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Plan Strategique Filiere Volailles

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17 décembre 2013

Réflexion stratégique sur les perspectives de la filière volaille de


chair à l’horizon 2025

I – ÉTAT DES LIEUX – CONTEXTE DE LA FILIERE

Une viande universelle


La viande de volaille est produite et consommée partout dans le monde, elle présente un
taux de conversion céréales/viande meilleur que le porc ou les ruminants ce qui en fait
presque toujours la viande la moins chère. C’est souvent le principal vecteur de relance des
productions animales dans les pays en transition, comme ce fut le cas au Brésil. On observe
le même type de développement1 en Argentine et au Chili qui se positionnent désormais sur
le marché mondial, en Russie et en Ukraine qui pourraient faire de même d’ici quelques
années.

Un commerce international en croissance régulière


Les échanges, qui se sont développés au rythme d’environ + 5 % / an sur les dix dernières
années sont dominés par trois acteurs : le Brésil (30 % des échanges mondiaux), les États-
Unis (30 %) et l’Union européenne (10 %) selon des formes assez différentes.
A la fin des années 1990, le Brésil s’est appuyé sur des coûts de production inférieurs de
moitié à ceux de l’Union européenne pour prendre d’importants marchés sur les principales
zones importatrices. Après avoir principalement commercialisé du poulet entier congelé, les
industriels brésiliens exportent désormais 60 % des tonnages sous forme de découpe, y
compris sur le Proche et Moyen-Orient, historiquement importateurs de poulet entier,
cependant depuis trois ans les exportations brésiliennes apparaissent stagner.
Au sein de l’UE la France est désormais le seul État membre à conserver une filière
d’exportation de poulet entier congelé vers le Proche et Moyen-Orient. Cette activité
dépendait directement de l’octroi de restitutions qui en assuraient l’équilibre économique tout
en la limitant en volume. Ainsi, alors que l’Union européenne assurait la moitié des
approvisionnements de l’Arabie Saoudite à la fin des années 1990, sa part de marché n’était
en 2012 plus que 20 %, la croissance de la demande ayant été couverte par le Brésil.
Si les tonnages exportés par les États-Unis sont relativement comparables à ceux du Brésil,
la nature des produits concernés est différente. Les industriels américains valorisent sur leur
marché intérieur « les viandes blanches » (blanc de poulet) et exportent surtout « les viandes
rouges » (cuisse et aile de dinde, cuisse de poulet), qui sont vendues parfois à prix très bas.
La Thaïlande, important producteur, revient progressivement, avec des viandes fraîches et
congelées, sur le marché international dont elle était quasiment sortie depuis la crise
d’influenza aviaire de 2003.
Le marché mondial de la viande de volailles devrait rester dynamique dans les prochaines
années tiré par une demande en expansion dans les trois principales régions d’importations,
l’Asie, le Proche et le Moyen-Orient et l’Afrique Centrale. Le Brésil, les États-Unis et l’Union
européenne resteront les principaux pays fournisseurs.

La montée en puissance des Pays-Bas et de l’Allemagne


1
La plupart du temps sur un modèle de filière intégrée.
Le marché de l’Union européenne est de plus en plus pénétré par les importations qui sont
passées de 700 000 tonnes au début des années 2000 à plus de 1,1 million de tonnes
depuis 2007. Elles sont principalement constituées de filets de poulet congelés ou saumurés,
en provenance du Brésil et de produits cuits en provenance de Thaïlande et du Brésil.
Les exportations se stabilisant autour d’un million de tonnes (dont 230-250 000 tonnes de
poulet entier congelé) l’UE est désormais à peine autosuffisante en volaille.
Dans ce contexte très concurrentiel, deux filières, celles des Pays-Bas et de l’Allemagne
sont cependant parvenues à développer leur production et leurs ventes sur le marché
communautaire en proposant des poulets et dindes standard, commercialisés en frais, sur
les deux marchés des Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) et de la Restauration Hors
Domicile (RHD).
La production allemande de viandes de volaille a connu une progression soutenue et
constante depuis le milieu des années 1990 (+ 5,8 % par an) ; la part de la production
allemande à l’échelle de l’Union européenne à 27 a doublé, passant de 7 % à 13 % alors
que celle de la France a reculé de 22 % à 15 %. Cette performance repose avant tout sur
une stratégie délibérée de baisse des coûts sur l’ensemble de la chaine2 au service d’une
offre d’entrée de gamme, courte et fabriquée en gros volume. Cette organisation a permis
aux industriels du Nord de l’Europe qui l’ont initiée de prendre des volumes conséquents sur
le marché de la volaille fraîche en Europe notamment sur le marché français.

Le recul de la production française depuis 10 ans


Tandis que la production de viande de volaille se développait chez nos voisins européens, la
production française a perdu près de 300 000 tonnes depuis 2001 pour atteindre 1,7 millions
de tonnes en 2012 (-1.7% par an). Ce repli de la production française est essentiellement le
fait d’une perte de compétitivité relative de la filière française entrainant le recul de ses
exportations intra et extra-européennes.
Si le secteur de la volaille présente en 2012 présente un solde exportateur net3 et contribue
à l’excédent commercial français pour une valeur de 237M€, cet excédent a été divisé par
deux depuis 2008.
Les différentes études menées depuis 2009 montrent que l’écart de compétitivité de la filière
française par rapport à ses concurrents européens concerne tous les maillons de la filière de
l’amont (élevage, génétique, etc.) à la distribution en passant par la transformation.

Une filière française focalisée sur l’export et le label


La filière avicole française se caractérise par deux sous-ensembles distincts :
• la filière poulet grand export : deux opérateurs Doux et Tilly-Sabco, abattaient et
exportaient jusqu’en 2012, 230-250 000 tonnes de poulet entier congelé vers le
Proche et Moyen-Orient produits par environ 400 éleveurs, situés en Bretagne en
Pays de la Loire (Vendée). Dans les conditions économiques actuelles, cette filière
n’est pas compétitive sans aide face à la concurrence brésilienne, elle est donc
directement menacée depuis la mise à zéro des restitutions en juillet 2013
• les filières poulet Label Rouge : le segment Label Rouge représente 60 % des
achats de poulet entier des ménages. Les ventes sont stables en France, mais ce
produit, très spécifique n’a pas réussi à percer dans les pays voisins. Par ailleurs les
produits labels ne progressent pas sur le marché en croissance de la découpe (filets,
cuisses), les consommateurs optant plutôt pour les produits standards ou premier
prix.

2
Bâtiment d’élevage et abattoir de grande taille, chaîne d’abattage moderne et fortement automatisée,
3
En incluant les échanges d’œufs à couver, d’œufs de consommation, d’ovoproduits alimentaires et non
alimentaires, de viandes et préparations, foie gras et abats ainsi que les poussins et volailles vivantes

2
Un manque de collaboration professionnelle verticale au sein de la filière
L’étude sur la compétitivité des filières viandes blanches françaises réalisé en 2011 pour
FranceAgriMer par AND et l’ITAVI pointe un manque de dialogue entre partenaires de la
filière alors que de nombreux thèmes nécessitent ce dialogue interprofessionnel, comme la
simplification des gammes, l’évolution des souches, l’adaptation des stratégies alimentaires
entre les différents maillons de la filière, les contrats de production ou encore l’unification des
systèmes de certifications.

Un double enjeu de maîtrise des impacts environnementaux et d’acceptabilité sociale


de l’élevage
Le Bassin Ouest (Bretagne et Pays-de-la-Loire) concentre en 2010, 53 % des capacités
d’élevages de volailles de chair nationales4, attestant une densité de production unique en
France qui s’ajoute à la concentration sur les mêmes régions des élevages porcins et bovins.
Cette forte densité d’élevage pose notamment la question de la gestion des effluents eu
égards aux normes imposées par la directive nitrate.
Dans ce contexte,, l’installation de nouveaux ateliers se heurte souvent à une opposition
déterminée de certains riverains ; relayé par des organisations opposées aux élevages de
volailles qualifiés d’industriels. Ces oppositions peuvent trouver un écho favorable auprès
d’une partie de la société pour qui les modes actuels de production agricole ne
correspondent pas à l’image qu’ils souhaitent. Cette partie de la société est sensible aux
arguments –même erronés – mettant en cause l’impact de ce type d’élevage sur le bien-être
animal, l’environnement ou encore la qualité sanitaire des produits.

II - LES ENJEUX

Au regard de ce contexte et de son évolution les principaux enjeux pour la filière sont les
suivants :

Enjeux économiques et sociaux


Accroitre la compétitivité de la filière pour le poulet standard et label :
o Reconquérir le marché intérieur des viandes fraîches destinées la Restauration
Hors Foyer (RHF) et à la GMS sur le segment standard
o Renforcer les débouchés des filières de qualité (Label, AB) notamment en RHF
Accroitre la compétitivité de la filière pour le poulet export :
o Adapter la filière poulet grand export
o Dynamiser les filières de qualité sur les marchés export de proximité

Enjeux environnementaux et sociétaux


Mieux maitriser les impacts environnementaux
Renforcer l’acceptabilité des élevages

Pour le secteur volaille de chair, les enjeux portent principalement sur la reconquête du
marché intérieur en particulier sur le poulet standard et la mutation de la filière
d’exportations vers les pays tiers.

Reconquérir le marché intérieur des viandes fraîches destinées à l’industrie et à la


GMS sur le segment standard.
Focalisée sur la production de poulet Label Rouge et celle de poulet d’exportation vers les
pays du Proche et Moyen-Orient, la filière avicole française n’a globalement pas réussi à

4
Source : Recensement Agricole 2010, capacités d’élevages en volailles de chair

3
résister aux opérateurs étrangers sur le segment du poulet standard. Dans un contexte de
consommation de viande de volaille en hausse sur 10 ans, la production française de
volailles a chuté de 20 % et aujourd’hui plus de 40% de la consommation nationale de poulet
est importée.
Cette situation résulte d’une perte de compétitivité tenant à plusieurs facteurs, au delà des
écarts de couts structurels avec les concurrents, elle apparait venir aussi d’une moindre
adaptation de l’offre à la demande, d’un retard de modernisation et comparativement d’un
manque relatif d’efficacité collective.

Organiser l’adaptation de la filière poulet grand export


La mise à zéro des restitutions en juillet 2013 marque sans doute la fin d’un mode de
production mono-produit et uni-destination. Les acteurs français de la volaille doivent
s’attacher à définir les couples pays tiers / produits sur lesquels ils peuvent rester compétitifs
sans restitutions avec comme corolaire à court et moyen terme un risque de réduction des
volumes exportés.
Ces acteurs sont donc conduits désormais, à prévoir une évolution d’une partie de leurs
débouchés vers des produits destinés au marché européen et notamment français
(reconquête du marché poulet standard, cf. ci-dessus). L’enjeu est majeur compte tenu de
l’importance économique actuelle de ce secteur.

Un plan d’avenir de la filière avicole a été présenté le 18 avril 2013. Ce plan se décline selon
4 grands axes stratégiques :
• Moderniser les élevages Pour diminuer simultanément les coûts et les impacts sur
l’environnement, la modernisation et l’accroissement de la taille des élevages sont
des éléments clé. La modernisation de la production (productivité, économie
d’énergie, voire production d’énergies renouvelables) passe par la construction de
nouveaux bâtiments et la rénovation d’autres, c’est aujourd’hui prioritaire pour
rejoindre le niveau de performance des concurrents allemands, belges et
néerlandais ;
• Accompagner la stratégie industrielle : consolider le maillon abattage
transformation (restructuration et modernisation, saturation des outils industriels) ;
• Intégrer davantage l’aval dans la dynamique de filière : refonder les relations
commerciales et contractuelles dans la filière entre accouveurs, fabricants d’aliments,
éleveurs et transformateurs pour davantage inciter à la performance technique et
économique collective et assurer une plus grande réactivité aux évolutions des
marchés ;
• Valoriser l’origine « France » (étiquetage volontaire de l’origine pour tous les
produits, et développement du cahier des charges « volailles de France », intégrant,
au-delà de la stricte origine, la qualité sanitaire, les normes de bien-être, les normes
sociales, etc) sans générer de surcoût qui profiterait à la concurrence.
Pour ce faire il est apparu important de renforcer la cohésion de filières notamment en
créant une interprofession forte et structurée

Depuis l’élaboration de ces propositions, l’évolution des restitutions a fragilisé la filière grand
export, remettant en cause son modèle économique et fait de son adaptation à ce nouveau
contexte un axe majeur du plan stratégique.

4
Améliorer la durabilité de la filière et son attractivité

Au-delà de ces objectifs directement liés à l’amélioration de la compétitivité à court terme de


la filière sur les différents segments de marché, à plus long terme, il faut promouvoir, une
filière durable, attractive pour les éleveurs et les entreprises, reconnue par la société en
travaillant sur l’image et l’acceptabilité environnementale et sociale de la production et sur
son articulation avec le secteur végétal fournisseur de grains.

III – LA STRATEGIE PROPOSEE SELON LES ENJEUX CLES IDENTIFIES


Avertissement : les objectifs et actions proposés ne traitent pas des écarts de compétitivité
prix avec nos concurrents placés dans un autre contexte réglementaire (social, fiscal,
environnemental et sanitaire) qui sont pris en compte dans une démarche commune à toutes
les filières.
Dans ce domaine, la filière volailles de chair demande en particulier à ne pas être pénalisée
par des mesures réglementaires plus restrictives que les dispositions européennes en
matière d’environnement (ex : seuil d’ ICPE, normes de compostage) et de protection
sanitaire (ex : harmonisation de la réglementation appliquée dans les différents pays sur la
viande gros grains…) et que toute nouvelle mesure réglementaire envisagée fasse l’objet
d’une étude d’impact préalable sur la filière.

Objectif 1 : Allier performance économique et environnementale – « Produire


autrement » : Moderniser les systèmes d’élevage (Accroitre la taille des élevages à
5 000 m², moderniser le parc de bâtiments, limiter les impacts et valoriser les potentialités
énergétiques)
Action 1 : Accompagner la construction et la rénovation des bâtiments avec le
concept de bâtiments à basse consommation
- Promouvoir le bâtiment du futur : 5 000 m² + énergie positive : créer des références,
lever les freins environnementaux, mettre en place une communication ;

- Mettre en œuvre le plan de modernisation élaboré par les professionnels pour


l’ensemble des maillons de la filière.
Action 2 : Réglementation ICPE : stricte application de la limitation à 1 an du délai
d’instruction des dossiers « ICPE »
- Améliorer les procédures ;
- (Adapter la réglementation : normes, seuils …) ;
- Construire une concertation avec les associations environnementales pour réduire
les conflits.
Action 3 : Mise en place d’une véritable filière de valorisation des effluents sous
forme de fertilisants et/ou via la méthanisation
- Résultats d’études à valoriser – Résoudre la normalisation du compostage - Mettre
en place une politique volontariste avec des objectifs

Action 4 : Réviser les contrats « 3 points » et les différents contrats utilisés


La révision des contrats doit encourager la performance technique et économique des
éleveurs et permettre un partage des risques entre les différents maillons de la filière.
Il n’y a pas encore de réflexion collective engagée mais des initiatives individuelles des
entreprises et des OP pour la révision des contrats des éleveurs.

5
La révision des contrats OP/industriels pour les OP qui vendent du vif, devrait favoriser la
valorisation de la qualité et l’adaptation de l’offre à la demande. La nouvelle réglementation
OCM unique qui définit le rôle et les missions des OP/AOP et des interprofessions devrait
faciliter ces évolutions.

Objectif 2 : Accompagner la stratégie industrielle – Restaurer la compétitivité des


entreprises pour un développement sur tous les marchés identifiés et notamment
celui de la découpe du poulet standard
Action 5 : Aider les entreprises à investir

- Moderniser les sites industriels pour plus de productivité et les adapter aux évolutions
des différents marchés : aide à la modernisation
- Saturer les outils d’abattage découpe viables et traiter les surcapacités notamment
dans la dinde : aide à l’acquisition d’actifs

Objectif 3 : Un aval intégré dans la dynamique de filière : Construire un nouveau mode


de relations entre les industriels et leur aval – Faire reconnaitre l’identité française
pour les produits standard
Action 6 : - Mieux prendre en compte la volatilité des prix ; Arrêt des promotions à prix
cassé ; Simplifier les gammes pour réduire les coûts sur certains segments -
- Voir loi sur la consommation et le développement des relations avec la distribution
- Proposition commune à toutes filières : Faciliter la concertation de l’ensemble des
partenaires de la filière y compris la grande distribution et les consommateurs, pour
développer une stratégie plus coopérative (En France tous les maillons s’en sortent
mal en ayant tendance à s’opposer, contrairement à la situation rencontrée chez nos
principaux partenaires européens qui collectivement accroissent la valeur ajoutée
globale de la filière)
- Développer une contractualisation plus poussée entre organismes stockeurs de
graines, fabricants d’aliments du bétail et éleveurs.

Objectif 4 : Consolider la filière française – Renforcer la gouvernance de la filière


Action 7 : Mettre en place une interprofession de la volaille de chair
- L’élaboration et la mise en oeuvre d’une politique de filière nécessite une approche
collective structurée et des moyens de réflexion et d’animation en rapport avec
l’importance économique de la filière et ses enjeux.
Il serait utile de pouvoir mobiliser une interprofession volaille forte qui fédère les
structures existantes pour piloter les réflexions stratégiques et conduire les actions
collectives du type de celles évoquée supra. Cette préconisation, déjà ancienne5 demeure
majeure (une mission CGAAER travaille notamment à nouveau sur ce point)

- L’existence d’une interprofession faciliterait grandement la réalisation des actions 1,


2, 3, 4, 5, 8, 9, et des objectifs 5 et 6.

Le fort degré d’intégration du secteur avicole ainsi que la diversité des productions et des
structures actuelles rendent la tache plus complexe. Il existe différents comités
interprofessionnels par espèces : poulet (CIPC), dinde (CIDEF), canard (CICAR) et pintade
(CIP). Néanmoins, la mise en place d’un Comité de Liaison interprofessionnel de la volaille
de chair française et d’une association de promotion de la volaille française (APVF) créée
pour promouvoir le logo « volaille française » peuvent être considérés comme des signaux

5
Formulée dés 1999 dans un rapport CGAAER avec l’objectif déjà de disposer d’un interlocuteur unique pour
aider à anticiper collectivement les évolutions du marché mondial. Le rapport proposait un modèle et des statuts.

6
positifs mais restent insuffisants pour pallier l’absence d’interprofession unique et longue
dans le secteur de la volaille de chair.

Action 8 : Elaboration par les professionnels d’une stratégie partagée pour le grand
export

- En cours : propositions du comité de liaison interprofessionnel et les industriels


directement concernés en lien avec le ministre de l’Agriculture et le commissaire
européen. Voir objectif 5

Action 9 : Promouvoir la volaille française


- Plan de communication de l’APVF
- Mise en œuvre de la démarche « Viandes de France »

Objectif 5 : S’adapter au nouveau contexte communautaire qui fragilise la filière grand


export
- Mettre en œuvre le « plan compétitivité » des filières « poulet de chair standard »
proposé à l’issue de l’étude de l’ITAVI
- Mettre en place des actions de promotion (standard, certification, label…)
- Mobiliser avec les régions les possibilités du 2° pilier de la PAC (projet « Filières »,
fonds de stabilisation des revenus des éleveurs impliqués dans la filière export)
- Améliorer la valeur ajoutée des produits : mettre en place de nouvelles stratégies
produits et diversifier les marchés
- Saisir les nouvelles opportunités internationales – Valoriser la veille internationale qui
est un outil d’accompagnement de la filière dans sa réflexion sur les évolutions des
marchés internationaux tant du point de vue des concurrents que des marchés
actuels ou potentiels.

Objectif 6 : Développer l’attractivité de la filière et promouvoir les métiers et les


produits - Etre présent dans le débat public
- Faire valoir au plan régional, national et international les enjeux de la filière viande
volailles (alimentation, emplois, balance commerciale, gastronomie, atouts pour les
territoires…)
- Renforcer le dialogue entre la société civile et les éleveurs
o Démontrer la réalité des pratiques et des adaptations pour un élevage plus
durable
o Développer la communication avec la société et le grand public
- Répondre aux exigences sociétales en matière de bien être animal et de protection
animale, de protection de l’environnement et si possible les anticiper
- Avoir une démarche proactive vers l’enseignement, les demandeurs d’emplois pour
informer sur les métiers des filières viandes et attirer des compétences nouvelles
- Développer le dialogue inter-filières avec les producteurs de grains

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