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Alain Rabatel

Le style de presidence de N. Sarkozy dans les discours politiques et dans les discours des journalistes et des politistes, a travers les occurrences du mot style et ses reformulations Nous examinerons la tension entre un individu et une... more
Le style de presidence de N. Sarkozy dans les discours politiques et dans les discours des journalistes et des politistes, a travers les occurrences du mot style et ses reformulations Nous examinerons la tension entre un individu et une personne sociale a travers la notion de style en politique, ou il s’agit d’etre soi-meme, de faire sa politique, et dans le meme temps d’endosser la fonction, d’incarner des institutions et de representer ses concitoyens, et pas seulement ses electeurs. Le corpus sera compose des discours autour du « ‘Style’ Sarkozy», lors de la premiere annee de sa presidence et lors du premier anniversaire de celle-ci, autour de l’emission du 24 avril 2008. On prendra en compte aussi des articles emanant de la presse internationale, notamment a travers la revue de presse effectuee par le Courrier international n° 911 (17 au 23 avril 2008, qui rassemble des articles de la presse internationale echelonnes au cours de la premiere annee de la presidence de N. Sarkozy). Les mots en usage et en mention temoignent d’un style de presidence populiste, tout en mettant en lumiere un certain nombre de tensions relatives au style de vie ou au style de gouvernement : - lorsque la tension est reduite, on dira que « le style, c’est le fond qui remonte a la surface ».- lorsque la tension est a son maximum, on dira que l’ « habit ne fait pas le moine ».- dans une position mediane, on peut dire que « X habite la fonction » : son style (personnel) d’exercer le pouvoir correspond alors a la conception dominante de l’exercice de la fonction.
Cet ouvrage propose une lecture linguistique « engagee mais non enragee » (Hannah Arendt) des medias, a la lumiere des ideaux democratiques qu’ils devraient servir. Il s’appuie sur l’analyse des points de vue, afin de rendre compte de la... more
Cet ouvrage propose une lecture linguistique « engagee mais non enragee » (Hannah Arendt) des medias, a la lumiere des ideaux democratiques qu’ils devraient servir. Il s’appuie sur l’analyse des points de vue, afin de rendre compte de la subjectivite des discours, y compris lorsqu’ils semblent le plus objectifs. Il analyse leur confrontation dans un cadre polyphonique, dialogique et empathique, afin de degager les strategies par lesquelles les medias entrent (ou non) en dialogue avec les sources et les acteurs des evenements, mesurent la relativite des opinions, des faits et des savoirs, aident a penser la complexite et le bien commun, sans verser dans le relativisme. Il revient sur la dimension ethique des discours des medias, au-dela du respect de la deontologie. Enfin, il propose une etude renouvelee des postures des journalistes ainsi que des phenomenes de prise en charge et de responsabilite enonciatives.De nombreuses etudes de cas – interviews, enquetes, reportages, portraits, hyperstructures – analysent les mecanismes et effets du rewriting des depeches d’agence, du fact-checking, de l’implicite, du persiflage, des caricatures, des phenomenes d’invisibilite et de naturalisation. Elles renouvellent les problematiques touchant aux relations entre medias et critique des medias, a la place des emotions dans les representations, aux nouvelles formes de citation, de montage et a leur fonction de preuve.
This article, based on a study of a prototypical case (the works on textual linguistics written by Jean-Michel Adam), analyzes the tensions prevailing in scientific discourse which must respond to two partially different objectives, the... more
This article, based on a study of a prototypical case (the works on textual linguistics written by Jean-Michel Adam), analyzes the tensions prevailing in scientific discourse which must respond to two partially different objectives, the production of high level knowledge addressed to peers, on the one hand, and their popularization, on the other. These tensions are examined on the basis of reformulation between texts and diagrams, quotations and comments. Reformulation aims not only to explain but also legitimize a scientific paradigm, in this case textual linguistics, as well as justify the evolution of its relationship with discourse analysis, while showing the advantages of a model capable of accounting for a large amount of data in an orderly way. As a result, according to the strategies adopted, diagrams and comments are either a means of popularizing or of developing a scientific approach.
This paper revisits the notion of irony by explaining the nature of the double enunciative game with respect to the notions of commitment («prise en charge» of a propositional content) and enunciative posture that interfere in the... more
This paper revisits the notion of irony by explaining the nature of the double enunciative game with respect to the notions of commitment («prise en charge» of a propositional content) and enunciative posture that interfere in the co-construction of conflicting points of view (POV). The paper explores the hypothesis according to which the ironic POV is, at first, subject to a feigned (often overplayed) «prise en charge» of an explicit POV (POV1), before the enunciator suggests his real POV (POV2), a more relevant POV than POV1 – formulation which is more accurate than the one limiting irony to antiphrasis. The ironist distances himself from his target in virtue of a feeling of superiority that justifies criticism or even more or less aggressive mockery, thus exonerating himself of the criticism. This is why the ironist’s posture is a posture of over-enunciation. He pretends to think X (= POV1), but the unusual «mise-en-scene» of his formulation invites us to actually interpret X in the contrary or opposite way, meaning X’ (= POV2), all this so that he can mock better those who claim X. The article draws up a state of-the-art [1], presents a radical enunciative theoretical framework [2] and highlights the conflicting POV dynamics of the irony [3]. Then, it exposes the link between irony and the posture of sur-enunciation [4] and sets up, in the conclusion, some milestones for the articulation of irony and sur-enunciation, and humor and sub-enunciation, in respect to the notion of separation from the others than oneself («les autres que soi») and from one’s other selves («les autres de soi») [5]. Mots cles: Ironie, Prise en charge, Prise en compte, Sur-enonciation, Posture enonciative, Clivage, Autre que soi, Humour Key words: Irony, Commitment («prise en charge»), Taking into account («prise en compte»), Sure nunciation, Enunciative posture, Separation, Other than oneself, Humor
analyses interactionnelles et enonciatives de sequences d'interactions en classe : gestion de classe, travail de figuration,co-construction des savoirs, reflexivite
International audienc
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L’article revient sur les conceptions des ‹discours programmateurs/instructionnels› et fait l’hypothese d’adjoindre a la notion de programmation des actions celle d’incitation a l’action. Il propose ensuite une analyse de discours des... more
L’article revient sur les conceptions des ‹discours programmateurs/instructionnels› et fait l’hypothese d’adjoindre a la notion de programmation des actions celle d’incitation a l’action. Il propose ensuite une analyse de discours des specificites textuelles, actantielles, modales de ces deux dimensions dans des extraits du journal de Daech, Dar al-Islam, appelant a la mise a mort des mecreants et programmant des actions a cette fin. Enfin, il justifie la subordination de la programmation des actions a l’incitation a l’action, lorsque l’action finale programmee ne va pas de soi, obligeant le programmateur a la justifier et laissant a l’interprete (qui n’est plus un simple executant) une autonomie dans la programmation des actions.
Cet article se fixe l'objectif d'analyser les mecanismes paradoxaux d'une subjectivite masquee, dans des enonces narratifs stereotypes, qui, derriere des perceptions apparemment objectives (des evidences perceptuelles),... more
Cet article se fixe l'objectif d'analyser les mecanismes paradoxaux d'une subjectivite masquee, dans des enonces narratifs stereotypes, qui, derriere des perceptions apparemment objectives (des evidences perceptuelles), renvoient a la subjectivite d'un sujet percevant representatif d'une doxa. Le cœur du paradoxe enonciatif reside dans le fait que le point de vue narratif (desormais PDV) repose sur un mode enonciatif specifique, l'effacement enonciatif : c'est ce qui explique que le PDV soit un authentique point de vue, en depit de sa manifestation dans des enonces narratifs delocutes, ou, selon la formule de Banfield 1995, dans des « phrases sans parole » (I). Cet effacement est encore plus fort dans le cas des PDV stereotypes. On definira en premiere approximation ce type de PDV comme une representation des etats du monde, faisant appel a des traits plus ou moins (proto)typiques ou a des scripts eventuellement si conventionnels qu'ils sont assimiles a des cliches . Ces PDV stereotypes, qui correspondent a la vision stereotypee d'un personnage, fonctionnent selon une stereotypie discursive si marquee, et avec un effacement enonciatif si prononce, que les topoi de la doxa sur lesquels ils s'appuient ne peuvent pas etre analyses en termes de on-verites (Berrendonner 1981), puisqu'aussi bien, l'enonciateur a l'origine du PDV stereotype ne « parlant pas », le co-enonciataire se trouve non pas face a un PDV exprime dans des paroles, mais face a des evidences perceptuelles doxiques, dont on se propose de rendre compte grâce aux concepts de on-perceptions et de on-representations, qui correspondent a des incarnations discursives du « fantome » dont parlait Berrendonner (ibid. : 60) (II). L'evidence perceptuelle des on-perceptions et on-representations va de pair avec l'effacement enonciatif de l'enonciateur, qui est la condition necessaire de l'appropriation par l'enonciataire de l'evidence perceptuelle comme expression transparente adequate aux referents : ce faisant, l'effacement enonciatif construit une scenographie enonciative a l'origine de cette forme d'argumentation d'autant plus efficace qu'elle est indirecte et qu'elle s'avance masquee (III). Quant a la prise en charge du stereotype, elle est complexe, l'enonciateur du stereotype actualisant un ethos stereotypant adequat au referent sans aller jusqu'a assumer le stereotype comme cliche, ce qui pose la question de l'interpretation du stereotype comme cliche par le locuteur (par exemple un narrateur, ou un journaliste) qui rapporte le PDV stereotype (IV).
Rabatel Alain. Analyse pragma-énonciative de la connivence représentée dans les récits. In: Cahiers du GADGES n°13, 2015. L’âge de la connivence : lire entre les mots à l’époque moderne. pp. 189-229
Marion Sandre signe un nouvel ouvrage de la serie « Discours et communication », dirigee par Dominique Maingueneau, ouvrage qui manifeste les memes qualites que ceux de ses predecesseurs (L’Argumentation publicitaire, de J.-M. Adam et de... more
Marion Sandre signe un nouvel ouvrage de la serie « Discours et communication », dirigee par Dominique Maingueneau, ouvrage qui manifeste les memes qualites que ceux de ses predecesseurs (L’Argumentation publicitaire, de J.-M. Adam et de M. Bonhomme, [1998] (2012), Analyser les textes de communication, de D. Maingueneau (1998), L’Argumentation dans le discours de R. Amossy [2000] (2012), Analyser les discours institutionnels, d’A. Krieg-Planque (2012)). C’est dire d’emblee le merite de ce tra...
Il est habituel de prétendre que Pierre voit une étoile et une étoile est vue par Pierre ont le même contenu propositionnel. Mais cette opinion est discutée depuis fort longtemps. De Libera (1987, p. 11) rappelle que, selon les modistes,... more
Il est habituel de prétendre que Pierre voit une étoile et une étoile est vue par Pierre ont le même contenu propositionnel. Mais cette opinion est discutée depuis fort longtemps. De Libera (1987, p. 11) rappelle que, selon les modistes, « Sortes vidit album » (Socrate a vu quelque chose de blanc) diffère de « Album videbatur a Sorte » (Quelque chose de blanc a été vu par Socrate). Dans le premier cas « album » est dans le champ de « vidit » (paraphrase : « Sortes vidit id, quod fuit album »)..
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Verbum, n°1-2/2016 Le sujet dans la langue. Théorie des blocs sémantiques et théorie argumentative de la polyphonie Édité par Alfredo M. Lescano Alfredo M. Lescano - Le sujet dans la langue. Théorie argumentative de la polyphonie et... more
Verbum, n°1-2/2016
Le sujet dans la langue. Théorie des blocs sémantiques et théorie argumentative de la polyphonie

Édité par Alfredo M. Lescano

Alfredo M. Lescano - Le sujet dans la langue. Théorie argumentative de la polyphonie et théorie des blocs sémantiques

Marion Carel - Pour une analyse argumentative de la temporalité : l'exemple de « quand »

Oswald Ducrot - Présentation de la théorie des blocs sémantiques

Julien Longhi - De la théorie des blocs sémantiques à la théorie des objets discursifs : argumentativité du mot calme de la langue au discours

Francesca Mambelli - La construction d'une réplique proverbiale

Tomonori Okubo - Litotes et euphémismes du point de vue de la théorie argumentative de la polyphonie

Alain Rabatel - En amont d'une théorie argumentative de la polyphonie, une conception radicale de l’énonciation comme énonciation problématisante

Corinne Rossari - La concession sans opposition à la lumière de la théorie argumentative de la polyphonie

Margot Salsmann - Peu importe qui conduit du moment qu’il est prudent : le nom propre dans la théorie des blocs sémantiques

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