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Au Ve siècle avant notre ère, l'avènement des mages en Grèce ne se fait pas sans bruit. Présentés d'abord comme conseillers de rois, sacrificateurs et interprètes des songes, dans cet ailleurs qu'est l'empire perse, ils se retrouvent... more
Au Ve siècle avant notre ère, l'avènement des mages en Grèce ne se fait pas sans bruit. Présentés d'abord comme conseillers de rois, sacrificateurs et interprètes des songes, dans cet ailleurs qu'est l'empire perse, ils se retrouvent rapidement au cœur de la cité athénienne, où ils sont accusés de charlatanerie et de tromperie. Avec eux, apparaît une notion nouvelle, qui a connu une fortune durable dans la culture occidentale : la magie. Rares sont les voix qui ont invité à questionner les évidences de ses origines. Peut-on continuer à postuler une contiguïté, sinon une coïncidence, entre la notion grecque de magie telle qu'elle apparaît à la fin du Ve siècle et la conception moderne de la magie, qui en fait une catégorie universelle, un type de mentalité ou de pensée ? Comment les Grecs ont-ils conçu cette notion nouvelle ? Quelle significations lui ont-ils attribués ? Dans une perspective d'histoire culturelle, ce livre analyse le contexte qui a favorisé l'émergence de la magie, au cœur des débats qui animaient les cités grecques. Il montre également comment elle a été conçue dans le creuset culturel grec et explore les représentations mobilisées à cet effet. A travers cette étude, ce sont plusieurs facettes de la culture grecque qui se révèlent, des dieux qui " médusent " à l'écriture qui enchaîne, de la puissance poétique à la figure de Socrate.
L'antiquité gréco-romaine a longtemps été reléguée dans la monochromie. Non seulement la plupart des monuments et des statues nous sont parvenus décolorés, mais, de plus, les notations chromatiques sont peu nombreuses dans le paysage que... more
L'antiquité gréco-romaine a longtemps été reléguée dans la monochromie. Non seulement la plupart des monuments et des statues nous sont parvenus décolorés, mais, de plus, les notations chromatiques sont peu nombreuses dans le paysage que nous donnent à voir les sources littéraires. A ces lacunes de nature documentaire, se sont ajoutés des obstacles épistémologiques majeurs. Après bien des débats, la polychromie antique est aujourd'hui admise. Toutefois, suffit-il d'introduire des pigments pour donner à voir les couleurs des Anciens? Ne faut-il pas aussi chercher à les saisir à partir des catégories antiques? Ce volume est issu des journées d'études "L'antiquité en couleurs: catégories, pratiques, représentations", organisées à Paris, les 12 et 13 décembre 2005, par l'atelier "Antiquité et sciences sociales" du Centre Louis Gernet de recherches comparées sur les sociétés anciennes. Engagés dans une démarche anthropologique et dans un dialogue comparatiste avec des spécialistes d'autres aires culturelles, ces travaux se proposent d'appréhender le chromatisme antique en embrassant les catégories, les gestes, les pratiques et les représentations qui, dans chaque culture, mettent en jeu les couleurs.
... Grenoble, Jérôme Millon, 2006, 271 p., bibl., ill. ... les dieux « médusent » leurs victimes à l'inévitable île d'Aiaiè où Circé, pour n'être pas encore magicienne – puisque le mot... more
... Grenoble, Jérôme Millon, 2006, 271 p., bibl., ill. ... les dieux « médusent » leurs victimes à l'inévitable île d'Aiaiè où Circé, pour n'être pas encore magicienne – puisque le mot n'existe pas – n'en prépare pas moins déjà ses philtres délétères, en passant par la prairie des funestes ...
The traditional narrative on the history of magic in Greece understands its rise as the result of Near Eastern influence on Greece; μάγος, after all, is a Persian word, attested in Greece at the earliest in the late sixth century BCE, and... more
The traditional narrative on the history of magic in Greece understands its rise as the result of Near Eastern influence on Greece; μάγος, after all, is a Persian word, attested in Greece at the earliest in the late sixth century BCE, and magical rites have close parallels in ...
Cet ouvrage est le témoignage écrit d'un travail d'équipe qui a eu lieu à partir de 2003 à l'École des hautes études en sciences sociales, sous la houlette de Marcello Carastro. Il reprend le thème des couleurs sur... more
Cet ouvrage est le témoignage écrit d'un travail d'équipe qui a eu lieu à partir de 2003 à l'École des hautes études en sciences sociales, sous la houlette de Marcello Carastro. Il reprend le thème des couleurs sur lequel les spécialistes de l'Antiquité classique ont déjà ...
L'analyse de la conception de la magie en Grece ancienne dans une perspective d'histoire culturelle amene a considerer la notion de mageia comme un produit culturel grec construit dans le cadre d'une conjoncture historique... more
L'analyse de la conception de la magie en Grece ancienne dans une perspective d'histoire culturelle amene a considerer la notion de mageia comme un produit culturel grec construit dans le cadre d'une conjoncture historique particuliere (entre la fin du Ve et le debut du IVe siecle av. N. e. ). La premiere partie de cette these explore en trois chapitres la " niche culturelle ", le reseau de termes et de notions grecques qui ont permis la reception des magoi dans les cites et l'utilisation de mots derives. Les verbes thelgein, kēlein, pedân ou pharmakeuein, ont guide l'enquete dont la source principale est constituee par l'epopee homerique. Dans la deuxieme partie sont analyses les premiers usages du terme magos et de ses derives, dans les Enquetes d'Herodote (ch. IV), dans le traite hippocratique Sur la maladie sacree et des pieces de theâtre (ch. V), dans le corpus platonicien et l'Eloge d'Helene de Gorgias (ch. VI), pour comprendre com...
L'analyse de la conception de la magie en Grece ancienne dans une perspective d'histoire culturelle amene a considerer la notion de mageia comme un produit culturel grec construit dans le cadre d'une conjoncture historique... more
L'analyse de la conception de la magie en Grece ancienne dans une perspective d'histoire culturelle amene a considerer la notion de mageia comme un produit culturel grec construit dans le cadre d'une conjoncture historique particuliere (entre la fin du Ve et le debut du IVe siecle av. N. e. ). La premiere partie de cette these explore en trois chapitres la " niche culturelle ", le reseau de termes et de notions grecques qui ont permis la reception des magoi dans les cites et l'utilisation de mots derives. Les verbes thelgein, kēlein, pedân ou pharmakeuein, ont guide l'enquete dont la source principale est constituee par l'epopee homerique. Dans la deuxieme partie sont analyses les premiers usages du terme magos et de ses derives, dans les Enquetes d'Herodote (ch. IV), dans le traite hippocratique Sur la maladie sacree et des pieces de theâtre (ch. V), dans le corpus platonicien et l'Eloge d'Helene de Gorgias (ch. VI), pour comprendre comment, pourquoi et de quoi ils deviennent signifiants.
Dossier : Et si, par-delà la dichotomie classique sujet-objet, les artefacts étaient appréhendés comme des agents voire des événements, et considérés dans leur rapport au temps et à l’espace ? Ce dossier propose l’étude des phénomènes,... more
Dossier : Et si, par-delà la dichotomie classique sujet-objet, les artefacts étaient appréhendés comme des agents voire des événements, et considérés dans leur rapport au temps et à l’espace ? Ce dossier propose l’étude des phénomènes, dispositifs et contextes par lesquels les objets adviennent en Grèce ancienne. Varia : Balles de fronde, noms barbares : la puissance des mots. Imaginaires du passé : la guerre lélantine, la figure de Solon. Le rôle de la peau dans le diagnostic médical. Savoirs et lieux de savoirs.Issue: How can we break the paradigm in which objects are thought of as simple devices or mediators, ontologically distinct from human subjects? A close dialogue with anthropological fieldwork invites to focus on the « presence » of artifacts, as they are given within a « world horizon » (Merleau-Ponty). This report explores the phenomena, devices and contexts able to bring an artifact to life, paying close attention to their modes of presentification. Examining how they are activated sheds new light on the way objects are handled. What happens when an artifact is augmented, modified, hidden or, per contra, disclosed? What enunciative and visual strategies does it appear with? In that perspective, the artifact is not to be thought of as a closed, finite object, but has to be connected with the sensory environment it creates or which affects it
L’Homme evolue. Depuis janvier 2016, la revue se voit dotee de deux redactrices en chef, d’un comite de redaction entierement renouvele, ainsi que d’un conseil scientifique international. Fonde sur la collegialite, le projet editorial que... more
L’Homme evolue. Depuis janvier 2016, la revue se voit dotee de deux redactrices en chef, d’un comite de redaction entierement renouvele, ainsi que d’un conseil scientifique international. Fonde sur la collegialite, le projet editorial que la nouvelle equipe propose ne repond pas simplement a la necessaire mise en adequation avec les normes internationales. Il entend aussi mettre en avant la singularite de L’Homme en tant que revue francaise d’anthropologie. La question de sa specificite ne sa...
À partir d’observations sur les correspondances structurelles dans la présentation du ruban d’Aphrodite et de l’égide, et sur l’intégration de ces deux artefacts dans une longue séquence narrative qui va de la Dios Apatê à la réalisation... more
À partir d’observations sur les correspondances structurelles dans la présentation du ruban d’Aphrodite et de l’égide, et sur l’intégration de ces deux artefacts dans une longue séquence narrative qui va de la Dios Apatê à la réalisation du plan de Zeus, cet article s’interroge sur la manière dont le texte homérique construit des artefacts relevant de la sphère divine. L’égide et le ruban sont tous deux pensés dans l’Iliade sur le mode de la mise en relation entre plusieurs agents. La question de leur matérialité est présentée de manière problématique : plutôt que sur leur matière ou leur apparence, l’accent est mis sur leurs composantes qui se trouvent être des puissances. Effroi ou Tendresse sont en effet présents dans l’objet ; une fois l’objet activé par la divinité qui le manipule, les puissances se déploient et intègrent dans une même sphère d’influence celui qui porte l’objet et celui qui le perçoit. L’artefact est ainsi le siège à partir duquel des relations s’instaurent sous le signe de la captation.Starting with the parallelism between Aphrodite’s girdle and the aegis, and taking into account the presence of these two artifacts in the long narrative running from the Dios Apate up to the fulfilling of Zeus’plan, this paper analyses how artefacts belonging to the divine sphere are constructed in the Homeric epics. Both the artifacts are conceived, in the Iliad, as a mode of creating links between different agents. Their materiality is presented as problematic, since the poet stresses their divine components, rather than their material elements or aspect. Divine forces such as Frightening and Tenderness are indeed made present in the objects. Once activated by the god manipulating the object, the forces at work incorporate in the same sphere of influence the one who bears the object and the one who perceives it. Thus, the artifact is the place where relations are established and shaped by captation
Dans le cadre du PRI "Pratiquer le comparatisme: terrains, textes, artefacts", se tiendront les journées d'étude "Arcs-en-ciel et couleurs. Regards comparatifs", à Paris, le vendredi 17 mai (Musée du Quai Branly)... more
Dans le cadre du PRI "Pratiquer le comparatisme: terrains, textes, artefacts", se tiendront les journées d'étude "Arcs-en-ciel et couleurs. Regards comparatifs", à Paris, le vendredi 17 mai (Musée du Quai Branly) et le samedi 18 mai (INHA). Après la parution du volume collectif L’Antiquité en couleurs : catégories, pratiques, représentations (Grenoble, Millon, 2009), issu de réflexions communes entamées depuis 2003, les membres de l’atelier Chromo ont souhaité reprendre l’étude des couleurs a..
International audienceÀ partir d’observations sur les correspondances structurelles dans la présentation du ruban d’Aphrodite et de l’égide, et sur l’intégration de ces deux artefacts dans une longue séquence narrative qui va de la Dios... more
International audienceÀ partir d’observations sur les correspondances structurelles dans la présentation du ruban d’Aphrodite et de l’égide, et sur l’intégration de ces deux artefacts dans une longue séquence narrative qui va de la Dios Apatê à la réalisation du plan de Zeus, cet article s’interroge sur la manière dont le texte homérique construit des artefacts relevant de la sphère divine. L’égide et le ruban sont tous deux pensés dans l’Iliade sur le mode de la mise en relation entre plusieurs agents. La question de leur matérialité est présentée de manière problématique : plutôt que sur leur matière ou leur apparence, l’accent est mis sur leurs composantes qui se trouvent être des puissances. Effroi ou Tendresse sont en effet présents dans l’objet ; une fois l’objet activé par la divinité qui le manipule, les puissances se déploient et intègrent dans une même sphère d’influence celui qui porte l’objet et celui qui le perçoit. L’artefact est ainsi le siège à partir duquel des relations s’instaurent sous le signe de la captation
«Dans les sociétés où la divination ne revêt pas, comme dans la nôtre, le caractère d'un phénomène marginal, voire aberrant, où elle constitue une procédure normale, régulière, souvent même obligatoire […].» 1La... more
«Dans les sociétés où la divination ne revêt pas, comme dans la nôtre, le caractère d'un phénomène marginal, voire aberrant, où elle constitue une procédure normale, régulière, souvent même obligatoire […].» 1La divination est l'une des formes de la communication ...
Comment définir la magie? Et en quoi se distingue-t-elle de la religion? Ce questionnement anime le long article intitulé «Magia» du Dictionnaire des antiquités grecques et romaines. Paru en 1902, il a été rédigé par Henri Hubert... more
Comment définir la magie? Et en quoi se distingue-t-elle de la religion? Ce questionnement anime le long article intitulé «Magia» du Dictionnaire des antiquités grecques et romaines. Paru en 1902, il a été rédigé par Henri Hubert (1872-1927), un jeune normalien, agrégé d' ...
... La mort de Sacrate. Sur la scène des Dialogues platoniciens Marcello Carastro, La cité des mages. Penser la magie en Grèce ancienne Anne Cangloff, Dion Chrysostome et les mythes. Hellénisme, communication et philosophie politique... more
... La mort de Sacrate. Sur la scène des Dialogues platoniciens Marcello Carastro, La cité des mages. Penser la magie en Grèce ancienne Anne Cangloff, Dion Chrysostome et les mythes. Hellénisme, communication et philosophie politique Phoebé Giannisi, Récits des voies. ...
Depuis quelques années, la pratique du comparatisme suscite un intérêt croissant, bien qu'encore timide, parmi les antiquisants. Le volume édité par Herman FJ Horstmanshoff et Marten Stol participe de ce renouveau, par la mise en... more
Depuis quelques années, la pratique du comparatisme suscite un intérêt croissant, bien qu'encore timide, parmi les antiquisants. Le volume édité par Herman FJ Horstmanshoff et Marten Stol participe de ce renouveau, par la mise en œuvre d'un comparatisme « ...
Ce projet de PRI naît de la nécessité de structurer davantage, au sein de l'École, le groupe de travail qui s' est constitué dans le cadre de l'atelier Antiquité et sciences sociales. Créé en 2003 par de jeunes... more
Ce projet de PRI naît de la nécessité de structurer davantage, au sein de l'École, le groupe de travail qui s' est constitué dans le cadre de l'atelier Antiquité et sciences sociales. Créé en 2003 par de jeunes chercheurs dans le cadre du Centre Louis Gernet, cet atelier avait ...
Le ruban d’Aphrodite et l’égide d’Athéna : deux objets intimement liés à la déesse qui les possède et qui pourtant, comme de nombreux artefacts de l’épopée, peuvent également être portés et utilisés par d’autres dieux. Nous proposons... more
Le ruban d’Aphrodite et l’égide d’Athéna : deux objets intimement liés à la déesse qui les possède et qui pourtant, comme de nombreux artefacts de l’épopée, peuvent également être portés et utilisés par d’autres dieux. Nous proposons d’examiner comment la description de la circulation de tels objets permet de mieux rendre compte de leur efficacité et de leur mode d’action. Le ruban d’Aphrodite est uniquement mentionné lors d’une scène où il est prêté à Héra qui le met dans son sein et l’accueille avec un sourire. L’égide d’Athéna est également maniée par Apollon, mais celui-ci ne la revêt pas comme la déesse : il doit au contraire l’agiter pour la rendre efficace. Nous centrerons l’analyse sur la dimension relationnelle  de ces artefacts, qui doivent être vus pour produire un effet sur autrui. Les éléments qui les constituent sont mentionnés par le poète mais ne font pas l’objet d’une description. Ainsi, la présentification des puissances qui entrent en composition dans ces parures divines passe par la mention de leur mode d’action et non par leur description.
Research Interests:
Jeudi 15 décembre, 9h-13h, Salle Mariette, INHA Depuis les travaux en anthropologie économique sur la vie sociale des objets (Appadurai, 1986), l'analyse de la circulation et de l'échange des biens matériels a connu un renouvellement... more
Jeudi 15 décembre, 9h-13h, Salle Mariette, INHA

Depuis les travaux en anthropologie économique sur la vie sociale des objets (Appadurai, 1986), l'analyse de la circulation et de l'échange des biens matériels a connu un renouvellement notable dans les sciences sociales, mais aussi en histoire de l'art. La question d'une deuxième vie des objets a alors émergé autour des questions du réemploi ainsi que des pratiques muséales. On a ainsi pu éclairer la manière dont la muséographie avait conditionné notre rapport aux objets antiques. Replaçant ces objets dans leur contexte, T. Holscher (2014) a insisté
sur l'opportunité de parler d'une vie avec les images, c'est-à-dire une vie sociale dans laquelle les images sont des médiateurs de relations. On peut alors se demander comment sortir d'un paradigme où les objets sont pensés comme de simples instruments, séparés ontologiquement des sujets humains. En suivant M. Merleau-Ponty (1996), on peut considérer que la présence des objets, qui sont donnés dans un « horizon de monde », s'effectue par le corps en action.
En s'astreignant à ne pas faire de la distinction entre processus vitaux et procédés techniques la pierre de touche entre artefacts et êtres vivants (Pitrou 2016), nous proposons d'adopter une approche anthropologique qui permette de définir ce que signifierait, pour des artefacts, avoir une vie. Cela suppose de considérer les objets comme doués d'une agentivité propre. Il s'agit d'explorer les phénomènes, dispositifs et contextes permettant de donner vie à un artefact. La question de l'activation permet de reconsidérer les gestes qui entourent l'objet. Que se passe-t-il quand l'artefact est augmenté, modifié, caché ou au contraire dévoilé? Quelles sont les stratégies énonciatives et visuelles qui l'accompagnent?
De plus, l'artefact n'est pas à penser en tant qu'objet clos et fini mais en lien avec un environnement sensible qu'il suscite ou par lequel il est affecté. L'objet qui est vu, peut être à son tour doté d'yeux, l'objet qui est
destinataire d'une parole peut être locuteur. Dans le cadre de cet atelier, on se propose de centrer l'attention sur des études de cas, à partir de l'analyse d'artefacts aussi variés que des amulettes, des statues, des peintures, des instruments de musique, des vases, ou encore des stèles.
Research Interests:
20, 21, 22 aprile 2017
Enna | Nicosia | Gangi
Research Interests:
Parures divines. Puissances et constructions homériques de l’objet

Divine Adornments. Powers and the Homeric Constructions of the Object
Issue available online : https://books.openedition.org/editionsehess/5640 // Et si, par-delà la dichotomie classique sujet-objet, les artefacts étaient appréhendés comme des agents voire des événements, et considérés dans leur... more
Issue available online : https://books.openedition.org/editionsehess/5640

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Et si, par-delà la dichotomie classique sujet-objet, les artefacts étaient appréhendés comme des agents voire des événements, et considérés dans leur rapport au temps et à l’espace ? Ce dossier propose l’étude des phénomènes, dispositifs et contextes par lesquels les objets adviennent en Grèce ancienne.

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How can we break the paradigm in which objects are thought of as simple devices or mediators, ontologically distinct from human subjects? A close dialogue with anthropological fieldwork invites to focus on the « presence » of artifacts, as they are given within a « world horizon » (Merleau-Ponty). This report explores the phenomena, devices and contexts able to bring an artifact to life, paying close attention to their modes of presentification. Examining how they are activated sheds new light on the way objects are handled. What happens when an artifact is augmented, modified, hidden or, per contra, disclosed? What enunciative and visual strategies does it appear with? In that perspective, the artifact is not to be thought of as a closed, finite object, but has to be connected with the sensory environment it creates or which affects it.