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Sous la Monarchie de Juillet, à Paris, les costumes et les masques donnent au carnaval une vitalité nouvelle. Parmi les habits de confection, le pantalon distingue la Débardeuse dans la foule des costumes. Malgré l’interdiction... more
Sous la Monarchie de Juillet, à Paris, les costumes et les masques donnent au carnaval une vitalité nouvelle. Parmi les habits de confection, le pantalon distingue la Débardeuse dans la foule des costumes. Malgré l’interdiction législative du port du pantalon pour les femmes dans la société française, le costume de la Débardeuse gagne les faveurs du public féminin entre 1830-1850. Les illustrateurs de la presse satirique et les boutiques d’estampes, qui diffusent les périodiques, s’emparent du sujet. Paradoxalement, en tant que signe masculin, le pantalon installe une nouvelle approche sexualisée du corps féminin dans la culture visuelle médiatique. Dans le même temps, le costume exhibe aussi des signes politiques où se manifestent, à certaines occasions, des idées féministes. L’iconographie de la Débardeuse apparaît alors ambivalente, oscillant entre différents pôles. Le contexte du carnaval qui, au milieu du XIXe siècle demeure une procession politique, motive les illustrateurs à charger la figure de nombreux sens qui remodèlent la représentation médiatique de la femme. À partir des dépouillements de la presse satirique illustrée et des ouvrages illustrés issus des boutiques d’estampes, notre étude iconographique et iconologique de la Débardeuse analyse les enjeux moraux, sociaux ou encore politiques autour de la rencontre entre le pantalon et le corps féminin dans la première moitié du XIXe siècle.
Au Japon, l’anime Excel Saga exhibe une autorepresentation de l’auteur particuliere et exuberante. En effet, dans le contexte d’une serie animee, liee aux modalites de la culture populaire, l’autorepresentation ne se limite pas a l’auteur... more
Au Japon, l’anime Excel Saga exhibe une autorepresentation de l’auteur particuliere et exuberante. En effet, dans le contexte d’une serie animee, liee aux modalites de la culture populaire, l’autorepresentation ne se limite pas a l’auteur du manga original, mais elle integre les differentes autorites attachees au projet. Auteur, realisateur, equipe de realisation, destinataire apparaissent ainsi au fil des episodes. Neanmoins, il ne s’agit guere d’une autobiographie plurielle, car l’autorepresentation formalise avant tout le projet parodique — au sens large — de la serie. Elle cherche egalement a tromper tant les attentes du destinataire que les conventions generiques. L’autorepresentation constitue surtout l’assise d’un discours metafictionnel sur le manga qui explore les nombreuses facettes du genre et offre en retour un recit poetique.
Au Japon, l’anime Excel Saga exhibe une autoreprésentation de l’auteur particulière et exubérante. En effet, dans le contexte d’une série animée, liée aux modalités de la culture populaire, l’autoreprésentation ne se limite pas à l’auteur... more
Au Japon, l’anime Excel Saga exhibe une autoreprésentation de l’auteur particulière et exubérante. En effet, dans le contexte d’une série animée, liée aux modalités de la culture populaire, l’autoreprésentation ne se limite pas à l’auteur du manga original, mais elle intègre les différentes autorités attachées au projet. Auteur, réalisateur, équipe de réalisation, destinataire apparaissent ainsi au fil des épisodes. Néanmoins, il ne s’agit guère d’une autobiographie plurielle, car l’autoreprésentation formalise avant tout le projet parodique — au sens large — de la série. Elle cherche également à tromper tant les attentes du destinataire que les conventions génériques. L’autoreprésentation constitue surtout l’assise d’un discours métafictionnel sur le manga qui explore les nombreuses facettes du genre et offre en retour un récit poétique.
En France, dans la seconde moitié du XIXe siècle, la montée en puissance de la culture médiatique remodèle la presse satirique illustrée qui, délaissant son substrat artistique, assimile les enjeux de la communication médiatique. Or,... more
En France, dans la seconde moitié du XIXe siècle, la montée en puissance de la culture médiatique remodèle la presse satirique illustrée qui, délaissant son substrat artistique, assimile les enjeux de la communication médiatique. Or, cette évolution se double également d’une intégration progressive des caractéristiques des médias de masse. Ce double basculement modifie le processus de création, de diffusion et de réception de la presse satirique illustrée. Le support promulgue alors de nouvelles modalités, à l’exemple de la stéréotypie et d’une sérialisation serrée, qui orientent désormais les imaginaires, les modes de production ou encore la réception de cette presse.
À partir de 1829, la presse satirique illustrée s’installe dans le paysage médiatique français. La caricature, la satire et le dessin d’humour s’associent à un support durable qui constitue la source première de l’humour illustré... more
À partir de 1829, la presse satirique illustrée s’installe dans le paysage médiatique français. La caricature, la satire et le dessin d’humour s’associent à un support durable qui constitue la source première de l’humour illustré médiatique au xixe siècle. Parallèlement, la conquête de l’Algérie occupe l’attention des médias. À l’instar du bourgeois ventripotent, du soldat gauche ou de la grisette, l’Arabe intègre peu à peu le répertoire des caricaturistes. Ignoré puis relégué, l’Arabe se caractérise progressivement comme une entité sauvage, au service des salles de rédactions.
Vidéo conférence la Débardeuse : mode et licence, lors du Colloque Mode et morale / Session I Genre & vêtement. Filière Mode de l’Institut de la Communication / Université Lyon 2, organisé par Damien Delille, Isabelle Hare, Stéphanie... more
Vidéo conférence la Débardeuse : mode et licence, lors du Colloque Mode et morale / Session I Genre & vêtement.

Filière Mode de l’Institut de la Communication / Université Lyon 2, organisé par Damien Delille, Isabelle Hare, Stéphanie Kunert et Julie Saroli.
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