Morbihan

Lors des événements de la Guerre de la Ligue en Bretagne (1588-1598), la ville d'Hennebont a connu deux sièges dans l'année 1590. Faisant suite à une conférence présentée le 25 septembre 2018 devant la section Pays de Lorient de l'Association Bretonne, cette communication a pour but de présenter ces événements et l'impact qu'ils ont eu sur l'histoire d'Hennebont.

Sur le littoral du Médoc, les fouilles archéologiques à La Lède du Gurp et L’Amélie (Gironde) ont mis en évidence des structures de production du sel marin datant du Néolithique moyen et récent (5 000 – 2 200 a.C.) qui se présentent de façon totalement différente de ce que l’on connaît dans le Centre-Ouest du littoral atlantique.
L’étude analogique et différentielle des vestiges de l’exploitation – au croisement de l’archéologie, de l’ethnologie et des études paléoenvironnementales – nous permet d’appréhender les facteurs de l’émergence d’une production du sel au Néolithique et son aspect socio-économique dans le Nord-Médoc par rapport aux sites du Centre-Ouest atlantique, mais aussi de la Bretagne méridionale.

THE SITES OF LA LÈDE DU GURP AND L’AMÉLIE (GRAYAN-ET-L'HÔPITAL AND SOULAC-SUR-MER, GIRONDE) : PUT INTO PERSPECTIVE IN COMPARISON WITH SALT PRODUCTION DURING THE NEOLITHIC PERIOD IN THE CENTRAL-WESTERN ATLANTIC REGION OF FRANCE
On the Médoc coast, archaeological excavations at La Lède du Gurp and L'Amélie (Gironde) have brought to light sea salt production structures dating from the Middle and Late Neolithic (5,000 - 2,200 BC) which are totally different from what is known in the Centre-West of the French Atlantic coast.
The analogical and differential study of the remains of the exploitation – at the intersection of the archaeology, the ethnology and paleoenvironmental studies – allows us to understand the factors of the emergence of salt production in the Neolithic period and its socio-economic aspect in the Nord-Medoc compared to the sites in the Centre-West Atlantic, but also in the Southern of the Bretagne.

Les fouilles archéologiques menées au lieu-dit de Nénijo à Pont-Scorff (56) se sont déroulées sur 9 semaines à l'automne 2016 (19 septembre-23 novembre) sur une superficie de 1, 99 ha en amont d'un projet de lotissement mené par la SARL Pierreval Aménagements. L'opération a permis de mettre au jour une occupation diachronique du site qui s'étend du Néolithique moyen au Moyen Âge. Les vestiges les plus anciens, déjà repérés au moment du diagnostic, présentent un ensemble de fosses, possibles tranchées et trous de poteau appartenant au Néolithique moyen. Dans la partie septentrionale du site, une portion de fossé d'enclos curviligne, ainsi que plusieurs impacts de trous de poteau ont pu être datés entre la fin de l'âge du Bronze et le premier âge du Fer. La contemporanéité de ces vestiges n'est toutefois pas attestée, ils peuvent en effet appartenir à des phases distinctes. La période gauloise est caractérisée par la mise en place d'un réseau de fossés parcellaires à mettre en lien avec une activité agro-pastorale. La principale occupation observée sur le site prend place à la fin de la période antique. Il s'agit d'un probable habitat se développant sur une large partie de l'emprise et caractérisé par des bâtiments sur poteaux aux modules variés. L'analyse de leurs plans met en avant des récurrences architecturales mis en œuvre dans leur élaboration. La poursuite de cette occupation sur la période mérovingienne est envisagée, notamment grâce aux comparaisons qui ont pu être faites avec des sites archéologiques régionaux et extra-régionaux datés du haut Moyen Âge. Deux datations radiocarbones appuient cette hypothèse avec un habitat ayant pu perdurer jusqu’à la première moitié du viie siècle de notre ère. Par la suite, le site est abandonné au profit d'activité agraire et la mise en place de fossés parcellaires à l'époque médiévale puis moderne ou contemporaine. Le site de Nénijo s'insère dans des problématiques archéologiques récentes menées en Bretagne sur les établissements ruraux. Sa découverte constitue un réel apport puisqu'il s'inscrit dans un contexte encore peu documenté pour la région.

Intervention pour le colloque International « Peintures monumentales en Bretagne.  Nouvelles images, nouveaux regards » Rennes les 6 et 8 octobre 2016,  Pontivy le 7 octobre. Organisé par le Groupement de Recherches sur les Peintures Murales  la DRAC Bretagne

Durant les dix dernières années, des découvertes de décors peints se sont succédé à l’occasion de restauration de chapelles et églises des pays d’Elven et de Questembert. Lors de dépose de retables, des décors plus anciens sont apparus, principalement de deux types : décors d’architecture de la fin du XVe siècle et du XVIe siècle, créant un faux-appareil, autour de la baie d’axe ou retables en trompe l’œil, datant des XVIIe et XVIIIe siècles.
L’ensemble de ces découvertes permettent d’établir une dynamique importante du décor peint, sur la période moderne, pour cette zone très rurale et peu étudiée. Le cas de la chapelle Saint-Roch du Gorvello à Sulniac est exemplaire à ce titre. L’ensemble des typologies précitées sont présentes, dans cet édifice modeste, placé à l’écart d’une ancienne implantation hospitalière. Les décors les plus anciens, mis au jour, sont similaires à ceux conservés au manoir du Plessis-Josso, tout proche. Un lien peut être ainsi établi entre commande religieuse et civile, fait rare. 
Un second édifice présente également une synthèse du travail de ces ateliers, qui ont travaillé  durant trois siècles dans ces pays : la chapelle Saint-Clément à Elven. Edifice construit à la fin du XVe siècle, des décors similaires à ceux du Plessis-Josse côtoient un travail, qui peut être attribué au même atelier, qui a réalisé l’ensemble peint de la chapelle Notre-Dame de Cran à Tréfflean. Ici aussi, le XVIIIe siècle a laissé sa trace avec un retable en trompe-l’œil . Le cas de la chapelle Sainte-Anne à Surzur reste unique, avec la création d’un retable peint autour d’un tableau commandé au peintre angevin Besnard, vers 1696.  L’église de Lizio, avec un travail important de Géraldine Fray, sera intégrée dans cette analyse territoriale.
Ce travail a pour objectif de cartographier les récentes découvertes de décors sur ces pays, de mettre en évidence une dynamique continue sur près de trois siècles et enfin d’établir une liste des ateliers, qui ont œuvré, à partir des commandes issues des frairies de chapelle ou des fabriques d’églises, à partir d’études comparatives et archivistiques.

Natacha Frenkel, restauratrice du patrimoine, spécialité en Arts du feu, Elven (France) Diego Mens, conservateur du patrimoine, conseil départemental du Morbihan, Vannes (France) En 1975, les vestiges d'une chapelle sont mis au jour sur la contrescarpe sud du château de Suscinio, demeure des Ducs de Bretagne. Les recherches se concentrent sur les pavements de sol de 280 m 2 Les fragments de vitraux passent au second plan, ainsi que ceux du décor mural. Pourtant, ils composent un décor global de la seconde moitié du XIII e siècle et du début du XIV e siècle, commande des Dreux, ducs de Bretagne.

The article above one of Gaius Julius Caesar's campaigns conducted during the conquest of Gaul, where faced with Gaulish maritime tribes. It has been discussed operations on  both land  and sea, which this Roman General conducted  against Veneti from the Armocinan peninsula. It also contains a description of the armed actions of legate Quintus Titurius Sabinus in the area of „Normandy" tribes.

Pendant près de 500 ans, le site de l’abbaye Notre-Dame-de-Joye a été un des lieux majeurs de l’histoire religieuse mais aussi sociale, économique et politique de la ville d’Hennebont. Après la Révolution, de nouvelles activités ont, malgré les destructions, continué d’animer le site.
...

La cité médiévale d'Hennebont fut close de rempart au XIII e siècle. De nos jours, l'enceinte de la Ville-Close est la seconde du Morbihan et la seule du pays de Lorient. Pourtant il fallu attendre les terribles bombardements d'août 1944 pour que les Hennebontais puissent avec surprise la contempler dans son entier (ou presque).

Le salon d'honneur de l'Hôtel de Ville possède un ensemble de peintures de la fin du XVIII e siècle. Si celles évoquant la chasse sont assez aisées à comprendre, les sujets des deux autres restent mystérieux. Jusqu'à ce qu'une visite au musée des Beaux-Arts d'Angers ne lève, pour l'une d'elle, un coin du voile.

Notre-Dame-de-Paradis, un chef-d'oeuvre gothique en pleine Renaissance 1/2

Les Hennebontais parlent pour Notre-Dame-de-Paradis de «la basilique » sans parfois se douter que ce titre ne lui fut donné il y a seulement un siècle. En effet ce vénérable édifice fut tour à tour simple chapelle, église paroissiale, halle commerciale et salle des fêtes et enfin élevée au rang de basilique mineure en 1913.

Le 13 août 1514, François Michard, maréchal-ferrant – fevbre comme disent les textes – lance le projet d'une vaste chapelle dédiée à Notre-Dame. Elle sera édifiée tout au long du XVIe siècle hors les remparts sur cette place de marché qui deviendra la place Foch, le coeur de l'actuelle ville d'Hennebont. Ce magnifique édifice dans sa robe dentelée de granit qui lance son clocher vers le ciel incarne à lui seul le patrimoine religieux de la Ville. Cette cité au passé médiéval qui a traversée des siècles de joies et de douleurs – comme la dernière guerre qui la laissera exsangue, détruite à 75% – recèle cependant d'autres trésors, témoignages de la diversité de son patrimoine religieux. Il serait présomptueux et sans doute un peu ennuyant de vouloir faire une liste complète de ce patrimoine. Aussi nous avons fait le choix de ne présenter que éléments caractéristiques du patrimoine immobilier et mobilier pour donner un rapide éclairage et, pourquoi pas, vous redonnez envie de venir à leur découverte... Comme pour beaucoup de petites cités dites historiques de Bretagne, les créations qui forment une grande partie du patrimoine hennebontais procéde de l'histoire religieuse de la communauté. Cette création embrasse toutes les époques : le milieu du Moyen-Âge car Hennebont a la chance de posséder des édifices romans ; les grands siècles de production d'art religieux, le XVI e et le XVII e siècle, créateurs d'édifices paroissiaux – la naissance de Notre-Dame-de-Paradis – mais aussi conventuels ; le XIX e siècle, temps de boulveersements et de renouveau, marque aussi le patrimoine hennebontais. Si la Bretagne et le Morbihan en particulier conservent assez peu d'édifices romans du XI e et XII e siècles, la ville d'Hennebont a la chance de