7,26 7,40
B et 27,7 27 28,6 28,1 7,23 7,37
B’ 27,8 27,2 28,4 28,2 7,17 7,32
C 16h 27,9 27,3 28,2 27,9 720 7,38
A j8 8h 27,5 27,3 28,2 27,9 7,19 7,20
A’ 27,9 27,5 28,3 27,8 7,18 7,30
B et 27,9 27,5 28,2 27,6 7,20 7,28
B’ 28 27,4 28 27,9 7,21 7,29
C 16h 27,8 27,3 28,4 28 7,23 7,22
A J9 8h 27,6 27,6 28 28,3 7,76 7,18
A’ 27,4 27,3 28,3 28,3 7,76 7,11
B et 27,5 27,3 28,2 28,2 7,76 7,06
B’ 27,4 27,2 28,2 28,2 7,76 7,06
C 16h 27,6 27,3 28,2 27,9 7,76 7,04
A J10 8h 27,4 26,7 27,6 27,9 7,34 7,17
A’ 27,2 26,4 28,2 28,9 7,15 7,09
B et 27,2 26,4 28,1 28,3 7,21 7,11
B’ 27,2 26,3 28,3 28 7,14 7,10
C 16h 27,2 26,5 28,3 28 7,15 7,08
A J11 25,9 25,02 28,4 28 7,33 7,28

38
ANNEXE 8 : Suivi journalier des paramètres(suite)

8h

et
16h
8h

et

16h
8h

et

16h
8h

et

16h
8h

et

16h
8h

et

16h
8h

et

16h
8h

et

16h
8h
et 16h

39
ANNEXE 8 : Suivi journalier des paramètres (suite)

A’ 8h 26,9 27,9 10,8 10,8 6,40 6,60


B et 27,0 27,6 10,8 10,8 6,40 6,50
B’ 16h 27,0 27,8 10,8 10,8 6,40 6,50
C 27,1 27,6 10,8 10,8 6,40 6,50
A J21 8h 27,4 27,7 10,8 11,8 6,37 6,43
A’ 27,2 27,5 10,8 11,8 6,44 6,56
B et 27,2 27,5 10,8 12,0 6,43 6,40
B’ 27,1 27,4 10,8 11,8 6,47 6,46
C 16h 27,5 27,5 10,8 10,8 6,57 6,45
A J22 8h 27,4 30,9 11,9 13,6 6,93 7,05
A’ 27,3 30,2 11,9 13,4 6,64 6,93
B et 27,3 30,6 12,0 13,6 6,54 7,03
B’ 27,3 30,4 12,0 13,3 6,55 6,95
C 16h 27,3 30,4 11,6 13,4 6,71 6,97
A J23 8h 27,6 28,1 13,6 13,8 6,47 6,04
A’ 27,4 28,0 13,4 13,7 6,71 6,31
B et 27,6 27,9 13,6 13,7 6,16 6,49
B’ 27,5 27,9 13,6 13,7 6,46 6,57
C 16h 27,5 27,9 13,4 13,7 6,52 6,69
A J24 8h 27,5 28,3 13,8 13,9 6,27 5,84
A’ 27,3 27,9 13,8 13,8 6,47 5,99
B et 27,4 28,0 13,8 14,0 6,56 6,01
B’ 27,4 27,9 13,7 13,8 6,65 6,05
C 16h 27,4 28,1 13,8 14,0 6,52 6,08
A J25 8h 28,1 27,5 13,5 13,8 6,71 6,27
A’ 27,7 27,3 13,8 13,7 6,62 6,47
B et 27,8 27,4 14,0 13,8 6,51 6,56
B’ 27,8 27,4 13,8 13,7 6,61 6,65
C 16h 27,9 27,5 14,0 13,6 6,56 6,79
A J26 8h 28,7 29,0 15,1 15,3 6,02 5,99
A’ 28,8 28,9 15,4 15,4 6,35 6,22
B et 28,7 28,8 14,8 15,4 6,32 6,25
B’ 28,7 28,8 14,8 15,3 6,34 6,26
C 16h 28,8 28,8 14,9 15,4 6,40 6,28
A J27 8h 29,9 29,1 16,2 16,7 6,33 6,47
A’ 29,9 29,2 16,3 16,7 6,27 6,54
B et 29,8 29,5 16,3 16,7 6,31 6,44
B’ 29,8 29,0 16,2 16,1 6,36 6,37
C 16h 29,9 29,3 16,2 16,5 6,34 6,36
A J28 28,3 27,5 16,9 16,6 7,05 5,02
A’ 27,9 27,5 16,9 16,8 6,93 5,78
B 27,9 27,5 17,0 16,9 6,80 6,73

40
ANNEXE 8 : Suivi journalier des paramètres(suite et fin)

B’ 27,9 27,5 16,8 16,9 6,75 6,75


C 28,0 27,7 16,9 16,9 6,69 6,76
A J29 8h 28,0 28,7 16,9 16,8 6,29 6,35
A’ 27,8 28,8 16,9 16,8 6,43 6,35
B et 27,8 28,8 16,8 16,8 6,49 6,36
B’ 27,7 28,7 16,8 15,8 6,51 6,36
C 16h 27,9 28,7 16,9 16,7 6,47 6,35
A J30 8h 26,6 26,4 16,8 16,3 6,59 6,52
A’ 26,3 26,4 16,8 16,3 6,83 6,71
B et 26,3 26,4 16,8 16,4 6,74 6,52
B’ 26,2 26,3 16,8 16,4 6,73 6,53
C 16h 26,5 26,3 16,8 16,4 6,72 6,53
A J31 8h 26,4 26,2 16,8 15,1 6,26 6,82
A’ 25,6 26,2 16,0 15,1 6,41 6,87
B et 25,0 26,1 15,8 15,3 6,40 6,82
B’ 26,0 26,2 16,8 13,9 6,37 6,83
C 16h 26,1 26,3 16,8 14,4 6,26 6,86
A J32 8h 27,3 27,0 12,0 12,3 7,46 7,32
A’ 26,9 26,9 12,0 12,3 7,80 7,48
B et 27,0 27,0 11,9 12,9 7,65 7,41
B’ 27,1 26,9 11,9 12,3 7,31 7,41
C 16h 27,2 27,0 12,0 12,3 7,77 7,48
A J33 8h 27,3 27,0 12,1 12,0 7,50 7,30
A’ 27,3 27,0 12,1 12,0 7,50 7,32
B et 27,4 27,1 12,2 12,1 7,40 7,32
B’ 27,4 27,1 12,2 12,1 7,40 7,30
C 16h 27,4 27,1 12,0 12,1 7,40 7,30
A J34 8h 27,1 26,9 12,5 12,8 7,11 7,02
A’ 27,1 26,8 12,3 12,8 7,12 7,02
B 27,0 26,8 12,3 12,8 7,12 7,17
B’ et 27,0 26,8 12,3 12,5 7,12 7,17
C 27,1 26,9 12,5 12,5 7,11 7,11
A J35 26,9 27,0 12,5 12,7 7,02 7,30
A’ 16h 27,0 26,8 12,4 12,7 7,02 7,40
B 27,2 26,8 12,4 12,7 7,02 7,40
B’ 27,2 26,8 12,4 12,3 7,11 7,30
C 27,0 27,0 12,5 12,3 7,11 7,30
Source : Auteur, 2011.

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ANNEXE 9:Transformateur (à gauche) et balance de précision (à droite)

Source : Auteur, 2011.


ANNEXE 10:Rallonge électrique (à gauche) et mixeur (à droite)

Source : Auteur, 2011.


ANNEXE 11:Tilapias dans le bac d’élevage (à gauche) et aérateur (à droite)

Source : Auteur, 2011.

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