Videos by Carlos Palombini
Enfoca o funk e o proibidão em particular.
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'No seu segundo episódio na série Fora do Normal, o Coletânea bate um papo com Renata Prado e Car... more 'No seu segundo episódio na série Fora do Normal, o Coletânea bate um papo com Renata Prado e Carlos Palombini sobre o funk nacional. Diante da projeção internacional do gênero, a dançarina e o pesquisador compartilham suas experiências e discutem a valorização do funk na cultura brasileira.' 23 views
A partir de espectrogramas da linha vocal e de uma entrevista com o MC Orelha, coloca em relação ... more A partir de espectrogramas da linha vocal e de uma entrevista com o MC Orelha, coloca em relação morfologia sonora e biografia. 6 views
Explica como e por que passei, da história e teoria da música concreta, à análise musical da músi... more Explica como e por que passei, da história e teoria da música concreta, à análise musical da música funk carioca. 5 views
Mediação na mesa-redonda "Vozes da Resistência: Slam, RAP, Funk e outras manifestações urbanas", ... more Mediação na mesa-redonda "Vozes da Resistência: Slam, RAP, Funk e outras manifestações urbanas", IV Encontro de Estudos do Canto e da Canção Popular, Instituto de Artes da Universidade Estadual de Campinas (IA-Unicamp). Com Regina Machado, Carlos Palombini, Roger Deff, Tia Carol, Vitor Mafra, Luiza Romão e Thiago Barbosa Alves de Souza, 28 nov. 2020, 15:00, https://youtu.be/P3mx6mbB3tA. 5 views
Sob a coordenação e mediação de Vivianne Aparecida Lopes, com as participações de Lilia Neves e C... more Sob a coordenação e mediação de Vivianne Aparecida Lopes, com as participações de Lilia Neves e Cintia Morato. 22 views
Book/Livro by Carlos Palombini
Les Éditions Allia et les Éditions Université de Minas Gerais publient en septembre, en France et... more Les Éditions Allia et les Éditions Université de Minas Gerais publient en septembre, en France et au Brésil, l’Essai sur la radio et le cinéma : esthétique et technique des arts-relais, 1941–1942, de Pierre Schaeffer (1910–1995). Écrit à Marseille sous l’Occupation, cet ouvrage constitue son premier travail théorique de longue haleine, préparant l’art radiophonique de 1943, la musique concrète de 1948, la recherche musicale de 1958 et le Traité des objets musicaux de 1966. Le texte a été reconstitué par Carlos Palombini et Sophie Brunet, principale collaboratrice de Schaeffer, à partir de manuscrits inédits déposés à l’abbaye d’Ardenne, siège de l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (Imec).
La radio a été un des instruments da l’ascension nazie et le cinéma français a connu un curieux âge d’or sous l’Occupation. L’ubiquité de la radio et du cinéma justifie l’étude de leurs données techniques et esthétiques : travaillant directement sur la réalité sonore et visuelle ils ont pouvoir sur le concret. La toile sonore du haut-parleur monaural et la toile bidimensionnelle de la projection cinématographique dépouillent les événements sonores et visuels de leur consistance matérielle, ne présentent ni l’événement ni sa reproduction ou transmission mais des simulacres. Cette évocation in absentia des choses est pareille à celle du langage qui rend présent l’intangible — des concepts, des idées, des relations — par l’intermédiaire du mot. La radio et le cinéma escomptent un égal pouvoir.
Dans les pages de l’Essai sur la radio et le cinéma : esthétique et technique des arts-relais, le langage reflète la radio et le cinéma, qui reflètent le langage, à l’infini.
L’œuvre s’accompagne d’un appareil critique dans lequel Carlos Palombini présente la situation des études sur le travail de Schaeffer et énonce les principes du travail d’édition. En décrivant et analysant les documents, il décèle le projet d’incorporation d’une partie de l’Essai sur la radio et le cinéma à un ouvrage abandonné. Une série d’extraits inédits de 1938 à 1964 où Schaeffer prépare, reprend ou reformule le thème des arts-relais illustre le développement de sa pensée. Les annexes contiennent une variante et une ébauche ainsi que le compte-rendu d’une visite à André Malraux.
A Editora UFMG e as Edições Allia lançam simultaneamente no Brasil e na França, respectivamente, ... more A Editora UFMG e as Edições Allia lançam simultaneamente no Brasil e na França, respectivamente, o livro Ensaio sobre o rádio e o cinema: estética e técnica das artes-relé, 1941–1942. Trata-se do texto inédito de Pierre Schaeffer (1910–1995), seu primeiro trabalho teórico, escrito em Marselha sob a Ocupação, no qual se preparam a arte radiofônica de 1943, a música concreta de 1948, a pesquisa musical de 1958 e o Traité des objets musicaux de 1966. O texto foi reconstituído por Carlos Palombini e Sophie Brunet, principal colaboradora de Schaeffer, a partir de manuscritos inéditos depositados na Abadia de Ardenne, sede do Instituto Memórias da Edição Contemporânea (Imec), na Normandia.
A obra é acompanhada por um extenso aparato crítico no qual Carlos Palombini examina a situação dos estudos sobre o trabalho de Schaeffer e expõe as diretrizes da edição. Ao descrever e analisar os documentos nos quais se baseou, ele revela o projeto de incorporação de uma parte substancial do Ensaio sobre o rádio e o cinema a uma obra abandonada. Uma série de excertos inéditos de 1938 a 1964 nos quais Schaeffer prepara, retoma ou reformula o tema das artes-relé ilustra o desenvolvimento de seu pensamento. O anexo contém uma variante, um esboço e o relato de uma visita de Schaeffer a André Malraux.
O rádio foi um dos instrumentos da ascensão nazista, e o cinema francês conheceu uma estranha idade de ouro sob a Ocupação. A onipresença do rádio e do cinema justifica o estudo de suas premissas técnicas e estéticas: ao lidar diretamente com a realidade sonora e visual eles têm poder sobre o concreto. A tela sonora do alto-falante monaural e a tela bidimensional da projeção cinematográfica destituem os eventos sonoros e visuais de sua consistência material, ou seja, não apresentam nem o evento, nem sua reprodução ou transmissão, mas simulacros. Essa evocação in absentia das coisas é análoga à da linguagem, que torna presente o intangível – conceitos, ideias, relações – pela mediação da palavra. O rádio e o cinema almejam poder igual.
Nas páginas do Ensaio sobre o rádio e o cinema: estética e técnica das artes-relé, 1941-1942, a linguagem reflete o rádio e o cinema, que refletem a linguagem, ad infinitum.
My French book reviewed by Carlos Palombini
mcd: musiques & cultures digitales, Sep 9, 2010
On ne présente plus Pierre Schaeffer, père de la musique concrète et fondateur du GRM. On connaît... more On ne présente plus Pierre Schaeffer, père de la musique concrète et fondateur du GRM. On connaît ses études pour bruits (chemins de fer, tourniquets) et objets (étendus, multipliés, exposés, liés, rassemblés), ainsi que sa Symphonie pour un homme seul et autre Bidule en ut composés avec Pierre Henry. Mais ses écrits, littéraires et théoriques, restent méconnus.
Carlos Palombini et Sophie Brunet ont entrepris de rassembler des textes rédigés pendant la guerre et portant sur l’esthétique et la technique des arts-relais. Titré Essai sur la radio et le cinéma, ce livre est le fruit d’un véritable travail d’archéologie dont les strates sont exposées dans les annexes afin de pouvoir remettre dans leur contexte les documents sélectionnés.
Pierre Schaeffer opère une classification des objets et des procédés radiophoniques, ébauchant une science des formes de ces médias dont il souligne l’innovation. Avec une question centrale : comment mesurer les potentialités de ces nouveaux moyens mécaniques mis à la disposition de l’Art, comment évaluer le rapport qui existe entre ces possibilités de transmission et ces possibilités de création…
Pierre Schaeffer souligne aussi l’omniprésence de la radio et du cinéma, cette manière de monopoliser le temps et espace. Les dons du sorcier et du thaumaturge sont les leurs : l’ubiquité et la simultanéité… Ce sont déjà des « machines de virtualité » car ils ne transmettent pas l’objet mais son image, ni les sons mais une modulation. D’où le distinguo entre les « arts-relais » (i.e. de transmission / déformation / information) dont relèvent la radio et le cinéma par rapport aux arts classiques qui sont « directs ». Des arts-relais complémentaires de l’art du langage qui a pouvoir sur l’abstrait tandis que ces artefacts ont réellement pouvoir sur le concret.
Difficile à l’heure de la convergence des « nouvelles technologies de l’information » de ne pas voir au travers de ces propos tenus au mitan du 20ème, alors que le téléphone et l’informatique n’ont pas encore pleinement le droit de cité, le spectre du multimédia et d’Internet que Pierre Schaeffer ne peut pas encore clairement anticiper.
1895: revue d’histoire du cinéma, Dec 2010
Il y a, en un sens, une exception dans notre liste, c’est l’édition de l’Essai sur la radio et la... more Il y a, en un sens, une exception dans notre liste, c’est l’édition de l’Essai sur la radio et la télévision [sic] (1941–2) de Pierre Schaeffer par Sophie Brunet et Carlos Palombini (chez Allia) : textes établis d’après les manuscrits, importante introduction posant des questions de méthode, procédant à une contextualisation, une analyse, etc. Mais on aura constaté qu’il ne s’agit pas à proprement d’un « livre de cinéma » ni de spécialistes de ce medium… De même Philippe Despoix et Nia Perivolaropoulou qui oeuvrent depuis une dizaine d’années à faire découvrir en France les écrits de Kracauer et à qui l’on doit l’imposante édition de Theory of film. The Redemption of Physical Reality (Théorie du film. La rédemption de la réalité matérielle) qui date de 1960. (Excerpt)
artpress, Feb 2011
Essai sur la radio et le cinéma, esthétique et technique des arts relais est un texte qui fut par... more Essai sur la radio et le cinéma, esthétique et technique des arts relais est un texte qui fut partiellement écrit entre la fin de l’année 1941 et le milieu de l’année 1942 par le jeune Pierre Schaeffer, et dont le manuscrit a été établi scrupuleusement par Carlos Palombini suite à un travail de recherche de longue haleine à partir des différentes archives et documents du fonds Schaeffer déposé à l’lmec. Ce premier travail théorique dispose d’une dimension programmatique et livre quelques éléments essentiels au développement futur de la pratique et de la théorie du compositeur. II faut en soumettre l’ensemble, comme le souhaite Schaeffer dans son introduction, au registre d’une « philosophie », dont l’objectif est de définir les qualités de ces nouveaux arts que sont le cinéma et la radio. Une philosophie qui s’énonce comme l’« effort d'un esprit qui s’emploierait à épuiser toutes les idées qui peuvent venir à propos de l’objet de son étude ». Cette philosophie relève donc d’une esthétique, comprise comme science des formes, et d’une phénoménologie, deux branches qui puisent directement leurs sources méthodiques chez Étienne Souriau, maintes fois cité en exemple par l’auteur. Un enthousiaste esprit de découverte gouverne cet essai, qui pose « l’axiome fondamental de l’identité des bandes son et image », développe la notion de « dynéma », distingue les « arts directs » des « arts relais », bref met en place une série de concepts qui permettent à cette esthétique de dégager des qualités propres à la radio et au cinéma envisagés sous l’aspect de leurs procédés, en tant qu’« instruments ». L’appareil critique et l’étude très complète réalisés par Carlos Palombini invitent le lecteur à mettre en perspective cet essai avec le Traité des objets musicaux paru en 1966.
Mouvement: artistes, créations, esthétique et politique, 2011
Allia publie des textes inédits de celui qui, avant d’être le père de la musique concrète, était ... more Allia publie des textes inédits de celui qui, avant d’être le père de la musique concrète, était un grand théoricien des médias.
On fêtait il y a peu le centenaire de sa naissance (voir Mouvement n° 56). Pierre Schaeffer, compositeur, théoricien, homme de radio, est connu pour avoir inventé la musique concrète à la fin des années 1940. La portée de cette invention (dont on connait aujourd’hui la fertilité, longtemps ignorée ou implicite) apparait encore plus immense lorsqu’on s’aperçoit qu’elle est le fruit d’un long labeur de recherche et de théorisation autour des techniques modernes de fixation et de transmission du son. Ces textes inédits, abondamment annotés, documentés et postfacés, abordent les techniques cinématographique et radiophonique, comme liens, vecteurs ou relais entre le monde et l’homme. Les « arts-relais » s’opposent aux « arts directs » : ceux-ci médiatisent, transmettent — et donc transforment — là où ceux-là offrent, donnent à voir et/ou entendre ou lire un objet inchangé. C’est donc bien de la transformation du monde par la technique qu’il est question. « Le cinéma et la radio n’ont pas seulement pour rôle de transmettre les images et les sons mais de leur faire dire quelque chose. » Mais ce quelque chose n’est plus seulement — contrairement a une certaine idée classique de l’art, opératoire notamment lorsque la composante technique est faible, en littérature par exemple — l’émanation de la seule subjectivité créatrice, souveraine et close sur elle-même. Ce qui parle à travers la radio et le cinéma, c’est un phénomène (le ralenti d’un mouvement, le grossissement d’un son, le gros plan d’un objet...) qui n’appartient ni au monde à proprement parler, ni au sujet, mais bien au processus technique même qui les met en relation. Les éléments d’esthétique proposés par Schaeffer pourraient ainsi mener vers une pensée de la technique assez proche de celle de Gilbert Simondon : l’objet technique est pris (ou est à prendre) non seulement comme une prothèse permettant l’appréhension du monde, mais aussi comme un modifieur, un créateur de mondes à part entière.
Critique: revue générale des publications françaises et étrangères, Oct 2011
Distribution ectronique Cairn.info pour Editions de Minuit.
Philomusica on-line: rivista del dipartimento di scienze musicologiche e paleografico-filologiche, 2011
Syntone: actualité et critique de l’art radiophonique, Feb 13, 2012
Il était naturel qu'une alliance de la radio avec les arts ait d'abord rencontré la musique. Cepe... more Il était naturel qu'une alliance de la radio avec les arts ait d'abord rencontré la musique. Cependant, c'est le théâtre qui s'est identifié le premier à un art proprement radiophonique. La naissance d'un art dramatique conçu spécialement pour la Téléphonie sans fil a immédiatement suscité des réflexions sur les possibilités créatrices de la radio, sur les limites de la technique radiophonique et sur le pouvoir de perception de l'auditeur.
My Brazilian book reviewed by Carlos Palombini
O Estado de S. Paulo, ano 132, nº 42.872, “Sabático”, ano 1, nº 51, S4, Mar 5, 2011
Post-doc by Carlos Palombini
Dans ce qui suit, nous établissons le texte d’un original inédit de Pierre Schaeffer, l’Essai sur... more Dans ce qui suit, nous établissons le texte d’un original inédit de Pierre Schaeffer, l’Essai sur la radio et le cinéma : esthétique et technique des arts-relais, de 1941–1942.
No que se segue verto em português um original inédito de Pierre Schaeffer, o Ensaio sobre a rádi... more No que se segue verto em português um original inédito de Pierre Schaeffer, o Ensaio sobre a rádio e o cinema: estética e técnica das artes-relé, de 1941–1942, cujo texto estabeleci com Sophie Brunet entre agosto de 2008 e julho de 2009.
Cette annexe contient : (I) le début abandonné de ce que aurait été le deuxième chapitre de l’Ess... more Cette annexe contient : (I) le début abandonné de ce que aurait été le deuxième chapitre de l’Essai sur la radio et le cinéma, ayant pour titre « Données immédiates de la radio et du cinéma », chapitre mentionné dans le texte que nous avons établi comme « Chapitre 4 » ; (II) la transcription de ce manuscrit par Sophie Brunet ; (III) les notes manuscrites de Schaeffer pour le quinzième paragraphe, « Des idées aux choses et des choses aux l’idées », de l’Essai sur la radio et le cinéma ; (IV) la transcription de ce manuscrit par Sophie Brunet ; (V) la transcription complète du texte de l’Essai sur la radio et le cinéma tel qu’il se présente dans le premier cahier du dossier 960 avec des notes interprétatives de Carlos Palombini et les premières corrections de Sophie Brunet ; (VI) un extrait du Journal de Schaeffer avec le compte-rendu de la visite du 6 mai 1942 à André Malraux.
Este anexo contém : (I) o início abandonado do que teria sido o segundo capítulo do Ensaio sobre a rádio e o cinema, intitulado “Premissas imediatas da rádio e do cinema”, mencionado no texto que estabelecemos como “Quarto capítulo”; (II) a transcrição deste manuscrito por Sophie Brunet; (III) as notas manuscritas de Schaeffer para o décimo quinto parágrafo, “Das idéias às coisas e das coisas às idéias”, do Ensaio sobre a rádio e o cinema; (IV) a transcrição deste manuscrito por Sophie Brunet; (V) a transcrição completa do texto do Ensaio sobre a rádio e o cinema como ele se apresenta no primeiro caderno do dossiê 960, com notas interpretativas de Carlos Palombini e as primeiras correções de Sophie Brunet; (VI) um excerto do Diário de Schaeffer contendo o relato de sua visita de 6 de maio de 1942 a André Malraux.
Ph.D. Dissertation by Carlos Palombini
‘Pierre Schaeffer's Typo-Morphology of Sonic Objects’ proposes to present to the English-speaking... more ‘Pierre Schaeffer's Typo-Morphology of Sonic Objects’ proposes to present to the English-speaking reader the two accomplished stages of Schaeffer's 1966 solfège, namely typology and morphology, as expounded in Traité des objets musicaux, situating them in the larger context of Schaeffer's musicological work, and in the specific context of the solfège. This is done through translation of and commentary on Schaeffer's writing.
Chapter I surveys the years 1948–57, exposing the shifts of priorities that define three phases: research into noises, concrete music, and experimental music. Particular attention is paid to Schaeffer's conception of experimental music, and through the analysis of ‘Vers une musique expérimentale’, what has generally been seen as an antagonism between the Paris and the Cologne studios emerges as the conflict between two opposing approaches to technology and tradition. Chapter II delineates three notions that underpin the fourth phase of Schaeffer's musicological work, musical research, of which the 1966 solfège is the programme: acousmatic listening, four listening functions, and sonic object. Chapter III elaborates on the premisses of typology and morphology. Chapter IV expounds typology proper, whilst chapter V presents morphology and the sketch of the subsequent operations of solfège: characterology and analysis.
From this study, it emerges that Traité des objets musicaux is first and foremost an inexhaustible repository of insights into sound perception. Typology, the first stage of the solfège, is doubtless a successfully accomplished project. However, as a method for discovering a universal musicality, the solfège enterprise needs to be viewed with caution. It suffers from the almost open-ended nature of its metaphorical vocabulary, the emphasis the text lays on reactive rhetoric, its reliance on ‘methods of approximation’, and from a gradual distancing from perceptual reality itself. This notwithstanding, Traité des objets musicaux appears as a fundamental text of twentieth-century musicology. It brings to the fore two crucial issues: technology and the ways it alters our manner of perceiving and expressing reality, and reality itself thereby; the friction between sounds and musical structures, transparent in the text as the friction between isolated words and the discourse, transparent in Schaeffer's life as the friction between the man and the social structures he has needed to fit in.
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Videos by Carlos Palombini
Book/Livro by Carlos Palombini
La radio a été un des instruments da l’ascension nazie et le cinéma français a connu un curieux âge d’or sous l’Occupation. L’ubiquité de la radio et du cinéma justifie l’étude de leurs données techniques et esthétiques : travaillant directement sur la réalité sonore et visuelle ils ont pouvoir sur le concret. La toile sonore du haut-parleur monaural et la toile bidimensionnelle de la projection cinématographique dépouillent les événements sonores et visuels de leur consistance matérielle, ne présentent ni l’événement ni sa reproduction ou transmission mais des simulacres. Cette évocation in absentia des choses est pareille à celle du langage qui rend présent l’intangible — des concepts, des idées, des relations — par l’intermédiaire du mot. La radio et le cinéma escomptent un égal pouvoir.
Dans les pages de l’Essai sur la radio et le cinéma : esthétique et technique des arts-relais, le langage reflète la radio et le cinéma, qui reflètent le langage, à l’infini.
L’œuvre s’accompagne d’un appareil critique dans lequel Carlos Palombini présente la situation des études sur le travail de Schaeffer et énonce les principes du travail d’édition. En décrivant et analysant les documents, il décèle le projet d’incorporation d’une partie de l’Essai sur la radio et le cinéma à un ouvrage abandonné. Une série d’extraits inédits de 1938 à 1964 où Schaeffer prépare, reprend ou reformule le thème des arts-relais illustre le développement de sa pensée. Les annexes contiennent une variante et une ébauche ainsi que le compte-rendu d’une visite à André Malraux.
A obra é acompanhada por um extenso aparato crítico no qual Carlos Palombini examina a situação dos estudos sobre o trabalho de Schaeffer e expõe as diretrizes da edição. Ao descrever e analisar os documentos nos quais se baseou, ele revela o projeto de incorporação de uma parte substancial do Ensaio sobre o rádio e o cinema a uma obra abandonada. Uma série de excertos inéditos de 1938 a 1964 nos quais Schaeffer prepara, retoma ou reformula o tema das artes-relé ilustra o desenvolvimento de seu pensamento. O anexo contém uma variante, um esboço e o relato de uma visita de Schaeffer a André Malraux.
O rádio foi um dos instrumentos da ascensão nazista, e o cinema francês conheceu uma estranha idade de ouro sob a Ocupação. A onipresença do rádio e do cinema justifica o estudo de suas premissas técnicas e estéticas: ao lidar diretamente com a realidade sonora e visual eles têm poder sobre o concreto. A tela sonora do alto-falante monaural e a tela bidimensional da projeção cinematográfica destituem os eventos sonoros e visuais de sua consistência material, ou seja, não apresentam nem o evento, nem sua reprodução ou transmissão, mas simulacros. Essa evocação in absentia das coisas é análoga à da linguagem, que torna presente o intangível – conceitos, ideias, relações – pela mediação da palavra. O rádio e o cinema almejam poder igual.
Nas páginas do Ensaio sobre o rádio e o cinema: estética e técnica das artes-relé, 1941-1942, a linguagem reflete o rádio e o cinema, que refletem a linguagem, ad infinitum.
My French book reviewed by Carlos Palombini
Carlos Palombini et Sophie Brunet ont entrepris de rassembler des textes rédigés pendant la guerre et portant sur l’esthétique et la technique des arts-relais. Titré Essai sur la radio et le cinéma, ce livre est le fruit d’un véritable travail d’archéologie dont les strates sont exposées dans les annexes afin de pouvoir remettre dans leur contexte les documents sélectionnés.
Pierre Schaeffer opère une classification des objets et des procédés radiophoniques, ébauchant une science des formes de ces médias dont il souligne l’innovation. Avec une question centrale : comment mesurer les potentialités de ces nouveaux moyens mécaniques mis à la disposition de l’Art, comment évaluer le rapport qui existe entre ces possibilités de transmission et ces possibilités de création…
Pierre Schaeffer souligne aussi l’omniprésence de la radio et du cinéma, cette manière de monopoliser le temps et espace. Les dons du sorcier et du thaumaturge sont les leurs : l’ubiquité et la simultanéité… Ce sont déjà des « machines de virtualité » car ils ne transmettent pas l’objet mais son image, ni les sons mais une modulation. D’où le distinguo entre les « arts-relais » (i.e. de transmission / déformation / information) dont relèvent la radio et le cinéma par rapport aux arts classiques qui sont « directs ». Des arts-relais complémentaires de l’art du langage qui a pouvoir sur l’abstrait tandis que ces artefacts ont réellement pouvoir sur le concret.
Difficile à l’heure de la convergence des « nouvelles technologies de l’information » de ne pas voir au travers de ces propos tenus au mitan du 20ème, alors que le téléphone et l’informatique n’ont pas encore pleinement le droit de cité, le spectre du multimédia et d’Internet que Pierre Schaeffer ne peut pas encore clairement anticiper.
On fêtait il y a peu le centenaire de sa naissance (voir Mouvement n° 56). Pierre Schaeffer, compositeur, théoricien, homme de radio, est connu pour avoir inventé la musique concrète à la fin des années 1940. La portée de cette invention (dont on connait aujourd’hui la fertilité, longtemps ignorée ou implicite) apparait encore plus immense lorsqu’on s’aperçoit qu’elle est le fruit d’un long labeur de recherche et de théorisation autour des techniques modernes de fixation et de transmission du son. Ces textes inédits, abondamment annotés, documentés et postfacés, abordent les techniques cinématographique et radiophonique, comme liens, vecteurs ou relais entre le monde et l’homme. Les « arts-relais » s’opposent aux « arts directs » : ceux-ci médiatisent, transmettent — et donc transforment — là où ceux-là offrent, donnent à voir et/ou entendre ou lire un objet inchangé. C’est donc bien de la transformation du monde par la technique qu’il est question. « Le cinéma et la radio n’ont pas seulement pour rôle de transmettre les images et les sons mais de leur faire dire quelque chose. » Mais ce quelque chose n’est plus seulement — contrairement a une certaine idée classique de l’art, opératoire notamment lorsque la composante technique est faible, en littérature par exemple — l’émanation de la seule subjectivité créatrice, souveraine et close sur elle-même. Ce qui parle à travers la radio et le cinéma, c’est un phénomène (le ralenti d’un mouvement, le grossissement d’un son, le gros plan d’un objet...) qui n’appartient ni au monde à proprement parler, ni au sujet, mais bien au processus technique même qui les met en relation. Les éléments d’esthétique proposés par Schaeffer pourraient ainsi mener vers une pensée de la technique assez proche de celle de Gilbert Simondon : l’objet technique est pris (ou est à prendre) non seulement comme une prothèse permettant l’appréhension du monde, mais aussi comme un modifieur, un créateur de mondes à part entière.
My Brazilian book reviewed by Carlos Palombini
Post-doc by Carlos Palombini
Este anexo contém : (I) o início abandonado do que teria sido o segundo capítulo do Ensaio sobre a rádio e o cinema, intitulado “Premissas imediatas da rádio e do cinema”, mencionado no texto que estabelecemos como “Quarto capítulo”; (II) a transcrição deste manuscrito por Sophie Brunet; (III) as notas manuscritas de Schaeffer para o décimo quinto parágrafo, “Das idéias às coisas e das coisas às idéias”, do Ensaio sobre a rádio e o cinema; (IV) a transcrição deste manuscrito por Sophie Brunet; (V) a transcrição completa do texto do Ensaio sobre a rádio e o cinema como ele se apresenta no primeiro caderno do dossiê 960, com notas interpretativas de Carlos Palombini e as primeiras correções de Sophie Brunet; (VI) um excerto do Diário de Schaeffer contendo o relato de sua visita de 6 de maio de 1942 a André Malraux.
Ph.D. Dissertation by Carlos Palombini
Chapter I surveys the years 1948–57, exposing the shifts of priorities that define three phases: research into noises, concrete music, and experimental music. Particular attention is paid to Schaeffer's conception of experimental music, and through the analysis of ‘Vers une musique expérimentale’, what has generally been seen as an antagonism between the Paris and the Cologne studios emerges as the conflict between two opposing approaches to technology and tradition. Chapter II delineates three notions that underpin the fourth phase of Schaeffer's musicological work, musical research, of which the 1966 solfège is the programme: acousmatic listening, four listening functions, and sonic object. Chapter III elaborates on the premisses of typology and morphology. Chapter IV expounds typology proper, whilst chapter V presents morphology and the sketch of the subsequent operations of solfège: characterology and analysis.
From this study, it emerges that Traité des objets musicaux is first and foremost an inexhaustible repository of insights into sound perception. Typology, the first stage of the solfège, is doubtless a successfully accomplished project. However, as a method for discovering a universal musicality, the solfège enterprise needs to be viewed with caution. It suffers from the almost open-ended nature of its metaphorical vocabulary, the emphasis the text lays on reactive rhetoric, its reliance on ‘methods of approximation’, and from a gradual distancing from perceptual reality itself. This notwithstanding, Traité des objets musicaux appears as a fundamental text of twentieth-century musicology. It brings to the fore two crucial issues: technology and the ways it alters our manner of perceiving and expressing reality, and reality itself thereby; the friction between sounds and musical structures, transparent in the text as the friction between isolated words and the discourse, transparent in Schaeffer's life as the friction between the man and the social structures he has needed to fit in.
La radio a été un des instruments da l’ascension nazie et le cinéma français a connu un curieux âge d’or sous l’Occupation. L’ubiquité de la radio et du cinéma justifie l’étude de leurs données techniques et esthétiques : travaillant directement sur la réalité sonore et visuelle ils ont pouvoir sur le concret. La toile sonore du haut-parleur monaural et la toile bidimensionnelle de la projection cinématographique dépouillent les événements sonores et visuels de leur consistance matérielle, ne présentent ni l’événement ni sa reproduction ou transmission mais des simulacres. Cette évocation in absentia des choses est pareille à celle du langage qui rend présent l’intangible — des concepts, des idées, des relations — par l’intermédiaire du mot. La radio et le cinéma escomptent un égal pouvoir.
Dans les pages de l’Essai sur la radio et le cinéma : esthétique et technique des arts-relais, le langage reflète la radio et le cinéma, qui reflètent le langage, à l’infini.
L’œuvre s’accompagne d’un appareil critique dans lequel Carlos Palombini présente la situation des études sur le travail de Schaeffer et énonce les principes du travail d’édition. En décrivant et analysant les documents, il décèle le projet d’incorporation d’une partie de l’Essai sur la radio et le cinéma à un ouvrage abandonné. Une série d’extraits inédits de 1938 à 1964 où Schaeffer prépare, reprend ou reformule le thème des arts-relais illustre le développement de sa pensée. Les annexes contiennent une variante et une ébauche ainsi que le compte-rendu d’une visite à André Malraux.
A obra é acompanhada por um extenso aparato crítico no qual Carlos Palombini examina a situação dos estudos sobre o trabalho de Schaeffer e expõe as diretrizes da edição. Ao descrever e analisar os documentos nos quais se baseou, ele revela o projeto de incorporação de uma parte substancial do Ensaio sobre o rádio e o cinema a uma obra abandonada. Uma série de excertos inéditos de 1938 a 1964 nos quais Schaeffer prepara, retoma ou reformula o tema das artes-relé ilustra o desenvolvimento de seu pensamento. O anexo contém uma variante, um esboço e o relato de uma visita de Schaeffer a André Malraux.
O rádio foi um dos instrumentos da ascensão nazista, e o cinema francês conheceu uma estranha idade de ouro sob a Ocupação. A onipresença do rádio e do cinema justifica o estudo de suas premissas técnicas e estéticas: ao lidar diretamente com a realidade sonora e visual eles têm poder sobre o concreto. A tela sonora do alto-falante monaural e a tela bidimensional da projeção cinematográfica destituem os eventos sonoros e visuais de sua consistência material, ou seja, não apresentam nem o evento, nem sua reprodução ou transmissão, mas simulacros. Essa evocação in absentia das coisas é análoga à da linguagem, que torna presente o intangível – conceitos, ideias, relações – pela mediação da palavra. O rádio e o cinema almejam poder igual.
Nas páginas do Ensaio sobre o rádio e o cinema: estética e técnica das artes-relé, 1941-1942, a linguagem reflete o rádio e o cinema, que refletem a linguagem, ad infinitum.
Carlos Palombini et Sophie Brunet ont entrepris de rassembler des textes rédigés pendant la guerre et portant sur l’esthétique et la technique des arts-relais. Titré Essai sur la radio et le cinéma, ce livre est le fruit d’un véritable travail d’archéologie dont les strates sont exposées dans les annexes afin de pouvoir remettre dans leur contexte les documents sélectionnés.
Pierre Schaeffer opère une classification des objets et des procédés radiophoniques, ébauchant une science des formes de ces médias dont il souligne l’innovation. Avec une question centrale : comment mesurer les potentialités de ces nouveaux moyens mécaniques mis à la disposition de l’Art, comment évaluer le rapport qui existe entre ces possibilités de transmission et ces possibilités de création…
Pierre Schaeffer souligne aussi l’omniprésence de la radio et du cinéma, cette manière de monopoliser le temps et espace. Les dons du sorcier et du thaumaturge sont les leurs : l’ubiquité et la simultanéité… Ce sont déjà des « machines de virtualité » car ils ne transmettent pas l’objet mais son image, ni les sons mais une modulation. D’où le distinguo entre les « arts-relais » (i.e. de transmission / déformation / information) dont relèvent la radio et le cinéma par rapport aux arts classiques qui sont « directs ». Des arts-relais complémentaires de l’art du langage qui a pouvoir sur l’abstrait tandis que ces artefacts ont réellement pouvoir sur le concret.
Difficile à l’heure de la convergence des « nouvelles technologies de l’information » de ne pas voir au travers de ces propos tenus au mitan du 20ème, alors que le téléphone et l’informatique n’ont pas encore pleinement le droit de cité, le spectre du multimédia et d’Internet que Pierre Schaeffer ne peut pas encore clairement anticiper.
On fêtait il y a peu le centenaire de sa naissance (voir Mouvement n° 56). Pierre Schaeffer, compositeur, théoricien, homme de radio, est connu pour avoir inventé la musique concrète à la fin des années 1940. La portée de cette invention (dont on connait aujourd’hui la fertilité, longtemps ignorée ou implicite) apparait encore plus immense lorsqu’on s’aperçoit qu’elle est le fruit d’un long labeur de recherche et de théorisation autour des techniques modernes de fixation et de transmission du son. Ces textes inédits, abondamment annotés, documentés et postfacés, abordent les techniques cinématographique et radiophonique, comme liens, vecteurs ou relais entre le monde et l’homme. Les « arts-relais » s’opposent aux « arts directs » : ceux-ci médiatisent, transmettent — et donc transforment — là où ceux-là offrent, donnent à voir et/ou entendre ou lire un objet inchangé. C’est donc bien de la transformation du monde par la technique qu’il est question. « Le cinéma et la radio n’ont pas seulement pour rôle de transmettre les images et les sons mais de leur faire dire quelque chose. » Mais ce quelque chose n’est plus seulement — contrairement a une certaine idée classique de l’art, opératoire notamment lorsque la composante technique est faible, en littérature par exemple — l’émanation de la seule subjectivité créatrice, souveraine et close sur elle-même. Ce qui parle à travers la radio et le cinéma, c’est un phénomène (le ralenti d’un mouvement, le grossissement d’un son, le gros plan d’un objet...) qui n’appartient ni au monde à proprement parler, ni au sujet, mais bien au processus technique même qui les met en relation. Les éléments d’esthétique proposés par Schaeffer pourraient ainsi mener vers une pensée de la technique assez proche de celle de Gilbert Simondon : l’objet technique est pris (ou est à prendre) non seulement comme une prothèse permettant l’appréhension du monde, mais aussi comme un modifieur, un créateur de mondes à part entière.
Este anexo contém : (I) o início abandonado do que teria sido o segundo capítulo do Ensaio sobre a rádio e o cinema, intitulado “Premissas imediatas da rádio e do cinema”, mencionado no texto que estabelecemos como “Quarto capítulo”; (II) a transcrição deste manuscrito por Sophie Brunet; (III) as notas manuscritas de Schaeffer para o décimo quinto parágrafo, “Das idéias às coisas e das coisas às idéias”, do Ensaio sobre a rádio e o cinema; (IV) a transcrição deste manuscrito por Sophie Brunet; (V) a transcrição completa do texto do Ensaio sobre a rádio e o cinema como ele se apresenta no primeiro caderno do dossiê 960, com notas interpretativas de Carlos Palombini e as primeiras correções de Sophie Brunet; (VI) um excerto do Diário de Schaeffer contendo o relato de sua visita de 6 de maio de 1942 a André Malraux.
Chapter I surveys the years 1948–57, exposing the shifts of priorities that define three phases: research into noises, concrete music, and experimental music. Particular attention is paid to Schaeffer's conception of experimental music, and through the analysis of ‘Vers une musique expérimentale’, what has generally been seen as an antagonism between the Paris and the Cologne studios emerges as the conflict between two opposing approaches to technology and tradition. Chapter II delineates three notions that underpin the fourth phase of Schaeffer's musicological work, musical research, of which the 1966 solfège is the programme: acousmatic listening, four listening functions, and sonic object. Chapter III elaborates on the premisses of typology and morphology. Chapter IV expounds typology proper, whilst chapter V presents morphology and the sketch of the subsequent operations of solfège: characterology and analysis.
From this study, it emerges that Traité des objets musicaux is first and foremost an inexhaustible repository of insights into sound perception. Typology, the first stage of the solfège, is doubtless a successfully accomplished project. However, as a method for discovering a universal musicality, the solfège enterprise needs to be viewed with caution. It suffers from the almost open-ended nature of its metaphorical vocabulary, the emphasis the text lays on reactive rhetoric, its reliance on ‘methods of approximation’, and from a gradual distancing from perceptual reality itself. This notwithstanding, Traité des objets musicaux appears as a fundamental text of twentieth-century musicology. It brings to the fore two crucial issues: technology and the ways it alters our manner of perceiving and expressing reality, and reality itself thereby; the friction between sounds and musical structures, transparent in the text as the friction between isolated words and the discourse, transparent in Schaeffer's life as the friction between the man and the social structures he has needed to fit in.
Schaeffer’s research on different sound sources — including electronic devices and concrete sounds — led him to experiment with compositional techniques such as serialism. His role in the development of musique concrète has been misunderstood by those who focus on his sound sources rather than his compositional methods. His later phase can be categorized as experimental, as he used his earlier experiences with sound sources as a stimulus for investigating new compositional procedures and forms. [RILM II]
The Arts-Relais ‘instrument’ belongs to the history of technische Reproduzierbarkeit and there is a direct relationship between the two manifestations of technische Reproduzierbarkeit as expounded by Walter Benjamin — ‘artwork reproduction and the art of film’ — and the double role of the Arts-Relais instrument as defined by Schaeffer: ‘to retransmit in a certain manner what we used to see or hear directly and to express in a certain manner what we used not to see or hear’.
In the history of technische Reproduzierbarkeit the Arts-Relais instrument marks the shift from ‘older handwork technology’ to that technology which, in the words of Martin Heidegger, ‘unlocks, stores, distributes and switches about’ the energies of nature and whose essence Heidegger terms Ge-stell.
The ‘sinking of the object into the objectlessness of the standing reserve’ — a feat of Ge-stell — intersects the ‘decline of the aura’ — a feat of technische Reproduzierbarkeit — but while the decline of the aura paves the way for art as political praxis, the sinking of the object into the objectlessness of the standing reserve elicits from Heidegger an invitation to a return to the golden age of Greek techne.
Is this not praxis too? And how does Schaeffer respond to Heidegger's invitation?
The interview that follows was conducted in mid May 2003 to verify ideas I ventured in the paper. It gave rise to a review-article that came out in Echo later on, with excerpts from the interview. An insider’s take on the history of queer musicology written by one of its pioneers under the impact of a beloved colleague’s death, Wood’s statement on co-authorship is a touching tribute to Brett’s memory.
Um exame do fonograma “Gargalhada (pega na chaleira)”, cançoneta por Eduardo das Neves, expõe a origem da expressão “pegar na chaleira” e revela incongruências nos critérios de catalogação online do Instituto Moreira Salles. Provavelmente datada de 1906, a gravação aparece como um “lundu” em catálogos comerciais de 1915–1926, e as mesmas ideias musicais foram reaproveitadas em outros registros sonoros da Casa Edison comercializados entre 1913 e 1919. A música e o gargalhar que Neves reaproveita foram criados por George Washington Johnson, o primeiro astro negro da gravação mecânica. Mas enquanto o ex-escravo norte-americano se auto-ridiculariza de acordo com estereótipos brancos, o autodenominado “crioulo” encena uma sátira ao comportamento masculino das classes dominantes do Rio. Neste processo, a coon song transforma-se na antítese do gênero.
Changes in baile funk proibidão music — before and after the invasions and occupation of the Penha and Alemão complexes of favelas — outline the political context and aesthetics of the subgenre, with reference to the repertoires of MC Tovi de Niterói, Dido do Borel, Vitinho do Jacaré, and Alexandre de São Gonçalo, as well as to DJ Byano da Chatuba’s production of “Elenco fabuloso” (fabulous cast), with MC Alexandre. Politicians and the UPPs (pacification police units) replace the rival factions (ADA and TCP), and leaders’ names disappear from raps; the Human Beatbox loop replaces the Tamborzão; the DJ takes precedence over the MC; the scene moves to peripheral communities, away from the armed pacification zone, but subject to police impunity.
Transformações do funk proibidão — antes e depois dos episódios das invasões e ocupação, em novembro de 2010, dos Complexos da Penha e do Alemão — delineiam o contexto político e a estética do subgênero, com referência aos repertórios dos MCs Tovi de Niterói, Dido do Borel, Vitinho do Jacaré e Alexandre de São Gonçalo, bem como à produção, pelo DJ Byano da Chatuba, de “Elenco fabuloso”, com o MC Alexandre. A UPP e os políticos tomam o lugar das facções inimigas (ADA e TCP) e os nomes dos líderes desaparecem dos raps; a Human Beatbox toma o lugar do Tamborzão; o DJ toma precedência sobre o MC; a cena passa a se concentrar em comunidades periféricas, fora da mira do projeto de pacificação armada, mas sujeitas à impunidade policial.
A series of episodes that show president Luiz Inácio Lula da Silva’s commitment to the militarization of public security provides the backdrop for a study of the origin, development and morphology of three beats (bases) that characterize, each, one decade of Funk Carioca: Volt Mix (1990s), Tamborzão (the years 2000-2009) and Beatbox (from 2010 onwards). Interviews, transcriptions and spectrograms indicate synchronisms between political events and changes in sonority. As the dances (bailes) become outlawed, the beat retreats successively from the high (years 2000-2009) and low (2010 to date) edges of the spectrum to concentrate in the medium. Marked by the Pan American Games Massacre of 2007 and by occupation of the Penha and Alemão complexes of favelas in 2010, the beginning and the end of Luiz Inácio Lula da Silva’s second term in office delimit a golden age of Forbidden Funk (Proibidão).
Na primeira seção, “Fim de uma música”, expomos a crise do modernismo musical através de excertos de Oswald Spengler e Theodor Adorno. Na segunda, “Tentativa de assassinato de outra”, deslindamos os três eixos fundamentais da crítica de Vladimir Safatle. “Cinquenta falácias”, a terceira seção, identifica vícios de método. Na quarta, “Culturas de sobrevivência”, baseamo-nos em etnografia para delinear uma poética de escuta das músicas da diáspora africana. Na quinta, “Sobrevivência de culturas”, mostramos de que maneira o funk carioca e o hip-hop paulista tensionam a produção da cultura popular. A seção final, “A música e a peste”, parafraseia Antonin Artaud para afirmar a potência curativa da atual música urbana.
Em 21 de dezembro de 2016 o MC G15 lançou no canal KondZilla do YouTube o vídeo de Deu onda, produção musical do DJ Jorgin, que rapidamente atingiu três milhões e meio de visualizações diárias. Ao mesmo tempo, desenrolava-se nas redes sociais e expandia-se para a mídia corporativa uma polêmica, inédita no funk carioca, acerca da harmonia da música. Antropologia e análise musical refutam a ideia de bitonalidade para situar o debate na arena dos conflitos entre “mundos da arte” (Becker 1982) entrecruzados. A “tecnologia de encantamento” (Gell 1999) de Deu onda envolve: (1) a construção da textura por meio de seis linhas cíclicas, em ciclos de um, dois ou quatro compassos, combinadas com quatro linhas acíclicas; (2) a organização de dois subgrupos de linhas, ou “tramas”, harmonicamente complementares, com funções diversas; (3) a articulação das seções por meio de seis tipos de breques; (4) o recurso a três ordens de variações da textura; (5) a sobreposição de uma figura rítmica característica do reggae a outra típica do funk carioca; (6) a aplicação a toda a melodia de um esquema harmônico concebido em função da primeira frase; (7) a evocação “afrofuturista” (Eshun 2003) de uma roda de funk; e (8) jogos de sentidos que fazem a música deslizar entre subgêneros distintos. O debate público acerca da bitonalidade de Deu onda contribuiu para generalizar a preocupação harmônica entre os DJs-produtores do “mundo funk” (Vianna 1988).
Review of the film I’m Ugly But Trendy, by Denise Garcia, on women in funk carioca, available from the DVD rental market in Brazil.
Resenha do filme Sou feia mas tô na moda, de Denise Garcia, sobre mulheres no funk carioca, disponível no mercado de aluguel de DVDs no Brasil.
The original version of this paper was written for The Twentieth Century Music Avant-garde: A Biocritical Sourcebook (Greenwood Press, Westport, Conn., USA, forthcoming Dec. 1999). Copyright © by Larry Sitsky. Abridged and reprinted with permission.
Valendo-se de excertos de “Lesbian and Gay Music”, de Philip Brett e Elizabeth Wood, publicado em versão “censurada” como “Gay and Lesbian Music” no novo New Grove (2001), bem como de correspondência trocada com os autores e com membros do Grupo de Estudos Gueis e Lésbicos (GLSG) da Sociedade Musicológica Americana (AMS) em função duma tradução para o português da versão original, o tradutor situa o artigo no contexto da “nova musicologia”. “Lesbian and Gay Music” adere às normas do “texto de referência”, mas não dispensa alusões a táticas do movimento de liberação homossexual como o outing e o zap. Do ponto de vista duma musicologia brasileira, Brett e Wood dão dois passos importantes: um, largo, rumo à incorporação do pensamento pós-estrutural; outro, cauteloso, rumo à transformação do texto científico em literatura. Uma apropriação brasileira das musicologias “lésbica, guei, bissexual, intersexual e transgênero” implica a recontextualização do ideário da “ação afirmativa” e uma crítica do fabulário antropofagista.
Uma apresentação da noção de arte-relé de Pierre Schaeffer através da análise de uma seleção de seus escritos do final dos anos trinta e início dos anos quarenta — “Vérités premières”, “Technique et esthétique des arts-relais” e “Esthétique et technique des arts-relais” — mostra a gênese de noções e procedimentos que se desenvolverão no decorrer de pesquisa subseqüente: escuta direta/radiofônica, abstrato/concreto, tradução/versão, aninhamento de conceitos. Inclui a tradução de textos inéditos em português.
interest of establishing the text of Essai sur la radio et le cinéma :
esthétique et technique des arts-relais (1941–42), first substantial
theoretical work by the author on the mechanical arts. Describes the
nature and organisation of the unpublished documents, making an
inventory of the relevant files in the Pierre Schaeffer collection at the
Institut mémoires de l’édition contemporaine. Presents drafts where
Schaeffer envisages the incorporation of parts of the same material in
other unfinished works.
Passe en revue une partie de la littérature sur Pierre Schaeffer et
expose l’intérêt d’établir le texte de l’Essai sur la radio et le cinéma :
esthétique et technique des arts-relais (1941–42), le premier travail
théorique de longue haleine de l’auteur sur les arts mécaniques.
Décrit la nature et l’organisation des documents l’inédits,
inventoriant les dossiers pertinents du fonds Pierre Schaeffer dans
l’Institut mémoires de l’édition contemporaine. Présente des
ébauches où Schaeffer propose l’incorporation des extraits du même
matériau dans d’autres ouvrages inachevés.
On 21 December 2016 the YouTube channel KondZilla released “Deu onda”, by MC G15, produced by DJ Jorge Lemes Ferreira. On 12 March 2017 the video reached 220 million views, thus surpassing “Bumbum granada”, by MCs Zaack and Jerry, and attaining the first position on the channel in less than three months. As its popularity grew at the rate of 2 million views a day, a controversy developed about its musical qualities: the melody would be in a major key whereas the accompaniment would be in the same minor key. Netnography (BARTL; KANNAN; STOCKINGER, 2016) conducted from December 2016 to February 2017 expounds the quarrel of bimodality, which mobilized DJs, musical producers, MCs, funksters and the singer-songwriter Ritchie. If harmony has played a secondary role in the development of the the subgenres putaria and proibidão, and if it has become a distinctive feature of funk melody and pop funk, “Deu onda” uses it in an original manner, without the usual clichés. Such a use follows from the fact that the music combines characteristics of putaria and melody, and thus constitutes a particular case of genre hybridation.
Parto de notas de campo sobre o caráter homossocial do proibidão para investigar a homofobia que se manifesta em suas letras, em combinação com expressões intensas de amor fraterno. O assassinato, em 2018, do MC G3, um dos principais artistas da segunda geração do proibidão, cuja homossexualidade era um segredo público, permite observar como homofobia e homossexualidade se articulam na interseção entre persona artística e vida pessoal, enquanto a morte, em 2017, do DJ Pernalonga, um dos poucos homossexuais assumidos do funk carioca, sugere os limites da autoidentificação homossexual nesse universo. Por outro lado, o pós-proibidão “De 38 carregado”, da MC Dricka, lançado em 2019, ilustra o caso de uma cantora assumidamente lésbica numa personificação do fascínio de uma mulher heterossexual pelo “trafica da boca”. Em conclusão, reflito sobre o que chamo de espelhamentos: as projeções de personas artísticas heterossexuais — homofóbicas ou não — por MCs de proibidão e os jogos de identificações que elas suscitam num ouvinte, o pesquisador, desencadeados pela associação entre homossexualidade e banditismo.
Ce que peut être un inventaire du proibidão carioca et comment le réaliser dépendent de pour quoi l’on entreprendra cette réalisation. La motivation initiale de ce projet est « musicale », c’est-à-dire qu’elle cherche à mettre en lumière le sous-genre en tant que son organisé, mais les choses se compliquent un peu lorsque l’on comprend que l’intérêt musical d’une organisation sonore ne se limite pas aux données exclusives du ainsi appelé son en soi. Un inventaire peut être une « énumération de documents d’un certain type, regroupés selon un ordre déterminé, avec des indications de localisation » (Trésor de la langue française informatisé). Je voudrais mettre cette définition en rapport avec quelques extraits et réflexions qui impliquent survie, espoir et résistance : la motivation esthétique ; le concept d’histoire et l’attirance du peuple pour le « grand criminel » selon Walter Benjamin ; le rôle du MC entre movimento et comunidade selon Paul Sneed ; l’héritage culturel du Comando Vermelho selon Ben Penglase ; la voix au Gospel/Soul et le sens de communauté selon David Brackett etc.
A publicação desta entrevista na conTRAmaré.net tem lugar no mesmo dia em que o autor, Carlos Palombini, participa do debate: “Proibidão: crônica do cotidiano ou apologia ao crime?”
The publication of this interview at conTRAmare.net takes place on the same day that the author, Carlos Palombini, participates in the debate: “Proibidão: a daily life chronicle or incitement to crime?”
Há mais coisas entre o céu e a terra do que a denúncia e a exaltação. O funk carioca não é apenas expressão da sociedade, como se funkeiros não fossem sujeitos, mas simples reflexos ou catalisadores de todos os males. Expressar posições estereotípicas pode ser também tomar ciência de contradições e tomar posição. E possivelmente, subverter estereótipos nos jogos de performance que o baile e a música ensejam.
Indexada em www.mixcloud.com/carlospalombini/…neiro-9-dez-2014
Transcrição livre em www.proibidao.org/?p=9489
Busco fundamentalmente entender o funk carioca em termos musicais como manifestação local do grupo de linguagens do hip-hop, é dizer, expressão transnacional das culturas da diáspora africana, a partir da análise musical, bem como das relações do desenvolvimento de suas manifestações com as políticas públicas que as afetam. A infraestrutura conceitual deriva tanto dos escritos sobre a escuta do som gravado de Pierre Schaeffer quanto da etnografia, encarregada de delinear um vocabulário dos elementos de produção e dar indícios dos modos de operação dessa musicalidade. O objetivo geral é situar o funk carioca no campo da musicologia e desenvolver dispositivos de análise adequados a sua compreensão.
Publicações resultantes: 1 em periódico no exterior; 3 em periódicos no Brasil; 6 em livros no exterior; 11 em livros no Brasil; 1 em anais no Brasil; 2 artigos aceitos para publicação no Brasil; 2 capítulos aceitos para publicação no exterior; 3 capítulos aceitos para publicação no Brasil; 1 resumo em anais aceito para publicação no Brasil; 1 artigo submetido a periódico no exterior; 2 artigos submetidos a periódico no Brasil.
Orientações concluídas: 1 supervisão de pós-doutorado; 1 orientação de mestrado; 1 co-orientação de mestrado; 2 orientações de IC. Orientações em curso: 3 orientações de doutorado.
Apresentações orais (conferência, palestra, comunicação e mesa-redonda em evento acadêmico): 12 no Brasil.
Apresentações orais em outros eventos: 9 no Brasil.
Publicações não acadêmicas: 11 no Brasil (das quais 3 em inglês).
Atividades de divulgação (televisão, rádio, podcast): 14 (das quais 1 no exterior).
Entrevistas concedidas: 10 (das quais 2 para publicações no exterior).
Divulgação online do projeto: 1 website com 13 publicações; 2 canais de YouTube com um total de 21.707 assinantes; 1 canal de Soundcloud com 2.649 seguidores; 1 canal de Mixcloud com 172 seguidores; 1 página no Facebook com 507 seguidores.
Plataformas de auto-arquivamento: 233 trabalhos, 1.695 seguidores, 35.324 visualizações e 200 menções no Academia.edu; 135 trabalhos, 71 seguidores, 4.816 leituras no ResearchGate.net.
Citações no Google Acadêmico (desde 2012): 167; índice h, 8; índice i10, 7.
Pintura
Instalação
Performance
Rogério Nazari
Telmo Lanes
Algodão
Carvão
Madeira
Ferro
Granito
“O Joio e o Farrapo”
I - A Picareta e o Manto
II - A Corrente e o Martelo
III - O Pão e a Pá
IV - Rosas e Cravos
Pinturas
“O Vaso da Espera”
“Por que choras?”
“Striped Hyena”
“A Transfiguração da Porta”
Comunhão
Música
Sintetizador: Palombini
Baixo: Carlo
Guitarra: Edu
Bateria: Biba
Vídeo
Co-Produção: Invideo e RG Video
Câmeras
Alex Sernambi
Julio Spier
Direção de Produção: Luciana Tomasi
Direção: Carlos Gerbase
Bolo: Tereza Lanes
[Trabalho submetido à Revista crítica de ciências sociais (Coimbra), número sobre “culturas musicais contemporâneas”, em 16 de julho de 2015. Rejeitado em 28 de setembro por “inadequação ao tema”, sem ser lido. Ampliado e submetido à Revista do IEB (USP) em 30 de outubro de 2015. Rejeitado em 29 fev. 2016 com dois pareceres mesquinhos: um cheio de erros de concordância, outro insatisfeito com o uso do latim. Submetido à revista Mana em 25 abr. 2016.]
Carla Mattos's historical ethnography of the categories ritmo neurótico (neurotic rhythm), o neurótico (neurotic person) and neurose (neurosis) leads me to relate morphological changes to shifts in patterns of party socialization associated with the rule of Comando Vermelho — the main facção (faction) that controlled the retail commerce of illicit substances in the city of Rio de Janeiro and its environs at the time.