Nonnos

The issue of the mystery terminology in ancient Greek literature is neither new nor neglected. Nevertheless, the fact that the figurative use of the mystery terms in antiquity enjoyed great popularity and occurred in a variety of contexts makes the issue noteworthy. There are still many texts in which the role of mystery terminology, although prominent, has not received sufficient attention. This is particularly true of Nonnus’ Paraphrase of St John’s Gospel, one of the most intriguing poems of Late Antiquity.

CONTENTS:
1. Preliminary notes
2. Historical development
3. Mystery terminology
4. Nonnus' Paraphrase
5. The marriage at Cana
6. Jesus and the Samaritan Woman
7. Conclusions

This paper questions the attribution to Aeschines of two hexameter verses preserved in some of the manuscripts of 'his' Letters. There is no evidence supporting the idea that a corpus of epigrams by Aeschines was available in the Byzantine period. The only genuinely Aeschinean epigram preserved in the Greek Anthology occurs in a cluster of anathematical epigrams, which Constantinos Cephalas may have derived from Gregory of Campsa's collection of inscriptional epigrams. A stylistic and metrical analysis of the verses suggests a dating in the late antique period.

The shape shifting of Dionysus:  When metamorphoses from myths appear in Greek and Roman art, it is for the most part only the central moment that is indicated, and the physical change in shape is left to the imagination of the viewer. 
This study will point out, by means of a Roman monument, the possibility that water and fountains could represent one particular metamorphosis; the self-willed transformation of a god.  The fountain as such may solve the artistic problem of how to represent a perpetually recurring metamorphosis and would in itself realize that metamorphosis by means of its iconography and water.

Les Bacchantes d’Euripide ont exercé une énorme influence sur la littérature antique. La littérature chrétienne ne fait pas exception, surtout dans le milieu alexandrin où Philon avait déjà introduit les motifs dionysiaques dans l’exégèse biblique. C’est là que, au moins à partir de Clément d’Alexandrie, les Bacchantes furent réinterprétées pour exprimer les croyances chrétiennes. La Paraphrase de l’Évangile selon Saint Jean de Nonnos, poète épique qui a vécu au cinquième siècle de notre ère dans le milieu alexandrin, s’inscrit dans la continuité de cette tradition exégétique. Dans cet article, nous abordons donc la question de la réception des Bacchantes d’Euripide dans la Paraphrase de Nonnos.

Pierre Chuvin est un voyageur des textes et des terres. Curieux, créatif, inépuisable, il continue d’explorer trois horizons, dont chacun suffirait à combler les réalisations d’une carrière. D’un pied sûr, il suit les chemins magnifiques et parfois de traverse de l’Antiquité, de l’Asie centrale et de la Turquie moderne. Des perspectives si variées ne pouvaient trouver leur développement dans l’espace d’un seul ouvrage.
Le présent volume a ainsi pour objet le domaine auquel Pierre Chuvin a consacré ses recherches académiques et son enseignement. universitaire : l’étude des textes de l’Antiquité, de préférence tardive.
Ses nombreuses contributions au monde savant l’ont établi comme un spécialiste reconnu de la mythologie grecque (Mythologie et géographie dionysiaques ; Mythologie grecque. Du premier homme à l’apothéose d’Héraclès) et des questions de société envisagées du point de vue du religieux dans sa Chronique des derniers païens. Avec à son actif les éditions critiques de plusieurs chants des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis, il est considéré comme le chef de file de l’école française de poésie tardo-antique.
Les textes réunis et présentés ici, écrits par des chercheurs de plusieurs pays, offrent un parcours thématique qui suit les grandes orientations des travaux de Pierre Chuvin. Un ouvrage de référence pour une recherche commune dans le domaine des sciences de l’Antiquité et l’étude du mélange des cultures autour de la Méditerranée.

Fiche auteur
Delphine Lauritzen est ancienne élève de l’École Normale Supérieure d’Ulm, agrégée de Lettres classiques et docteur en Études grecques.
Michel Tardieu est professeur honoraire au Collège de France où il a occupé de 1991 à 2008 la chaire d’Histoire des syncrétismes de la fin de l’Antiquité.

Il est difficile de comprendre la religion grecque, parce que nous ne partageons pas le même Dasein, la même expérience de l'être ou la même âme. La fureur, l'emportement, la fulgurance et la démence même, font partie des attributs divins. Comme chez les dieux scandinaves et particulièrement Odin/Wotan. Les dieux grecs ont une âme farouche, belliqueuse, retorse. Ils habitent un monde de démesure et de terreur, peuplé de monstres et d'horreurs insanes. Nous avons du mal de là où nous sommes, à saisir cette sauvagerie. Non la Grèce antique n'est pas que le lieu d'invention de la démocratie et de la pensée rationnelle. D'abord il faut bien le dire pour que les choses soient claires, la civilisation ne peut pas être revendiquée comme une exclusivité appartenant à une origine particulière. Elle est un bien, un patrimoine commun et indivisible de l'humanité (We Are One). Dans l'enclos de la cité grecque antique, la sauvagerie n'est pas chose étrangère ; elle n'est pas rejetée au dehors, exclue de l'être-un communautaire. Certes il y a des lois et des règles, mais elles ne sont pas érigées en barricades, contre la menace d'intrusion d'une sauvagerie censée venir de l'extérieur. Du moins ce que nous percevons nous comme sauvagerie, ce qui nous apparaît tel dans l'emportement, l'ensauvagement dionysien, cet aspect du dieu qui n'est pourtant pas si singulier dans le panthéon grec, nous ne le comprenons pas. Quelle compréhension les conquistadors du Mexique auraient bien pu avoir face à l'horreur des sacrifices humains organisés en masse par les Aztèques ? Comment approcher de cette réalité étrangère, en dehors du cercle « sacré », cercle de sauvegarde et de maintien de l'ordre, de la bonne santé mentale comme physique, tracé par notre civilisation ?

Jesus' refusal to go up to the Feast of the Tabernacles, described in John 7:8, seems to stand in contradiction to his subsequent participation in the celebration. That contradiction drew the attention of early commentators pointing out the deeper meaning buried in Jesus' words. In his Paraphrase 7.31-34, Nonnus of Panopolis shows a similar intention. By means of the term telete he discloses the connection between Jesus' answer and his redemptive sacrifice, implying that Jesus is no longer speaking about the Jewish feast but about new Christian rites which would take place after his Resurrection.