Aurélien Girard
Université de Reims Champagne-Ardenne, Histoire, Faculty Member
- Maronites, Papacy (Early Modern and Modern Church History), Maronite History, The Melkites, Arab Christian Studies, 17th Century Orientalism, and 58 more18th Century Orientalism, Middle Eastern Christianity, Religious Conversion and Converts in the Early Modern Mediterranean context, Ottoman, Middle East, Middle Eastern Studies, Lebanon, 18th Century Mediterranean, Near Eastern Studies, Syriac Studies, Area Studies, Oriental Studies, 17th-Century Studies, Bible in Arabic, Translation and Interpretation, The role of the Interpreter, Minority Studies, Interconfessional Relations in the Ottoman Empire, History of Scholarship, Christian Orthodoxy and Nationalism, Arab Christianity, Syrian Studies, Muslim-Christian Relation, Jerusalem, Holy Land Studies, Oriental Churches, Osmanlı Tarihi, Ottoman Syria/Bilad al-Sham, Orientalism, Missionary Linguistics, Ottoman printing, Eastern Orthodox Liturgy, Islamic State of Iraq and the Levant, Early modern Ottoman History, History of Cyprus, Salafism, Biography of the Prophet Muhammad, Adab Traditions in Islam, Modern Egypt, Hagiography, Arab Spring (Arab Revolts), Translation Studies, Late Ottoman Period, Nahda (Renaissance Arabe Du XIXe Siècle), Arabic Sociolinguistics, Early Modern Catholicism, Catholic Missionary History, Translation, Qur'anic Studies, Greek Printed Books, Humanism (15th-17th c.), Early Modern European Witchcraft, Eastern Christianity, French Catholicism, History of Turkish and Ottoman music, Lebanese Maronite Order, Print Culture, Book History and the History of Reading, Monasticism in the Near and Middle East, and Basil of Caesareaedit
- Aurélien Girard is Senior Lecturer in Early Modern History at the University of Reims Champagne-Ardenne and researche... moreAurélien Girard is Senior Lecturer in Early Modern History at the University of Reims Champagne-Ardenne and researcher in the Centre d’Études et de Recherche en Histoire Culturelle. He is a former Fellow of the École française de Rome. He works on the history of Eastern Christians in the Arabic provinces of the Ottoman Empire, and on the history of oriental studies in Europe (16th – 18th centuries), especially Roman scholarship. He has edited Connaître l’Orient dans l’Europe du XVIIe siècle, a special issue of the journal Dix-septième siècle (2015). He is currently completing a volume on Books and Eastern Christian Confessions in early modern history.
Après des études d’histoire (titulaire de l’agrégation), de latin et d’arabe à Paris, Lyon et Rome, j’ai soutenu ma thèse de doctorat à l’École pratique des Hautes Études en 2011 (Le christianisme oriental (XVIIe-XVIIIe siècles). Essor de l’orientalisme catholique en Europe et construction des identités confessionnelles au Proche-Orient). Ancien membre scientifique à l’École française de Rome (2009-2012), je suis maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2012 et actuellement codirecteur du département d’histoire. Mes travaux portent sur l’orientalisme en Europe à l’époque moderne, et sur les provinces arabes de l’Empire ottoman et l’histoire de la Méditerranée avant la colonisation. Je m’intéresse aussi aux chrétiens orientaux depuis le XVIe siècle jusqu’à maintenant. J’ai récemment publié (avec Sylvain Parent et Laura Pettinaroli) un Atlas des chrétiens : des premières communautés aux défis contemporains (Paris, Autrement, 2016, également traduit en italien en 2016).
https://cerhic.hypotheses.org/1114edit
Dans le vaste espace qui englobe le monde slave et l’empire ottoman, les christianismes orientaux ont jusqu’ici été étudiés comme des entités particulières. Il est temps de les aborder dans une approche globale, qui, par-delà leur... more
Dans le vaste espace qui englobe le monde slave et l’empire ottoman, les christianismes orientaux ont jusqu’ici été étudiés comme des entités particulières. Il est temps de les aborder dans une approche globale, qui, par-delà leur singularité, permet des comparaisons et met en lumière des connections restées ignorées jusqu’ici. Cet ouvrage rassemble différentes aires linguistiques (ruthène, russe, roumaine, grecque, arménienne, syriaque et arabe).
Dans la période envisagée (XVIe-XVIIIe siècle), les Eglises orientales connaissent toutes à des degrés divers la confrontation avec le christianisme occidental, catholique et protestant, qui débouche sur des situations inédites de division, de confrontation et de mimétisme. L’observation de l’intense circulation des hommes et des objets (comme les livres) éclaire des phénomènes de transfert, d’appropriation et de rejet, qui contribuent à renforcer les identités confessionnelles. L’étude de ces dynamiques propres aux christianismes orientaux contribue à approfondir le débat historiographique actuel autour de la notion de « confessionnalisation ».
Cet ouvrage se propose d’étudier le rôle joué par le livre -dans un moment où partout le manuscrit fait une place à l’imprimé- dans la construction des cultures confessionnelles dans les Orients chrétiens. Le livre est ici envisagé sous tous ses aspects, de la commande à la production, de la diffusion aux usages. Il apparaît comme un instrument de pouvoir pour qui le fait produire ou contrôle sa diffusion.
Dans la période envisagée (XVIe-XVIIIe siècle), les Eglises orientales connaissent toutes à des degrés divers la confrontation avec le christianisme occidental, catholique et protestant, qui débouche sur des situations inédites de division, de confrontation et de mimétisme. L’observation de l’intense circulation des hommes et des objets (comme les livres) éclaire des phénomènes de transfert, d’appropriation et de rejet, qui contribuent à renforcer les identités confessionnelles. L’étude de ces dynamiques propres aux christianismes orientaux contribue à approfondir le débat historiographique actuel autour de la notion de « confessionnalisation ».
Cet ouvrage se propose d’étudier le rôle joué par le livre -dans un moment où partout le manuscrit fait une place à l’imprimé- dans la construction des cultures confessionnelles dans les Orients chrétiens. Le livre est ici envisagé sous tous ses aspects, de la commande à la production, de la diffusion aux usages. Il apparaît comme un instrument de pouvoir pour qui le fait produire ou contrôle sa diffusion.
Research Interests:
Aurélien Girard, "Introduction" Emanuele Colombo, "Entre guerre juste et accomodation. Antonio Possevino et l'islam" Daniel Stolzenberg, "Les "langues orientales" et les racines de l'orientalisme académique: une enquête... more
Aurélien Girard, "Introduction"
Emanuele Colombo, "Entre guerre juste et accomodation. Antonio Possevino et l'islam"
Daniel Stolzenberg, "Les "langues orientales" et les racines de l'orientalisme académique: une enquête préliminaire"
Anne-Marie Cheny, "L'Empire romain d'Orient, nouvel objet de recherche dans la première moitié du XVIIe siècle"
Claire Gallien, "Edward Pococke et l'orientalisme anglais du XVIIe siècle: passeurs, transferts et transitions"
Pier Mattia Tommasino, "Lire et traduire le Coran dans le Grand-duché de Toscane"
Jan Loop, "Hiob Ludolf et le débat sur les chrétiens circoncis"
Bernard Heyberger, "L'Orient et l'islam dans l'érudition européenne du XVIIe siècle"
Emanuele Colombo, "Entre guerre juste et accomodation. Antonio Possevino et l'islam"
Daniel Stolzenberg, "Les "langues orientales" et les racines de l'orientalisme académique: une enquête préliminaire"
Anne-Marie Cheny, "L'Empire romain d'Orient, nouvel objet de recherche dans la première moitié du XVIIe siècle"
Claire Gallien, "Edward Pococke et l'orientalisme anglais du XVIIe siècle: passeurs, transferts et transitions"
Pier Mattia Tommasino, "Lire et traduire le Coran dans le Grand-duché de Toscane"
Jan Loop, "Hiob Ludolf et le débat sur les chrétiens circoncis"
Bernard Heyberger, "L'Orient et l'islam dans l'érudition européenne du XVIIe siècle"
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The conclusion of the volume underlines the contribution of an innovative symposium by its theme. The case-studies are re-established in the long experience of missions amongst Christians in the Middle East. The cultural productions of... more
The conclusion of the volume underlines the contribution of an innovative symposium by its theme. The case-studies are re-established in the long experience of missions amongst Christians in the Middle East. The cultural productions of the friars are shaped through the prism of the missionary approach to the Eastern Christian terrain. Despite occasionally precarious settlements, the “places of knowledge” (schools, libraries, printing houses, etc.) are indicative of these scholars’ settling. The missionaries took part in the renewal and modernization of languages at the beginning of the nineteenth-century awakenings. The reappropriation of missionary knowledge contributed to the invention of local or confessional identities, and fed the interest of local Christians in their heritage. In the West, the development of this knowledge is part of religious controversies and falls within the categories of a burgeoning academic orientalism.
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Founded by Pope Gregory XIII in 1584, the Maronite College welcomes and trains young Maronite Christians, Middle Eastern Catholics living in Syria and Cyprus under Ottoman rule. Their role as cultural brokers between the Republic of... more
Founded by Pope Gregory XIII in 1584, the Maronite College welcomes and trains young Maronite Christians, Middle Eastern Catholics living in Syria and Cyprus under Ottoman rule. Their role as cultural brokers between the Republic of Letters and the Arabic provinces of the Empire raises the question of languages. The establishment is essentially a place of learning languages for Eastern Christians who live there. It has also a library, well-regarded in the academic world for its oriental manuscripts and a print shop with oriental characters until the 1620s. The trilogy accumulation-formation-diffusion demonstrates an intellectual project not devoid of ambition and means during the first four decades of this establishment. In the polycentric landscape of science in the pontifical capital, the Maronite College is one of the places for the production of "orientalist" knowledge. This Arabic and Syriac science is described in its framework of elaboration, the Catholic apologetics, an undertaking which, as it is conducted in Rome, presents itself in a polyhedral aspect.
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A. Girard, « Histoire connectée du monachisme oriental. De l’érudition catholique en Europe aux réformes monastiques au Mont Liban (XVIIe-XVIIIe siècles) », in Jill Kraye, Jan Loop (éd), Scholarship between Europe and the Levant. Essays in Honour of Alastair Hamilton, Leyde, Brill, 2020, p. 173-194.more
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’érudition catholique se penche sur l’histoire du monachisme oriental, ses grandes figures et les « règles » qui auraient régi les premières expériences de vie anachorétique et cénobitique. L’élaboration de... more
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’érudition catholique se penche sur l’histoire du monachisme oriental, ses grandes figures et les « règles » qui auraient régi les premières expériences de vie anachorétique et cénobitique. L’élaboration de ces savoirs prend place dans un contexte de controverses confessionnelles, alors que les protestants mettent en cause l’ancienneté de la vie monastique, et de réformes d’ordres religieux qui s’inspirent en partie des modèles des Pères du désert. En même temps, surtout à la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, au Mont-Liban sous domination ottomane, les Églises orientales catholiques développent un monachisme réformé qui prend modèle sur les ordres occidentaux de la Contre-Réforme, tout en affirmant un attachement à la tradition orientale de la vie monastique, adoptant des « règles » attribuées à saint Antoine et saint Basile.
Cet article dégage les connexions entre ces deux chapitres d’histoire, ordinairement traités indépendamment l’un de l’autre. Orientalisme savant chez les érudits catholiques intéressés aux origines du monachisme d’une part, occidentalisation, parfois qualifiée de « latinisation », chez ces ordres catholiques orientaux d’autre part : quelles relations entretiennent ces deux segments historiques ? En quoi la construction de savoirs sur le monachisme oriental par les milieux savants catholiques nourrit-elle l’invention de la tradition dans les nouveaux ordres catholiques maronites et melkites ? Il s’agit également d’identifier les « entre-deux » dans ces transferts culturels : non seulement les missionnaires, les voyageurs et les chrétiens orientaux séjournant en Europe, mais aussi les textes et les traductions en circulation.
Cet article dégage les connexions entre ces deux chapitres d’histoire, ordinairement traités indépendamment l’un de l’autre. Orientalisme savant chez les érudits catholiques intéressés aux origines du monachisme d’une part, occidentalisation, parfois qualifiée de « latinisation », chez ces ordres catholiques orientaux d’autre part : quelles relations entretiennent ces deux segments historiques ? En quoi la construction de savoirs sur le monachisme oriental par les milieux savants catholiques nourrit-elle l’invention de la tradition dans les nouveaux ordres catholiques maronites et melkites ? Il s’agit également d’identifier les « entre-deux » dans ces transferts culturels : non seulement les missionnaires, les voyageurs et les chrétiens orientaux séjournant en Europe, mais aussi les textes et les traductions en circulation.
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A. Girard, « Was an Eastern Scholar Necessarily a Cultural Broker in Early Modern Europe? Faustus Naironus (1628-1711), the Christian East, and Oriental Studies », in N. Hardy, D. Levitin (eds.), Faith and History: Confessionalisation and Erudition in Early Modern Europe, Oxford, 2019, p. 240-263more
The article examines the Evoplia fidei catholicae romanae historico-dogmatica (The Historical-dogmatic Armour of the Roman Catholic Faith), a book which was published in Rome in 1694 by a Maronite, Faustus Naironus (b. 1628, d.... more
The article examines the Evoplia fidei catholicae romanae historico-dogmatica (The Historical-dogmatic Armour of the Roman Catholic Faith), a book which was published in Rome in 1694 by a Maronite, Faustus Naironus (b. 1628, d. 1708–1712). This Eastern Christian wrote several books in his own name, and spent his entire career in Rome, but failed to enjoy much of a reputation as a scholar during his own lifetime. Published by the Congregation of Propaganda press, the Evoplia was a controversial anti-Protestant book, where Naironus presented the Syrian Christians’ contribution to the Catholic cause: according to him, Eastern Christians, regardless of their Church, adhered to the Roman Catholic Church’s position on the seven sacraments and the main dogmas. I chart the gestation of the book, and explore the reasons – some confessional, some scholarly – why this work elicited little response, both among Protestant and French Catholic scholars.
KEYWORDS. Faustus Naironus (1628-17121); Oriental studies; Eastern Christianity; Maronites; Republic of Letters; Rome.
KEYWORDS. Faustus Naironus (1628-17121); Oriental studies; Eastern Christianity; Maronites; Republic of Letters; Rome.
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Si la production intellectuelle des chrétiens orientaux en syriaque et désormais en arabe attire l’attention des spécialistes, les écrits en latin ont été quelque peu délaissés. Naturellement, nous ne les découvrons pas aujourd’hui :... more
Si la production intellectuelle des chrétiens orientaux en syriaque et désormais en arabe attire l’attention des spécialistes, les écrits en latin ont été quelque peu délaissés. Naturellement, nous ne les découvrons pas aujourd’hui : Georg Graf, dans sa Geschichte der christlichen arabischen Literatur, mentionnait les textes en latin écrits par des chrétiens orientaux qui avaient aussi utilisé l’arabe . À partir de la fin du XVIe siècle, des chrétiens maronites, souvent formés à Rome au Collège Maronite, participèrent à la vie intellectuelle en Europe et publièrent une œuvre en latin, relevant de diverses disciplines.
Cet article s'intéresse aux ouvrages de Fauste Nairon. Faustus Naironus (1628-1711), dit Fausto Nairone dans les sources italiennes, et Mirhiğ ibn Miḫa’īl ibn Maḫlūf al-Bānī de son nom arabe, était l’un des trois frères de Constance, la femme d’Abraham Ecchellensis, autre maronite qui s’illustra dans les milieux savants à Rome et à Paris. Originaire de Bān (village du Liban-Nord), sa famille s’était installée à Rome où naquit Fauste en 1628 (dit, dans les sources latines, « maronita e Libano »). De même que ses deux frères, Nicolas et Jean-Matthieu, il étudia sous la houlette des maîtres jésuites au Collège Maronite et au Collège Romain dans la capitale pontificale de 1638 à 1649. À cette date, il se rendit au Liban pour se mettre à la disposition du patriarche. Ce dernier l’ordonna prêtre et le renvoya à Rome pour y faire imprimer le propre des fêtes de la liturgie maronite. Fauste ne retourna plus au pays et fit carrière à Rome. À la mort d’Ecchellensis en 1664, il écrivit à son protecteur, le cardinal Léopold de Médicis à Florence, pour solliciter pour lui-même la chaire de syriaque à l’Université La Sapienza, et pour son frère Jean-Matthieu, également prêtre, le poste de scriptor orientalis à la Bibliothèque Vaticane. Tous deux obtinrent ce partage de l’héritage d’Abraham Ecchellensis. Fauste enseigna donc de 1664 à 1707 la langue syriaque alternant, d’après les intitulés publiés, trois cours fondés sur la lecture de la Genèse, de l’Exode et des Psaumes dans la Peshitta. Il fut également second custode, puis premier custode à la Bibliothèque Alexandrine. À la fin de sa vie, il devint aussi procureur du patriarche maronite et chanoine de l’église collégiale Saint-Eustache, proche du Panthéon .
Dans son œuvre écrite en latin, j'examine quel sens prenait pour lui l’utilisation de cette langue latine, quelle culture il désignait comme sienne, et quel rapport il entretenait avec la science orientaliste européenne.
Cet article s'intéresse aux ouvrages de Fauste Nairon. Faustus Naironus (1628-1711), dit Fausto Nairone dans les sources italiennes, et Mirhiğ ibn Miḫa’īl ibn Maḫlūf al-Bānī de son nom arabe, était l’un des trois frères de Constance, la femme d’Abraham Ecchellensis, autre maronite qui s’illustra dans les milieux savants à Rome et à Paris. Originaire de Bān (village du Liban-Nord), sa famille s’était installée à Rome où naquit Fauste en 1628 (dit, dans les sources latines, « maronita e Libano »). De même que ses deux frères, Nicolas et Jean-Matthieu, il étudia sous la houlette des maîtres jésuites au Collège Maronite et au Collège Romain dans la capitale pontificale de 1638 à 1649. À cette date, il se rendit au Liban pour se mettre à la disposition du patriarche. Ce dernier l’ordonna prêtre et le renvoya à Rome pour y faire imprimer le propre des fêtes de la liturgie maronite. Fauste ne retourna plus au pays et fit carrière à Rome. À la mort d’Ecchellensis en 1664, il écrivit à son protecteur, le cardinal Léopold de Médicis à Florence, pour solliciter pour lui-même la chaire de syriaque à l’Université La Sapienza, et pour son frère Jean-Matthieu, également prêtre, le poste de scriptor orientalis à la Bibliothèque Vaticane. Tous deux obtinrent ce partage de l’héritage d’Abraham Ecchellensis. Fauste enseigna donc de 1664 à 1707 la langue syriaque alternant, d’après les intitulés publiés, trois cours fondés sur la lecture de la Genèse, de l’Exode et des Psaumes dans la Peshitta. Il fut également second custode, puis premier custode à la Bibliothèque Alexandrine. À la fin de sa vie, il devint aussi procureur du patriarche maronite et chanoine de l’église collégiale Saint-Eustache, proche du Panthéon .
Dans son œuvre écrite en latin, j'examine quel sens prenait pour lui l’utilisation de cette langue latine, quelle culture il désignait comme sienne, et quel rapport il entretenait avec la science orientaliste européenne.
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Le présent article entend mener l’étude de la profession de foi imposée par Rome aux chrétiens orientaux qui embrassaient le catholicisme et devaient confirmer leur attachement exclusif à ladite confession. Dans la capitale pontificale,... more
Le présent article entend mener l’étude de la profession de foi imposée par Rome aux chrétiens orientaux qui embrassaient le catholicisme et devaient confirmer leur attachement exclusif à ladite confession. Dans la capitale pontificale, les autorités eurent rapidement le sentiment que la profession de foi du concile de Trente ne pouvait pas être imposée aux chrétiens orientaux sans des adaptations. Les missionnaires risquaient sinon d’opérer eux-mêmes les ajustements qu’ils jugeaient nécessaires. Les actes du concile de Florence de 1439 constituaient l’autre source des professions de foi romaines, puisque le concile représentait une référence pour l’union des Églises orientales. La nouvelle profession élaborée sous Urbain VIII représentait un progrès par rapport à la version précédente, dans la mesure où elle apparaissait plus attentive aux raisons et à la sensibilité des Orientaux. Après différentes tentatives, le texte de cette profession se stabilisa sous Urbain VIII et resta longtemps en usage. À Rome, une telle investigation nous conduit au cœur de la bureaucratie de l’Église post-tridentine dont les pratiques étaient révélatrices de l’ecclésiologie. En Orient, professer la foi catholique, à l’oral ou à l’écrit, en utilisant la version d’Urbain VIII ou un texte spontané, interroge la nature d’une conversion d’une confession chrétienne au catholicisme : pourquoi choisir de devenir catholique et surtout pourquoi souhaiter se voir reconnu comme catholique par Rome ? L’acte de profession de foi catholique était-il privé (secret) ou publique ? Autrement dit, quels étaient les rapports entre l’individu qui avait professé et sa communauté chrétienne non-catholique d’origine ? Enfin, comment l’usage de la profession se transforma-t-il avec l’apparition d’Églises catholiques orientales reconnues par Rome ?
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dans Véronique Beaulande-Barraud et Benoît Roux (éd.), Église, Mémoire(s), Éducation, Mélanges offerts à Jean-François Boulanger, Reims, Editions et presses universitaires de Reims, 2014, p. 135-154.
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dans Sylvio Hermann De Franceschi (éd.), Théologie et érudition de la crise moderniste à Vatican II. Autour du Dictionnaire de théologie catholique, Limoges, Pulim, 2014, p. 131-148.
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Research Interests: Christianity, History, Jewish Studies, Middle East Studies, Rome, City of, and 10 moreMediterranean Studies, Eastern Christianity, Arab Christian Studies, Early Modern Europe, Jesuit history, History of Missions, Muslim-Christian Relation, Early Modern Catholicism, Middle East, and Christian arabic studies
Pour unir les chrétiens orientaux, Rome se souciait des « rites » propres aux communautés. La nécessité de leur maintien, pour ne pas susciter l’hostilité de ces Églises, n’apparut que progressivement et s’imposa au milieu du XVIIIe... more
Pour unir les chrétiens orientaux, Rome se souciait des « rites » propres aux communautés. La nécessité de leur maintien, pour ne pas susciter l’hostilité de ces Églises, n’apparut que progressivement et s’imposa au milieu du XVIIIe siècle, sous le pontificat de Benoît XIV. Malgré la formule Nihil esse innovandum que les autorités romaines adressaient souvent en réponse aux missionnaires et aux chrétiens d’Orient, les dicastères se préoccupaient de « corriger les abus » de ces mêmes rites.
Research Interests:
Research Interests: Christianity, History, Ottoman History, Mediterranean Studies, Arab Christian Studies, and 9 moreJesuit history, 17th-Century Studies, Franciscan Studies, Missionaries in the Ottoman Empire, Early Modern Catholicism, Jerusalem, Papal History, Papal Diplomacy, and Papacy (Early Modern and Modern Church History)
Research Interests:
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A. Girard, « Quand les « grecs-catholiques » dénonçaient les « grecs-orthodoxes » : la controverse confessionnelle au Proche-Orient arabe après le schisme de 1724 », dans Ch. Bernat et H. Bost, Discours et représentations du différend confessionnel à l’époque moderne, Turnhout, 2012, p. 157-170.more
En Syrie, après le schisme de 1724, les rūm-s unis à Rome entreprirent de dénoncer les rūm-s « schismatiques ». La figure de l’opposant confessionnel se construit doctrinalement dans l’apologétique « grecque-catholique » sous les traits... more
En Syrie, après le schisme de 1724, les rūm-s unis à Rome entreprirent de dénoncer les rūm-s « schismatiques ». La figure de l’opposant confessionnel se construit doctrinalement dans l’apologétique « grecque-catholique » sous les traits du schismatique qui corrompt la foi. Le discours de deux principaux controversistes, ‘Abdallah Zāḫir (actif dans les années 1730-1740) et Ğirmānūs Ādam (actif dans les années 1780-1790), fait l’objet d’une étude minutieuse. Les modalités de la dispute sont éclairées par les réalités sociales et confessionnelles d’Alep et du Mont Liban. Les textes des deux auteurs sont comparés avec la production en arabe des missionnaires, surtout jésuites, adressée aux rūm-s avant le schisme pour les ramener dans le giron de l’Eglise.
Research Interests: Ottoman History, Near Eastern Studies, Middle East Studies, History of Christianity, Orthodox Theology, and 11 moreEastern Christianity, Arab Christian Studies, Interconfessional Relations in the Ottoman Empire, Missionaries in the Ottoman Empire, 18th Century, Arabic-Speaking Orthodox Christianity, Middle Eastern Christianity, Religious Studies, 18th Century Ottoman History, Religious Minorities, and The Melkites
Sur la traduction arabe de l'Imitatio Christi publiée à Rome en 1663.
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Les grammaires, publiées à Rome dans la première moitié du XVIIe siècle, des deux religieux caracciolini Francesco Martellotto et Filippo Guadagnoli ont constitué des références pour les études arabes jusqu’au début du XIXe siècle. Après... more
Les grammaires, publiées à Rome dans la première moitié du XVIIe siècle, des deux religieux caracciolini Francesco Martellotto et Filippo Guadagnoli ont constitué des références pour les études arabes jusqu’au début du XIXe siècle. Après avoir décrit la didactique de la langue dans la première modernité, ce travail met en évidence l’originalité des deux manuels : tout en étant les grammaires les plus érudites de l’époque moderne, ils s’inscrivent dans un tournant culturel qui voit la préoccupation missionnaire croître dans les milieux orientalistes romains. Cet article présente une étude des sources de ces ouvrages, de leur circulation et de leurs usages jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Il pointe enfin le paradoxe voire l’impasse à laquelle se trouve acculé un orientalisme soucieux à la fois d’appréhender la langue à travers les descriptions qu’en donnèrent les grammairiens arabes et musulmans du Moyen-Age et de former des missionnaires à évangéliser en arabe.
Research Interests: Arabic Language and Linguistics, Arabic, History of Missions, 17th-Century Studies, Teaching Arabic as a Foreign Language (TAFL), and 14 moreBible, 17th Century Mediterranean, Quran, Oriental Studies, Christian Theology, Bible in Arabic, Hadith, History of Oriental studies, Muslim Philosophy, History of Arabic Science, Caracciolini, Arabic Language and Literature, Muslim Theology, and Interpretation of Holy Texts
Ce travail profite de l’exceptionnelle richesse des fonds romains (archives de la congrégation de Propaganda Fide et de l’Université la Sapienza). Il porte tout d’abord sur le fonctionnement institutionnel des écoles de langue arabe. Sous... more
Ce travail profite de l’exceptionnelle richesse des fonds romains (archives de la congrégation de Propaganda Fide et de l’Université la Sapienza). Il porte tout d’abord sur le fonctionnement institutionnel des écoles de langue arabe. Sous le contrôle de la congrégation de la Propagande, certains établissements accueillaient des chrétiens orientaux pour les former au catholicisme tridentin, d’autres formaient des religieux qui se destinaient à la mission. Parmi les professeurs, on comptait de nombreux maronites, eux-mêmes éduqués à Rome. Cette recherche envisage ensuite les méthodes pédagogiques, grâce à l’étude des manuels de langue et des imprimés en arabe, et grâce au témoignage de Giuseppe Luigi Assemani, qui enseigna pendant une trentaine d’années à Rome. Les milieux orientalistes romains avaient aussi développé une représentation diglossique de la langue « vulgaire » et « doctrinale ».
Research Interests: History, Arabic Language and Linguistics, Arabic, Eighteenth Century History, Eastern Christianity, and 12 moreArab Christian Studies, History of Missions, Teaching Arabic as a Foreign Language (TAFL), Christianity and Rome, 18th Century Mediterranean, Orientalism, Oriental Studies, Eastern Christian studies, Maronite History, Maronites, History of Oriental studies, and Nahda (Renaissance Arabe Du XIXe Siècle)
Cet article fait le point sur les grammaires de la langue arabe utilisées en France à la veille du grand renouvellement des premières décennies du XIXe siècle. Si les archives des institutions d’enseignement sont insuffisantes, les... more
Cet article fait le point sur les grammaires de la langue arabe utilisées en France à la veille du grand renouvellement des premières décennies du XIXe siècle. Si les archives des institutions d’enseignement sont insuffisantes, les témoignages des contemporains nous renseignent tout de même sur les manuels utilisés. Souvent en latin, souvent publiés en Italie, grammaires et dictionnaires en usage à la fin de l’Ancien Régime peuvent encore dater de la première moitié du XVIIe siècle. Antoine-Isaac Sylvestre de Sacy se reconnaît d’ailleurs comme l’héritier d’une production destinée aux missionnaires et aux érudits de la République des Lettres. Les grammaires sont classées selon les méthodes didactiques. Un aperçu est également donné des dictionnaires en usage. L’exemplification des manuels de langue est analysée. Les grammaires se préoccupent aussi d’enseigner la langue arabe « vulgaire ». D’ailleurs, une représentation diglossique de la langue, apparue au milieu du XVIIe siècle, est déjà solidement installée lors de la création de l’Ecole spéciale des Langues orientales.
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Collaboration à la préparation du manuel de S. Chiffolerau, A.-C. de Gayffier-Bonneville, N. Neveu, A.-L. Turiano, M. Rey, M.-N. Tannous et al. (coord.), Le Moyen-Orient 1876-1980, Paris, Atlande, 2017 (parties « institutions et pratiques religieuses » et « débats, “renaissances” et réformes »).more
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Review article about:Sylvio Hermann De Franceschi, Raison d’État et raison d’Église. La France et l’Interdit vénitien (1606-1607) : aspects diplomatiques et doctrinaux, Paris, Honoré Champion, 2009, 567 p., ISBN : 978-2-7453-1820-6.Sylvio... more
Review article about:Sylvio Hermann De Franceschi, Raison d’État et raison d’Église. La France et l’Interdit vénitien (1606-1607) : aspects diplomatiques et doctrinaux, Paris, Honoré Champion, 2009, 567 p., ISBN : 978-2-7453-1820-6.Sylvio Hermann De Franceschi, La crise théologico-politique du premier âge baroque. Antiromanisme doctrinal, pouvoir pastoral et raison du prince : le Saint-Siège face au prisme français (1607-1627), Rome, École française de Rome, 2009, 979 p., ISBN : 978-2-7283-0842-2.Sylvio De Franceschi (textes réunis par), Antiromanisme doctrinal et romanité ecclésiale dans le catholicisme posttridentin (XVIe-XXe siècles), Lyon, Chrétiens et Sociétés, 2008, 165 p., ISSN : 1761-3043.
Research Interests: Print Culture, Censorship, European Catholicism, Renaissance Studies, Walter Benjamin, and 11 moreHistory of Roman Catholicism, Venetian History, Fredric Jameson, Renaissance literature, Carl Schmitt, Early Modern Catholicism, Religious Studies, Gallicanism, Papacy (Early Modern and Modern Church History), Paolo Sarpi, and 17th c Venetian Intellectual History
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communication donnée à la table ronde de la Société d'études syriaques sur le thème "Les syriaques à l'époque ottomane (XVIe-début XXe siècle)" (org. Bernard Heyberger, Paris, 15 novembre 2019. La Société d'études syriaques organise... more
communication donnée à la table ronde de la Société d'études syriaques sur le thème "Les syriaques à l'époque ottomane (XVIe-début XXe siècle)" (org. Bernard Heyberger, Paris, 15 novembre 2019.
La Société d'études syriaques organise chaque année une table ronde thématique à l'intention de ses membres, des syriacisants français et étrangers, et de tous ceux qui sont intéressés par les cultures syriaques en Orient, en Asie et en Occident. Tous sont amicalement invités. La XVIIe table ronde est organisée par Bernard Heyberger. Chaque table ronde débouche sur un volume publié l'année suivante. https://www.etudessyriaques.org/publications/etudes-syriaques/
La Société d'études syriaques organise chaque année une table ronde thématique à l'intention de ses membres, des syriacisants français et étrangers, et de tous ceux qui sont intéressés par les cultures syriaques en Orient, en Asie et en Occident. Tous sont amicalement invités. La XVIIe table ronde est organisée par Bernard Heyberger. Chaque table ronde débouche sur un volume publié l'année suivante. https://www.etudessyriaques.org/publications/etudes-syriaques/
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With the development of Churches united to Rome in the Ottoman Near-East, Catholics distinguished themselves among Near Eastern Christians by behaviors and discourses. They used history, theology, hagiography etc. to prove themselves to... more
With the development of Churches united to Rome in the Ottoman Near-East, Catholics distinguished themselves among Near Eastern Christians by behaviors and discourses. They used history, theology, hagiography etc. to prove themselves to be the true Church against Schismatics and Heretics. Engaged in the controversy, Orthodox Christians too had to define themselves on the same field of polemics. However, the Catholic confessional identity was above all plural, because of the multiplicity of “rites” in the Oriental Catholic Church: Christians Catholic Churches were rivals.
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Partir étudier dans la capitale pontificale : les chrétiens orientaux entre Empire ottoman et République des Lettres (XVIe-XVIIIe siècles), journée d’études Partir pour se former (antiquité-XXe siècle) (org. Laurent Besse et Ulrike Krampl), Les Rendez-Vous de l’Histoire de Blois, 7 octobre 2016.more
À partir de la fin du XVIe siècle, des chrétiens orientaux demeurant dans l’Empire ottoman se rendent à Rome pour y recevoir une éducation catholique au cœur de l’Église. La papauté organise des collèges dédiés à chacune des « nations »... more
À partir de la fin du XVIe siècle, des chrétiens orientaux demeurant dans l’Empire ottoman se rendent à Rome pour y recevoir une éducation catholique au cœur de l’Église. La papauté organise des collèges dédiés à chacune des « nations » pour recevoir ces jeunes hommes, les discipliner et les former dans le cadre du séminaire tel qu’il se développe après le concile de Trente. Ils ont vocation à revenir ensuite dans leur pays d’origine pour constituer l’élite du clergé et répandre la foi chrétienne telle qu’elle leur a été enseignée. Mais leurs trajectoires sont souvent autres et cette formation romaine ouvre de nouveaux horizons à ces « hommes de l’entre-deux ».
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Journée d'études, "De Basile aux Basiliens – La postérité monastique d’un Père grec en Orient et en Occident", Rome, 3 novembre 2015.
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Aurélien Girard, « Comment reconnaître un chrétien d'Orient vraiment catholique? Élaboration et usages de la profession de foi pour les Orientaux à Rome (XVIe-XVIIIe siècles). », séminaire (Alain Tallon et Olivier Poncet), Université Paris-Sorbonne – École nationale des Chartes, Paris, 22 mai 2013.more
À la fin du XVIe siècle, Rome réaffirme les ambitions universelles du catholicisme, déployant une activité missionnaire tous azimuts, mais avec une préoccupation particulière pour les chrétientés orientales souvent « hérétiques » et «... more
À la fin du XVIe siècle, Rome réaffirme les ambitions universelles du catholicisme, déployant une activité missionnaire tous azimuts, mais avec une préoccupation particulière pour les chrétientés orientales souvent « hérétiques » et « schismatiques » afin de les ramener dans le giron de l’Église romaine. Quelques unions ponctuelles de responsables ecclésiastiques, le traitement du cas des Italogrecs et l’union de Brest indiquent les premiers succès missionnaires, mais aussi les défis posés au gouvernement de l’Église par ces chrétientés aux traditions non latines. Dès le pontificat de Grégoire XIII, deux professions de foi (l’une pour les Grecs, la seconde pour les autres Orientaux) sont publiées pour les Orientaux qui souhaiteraient s’unir au siège pétrinien. Ces textes ont deux sources : la profession de foi tridentine utilisée au sein de l’Église latine et les actes du concile de Florence, considérés à partir de ce moment par les catholiques comme la référence de l’union avec les Églises orientales. Avec la création de la congrégation de Propaganda Fide en 1622 et la menace ressentie d’un passage de l’Orient à la Réforme lors de la confession de foi calviniste du patriarche Kyrillos Loukaris, Rome entend perfectionner la profession de foi. La documentation conservée aux archives de la Propagande et à la Bibliothèque Victor-Emmanuel II à Rome révèle les intentions des spécialistes chargés du travail, attentifs à ménager certains particularismes orientaux, tout en exigeant une reconnaissance forte de la primauté pontificale et un serment d’obéissance au pontife romain. Le texte est achevé en 1634, traduit et édité en de nombreuses langues grâce à la Typographie polyglotte du dicastère. Les professions reçues d’Orient sont vérifiées et enregistrées au Saint-Office, dont les archives recèlent des répertoires d’Orientaux unis, outils précieux pour le gouvernement romain des Églises catholiques d’Orient qui se multiplient au XVIIIe siècle.
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L’année 2024 est pour l’église grecque catholique melkite une année de commémoration de sa réunion avec le Pape et l’église de Rome. Pendant toute cette année, son patriarche visite les communautés en diaspora. Début février, il était à... more
L’année 2024 est pour l’église grecque catholique melkite une année de commémoration de sa réunion avec le Pape et l’église de Rome. Pendant toute cette année, son patriarche visite les communautés en diaspora. Début février, il était à Paris à la paroisse Saint-Julien-le-Pauvre, pour rencontrer les jeunes melkites de France, avant de célébrer la divine liturgie.
Le documentaire est disponible pendant un mois en replay (gratuit et partout).
Le documentaire est disponible pendant un mois en replay (gratuit et partout).
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Associée aux tragédies des dernières décennies de l'empire, la domination ottomane fut pourtant aussi une période de prospérité pour les chrétiens.