Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
In Bolivia, everything refers to the Andes, although since its independence in 1825, two thirds of its territory has been lying in the plains. All terms such as Oriente, lowlands, tropical plains underlie the otherness of these plains situated too far from the Andes to be occupied and appropriated by the Bolivian society. The history of the territory is the one of the retreat of the border. Half the national territory was lost. This dismantling created a long lasting pain, because the territory was supposed to be the nation’s cement. In order to build a nation on such a fragile construction, the real but out of control and shattered territory was substituted for an imaginary territory where the Oriente takes the lion’s share. In this frontier region, viewed as empty, a richer, whiter and more modern Bolivia will be built. The Eldorado myth is getting Bolivian. At the local level, frontier-dwellers do not bother about Andes created eastern dreams. Over there, where life is difficult due to isolation, all sorts of illegal trades flourish. The dreamt frontier becomes a lawless world. Everything changes in the 1990’s. Roads finally reach the periphery, migrants from the Andes arrive. They are mainly traders who create links with the rest of the country trough their business. If they want to be integrated to Bolivia, they must stop living according to their own laws. The frontier region has to become peaceful because a new paradigm is raised by the government : as a central part of South America, Bolivia must become a contact country between all its neighbours. Between past dreams, national schemes and local deviances, the frontier’ fate seems to hesitate. What is happening there still raises questions about the Bolivian territory. The building of a sanctuary territory, closed on the eastern side, has been a great national goal : it should have guaranted the country’s survival and bring the nation’s emergence. The objective of a bolivianised frontier is almost achieved. But regionalism, demands for local autonomy and continental integration may go against the primary goal. If the eastern frontier rebuilds the territory, the latter is not the one dreamt about for centuries in the Andes. KEY WORDS : Bolivia, Brazil, South America, Andean Oriente, Frontier, Territory, Integration, Geopolitics.
EN LIGNE LIBRE ACCES AVEC ILLUSTRATIONS EN MEILLEURE DEF QUE DANS LE PDF CI JOINT « Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines. Projet participatif, il a réuni douze demandeurs d’asile, deux chercheuses en géographie et quatre artistes pour fabriquer des cartes du chemin, des cartes en chemin. Ré-inventer les figurés qui habituellement réduisent la frontière en une ligne et la migration en une flèche, rendre compte de la complexité politique et pratique des franchissements : autant d’enjeux qui trouvent leur expression dans ces expérimentations arts-sciences, intégrées au collectif antiAtlas des frontières.
RÉSUMÉ : Les frontières, lignes conventionnelles marquant les limites politiques d’un territoire, fonctionnent de plus en plus comme des dispositifs réticulaires. Pourtant, on assiste à une multiplication d’artefacts matériels sur ces espaces, dont le sens est com- plexe. On cherche à comprendre ici à la fois la fermeture des paysages de frontière par les murs et la multiplication d’œuvres d’art sur et autour de ces lignes symboliques. L’il- lustration par l’étude de la scène artistique et paysagère États-Unis/Mexique permet de mettre en évidence les enjeux du « tournant visuel » théorique que cet article explore. Mots-clés : frontières, sécurité, murs, coopération, territorialité, regard, simulacre ABSTRACT : Borders, conventional lines tracing the limits of political territories, work more and more as network devices. However, we witness a multiplication of material artifact in these spaces, which meaning is complex. Here, we aim at understanding both the closing up of border landscape by walls and the multiplication of art works on and around these symbolic lines. The illustration by the analysis of the USA/Mexico landscape and “artscape” allows us to evidence the theoretical “visual turn” which this article explores. Keywords : borders, security, walls, cooperation, spatiality, gaze, simulacrum RESUMEN : Las fronteras, esas líneas convencionales que marcan los límites políticos de un territorio, funcionan cada vez más como dispositivos reticulares. Sin embargo, se observa una compleja multiplicación de artefactos materiales en los espacios que las circundan. Se trata entonces de entender tanto el cierre con muros de los paisajes de frontera, como la proliferación de obras de arte sobre estas líneas simbólicas y alre- dedor de ellas. El estudio de la escena artística y paisajística USA / México pone en evidencia el “giro visual” teórico que se explora en este artículo Palabras clave : fronteras, seguridad, muros, cooperación, territorialidad, mirada, simulacro
Natures Sciences Sociétés
Les ressorts des approches critiques du développement et de la ville durables. Retour sur un colloque (2013)2013 •
Les notions de développement durable et de ville durable font l’objet d’un travail critique fragmentaire de la part de nombreux chercheurs. Leur éclatement et le caractère parfois marginal de l’objet « durable » masquent les transversalités critiques qui pourraient être mises en évidence. Le colloque international « Sociologie des approches critiques du développement et de la ville durables », qui s’est tenu les 1er et 2 février 2012, à l’École d’architecture Paris Val-de-Seine s’est donné l’objectif d’engager une approche réflexive sur ces approches critiques. Ce texte se concentre sur les points réellement nouveaux et/ou qui ont fait débat à cette occasion.
"Mémoire d'égohistoire" non publié pour le diplôme d'Habilitation à Diriger des Recherches (garant Philippe Descola, LAS-EHESS/Collège de France) (soutenance le 3 juillet 2014) . Agregação. Jury : Philippe Descola (garant); Philippe Gervais-Lambony (Président) ; Philippe Geslin (rapporteur); João de Pina Cabral (rapporteur); Françoise Zonabend ;Jean-Paul Colleyn "L'ouvrage inédit" pour cette même HDR a été publié en 2014 en portugais (Querem fazer um mar) et en 2016 en français (On ne badine pas avec le progrès) (cf. Books section)
Droit et Société
Repenser la notion de frontière aujourd'hui du droit à la sociologie2018 •
Dialogues d’histoire ancienne
Pour une étude des contacts culturels en zone frontalière à l'époque romaine: quelques réflexions conceptuelles2003 •
2002 •
Locus Sonus – 10 ans d'expérimentation en art sonore, Joy & Sinclair (Ed.), Éditions Le Mot et le Reste, Collection Carte Blanche, 256 pages, 2015, ISBN 978-2-36054-178-2
LOCUS SONUS - 10 ans d'expérimentations en art sonore, éditions Le Mot et le Reste, 2015.2013 •
Université Grenoble Alpes
HDR, Volume 2. Expérience professionnelle et publications2017 •
Beck J. et B. Wassenberg (Dir.), Vivre et penser la coopération transfrontalière (Vol. 6), Vers une cohésion territoriale transfrontalière , Stuttgart, Steiner Verlag
POUR UN PROGRAMME DE RECHERCHES INTERDISCIPLINAIRES SUR LES DYNAMIQUES TRANSFRONTALIERES ET LA COOPERATION TERRITORIALE - (For an interdisciplinary research program on cross-border dynamics and territorial cooperation )2014 •
Frontière(s): Troisième édition des Rendez-vous de l'Histoire du Monde Arabe, Paris (18-21 mai 2017)
Frontières militaires, sociales et culturelles du Royaume latin de Jérusalem (XIIe-XIIIe siècles): l'apport de l'archéologieDessiner les frontières: une approche praxéologique. In M. Auzanneau & L. Greco (eds) Dessiner les frontières, Lyon, ENS éditions, p.
Introduction. Dessiner les frontières : une approche praxéologique2018 •
Cultures et conflits, n°72
Frontières et logiques de passage. L'ordinaire des transgressions (With Michel PERALDI), 20082008 •
Paris/Bangkok, Connaissances et Savoirs (“Sources d’Asie”)/IRASEC, préface d’Elisabeth Allès, avant-propos de Pierre Le Roux, 407 p., cartes
2010 Caroline Grillot, Volées, envolées, convolées... Vendues, en fuite ou re-socialisées : les « fiancées » vietnamiennes en Chine, 407 p., cartes