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2016, Telerama
Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.
Choix parmi les quelque 50 comptes rendus parus : présentation dans Livres-Hebdo, juin 2016, puis recensions dans : Le Monde, Libération, L'Humanité, L'Obs, Le Canard enchaîné et Socialter. Les 7 textes sont téléchargeables. URL d'autres recensions dans : Le Monde diplomatique, Pages de gauche, Zones subversives, Reporterre, Les Inrocks, et : english : Tendance Coatesy, español : El País.
2016 •
2009 •
Interview de Wolfgang Stenke avec Willy Gianinazzi (Paris, 9 septembre 2016) . Texte original complet inédit.
Introduction to my book in French published with L'Harmattan, February 2018
Présentation de la pensée d'André Gorz. La pensée d’André Gorz, multiforme, est tout entière tournée vers la libération : du travail qui empêche l’épanouissement de l’individu, de la consommation qui ne cesse d’enfler, du système social qui fait de l’individu une simple pièce dans une « mégamachine ».
Les Collapsologues : Étude cartographique des espaces de structuration des discours de l’Effondrement en France
Mémoire M2 - Les Collapsologues2019 •
Apparue en 2015 en France, le terme de « collapsologie » est le néologisme d’une mise en récit sur base scientifique d’un Effondrement inéluctable de notre société « thermo-industrielle ». Faisant écho à d’autres théories écologiques plus anciennes comme le mouvement décroissance, cette notion, née sous la plume de Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle s’est diffusée en 2015 dans l’espace médiatique français avant de connaître une recrudescence en 2017. Cette recherche vise à la fois à étudier le discours de la collapsologie, sa rhétorique, sa structuration mais aussi sa diffusion par ses promoteurs, leurs conditions d’existence et les conditions d’énonciation de leurs discours. Nous proposons dans cette recherche une cartographie des espaces promoteurs des thèses de l’Effondrement. Pour ce faire, nous nous emploierons à polariser l’espace de la collapsologie en trois grandes sous-parties relativement autonomes. Respectivement : Les Collapsologues politiques, les Collapsologues de réseaux, et les Collapsologues universitaires. Appeared in 2015 in France, the term “collapsologie” is the neologism of a narrative on the scientific basis of an inevitable collapse of our thermo-industrial society. Echoing other older ecological theories as the degrowth movement in France, this notion, this notion, from the pen of Pablo Servigne, Raphaël Stevens and Gauthier Chapelle spread in 2015 in the French media space before experiencing a recrudescence in 2017. This research aims at both studying the discourse of “collapsologie”, its rhetoric and structuration but also its dissemination by its promoters, their conditions of existence and conditions of enunciation of their discourse. We propose in this research a cartography of the spaces’ promoters of the Collapse’s theses. To that we will work to polarize the space of collapsologie into three large, relatively autonomous subparts. Respectively: Political Collapsologists, Collapseologists by Network, and Academic Collapsologists.
Actes du 2ème Congrès international de l'AFEA
Des écologistes face à l'hubris de la modernité : démesure, surmesure et amesure2017 •
Ce texte se propose d’analyser les différents discours que tiennent les acteurs d’un réseau informel d’écologistes autour de l’idée de « démesure » ; dans un premier temps quand ils utilisent directement le mot « démesure » ou « hubris », qui a un sens très proche, mais aussi quand leurs propos se rapportent à ce que l’on entend par démesure. Après une brève présentation de ce réseau écologiste, l’on verra qu’il mobilise peu ce concept de démesure. Deux autres perspectives seront donc présentées, lesquels sont peu évoquées au cœur de ce réseau, mais que reprennent certaines personnes se situant en périphérie de celui-ci : le « courant de l’écologie humaine » et l’approche « technocritique ». Ce détour permettra de mieux comprendre pourquoi les écologistes de notre terrain de recherche s’intéressent peu à la démesure, et de voir comment, dans certains cas, ils peuvent même défendre certaines formes d’«illimitation ».
Il devient urgent d’appréhender l’économie, la société et la crise écologique avec un nouveau regard. Quand le langage véhiculé devient inadéquat pour saisir le monde, il est temps de mettre de l’avant un nouveau vocabulaire, ce que propose cet ouvrage appelé à devenir une référence incontournable. Sortir des balises de l’économisme triomphant où la croissance est le remède à tous les maux, voilà l’ambitieux défi politique de Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère. Devant les crises économiques à répétition, l’accroissement des inégalités et les désastres écologiques, le remède de la croissance est un cul-de-sac. Elle est devenue non rentable sur le plan économique, non soutenable sur le plan écologique et injuste sur le plan social. Il est utopique de croire que l’humanité peut continuer de fonctionner sur ces bases destructrices ; le modèle de développement économique occidental nécessiterait quatre à cinq planètes, or nous n’en avons qu’une… Le mouvement de la décroissance, qui a pris naissance en France et rassemble aujourd’hui des personnes aux quatre coins du globe, milite pour des sociétés qui useraient moins de ressources naturelles et s’organiseraient selon des bases radicalement différentes. Simplicité, économie de la permanence, autonomie, audit de la dette, entropie, extractivisme, et buen vivir, voilà quelques-unes des entrées présentées dans ce livre pour sortir des ornières idéologiques dominantes, décoloniser nos imaginaires. Et bâtir enfin une société égalitaire et soutenable, viable sur les plans écologique, économique et social. Publié en Europe aux éditions du Passager clandestin. À un moment de l’histoire où les leaders politiques, économiques et intellectuels pensent que rien de fondamental ne peut désormais être mis en question, rien n’est plus important que le mouvement d’idées et d’actions que représente ce livre sur la décroissance. – David Graeber, London School of Economics, auteur de Dette : 5 000 ans d’histoire Préface de Fabrice Flipo Avec des contributions de Blake Alcott, Samuel Alexander, Diego Andreucci, Isabelle Anguelovski, Paul Ariès, Viviana Asara, Denis Bayon, Anna Bednik, David Bollier, Mauro Bonaiuti, Chris Carlsson, Claudio Cattaneo, Marta Conde, Chiara Corazza, Sergi Cutillas, Marco Deriu, Kristofer Dittmer, Arturo Escobar, Silke Helfrich, Joshua Farley, Mayo Fuster Morell, Erik Gómez-Baggethun, Eduardo Gudynas, Tim Jackson, Nadia Johanisova, Christian Kerschner, Serge Latouche, David Llistar, Sylvia Lorek, Joan Martinez-Alier, Terrence McDonough, Mary Mellor, Barbara Muraca, David Murray, Daniel O’Neill, Iago Otero Armengol, Philippa Parry, Susan Paulson, Antonella Picchio, Mogobe B. Ramose, Xavier Renou, Onofrio Romano, Julier Schor, Filka Sekulova, Agnès Sinaï, Alevgül H. Şorman, Ruben Suriñach Padilla, Erik Swyngedouw, Gemma Tarafa, Sergio Ulgiati, Brandon J. Unti, Peter A. Victor, Solomon Victus, Mariana Walter et Christos Zografos. http://ecosociete.org/livres/decroissance http://www.leslibraires.ca/livres/decroissance-vocabulaire-pour-une-nouvelle-ere-giacomo-d-alisa-9782897192341.html
La pensée écologique, PUF
L’écologie intégrale : relier les approches, intégrer les enjeux, tisser une vision2020 •
Le concept d'écologie intégrale est d'une actualité criante : nous devons apprendre à tisser ensemble tant les divers courants écologistes que les différents enjeux de la crise planétaire que nous traversons. L'article propose, après une définition générale du concept d'écologie intégrale, l'explicitation de trois veines d'influence identifiées : une veine républicaine, une veine chrétienne et une veine transconfessionnelle. Cinq dimensions de l'écologie intégrale sont ensuite explicitées (technique, économique, politique, philosophique et spirituelle), présentées comme autant de strates géologiques de la crise. Leur prise en compte est jugée indispensable pour une compréhension intégrale de l'écologie. Par ailleurs, le défi d'une approche intégrale vise, à chacun de ces niveaux d'analyse, le dépassement des ornières de la pensée moderne qui crée des dichotomies là où il conviendrait de chercher des convergences. « Integral ecology: linking approaches, integrating issues, weaving a vision » The concept of integral ecology is a highly topical one: we must learn to weave together both the various ecological currents and the various issues of the planetary crisis we are going through. The article proposes, after a general definition of the concept of integral ecology, the explanation of three veins of influence which have been identified: a republican vein, a Christian vein and a transconfessional vein. Five dimensions of integral ecology (technical, economic, political, philosophical and spiritual) are then made explicit and are presented as the geological strata of the crisis. They are considered indispensable for an integral understanding of ecology. Moreover, the challenge of an integral approach should, at each of these levels of analysis, aim to overcome the ruts of modern thought which creates dichotomies where we should rather look for convergences.
2013 •
2019 •
in Antonioli M., Théories et pratiques écologiques: de l'écologie urbaine à l'imagination environnementale
Écologie et liberté: apports et insuffisances de l'écologie politique2013 •
De la difficulté d’ancrer la décroissance énergétique dans l’espace public : la problématique du monde associatif
LES PERSPECTIVES FRANÇAISES DE DÉCROISSANCE ÉNERGÉTIQUE AU REGARD DU POSITIONNEMENT DES ASSOCIATIONS ENVIRONNEMENTALES2020 •
2019 •
2014 •
EUROPEANA Numéro 6 Les philosophies environnementales européennes
L'écologie européenne et l'oubli de l'histoire (du capitalisme), in Europeana n°6, 2015.2015 •