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Sur le terrain d'enquête, l'une des premières tâches de l'ethnographe consiste à décrire ce qu'il s'y passe. La fonction méthodologique des prises de note est plurielle : ce sont elles qui, par la suite, permettront à l'ethnographe de décrire les situations observées, de les analyser et de rendre compte de son objet d'étude dans un texte à caractère scientifique. Dans la lecture finale d'un ouvrage ou d'un article, on peut alors les retrouver sous différentes formes : descriptions brutes en amorce d'un texte, mises en récit, intégrées à des commentaires interprétatifs au coeur de l'analyse ou encore insérées sous la forme de séquences descriptives. La description ethnographique est donc tout à la fois une méthode de recueil de données, une technique d'écriture, un outil d'analyse et un moyen de rendre compte du sens de l'action des acteurs, à différents moments du travail d'enquête. Au regard de ces quatre enjeux, est-il possible de réfléchir à ce qu'est une bonne description ? Comment les descriptions se stabilisent au travers de chaines d'écritures et finissent par s'ordonner dans un texte scientifique ?
Marine Jeanne Boisson, Isabelle Zinn, Anne-sophie Vozari, Valentina Grossi, Camille Dabaghy, Jonathan Larcher, Gaspard Lion, Noémie Oxley, Xénia de Heering, Marko Tocilovac, Julien Gros, Elina Djebbari, Adeline Perrot, Martin Lamotte
Programme
Nous nous proposons dans cette contribution de relire l’article de James Clifford (JC désormais) « De l’ethnographie comme fiction. Conrad et Malinowski », paru en 1985 (dans sa version traduite), en lien avec les trois ouvrages principalement évoqués dans ce texte : Au coeur des ténèbres de Conrad (1899), et les deux ouvrages de Malinowski mis en regard : Les Argonautes du Pacifique occidental (1922) et son Journal (1967). En lisant/relisant ces textes, deux points nous sont apparus comme particulièrement saillants : d’abord, ce que dit JC dans sa comparaison entre Conrad et Malinowski, à savoir la mise en évidence de l’écriture scientifique comme processus de masquage de la conflictualité et de l’irrationnel ; ensuite, ce que ne dit pas JC et qui constitue le point aveugle de sa comparaison, à savoir la possible relation entre écriture « de recherche » et écriture « poétique ».
Recherches amérindiennes au Québec
Sylvie Vincent, avec la collaboration de Joséphine Bacon, Le Récit de Uepishtikueiau : l’arrivée des Français à Québec selon la tradition orale innue, À compte d’auteur, 2003, 44 pages2005 •
Communication & langages
Gerrit Noordzij, Le Trait. Une théorie de l’écriture, 2010, Ypsilon, Paris, 86 p. Traduit du néerlandais par Fernand Baudin2011 •
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe)
Au cœur de nos préoccupations : l’écriture du texte ethnologique2000 •
IGI Global eBooks
Corporate Governance and Ethics for Sustainability2023 •
Cell reports medicine
Multi-omic analysis in injured humans: Patterns align with outcomes and treatment responses2021 •
Studia Linguistica
Realizations of syntactic agreement in American sign language: Similarities between the clause and the noun phrase1998 •
2018 •
Journal of Dermatological Science
Regulation of epicutaneously induced TH2 responses to soluble protein by interleukin-41998 •
The Journal of Immunology
Correction: Crucial Role of Granulocytic Myeloid-Derived Suppressor Cells in the Regulation of Central Nervous System Autoimmune Disease2014 •
Journal of Mathematical Imaging and Vision
Nonlinearities and Noise Reduction in 3-Source Photometric Stereo2021 •