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Catherine Boré

    Catherine Boré

    Le genre litteraire du conte merveilleux est au point de depart de l’article, qui a pour but reflechir aux approches mixtes possibles – litteraire et linguistique – du meme objet. Quels problemes rencontre-t-on sur le plan des methodes... more
    Le genre litteraire du conte merveilleux est au point de depart de l’article, qui a pour but reflechir aux approches mixtes possibles – litteraire et linguistique – du meme objet. Quels problemes rencontre-t-on sur le plan des methodes (thematique, quantitative), des domaines (semantique, stylistique, didactique), quand on aborde le concret des œuvres reunies en corpus generique ? Existe-t-il un continuum entre les diverses approches d’un meme objet ou bien faut-il tracer des ruptures ? On propose quelques elements de reponse en s’appuyant sur un corpus de contes du XVIIe siecle (Perrault, Mme d’Aulnoy) pour eclairer le statut d’un sous-corpus de contes contemporains destines a la jeunesse.
    In February 2014, 1200 researchers from 60 countries assembled in Paris for the third Writing Research Across Borders conference. Although this book cannot convey fully the rich diversity of the gathering, it attempts nonetheless to... more
    In February 2014, 1200 researchers from 60 countries assembled in Paris for the third Writing Research Across Borders conference. Although this book cannot convey fully the rich diversity of the gathering, it attempts nonetheless to highlight key questions which are shaping the current state of research in the field of writing studies. The contributors to this collection engage in a wide-ranging conversation about writing, a conversation made possible through a shared focus on improving learning and language usage. The chapters fall at various points, as a result, along a line extending from straightforward expressions of pedagogical concerns to focused analysis of how writing and texts work.
    Dans cet article, nous avons choisi d’isoler la notion de réflexivité du langage dans l’oeuvre de Frédéric François, comme forme particulière de dialogue et de dialogisme. Après avoir exposé la manière dont nous la comprenons chez... more
    Dans cet article, nous avons choisi d’isoler la notion de réflexivité du langage dans l’oeuvre de Frédéric François, comme forme particulière de dialogue et de dialogisme. Après avoir exposé la manière dont nous la comprenons chez Frédéric François, nous présenterons les résultats de recherches (Boré et al., 2015; Boré et Calil, 2015; Boré, 2017) sur les manifestations d’un dialogisme réflexif en production d’écrits – l’autodialogisme – dans deux situations scolaires au début de l’école primaire en classes de CP et de CE1**. Nous montrerons le caractère implicite et inaperçu de cette réflexivité à l’École, que nous nommons «reste» pour reprendre François.
    Partant d'un corpus oral constitue de l'enregistrement integral de trois seances en geometrie, et de deux seances en grammaire realisees par le meme maitre dans la meme classe (CM2) en debut et en fin d'annee, on... more
    Partant d'un corpus oral constitue de l'enregistrement integral de trois seances en geometrie, et de deux seances en grammaire realisees par le meme maitre dans la meme classe (CM2) en debut et en fin d'annee, on s'interesse a une particularite du dialogue maitre /eleves qui est le « malentendu » par lequel se construit malgre tout quelque chose d'une notion, autrement dit ce qui paradoxalement rate mais a des effets dans la construction d'une notion. Il ne s'agit pas simplement de developpements autour de la pedagogie de l'erreur : on admet certes de facon sous-jacente que tout apprentissage conduit a utiliser positivement les representations et conceptions erronees de l'apprenant, en faisant de celles-ci la dynamique meme de l'apprentissage. Mais plus precisement, on s'interesse aux moments de la verbalisation dialoguee dans la classe ou s'effectuent des mouvements de decrochage (denivellations pour F. Francois) quand – pour le dire de facon simpliste- on ne parle pas de la meme chose avec les memes mots ou inversement qu'on parle de la meme chose avec des mots differents. Deux types de denivellations semblent se produire dans les corpus oraux etudies: a) au moment de la convocation de savoirs construits anterieurement : en particulier la reconnaissance de genres ou microgenres scolaires qu'il s'agit d'identifier ou de re-identifier a l'occasion d'une tâche d'ecriture b) au moment de l'introduction d'un terme metalinguistique nouveau de lexique specialise en grammaire ou en geometrie, qui conduit a reevaluer ce qui a ete montre et compris anterieurement en le nommant autrement. Ces seances orales sont suivies dans les deux cas de productions ecrites, type « synthese de lecon » qui montrent des effets de l'apprentissage par la transposition dans un autre mode semiotique. Les references sont issues des travaux semantiques de F. Francois et des recherches effectuees en psychologie sociale (Brossard via Bernie) sur les notions de contextualisation / recontextualisation. Elles sont toutes redevables des apports fondamentaux de Vygotski et Bakhtine.
    Qu'est-ce que grandir pour le Petit Poucet ou pour Pinocchio ? Deux figures d'enfant, qu'on peut dire antagonistes, – enfant neglige par les parents ou reve /adore par un pere-demiurge- pourraient illustrer l'ambigue lecon... more
    Qu'est-ce que grandir pour le Petit Poucet ou pour Pinocchio ? Deux figures d'enfant, qu'on peut dire antagonistes, – enfant neglige par les parents ou reve /adore par un pere-demiurge- pourraient illustrer l'ambigue lecon des contes, qui sert d'embleme au colloque : le premier conquiert la reconnaissance de ses parents en s'arrachant a l'enfance par la ruse et le courage ; le second, pantin de bois gâte par un pere idolâtre se prelasse dans l'enfance jusqu'a ce qu'il soit pret a l'humanite. Quelles « lecons » tirer de ces recits ? Et sont-ils au fond si contradictoires ? Pour repondre a ces questions, on se propose d'observer la posterite de ces recits dans les reecritures contemporaines : comment les ecrivains contemporains pour la jeunesse comprennent-ils ces textes qu'ils reecrivent ? Le point de vue sera d'abord linguistique : en interrogeant quelques reecritures modernes de ces deux figures celebres, on esquissera un parcours semantique des moralites perceptibles dans la lignee de recits engendres a partir des recits- princeps. On s'inspirera en particulier des analyses textuelles de J.M.Adam et U.Heidmann sur la genericite des contes. Mais ce point de vue debouchera sur un questionnement didactique : avec de jeunes lecteurs, quelle lecture- contradictoire sinon agonistique - peut–on faire de ces constellations de textes actuellement au programme de l'ecole primaire ? References : Adam, J.M. (2001) : « Textualite et transtextualite d'un conte d'Andersen : La princesse sur le petit pois d'Andersen » Poetique n°128, Seuil, p.421-445. Adam, J.M. et U. Heidmann (2004) : Des genres a la genericite : l'exemple des contes (Perrault et les Grimm), Langages n° 153, Larousse, p. 62-72.
    Partant d'un corpus oral constitue de l'enregistrement integral de trois seances en geometrie, et de deux seances en grammaire realisees par le meme maitre dans la meme classe (CM2) en debut et en fin d'annee, on... more
    Partant d'un corpus oral constitue de l'enregistrement integral de trois seances en geometrie, et de deux seances en grammaire realisees par le meme maitre dans la meme classe (CM2) en debut et en fin d'annee, on s'interesse a une particularite du dialogue maitre /eleves qui est le « malentendu » par lequel se construit malgre tout quelque chose d'une notion, autrement dit ce qui paradoxalement rate mais a des effets dans la construction d'une notion. Il ne s'agit pas simplement de developpements autour de la pedagogie de l'erreur : on admet certes de facon sous-jacente que tout apprentissage conduit a utiliser positivement les representations et conceptions erronees de l'apprenant, en faisant de celles-ci la dynamique meme de l'apprentissage. Mais plus precisement, on s'interesse aux moments de la verbalisation dialoguee dans la classe ou s'effectuent des mouvements de decrochage (denivellations pour F. Francois) quand – pour le dire de facon simpliste- on ne parle pas de la meme chose avec les memes mots ou inversement qu'on parle de la meme chose avec des mots differents. Deux types de denivellations semblent se produire dans les corpus oraux etudies: a) au moment de la convocation de savoirs construits anterieurement : en particulier la reconnaissance de genres ou microgenres scolaires qu'il s'agit d'identifier ou de re-identifier a l'occasion d'une tâche d'ecriture b) au moment de l'introduction d'un terme metalinguistique nouveau de lexique specialise en grammaire ou en geometrie, qui conduit a reevaluer ce qui a ete montre et compris anterieurement en le nommant autrement. Ces seances orales sont suivies dans les deux cas de productions ecrites, type « synthese de lecon » qui montrent des effets de l'apprentissage par la transposition dans un autre mode semiotique. Les references sont issues des travaux semantiques de F. Francois et des recherches effectuees en psychologie sociale (Brossard via Bernie) sur les notions de contextualisation / recontextualisation. Elles sont toutes redevables des apports fondamentaux de Vygotski et Bakhtine.
    Que signifie ecrire de la fiction a l'ecole ? Nommee aussi litteraire, l'ecriture de la fiction met en jeu chez l'eleve une attitude specifique d'enonciation qui ne va pas de soi. Quelle que soit sa valeur esthetique,... more
    Que signifie ecrire de la fiction a l'ecole ? Nommee aussi litteraire, l'ecriture de la fiction met en jeu chez l'eleve une attitude specifique d'enonciation qui ne va pas de soi. Quelle que soit sa valeur esthetique, l'ecriture scolaire de la fiction a en commun avec celle de l'ecrivain professionnel d'operer des choix enonciatifs. L'examen detaille des strategies de choix developpees dans des brouillons d'eleves - spontanement et par un apprentissage didactiquement approprie - permet de comprendre comment l'ecriture de fiction s'organise et se transforme, grâce a la reecriture. Nous examinerons notamment des exemples de recits en premiere personne
    The first part of this article explains which methodological issues need to be examined in order to establish and transcribe a large corpus of texts written by pupils, along with their school context. The second part of the article states... more
    The first part of this article explains which methodological issues need to be examined in order to establish and transcribe a large corpus of texts written by pupils, along with their school context. The second part of the article states the various lines of epistemological questioning which led to a second research project, i.e. questions about how to define types of school writing as well as a corpus and context, and about the necessary links between those three elements. A variety of software programs was used to analyse corpora which were not in conformity with orthographical and stylistical standards. Such a use seems possible, joined with qualitative analysis.
    RESUMO Este estudo analisa as ocorrências de vírgulas e as verbalizações espontâneas durante a produção textual de duas alunas francesas de 6 anos de idade. A partir da Genética Textual, dentro de uma abordagem linguístico-enunciativa,... more
    RESUMO Este estudo analisa as ocorrências de vírgulas e as verbalizações espontâneas durante a produção textual de duas alunas francesas de 6 anos de idade. A partir da Genética Textual, dentro de uma abordagem linguístico-enunciativa, foram analisados seis manuscritos escolares e seus respectivos processos de escritura. O registro fílmico e multimodal desses processos preservou as condições ecológicas da sala de aula. Tomou-se como unidade de análise o diálogo entre as alunas, estabelecido durante a produção textual. As ocorrências de vírgula foram identificadas nos manuscritos escolares e relacionadas ao que essas alunas comentavam sobre essas marcas de pontuação. Os resultados mostram que a vírgula foi a pontuação mais usada, porém sua inscrição só ocorreu em três manuscritos. Quase todas as ocorrências foram “lembradas” após o término da história, acompanhadas por comentários indicando um entendimento “gráfico-espacial” para seu uso. Contudo, suas ocorrências no último manuscrit...

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