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Bertrand Souchard
Education Nationale, Philosophie, Faculty Member
- Bertrand SOUCHARD Né le 15 juin 1965 à Parthenay (79) -Baccalauréat C, Mathématiques et sciences physiques, 1983 ... moreBertrand SOUCHARD
Né le 15 juin 1965 à Parthenay (79)
-Baccalauréat C, Mathématiques et sciences physiques, 1983
-Licence de théologie, Faculté catholique de Lyon, 1989
-First certificate in english, University of Cambrige, 1989
-Licence de philosophie, Université de Louvain, 1991
-Maîtrise de philosophie, Mémoire sur la distinction « physique, mathématique et métaphysique d’après un texte de Thomas d’Aquin», directeur R. Brague, Université de Paris I, 1992
-Capes externe de philosophie, 1993
-Bi-Admissibilité à l'agrégation externe de philosophie, 1994 (La mesure) et1996 (Le temps)
-DEA de philosophie, Université de Paris IV, 1995
-Doctorat de philosophie, « Aristote de la physique à la métaphysique, réceptivité et causalité », Mention très honorable, félicitation du jury, Université de Dijon, (M. Bastit, C. Trottmann, E. Gabellieri, G. Romeyer-Dherbey), 7 janvier 2002
-Qualification comme maître de conférences par le CNU en épistémologie (section 72), 2003
-Maîtrise de théologie, Université catholique de Lyon, « La création du monde matériel avec saint Thomas d’Aquin », (directeur Didier Gonneaud) 2003
-Qualification comme maître de conférences par le CNU en philosophie (section 17) 2006
-2012-2020 Maître de conférences en philosophie à l’Université Catholique de Lyon
Titulaire de la chaire Science et Religion
-HDR de philosophie, Université de Tours 2023edit
Research Interests:
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Research Interests: Islam and raison et foi
Research Interests:
Research Interests:
Chance or Providence, religious perspectives on divine action Edited by Louise Hickman, Cambridge Scholars Publishing, 2015, pp. 95-99
Le 6 septembre 2013, University of Chester, Short paper
Le 6 septembre 2013, University of Chester, Short paper
Research Interests:
Savoir et vérité, Revue de l’université catholique de Lyon, n°26, décembre 2014, pp. 28-32.
Le 28 février 2014 à l’école doctorale « Savoir et vérité » de l’UCLy
Le 28 février 2014 à l’école doctorale « Savoir et vérité » de l’UCLy
Research Interests:
Teilhard Aujourd’hui, Du Dig Bang à la noosphère, Hors-Série n° 2, n° 49, mars 2014, pp. 95-103
Le 30 novembre 2013, au colloque sur Teilhard de Chardin à l’UCLy
Le 30 novembre 2013, au colloque sur Teilhard de Chardin à l’UCLy
Research Interests:
L’Islam en France, au miroir des éditions Tawhîd, dir. Michel Younès, Profac Théo, Centre d’Etudes des Cultures et des Religions, 2014, Lyon, pp. 123-146.
Le 15 mars 2013 à la journée d’études « Islam en France » à l’UCLy
Le 15 mars 2013 à la journée d’études « Islam en France » à l’UCLy
Research Interests:
la Revue Thomiste, janvier-mars 2013, pp. 117-131
Intervention à Lyon III le 4 mai 2007 pour la journée d’études sur « le Dieu d’Aristote »
Intervention à Lyon III le 4 mai 2007 pour la journée d’études sur « le Dieu d’Aristote »
Research Interests:
Evolution et création : des sciences à la métaphysique, dir. JM.Exbrayat, E. d’Hombres, F. Revol, Editeur Vrin pour l’Institut Interdisciplinaire d'Etudes Epistémologiques, 2011, pp. 171-195 Le 11 juin 2010 communication « D’où vient la... more
Evolution et création : des sciences à la métaphysique, dir. JM.Exbrayat, E. d’Hombres, F. Revol, Editeur Vrin pour l’Institut Interdisciplinaire d'Etudes Epistémologiques, 2011, pp. 171-195
Le 11 juin 2010 communication « D’où vient la « création » de nouveauté ? » au colloque à Lyon « Penser l’évolution et la création »
Le 11 juin 2010 communication « D’où vient la « création » de nouveauté ? » au colloque à Lyon « Penser l’évolution et la création »
Research Interests:
Lire Aristote au Moyen Age et à la Renaissance Réception du traité sur la génération et la corruption dirigé par Joëlle Ducos et Violaine Giacomotto-Charra, Editeur Champion, 2011, pp. 55-83 Le samedi 9 avril 2005, j’ai fait une... more
Lire Aristote au Moyen Age et à la Renaissance Réception du traité sur la génération et la corruption dirigé par Joëlle Ducos et Violaine Giacomotto-Charra, Editeur Champion, 2011, pp. 55-83
Le samedi 9 avril 2005, j’ai fait une communication sur le commentaire par Thomas d’Aquin du De generatione et corruptione d’Aristote au Moyen Age à l’université Bordeaux III pour une journée d’études organisée par Joëlle Ducos et Violaine Giacomotto-Charra.
Le samedi 9 avril 2005, j’ai fait une communication sur le commentaire par Thomas d’Aquin du De generatione et corruptione d’Aristote au Moyen Age à l’université Bordeaux III pour une journée d’études organisée par Joëlle Ducos et Violaine Giacomotto-Charra.
Research Interests:
Nature et création, dir. E.Gabellieri-JM.Exbrayat, Editeur Vrin pour l’Institut Interdisciplinaire d'Etudes Epistémologiques, 2006, pp. 109-154. Soutenance de mémoire de Maîtrise de théologie, Université catholique de Lyon, « La création... more
Nature et création, dir. E.Gabellieri-JM.Exbrayat, Editeur Vrin pour l’Institut Interdisciplinaire d'Etudes Epistémologiques, 2006, pp. 109-154.
Soutenance de mémoire de Maîtrise de théologie, Université catholique de Lyon, « La création du monde matériel avec saint Thomas d’Aquin », (directeur Didier Gonneaud) en juin 2003
Soutenance de mémoire de Maîtrise de théologie, Université catholique de Lyon, « La création du monde matériel avec saint Thomas d’Aquin », (directeur Didier Gonneaud) en juin 2003
Research Interests:
Vers la contemplation dirigé par Christian Trottmann, directeur de recherche au CNRS, Éditeur Champion, Collection « Le savoir de Mantice », 2007, pp. 27-45 Le vendredi 8 avril 2005, dans le cadre du séminaire d’histoire de la... more
Vers la contemplation dirigé par Christian Trottmann, directeur de recherche au CNRS, Éditeur Champion, Collection « Le savoir de Mantice », 2007, pp. 27-45
Le vendredi 8 avril 2005, dans le cadre du séminaire d’histoire de la philosophie de Lyon III, organisé par Bruno Pinchard, directeur du Centre de Recherche sur la Circulation des Idées, j’ai présenté mon article « La singulière primauté aristotélicienne de la raison théorique sur la raison pratique ».
Le vendredi 8 avril 2005, dans le cadre du séminaire d’histoire de la philosophie de Lyon III, organisé par Bruno Pinchard, directeur du Centre de Recherche sur la Circulation des Idées, j’ai présenté mon article « La singulière primauté aristotélicienne de la raison théorique sur la raison pratique ».
Research Interests:
Bollettino Filosofico, Dipartimento di filosofia dell’Università della Calabria, n°XX, Edizioni Brenner, 2004, pp. 82-95
Research Interests:
Qu' est-ce qu' une personne humaine pour notre société postmoderne ? Une histoire de l'humanisme peut aider à répondre à cette question. L'humanisme grec est pluriel mais centré sur la nature. L'humanisme médiéval et chrétien s' appuie... more
Qu' est-ce qu' une personne humaine pour notre société postmoderne ? Une histoire de l'humanisme peut aider à répondre à cette question. L'humanisme grec est pluriel mais centré sur la nature. L'humanisme médiéval et chrétien s' appuie sur la Révélation de Dieu. L'humanisme moderne est anthropocentrique. L'humanisme postmoderne serait « angélocentrique », achèvement d' un détachement de la nature et de Dieu. Le propos de Pascal se réalise : « L'Homme n' est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l' ange fait la bête. » La vision postmoderne de l'Homme est en fait post-humaniste, une gnose : un dualisme corps/esprit, un salut par la connaissance, un relativisme éthique, un rejet de la révélation de Dieu, un retrait du monde ou de la nature. Le retrait du christianisme n' est pas la n du religieux, mais le retour ou l' émergence de spiritualités immanentes. Les bêtises de l' angélisme postmoderne s' appellent transhumanisme, wokisme, écologisme, animalisme. Bertrand Souchard est titulaire d' un doctorat en philosophie, d' une Habilitation à Diriger des Recherches en philosophie, d' une maîtrise en théologie. Il est l' auteur d' ouvrages, universitaires et grand-public, portant sur un examen philosophique des sciences et du christianisme.
Research Interests:
Qu' est-ce qu' une personne humaine si elle n' est « ni ange, ni bête » selon le mot de Pascal ? Pour l' écologie profonde et l' antispécisme, comme pour Darwin, la di érence entre l'Homme et l' animal ne serait que de degré. Mais un... more
Qu' est-ce qu' une personne humaine si elle n' est « ni ange, ni bête » selon le mot de Pascal ? Pour l' écologie profonde et l' antispécisme, comme pour Darwin, la di érence entre l'Homme et l' animal ne serait que de degré. Mais un examen attentif de la vie rationnelle (conscience, langage, technique, liberté), de la vie sensible (sensation, désir, violence, sou rance), de la vie corporelle (sexualité, naissance, nutrition, mort) permet d'induire une di érence de nature. Par ailleurs, la religion demeure un propre de l'Homme par rapport à l' animal. Peut-elle s' enraciner dans la diversité de cette vie rationnelle, sensible et corporelle, non comme un ajout externe, mais comme son accomplissement ? Ni ange, ni bête, l'Homme ne s'identi e ni à l' animal, ni à un pur esprit religieux désincarné. L'humanité se ré échit au double miroir de l' animalité et de la divinité. L'Homme n' existe qu' entre les deux pôles irréductibles de l'immanence et de la transcendance. Le spirituel humain s'incarne dans le plus charnel. Bertrand Souchard est titulaire d' un doctorat en philosophie, d' une Habilitation à Diriger des Recherches en philosophie, d' une maîtrise en théologie. Il est l' auteur d' ouvrages, universitaires et grand-public, portant sur un examen philosophique des sciences et du christianisme.
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La science peut-elle tout expliquer ? Le Big Bang est-ce la création ? L’animal a-t-il une conscience ? La violence potentielle de l’homme est-elle exacerbée par la religion ? Pourquoi faudrait-il être contre le clonage humain ? Dans un... more
La science peut-elle tout expliquer ? Le Big Bang est-ce la création ? L’animal a-t-il une conscience ? La violence potentielle de l’homme est-elle exacerbée par la religion ? Pourquoi faudrait-il être contre le clonage humain ?
Dans un langage accessible à tous, Bertrand Souchard, philosophe et théologien, répond avec précision et pédagogie à 28 questions fondamentales sur Dieu, la science et la nature, les classant selon cinq grands thèmes : La nature physique : la création et l’univers ; La nature vivante : Dieu et Darwin ; La connaissance de la nature : la foi et la science ; La nature de l’homme : image de Dieu et descendant du singe ; La nature du bien humain : l’éthique et la technique.
La science, la théologie et la philosophie ont chacune leur autonomie et leur légitimité dans l’explication du réel et du sens de la vie. L’auteur a pris soin d’éviter la confusion des genres et de respecter la spécificité de chacune tout en engageant un dialogue passionnant et passionné entre les trois, aussi éloigné du créationnisme que du matérialisme.
Fruit de longues années d’études approfondies et de recherches validées par une dizaine de scientifiques et philosophes, cet ouvrage de fond est une somme objective et claire, essentielle au dialogue entre la science et la religion.
Dans un langage accessible à tous, Bertrand Souchard, philosophe et théologien, répond avec précision et pédagogie à 28 questions fondamentales sur Dieu, la science et la nature, les classant selon cinq grands thèmes : La nature physique : la création et l’univers ; La nature vivante : Dieu et Darwin ; La connaissance de la nature : la foi et la science ; La nature de l’homme : image de Dieu et descendant du singe ; La nature du bien humain : l’éthique et la technique.
La science, la théologie et la philosophie ont chacune leur autonomie et leur légitimité dans l’explication du réel et du sens de la vie. L’auteur a pris soin d’éviter la confusion des genres et de respecter la spécificité de chacune tout en engageant un dialogue passionnant et passionné entre les trois, aussi éloigné du créationnisme que du matérialisme.
Fruit de longues années d’études approfondies et de recherches validées par une dizaine de scientifiques et philosophes, cet ouvrage de fond est une somme objective et claire, essentielle au dialogue entre la science et la religion.
Research Interests:
La Métaphysique est-elle possible ? Si la question de Kant retentit encore, à la suite d’Heidegger, il paraît justifié d’y répondre par la négative. La fin de la métaphysique serait achevée. Pourtant, si la critique onto-théo-logique est... more
La Métaphysique est-elle possible ? Si la question de Kant retentit encore, à la suite d’Heidegger, il paraît justifié d’y répondre par la négative. La fin de la métaphysique serait achevée. Pourtant, si la critique onto-théo-logique est pertinente à partir de Duns Scot, qu’en est-il de la pensée du stagirite ? La métaphysique aristotélicienne n’est-elle pas un savoir à retrouver ?
Cet ouvrage veut présenter la philosophie théorique d’Aristote (mathématique, physique et métaphysique) dans ses articulations. Ce travail de synthèse est réalisé à partir de l’ensemble du corpus : les livres dont les titres sont devenus classiques mais aussi ceux plus rarement lus, où se joue l’expérience du maître du Lycée, comme les livres sur les animaux, Les problèmes ou Les petits traités d’histoire naturelle. Sa philosophie de la nature est à la fois une phénoménologie de l’être-au-monde, une physique-mathématique et une ontologie. Cette richesse et cette ambiguïté sont le fruit d’un étonnement qui suppose réceptivité et causalité.
Cet ouvrage veut présenter la philosophie théorique d’Aristote (mathématique, physique et métaphysique) dans ses articulations. Ce travail de synthèse est réalisé à partir de l’ensemble du corpus : les livres dont les titres sont devenus classiques mais aussi ceux plus rarement lus, où se joue l’expérience du maître du Lycée, comme les livres sur les animaux, Les problèmes ou Les petits traités d’histoire naturelle. Sa philosophie de la nature est à la fois une phénoménologie de l’être-au-monde, une physique-mathématique et une ontologie. Cette richesse et cette ambiguïté sont le fruit d’un étonnement qui suppose réceptivité et causalité.
Research Interests:
Qu'est-ce qui distingue la physique, la mathématique et la métaphysique et les rendraient légitimes dans leur ordre propre ? Telle est la question de L'expositio super librum Boethii de Trinitate q. V-VI de Thomas d'Aquin. Dans ce petit... more
Qu'est-ce qui distingue la physique, la mathématique et la métaphysique et les rendraient légitimes dans leur ordre propre ? Telle est la question de L'expositio super librum Boethii de Trinitate q. V-VI de Thomas d'Aquin. Dans ce petit traité sur La division de la science spéculative et ses différents modes, Thomas distingue physique, mathématique et métaphysique, selon les trois opérations logiques : appréhension, jugement et raisonnement.
Pour lui, la physique et abstraction d'un universel selon la matière sensible. Son savoir commence et se termine dans l'expérience sensible externe. Son mode de procédé est rationnelle et probable selon une causalité extrinsèque et réelle. La mathématique, elle, est abstraction d'une forme selon la matière intelligible. Son jugement se termine dans l'expérience interne de l'imagination. Son procédé est rationnel selon une causalité intrinsèque et formelle. Et la métaphysique est séparation, dans un jugement sur l'être purement intellectuel. Son mode de procédé analogique est plus intuitif que discursif.
Par son contenu, ce texte peut intéresser les épistémologues, les historiens des sciences, les logiciens, les théologiens et les philosophes
Pour lui, la physique et abstraction d'un universel selon la matière sensible. Son savoir commence et se termine dans l'expérience sensible externe. Son mode de procédé est rationnelle et probable selon une causalité extrinsèque et réelle. La mathématique, elle, est abstraction d'une forme selon la matière intelligible. Son jugement se termine dans l'expérience interne de l'imagination. Son procédé est rationnel selon une causalité intrinsèque et formelle. Et la métaphysique est séparation, dans un jugement sur l'être purement intellectuel. Son mode de procédé analogique est plus intuitif que discursif.
Par son contenu, ce texte peut intéresser les épistémologues, les historiens des sciences, les logiciens, les théologiens et les philosophes
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Comment penser un Dieu qui se cache et se révèle à les œuvres de la nature? Telle a été la question centrale du séminaire « Réel voilé et cosmos théophanique » de la Chaire Science et Religion à l’Université Catholique de Lyon. La... more
Comment penser un Dieu qui se cache et se révèle à les œuvres de la nature? Telle a été la question centrale du séminaire « Réel voilé et cosmos théophanique » de la Chaire Science et Religion à l’Université Catholique de Lyon.
La première partie de ce volume concerne la thématique du réel voilé. Elle est épistémologique au sens d’une théorie de la connaissance. La question est celle de la possibilité de connaître le réel et d’articuler différents niveaux de discours, scientifiques et non scientifiques.
La seconde partie a pour thème le cosmos théophanique. Il s’agit de savoir si l’univers peut-être une manisfestation partielle de Dieu. À côté des Écritures, la nature peut-elle être un livre de dévoilement et de révélation?
Les deux thèmes sont liés. Si une forme de réalisme n’est pas possible, alors toutes métaphysique est impossible. Telle est la position de Kant, qui scinde phénomène et noumène et interdit toute métaphysique. En revanche, si une connaissance de la nature est possible, alors la manifestation de Dieu dans l’univers pourrrait l’être. Si le phénomène est dévoilement du noumène, le cosmos peut être théophanique. Le questionnement sur l’être relatif de la physique s’ouvre sur l’interrogation métaphysique. Finalement, ce volume essaie de répondre à l’appel de Jean-Paul II au § 83 de Fides et Ratio (1997) : « Un grand défi se présente à nous… celui de savoir accomplir le passage, aussi nécessaire qu’urgent, du phénomène au fondement ».
La première partie de ce volume concerne la thématique du réel voilé. Elle est épistémologique au sens d’une théorie de la connaissance. La question est celle de la possibilité de connaître le réel et d’articuler différents niveaux de discours, scientifiques et non scientifiques.
La seconde partie a pour thème le cosmos théophanique. Il s’agit de savoir si l’univers peut-être une manisfestation partielle de Dieu. À côté des Écritures, la nature peut-elle être un livre de dévoilement et de révélation?
Les deux thèmes sont liés. Si une forme de réalisme n’est pas possible, alors toutes métaphysique est impossible. Telle est la position de Kant, qui scinde phénomène et noumène et interdit toute métaphysique. En revanche, si une connaissance de la nature est possible, alors la manifestation de Dieu dans l’univers pourrrait l’être. Si le phénomène est dévoilement du noumène, le cosmos peut être théophanique. Le questionnement sur l’être relatif de la physique s’ouvre sur l’interrogation métaphysique. Finalement, ce volume essaie de répondre à l’appel de Jean-Paul II au § 83 de Fides et Ratio (1997) : « Un grand défi se présente à nous… celui de savoir accomplir le passage, aussi nécessaire qu’urgent, du phénomène au fondement ».