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Cas Bolloré 2

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Le groupe Bolloré

Sommaire

I) Introduction

II) Activités

1) Industries et Services

a) Films plastiques

b) Papiers minces

c) Transports et logistiques sur l’axe Nord-Sud

d) Transports et logistiques sur l’axe Est-Ouest

e) Distribution d’énergie

III) Géographie du capital et structure de gouvernance

1) Géographie du capital

2) Gouvernance d’entreprise

IV) Mesure du oût du capital et évaluation du risque

1) Coût du capital

2) Evaluation du risque

V) Résumé et conclusion

Annexes
I) INTRODUCTION

Créé en 1822 sur les bords de L’Odet, en Bretagne, le groupe Bolloré figure
aujourd’hui parmi les 250 premiers groupes européens.
Coté en bourse mais contrôlé majoritairement par la famille Bolloré, le Groupe mène
une politique d’investissement à long terme.

Dans l’industrie comme dans les services, le Groupe a pour stratégie d’être diversifié
dans des métiers où il peut occuper des positions de leader, européen ou mondial.

Le Groupe exerce ses activités dans :

- Les films plastiques pour condensateurs et emballages,


- Les papiers minces,
- Le transport et la logistique Nord-Sud (commission de transport, manutention
portuaire, lignes maritimes, chemin de fer),
- Le transport et la logistique Est-Ouest (commission de transport),
- La distribution d’énergie,

En 2002, Le Groupe travaillait avec 33 631 collaborateurs dans 119 pays, réalisa un
chiffre d’affaires de 4 482 M€ avec un résultat net global de 95 M€ (après
amortissement des survaleurs).

Au premier semestre 2003, dans une conjoncture extrêmement difficile, le résultat


d’exploitation du Groupe s’établit à 137 millions d’euros, contre 135 un an plus tôt, en
légère hausse.
II) Activités

1) Industries et services

a) Films plastiques 

Le groupe Bolloré a développé depuis 1970 la fabrication de films polypropylène


ultra-minces pour condensateurs, dont il est leader mondial, puis s’est diversifié dans
les films d’emballages fins. La Division Films Plastiques, malgré un environnement
économique mondial incertain, voit ses ventes dans le domaine des films
diélectriques pour condensateurs progresser de 8% en volume par rapport au 1 er
semestre 2002. La reprise du marché américain et la bonne tenue du marché
européen expliquent cette progression. Le ralentissement de la consommation
mondiale a fortement impacté les ventes de films d’emballage thermo rétractables :
maintien des volumes par rapport au premier semestre 2002 et recul de 2% du
chiffre d’affaires à taux de change constant.
La baisse de la devise américaine et l’augmentation du coût des matières ont
temporairement grevé la rentabilité des de ces activités.

b) Papiers minces

La Division Papier du groupe Bolloré (PDL & PDV), leader mondial des papiers
minces, offre une large gamme de papiers de très haute qualité utilisés aussi bien
dans l’édition traditionnelle que dans l’impression de dictionnaires, encyclopédies, et
catalogues industriels, ainsi que pour le marketing direct.
Au cours du premier semestre 2003, l’industrie papetière mondiale a continué
d’évoluer dans un environnement économique difficile marqué par une concurrence
accrue et la hausse des coûts de matières premières. L’usine de papeteries des
Vosges, acquise en décembre 2002, a démarré son activité à la fin du 1 er trimestre
2003 après l’achèvement des investissements destinés à sa transformation.
Dans ce contexte, lors des six premiers mois de l’année, la Division papier a connu
une activité satisfaisante grâce au développement constant de ses produits et de ses
liens avec les clients Grands Comptes. En outre, d’importants contrats à l’export en
Europe et aux Etats-Unis permettront d’assurer un niveau d’activité satisfaisant pour
le second semestre au cours duquel l’usine des Vosges poursuivra sa montée en
puissance. Ainsi la production de papiers passera de 60 000 à 90 000 tonnes par an,
lui donnant les moyens de devenir leader mondial avec près de 20% du marché des
papiers minces.

c) Transport et logistiques sur l’axe Nord-Sud

A travers ses filiales terrestres (SDV, AMI) et maritimes (Delmas), le Groupe Bolloré
occupe une place de leader dans le transport à destination et au départ de l’Afrique.
Il est également présent dans les métiers connexes des activités du transport et de la
logistique, notamment les matières premières (bois).
 Commission de transport et manutention portuaire

Au Cameroun, les métiers traditionnels du Groupe ont apporté une contribution


globalement conforme aux attentes, en dépit de la faiblesse persistante des exports
de bois et café. Les activités maritimes et transit ont été soutenues par des volumes
import satisfaisants. La fin de la mise en place du pipeline Tchad-Cameroun a
encore permis, au premier semestre, de bénéficier d’une importante activité en
logistique.

En raison de la crise politique en Côte d’Ivoire, les trafics import ont reculé ou se
sont en partie reportés vers d’autres ports (transit vers les pays de l’intérieur), tout
comme l’export coton. Face à cette situation, des mesures de gestion ont été
engagées afin de réduire les charges (consommations, locations, personnel
temporaire et permanent…). Par ailleurs, la campagne cacao s’est bien déroulée
dans des volumes conformes à ceux des années précédentes, ce qui a contribué à
limiter la baisse des performances.

Au Sénégal, le transit a dégagé de bons résultats grâce aux trafics import, à


l’entreposage et au transit international (chantiers miniers au Mali) et en dépit d’une
activité maritime moins porteuse que prévu. Au Congo, les filiales du groupe Bolloré
ont amélioré leurs performances par rapport à 2002, en particulier grâce à une
activité manutention soutenue.

Au Gabon, malgré un contexte économique peu porteur, le Groupe est parvenu à


consolider ses positions dans chacun de ses différents métiers et à adapter ses
moyens à l’environnement.

Le Ghana s’est avéré plus porteur qu’en 2002, et les sociétés du Groupe ont su en
tirer parti. Le parc conteneurs a été le principal contributeur de performance.

Au Nigeria, les projets pétroliers dont le Groupe assure le transit et la logistique ont
été retardés en raison d’un climat politique difficile. Les performances se sont
inscrites en retrait au premier semestre, mais des actions pour améliorer la gestion
ont été engagées.

Les performances des filiales du Groupe en Afrique de l’Est ont été globalement
conformes à celles de 2002. Le transit international vers les Grands Lacs via le
Kenya reste porteur et l’activité maritime en provenance d’Asie est en hausse.

L’Afrique australe a souffert, d’une part, de la forte appréciation du rand qui


renchérit les exportations sud-africaines vers la sous-région et, d’autre part, des
difficultés rencontrées par plusieurs pays (Zimbabwe).

Madagascar émerge lentement d’une crise économique profonde où, cependant, les
activités du Groupe ont été préservées.

 Lignes Maritimes
Le groupe Bolloré a poursuivi son expansion maritime sur la niche du transport Nord-
Sud, en particulier en poursuivant sa prise de parts de marché sur l’axe Asie-
Afrique, en forte croissance. Les résultats ont été impactés par le coût de
développement de cet axe stratégique où le Groupe est désormais l’un des deux
premiers acteurs.

Europe-Afrique : la réduction des coûts opérationnels a permis, au cours du


semestre, de compenser partiellement les effets négatifs liés à la forte érosion
tarifaire. Dans ce contexte très concurrentiel, marqué par l’arrivée de deux nouveaux
opérateurs, le Groupe a réorganisé ses lignes, d’une part sur l’axe Atlantique-
Afrique, où Delmas opère quatre services desservant l’ensemble des ports d’Afrique
de l’Ouest, et d’autre part sur l’axe Méditerranée-Afrique, où la société italienne
Linea Setramar complète l’offre de Delmas au départ du sud de l’Europe.

Asie-Afrique : dans un marché en très nette progression, notamment en raison de la


forte croissance du commerce extérieur de la Chine, Delmas a fortement renforcé sa
présence. Celle-ci est désormais axée sur trois lignes :

– Asie-Afrique de l’Ouest, où une baisse des prix de vente a entraîné une hausse
sensible des parts de marché,
- Asie-Afrique de l’Est, en partenariat avec Mitsui et P&O - Nedlloyd,
- Inde-Afrique de l’Ouest (Midas), qui connaît un bon fonctionnement avec de
forts volumes.

Autres secteurs : les lignes Europe-océan Indien, Sud cargos (Europe-Maghreb) et


les agences maritimes ont connu, au cours du semestre, une activité satisfaisante.

Navires neufs : le cinquième des six navires de 2 200EVP (équivalent vingt pieds) a
été livré au cours du premier semestre, portant à huit le nombre de navires neufs
ayant intégré la flotte de Delmas depuis le début 2002. Le dernier navire a été livré
fin août 2003.

 Division développement Afrique

La Division Développement Afrique gère des activités connexes des activités de


logistique du Groupe en Afrique. Elle intervient, à travers sa participation dans
Camrail, dans le secteur des chemins de fer. Elle gère également, en partenariat, le
principal chantier naval d’Afrique de l’Ouest (Carena).

Chemin de fer À travers sa participation dans Camrail (détenue à 32,6 % par Bolloré
et contrôlée par Bolloré Investissement), le Groupe gère la concession ferroviaire
Douala –Nord Cameroun. Cette société a connu une bonne activité, comparable à
celle de l’exercice précédent malgré la fin du chantier du pipeline Tchad-Cameroun.

Chantier naval L’activité du premier semestre du chantier a été également affectée


par les événements de Côte d’Ivoire. Néanmoins, compte tenu de la bonne reprise
du chantier depuis quelques mois, grâce à la très bonne place qu’il occupe sur le
marché de la réparation navale en Afrique de l’Ouest, les perspectives pour l’année
sont bonnes.
d) Transport et logistique sur l’axe Est-Ouest

À travers SDV Logistique Internationale, le groupe Bolloré est présent dans tous les
métiers du transport et de la logistique sur les cinq continents.
Le chiffre d’affaires de la Division Logistique internationale a connu une progression
de l’ordre de 6% par rapport à la même période de l’année dernière grâce
notamment à l’acquisition du réseau Geis. Le niveau de marge a continué de
progresser, grâce à l’amélioration de la productivité et à la massification des flux.
La progression de l’euro contre le dollar a entraîné un début de ralentissement des
trafics européens à l’export, partiellement compensé par la progression des volumes
à l’import, et a pesé sur les résultats des filiales américaines et asiatiques, qui restent
cependant satisfaisants. Le renforcement des implantations en Asie par l’acquisition
du réseau Geis permet, par ailleurs, de mieux répondre au développement de l’axe
Asie-Afrique et compense la baisse relative de la relation traditionnelle Europe-
Afrique, notamment en ce qui concerne les biens de consommation.
En aérien, les tonnages sont restés voisins de ceux de l’an passé avec cependant
une progression sur la fin du semestre. Les contrats auprès des clients industriels
ont été renouvelés, même si dans le secteur aéronautique une véritable reprise n’est
attendue qu’en 2004.
En maritime, les plates-formes du Havre et de Marseille profitent du développement
des activités sur les pays du Maghreb. Les activités sur la côte d’Afrique ont été
touchées par les conséquences des différentes crises locales, avec un impact direct
sur la plate-forme de Rouen.
Les activités sur l’océan Indien ont connu un niveau soutenu.
Les activités en Europe sont restées globalement conformes aux attentes, malgré
un contexte économique défavorable qui pèse sur les agences allemandes.
L’activité du Grand International est supérieure aux prévisions, notamment grâce
au fort développement de la Chine. Le regroupement des activités en Asie s’est
déroulé dans des conditions favorables et a permis de bénéficier des synergies
escomptées. Dès à présent, la Division figure parmi les premiers chargeurs en sortie
de France et d’Allemagne à destination de grandes plates formes asiatiques. Enfin,
la consolidation des réseaux SDV et Geis en Chine permet d’offrir aux clients un
réseau équilibré et parfaitement opérationnel.
La rationalisation du réseau dans les départements d’outre-mer a permis de
développer les activités, tout en améliorant leur niveau de rentabilité. En 2003, la
totalité des flux confiés sur ces axes passe à travers la chaîne logistique de SDV.
Dans les services portuaires, les volumes manutentionnés sont en retrait,
notamment en raison de la baisse du nombre de conteneurs traités à destination de
l’Afrique de l’Ouest.

e) Distribution d’énergie

À travers sa division Distribution d’énergie, le groupe Bolloré est le deuxième


distributeur français de produits pétroliers.
En France, le marché national a progressé de 4% par rapport au premier semestre
2002 grâce à des conditions climatiques plus rigoureuses. Les volumes Détail ont
profité de cette amélioration mais le phénomène a largement été amplifié par la
reprise au 1er septembre 2002 de quatre secteurs de Shell Direct. La progression
globale, proche de 50 %, s’est traduite par une évolution particulièrement favorable
du résultat d’exploitation. L’activité Négoce, fortement pondérée par le gazole, est
restée pratiquement stable. SFDM a réalisé une bonne performance tant pour les
dépôts que pour les transports. Les travaux de développement de Saint-Baussant,
commencés en 2002, sont achevés et devraient contribuer positivement à la
progression des résultats.
Hors de France, les conditions de concurrence sont toujours très difficiles en
Allemagne où le marché des stations-service et du fioul domestique est en cours de
restructuration. Il en est de même en Hollande dans l’activité bunkering. En Suisse,
en revanche, les activités de stockage et de négoce dégagent des résultats
satisfaisants.

Voir Annexe 1 : Organigramme économique du Groupe.

III) Géographie du capital et structure de gouvernance

1) Géographie du capital
- Le montant du capital social au 31 décembre 2002 était de 59 216 360 € divisé en 7
402 045 actions d’une valeur nominale de 8 € chacune, toutes de même valeur et
entièrement libérées.

Titres non représentatifs du capital :

• Par décision de l’Assemblée générale ordinaire du 7 juin 2001, le Conseil


d’administration de la Société a été autorisé à procéder à l’émission d’obligations
pouvant éventuellement être assorties de bons de souscription d’obligations de
même type, à concurrence d’un montant nominal maximal de 500 millions d’euros.
Cette autorisation, qui a privé d’effet celle consentie par l’Assemblée générale
ordinaire en date du 17 juin 1999, a été donnée pour une durée de cinq ans, expirant
le 7 juin 2006.
• La Société n’a pas fait usage de cette autorisation au cours de l’exercice 2002.
• Il sera proposé à l’Assemblée générale ordinaire du 5 juin 2003 d’autoriser le
Conseil d’administration de la Société à procéder à l’émission d’obligations pouvant
éventuellement être assorties de bons de souscription d’obligations de même type, à
concurrence d’un montant nominal maximal de 500 millions d’euros. En cas
d’adoption par l’Assemblée générale ordinaire, cette autorisation sera d’une durée de
cinq ans et privera d’effet celle donnée le 7 juin 2001.
- Au cours des trois derniers exercices du groupe, l’actionnariat a sensiblement
changé et se présentait de la manière suivante :

Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois


derniers exercices :

À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autres actionnaires détenant


directement, indirectement ou de concert 5 % ou plus du capital et des droits de vote.

(1) : Contrôlée directement par la Financière de l’Odet (60,18 % du capital et 67,95


% des droits de vote), Financière de l’Odet étant contrôlée par Sofibol, elle-même
contrôlée directement et indirectement à 100 % par Vincent Bolloré.
(2) : Anciennement Albatros Investissement.

- D’autre part, Vincent Bolloré et sa famille contrôlent, indirectement 90,31 % du


capital et 92,86 % des droits de vote, et directement 1,17 % du capital et 1,49 % des
droits de vote de Bolloré.
- La politique d’investissement du groupe Bolloré se présente comme suit :

En millions d’euros :

Les investissements du Groupe restent à un niveau élevé.


Dans les secteurs du transport et de la logistique, la division Maritime a procédé au
rachat de navires financés par le biais de sociétés ad hoc hors Groupe à hauteur de
22 millions d’euros. Les divisions auxiliaires de transport ont poursuivi leur plan de
renouvellement de la flotte d’engins, de véhicules de transport et de manutention. La
division Développement Afrique a engagé, suite à l’obtention de la concession de
chemin de fer du Cameroun exploitée par Camrail, un plan de rénovation du parc de
matériels ferroviaires.
Les divisions industrielles ont réalisé des investissements de développement et
d’amélioration du traitement des effluents. Dans ce dernier domaine, les Papeteries
du Léman (PDL) ont construit une station de traitement au cours du dernier trimestre
2002. Une capacité de production de papiers spéciaux complémentaire a été acquise
fin 2002 par Bolloré dans les Vosges. Cette unité est opérationnelle depuis avril
2003. Par ailleurs, la division Films Plastiques a complété son dispositif industriel par
la mise en service de nouveaux outillages. Enfin, les actifs de Bolloré dédiées aux
activités de batteries et de super capacités ont été regroupés dans Batscap, société
contrôlée par Bolloré et dans laquelle EDF détient 20%.
Le montant des investissements de la division Energie intègre les actifs liés au fond
de commerce de distribution acquis auprès de Shell Direct qui représentent un
volume additionnel de près de 500 000 m³ ainsi que les aménagements importants
en cours sur certains dépôts.
Sur le plan financier, la Société a cédé 12,5 % des titres de Tobaccor, holding de la
division Tabac au cours du premier semestre 2002. Un lot de titres représentant 75
% du capital de cette société avait été cédé en 2001.
En 2002, les divisions poursuivront leur politique de maintien et de modernisation de
leurs actifs. Il n’est pas envisagé d’investissement significatif à court terme compte
tenu des efforts importants réalisés ces dernières années.
2) Gouvernance de l’Entreprise

Mode de direction

L’Assemblée générale extraordinaire du 6 juin 2002 a procédé à une mise en


conformité des statuts avec la loi n°2001-420 du 15 mai 2001, permettant notamment
au Conseil d’administration de se prononcer sur l’un des deux modes de direction de
la Société anonyme, savoir la dissociation ou le cumul des fonctions de Directeur
général et de Président du Conseil d’administration, et ce lors de toute nomination ou
renouvellement du mandat de Président ou de Directeur général. Le mode de
direction retenu reste valable jusqu’à l’expiration du mandat du premier de ceux-ci.
Le mandat de Vincent Bolloré en qualité de Président directeur général était à
renouveler lors d’un Conseil d’administration devant se tenir à l’issue de l’Assemblée
générale ordinaire du 5 juin 2003, laquelle était appelée à se prononcer sur le
renouvellement de son mandat d’Administrateur. Il était indiqué, à titre d’information,
qu’il était proposé au Conseil d’administration de se prononcer sur le maintien du
mode de direction actuel, à savoir le cumul des fonctions de Directeur général et de
Président du Conseil d’administration.

Au 31 décembre 2002, le conseil compte 14 membres dont huit Administrateurs


indépendants, soit plus de la moitié des membres du Conseil.
Les critères retenus pour déterminer la qualification d’Administrateur indépendant
s’inspirent de la définition proposée par le rapport Bouton : « Un administrateur est
indépendant dès lors qu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit
avec la Société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de
sa liberté de jugement ».
Le Conseil d’Administration se compose de (plus leurs rémunérations respectives
durant l’exercice 2002) :

- Président-directeur Général: Vincent Bolloré (1 010 350 €)


- Administrateurs :
 Antoine Bernheim (10 350 €)
 Bernard Esambert (10 350 €)
 Hubert Fabri (7 763 €)
 Philippe Giffard (10 350 €)
 Edouard de Ribes (10 350 €)
 Georges Pébereau (10 350 €)
 Olivier Roussel (10 350 €)
 Michel Roussin (241 463 €)
 AGF Holding (anciennement AGF Assurances) (10 350 €)
 Bolloré Participarions (10 350 €)
 Financière V ( 10 350 €)
 Financière de l’Odet ( 10 350 €)
IV) Mesure du coût du capital et évaluation du risque

1) Mesure du coût du capital

a) Coût des fonds propres

Il est important de souligner que le coût des fonds propres ne peut être calculé à
partir de données comptables. Ainsi, le taux de rendement en dividendes et le ROE
(Return On Equity) ne peuvent être utilisés. Pour évaluer ce coût, il convient d'utiliser
un modèle. Nous avons choisi le MEDAF. Ce modèle permet de déterminer
l'espérance mathématique du rendement attendu par l'actionnaire, c'est à dire le coût
des fonds propres (FP). Ce modèle permet ainsi de trouver un coût des FP qui
intègre le risque.
Alors que le modèle de gestion de portefeuille développé par Markowitz nécessite le
calcul et le traitement de la matrice des variances - covariances des rendements, la
reformulation proposée par W. Sharpe fait l'hypothèse qu'il existe un seul facteur
commun : le rendement du marché. Cette relation a été représentée de la manière
suivante :
E(Rj) = Rf + (Rm - R f) * Bêta j
En d'autres termes, cela correspond à Taux requis = taux sans risque + prime de
risque

1) Le taux sans risque


Etant donné que Bolloré est une société française cotée sur le marché français, nous
avons choisi le taux de rendement des obligations d'Etat français à long terme = 4,5
%.

2) la prime de risque
En ce qui concerne la prime de risque, qui mesure la différence de rendement entre
les actions et les placements "moins risqués", nous avons retenu le taux de 6,20 %.
Cette prime a été calculée par les analystes de l’AMF (Autorité des Marchés
Financiers) en date de décembre 2003.

3) Le bêta de Bolloré
Le bêta d'un titre mesure la sensibilité de ce titre aux mouvements du marché. Pour
obtenir celui de Bolloré, nous avons procédé à une régression linéaire des
rendements mensuels de Bolloré et de l'indice SBF 250 sur la période allant du
01/01/00 au 31/12/03. Le bêta ainsi obtenu se monte à 0,216. Ceci montre que le
titre est très peu sensible à l’évolution du marché. (Annexe 2)

Maintenant, nous sommes à même de calculer le coût des fonds propres :

- E(Rj) = Rf + (Rm - R f) * Bêta j


- E(R) = 4,5% + (6,2% * 0,216) = 5, 84 %

Les actionnaires de Bolloré attendent donc un rendement d’environ 5, 84 % afin de


rémunérer leurs investissements. Cependant, même si le MEDAF permet de
déterminer le coût des fonds propres d'une entreprise, il est important de rappeler
que plusieurs travaux ont montré que d'autres facteurs influençaient le taux de
rendement anticipé d'un titre. Par ailleurs, le degré d'incertitude quant au calcul des
fonds propres doit conduire à utiliser ce taux avec prudence.
b) Coût de l’endettement

Nous n’avons aucune information concernant la valeur présente de l'obligation


convertible émise par Bolloré Investissement en avril 2003, cependant puisque
l’émission est récente, la valeur doit être relativement identique..
Les critères que nous avons retenus sont les suivants :

- convertibilté de l'obligation
- taux de coupon de 2,25 %
- durée de vie de 7 ans.
- montant de l'emprunt : 170 millions d’euros.
Sur les sites de bourses, les taux de rendement pour des obligations classiques
comme Bolloré Investissement oscillent entre 4% et 5% à fin 2003, on retiendra donc
une moyenne de 4,5%.

c) Coût du capital

Comme nous l'avons montré précédemment, la société Bolloré utilise deux sources
de financement : les fonds propres (émission de nouvelles actions) et la dette
obligataire.

Le calcul du CMPC est réalisé à partir des valeurs de marché de ces deux modes de
financement.

- les fonds propres : la capitalisation boursière Bolloré en fin d’année 2003 se montait
à 1 855 000 000 d’euros.

- l'emprunt obligataire : A fin 2003, la valeur présente d'une obligation était de 55


euros. 3 090 560 obligations avaient été émises.

Valeur de marché (en


Pondération Coût
milliers d'euros)
Fonds Propres 1 855 000 92% 5,84%
Obligations convertibles 170 000 8% 4,50%
Total 2 025 000 100%
CMPC 5,73%

Ainsi, le coût de l'ensemble des modes de financement utilisés par Bolloré est de
5,73%. La valeur présente de l'emprunt obligataire étant relativement faible en
comparaison du montant des fonds propres, il est logique que le CMPC soit très
proche du coût des fonds propres.

Il est important de souligner que ce CMPC doit être régulièrement recalculé puisqu'il
fluctue continuellement avec les variations des valeurs de marché de ces deux
composantes.

2) Evaluation du risque
L'intérêt d'évaluer le risque de crédit d'une entreprise est de savoir si celle-ci est
solvable, c'est à dire si elle est capable de faire face à ses engagements envers ses
fournisseurs, ses banquiers. On étudiera l'évaluation du risque de crédit de Bolloré à
travers les ratios de liquidités.
(en milliers 2002 2001 2000
d’euros)
Actif circulant 1 355 000 1 372 000 1 395 000
Dette à court 1 600 000 1 600 000 1 700 000
terme
Stock 76 800 60 600 132 300
Disponibilité 175 000 177 000 175 000

2002 2001 2000


Liquidité générale 0,85 0,86 0,82
Liquidité réduite 0,80 0,82 0,75
Liquidité 0,11 0,11 0,10
immédiate

Les trois types de ratios de liquidité sont déterminés de la façon suivante :

- Liquidité générale = Actif circulant / Dettes court terme

- Liquidité réduite = (Actif circulant - stocks) / Dettes court terme

- Liquidité immédiate = Disponibilité (cash) / Dettes court terme

De manière générale, en regardant le tableau des ratios de liquidité, on s’aperçoit


que les résultats sont faibles. En terme de liquidité générale, ce résultat révèle que la
société ne peut couvrir sa dette à court terme si elle cédait ses actifs circulant. Ce
chiffre s’explique en grande partie par le montant de la dette d’exploitation qui est
d’environ 1 milliard d’euros, cela représente plus de la moitié de la dette totale à
court terme. En terme de liquidité immédiate, les résultats sont assez préoccupants,
puisque le cash disponible ne pourrait couvrir qu’environ 11% de ses dettes à court
terme, et donc théoriquement pourrait devenir insolvable face à ses clients, ce qui
est fort douteux pour une entreprise de cette envergure. La situation depuis 2000 n’a
pas vraiment progressé, quel que soit le ratio de liquidité calculé.

3) les ratios d’endettement

(en milliers 2002 2002


d’euros)
Total dettes 1 702 000 Capacité 54 100
d’autofinancemen
t
Fonds propres 808 000 Frais financiers 2 900
Dette à moyen- 79 500 EBE 11 724
long terme

Tableau ratios 2002 Taux souhaitable


d'endettement
Endettement total1 2,1 Inférieur à 2
Endettement à terme2 0,1 Inférieur à 1
Capacité de 1,46 Inférieur à 3
remboursement3
Couverture des frais 25% Inférieur à 25%
financiers4

D’après ces premiers chiffres, nous pouvons constater que le Groupe Bolloré est
assez endetté, puisque son taux d’endettement total est supérieur à 2.
Du côté de l’endettement à terme, la société montre un taux relativement bas, ceci
s’explique que la grande partie de la dette totale est à moins d’un an.
Pour ce qui est de la capacité de remboursement, Bolloré se trouve dans les normes
avec 1,46, tout simplement grâce à une dette moyen-long terme très faible.
Cependant, pour la couverture des frais financiers, la situation est un peu critique, à
long terme, la capacité d'autofinancement ne suffira plus à couvrir l'endettement,
c'est à dire les flux générés par les activités de l'entreprise ne suffiront plus à
rembourser l'intégralité de l'endettement.

1
Total des dettes / Fonds propres
2
Dettes à moyen et long terme / Fonds propres avec les dettes supérieures à 1 an
3
Dettes à moyen et long terme / Capacité d'Autofinancement
4
Frais financiers / EBE
V) Résumé et conclusion

1) Commentaire sur le résultat

Le chiffre d’affaires de la Société est de 154 millions d’euros pour l’exercice 2002
contre 140 millions d’euros en 2001. Cet accroissement est dû principalement aux
activités de prestations de services de Bolloré.
Le résultat d’exploitation ressort à 2,1 millions d’euros, en progression significative
par rapport à 2001 (0,3 million d’euros).
Le résultat financier s’établit à 37 millions d’euros en 2002 contre 90 millions d’euros
en 2001. Cette baisse correspond à la quote-part de résultat de la Financière du
Loch revenant à Bolloré qui avait enregistré en 2001 une plus-value exceptionnelle
de 271 millions d’euros lors de la cession des titres Rue Impériale de Lyon. Par
ailleurs, la charge d’intérêts nette de Bolloré s’est réduite de 30,6 millions en 2001 à
21,5 millions d’euros en 2002 consécutivement à l’amélioration de la trésorerie.
Le résultat exceptionnel de 2002 atteint 89 millions d’euros contre 165 millions
d’euros en 2001 qui intégrait une plus-value de 219 millions d’euros sur la cession de
75 % de Tobaccor, holding de la division Tabac. En 2002, le résultat exceptionnel
intègre un produit net de 56 millions d’euros sur la vente de 12,5% supplémentaire
des titres Tobaccor.
Après un produit net d’impôt de 7 millions d’euros, le résultat net social de Bolloré
S.A. s’établit à 136 millions d’euros contre 191 millions d’euros en 2001.

2) Commentaire sur le bilan

Au 31 décembre 2002, le total de l’actif de Bolloré S.A. s’élève à 1 668 millions


d’euros contre 1 713 en 2001. La diminution du total du bilan s’explique
essentiellement par le fait qu’en 2001 une quote-part de résultat à recevoir de la
société Financière du Loch de 114 millions était constatée à l’actif. En 2002, ce
résultat a été reversé à Bolloré.

3) Conclusion

En 2002, les investissements du Groupe sont restés à un niveau élevé.


Dans les secteurs du Transport et de la Logistique, la division Maritime a procédé au
rachat de navires financés par le biais de sociétés ad hoc hors Groupe, à hauteur de
22 millions d’euros. Les divisions auxiliaires de transport ont poursuivi leur plan de
renouvellement de la flotte d’engins et de véhicules de transport et de manutention.
Les divisions industrielles ont réalisé des investissements de développement et
d’amélioration du traitement des effluents.
Dans ce dernier domaine, les Papeteries du Léman (PDL) ont démarré la
construction d’une station de traitement au cours du dernier trimestre 2002. Une
capacité de production de papiers spéciaux complémentaire a été acquise fin 2002
par Bolloré dans les Vosges. Cette unité sera opérationnelle à partir d’avril 2003. Par
ailleurs, la division Films plastiques a complété son dispositif industriel par la mise en
service de nouveaux outillages. Enfin, les actifs de Bolloré dédiés aux activités de
batteries et de supercapacités ont été regroupés dans BatScap, société contrôlée
majoritairement par Bolloré et dans laquelle EDF détient 20 %.
Le montant des investissements de la division Énergie intègre les actifs liés aux
fonds de commerce de Shell Direct qui représentent près de 500 000 mètres cubes
de volumes additionnels et des aménagements importants en cours sur certains
dépôts. Sur le plan financier, la Société a cédé 12,5 % des titres de Tobaccor,
holding de la division Tabac au cours du premier semestre 2002. Un lot de titres
représentant 75 % du capital de cette société avait été cédé en 2001.
En 2003, les divisions poursuivront leur politique de maintien et de modernisation de
leurs actifs. Il n’est pas envisagé d’investissement significatif à court terme compte
tenu des efforts importants réalisés ces dernières années.

Faits majeurs en 2003

- Aux termes d’un accord approuvé par les conseils d’administration des deux
sociétés, Bolloré Investissement est convenu de racheter la participation de 40,83%
que CDR Participations détient dans la Compagnie des Glénans, holding détenant
des participations dans le groupe Rivaud. Bolloré Investissement détiendra à l’issue
de cette opération 100% du capital de la Compagnie des Glénans.
Cette acquisition se fera au prix de 170 millions d’euros, permettant au CDR de
dégager une plus value de 35 millions d’euros.
Par ailleurs, CDR Participations souscrira pour le même montant à une émission par
Bolloré Investissement de 3 090 560 obligations convertibles à sept ans au taux
annuel de 2,25% qui lui sera réservée. Une Assemblée Générale Extraordinaire a
été convoquée pour le 18 avril 2003 aux fins de décider cette émission.

- En application des accords signés le 7 avril 2003, BB Investissement, filiale de la


Financière du Loch, a cédé ce jour à Unicredito et Capitalia sa participation de
14,70% dans Consortium à son prix de revient de 106 millions d’euros.
Le Groupe BOLLORÉ est désormais actionnaire direct de Mediobanca dont il détient
5% à travers la Financière de Perguet, filiale à 100% de la Financière de l’Odet.

- Le groupe Bolloré Investissement, à travers plusieurs de ses filiales, a franchi en


hausse les seuils de 20% du capital et des droits de vote de Vallourec, dont il détient
à ce jour 22,33% du capital.

- La société Socfin Plantations, filiale du groupe Bolloré par l’intermédiaire de


Plantations des Terres Rouges (90%) et de Compagnie du Cambodge (10%), a
signé un accord pour céder au Groupe malais Achi Jaya Plantations, trois de ses
plantations situées en Malaisie péninsulaire sud (Johore Labis, Sungei Gerchang et
Claire) d’une superficie d’ensemble 12 100 hectares, pour un montant de 132
millions de dollars US.
Par ailleurs, Socfin Plantations a signé un accord pour céder au Groupe United
Plantations sa dernière plantation de Malaisie, Lima Blas, située au nord de Kuala
Lumpur, d’une superficie de 2 900 hectares, pour un montant de 31 millions de
dollars US. Un acompte de 10% a également été versé mais cet accord est soumis
aux mêmes conditions que celles énoncées ci-dessus.

Faits majeurs en 2004


- Le groupe Bolloré a franchi à la hausse, le 5 janvier 2004, à travers la Financière du
Loch le seuil de 10% du capital de Gaumont. A ce jour, il détient 414 493 actions
représentant 10,06% du capital et 6,77% des droits de vote. Cette opération s’inscrit
dans l’action entreprise par le groupe Bolloré dans le secteur des médias, évoquée
dans son communiqué du 12 février 2002, consécutif au franchissement du seuil de
5% du capital de Gaumont.

Annexe 1
Annexe 2

cours
date bollore rdt cours sbf 250 rdt1
décembre-03 251 0,0051659 2 392,26 0,001462
novembre-03 250 0,003992 2 389,08 0,0013302
octobre-03 249 0,004008 2 348,67 0,0170591
septembre-03 242 0,0285152 2 176,26 0,0762414
-
août-03 247 0,0204506 2 274,84 -0,0443019
juillet-03 245,1 0,007722 2 150,43 0,0562419
juin-03 245 0,0004081 2 036,81 0,054283
-
mai-03 247,5 0,0101524 2 057,68 -0,0101943
-
avril-03 248 0,0020182 1 991,07 0,032907
mars-03 234 0,0581076 1 773,79 0,1155537
-
février-03 235 0,0042644 1 850,53 -0,0423536
-
janvier-03 238 0,0126852 1 984,43 -0,0698596
-
décembre-02 247,9 0,0407548 2 131,26 -0,0713816
-
novembre-02 251 0,0124275 2 220,42 -0,040983
octobre-02 250 0,003992 2 090,31 0,060384
septembre-02 233 0,0704225 1 904,54 0,0930719
-
août-02 239 0,0254251 2 215,12 -0,1510661
juillet-02 235 0,016878 2 198,93 0,0073357
-
juin-02 243,8 0,0367627 2 593,36 -0,1649835
-
mai-02 254,2 0,0417731 2 818,85 -0,0833747
-
avril-02 256 0,0070561 2 928,20 -0,0380589
mars-02 244,5 0,0459621 3 048,85 -0,0403766
-
février-02 248 0,0142134 2 936,33 0,037604
janvier-02 239 0,0369652 2 910,14 0,0089593
-
décembre-01 240,8 0,0075032 2 959,07 -0,0166738
novembre-01 238,5 0,0095974 2 885,30 0,0252461
octobre-01 238,5 0 2 793,61 0,0322942
septembre-01 230 0,03629 2 557,59 0,0882693
-
août-01 255,5 0,1051431 2 996,78 -0,158473
-
juillet-01 255,6 0,0003913 3 277,17 -0,0894419
juin-01 255 0,0023502 3 384,84 -0,0323264
mai-01 239,9 0,0610414 3 500,51 -0,033602
avril-01 230 0,0421429 3 565,93 -0,0185162
mars-01 216,5 0,0604888 3 340,41 0,0653313
février-01 198,1 0,0888186 3 449,82 -0,0322285
janvier-01 200 - 3 767,89 -0,0881931
0,0095454
-
décembre-00 212,9 0,0625052 3 698,68 0,0185392
-
novembre-00 245 0,1404356 3 769,94 -0,0190831
octobre-00 190,4 0,2521311 4 048,64 -0,0713219
septembre-00 185 0,0287713 4 026,20 0,005558
-
août-00 189 0,0213912 4 334,65 -0,0738179
juillet-00 180,4 0,0465704 4 138,45 0,0463195
-
juin-00 182,9 0,0137629 4 101,80 0,0088954
mai-00 172,9 0,0562262 4 145,69 -0,0106433
avril-00 170,3 0,0151518 4 137,95 0,0018687
-
mars-00 171,7 0,0081872 3 891,90 0,061303
-
février-00 188 0,0906932 4 037,01 -0,0366068
-
janvier-00 193 0,0262482 3 711,68 0,0840197
-
  195 0,0103094 3 799,47 -0,023377

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