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Le département des bois du Musée copte est riche des milliers de pièces versées par le patriarcat d’Alexandrie, données par des familles ou découvertes lors de fouilles archéologiques. Le présent catalogue offre une première sélection de... more
Le département des bois du Musée copte est riche des milliers de pièces versées par le patriarcat d’Alexandrie, données par des familles ou découvertes lors de fouilles archéologiques. Le présent catalogue offre une première sélection de quatre-vingt-six objets de provenances et d’époques diverses. Il regroupe aussi bien des éléments architecturaux de sites monastiques tels que ceux d’Apa Apollô à Baouît ou d’Apa Jérémie à Saqqara, du mobilier liturgique provenant des églises du Vieux-Caire (autel, ciboire, iconostase), que des objets de la vie quotidienne (peignes, fusaïoles), et couvre une vaste période chronologique allant de l’époque byzantine à l’époque ottomane. Cette collection permet d’entrevoir la vivacité et la diversité de l’artisanat populaire tout en illustrant les goûts d’une élite civile urbaine et cosmopolite. Les charpentiers, menuisiers et sculpteurs collaborent indépendamment de leur confession religieuse et mêlent volontiers les répertoires iconographiques païen, chrétien et musulman. Matériau à la croisée des cultures, le bois travaillé est révélateur des nombreux échanges économiques et sociaux qui ont jalonné l’histoire de l’Égypte et de la communauté chrétienne.

The Department of Woods at the Coptic Museum contains thousands of pieces donated by the Patriarchate of Alexandria, given by families or discovered during archaeological excavations. The present catalogue offers a first selection of eighty-six objects from various origins and eras. It includes architectural elements from monastic sites such as those of Apa Apollo at Bawit or Apa Jeremiah at Saqqara, liturgical furniture from the churches of Old Cairo (altar, ciborium, iconostasis), as well as everyday objects (combs, spindle whorls) covering a vast chronological period from the Byzantine to the Ottoman era. This collection offers a glimpse of the liveliness and diversity of popular crafts while illustrating the tastes of an urban and cosmopolitan civilian elite. Carpenters and sculptors collaborated independently of their religious confession and readily mixed Pagan, Christian and Muslim iconographic repertoires. A cross-cultural material, woodwork is indicative of the many economic and social exchanges that have marked the history of Egypt and of its Christian community.
Research Interests:
Un mois après sa mort à Alexandrie le 2 octobre 1944, Marcus Simaïka Pacha est célébré par le président du Comité de conservation des monuments de l'art arabe, Sir Robert Greg, comme l'« un de ses membres les plus infatigables, qui a... more
Un mois après sa mort à Alexandrie le 2 octobre 1944, Marcus Simaïka Pacha est célébré par le président du Comité de conservation des monuments de l'art arabe, Sir Robert Greg, comme l'« un de ses membres les plus infatigables, qui a rendu des services remarquables à la cause des monuments depuis sa nomination au Comité en 1906 ». Il est encensé par Mirrit Boutros Ghali Bey, président de la Société d'archéologie copte, comme celui qui « fit preuve toute sa vie d'un esprit d'initiative que rien ne faisait reculer, d'une énergie qui ne connaissait aucun répit, d'une persévérance que ne rebutait aucune difficulté ». Membre du Conseil de la communauté copte (al-magľis al-millı), vice-président du Comité de conservation des monuments de l'art arabe, directeur du Musée copte : comment cet honorable fonctionnaire de l'administration des chemins de fer, des télégraphes et du port d'Alexandrie parvient-il à une telle renommée lors de son décès ?
Dans sa communication donnée en 1966 à l’Académie, François Daumas rend compte de l’activité de l’Institut durant l’année écoulée. Il y mentionne les fouilles de Dekheila réalisées avec le concours de l’Institut suisse de recherches... more
Dans sa communication donnée en 1966 à l’Académie, François Daumas rend compte de l’activité de l’Institut durant l’année écoulée. Il y mentionne les fouilles de Dekheila réalisées avec le concours de l’Institut suisse de recherches architecturales. Il indique que le site dégagé a donné des maisons datées des Ve-VIIe siècles par les céramiques, un bâtiment avec pavage de marbre, des colonnes de granite, des stucs peints et des mosaïques.
L’ensemble du matériel de cette fouille sans lendemain est entreposé au service Archives et Collections et a fait l’objet d’une redécouverte en 2018. L’évaluation de ce matériel permet de mettre en valeur de rares éléments archivistiques issus de l’étude inédite de ce site. Compte-tenu de la grande proximité de Dekheila avec Alexandrie, l’identification de ce site comme le monastère du Pempton ouvre de nouvelles perspectives pour l’étude de la Maréotide à l’époque byzantine.
In a very cosmopolitan Egyptian Ottoman society, an individual is defined by his social status and profession, and then by his religious beliefs. The Coptic elite of the 18th century, following both Christian and Muslim usage, takes... more
In a very cosmopolitan Egyptian Ottoman society, an individual is defined by his social status and profession, and then by his religious beliefs. The Coptic elite of the 18th century, following both Christian and Muslim usage, takes advantage of the province’s important economic development to redistribute the acquired wealth for the benefit of the Church and their coreligionists.
Officials or administrators, they participate, in their own way, in the artistic renaissance that marks the history of devotional painting in Cairo. By sharing common tastes, they show a consciousness group in a community that is just emerging at that time. They have always taken special care to have their names on the paintings, closer to the holy images, in search of intercession to Paradise. Prolific patrons, the works follow one another and celebrate their names. By confronting this new approach of Egyptian Christians with historical narratives and textual sources, it becomes possible to rediscover this production in a new light. The icons bearing these dedications, often unpublished, become enlightening testimonies of the Coptic community’s construction.
Located in the Collège de la Sainte-Famille in Cairo, a 18th century triptych of the Crucifixion painted by the icon painters Ibrāhīm al-Nāsiḫ and Yūḥannā al-Armanī, reveals an interesting art and collections history, from the church of... more
Located in the Collège de la Sainte-Famille in Cairo, a 18th century triptych of the Crucifixion painted by the icon painters Ibrāhīm al-Nāsiḫ and Yūḥannā al-Armanī, reveals an interesting art and collections history, from the church of Sitt Barbāra (Old Cairo) to its present location. This icon belonged in particular to Dr G. Baÿ, a close friend of Gaston Maspero's and an important collector in Cairo at the beginning of the 20th century. After his death, the triptych was sold by auction in 1923.
Research Interests:
Under the impulse of the Comité de conservation des monuments de l’art arabe, architect Max Herz Bey expressed the idea in 1897 of creating a museum for the Christian antiquities. With the support of Patriarch Cyril V, the site selection... more
Under the impulse of the Comité de conservation des monuments de l’art arabe, architect Max Herz Bey expressed the idea in 1897 of creating a museum for the Christian antiquities. With the support of Patriarch Cyril V, the site selection focused on the old patriarchal residence of Qasr al-Sham‘. Marcus Simaika Pasha launched in 1908 a subscription to raise funds for the last restoration works of the buildings. The museum opened in 1910 soon considered too small and expansion works are then projected. The discovery of unpublished archives allowed to reconsider the history of the museum but also the sense that it has taken in the first half of 20th century in identity construction scheme for the Coptic community.
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Riche de milliers de pièces parmi les sites les plus connus du Pré- et Protodynastique égyptien tels Nagada et Adaïma, la collection du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (MAN), initiée à la fin du XIXe siècle, peut... more
Riche de milliers de pièces parmi les sites les plus connus du Pré- et Protodynastique égyptien tels Nagada et Adaïma, la collection du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (MAN), initiée à la fin du XIXe siècle, peut aussi s'enorgueillir de la générosité de célèbres donateurs comme les frères Morgan. Pourtant, étant devenue l'une des collections les plus importantes d'Europe et incontournable pour l'exploration de cette période, elle demeure parmi les moins connues.
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La statue de Jean-François Champollion par Auguste Bartholdi qui accueille les auditeurs du Collège de France suscite régulièrement des questions. Souvent l’objet d’interprétations hâtives et d’attaques infondées dans un contexte de... more
La statue de Jean-François Champollion par Auguste Bartholdi qui accueille les auditeurs du Collège de France suscite régulièrement des questions. Souvent l’objet d’interprétations hâtives et d’attaques infondées dans un contexte de déboulonnage de statues, le geste du déchiffreur des hiéroglyphes, le pied posé sur une tête de sphinx, est-il vraiment choquant ? Si cette interrogation est aujourd’hui compréhensible, les archives de Bartholdi nous éclairent sur ce qu’il a voulu exprimer et surtout sur la manière dont la statue fut perçue lors de sa conception, aussi bien par les Égyptiens que par les Français : une évocation du mythe d’Œdipe, bien loin de l’expression d’une domination coloniale.
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Under the impulse of the Comité de conservation des monuments de l’art arabe, in 1897 the architect Max Herz Bey expressed the idea of creating a museum for the Christian antiquities. With the support of Patriarch Cyril V, the site... more
Under the impulse of the Comité de conservation des monuments de l’art arabe, in 1897 the architect Max Herz Bey expressed the idea of creating a museum for the Christian antiquities. With the support of Patriarch Cyril V, the site selection focused on the old patriarchal residence of Qaṣr al-Šamʿ. Marcus Simaika Pasha launched in 1908 a subscription to raise funds for the last restoration works of the building. The museum opened in 1910, but soon was considered too small and expansion works were projected. The discovery of unpublished archives on the building has allowed reconsidering not only the history of the museum but also the sense that it took in the first half of the 20th century within an identity construction scheme for the Coptic community.

Cairo, Coptic Museum, December 10th 2017, 11am.
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Much to our regret, the pandemic and the deconfinement that is expected to be partial and progressive will not allow us to organize the International Conference « NetWood » next June as planned. The Organizing Committee has therefore... more
Much to our regret, the pandemic and the deconfinement that is expected to be partial and progressive will not allow us to organize the International Conference « NetWood » next June as planned. The Organizing Committee has therefore decided to postpone the conference until next year, on 17 and 18 June 2021, at University College London.

We will keep you informed throughout 2021 of the organization and registration procedures.

In the meantime, take care and see you soon!

The Organizing Committee
CALL FOR ABSTRACTS

NetWood Conference

DON'T MISS THE DEADLINE ! 31 of October 2019
Research Interests:
CALL FOR PAPERS The "NetWood" conference aims to study in a diachronic and transdisciplinary way the economic and social networks that have developed in Egypt around the use of wood, from the Predynastic to the Ottoman period.... more
CALL FOR PAPERS

The "NetWood" conference aims to study in a diachronic and transdisciplinary way the economic and social networks that have developed in Egypt around the use of wood, from the Predynastic to the Ottoman period.

E.mail contact address: netwood2020@gmail.com
Place: Institute of Archaeology, University College of London (UCL)
Date of the conference: June 18-19, 2020
Deadline for submitting abstracts: October 31, 2019.
Language: French and English
Research Interests:
Lorsqu’on pénètre dans une église copte, on est immédiatement frappé par la multitude d’images qui s’y trouvent, de tailles, styles, époques et qualités très divers. L’image sainte a, chez les chrétiens d’Égypte, une valeur presque... more
Lorsqu’on pénètre dans une église copte, on est immédiatement frappé par la multitude d’images qui s’y trouvent, de tailles, styles, époques et qualités très divers. L’image sainte a, chez les chrétiens d’Égypte, une valeur presque identique à celle qu’elle a dans le monde byzantin : plus qu’une œuvre d’art, elle est une fenêtre ouverte sur l’autre monde, monde invisible et pourtant très réel. C’est cet autre monde, avec ses mystères divins, avec ses saints, qui est présent dans les icônes. Quand on vénère ces images, on vénère les mystères ou les saintes figures qui y sont représentés. De plus les coptes n’hésitent pas à utiliser, outre leur propre production artistique, des icônes grecques, éthiopiennes, palestiniennes, et même quelques tableaux occidentaux dans les nombreux monastères du désert égyptien. Ces apports étrangers inspirent les artistes locaux et contribuent à renforcer l’identité propre de l’art copte et son originalité, depuis la période byzantine (Ve-VIIe-siècle) jusqu’à aujourd’hui. La considérable production d’images chrétiennes en Égypte révèle la vivacité des artistes et des ateliers qui ont su s’imposer dans le contexte d’un christianisme parfois méfiant à l’égard de l’image et face au pouvoir musulman.