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Michel Paillé

    Michel Paillé

    Nous avons pu lire dans le numero special de la Revue canadienne des sciences regionales consacre au Projet Metropolis une > realisee par Marie McAndrew et Michel Ledoux (1997: 195-216). Pour faire l'analyse de > (McAndrew et... more
    Nous avons pu lire dans le numero special de la Revue canadienne des sciences regionales consacre au Projet Metropolis une > realisee par Marie McAndrew et Michel Ledoux (1997: 195-216). Pour faire l'analyse de > (McAndrew et Ledoux 1997: 195), les auteurs ont fait usage des donnees du Conseil scolaire de l'lle de Montre al (CSIM) pour l'annee 1992-1993. L'une des questions qui interessent plus particulierementces chercheurs a trait aux ecoles a forte concentration d'eleves d'origine immigrante (50 % ou plus). Ainsi, McAndrew et Ledoux po sent la question suivante : > (McAndrew et Michel Ledoux 1997: 197) La methodologie de McAndrew et Ledoux Pour ce qui est de la population scolaire d'origine immigrante appelee >, les auteurs ont eu recours a une definition etablie depuis longtemps dans le monde scolaire du Quebec. A l'instar, entre aulres, du Conseil superieur de l'education (CSE 1993), ils regroupent, d'une part, tous leseleves > (McAndrew et Ledoux 1997: 196) et, d'autre part, tous les aulres ecoliers (>). Quant aux bassins geographiques des ecoles, ils sont formes d'une maniere tout a fait inedite a partir des 412 > (UP S) concu es comme > (CSIM 1999: 3). Pour les ecoles primaires, le bassin comprend I'UPS >, tandis que pour les ecoles secondaires, une deuxieme cottronne d'UPS adjacentes est ajoutee a la premiere (McAndrew et Ledoux 1997: 197). La maniere d'attribuer un bassin a chaque ecole est, a notre avis, tout a fait impropre aux comparaisons qui interessent McAndrew et Ledoux. Nous aUons montrer, a partir du meme fichier statistique obtenu du CSIM et a l'aide de compilations du ministere de l'education du Quebec (MEQ 1998), que les comparaisons analysees par ces chercheurs ne permettent pas de conclttre comme ils ont fait. Comme tous les tableaux, saufun, distinguent les ecoliers selon qu'ils viennent de l'interieur ou de l'exterieur du bassin, et comme les auteurs affirment eux-memes que > (McAndrew et Ledoux 1997: 197), il s'ensuit que tout ce travail est a refaire. Bien que nous ne pourrons pas faire une analyse exhaustive, nous traiterons, par contre, des elements les plus fondamentaux. Implications de la methode relative aux bassins scolaires Marie McAndrew et Michel Ledoux (1997: 198) ont presente une carte montrant le bassin de l'ecole primaire Madeleine-de-Vercheres et de l'ecole secondaire Marie-Mediatrice, deux ecoles de la Commission des ecoles catholiques de Montreal (CECM). Situees toutes deux dans I'UPS 307, le bassin de la premiere regroupe sept UPS, tandisque celuide la seconde en couvre 20. En partant de ces deux exemples, nous montrerons que les implications majeures de la methode utilisee la discreditent totalement. [FIGURE 1 OMITTED] Un empietement des bassins les uns sur les autres La figure 1 mon tre que le bassin (A) de l'eco le Mad eleine-de-V ercheres (id entifie par des UP S de teinte fon cee) com pte cinq autres ecoles du sec teur francais d e la CECM. …
    The future development of languages on the island that forms a major part of central urban Montreal, Canada, is reviewed. The author notes that, according to the most recent census, the francophone population of the area was already under... more
    The future development of languages on the island that forms a major part of central urban Montreal, Canada, is reviewed. The author notes that, according to the most recent census, the francophone population of the area was already under 60 percent, and in view of the low fertility of the resident population and probability of large-scale in-migration, this percentage is likely to decline. Finally, he questions assumptions concerning the absorption into the French-speaking population of new migrants whose mother tongue is neither English nor French.
    Data from the 1991 Canadian census are used to compare the English-speaking community in the province of Quebec with French-speaking communities living in the various English-speaking provinces. The characteristics of the two linguistic... more
    Data from the 1991 Canadian census are used to compare the English-speaking community in the province of Quebec with French-speaking communities living in the various English-speaking provinces. The characteristics of the two linguistic groups are first analyzed by ethnic origin, maternal language, language spoken at home, and knowledge of French and English. The effects of internal migration and changes in language usage on these linguistic groups is then assessed. The author concludes that both minority language-groups are declining in size, but whereas the English-speaking population in Quebec is moving to English-speaking provinces elsewhere in the country, the French-speaking population outside of Quebec is being assimilated into the English-speaking majority.
    Bibliogr. à la fin des texte
    This article examines ethnic and linguistic trends in Canada focusing on the differences between the language and education policies of the Canadian government and those of the province of Quebec. In particular the author examines the... more
    This article examines ethnic and linguistic trends in Canada focusing on the differences between the language and education policies of the Canadian government and those of the province of Quebec. In particular the author examines the issue of education in the city of Montreal and shows that despite the measures that have been taken to promote the French language the future of this language in the city is not assured. (ANNOTATION)
    Nous avons pu lire dans le numero special de la Revue canadienne des sciences regionales consacre au Projet Metropolis une > realisee par Marie McAndrew et Michel Ledoux (1997: 195-216). Pour faire l'analyse de > (McAndrew et... more
    Nous avons pu lire dans le numero special de la Revue canadienne des sciences regionales consacre au Projet Metropolis une > realisee par Marie McAndrew et Michel Ledoux (1997: 195-216). Pour faire l'analyse de > (McAndrew et Ledoux 1997: 195), les auteurs ont fait usage des donnees du Conseil scolaire de l'lle de Montre al (CSIM) pour l'annee 1992-1993. L'une des questions qui interessent plus particulierementces chercheurs a trait aux ecoles a forte concentration d'eleves d'origine immigrante (50 % ou plus). Ainsi, McAndrew et Ledoux po sent la question suivante : > (McAndrew et Michel Ledoux 1997: 197) La methodologie de McAndrew et Ledoux Pour ce qui est de la population scolaire d'origine immigrante appelee >, les auteurs ont eu recours a une definition etablie depuis longtemps dans le monde scolaire du Quebec. A l'instar, entre aulres, du Conseil superieur de l'education (CSE 1993), ils regroupent, d'une part, tous leseleves > (McAndrew et Ledoux 1997: 196) et, d'autre part, tous les aulres ecoliers (>). Quant aux bassins geographiques des ecoles, ils sont formes d'une maniere tout a fait inedite a partir des 412 > (UP S) concu es comme > (CSIM 1999: 3). Pour les ecoles primaires, le bassin comprend I'UPS >, tandis que pour les ecoles secondaires, une deuxieme cottronne d'UPS adjacentes est ajoutee a la premiere (McAndrew et Ledoux 1997: 197). La maniere d'attribuer un bassin a chaque ecole est, a notre avis, tout a fait impropre aux comparaisons qui interessent McAndrew et Ledoux. Nous aUons montrer, a partir du meme fichier statistique obtenu du CSIM et a l'aide de compilations du ministere de l'education du Quebec (MEQ 1998), que les comparaisons analysees par ces chercheurs ne permettent pas de conclttre comme ils ont fait. Comme tous les tableaux, saufun, distinguent les ecoliers selon qu'ils viennent de l'interieur ou de l'exterieur du bassin, et comme les auteurs affirment eux-memes que > (McAndrew et Ledoux 1997: 197), il s'ensuit que tout ce travail est a refaire. Bien que nous ne pourrons pas faire une analyse exhaustive, nous traiterons, par contre, des elements les plus fondamentaux. Implications de la methode relative aux bassins scolaires Marie McAndrew et Michel Ledoux (1997: 198) ont presente une carte montrant le bassin de l'ecole primaire Madeleine-de-Vercheres et de l'ecole secondaire Marie-Mediatrice, deux ecoles de la Commission des ecoles catholiques de Montreal (CECM). Situees toutes deux dans I'UPS 307, le bassin de la premiere regroupe sept UPS, tandisque celuide la seconde en couvre 20. En partant de ces deux exemples, nous montrerons que les implications majeures de la methode utilisee la discreditent totalement. [FIGURE 1 OMITTED] Un empietement des bassins les uns sur les autres La figure 1 mon tre que le bassin (A) de l'eco le Mad eleine-de-V ercheres (id entifie par des UP S de teinte fon cee) com pte cinq autres ecoles du sec teur francais d e la CECM. …
    Bibliogr.: 115-119
    Bibliogr. à la fin des texte
    Bibliogr. à la fin des texte
    Intrigué par des séries de pourcentages apparaissant douteuses, l’auteur a examiné la méthode utilisée par Statistique Canada pour présenter des résultats sur l’utilisation de différentes langues de travail au Québec en 2006 et 2016.... more
    Intrigué par des séries de pourcentages apparaissant douteuses, l’auteur a examiné la méthode utilisée par Statistique Canada pour présenter des résultats sur l’utilisation de différentes langues de travail au Québec en 2006 et 2016. Retrouvant les mêmes résultats que l’organisme fédéral, l’auteur a identifié des « sommes d’occurrences » où toutes les mentions du français, de l’anglais ou d’une langue tierce ont la même importance. Ainsi, cette méthode donne autant d’importance aux langues secondes qu’aux langues principales, comme aux réponses marginales (« réponses multiples »), eu égard aux déclarations majoritaires (« réponses uniques »). Alors que les distributions de fréquences sur la langue de travail montrent une régression de l’usage du français au Québec entre 2006 et 2016 (de 82,0 % en 2006, à 79,7 % en 2016), les « sommes d’occurrences » donnent l’illusion d’une stabilisation à un niveau nettement plus élevé (plus de 94 %). Les conséquences sont encore plus grandes sur l...
    Résumé Centré sur la langue d’enseignement, ce bilan de la Charte de la langue française (loi 101) fait état de la connaissance, de l’apprentissage et de l’usage du français. Il montre que cette loi s’est avérée très efficace pour... more
    Résumé Centré sur la langue d’enseignement, ce bilan de la Charte de la langue française (loi 101) fait état de la connaissance, de l’apprentissage et de l’usage du français. Il montre que cette loi s’est avérée très efficace pour conduire les enfants des immigrants dans les écoles françaises plutôt que dans celles du réseau scolaire anglophone. Malgré cette réussite, illustrée par des comparaisons avec l’Ontario, l’anglais exerce encore une forte attraction. C’est le cas notamment des jeunes qui, entreprenant des études collégiales, profitent d’une pleine liberté pour poursuivre leurs études en anglais. L’auteur aborde également la politique de sélection d’immigrants francophones, ainsi que le programme de francisation des immigrants ne connaissant pas le français. Absentes de la loi 101, ces importantes mesures sont les éléments les plus faibles de la politique linguistique québécoise. Enfin, l’auteur constate que l’apprentissage de l’anglais chez les francophones s’est poursuivi ...
    Le présent texte met en relation les politiques d’aménagement linguistique du Québec et certains aspects de la démolinguistique. L’auteur aborde d’abord les statistiques scolaires où les effets de la Charte de la langue française sont,... more
    Le présent texte met en relation les politiques d’aménagement linguistique du Québec et certains aspects de la démolinguistique. L’auteur aborde d’abord les statistiques scolaires où les effets de la Charte de la langue française sont, depuis 1977, très favorables à l’enseignement primaire et secondaire en français. Par la suite, il compare les données des recensements de 1971 et de 1981 pour montrer les lents progrès de la connaissance du français et de la mobilité linguistique. Enfin, l’auteur estime que la population francophone du Québec déclinera au début du XXIe siècle si sa fécondité ne remonte pas, car elle ne peut compter sur une immigration massive pour assurer le renouvellement des générations.
    Cet article reprend sept textes parus dans des quotidiens du Québec traitant de trois domaines largement étudiés par Jacques Henripin : la politique linguistique, la fécondité et l’immigration. L’auteur montre d’abord que la majorité... more
    Cet article reprend sept textes parus dans des quotidiens du Québec traitant de trois domaines largement étudiés par Jacques Henripin : la politique linguistique, la fécondité et l’immigration. L’auteur montre d’abord que la majorité francophone du Québec se diversifie davantage, puis, en comparant avec l’anglais en Ontario, il montre les effets positifs de la politique linguistique sur la langue parlée à la maison et critique l’exploitation indue de l’« indice de vitalité linguistique ». Bien que de plus en plus d’enfants naissent dans des foyers où la mère a fait du français sa langue d’adoption, la pérennité de la majorité francophone n’est pas assurée du fait d’une fécondité toujours trop faible. L’auteur fait également état du trop grand optimisme de certains médias dans leur analyse des projections démographiques. Enfin, cet article rappelle que l’enseignement du français aux immigrants d’âge adulte laisse encore à désirer et montre l’effet domino de l’immigration internationa...
    RÉSUMÉ Implantée depuis la première décennie du XXe siècle, la communauté grecque du Québec s’est accrue en deux périodes, d’abord avant la crise économique des années trente et ensuite durant les vingt-cinq années qui ont suivi la... more
    RÉSUMÉ Implantée depuis la première décennie du XXe siècle, la communauté grecque du Québec s’est accrue en deux périodes, d’abord avant la crise économique des années trente et ensuite durant les vingt-cinq années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale. L’évolution des effectifs selon l’origine ethnique et la langue maternelle révèle des différences entre le Québec et l’ensemble du Canada. La pyramide des âges des Québécois de langue maternelle grecque montre - avec plus d’évidence que chez les Italo-québécois - les caractéristiques typiques d’une population fortement marquée par les migrations. L’hypothèse selon laquelle les Hellénophones sont très attachés à leur langue maternelle est vérifiée, car au recensement de 1971, une faible proportion d’Hellénophones avait effectué un transfert linguistique principalement en faveur de l’anglais. Même chez les jeunes, le français n’exerçait alors qu’une faible influence de telle sorte que l’attrait respectif des deux principales langue...
    RESUME Afin de mesurer l’attraction des deux grands réseaux d’enseignement du Québec — français et anglais — sur les différents groupes linguistiques (français, anglais, autres), l’auteur compare les données scolaires annuelles... more
    RESUME Afin de mesurer l’attraction des deux grands réseaux d’enseignement du Québec — français et anglais — sur les différents groupes linguistiques (français, anglais, autres), l’auteur compare les données scolaires annuelles disponibles à une situation théorique où le choix de la langue d’enseignement n’aurait aucun effet à long terme sur le poids relatif des deux principales communautés linguistiques du Québec. L’indice d’attraction générale des écoles françaises et anglaises montre que, pour l’année scolaire 1980-1981, le réseau français accuse encore un déficit de 3 % tandis que le réseau anglais accueille toujours 21 % plus d’élèves que la situation théorique le permettrait. Bien que depuis 1979-1980 l’école française attire un peu plus d’enfants de langue maternelle anglaise que l’école anglaise reçoit d’élèves de langue maternelle française, l’école de la majorité demeure encore loin derrière celle de la minorité anglophone en ce qui a trait à la langue d’enseignement des A...
    RÉSUMÉ Une question portant sur le lieu de résidence cinq ans avant les recensements de 1986 et de 1991 permet de faire l'analyse des migrations (« résultantes survivantes quinquennales ») de la décennie 1980. Définis selon la langue... more
    RÉSUMÉ Une question portant sur le lieu de résidence cinq ans avant les recensements de 1986 et de 1991 permet de faire l'analyse des migrations (« résultantes survivantes quinquennales ») de la décennie 1980. Définis selon la langue parlée à la maison, les francophones voient leur propension a migrer entre six régions du Québec augmenter de 1981-1986 à 1986-1991 (de 7,0 pour cent à 8,4 pour cent). Au cours de la première période quinquennale, l'extérieur de la RMR a connu un déficit migratoire francophone, tandis que les cinq composantes de la RMR de Montréal ont toutes profité d'un solde migratoire positif. Si l'île-de-Montréal n'est gagnante que par une faible marge, la Rive-Nord et la Rive-Sud obtiennent ensemble plus de 60 pour cent des gains nets de la RMR. De 1986 à 1991, l'Île-de-Montréal connaît un déficit important tandis que Laval ne parvient pas tout à fait a compenser ses pertes. La Rive-Nord obtient alors à elle seule 58 pour cent des soldes pos...

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