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  • Page personnelle : https://perso.univ-rennes2.fr/guillaume.blanc Guillaume Blanc est maître de conférences à l’univer... moreedit
Pendant la colonisation, pour sauver en Afrique la nature déjà disparue en Europe, les colons créent des parcs en expulsant brutalement ceux qui cultivent la terre. Et au lendemain des indépendances, avec l'Unesco ou le WWF, les... more
Pendant la colonisation, pour sauver en Afrique la nature déjà disparue en Europe, les colons créent des parcs en expulsant brutalement ceux qui cultivent la terre. Et au lendemain des indépendances, avec l'Unesco ou le WWF, les dirigeants africains " protègent " la même nature, une nature que le monde entier veut vierge, sauvage, sans hommes.
Les suites de cette histoire sont connues : des millions de paysans africains expulsés et violentés, aujourd'hui encore. Mais comment a-t-elle pu advenir ? Qui a bien pu organiser cette continuité entre le temps des colonies et le temps des indépendances ? Guillaume Blanc répond à ces questions en plongeant le lecteur au cœur d'une étrange mission écologique mondiale, lancée en 1961 : le " Projet spécial africain ".
L'auteur raconte l'histoire de ce Projet, mais, plutôt que de suivre un seul fil narratif, il redonne vie à quatre mondes, que l'on découvre l'un après l'autre : le monde des experts-gentlemen qui pensent l'Afrique comme le dernier refuge naturel du monde ; celui des colons d'Afrique de l'Est qui se reconvertissent en experts internationaux ; celui des dirigeants africains qui entendent contrôler leurs peuples tout en satisfaisant les exigences de leurs partenaires occidentaux ; celui, enfin, de paysans auxquels il est demandé de s'adapter ou de disparaître. Ces hommes ne parlent pas de la même nature, mais, pas à pas, leurs mondes se rapprochent, et ils se rencontrent, pour de bon. Ici naît la violence. Car c'est la nature des hommes que d'échanger, pour le meilleur et pour le pire.
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Ce livre retrace l’histoire des décolonisations en adoptant un point de vue : celui des Suds. S’écartant d’une rupture chronologique convenue, colonisation-décolonisation, il débute en 1850 pour s’achever en 2013 : de l’invention des... more
Ce livre retrace l’histoire des décolonisations en adoptant un point de vue : celui des Suds. S’écartant d’une rupture chronologique convenue, colonisation-décolonisation, il débute en 1850 pour s’achever en 2013 : de l’invention des continents et des races jusqu’au naufrage des réfugiés partis d’Afrique de l’Est. Cartes, témoignages et arrêts sur images accompagnent cette synthèse : plutôt qu’un grand récit sur « l’Afrique » et « l’Asie », des histoires situées éclairent la singularité de sociétés africaines et asiatiques. Il en ressort combien nous vivons dans un monde postcolonial : le passé colonial pèse encore sur le présent, mais l’histoire nous permet de le comprendre sereinement.
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L’histoire débute à la fin du XIXᵉ siècle. Persuadés d’avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, les colons créent les premiers parcs naturels du continent. Puis, au lendemain des années 1960, les anciens administrateurs... more
L’histoire débute à la fin du XIXᵉ siècle. Persuadés d’avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, les colons créent les premiers parcs naturels du continent. Puis, au lendemain des années 1960, les anciens administrateurs coloniaux se reconvertissent en experts internationaux. Il faudrait sauver l’Éden ! Mais cette Afrique n’existe pas. Il n’y a pas de vastes territoires vierges de présence humaine, arpentés seulement par ces hordes d’animaux sauvages qui font le bonheur des safaris. Il y a des peuples, qui circulent depuis des millénaires. Pourtant, ces hommes, ces femmes et enfants sont encore expulsés des parcs naturels africains, où ils subissent aujourd’hui la violence quotidienne des éco-gardes soutenus par l’Unesco, le WWF et tant d’autres ONG.
Convoquant archives inédites et récits de vie, ce livre met au jour les contradictions des pays développés qui détruisent chez eux la nature qu’ils croient protéger là-bas, prolongeant, avec une stupéfiante bonne conscience, le schème d’un nouveau genre de colonialisme : le colonialisme vert.
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The story begins with a dream – the dream of Africa. Virgin forests, majestic mountains surrounded by savannas, vast plains punctuated with the rhythms of animal life where lions, elephants and giraffes reign as lords of nature, far from... more
The story begins with a dream – the dream of Africa.  Virgin forests, majestic mountains surrounded by savannas, vast plains punctuated with the rhythms of animal life where lions, elephants and giraffes reign as lords of nature, far from civilization – all of us carry such images in our heads, imagining Africa as a timeless Eden untouched by the ravages of modernity.
But this Africa has never existed. The more we destroy nature here, the more we fantasize about it in Africa. Along with UNESCO, the WWF and other organizations, we convince ourselves that the African national parks are protecting the last vestiges of a world once untouched and wild. In reality, argues Guillaume Blanc, these organizations are responsible for naturalizing large tracts of the African continent, turning territories into parks and forcibly evicting thousands of people from the lands where they have lived for centuries. Making use of archives and oral histories, Blanc investigates this battle for a phantom Africa and the contradictory claims of nations who destroy nature at home while believing that they are protecting the natural world abroad. In so doing, they enact a new type of colonialism: green colonialism.
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L’histoire débute à la fin du XIXe siècle. Persuadés d’avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, les colons créent les premiers parcs naturels du continent, du Congo jusqu’en Afrique du Sud. Puis, au lendemain des années... more
L’histoire débute à la fin du XIXe siècle. Persuadés d’avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, les colons créent les premiers parcs naturels du continent, du Congo jusqu’en Afrique du Sud. Puis, au lendemain des années 1960, les anciens administrateurs coloniaux se reconvertissent en experts internationaux. Il faudrait sauver l’Éden ! Mais cette Afrique n’existe pas. Il n’y a pas de vastes territoires vierges de présence humaine, et arpentés seulement par ces hordes d’animaux sauvages qui font le bonheur des safaris touristiques. Il y a des peuples, qui circulent depuis des millénaires, ont fait souche, sont devenus éleveurs ici ou cultivateurs là.  Pourtant, ces hommes, ces femmes et enfants seront – et sont encore – expulsés par milliers des parcs naturels africains, où ils subissent aujourd’hui la violence quotidienne des éco-gardes soutenus par l’Unesco, le WWF et tant d’autres ONG.
Convoquant archives inédites et récits de vie, ce livre met au jour les contradictions des pays développés qui détruisent chez eux la nature qu’ils croient protéger là-bas, prolongeant, avec une stupéfiante bonne conscience, le schème d’un nouveau genre de colonialisme : le colonialisme vert.
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Ce livre retrace le parcours d’un Juste : Jules Molina, dit « Julot », militant d’Algérie, habité très tôt par ses convictions, marginalisé par l’Histoire. Né en 1923 à Mohammadia, non loin de Mascara, dans une famille d’immigrés... more
Ce livre retrace le parcours d’un Juste : Jules Molina, dit « Julot », militant d’Algérie, habité très tôt par ses convictions, marginalisé par l’Histoire.
Né en 1923 à Mohammadia, non loin de Mascara, dans une famille d’immigrés espagnols, il ne quittera l’Algérie qu’en 1989, à contrecœur. Vingt ans plus tard, à la veille de sa mort, il rédige ses mémoires et les transmet à sa famille. Les voici, livrés dans un style sobre mais étonnamment vivant, accompagnés de réflexions historiques et d’entretiens que Guillaume Blanc, historien, a menés auprès des proches de Molina.
Cet ouvrage raconte d’abord une histoire algérienne. Celle d’un homme entier, qui fut un soldat du contingent colonial, un indépendantiste torturé par l’armée française puis, comme une évidence, un citoyen algérien, impliqué corps et âme dans la construction du pays. Ces mémoires racontent une Algérie disparue mais également un combat. Une lutte sociale. La vie de Jules Molina signale combien, pour lui, le communisme a toujours relevé de l’humanisme : un engagement permanent, toujours du côté des victimes, pour un monde à visage humain.
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Ce livre retrace le parcours d’un Juste : Jules Molina, dit « Julot », militant d’Algérie, habité très tôt par ses convictions, marginalisé par l’Histoire. Né en 1923 à Mohammadia , non loin de Mascara, dans une famille d’immigrés... more
Ce livre retrace le parcours d’un Juste : Jules Molina, dit « Julot », militant d’Algérie, habité très tôt par ses convictions, marginalisé par l’Histoire.
Né en 1923 à Mohammadia , non loin de Mascara, dans une famille d’immigrés espagnols, il ne quittera l’Algérie qu’en 1989, à contrecœur. Vingt ans plus tard, à la veille de sa mort, il rédige ses mémoires et les transmet à sa famille. Les voici, livrées dans un style sobre mais étonnamment vivant, accompagnées de réflexions historiques et d’entretiens que Guillaume Blanc , historien, a mené auprès des proches de Molina.
Cet ouvrage raconte d’abord une histoire algérienne. Celle d’un homme entier, qui fut un soldat du contingent colonial, un indépendantiste torturé par l’armée française puis, comme une évidence, un citoyen algérien, impliqué corps et âme dans la construction du pays. Le parcours singulier de Jules Molina fait voler en éclat les visions simplificatrices de l’Histoire, donnant à voir une expérience coloniale parfois faite d’hommes moraux dans un contexte immoral, puis une Algérie socialiste portée, aussi, par des communistes et des Algériens d’origine européenne.
Ces mémoires racontent une Algérie disparue mais également un combat. Une lutte sociale. La vie de Jules Molina signale combien, pour lui, ses camarades et sa famille, le communisme a toujours relevé de l’humanisme au sens propre du terme : un combat permanent, toujours du côté des victimes, pour un monde à visage humain, comme nous le rappelle Henri Alleg en 2009, lors de l’enterrement de son ami le plus proche.
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Cet ouvrage propose une histoire environnementale comparée de la nation. Il démontre qu’au-delà des contextes, l’invention de la nature vise bien souvent à renforcer les contours matériels et idéels de la nation au nom de laquelle... more
Cet ouvrage propose une histoire environnementale comparée de la nation. Il démontre qu’au-delà des contextes, l’invention de la nature vise bien souvent à renforcer les contours matériels et idéels de la nation au nom de laquelle agissent les pouvoirs publics. Tandis que dans la France parsemée de lieux de mémoire, le parc des Cévennes sert à la pérennisation d’une nation paysanne, nostalgique et traditionnelle, au Canada, pour pallier un passé manquant de profondeur mais débordant de conflits, le parc Forillon donne à voir et à croire une nation vierge, atemporelle et apolitique. Quant à l’Éthiopie et son parc du Semēn, l’État s’approprie les représentations néo-malthusiennes et vaguement racistes des institutions internationales telles que l’Unesco et le WWF afin d’être reconnu sur la scène internationale et de s’imposer, alors, sur un territoire qu’il veut national.
Mobilisant les lois, les rapports d’activité et la documentation archivistique et touristique produits par les gestionnaires de ces territoires, de la fin des années 1960 au temps présent, cet ouvrage relate trois histoires de natures, et de nations. Mais il livre aussi une seule histoire : celle du parc comme enjeu de luttes. Car de l’Amérique du Nord à l’Afrique jusqu’à l’Europe, en tant qu’espace de vie quotidienne converti en espace de visites temporaires, le parc national légitime toujours l’exercice public d’une violence concrète et symbolique sur les populations locales et environnantes.
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Réunissant plus de deux cents cinquante chercheuses et chercheurs issus du monde entier, ce livre nous invite à regarder la colonisation française en face, avec les yeux des colonisés et des colonisateurs. Les meilleurs spécialistes... more
Réunissant plus de deux cents cinquante chercheuses et chercheurs issus du monde entier, ce livre nous invite à regarder la colonisation française en face, avec les yeux des colonisés et des colonisateurs. Les meilleurs spécialistes mettent à notre disposition une connaissance profondément renouvelée de la domination coloniale, de ses formes parfois surprenantes, de ses effets dévastateurs, de ses limites longtemps ignorées, ainsi que de ses rémanences actuelles.
Dans une époque tout entière dominée par les questionnements identitaires et les affrontements mémoriels, ce livre collectif restitue de manière lucide, accessible et passionnante, la grande diversité et la complexité des situations coloniales en Afrique, en Asie, en Océanie et dans les Amériques.
De la colonisation est née une histoire à la fois riche et violente, tissée d’innombrables échanges, qui fait de nous ce que nous sommes. Colonisés et colonisateurs ont été à la fois liés et transformés à jamais par cette expérience qui retrouve ici toute sa place – à bien des égards centrale – dans l’histoire de France.
Pour déjouer les évidences et répondre aux interrogations contemporaines, cet ouvrage part du présent et remonte le fil du temps jusqu’aux sources méconnues du passé dit « précolonial ». En inscrivant le fait colonial français dans le temps long – du XXIe au XVe siècle – des relations entre la France et le reste du monde, cette histoire globale en appréhende les continuités, les ruptures et les singularités. Ainsi peut-être comprendrons-nous mieux qui nous sommes.
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Comment s’est construit, au fil du XXe siècle et jusqu’à nos jours, le gouvernement de « la » nature en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient ? De la création des premières réserves de chasse dans les colonies africaines au nom de la... more
Comment s’est construit, au fil du XXe siècle et jusqu’à nos jours, le gouvernement de « la » nature en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient ? De la création des premières réserves de chasse dans les colonies africaines au nom de la protection de la faune aux modèles actuels de conservation communautaire privilégiés par les organisations internationales, cette ambitieuse recherche croisant histoire, géographie, science politique et écologie, revient sur les négociations et luttes provoquées par le « colonialisme vert ».
Qu’il s’agisse de la gestion impériale des forêts à Singapour ou au Liban, de l’introduction de nouvelles espèces dans l’Afrique coloniale française ou de la promotion de la « récolte » de la grande faune, des conflits contemporains autour du tigre, de l’éléphant et du crocodile marin en Inde, ces études font ressortir l’entremêlement des temps coloniaux et post-coloniaux. Avant comme après les indépendances, protéger la nature, c’est exercer le pouvoir. Et hier comme aujourd’hui, la conservation globale de la nature aux Suds évolue au rythme d’une contradiction permanente entre prédation et protection.
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Histoire environnementale, anthropologie de la nature, sociologie de l'environnement… : on assiste, depuis une trentaine d'années, à la multiplication de sciences humaines et sociales qui prennent l'environnement pour objet, et... more
Histoire environnementale, anthropologie de la nature, sociologie de l'environnement… : on assiste, depuis une trentaine d'années, à la multiplication de sciences humaines et sociales qui prennent l'environnement pour objet, et revendiquent de voir ainsi leur épistémologie transformée. Le foisonnement de ces labels est tel que, aujourd'hui, certains souhaitent les rassembler sous une bannière commune, celle d'« humanités environnementales ». Plutôt qu'un manifeste, cet ouvrage propose une histoire des humanités environnementales au prisme des disciplines (anthropologie, histoire, philosophie, géographie, sociologie, études littéraires, sciences politiques, économie, droit). Il retrace pour la première fois l'émergence intellectuelle et institutionnelle de ces domaines d'étude. En prêtant attention à la pluralité des débats et des controverses passés, ce livre décrypte un paysage singulier de la recherche internationale contemporaine : celui des sciences humaines et sociales aux prises avec l'environnement.
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Comment penser l’histoire environnementale de l’Éthiopie ? La question de l’environnement fait l’objet de réflexions de la part des historiens de ce pays depuis la fin des années 1960. Mais ils ont rarement adopté explicitement un cadre... more
Comment penser l’histoire environnementale de l’Éthiopie ? La question de l’environnement fait l’objet de réflexions de la part des historiens de ce pays depuis la fin des années 1960. Mais ils ont rarement adopté explicitement un cadre d’analyse en histoire environnementale, attentif à articuler l’étude des contraintes et des transformations de l’environnement avec celle, plus large, de la manière dont les sociétés s’approprient, façonnent et interprètent ce qui les entoure. Cette rematérialisation des dynamiques politiques, sociales et culturelles permet de revisiter l’histoire du continent africain.

À ce titre, la place de l’Éthiopie est particulière car la colonisation européenne, qui a été la matrice de l’histoire environnementale de langue anglaise, n’a pas joué le même rôle que dans les autres pays. C’est une invitation à relativiser le moment colonial dans l’histoire environnementale de longue durée des sociétés africaines.

Ce dossier, le premier de son genre, souhaite donc poser les jalons d’une histoire environnementale de l’Éthiopie qui est encore à construire, en s’appuyant sur une tradition savante attentive à la géographie et à l’histoire rurale, et sur quelques travaux pionniers plus récents. Les articles réunis ici, qu’ils viennent ou non d’historiens de l’environnement, interrogent donc tous un terrain à partir de l’environnement comme catégorie d’analyse. Du monde médiéval des seuils à l’invention contemporaine du patrimoine, se dessinent la diversité d’un territoire, des hauts plateaux chrétiens du Nord aux basses terres musulmanes de l’Est, mais aussi la continuité des rapports de pouvoir et de la violence qui se nouent autour de l’environnement.
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Depuis sa naissance officielle aux États-Unis dans les années 1970, l’histoire environnementale s’est développée en s’intéressant tout particulièrement aux empires, avec des historiens comme Alfred Crosby. L’histoire environnementale des... more
Depuis sa naissance officielle aux États-Unis dans les années 1970, l’histoire environnementale s’est développée en s’intéressant tout particulièrement aux empires, avec des historiens comme Alfred Crosby. L’histoire environnementale des empires a ensuite été renouvelée sous l’impulsion pionnière des chercheuses et chercheurs indiens dans les années 1980, puis britanniques dans les années 1990. Les empires restent, depuis, l’un des objets constitutifs de l’histoire environnementale. Pourtant, les renouvellements théoriques et méthodologiques obtenus grâce au croisement de l’histoire sociale et de l’histoire environnementale se sont peu déployés vers des espaces coloniaux ou postcoloniaux. Par des analyses situées sur des terrains africains et moyen-orientaux, ce dossier propose d’apporter une pierre à l’édifice de ce projet historiographique.
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boucle éthiopienne dans les archives de la nature. " Sources. Materials & Fieldwork in African Studies. Cet article revient sur une trajectoire individuelle et collective de recherches menées, Il revient d'abord sur la tentative d'écrire... more
boucle éthiopienne dans les archives de la nature. " Sources. Materials & Fieldwork in African Studies. Cet article revient sur une trajectoire individuelle et collective de recherches menées, Il revient d'abord sur la tentative d'écrire une histoire environnementale de la nation responsables nationaux et des experts employés par les institutions internationales de au long du e
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A small group of Canadian and French scholars experiment with a digital project called An Inquiry into Modes of Existence (http://modesofexistence.org), which is led by French science studies theorist Bruno Latour. Does Latour’s An... more
A small group of Canadian and French scholars experiment with a digital project called An Inquiry into Modes of Existence (http://modesofexistence.org), which is led by French science studies theorist Bruno Latour. Does Latour’s An Inquiry into Modes of Existence project suggest possibilities for how digital formats might change the way we approach scholarship, publication, and peer editing in the environmental humanities? How does it provoke? Who does it provoke? What are its possibilities? What are its limits?
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L’histoire du parc national Forillon débute en 1970 par l’expropriation des populations et la destruction par le feu de leurs habitations. S’ensuivent alors quarante années de naturalisation de l’espace. Pelouses restaurées, montagnes... more
L’histoire du parc national Forillon débute en 1970 par l’expropriation des populations et la destruction par le feu de leurs habitations. S’ensuivent alors quarante années de naturalisation de l’espace. Pelouses restaurées, montagnes reboisées et populations animales réintroduites deviennent les marqueurs d’un territoire désormais symbole de l’une des 39 régions naturelles définies par Parcs Canada, laquelle s’efforce, sans cesse, de faire voir et de faire croire à une nation naturellement canadienne. Cependant, ce récit naturel achoppe depuis peu sur l’impossibilité de concilier une territorialité locale présentiste et concrète avec une territorialité fédérale naturaliste et nationaliste vraisemblablement trop incohérente pour faire sens.
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Ce livre nous présente le Rift comme un lieu d’interdisciplinarité, où pour saisir les évolutions et liens entre cette formidable diversité de paysages, de ressources, d’espèces, d’écosystèmes, de cultures et de sociétés, il faut... more
Ce livre nous présente le Rift comme un lieu d’interdisciplinarité, où pour saisir les évolutions et liens entre cette formidable diversité de paysages, de ressources, d’espèces, d’écosystèmes, de cultures et de sociétés, il faut conjuguer tous nos savoirs au passé, au présent et au futur. Un territoire-monde qui nous apprend à décrypter des messages environnementaux et culturels pour l’avenir de l’humanité.
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Les crises écologiques multiples frappent avec une intensité croissante les écosystèmes, les groupes humains et non humains. Sous la pression du temps qu’elles gaspillent et des intérêts dominants qui les orientent, les sociétés mettent... more
Les crises écologiques multiples frappent avec une intensité croissante les écosystèmes, les groupes humains et non humains. Sous la pression du temps qu’elles gaspillent et des intérêts dominants qui les orientent, les sociétés mettent en péril leur propre survie et l’habitabilité de la planète. Il est donc impératif d’assumer le défi d’un grand virage écologique émancipateur.
Se croisent ici, avec rigueur et clarté, des approches issues des sciences sociales et des sciences de la nature, pour éclairer les processus qui précipitent les dévastations du vivant et exacerbent les inégalités. Sont aussi explorées les manières désirables et réalistes de prévenir, d’atténuer, d’empêcher les désastres mais aussi de vivre mieux.
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Comment s’est construit, au fil du XXe siècle et jusqu’à nos jours, le gouvernement de « la » nature en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient ? De la création des premières réserves de chasse dans les colonies africaines au nom de la... more
Comment s’est construit, au fil du XXe siècle et jusqu’à nos jours, le gouvernement de « la » nature en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient ? De la création des premières réserves de chasse dans les colonies africaines au nom de la protection de la faune aux modèles actuels de conservation communautaire privilégiés par les organisations internationales, cette ambitieuse recherche croisant histoire, géographie, science politique et écologie, revient sur les négociations et luttes provoquées par le « colonialisme vert ».
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Une histoire mondiale de l’Afrique, une histoire africaine du monde. Tel est le double pari de cet ouvrage ambitieux qui nous plonge dans la conversation que les sociétés du continent africain ont, au cours de l’histoire, toujours... more
Une histoire mondiale de l’Afrique, une histoire africaine du monde. Tel est le double pari de cet ouvrage ambitieux qui nous plonge dans la conversation que les sociétés du continent africain ont, au cours de l’histoire, toujours entretenue avec celles du reste du monde. Une conversation multimillénaire, depuis la dispersion des humains modernes jusqu’à nos jours, dont les auteurs et autrices nous invitent à écouter toutes les tonalités. Car cette histoire est faite de rapports de domination et de violences, de rejets et de révoltes, mais également d’interactions à toutes les échelles, de circulations de biens et d’idées, d’innovations et d’adaptations locales, de mutations globales.
S’émancipant des monologues factices qui divisent le passé, ce livre propose une histoire polyphonique. Il s’appuie sur les recherches les plus actuelles et les plus poussées pour éclairer la manière dont les sociétés africaines ont toujours pris part au monde.
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Introduction au dossier "Ressources naturelles et tensions d'empire : Maghreb, Proche-Orient, Afrique (XIXe-XXe siècle)". Depuis sa naissance officielle aux États-Unis dans les années 1970, l’histoire environnementale s’est développée... more
Introduction au dossier "Ressources naturelles et tensions d'empire : Maghreb, Proche-Orient, Afrique (XIXe-XXe siècle)".
Depuis sa naissance officielle aux États-Unis dans les années 1970, l’histoire environnementale s’est développée en s’intéressant tout particulièrement aux empires, avec des historiens comme Alfred Crosby. L’histoire environnementale des empires a ensuite été renouvelée sous l’impulsion pionnière des chercheuses et chercheurs indiens dans les années 1980, puis britanniques dans les années 1990. Les empires restent, depuis, l’un des objets constitutifs de l’histoire environnementale. Pourtant, les renouvellements théoriques et méthodologiques obtenus grâce au croisement de l’histoire sociale et de l’histoire environnementale se sont peu déployés vers des espaces coloniaux ou postcoloniaux. Par des analyses situées sur des terrains africains et moyen-orientaux, ce dossier propose d’apporter une pierre à l’édifice de ce projet historiographique.
Since its beginnings in the United States in the 1970s, environmental history has developed a particular focus on empires, thanks to scholars such as Alfred Crosby. In the 1980s, pioneering efforts by Indian scholars brought fresh perspectives into the field, before British historians took the lead in the 1990s. Since then, empires have remained one of the core subjects of environmental history. Nevertheless, the theoretical and methodological innovations gained by combining social history and environmental history have seldom been used in colonial or postcolonial studies. Exploiting a number of case studies from Africa and the Middle East, this thematic issue contributes to a socio-environmental history of empires.