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Si la géopolitique est devenue un terme à la mode et constitue aujourd’hui une grille de lecture du monde indispensable, elle désigne avant tout un savoir géographique : l’étude de l’espace politique et de ses enjeux. Elle repose ainsi... more
Si la géopolitique est devenue un terme à la mode et constitue aujourd’hui une grille de lecture du monde indispensable, elle désigne avant tout un savoir géographique : l’étude de l’espace politique et de ses enjeux. Elle repose ainsi sur des méthodes et des notions précises (acteurs, territoires, rivalités de pouvoir) qui permettent d’éclairer les grandes thématiques contemporaines (frontières, identités, guerres, environnement, cyberespace). Cet ouvrage propose l’ensemble des connaissances nécessaires pour s’initier au raisonnement géopolitique.
Table des matières
Introduction - une approche géographique du politique
COURS
1. Qu’est-ce que la géopolitique ?
2. Le territoire entre jeux de pouvoir et représentations
3. Approche géopolitique des frontières 
4. Les identités en géopolitique
5. Anciennes guerres, nouveaux conflits
6. Le cyberespace, nouveau lieu de conflictualités géopolitiques
7. L'environnement en géopolitique : ressource ou menace ?
METHODES
8. La dissertation - Le croquis de synthèse
9. Le commentaire de carte géopolitique : le diatope
10. Le schéma fléché - L'étude d'un article de presse
Au cours des deux dernières décennies, la production de données numériques a connu une croissance sans précédent, transformant les relations entre États, mais aussi entreprises privées (GAFAM) et autres acteurs (hackers, cybercriminels,... more
Au cours des deux dernières décennies, la production de données numériques a connu une croissance sans précédent, transformant les relations entre États, mais aussi entreprises privées (GAFAM) et autres acteurs (hackers, cybercriminels, etc.). Ces dynamiques conduisent à s’interroger les nouvelles formes de rivalités territoriales dans ce contexte ouvert et réticulaire où la localisation physique des données peut ne pas correspondre à leur localisation logique ou juridique.
Or, le traitement de ces masses de données disparates nécessite aujourd’hui l’utilisation de nouveaux outils (Big Data, intelligence artificielle) qui sont devenus des instruments de pouvoir sur la scène internationale. Et dont l’usage impacte plus généralement les modes de gouvernement politique de nos sociétés.
Dans cet ouvrage dense et très complet, l'auteur montre comment les données numériques ont doublement modifié la géopolitique. D’une part en redéfinissant les notions de frontière et de puissance entre États et acteurs non étatiques, et de l’autre en refaçonnant son propre champ d’étude.

Table des matières
I. De quoi les « données » sont-elles le nom ?
La donnée, une nouveauté millénaire
Vers un nouveau paradigme scientifique et social ?
La technique détermine-t-elle la donnée ?
Définition sociopolitique de la donnée
Le champ décisionnel et idéologique derrière les données

II. Vers une territorialisation des données
Datacenters : la régionalisation des données
Géopolitique des datacenters : puissance en stock
Géopolitique des flux de données
Une territorialisation par le droit
Lutte idéologique pour les données : quelle gouvernance 
pour Internet ?
De la guerre à la cyberguerre ?

III. La géopolitique à l’épreuve des données
Le territoire mis en données : l’espace et son double
La numérisation du champ de bataille
La frontière connectée
L’ère de la data surveillance
Du pouvoir territorial au pouvoir en réseau
Rapports de forces, cyberattaques sur les infrastructures, hacking, espionnage, fake news, le cyberespace est devenu en quelques décennies un champ privilégié des relations internationales où coopèrent et s’affrontent anciens et nouveaux... more
Rapports de forces, cyberattaques sur les infrastructures, hacking, espionnage, fake news, le cyberespace est devenu en quelques décennies un champ privilégié des relations internationales où coopèrent et s’affrontent anciens et nouveaux acteurs de la conflictualité, étatiques et non étatiques, publics et privés, civils et militaires.
Les enjeux sont considérables car la plupart des activités humaines dépendent aujourd’hui de l’interconnexion des systèmes de traitement de l’information permise par les réseaux numériques. Or, les menaces associées à la digitalisation de la société ont profondément transformé la manière de concevoir les conflits contemporains. Elles ont amené les États et les principaux acteurs de la sécurité à repenser leurs politiques, leurs architectures et leurs stratégies de défense sur la scène internationale.
Ce domaine doit être appréhendé de manière globale, au croisement des approches politiques et géopolitiques, stratégiques et juridiques, économiques, techniques et sociotechniques. Cet ouvrage présente de manière concise et accessible l’ensemble des connaissances disponibles aujourd’hui sur le sujet de la cyberdéfense et de la gestion de crise dans l’espace numérique. Rédigé par de nombreux spécialistes, universitaires et praticiens, il offre une vision large et pluridisciplinaire des enjeux de la cyberconflictualité.
Au cours des deux dernières décennies, confortés par les récents événements qui ont affecté l’Union (crise grecque, crise des migrants, Brexit), les pays d’Europe médiane semblent être passés d’une « europhilie » affirmée au cours de la... more
Au cours des deux dernières décennies, confortés par les récents événements qui ont affecté l’Union (crise grecque, crise des migrants, Brexit), les pays d’Europe médiane semblent être passés d’une « europhilie » affirmée au cours de la période des élargissements de 2004 et 2007 à un euroscepticisme croissant. Aussi, à l’heure où la question de l’avenir du projet européen est reposée chez les dirigeants et au sein des populations de cette zone, cet ouvrage propose de s’interroger sur un aspect moins circonstanciel et plus fondamental – celui de l’ « européanité » en Europe médiane. Sans présupposer une quelconque essence européenne des peuples ou des territoires, ces chapitres examinent sur le temps long et à travers des approches par le bas, les circulations, les discours, les échanges qui ont tissé et tissent encore des liens entre ces États, leur population et le reste de l’ensemble européen.

Amid the recent crises that have rocked the Union, the countries of Middle Europe have become increasingly Eurosceptic. This book tackles the subject of their Europeanness in the long run, examining the circulations, discourses and exchanges that have woven the ties that bind them together and to the rest of Europe.
Un vero e proprio giro del mondo geopolitico, alla ricerca delle guerre e del conflitti contemporanei, di cui vengono presentati tutti gli aspetti, dagli obiettivi strategici ed economici alle armi impiegate passando per le nuove economie... more
Un vero e proprio giro del mondo geopolitico, alla ricerca delle guerre e del conflitti contemporanei, di cui vengono presentati tutti gli aspetti, dagli obiettivi strategici ed economici alle armi impiegate passando per le nuove economie di guerra. È messa in evidenza la comparsa di nuovi soggetti, oltre alle tradizionali potenze militari, con il ruolo crescente dei conflitti asimmetrici che mescolano combattenti Irregolari e brigate Internazionali, che affrontano gli eserciti regolari, e, sempre più, in mezzo a queste tragedie, le società vittime e talvolta responsabili di massacri di massa (Rwanda ieri, Repubblica Centrafricana oggi). Ogni continente è passato in rassegna, con l'obiettivo di stabilire confronti, di analizzare il passato e di mettere in evidenza le nuove tendenze: Cina, Asia orientale, continente africano, mondo arabo e turco iraniano sono alcuni degli scenari da cui partire per una visione prospettica sulle guerre di domani, passando dalle questioni della sicurezza dei trasporti marittimi a quelle delle risorse e dei cambiamenti climatici, dei nuovi strumenti tecnici (robot, droni) e delle conquiste della cibernetica.
De la lutte contre le terrorisme aux conflits d'aménagement, des guerres urbaines à la cybersécurité, des murs-frontières aux conflits sociaux, ce manuel a pour objectif de former le lecteur aux outils de la géopolitique. En six chapitres... more
De la lutte contre le terrorisme aux conflits d'aménagement, des guerres urbaines à la cybersécurité, des murs-frontières aux conflits sociaux, ce manuel a pour objectif de former le lecteur aux outils de la géopolitique. En six chapitres thématiques, il montre les transformations rapides des conflits contemporains (multiplication des acteurs et des représentations, imbrication toujours plus forte des échelles locales, nationales, internationales, transnationales, émergence de nouvelles thématiques économiques, environnementales). À travers de nombreux exemples d'actualité (guerre en Lybie, crise des migrants, lutte contre Daech, émeutes urbaines, mouvements zadistes, etc.), tout le panorama des nouvelles formes de conflictualité contemporaines est ainsi décrit dans cet ouvrage.
Etat des lieux de la situation des Balkans depuis les années 1990. Décrit la construction des États-nations bouleversés par les différents conflits, la recomposition des sociétés, l'affirmation des identités nationales, ses relations avec... more
Etat des lieux de la situation des Balkans depuis les années 1990. Décrit la construction des États-nations bouleversés par les différents conflits, la recomposition des sociétés, l'affirmation des identités nationales, ses relations avec le reste du monde et l'état de son patrimoine.
Research Interests:
Oltre 100 mappe e grafici originali per comprendere la complessità dei Balcani (Albania, Bosnia-Erzegovina, Bulgaria, Croazia, Grecia, Kosovo, Montenegro, Repubblica di Macedonia, Serbia, Romania, Slovenia) e i rivolgimenti all'opera a... more
Oltre 100 mappe e grafici originali per comprendere la complessità dei Balcani (Albania, Bosnia-Erzegovina, Bulgaria, Croazia, Grecia, Kosovo, Montenegro, Repubblica di Macedonia, Serbia, Romania, Slovenia) e i rivolgimenti all'opera a partire dagli anni Novanta. La creazione degli Stati e la loro evoluzione. Il problema dell'integrazione europea. La profonda influenza culturale dei Balcani sul mondo intero. Gli autori ben si guardano dall'offrire l'immagine fuorviante di una regione intrinsecamente violenta: essi presentano gli spettacolari cambiamenti che la trasformano, insieme alla vita quotidiana dei suoi abitanti.
Research Interests:
L’ émergence du cyberespace, nouveau lieu d’ échanges et de rapports de force, pose aujourd’ hui aux acteurs qui l’ investissent la question de la définition, ou non, de frontières en son sein. Simultanément, la conflictualité qui s’ y... more
L’ émergence du cyberespace, nouveau lieu d’ échanges et de rapports de force, pose aujourd’ hui aux acteurs qui l’ investissent la question de la définition, ou non, de frontières en son sein. Simultanément, la conflictualité qui s’ y joue affecte la guerre traditionnelle puisque les organisations et les équipements militaires utilisent intensément des outils cyber. Enfin, la cyberconflictualité n’ entraîne (aujourd’ hui) qu’ une violence physique directe atténuée voire inexistante.
Les États font dès lors face à un nouveau défi : comment protéger ces nouveaux territoires ? Quel lien assurer avec les frontières existantes ? Comment maîtriser ce nouvel espace stratégique ? Comment coopérer avec les autres acteurs ? Le droit international est-il un outil adapté ? Les principes du Droit des Conflits Armés et du Droit International Humanitaire sont-ils transposables aux cyberconflits ? Existe-t-il une éthique particulière aux cyberconflits ?
Cet ouvrage s’ interroge sur le contrôle politique des territoires dans le cyberespace et sur la maîtrise juridique des conflits qui s’ y déroulent. Publié sous la direction de Didier Danet et Amaël Cattaruzza, maîtres de conférences aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et conclu par le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général Cyberdéfense, il est le fruit des travaux menés avec le soutien de la chaire Cyberdéfense et Cybersécurité Saint-Cyr - SOGETI - Thales.
« L’œuvre humaine visait à rendre la guerre taboue ; or, le conflit est partout, multiforme, évolutif. » Michel Foucher Près de 100 cartes et infographies pour comprendre la complexité des guerres et conflits passés, actuels et à... more
« L’œuvre humaine visait à rendre la guerre taboue ; or, le conflit est partout, multiforme, évolutif. »
Michel Foucher

Près de 100 cartes et infographies pour comprendre la complexité des guerres et conflits passés, actuels et à venir.
• Armes, enjeux, acteurs, terrains de combat : à quoi ressemble la guerre aujourd’hui ?
• Un tour du monde des régions sous tensions, avec de nombreux exemples d’actualité, Printemps arabes, conflit syrien, guerres au Mali et en Centrafrique, rôle de la Russie en Ukraine et dans son « étranger proche »…
• Raréfaction des ressources, tensions identitaires exacerbées : quelles seront les guerres des prochaines décennies ?

Séparatisme, piraterie, terrorisme, crises sociales et écologiques, cyberattaques : les Etats sont confrontés à des menaces nouvelles et complexes. Saisir les grandes tendances des conflits contemporains permet de prendre conscience des défis politiques et écologiques à relever demain.
Plus de 100 cartes et infographies originales pour comprendre la complexité des Balkans (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Grèce, Monténégro, République de Macédoine, Serbie , Roumanie, Slovénie) et les bouleversements à... more
Plus de 100 cartes et infographies originales pour comprendre la complexité des Balkans (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Grèce, Monténégro, République de Macédoine, Serbie , Roumanie, Slovénie) et les bouleversements à l’œuvre depuis les années 1990.

• La construction des États et leur évolution
• La question de l’intégration à l’Union européenne
• L’influence culturelle des Balkans, puissante et visible dans le monde entier

Soucieux d’éviter l’image abusive d’un espace intrinsèquement violent, les auteurs de cet ouvrage s’attachent à présenter les mutations spectaculaires qui transforment cette région et le quotidien de ses habitants.
Deux années après le Festival International de Géographie de Saint-Dié des Vosges consacré à la thématique « Entre guerres et conflits : la planète sous tension », une question intitulée « géographie des conflits » est inscrite au... more
Deux années après le Festival International de Géographie de Saint-Dié des Vosges consacré à la thématique « Entre guerres et conflits : la planète sous tension », une question intitulée « géographie des conflits » est inscrite au programme des concours de recrutement de l’enseignement secondaire. Doit-on voir dans ces deux événements consécutifs l’effet d’une prise de conscience par les géographes de l’importance de cette question pour leur discipline? Ce champ est pourtant loin d’être nouveau comme en témoigne le renouveau depuis les années 70 de la géopolitique dans les milieux académiques français, même si cette dernière a pu connaître à plusieurs reprises le feu de la controverse. Il convient de souligner néanmoins que, depuis les années 1990, l’intérêt pour les conflits connaît un certain regain pour des raisons évidentes qui touchent aux transformations du monde contemporain, à la multiplication des affrontements dans la période post-guerre froide, et aux difficultés pour les citoyens de trouver des grilles d’analyse permettant de rendre compte de la diversités des enjeux qu’impliquent les conflits. En inscrivant une telle question au concours de recrutement de l’enseignement secondaire, le jury se positionne donc plutôt du côté de la demande sociale et de la responsabilité du géographe et affirme du même coup l’utilité de la discipline pour comprendre les défis du monde qui vient.
Le 21 mai 2006, 55,5 % des Monténégrins se prononçaient par référendum pour l’indépendance de leur pays. Pourtant, ce résultat n’allait pas de soi. En mars 1992, alors que la Yougoslavie était en voie d’éclatement, les... more
Le 21 mai 2006, 55,5 % des Monténégrins se prononçaient par référendum pour l’indépendance de leur pays. Pourtant, ce résultat n’allait pas de soi. En mars 1992, alors que la Yougoslavie était en voie d’éclatement, les Monténégrins votaient à plus de 95 % pour le maintien du Monténégro au sein d’une nouvelle fédération yougoslave avec la Serbie. Certes, l’abstention était importante (34 % des votants), mais ce basculement en l’espace de quatorze ans peut paraître paradoxal. Cet ouvrage décrit le processus qui a conduit le pays dans cette voie, celle de l’indépendance. L’auteur analyse en particulier les modes de diffusion du nationalisme monténégrin au cours de cette période, et la manière dont ce territoire s’est peu à peu imposé dans les représentations de ses populations comme un territoire national.
Cela fait 15 ans que la Yougoslavie n'est plus. L'ancienne Fédération de Tito a connu des transformations aussi inédites et violentes que rapides. De nouveaux Etats souverains sont apparus. Les structures économiques et institutionnelles... more
Cela fait 15 ans que la Yougoslavie n'est plus. L'ancienne Fédération de Tito a connu des transformations aussi inédites et violentes que rapides. De nouveaux Etats souverains sont apparus. Les structures économiques et institutionnelles ont été bouleversées tandis que l'OTAN et l'UE se sont étendues jusqu'à la Slovénie. En analysant ces recompositions, ce livre s'intéresse au présent et à l'avenir de l'ex-Yougoslavie. Son objectif est de faire apparaître la complexité et la diversité actuelles de ces Etats, écartelés entre déchirements communautaires et intégration européenne.
The relationship between Geography and the military domain may seem old and obvious. Maps have always been tools for soldiers on the battlefield and in staffs, from tactical to strategic scale. The Military Geography also appeared as an... more
The relationship between Geography and the military domain may seem old and obvious. Maps have always been tools for soldiers on the battlefield and in staffs, from tactical to strategic scale. The Military Geography also appeared as an autonomous discipline at the end of the 19th century. At the same time, the first geopolitical works are published in United States and in Europe. The link between defense studies and geography is already complex. It concerns the study of the terrain as a place of confrontation, the study of the military organization and its geographical distribution, and also the study of the spatial distribution of power in its various dimensions (political strategic, economic, symbolic).
Geographers have thus been integrated into the staffs and have developed a technical approach of places in order to serve as a decision support tool for the military purposes, for strategists or politicians. This tradition is still found today through the use of geospatial intelligence. Through a set of digital technologies, it aims to inform the military staffs about the battlefield, and it is now indispensable in operational planning.
The geographical approach to war and the military domain has nevertheless evolved in recent decades, with the development of a critical current in Geography and Geopolitics. The critical approach is to reveal the balance of power at stake behind all territorial and political constructions. In this sense, the military field, and more generally, the question of war, was the subject of a revival within the geography during the 90s. The goal of critical geography is to reveal power relations and strategies, hidden behind the spatial dimensions of military domain.
This paper considers the impact new data technologies, such as Big Data and machine learning, can have on strategy. It firstly assesses the opportunities offered by these innovative ways of knowledge with respect to recent... more
This paper considers the impact new data technologies, such as Big Data and machine learning, can have on strategy. It firstly assesses the opportunities offered by these innovative ways of knowledge with respect to recent vulnerabilities. Through the prism of digital data, it then attempts to qualify what is inhered by this new form of “thinking the world”. Following a survey on the debates and expectations currently emerging in military circles regarding such tools, it also questions the very notion of "data" in defining a strategy that goes beyond a strictly technical framework. The intent is to highlight the nature of such issues and the choices decision-makers are facing today.

« Prolégomènes à une stratégie critique de la donnée », dans : Jean Baechler éd., Guerre et Technique. Paris, Hermann, « L'Homme et la Guerre », 2017, p. 309-322.
The generalized use of digital data is more than a simple technical process; it has consequences that we should examine from a geopolitical viewpoint. For this purpose, “datafication” processes are described as political and strategic... more
The generalized use of digital data is more than a simple technical process; it has consequences that we should examine from a geopolitical viewpoint. For this purpose, “datafication” processes are described as political and strategic processes that require human decision-making in the current social and political contexts. International power relations thus come to light: digital power players and regional poles have emerged. Digital sovereignty has become a more urgent issue for nation-states. The general question thus crops up about how datafication has influenced the assertion of power, as in the case of “smart borders”.
Inherently linked to States' sovereignty and its relationship with third-party stakeholders, the governance of cyberspace has become a subject of great debate and controversies. One of the most prominent of them-the dominance of the... more
Inherently linked to States' sovereignty and its relationship with third-party stakeholders, the governance of cyberspace has become a subject of great debate and controversies. One of the most prominent of them-the dominance of the United States as an hegemon-has raised concerns and triggered diverging reactions within the international community. Looking at recent events such as the invalidation of the Safe Harbor Agreement through the lenses of the balance of power, we found that the reassertion of States in cyberspace is dependent on the political significance given to cyberspace as both a transnational realm and an American-dominated space. If most States have adopted a balancing policy vis-à-vis the US by means of either critical cooperation (EU, France) or what could be described as a form of containment (Russia, China), some others pursue free-riding policies (Ireland, Luxembourg), causing regional struggles. We suggest that, given this fragmentation of the Web, regulation of cyberspace would be best served through a multilateral mode of governance which could enhance collective security.
Le cloud, qui est avant tout un mode d’organisation des systèmes d’information et de communication, est progressivement sorti du champ strictement technique pour s’immiscer dans celui du politique et du stratégique. Il soulève en effet... more
Le cloud, qui est avant tout un mode d’organisation des systèmes d’information et de communication, est progressivement sorti du champ strictement technique pour s’immiscer dans celui du politique et du stratégique. Il soulève en effet des enjeux de puissance et de souveraineté qui vont au-delà de questionnements techniques et impliquent de facto les acteurs gouvernementaux. Le présent article étudie cette émergence du cloud comme objet politique en France, à travers l’évolution des représentations que les acteurs gouvernementaux
français en ont eues au cours de la dernière décennie (2009-2019).
Depuis la fin des années 2000, une territorialisation du numérique est en marche, aux niveaux juridique et technique, avec des pays comme la Russie ou la Chine, qui investissent des sommes considérables pour contrecarrer la domination... more
Depuis la fin des années 2000, une territorialisation du numérique
est en marche, aux niveaux juridique et technique, avec des
pays comme la Russie ou la Chine, qui investissent des sommes
considérables pour contrecarrer la domination américaine.
Le cyberespace peut-il véritablement être intégré à une réflexion sur la stratégie des espaces communs ? En quoi ce domaine serait-il « commun», au sens de l’anglais « global commons »,espace ouvert à tous dans lequel se joue une lutte... more
Le cyberespace peut-il véritablement être intégré à une réflexion sur la stratégie des espaces communs ? En quoi ce domaine serait-il « commun», au sens de l’anglais « global commons »,espace ouvert à tous dans lequel se joue une lutte d’influence entre puissance ? Cet article montre en quoi il vaut mieux parler d'espace multi-approprié, avec une superposition d'acteurs, plutôt que d'espace commun.
Une approche socio-technique de la numérisation appliquée au champ de bataille.
Les frontières restent souvent associées dans les représentations géopolitiques traditionnelles à la notion de conflit. Ce numéro de L’Espace politique propose de questionner l’actualité de cette relation, en y ajoutant une réflexion sur... more
Les frontières restent souvent associées dans les représentations géopolitiques traditionnelles à la notion de conflit. Ce numéro de L’Espace politique propose de questionner l’actualité de cette relation, en y ajoutant une réflexion sur la paix, qui reste moins travaillée en géographie politique. Il s’interroge d’abord sur la permanence de rapports de force aux frontières, dont le caractère westphalien perdure tout en se reconfigurant. Il dresse ensuite le constat, à travers différents cas d’études, d’un monde où les Etats ont perdu le monopole des politiques frontalières. D’autres acteurs (institution internationale, régionale, acteurs locaux) ont dans ce domaine un rôle croissant, et peuvent devenir facteurs de violence ou de rapprochement. Finalement, il revient sur l’influence des pratiques sociales, « par le bas », dans la transformation quotidienne des frontières, et leur caractère conflictuel ou pacifique.
Les Balkans occidentaux restent un espace stratégique où continuent à se nouer des rapports de force et des jeux d’influence internationaux (Union européenne, Allemagne, Turquie, Russie, États-Unis, pays musulmans) qui auront... more
Les Balkans occidentaux restent un espace stratégique
où continuent à se nouer des rapports de force et des
jeux d’influence internationaux (Union européenne,
Allemagne, Turquie, Russie, États-Unis, pays musulmans)
qui auront d’importantes conséquences sur les équilibres
politiques du continent dans les prochaines années.
La notion de « postconflit », définie par les Nations unies, désigne un modèle idéal de transition après une guerre, impliquant institutions internationales, États et acteurs civils, privés et associatifs pour surmonter ensemble les... more
La notion de « postconflit », définie par les Nations unies, désigne un modèle idéal de transition après une guerre, impliquant institutions internationales, États et acteurs civils, privés et associatifs pour surmonter ensemble les tensions et (re)construire une paix durable (peace-building dans le jargon international).
La terminologie internationale du postconflit définit une norme d’intervention impliquant une série d’actions standardisées : urgence humanitaire, post-urgence, transition, state-building, processus de réconciliation, reconstruction et développement, etc. Cependant, les discours institutionnels présentant l’intervention postconflit comme une technique neutre sont contestables car ils évacuent les enjeux politiques, les rivalités de pouvoir et les impacts indésirables du processus lui-même.
L’objectif de ce numéro est de rassembler différents éclairages territoriaux montrant les décalages entre idéal et réalité, ainsi que les points communs à des programmes internationaux engagés de manière similaire dans des contextes différents. Il contribue aussi à un positionnement de la géographie comme outil de lecture spécifique, les contributions proposant des analyses à différentes échelles des jeux d’acteurs et dynamiques territoriales entre guerre et paix.
Seize ans après le conflit, Mitrovica et le Kosovo se trouvent plongés dans une logique de partition durable, à l’instar de Nicosie et de Chypre. Dans la ville de Mitrovica/ Mitrovicë, la rivière Ibar sépare deux espaces que tout divise.... more
Seize ans après le conflit, Mitrovica et le Kosovo se trouvent plongés dans une logique de partition durable, à l’instar de Nicosie et de Chypre. Dans la ville de Mitrovica/ Mitrovicë, la rivière Ibar sépare deux espaces que tout divise. Au Kosovo, une partition de facto est apparue dans l’immédiat postconflit entre le Nord, quasi intégralement peuplé de Serbes et tourné vers la Serbie, et le reste du pays majoritairement albanais, centré sur Pristina. Nous étudions ici le processus qui a amené à la création de cette frontière officieuse et inédite du territoire du Kosovo, en montrant le rôle joué par l’ensemble des acteurs du postconflit, Serbes, Albanais et internationaux.
De par sa localisation, son histoire, et du fait de la répartition transfrontalière du peuple serbe, la Serbie joue un rôle central dans l’espace ex-yougoslave. Encore aujourd’hui, ses choix politiques influent plus ou moins directement... more
De par sa localisation, son histoire, et du fait de la répartition
transfrontalière du peuple serbe, la Serbie joue un rôle central dans
l’espace ex-yougoslave. Encore aujourd’hui, ses choix politiques
influent plus ou moins directement sur les États voisins, en particulier
sur la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro ou le Kosovo.
The use of the concept “grey area” has become frequent in the French geopolitical literature. This text focuses on the definition of this fuzzy notion and on its implicit meaning. Close to the concept of “failed state”, the category of... more
The use of the concept “grey area” has become frequent in the French geopolitical literature. This text focuses on the definition of this fuzzy notion and on its implicit meaning. Close to the concept of “failed state”, the category of “grey area” is often used to point out a territory out of control of the state and considered as a threat to face with. On the contrary, the case study of North Kosovo shows the ambiguity of this kind of territory, and the way it can be manipulated and used by the different actors at stake. So, the “grey area” is not out of the interstate system but is a part of it.
La notion de fragmentation est très large et peut s’appliquer aujourd’hui à diverses facettes de l’analyse des territoires et des sociétés. En effet, si l’on s’en tient à une définition stricto sensu, la fragmentation est un « processus... more
La notion de fragmentation est très large et peut s’appliquer aujourd’hui à diverses facettes de l’analyse des territoires et des sociétés. En effet, si l’on s’en tient à une définition stricto sensu, la fragmentation est un « processus de division ou de différenciation de ce qui, antérieurement, était uni ou homogène » (Rosière, 2008). Aussi, elle implique toutes les échelles spatiales et sociales : fragmentation urbaine (ghettos et zones urbaines délaissées, mais aussi gated communities), fragmentation sociale (communautarisme), fragmentation ethnique (repli en identités régionales ou lokalpatriotismus, repli vers une identité ou des pratiques d'« origine »), fragmentation territoriale (sécessions, séparatismes). A chacun de ces différents niveaux, l’unité du territoire ou du groupe est menacée par diverses formes de particularismes, divers intérêts sectoriels ou associations d’intérêts se structurant dans un projet commun.
This paper proposes a multi-scaled analysis ofthe self-determination referendums. It showsthe great diversity of actors from the local tothe international level, and the articulationof different representations and strategies oneach... more
This paper proposes a multi-scaled analysis ofthe self-determination referendums. It showsthe great diversity of actors from the local tothe international level, and the articulationof different representations and strategies oneach scale. It concludes that the democraticideal projected in this kind of vote has to benuanced. Indeed, two factors seem to limit thecapacity of the self-determination referendumto allow the sovereign and direct affirmationof a people on a territory, a formal and apractical one. Concerning the formal factor, theself-determination referendum organizationneeds to solve three prior problems : whois the « people » who is going to vote ? on which territory ? and finally, who is going todefine « people » and territory and with which legitimacy ? Concerning the practical factor, the « right of peoples to self-determination » are embodied before and after the referendumin local diffusion of national and territorial ideology, and in a play of reciprocal validationsfrom UN and individually from each State in the frame of bilateral recognition. Thus, the birth of a new State by referendum is depending on the results of the vote as well as on the ability of local politicians, on the evolution of the international acceptation of self-determination principle and on the international political context.
The Yugoslav conflicts (in Slovenia, Croatia, Bosnia and Herzegovina, Kosovo and Macedonia) have started, with the creation of new states, longer processes of redefinition and reaffirmation of former Yugoslavia’s national identities.... more
The Yugoslav conflicts (in Slovenia, Croatia, Bosnia and Herzegovina, Kosovo and Macedonia) have started, with the creation of new states, longer processes of redefinition and reaffirmation of former Yugoslavia’s national identities. These complex processes, in which are linked several conceptions of nation, nationality and Citizenship, are underlined in the results of the last Montenegrin census of October 2003. Whereas some national groups stay stable, Montenegrins and Muslims are divided on the question of which national category they belong.
La question des enclaves serbes pose irrémédiablement la question de la souveraineté de l’État au Kosovo. Quel État est souverain sur quel territoire ? Belgrade ou Pristina ? Serbie ou Kosovo ? Nous aborderons ici cette question des... more
La question des enclaves serbes pose irrémédiablement la question de la souveraineté de l’État au Kosovo. Quel État est souverain sur quel territoire ? Belgrade ou Pristina ? Serbie ou Kosovo ? Nous aborderons ici cette question des enclaves serbes et de la structure territoriale à partir de deux questions : 1) Comment organiser le territoire du Kosovo après l’indépendance ? Quelles sont les ruptures et les continuités ? 2) Quelle administration sur quel territoire ? Comment l’échec del’intégration des enclaves par le nouvel État kosovar crée-t-il un imbroglio politico-administratif à plusieurs échelles ?
The links between the European Union and the Balkans are getting step by step deeper and multiform. First, Bulgaria and Romania have recently become full members. Second, the European Union develops a contractual relation with the... more
The links between the European Union and the Balkans are getting step by step deeper and multiform. First, Bulgaria and Romania have recently become full members. Second, the European Union develops a contractual relation with the countries of Western Balkans, based on the signature of Association and Stabilization Agreements. Moreover, the European Union is present in Bosnia and Kosovo, deploying there military, police and financial resources. The Association and Stabilization Agreements are explicitly conceived to lead Albania and the Former Yugoslavian Republics to the accession, without any clear time line. At the same time, the European Union Urges to Balkans countries to develop their own mutual relations at the regional level. Nevertheless, despite all the efforts made during the last two decades, these policies which were supposed to pave the way to a strong process of regional integration have ambiguous results. Their positive outcomes have been hampered by constantly changing regional ensembles whose limits have been reworked several times. This paper is aimed at making an evaluation of the current international relations at the Balkans level. It tries to address the current process of regional integration which is parallel to the process of gradual integration of the Balkans countries in the European Union.
Cet article propose d'étudier la nature des relations centre/périphérie établies entre l'Union européenne et les pays de son immédiat voisinage, en mobilisant plusieurs indicateurs (échanges commerciaux, investissements directs, aides... more
Cet article propose d'étudier la nature des relations centre/périphérie établies entre l'Union européenne et les pays de son immédiat voisinage, en mobilisant plusieurs indicateurs (échanges commerciaux, investissements directs, aides publiques au développement, migrations et remises d'épargne). Les relations avec les pays proches restent très dissymétriques. Mais l'Union n'est plus seulement un acteur économique et commercial. On constate que son influence est croissante en tant qu'acteur politique, en particulier à travers la mise en oeuvre de la politique de voisinage. Cette situation nouvelle remet en cause le traditionnel modèle centre/ périphérie appliqué l'Union européenne et aux pays proches, car la géographie qu'il dessine est fondée sur des critères exclusivement économiques. Si l'on remplace les critères économiques par des critères politiques, le statut des pays proches vis-à-vis de l'Union européenne n'est plus le même. Si l'UE apparaît comme un centre économique puissant et peu contesté dans son environnement régional, elle s'érige peu à peu en centre politique émergent. Néanmoins, elle est encore un centre incomplet car contesté et concurrencé par certains pays proches.
Cet article propose d’etudier la nature des relations centre/peripherie etablies entre l’Union europeenne et les pays de son immediat voisinage, en mobilisant plusieurs indicateurs (echanges commerciaux, investissements directs, aides... more
Cet article propose d’etudier la nature des relations centre/peripherie etablies entre l’Union europeenne et les pays de son immediat voisinage, en mobilisant plusieurs indicateurs (echanges commerciaux, investissements directs, aides publiques au developpement, migrations et remises d’epargne). Les relations avec les pays proches restent tres dissymetriques. Mais l’Union n’est plus seulement un acteur economique et commercial. On constate que son influence est croissante en tant qu’acteur politique, en particulier a travers la mise en oeuvre de la politique de voisinage. Cette situation nouvelle remet en cause le traditionnel modele centre/ peripherie applique l’Union europeenne et aux pays proches, car la geographie qu’il dessine est fondee sur des criteres exclusivement economiques. Si l’on remplace les criteres economiques par des criteres politiques, le statut des pays proches vis-a-vis de l’Union europeenne n’est plus le meme. Si l’UE apparait comme un centre economique puissant et peu conteste dans son environnement regional, elle s’erige peu a peu en centre politique emergent. Neanmoins, elle est encore un centre incomplet car conteste et concurrence par certains pays proches.
This paper aims to study the ambiguous relationship between the European Union and the countries of the Western Balkans which are waiting for their accession. Indeed, despite the precise agenda defined by EU for the integration of this... more
This paper aims to study the ambiguous relationship between the European Union and the countries of the Western Balkans which are waiting for their accession. Indeed, despite the precise agenda defined by EU for the integration of this region, the process is delayed by the notion of « integration capacity », recently asserted in Brussels. The delayed membership perspective and, in the same time, the increasing EU’s political intervention in various internal policies implemented by these states tends to reinforce their “EU periphery status”.
The restructuration of forms of nationalism in Montenegro and competition between them as of 1989 are related to the redefinition and reappropriation of a Montenegrin sense of identity, as perceived through the November 2003 census... more
The restructuration of forms of nationalism in Montenegro and competition between them as of 1989 are related to the redefinition and reappropriation of a Montenegrin sense of identity, as perceived through the November 2003 census conducted in the country. Both successive and simultaneous, these processes of redefinition and reappropriation are unfolding in the setting of the fluctuating institutional relations between Montenegro and Serbia. There have been two phases in these relations: rapprochement from 1989 to 1997 before a rupture and deterioration. For a long time, the Montenegrin sense of identity was based on an ambiguity between a territorial and a national identity; but it is now becoming more distinct, and distinctly national. This bring to light deep territorial divisions inside the country.
Given the changes in international borders following the breakup of Yugoslavia, new “minorities” emerged in Montenegro in a context of war and radical national discourses. Owing to the territorial grouping of these minorities, national... more
Given the changes in international borders following the breakup of Yugoslavia, new “minorities” emerged in Montenegro in a context of war and radical national discourses. Owing to the territorial grouping of these minorities, national and territorial claims took the form of virulent ethno-regionalisms. This holds in particular for the Muslims in Sandzhak, Albanians in Ulcinj and Tuzi, and Croats in Kotor. A new situation in Montenegro arose with the coming to power of the anti-Milosevich government in 1998 and the country’s long march toward independence. An original situation in the Balkans has cropped up as, early on, minorities adhered to plans for Montenegrin independence. The oscillation between, on the one hand, an ethno-regionalism characterized by demands for autonomy or secession and, on the other hand, a local regionalism characterized by the defense of local interests and a de facto allegiance to central authorities can, by using the technique of mental maps, be detected in the ideas that Montenegrin peoples have of regions.
Between Montenegro’s two referenda on self-determination of March 1992 and May 2006, public opinion in Montenegro shifted in favour of independence. This article attempts to analyse that shift from the perspective of the structural... more
Between Montenegro’s two referenda on self-determination of March 1992 and May 2006, public opinion in Montenegro shifted in favour of independence. This article attempts to analyse that shift from the perspective of the structural geo-ethnic divides on Montenegro’ political scene from the 19th century to the present, and their multiple interconnections determined by the socio-political environment of the past 15 years. The results of the last referendum can be interpreted in the light of these multiple combinations.
The Kosovo’s independency proclaimed on the 17th February 2008 was immediately followed by violent reactions of young “hooligans” in Belgrade. Their selective destructions of places revealed a clear message against countries which planed... more
The Kosovo’s independency proclaimed on the 17th February 2008 was immediately followed by violent reactions of young “hooligans” in Belgrade. Their selective destructions of places revealed a clear message against countries which planed to recognize this secession. This crisis context produced a brutal shift of the symbolical geography and of the daily experience of places in the town.
This paper tries to define the situation of the Sandzak, divided between Serbia and Montenegro, its delimitation and its contested appellation. Behind the discourses, we are proposing an assessment of the mutual features justifying the... more
This paper tries to define the situation of the Sandzak, divided between Serbia and Montenegro, its delimitation and its contested appellation. Behind the discourses, we are proposing an assessment of the mutual features justifying the existence of this region: is there real transborder dynamics between the Serbian and the Montenegrin part? And what can we say about the ethnic and political homogeneity of the area?
Understanding the Croat-Montenegrin border, its creation and its actual perpetuation, is calling explanations of long geohistorical processes. Through analyses of steps of fixation of the border, then of definition and redefinition of its... more
Understanding the Croat-Montenegrin border, its creation and its actual perpetuation, is calling explanations of long geohistorical processes. Through analyses of steps of fixation of the border, then of definition and redefinition of its status in the Yugoslav conflicts, this paper is trying to build a more general thought about the concepts of border and border effect.
Dans de nombreux pays, l’organisation du recensement est perçue a priori comme un problème essentiellement technique. Comment quadriller le territoire et ses populations ? Comment collecter les données ? Comment les dépouiller et corriger... more
Dans de nombreux pays, l’organisation du recensement est perçue a priori comme un problème essentiellement technique. Comment quadriller le territoire et ses populations ? Comment collecter les données ? Comment les dépouiller et corriger les erreurs ou les lacunes de manière à être le plus efficace et le plus précis possible ?...
Le nettoyage ethnique a été pratiqué dans les années 1990 en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, puis au Kosovo. Il a entraîné des exodes massifs de population et des recompositions démographiques importantes. Aujourd’hui, soit dix ans après... more
Le nettoyage ethnique a été pratiqué dans les années 1990 en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, puis au Kosovo. Il a entraîné des exodes massifs de population et des recompositions démographiques importantes. Aujourd’hui, soit dix ans après que les Accords de Dayton aient scellé la nouvelle configuration régionale, quelles interprétations faire des processus démographiques...
In 1993, the autocephalous Montenegrin Orthodox Church appears or reappears in the Montenegrin religious space already occupied by the Serbian orthodox Church. This duality goes beyond the strict religious framework and bears identity and... more
In 1993, the autocephalous Montenegrin Orthodox Church appears or reappears in the Montenegrin religious space already occupied by the Serbian orthodox Church. This duality goes beyond the strict religious framework and bears identity and political aspects. The comprehension of this phenomenon, which takes place in the long duration, requires to take into account several components, the spatial anchor of the two Churches and the unfolding of worships' places, the historical patterns which legitimate the existence of both Churches and the increasingly visible provocations on both sides.
Comment penser une géopolitique du cloud computing ?
Research Interests:
La géographie est d'abord l'étude des processus sociaux par rapport à leur localisation, à leur étendue, à leur diffusion – et à leurs relations spatiales avec leurs voisinages, leurs conséquences sur leur environnement. La notion de... more
La géographie est d'abord l'étude des processus sociaux par rapport à leur localisation, à leur étendue, à leur diffusion – et à leurs relations spatiales avec leurs voisinages, leurs conséquences sur leur environnement. La notion de "théâtre d'opération" y est liée au combat terrestre ou maritime, circonscrit dans des lieux bien délimités, et y est analysée d'abord par l'intermédiaire de cartes topographiques. L'appropriation du « terrain » cyber par le géographe semble donc difficile de même que la réponse à la question : existe-t-il un théâtre d'opération cyber ? Sauf à dire peut-être que la notion de théâtre est aussi importante voire plus que l'espace auquel elle s'applique – ici le cyber. Cette intervention porte donc sur la notion de théâtre – et par dérivé de « théâtre d'opération » en milieu cyber. Et pour comprendre ce qu'implique cette notion de théâtre, je propose de revenir à la définition stratégique qu'en donnait Raymond Aron en 1962, quand il écrivait : « L'espace peut être considéré tour à tour comme milieu, théâtre et enjeu de la politique étrangère ».
This presentation is based on an observation: border security is oscillating between two complementary architectures: the "wall" and the "network". Walls are physical barriers, which make possible to canalize material and human flows, and... more
This presentation is based on an observation: border security is oscillating between two complementary architectures: the "wall" and the "network". Walls are physical barriers, which make possible to canalize material and human flows, and to check them at a checkpoint, or any passage-point. Networks are the interconnected intelligence agencies, which allow gathering and cross-checking data in order to anticipate, to identify and to trace out all kind of flows (Frontex and Eurasur model). Both control disposals have to be questioned and to be evaluated. Wall is expensive and creates an economy of smuggling, which leads to be suspicious on its real efficiency. Network makes the border control move from physical place to virtual and centralized databases. But the emergence of this virtual control, without any democratic debate, requires new thoughts about the validity, the processing, the storage, and the safeguarding of the collected data.
Deuxième volume de mon Habilitation à diriger des recherches. Des Balkans au cyberespace. Mon expérience en géographie politique et géopolitique.
Perché au cœur des Balkans, le petit Monténégro (13812 km2 et 672656 habitants) est le seul Etat ex-yougoslave qui ait répondu à l'appel de la Serbie pour créer en avril 1992 une nouvelle République Fédérale de Yougoslavie (R.F.Y.). En... more
Perché au cœur des Balkans, le petit Monténégro (13812 km2 et 672656 habitants) est le seul Etat ex-yougoslave qui ait répondu à l'appel de la Serbie pour créer en avril 1992 une nouvelle République Fédérale de Yougoslavie (R.F.Y.). En février 2003, ce lien politique est renouvelé dans le cadre de la Communauté d’Etats de Serbie-et-Monténégro. Cette association deux fois consentie avec les autorités serbes est due à la proximité géographique, historique et culturelle entre Serbes et Monténégrins. Mais depuis 1997, les victoires électorales du parti pro-monténégrin de Milo Đukanović sont l'expression d'une défiance des populations monténégrines vis-à-vis de la Serbie. Cette actualité du Monténégro, entre union et indépendance, nous amène à travailler sur le nationalisme à partir d’une hypothèse de départ, celle de l’existence d’une relation intime entre nationalisme, espace politique et représentations territoriales collectives et individuelles.
La Bosnie-Herzégovine sortait du conflit avec une nouvelle configuration territoriale : une zone serbe, la Republika Srpska (RS), et une zone partagée entre Bosniaques et Croates, la Fédération Croato-Musulmane. La classe d'âge des moins... more
La Bosnie-Herzégovine sortait du conflit avec une nouvelle configuration territoriale : une zone serbe, la Republika Srpska (RS), et une zone partagée entre Bosniaques et Croates, la Fédération Croato-Musulmane. La classe d'âge des moins de 25 ans, a laquelle nous nous sommes particulièrement intéressé, n'a pas pris les armes pendant la guerre. A partir de tout un travail de cartes mentales, cartes des voyages et des déplacements, et d'une approche psychosociologique du territoire, plusieurs questions sont ici traitées. Quels seront ces jeunes et quelle sera leur Bosnie ? Comment ces frontières mentales, issues de la guerre, que ce soit entre RS et Fédération ou entre zones bosniaques et zones croates, vont-elles se transmettre des parents à leurs enfants, et sous quelles formes ? Frontières ouvertes ou fermées ? En d'autres termes, la division du territoire a-t-elle une viabilité intergénérationnelle ? Le marquage identitaire du sol va-t-il perdurer sur le modèle actuel ? Ou verra-t-on apparaître d'autres références culturelles, comme une identité citoyenne "bosnienne" pour laquelle la totalité de l'espace national serait un certain type d'Etat-nation ? Finalement, cette Bosnie (ou ces Bosnie-s) que ces jeunes se représentent est-elle un lieu attractif ou répulsif ? Aimé ou craint ?
APPEL A COMMUNICATIONS Troisièmes rencontres d’études balkaniques Villes des Balkans : Échelles locale, nationale, globale 12 et 13 septembre 2019 Mucem — Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée Ce colloque... more
APPEL A COMMUNICATIONS

Troisièmes rencontres d’études balkaniques
Villes des Balkans : Échelles locale, nationale, globale

12 et 13 septembre 2019
Mucem — Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

Ce colloque s’inscrit dans la continuité des Deuxièmes rencontres d’études balkaniques « A la recherche des Balkans : entre Europe et Méditerranée ? » tenues en juin 2016 à Marseille (Mucem et Villa Méditerranée). Il vise à valoriser la reprise depuis cette date des activités de l’Association française d’études sur les Balkans (AFEBalk) et à accroître le rayonnement de la recherche francophone sur cette région en favorisant les synergies entre chercheurs et chercheuses travaillant sur l’Europe du Sud-Est et basées en France ou dans d’autres pays. Les rencontres de 2019 s’intéresseront aux espaces urbains, un objet se prêtant naturellement à la pluridisciplinarité, comme le reflète l’essor des études urbaines en histoire ou dans les sciences sociales du contemporain.

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CALL FOR PROPOSALS

Third Balkan Studies Conference
Cities of the Balkans: Local, National, Global Scales

September 12th & 13th 2019, Marseille
MuCEM — Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

This conference aims to continue the work carried out during the Second Balkan Studies Conference titled “In search of the Balkans: Between Europe and the Mediterranean?” which took place in May 2016 in Marseille (Mucem and Villa Méditerranée). With the aim of underpinning the relaunch of the French Association of Balkan Studies (AFEBalk - Association Française d’Études sur les Balkans), the conference aspires to widen the network of French-speaking researchers working on Southeastern Europe by promoting cooperation between researchers based in France and their colleagues abroad. The 2019 conference will focus on urban spaces, a multidisciplinary subject, as reflected by the soaring of urban studiesin social sciences.