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Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

Ministère de’Enseignement
l Supérieur de la Recherche Scientifique
Faculté des sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion

Mé moirde de cl
e fin cy e
En vue de’lobtention d'un diplôme de Master en Sciences commerciales
Option : Finance & commerce international

Thèm
e
La chaine logistique et la gestion des stocks d’une
entreprise
Cas : ENIEM

Réalisé par :
HAMIDI Nadjet
BOUZEMBRAK Amar
Soutenu publiquement devant le jury composé
: de
r
Président M
: OUALIKAN Selim, Professeur
r
RapporteurM : ABIDI Mohamed, Maitre de conférences « B »
r
Examinateur: M ACHIR Mohamed, Maitre de conférences « B »

Promotion 2020
Remerciements

Remerciements

Nous remercions tout d’abord DIEU tout puissant qui


nous a donné le courage, la santé et la volonté pour
réaliser ce travail.

On tient à remercier monsieur ABIDI MOHAMED, notre


promoteur pour ses précieux conseils dans l’élaboration de
ce modeste travail.
On remercie aussi Monsieur BOUDIAF ABDLMALIK pour
l’encadrement constructif et l’aide appréciable qu’elle
nous a accordé tout au long de notre stage.

On ne serait pas oublié de remercier tous les employés


de L’ENIEM pour leur remarquable support et leur
précieuse collaboration.

Les enseignants en générale et a toute l’administration du


département des sciences commerciales.

Enfin, on espère que toutes celles et ceux qui ont


participé, de près ou de loin, à l’élaboration de ce stage,
acceptent l’expression de notre sincère gratitude.
Dédicaces

Je dédie mon travail a ma famille avec tous mes sentiments


de respect, d’amour de gratitude et de reconnaissance pour
tous les sacrifices
déployés pour m’élever dignement et assurer mon éducation
dans les meilleures conditions, à mes professeurs sans
exception, pour leurs efforts a fin de m’assurer une
formation solide.

A mon père celui qui m’indique toujours la bonne voie en me


rappelant que la volonté fait les grands
hommes.
A ma mère celle qui attend toujours avec impatience les
fruits de sa bonne éducation.

A mon frère et mes sœurs que je le sais que ma réussite est


importante pour vous, que dieu vous paye pour tous vos
bienfaits et vous garde.

Merci pour m’avoir toujours soutenu dans mes décisions.


Merci pour tout votre amour, votre confiance et votre énorme
support pendant la réalisation de mon stage.

Amar

Dédicace

Je dédie ce travail a :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, par son amour, son soutien,
tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son
assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi
modeste soit-il, l'expression

de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.


Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues
années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la
vie. Puisse Dieu fasse en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci
pour les valeurs nobles, l'éducation

et le soutient permanent venu de toi.


Ma sœur et mes frères, j'espère que je serai un bon exemple
pour vous Mes grands parents, que Dieu vous accorde
santé et longue vie. Mes tantes,

Mes amis(es),
Tous ceux et toutes celles qui m'ont accompagnés et soutenus durant
mon cursus.

Nadjet
Dédicace

Je dédie ce travail a :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, par son amour, son soutien,
tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son
assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi
modeste soit-il, l'expression

de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.


Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues
années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la
vie. Puisse Dieu fasse en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci
pour les valeurs nobles, l'éducation

et le soutient permanent venu de toi.


Ma sœur et mes frères, j'espère que je serai un bon exemple
pour vous Mes grands parents, que Dieu vous accorde
santé et longue vie. Mes tantes,

Mes amis(es),
Tous ceux et toutes celles qui m'ont accompagnés et soutenus durant
mon cursus.

Nadjet
Liste des abréviations

ABC: Activity Based Costing.


BSC: Balanced Score Cards.

CUMP: Coût Unitaire Moyen Pondéré.

FIFO: First In First Out.

LIFO: Last in First Out.

SC: Supply Chain.


SCM: Supply Chain Management.
SCOR: Supply Chain Operation Reference.
Sommaire

Introduction générale

Chapitre I : généralité sur la logistique et la chaine logistique

Introduction

Section 1 : les concepts de bas sur la logistique et la chaine logistique

Section 2 : gestion de la chaine logistique

Section 3 : les mesures de la performance de la chaine logistique

Conclusion

Chapitre II : les stocks et la gestion des stocks

Introduction

Section 1 : notion général sur les stocks

Section 2 : la gestion des stocks

Section 3 : les méthodes et les inventaires de la gestion des stocks

Conclusion

Chapitre III : la pratique de la gestion des stocks au sein de l’entreprise


ENIEM

Introduction

Section 01 : Présentation de l’ENIEM

Section 02 : la gestion des stocks au sein de l’entreprise ENIEM


Conclusion

Conclusion générale
Introduction générale

Introduction générale

Dans le contexte économique actuel de globalisation des échanges et d’intensification de la


concurrence, la plus grande attention est portée à l’objectif de réduction continue des prix de
revient. La maîtrise de la chaîne logistique (Supply Chain en anglais) doit permettre
d’atteindre un tel objectif mais également de respecter les cibles en termes de délais et de
qualité de service. L'apparition des notions de juste-à-temps, flux tendus, 0 stock...impose une
Supply Chain toujours plus efficace.

Une bonne gestion de la supply chain permet d’améliorer la gestion des flux physiques pour
l’entreprise et ses clients. Gage de qualité, de compétitivité et de conformité, elle permet de
garantir le meilleur service au coût le plus bas.

La chaine logistique (aussi appelée « supply chain » en anglais) est une succession de
processus internes, du passage de la commande jusqu’à la livraison finale auprès du client. Il
s’agit de l’ensemble des étapes nécessaires pour acheminer un produit commandé jusqu’au
consommateur. Une chaine logistique complète s’étend bien au de là des processus internes à
l’entreprise. En effet, elle doit gérer ses relations avec ses partenaires (clients, distributeurs,
consommateurs, etc.) Au quotidien, la gestion de la supply chain se hisse parmi les premières
préoccupations des chefs d’entreprise. Il s’agit, étape par étape, d’estimer la juste valeur
ajoutée à apporter au produit en fonction des attentes du client et de vos contraintes. En étant
capable de proposer les meilleurs produits au coût le plus bas, l’entreprise utilise sa supply
chain comme un véritable atout compétitif. Revenons sur les principes fondamentaux de sa
gestion, et nos conseils pour en améliorer le fonctionnement au sein de votre entreprise.

Le stock est un outil très important dans la chaine logistique de l’entreprise. Il permet de
réduire l’incertitude et de répondre plus facilement à la demande mais il représente un coût
parfois élevé. Pour ces raisons, il est important de bien comprendre à quoi correspond un
stock, combien il peut coûter et comment on doit le gérer.

Ainsi la gestion des stocks permet de déterminer le niveau de stock de chaque article afin de
réduire le coût de possession (ou de stockage), le coût de passation des commandes tout en
respectant un niveau désiré de service des clients. L’objectif de la gestion des stocks est donc

1
de trouver un compromis entre le niveau de stock (coût de stockage) et la satisfaction des
clients (taux de service, minimisation de coût de rupture). En effet, si l’on s’intéresse à
minimiser le coût de stockage sans se soucier de taux de service on risque à ne pas satisfaire

Introduction générale

les clients et donc de perdre certaines commandes et voir même perdre des clients non
satisfaits. A l’inverse, avoir un niveau de stocks trop élevé conduit à un coût de stockage aussi
trop élevé.

Notre problématique est de voir comment une bonne gestion de stocks conditionne la
performance de la Supply Chain dans sa globalité ?

Pour mieux cerner notre question centrale et répondre à celle-ci, nous optons pour les sous
questions suivantes :

• En quoi consiste la chaine logistique et quel est son rôle ?

• Comment savoir gérer la gestion de stocks avec efficacité ?

Afin de répondre à la problématique et aux questions préalablement posées ; nous avons émis
les hypothèses suivantes :

• L’optimisation des flux et des stocks constitue un enjeu majeur pour la performance
globale d’une chaîne logistique. Il s’agit à la fois d’offrir aux clients un excellent
service en termes de disponibilité produits tout en maitrisant les coûts d’opérations
(coûts de production, coût de transport, coût de stockage).

• Le stock permet de répondre rapidement aux besoins des clients ; La nécessité du


stockage impose cependant aux dirigeants d’une entreprise (notre cas ENIEM) de
mettre en place une gestion des stocks adaptée à l’activité.

4
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Introduction :

La logistique est une fonction essentielle pour l’entreprise, car elle regroupe l’ensemble des
activités mise en œuvre pour assurer la disponibilité d’un bien ou d’un service, dans les lieux
où le besoin existe et garantir une gestion optimale de la combinaison (quantité, délais et coût)
;cette dernière ne se limite pas seulement à l’organisation des transports, des matières
premières et de marchandises, mais elle regroupe l’ensemble des techniques de contrôle de
gestion des flux de matières premières et des produits depuis leurs sources
d’approvisionnement jusqu’au point de consommation.

L’évolution de la logistique avec ses différents acteurs a engendré le concept de la chaine


logistique.

La chaîne logistique (supply chain) occupe une place primordiale dans le fonctionnement de
l’entreprise, elle commence du fournisseur et se termine au client tout en passant par la
fabrication et le stockage des produits en amont et en aval. Pour faire face à la concurrence,
chaque entreprise donc se voit intéresser par la maitrise de ce processus de façon à avoir
toutes les informations nécessaires à la mise en place d’une politique commerciale, lui
permettant de suivre la concurrence et préserver ses parts de marché

Dans ce chapitre nous allons d’abord définir les notions de bases de notre sujet de recherche
ainsi que les méthodes de gestion et d’évaluation de la chaine logistique et pour cela nous
avons opté pour les présenter en trois (03) sections comme suit,

La première section est consacrée à la présentation des différents concepts de base de la


logistique et la chaine logistique

La deuxième section traite la gestion de la chaine logistique (supply chain)

Et en fin la troisième section ; étude des modèles et des outils de mesure de la performance
logistique

3
4
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

Section 1 : les concepts de base sur la logistique et la chaine logistique

Pour toute démarche de la logistique il est indispensable de connaitre au préalable les différents
concepts relatif à son sujet.

1.1 Notion sur la logistique

La logistique est issue du génie militaire, responsable de l’approvisionnement des


troupes afin qu’elles conservent leurs capacités opérationnelle dans la durée. Les deux
métiers de base de la logistique sont donc la gestion de marchandises et d’armes puis leur
transport. Ceci explique que la logistique moderne soit née1

La logistique provient, à l’origine, du domaine militaire, c’est tout ce qui est


nécessaire (physiquement) pour réussir la stratégie, la tactique dans l’armée : transport, stocks,
production, achat.

Puis, les entreprises ont adapté ces concepts au milieu industriel ainsi on a élargie la
définition à l’étude global, des problèmes posés par l’écoulement des flux des matières
et des fournisseurs jusqu’aux clients2. 1.1.1. Historique et définition de la
logistique

1.1.1.1. Historique :
Le dictionnaire de l’académie française donne « la science du calcul » comme premier
sens au mot « logistique » étymologiquement, le terme « logistique » provient du grec «
LOGISTIKOS3 », ce qui est « relatif à l’art du raisonnement ». Platon est notamment cité
comme le premier à avoir utilisé le mot LOGISTIKOS pour opposer le calcul pratique
(logistique) à l’arithmétique théorique. La logistique est encore largement empreinte de
cette acception puisque de nombreux travaux académiques ainsi que de nombreuses
préoccupations des entreprises se centrent sur l’optimisation (de tournées, de chargement
de palette, des coûts…)

1 LIEVRE PASCAL, la logistique, édition la découverte paris, 2007, page 15

2 GHEDIRA KHALED, la logistique de la production : approches de modélisation et de résolution, édition TECHNIP, 2006, page 116
3 ROQUES : optimisez votre chaîne logistique, Afnor édition et livres a vicre 2015, page 1.

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Le terme « logistique » trouve ensuite son origine dans le milieu militaire et provient du
grade d’un officier en charge du « logis » des troupes, lors du combat. Napoléon met en
place un encadrement de l’approvisionnement en vivres et en munition. Ainsi, le grade de
« major général des logis » fut donné à « un officier qui avait la fonction de loger ou de
camper les troupes, de diriger les colonnes, de les placer sur le terrain » « (Jomini, 1837)
le logisticien militaire avait en charge le transport, le ravitaillement et le campement des
troupes.

Le terme « logistique » est entré dans le langage courant à partir du début des années
quatre-vingt-dix, lorsque la première guerre de Golf a éclaté. A partir de cette période,
démocratisé le mot en parlant de « soutien logistique »dans le cadre d’action militaire ou
humanitaire.il est classiquement reconnu qu’une des principales organisations logistiques
à caractère militaire du XXe siècle fut la coordination du débarquement des troupes
alliées en Normandie en juin 1944. Le savoir-faire acquis s’est alors diffusé dans les
entreprises, d’abord aux Etats-Unis, ensuite dans les pays européennes. Le développement
de la fonction logistique au sein des entreprises européennes est également lié à un
contexte économique qui en a amené l’émergence4.

1.1.1.2. Définition
La logistique est un ensemble de méthodes, fonctions et moyens mis en œuvre par une
entreprise en vue de mettre à la disposition du client la marchandise attendue au moindre
coût pour cette entreprise, dans les délais et dans un état conformes aux attentes du client
et selon des quantité qualitativement définies par le contrat de commande. Dans
l’entreprise, la fonction logistique est d’assurer au moindre coût la coordination de l’offre
et de la demande auxquelles elles s’intéressent, aux plans stratégique et tactiques, ainsi
que le maintien de la qualité des rapports fournisseurs/clients impliqués5.

4 BARBARA LYONNET, MARIE-PASCALE SENKEL, la logistique, édition, paris, 2005, page 9,10.

5 GABRIEL WACHERMANN, la logistique mondial transport et communication, édition, paris, 2005, page 43

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

La logistique recouvre toujours des fonctions de transport, stockage et manutention et,


dans l’entreprise de production, tend à étendre son domaine en amont vers l’achat et
l’approvisionnement en aval vers la gestion commercial et la distribution. On cite souvent
la définition d’origine militaire : « la logistique consiste à apporter ce qu’il faut et quand il
faut6

Dans l’entreprise les premières spécialistes à avoir pris en compte des aspects
logistiques sont certainement les hommes du marketing, c’est ainsi que le comité de
l’American marketing association chargé des définitions propose pour le terme logistique
« mouvement et manutention au point de production au point de consommation ou
d’utilisation78 »

Au Niveau international, la logistique est le processus qui anticipe les désirs, les volontés
des clients, qui permet de se procurer le capital, les matières, le personnel, les
technologies et l’information nécessaire pour réaliser ses désirs et volonté. Il permet
d’optimiser et d’utiliser les réseaux de distributions de biens matériels, d’informatique et
de service afin de satisfaire complètement et rapidement la commande à l’ordre placé par
le client au coût le plus juste9

La logistique porte sur toutes les opérations nécessaires à la mise à disposition des
produits sur les lieux de vente, depuis les lieux de production. Sa finalité consiste à
obtenir le produit voulu, à l’endroit voulu, dans les délais voulus et ceci, au meilleur
coût10.

6 PIMER et (M) FENDEUR : logistique, production, distribution, soutien, 5éme édition, Dunod, paris, 2008, Page 4.

7 PIERRE MEDIAN.ANNE GRATACAP, logistique et supply chain management, Dunod, édition, paris,

8 , page 9
9 NOUMEN ROBERT, les éléments de bas de la logistique international, paris, 2004, page, 5
10 GABRIEL WACKERMANN, op-cit, page 43

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

La définition officielle de la norme AFNOR dit de la logistique qu’elle est une fonction
« dont la finalité est la satisfaction des besoins exprimés au latents, aux meilleurs
conditions économiques pour l’entreprise et pour un niveau de services, les besoins sont
de nature interne (approvisionnement de bien et de services pour assurer le
fonctionnement de l’entreprise) au externe (satisfaction des clients). La logistique fait
appel à plusieurs métiers et savoir-faire qui concourent à la gestion et à la maitrise des
flux physique et d’informations ainsi que des moyens11 »

1.1.2 Les différents types de la logistique


On peut distinguer plusieurs logistiques différentes par leurs objets et leurs méthodes 12

a- une logistique d’approvisionnement

Qui permet d’amener dans les usines les produits de base, composant et sous-ensemble
nécessaire à la production, elle permet aussi d’apporter à des entreprises de service ou des
administrations les produits divers dont elles ont besoins pour leur activité

(fournitures de bureau par exemple)

b-une logistique de production : la logistique de production en usine comprend les métiers


de :

- La gestion de production
- Le planning et l’ordonnancement d’atelier
- L’approvisionnement des composants et ingrédients nécessaire à la fabrication
- Leur mise à disposition le long des chaînes de production
- Le stockage des produits finis ou des en-cours
- La prévision des besoins

11 (Y) PIMER et (M) FENDEUR : op, cit, p, 5.


12 (Y) PIMOR : production, distribution, soutien, édition DUNOD, 2éme édition, paris, 2005, p, 4.

3
8

Magasin de
Lignes de production Magasin de produits
produits de base

Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique


o
Figure N 01 : logistique de production

Plan de production
Prévision
commerciales

Programme directeur de production

Calcul des besoins net

Programme Expression
d’achat de besoin

Ordre de fabrication
ordonnancement

Source : professeure CHEIKH BRAHIM HAMAD : introduction à la chaine logistique page


15 c- la logistique de

distribution :

Celle des distributeurs, qui consiste à apporter au consommateur final, soit


dans les grandes surfaces commerciales, soit chez lui les produits dont il a besoin.

d- une logistique militaire :

Qui vise à transporter sur un théâtre d’opération les forces et tout ce qui est nécessaire à leur

mise en œuvre opérationnelle et maintenir leur soutien. e- la logistique de soutien :

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Née chez les militaires mais étendue à d’autres secteur, aéronautique, énergie, industrie, etc.…
qui consiste à organiser tout ce qui est nécessaire pour maintenir en opération un système
complexe, y compris à travers des activités de maintenance.

Les métiers de la logistique de soutien sont très nombreux :

• Logisticien, rédacteurs de documentation, analysé de fiabilité, mainteniciens


• Organisateur, formateurs
• Transporteur, logisticien opérationnels
• Réparateur, techniciens à tous les échelons (terrain, ateliers rapprochés, ateliers de
répartition, usine)

• Gestionnaire de pièces de rechange…etc.

f- une activité dite de service après-vente :

Assez proche de la logistique de soutien avec cette différence qu’elle est exercée dans un
cadre marchand par celui qui a vendu un bien ; on utilise assez souvent l’expression «
management de service » pour désigner le pilotage de cette activité ; on notera cependant que
cette forme de logistique de soutien tend de plus en plus souvent à être exercée par des
spécialistes du soutien différent et de l’utilisateur.

g- des divers logistique

parfois traduites en français par « logistique à l’envers », « rétro-logistique »ou encore «


logistique des retours » qui consiste à reprendre des produits dont le client ne veut pas ou qu’il
veut faire réparer, ou encore à traiter des déchets industriels, emballage, produit inutilisable
depuis les épaves de voiture jusqu’aux toners d’imprimantes une distinction commode est celle
que l’on fait souvent entre les logistiques de flux, production et distribution d’une par, et les
logistiques de soutien d’une autre part. ces deux catégories de logistique ont en effet des
caractéristiques sassez différentes, les premières étant plus liées aux techniques de gestion de
la production et aux techniques de marketing et de ventes, les deuxièmes étant plus liées à des
méthodes de maintenance et de gestion de rechanges, particulièrement développées dans le
domaine militaire ou dans celui de la maintenance des équipements techniques. Il y avait donc
bien des logistiques différentes jusqu’à ce que le concept de supply chain ne vienne apporter
une certaine unité en ce domaine.

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
1.1.3 Le rôle de la logistique :

La fonction de la logistique dans l’entreprise est d’assurer au moindre coût la coordination de


l’offre et de la demande, aux plans stratégiques et tactiques, ainsi que l’entretien à long terme
de la qualité des rapports fournisseur-client qui la concerne.

Elle a pour but13 :

 La gestion économique de la production, en supprimant les ruptures de stocks couteuses et ce


grâce à une information constante sur l’état du marché ;

 La réduction des stocks grâce à une rotation accélérée des marchandises entreposées ; la
réponse adaptée à une demande très volatile.

 La surveillance et l’amélioration de la qualité de la chaine qui relie le producteur au


consommateur pour parvenir au « zéro défaut » du service rendu.

1.1.4 Les activités de la logistique au sein de l’entreprise :

Dans une entreprise, la fonction logistique se rattache traditionnellement à l’organisation des


opérations de :

- L’émission et/ou traitement des commandes relatives aux besoins en ressources logistique.

- La gestion des livraisons dont les activités d’emballe, manutention et transport.


- La gestion de ressources physiques (parc automobile, magasins plates formes d’éclatement)

- La gestion des mouvements des personnes (plannings des rotations, plannings d’activités).

Des observations effectuées dans la plupart des organisations révèlent une séparation des activités
liées à la logistique en trois groupes :

- Les activités directement rattachées à la production interne des biens et des services
(approvisionnement, fabrication, distribution, retours)

13 GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, « logistique et supply chain management : intégration, collaboration et risque
dans la chaine logistique globale », Dunod, 2006 pages 19.

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
- Les activités de gestion des moyens de transport des personnes ou des biens vers l’extérieur
de l’entreprise

- Les activités indirectes ou activités de soutiens (sans un lien direct avec la production, mais
nécessaire pour le déploiement des opérations).14

1.1.5 : les objectifs de la logistique :

L’objectif traditionnel d’un système logistique, plusieurs fois rappelé dans les définitions
précédentes (notamment celle d’HESKETTE en 1997, est d’atteindre un niveau de service
donnée pour un coût minimum. Il ne doit donc pas masquer les autres objectifs opérationnels
de la logistique. Sans classement hiérarchique, ces derniers sont présentés cidessous.
Ensemble, déterminant la performance logistique :

 La réponse optimale au client : il s’agit de la capacité de l’entreprise à répondre dans


les meilleurs délais aux exigences des clients.

 La variabilité minimale : les retards de livraison, les problèmes lors de la fabrication,


les livraisons vers un mouvais entrepôt… peuvent conduire à une forte variabilité
dans les processus logistiques, à l’origine de coûts élevés et de clients insatisfaits.
Les coopérations logistiques et les TIC permettent de réduire la variabilité.

 Le stock minimum : il est nécessaire de faire des efforts pour réduire les stocks, afin
de maitriser les coûts logistiques, sans pour sacrifier le niveau de service client.

 La consolidation des transports : ce poste représente un des coûts logistiques le plus


fort. Or on sait que le coût de transport est directement lié à la nature du produit, à la
taille de la cargaison et à la distance. Comme il est difficile de jouer sur le produit et
sur la distance, il faudra être attentif au volume transporté. Ce dernier doit être le plus
important possible pour que le coût par unité soit le plus faible.

 Analyse en termes de cycle de vie du produit : les garanties offertes au client et le


recyclage de plus en plus fréquent sur des matières obligent les entreprises à se
préoccuper des questions logistiques sur l’ensemble de la vie su produit. Cette
analyse suppose d’évaluer le coût de cycle de vie, appelé life cycle cost qui englobe
14 mémoire fin d’étude, le rôle du transport dans l’optimisation de la chaine logistique, mémoire 2017 page
17

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
la totalité des coûts d’un produit ou d’un équipement, de sa naissance à sa mort,
c’est-à-dire de sa conception à son retrait, en passant par sa fabrication, sa
distribution et son utilisation15.

Pour faire la synthèse des précédentes définitions et de ses objectifs, et afin de bien saisir le
périmètre de la logistique, nous reviendrons sur la définition de BOWERSOX et CLOSS leur
définition. Selon eux, la performance logistique ne peut être atteinte que si l’entreprise réussie
à coordonner la conception du réseau logistique, l’information, le transport, la stratégie de
stockage, l’entreposage, la manutention et l’emballage.

Reprenons rapidement ces éléments :

- La conception du réseau logistique : signifie qu’il faut déterminer le nombre,


l’emplacement et les tâches respectives de chaque élément du réseau. Ce dernier est
composé des usines, des entrepôts, des plates formes et des centres de distribution ;

- L’information : les technologies de l’information et de la communication (EDI et


internet notamment) facilitent aujourd’hui la mise en place de processus logistique tels
que les flux synchrones ou le réapprovisionnement en continu et la gestion partagée des
approvisionnements

- Le transport : c’est certainement le plus ancien, et qui a le plus intéressé les


logisticiens. C’est ainsi la fonction que les entreprises préfèrent externaliser.

- Le stockage : les décisions concernant le stockage dépendent fondamentalement de la


structure du réseau logistique et du niveau de service client retenu.

- L’entreposage, la manutention, et l’emballage : très souvent, les choix effectués dans


ces domaines conditionnent la rapidité des livraisons, la qualité des produits et la
réalisation d’une véritable traçabilité.

15 GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, op-cit page 15

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
1.2 Notion sur la chaine logistique :

La chaine logistique (supply chain) identifient l’ensemble des éléments (acteurs et flux) qui
existent au sein d’une chaine logistique c'est-à-dire une chaine est ainsi vue comme un système
de fournisseurs, de production, de sous-traitants, de distributeurs, de détaillants et les clients
entres lesquels s’échangent des flux matériels de l’amont vers l’aval, des flux d’informations et
financiers dans les deux sens d’installation

1.2.1 Définition de la chaine logistique :

Avant de passer de l’étude de la logistique à celle du concept de supply chain, on va mettre le


point sur le sens du terme anglais SUPPLY. En tant que substantif, il signifie « offre » ;
employé comme verbe, il se traduit par « fournir » ou « approvisionner » ce qui donne «
chaine de l’offre » et « chaine d’approvisionnement »sont donc deux expressions acceptées et
synonymes pour traduire supply chain16

De fait que cette expression est passée dans le vocabulaire des entreprises, nous
l’emploierons souvent sans chercher à la traduire. C’est à ce niveau que de nombreuses
définitions ont été proposées dans la littérature pour expliciter la notion « supply chain » ou «
chaine logistique »

Définition 1 : [supply chain council (SCC 97)] la définit ainsi : la chaine logistique englobe
tous les acteurs impliqués dans la production et la livraison d’un produit fini ou d’un service
depuis le fournisseur jusqu’au client, elle est constituée de fournisseurs, de fabricants, de
distributeur, et de clients.

Définition 2 : LEE et BILLINGTON voient la supply chain d’un produit fini comme un réseau
d’installation qui assure les fonctions d’approvisionnement en en matière première en
composants puis en produit finis et distribution du produits finis vers les clients17

16 (P) MEDAN et (A) GRATACAP : op, cit, p, 19.

17 (F-A) GRUAT LA FORME-CHRETIEN : référentiel ‘évaluation de la performance d’une chaine logistique,


Thèse pour l’obtention le grade de docteur en génie informatique, école doctorale : informatique et information Pour
la société, 2007, page. 27.

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

Définition 3 : [Swaminathan & al 96] définissent chaine logistique comme étant un réseau
d’entités autonomes ou semi autonomes collectivement responsables pour l’acquisition, la
production, et la distribution de produit appartenant à une ou plusieurs famille18

Parallèlement CHRISTOPHER a proposé une définition plus large des chaines logistiques.
Selon lui, une supply chain est un réseau d’organisation qui supporte des flux physiques,
informationnels et financiers impliqués par des relations en amont vers l’aval, dans différents
processus et activités, qui fournissent un produit ou un service, dans le but de satisfaire le
client19.

Nous constatons qu’une chaine logistique est le système grâce auquel les entreprises amènent
leurs produits et leurs services jusqu’à leur client selon un ensemble d’acheminement des flux
physique, financiers et informationnels, du premier des fournisseurs jusqu’aux clients ultimes,
les consommateurs
o
Figure N02: une chaîne logistique

Fournisseur de matière usine de fabrication

Première Dépôt Client

Amont

Source: mémoire fin’étude,


d ’unestocks
la chaîne logistique et la gestion des entreprise,
d 2017/2018 page

18 GHEDIRA KHALED, op, cit, p, 118

19 (M) CRISTOPHER: strategies for reducing costs and improving services, logistics and supply chain Management,
London, prentice Hall, 1998, p, 28

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
12

1.2.2. La structure de la chaine logistique

Il est important d’identifier une structure qui permet de caractériser les entités qui
interagissent pour former une chanine logistique. Toutefois et vu la grande variété des types de
fabrication et des et des périmètres des chaînes, il est difficile de cerner l’ensemble des cas réel
des structures des chaînes logistiques dans la littérature scientifique, on distingue un ensemble
de typologies usuelles, sur lesquelles sont fondées les modélisations existantes. Décomposent
par exemple, ces structures en : série, dyadique, divergent, convergente et réseaux. Les
structures de base (figure 2) sont présentées ci-dessous

Figure No 03 : différents structures de la chaîne logistique

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

Source : JOUHER MAHMOUDI « simulation et gestion des risques en planification distribuée de chaîne
logistique : application au secteur de l’électronique et des télécommunications », thèse en vue

de l’obtention du doctorat en logistique, 2006 page 56


 La structure série : elle correspond à un procédé de fabrication linéaire et vertical. cette structure
peut être utilisée, par exemple, pour étudier l’influence de la propagation de l’information sur
l’ensemble de la chaine
 La structure dyadique : elle peut être vue comme un cas particulier d’une chaine
logistique en série. Limité à deux catégories. Elle peut servir de bas à l’étude de
relation client/fournisseur ou donneur d’ordre/sous-traitant.

 La structure divergente : elle permet de représenter un réseau de distribution où la


matière part d’un point unique et se distribue à travers la chaine

 La structure convergente : elle permet de modéliser un processus d’assemblage.


Dans une chaîne convergente, la matière qui circule entre les sites converge vers un
seul et même qui est logistiquement le lieu d’assemblage final.

 La structure réseau : est une combinaison des deux structures précédentes. Elle
permet de considérer à la fois les aspects approvisionnements et distribution, mais peut
s’avérer plus complexe par le nombre d’acteur impliqués, en particulier pour des
produits complexe19

Une structure purement convergente signifie l’absence de réseaux de distribution pour vente des
produits.

De même une structure purement divergente est improbable, car cela signifierait que le produit
fini ne découle que d’un fournisseur amont.

Généralement, la typologie d’une chaîne logistique est donc le type réseau, avec des ramifications
plus au moins grandes.

Ainsi certaines chaînes logistiques peuvent s’avérer très étendues, en particulier pour des
produits complexes, une entreprise peut ainsi se trouver en rapport avec plusieurs fournisseurs,
pour les grands réseaux, le classement des secteurs de la chaine se fait en deux catégories :

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

19
JAOUHER MAHMOUDI, simulation et gestion des risques en planification distribuée de chaines logistiques :

Application au secteur de l’électronique et des télécommunications, thèse en vue de l’obtention du doctorat en logistique,
2006 page 56.

 les membres essentiels : (acteurs industriels majeurs contribuant à l’élaboration du


produit)

 les membres secondaires : (consultant, banque, partenaires de recherches…) pour la


recherche de performance, ces auteurs proposent alors de se concentrer sur les
membres essentiels seulement et même sur certaine relation uniquement, notamment
les relations avec les fournisseurs des composants les critiques. On peut restreindre le
réseau à optimiser.

1.2.3 : les flux de la chaîne logistique

Les flux sont l’expression directe de la performance logistique. La notion flux s’applique
aussi aux produits qu’aux informations dont la qualité est essentielle pour assurer un pilotage
efficace.

Nous détaillant ici les trois flux traversant une chaine logistique : flux d’information, physique et
financier.

Ces trois flux peuvent découler des règles stipulées dans le contrat de partenariat. En effet, des
contrats définissent les relations entre chaque entreprise de la chaîne logistique, prévoyant
notamment des pénalités en cas de retard de livraison d’un fournisseur ou de rupture de stock,
déterminant qui gère le transport et les stocks entre deux « maillons » de chaîne20.

A. Flux d’information

Le flux d’information représente l’ensemble des transferts ou échanges de données entre les
différents acteurs de la chaîne logistique.il s’agit en premier lieu des informations
commerciales, notamment les commandes passées entre clients et fournisseurs. Une
20 ALEXANDRE (K), stratégie logistique : « supply chain management », 3ém e édition, DONOD,
paris, 2004, page 19

3
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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
commande généralement référence du produit, la quantité commandée, la date de livraison
souhaitée et le prix éventuellement négocié lors de la vente. D’autres éléments peuvent
s’ajouter à cette liste : la liste des options désirées pour le produit, la fréquence de livraison si
besoin,…

Mais les entreprises s’échangent aussi des informations techniques : paramètres physique du
produit, gammes opératoires, capacité de production et éventuellement de transport,
information de suivi des niveaux de stocks. Ces derniers sont de plus en plus réclamés par les
clients qui souhaitent connaitre l’état d’avancement de fabrication de leur produit. De manière
plus générale, le principe de traçabilité se traduit par un droit de regard accru du client envers
le fournisseur.

Le flux d’information est de plus en plus rapide grâce aux progrès des TIC. Le développement
des flux d’information au sein de la chaîne logistique trouve ses limites dans le besoin de
confidentialité entre acteurs. Par ailleurs, le problème de la qualité des données véhiculées
subsiste, et le risque existe que des décisions soient basées sur des données erronées ou
simplement périmées.

B. Le flux physique (flux de produit) :

Le flux physique est constitué par le mouvement des marchandises transportées et


transformées depuis les matières premières jusqu’aux produits finis en passant par les divers
stades de produits semi-finis. Il justifie l’organisation d’un réseau logistique c’est-à-dire les
différents sites avec leurs ressources de production, les moyens de transports pour relier ces
sites et les espaces de stockage nécessaires pour pallier les aléas et faire tampon entre deux
activités successives. En bref, l’écoulement du flux physique résulte de la mise en œuvre des
diverses activités de manutention et de transformation des produits quel que soit leur état 21.
Le flux physique est généralement considéré comme étant le plus lent des trois flux et il est
reparti en trois sous-flux :

 Les flux entrants : Au niveau de production, il existe différents types de flux entrants
Principalement concernant les approvisionnements.

En fonction du type de produits de l'entreprise il pourra s'agir d’approvisionnement :

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
- Matières premières - Pièces
de rechanges -
Composants...

21
MERZOUK Salah Eddine, problème de dimensionnement de lot et de livraison : application
au cas d’une Chaîne logistique, thèse pour l’obtention du grade de docteur en automatique et
informatique, université de Technologie de Belfort, 2007, page 14.

• Les flux circulants : ce sont les produits semi-finis ou en-cours, les sousensembles

Ainsi que les différents stocks intermédiaires.


• Les flux sortants : ce sont les flux de produits finis lors de la distribution des
Produits finis de l'entreprise aux clients soit par le biais de revendeurs intermédiaires.

C. Le flux financier :
Le flux financier concerne toute la gestion pécuniaire des entreprises : ventes des produits,
achats de composants ou de matières premières, mais aussi des outils de production, de divers
équipements, de la location d’entrepôts, … et bien sûr du salaire des employés. Le flux
financier est généralement géré de façon centralisée dans l’entreprise dans le service financier
ou comptabilité, en liaison toutefois avec la fonction production par les services achats et le
service commercial. Sur le long terme, il correspond aussi aux investissements lourds tels que
la construction de nouveaux bâtiments et de lignes de fabrication. Encore

S’agit-il d’échanges avec des organismes bancaires extérieurs au réseau d’entreprises.21

Figure N o4 : les flux de la chaîne logistique

21 Français M-Julien, planification des chaînes logistiques : modélisation du système décisionnel et


Performance, thèse pour l’obtention de grade de docteur en productique, l’université Bordeaux 1, 2007, page 33

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

Source : http:ƒƒpointdevuemarketing.files.wordpress.comƒ2007ƒf0ƒschema−sc.jpg,consulter

1.2.4 : le processus de la chaîne logistique


Un processus est un ensemble d’activités qui définit des rôles et des relations, et qui
systématise l’organisation et la politique d’une entreprise dans le but d’atteindre certains des
objectifs de cette entreprise.

Nous présentons ici les cinq processus principaux d’une entreprise, qui sont
l’approvisionnement, la production, la distribution et la vente et la gestion de retour22

1.2.4.1 : le processus approvisionnement :


Le processus d’approvisionnement se concentre sur la fourniture de tous les composants
nécessaires à la fabrication. Deux grandes phases sont ici à distinguer. La première phase
consiste à sélectionner les fournisseurs de l’entreprise. La seconde phase du processus
d’approvisionnement consiste à passer les commandes des composants à ces fournisseurs en
fonction de production à réaliser.

1.2.4.2. Le processus de production :


22 M.JULIEN FRANCOIS, Planification des chaines logistiques : Modélisation du système décisionnel et performance,
thèse pour l’obtention du grade de docteur en productique, 2007, page 23,24

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Le processus production concerne l’ensemble des transformations que vont subir les
composants pour réaliser les produits finis de l’entreprise. L’objectif du processus production
est de fabriquer les produits requis tout en assurant la productivité du système (notamment par
un taux élevé d’utilisation de ressources mobilisées)

1.2.4.3. Le processus de distribution :


Le processus de distribution concerne la livraison des produits fini aux clients et reprend les
questions d’optimisation des réseaux de distribution : l’organisation et le choix des moyens de
transport, le choix du nombre d’étage (ou d’intermédiaire) dans le réseau de distribution ainsi
que le positionnement des entrepôts et leur mode de gestion.

1.2.4.4 : le processus vente :


Le processus vente, mis en œuvre par le service commercial, développe les relations envers le
client (négociation des prix et des délais, enregistrement des commandes,…) et par extension,
recherche une meilleure connaissance du marché.

Ce processus de l’entreprise est également chargé de définir la demande de


prévisionnelle et d’intégrer des aspects commerciaux comme la durée de vie du produit pour
anticiper l’évolution de ses ventes. Les aspects marketing (analyse de marché, publicité,
promotion,...) sont aussi gérés dans ce processus.

1.2.4.5. Processus de gestion des retours :


Est un processus récent dans le modèle prenant en compte toutes les activités nécessaires pour
gérer le retour du produit par les clients ou par un autre maillon du réseau. On a constaté que
la chaine logistique s’étend du premier des fournisseurs jusqu’aux clients ultimes, les
consommateurs.

1.2.5 : la différence entre la logistique et la supply chain :


La logistique est l’ensemble d’activités ayant pour but la mise à disposition d’un bien ou d’un
service : au moindre coût, au bon moment, au bon endroit, avec une bonne qualité de service.
La supply chain donne plus d’importance au client (le client est roi), raisonne en termes de
chaîne logistique étendue et l’utilisation de NTIC (projectiles)

La logistique fait partie de la supply chain, on peut dire que la supply chain est plus globale
elle comprend la chaîne logistique et la chaîne de transport, donc pas de différence réelle car la

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
supply chain correspond plutôt à la logistique globale alors que le terme logistique définit
moins clairement les activités de cette supply chain.

Section 02 : gestion de la chaîne logistique SCM


Avant de prolonger l’étude de la logistique par celle de SCM, revenons brièvement sur le sens
du terme anglais supply. En tant que substantif, il signifie « offre » ; employé comme verbe, il
se traduit par « fournir » ou « approvisionner ». « Chaîne logistique » et « chaîne
d’approvisionnement » sont deux expression acceptées et synonymes pour traduire supply
chain. Mais comme cette expression est passée dans le vocabulaire de l’entreprise, nous
l’emploierons souvent sans chercher à la traduire23.

L’adoption de la démarche supply chain management ou la gestion de la chaîne logistique


apparait comme un outil de performance pour l’entreprise, puisque son ambition affichée est
de répondre au triple objectif d’amélioration des niveaux de services, de réduction des coûts et
de création de valeur, en gérant les relations, tant en amont qu’en aval, avec les fournisseurs et
clients.

2.1 : définition de supply chain management (SCM) :


La SCM regroupe les approches et fonctions indispensables pour la réduction des coûts d’une
chaîne logistique et l’augmentation de sa flexibilité en vue d’optimiser sa performance.

Tout comme pour la notion de chaîne logistique le concept de supply chain management a
donné lieu à des nombreuses définitions, la définition la plus fréquemment citée est
certainement celle de MENTZERT All24 pour qui la chaîne logistique est le concept
fondamental permettant de gérer et synchroniser des différentes entités de la supply chain via
coordination des fonctions opérationnelles classiques et de leurs tactiques à l’intérieurs d’une
même entreprise et entre partenaires de la chaîne logistique.

23 Pierrz Médan. Anne Gratacap op-cit page 19


24 MENTZER et AL: defining the supply chain management, journal of business logistics, Val 22, N°2, 2001, pp,
1- 25.

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

Cette notion de précisément interne ou externe est reprise plus précisément dans de nombreux
travaux, MENTZERT All distinguent alors les chaîne logistique intégrées directes (entreprise,
client, fournisseurs directe) des chaînes logistiques élargies allant des fournisseurs de
l’entreprise jusqu’aux clients25

Ici encore, on relève plusieurs définitions de gestion de la chaîne logistique. Beaucoup d’auteurs
soulignent la difficulté de défini la SCM, voici quelques définitions :

 [Simchi-Levi et al.] A définit la gestion de la chaîne logistique comme suit : «


La gestion des chaînes logistique est un ensemble d’approche utilisées pour
intégrer efficacement les fournisseurs, les producteurs, les distributeurs, de
manière à ce que la marchandise soit produite et distribuée à la bonne qualité,
au bon endroit et au bon moment dans le but de minimiser les coûts et d’assurer
le niveau de service requis par le client26 »

 [Selon Tan et al.] « La gestion de la chaîne logistique englobe la gestion


des approvisionnements et des marchandises depuis les fournisseurs de
matières premières jusqu’au produit fini (et aussi de son éventuel
recyclage). La gestion de la chaîne logistique se focalise sur la façon dont
les entreprises utilisent les processus, la technologie et l’aptitude à améliorer
la compétitivité de leurs fournisseurs. C’est une philosophie de management qui
prolonge les activités classiques intra-entreprise, rassemblant l’ensemble des
partenaires commerciaux avec un but commun d’optimisation et d’efficience
»27.

 Le CSCMP « council of supply chain management professionnels) défini le


SCM comme étant : « le management logistique est cette partie du supply chain
management qui prévoie, met en place et maitrise de façon efficiente les flux,
les contrefeux et les stocks de marchandises, ainsi que les services et les

25 (A) GRATACAP, (P) MEDAN op cit, page. 31.

26 GRATACAPet (P) MEDAN op cit page 15.

27 CHRISTOPHE GOUIN, Modélisation et résolution de problèmes de planification de la chaine logistique à l’aide du


logiciel d’optimisation AIMMS, édition, 2011, page 84

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
informations associées, leur point d’origine à leur point de consommation, de
façon à satisfaire les exigences des clients. »2829

2.2 : les tâches dédiées au service SCM :


Les professionnels ont des avis assez divers. Ainsi, retrouve-t-on systématiquement cités les
activités relevant la logistique : la gestion des stocks, l’entreposage, le transport, la
distribution, l’import/ export et l’optimisation de la chaîne logistique.30

2.2.1. La gestion de stocks et de l’entreposage :


Un stock est une réserve permettant de satisfaire une demande provenant soit de la clientèle,
on parle alors de stock de produit fini, soit de la production, il s’agira de stocks de matières
premiers et d’articles consommables, du service entretien et donc du stock de pièces de
rechange ou encore du service après-vente soit de stock de pièces détachées. Les stocks restent
souvent un mal nécessaire malgré les progrès des transports et de la logistique

2.2.2. La distribution :
La distribution rassemble l’ensemble des opérations qui visent à mettre un produit ou service à
la disposition du consommateur ou l’utilisateur final, tout au long de la chaîne logistique. Cette
opération suit celle de production, de la fabrication ou de l’importation d’un bien ou d’un
service, à partir du moment où est commercialisé par le producteur, le fabricant ou
l’importateur jusqu’au transfert au consommateur ou à l’utilisateur final.

2.2.3. Le transport :
La logistique du transport est en particulier la gestion de circulation des marchandises ; les
principaux aspects de la chaine du transport des marchandises figurent parmi les activités de
transport local, national et international selon les différents modes de transport : terrestre,
ferroviaire, maritime, aérien ou multimodal.

28
29 (A) GRATACAP et (P) MEDAN op cit page 13
30 MARCHEL (A) : « logistique globale », ellipses, édition Marketing S.A, 2006, Page 31.

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

2.2.4. L’import / export

Le service import /export est présent pour permettre l’application de la réglementation


douanière propre à chaque pays hôte. Un certain nombre de spécificités existent donc dans
chaque secteur régir ces particularités. Les fonctions de bas sont toute fois identiques et
reprennent pour les échanges extranationaux les activités gérant les échanges « standards ».

Les imports /exports vont assister les achats dans le choix des partenaires commerciaux
(transporteur, transitaire) du monde de transport et des incoterms les plus appropriés à une
commande donnée.

2.2.5. L’optimisation de la chaîne logistique31 :


On remarque que toutes ces opération se succèdent se complètent le long de la chaîne
logistique. L’optimisation de chacune des ces opérations est essentielle pour les entreprises,
mais les plus encore l’optimisation de l’ensemble de ces opérations c'est-à-dire de la supply
chain

En effet, le service supply chain management a pour fonction d’organiser les flux tout le long de
cette chaîne, dans et entre les différentes opérations logistiques.

2.3. Le processus de prise de décision dans la chaîne logistique :


Une décision peut-être définie comme étant le problème de donner une valeur à une variable
inconnue et dont la connaissance permet au décideur de sortir d’une situation de jugement ou
d’incertitude (Ouazizi,2005). La conception d’une chaîne logistique nécessite d’en prendre un
ensemble de décisions. Cet ensemble de décision peut s’envisager sur trois niveaux
hiérarchiques : décision stratégique, décision tactique, et décision opérationnelle… une telle
hiérarchie est basée sur la portée temporelle des activités et sur la patience des décisions.32

2.3.1 Niveau stratégique :

31 http:// www. Cat-logistique. Com / optimisation. Htm.


32 ZEROUK MOULOUA, Ordonnancements coopératifs pour les chaines logistique, thèse pour l’obtention de
doctorat en informatique, université lorraine, 2007, page 14 ,17

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Les décisions stratégiques définissent la politique de l’entreprise sur le long terme, une durée
s’étalant souvent sur plusieurs années (la durée de l’horizon dépend du cycle de vie des
produits). Elles comprennent toutes les décisions de conception de la chaîne logistique et de ce
fait, elles ont une influence importante sur la stratégie concurrentielle et donc sur la viabilité à
long terme de l’entreprise.

Les décisions stratégiques configurent la chaîne logistique. Nous donnons dans ce qui suit une
liste non exhaustive des décisions stratégiques :

_ Choisir les partenaires de la chaîne (cas d’entreprises étendues ou virtuelles), recherche de la


complémentarité des compétences (toutes les fonctions doivent pouvoir être assumées en
interne ou en externe (sous-traitance à l’extérieur de la chaîne logistique constituée).

_ Faire ou faire-faire : l’entreprise a le choix entre ses propres moyens pour réaliser en interne
certaines fonctions (faire), ou bien passer par une entreprise extérieure et indépendante (faire-
faire), ou bien déléguer ces tâches à une entreprise qui sous une forme ou une autre a des liens
privilégiés avec elle.

_ Choix et nombre de fournisseurs : l’entreprise peut avoir un seul fournisseur ou un nombre


réduit de fournisseurs pour augmenter le niveau de coopération, ou bien avoir un grand
nombre de fournisseur pour jouer sur la concurrence. Les fournisseurs sont choisis en fonction
des prix, qualité de service, délais de livraison…etc. (Barbaro Soglu et Yazgac,

1997) regroupent les critères de choix des fournisseurs en trois catégories :

1) La capacité technique et l’état financier du


fournisseur ;
2) L’historique des performances du fournisseur ; 3)
La qualité du système du fournisseur.

_ choisir les implantations des sites de production et des entrepôts et des entreprises. Cela
inclut aussi la décision d’affecter les activités aux sites. Les décisions concernant la
localisation des sites de production sont très importantes et très stratégiques car elles
conditionnent les décisions de transport et de distribution. Plusieurs facteurs doivent être pris
en compte lors de la prise de telles décisions comme la proximité par rapport aux clients et aux
fournisseurs, les taxes et tarifs, et la disponibilité de la main d’œuvre.

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
_ déterminer le nombre de sites : un nombre élevé de sites de production ou de stockage
engendre des coûts colossaux, en même temps cela réduit les coûts colossaux, en même temps
cela réduit les coûts de transports. Les entreprises doivent choisir entre des politiques de
groupages de sites ou au contraire des politiques de dégroupage.

_ Capacité des sites : cette problématique est liée à celle du nombre de sites. Une capacité très grande
engendre une réactivité très grande mais aussi des coûts très grands

(surtout en cas de sous-production)


_ Choisir les moyens de transport (éventuellement multiples) entre les différentes
localisations. Cela dépend aussi du nombre et de la localisation des sites. Plus le nombre de
sites est grand, plus on est proche des clients, et plus on utilise des modes de transport
économiques.

_ Le choix technologies utilisés dans les sites de production et d’entreposage. Cette décision
est liée à la capacité des sites car celle-ci dépend de la technologie utilisée. Cette décision
dépend de certains critères économiques, sociaux et financiers

2.3.2. Niveau tactique :


Les décisions tactiques sont prises sur un horizon de moins de 18 mois en général. Il s’agit de
produire au moindre coût pour demande prévisible, donc avec connaissance des ressources
matérielles et humaines. Il s’agit en effet de faire la planification dépendant de la structure
conçue au niveau stratégique. Nous donnons dans ce qui suit une liste non exhaustive des
décisions tactiques : 33

 Obtenir les prévisions les plus fiables possibles. Les quantités à produire pour
chaque produit et les quantités des matières premières nécessaires.

 Trouver une allocation optimale des fournisseurs aux sites de production.


 Allouer les produits aux sites de production et déterminer les quantités à
produire sur chaque site en tenant compte de la capacité de production de
chaque site des moyens de transport qui le desservent.

 Planifier la production à tous les niveaux (lissage et équilibrage de charge


(lissage et équilibrage de charge et minimisation des coûts) et les transports

33 Ali Mehrabikoushki, Partage d’information dans la chaîne logistique, thèse pour l’obtention le grade de
docteur en génie informatique, institut science appliquées de Lyon, 2008, page 23.

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
associés, ainsi que la maintenance des outils de production et des moyens de
transport.

 Gérer tous les stocks (matière première, encours, produits finis, pièces de
rechanges, outils…) ainsi que trouver l’allocation optimale des produits aux
sites de stockage en prenant en compte le coût de stockage de chaque produit
dans chaque sites, les capacités des sites de stockage, et les coûts de transport
entre les sites de production des produits et les sites de stockage

 Allouer les sites de stockage aux clients pour optimiser le plus souvent les coûts
de transport ou de livraisons

 Définir la politique de transport : on doit décider si les livraisons aux clients se


font de manière individuelle pour chaque client ou bien si on essaye de
regrouper les livraisons pour livrer le plus de clients possible lors d’une même
tournée. Cette décision dépend du mode de transport et de la quantité demandée
par chaque client.

Le transport de matière première et des produits semi finis est traditionnellement séparé du
transport des produits finis car ils sont réalisés par deux entités différentes. L’intégration de
ces deux entités ou bien la coordination entre elles peut permettre une meilleure utilisation des
ressources en transport de l’entreprise.

2.3.3. Niveau opérationnel :


Les décisions opérationnelles sont prises pour un horizon de très court terme pour assurer la gestion
des moyens et le fonctionnement au jour le jour de la chaîne logistique.

Dans le cadre des chaînes logistiques, les entreprises ont besoin à tout moment de prendre des
décisions avec un temps de réponse très court. La réactivité de la prise des décisions
opérationnelles est un élément de mesure de la performance de la chaîne logistique est déjà
fixé et les politiques de planification déjà définis. Il y a moins d’incertitudes sur les
informations sur la demande Caron doit prendre les décisions opérationnelles en un laps de
temps très court (minute, heure, jours). Avec moins d’incertitude, l’objectif à ce niveau est de

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
répondre aux requêtes des clients d’une façon optimale en respectant les contraintes établies
par les configurations et les politiques de planification choisies aux niveaux stratégique et
tactiques. Nous donnons dans ce qui suit une liste non exhaustive des décisions
opérationnelles34.

• Ordonnancement et pilotage en temps réel des systèmes de production.


• Tournée de véhicules ou programme des livraisons qui donne les produits, la
destination et les quantités à livrer.

• Allocation des moyens de transports : ces moyens étant limités, cette allocation est
basée sur le programme des livraisons.

• Placement plus précis des activités de maintenance préventive.


• Affectation des ressources aux tâches (matérielles et humaines) de manière dynamique
en fonction des aléas. Il s’agit de faire l’emploi du temps des

employés en tenant compte des contraintes sociales et juridiques.


o
Figure N5 : pyramide des niveaux de décision

Niveau
Stratégique

Niveau tactique

Niveau opérationnel

Source : Michel Fender, Yves pimor, logistique supply chain Dunod, paris, 2013 pages 153

Section 3 : Les mesures de performances de la chaîne logistique


Mesurer la performance de la chaîne logistique a des effets et emplois décisifs, elles peuvent
être employées pour décrire la situation actuelle, passée et présente du processus étant

34 FEANOIS M-Julien, op cit, page 19.

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Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
considéré, ainsi elles sont employées pour fixer des objectifs de performance, ceci permettra
d’établir une focale pour le futur.

Cette section consacrée pour la présentation des différentes approches qui mesure la
performance d’une chaîne logistique et les méthodes les plus utilisables pour le supply chain
dans l’entreprise.

3.1. Les approches principales de la mesure de la performance de la chaîne logistique :

On peut distinguer plusieurs approches de mesure de la performance, parmi elles on cite quatre
(04) approches les plus utilisées en management

3-1-1 Balanced score cards

 La notion de tableau de bord (Balanced Scorecard)

Son objectif principal est de compléter les indicateurs de performance purement financière par
des indicateurs fonctionnels plus un objectif de déclinaison des cibles stratégiques d’entreprise
en buts opérationnels concrets. Quatre axes d’analyses sont proposés
34
pour mesurer la performance d’un système industriel

o
Perspective
Figure N 06 : Balanced Scorecard financier

Perspective Processus interne


client

Innovation et
Croissance

Source :(G) BAGLAIN et al : management industriel et logistique, concep tion et pilotage de la supply chain,

édition économica, 4éme édition, paris, 2005, p. 768

(M) LAURAS : méthodes diagnostic et d’évaluation de performance pour la gestion de la chaine logistique, thèse
présentée en vue de l’obtention du titre de docteur de l’institue national polytechnique de Toulouse, 2004, page
114

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
• Satisfaction client c’est l’ensemble des indicateurs qui déterminent la performance
orientée vers le client comme le respect des délais de livraison, le traitement des
commandes clients ainsi les taux de qualité de livraison.

• Satisfaction des actionnaires (financier) :c’est la rentabilité ou le chiffre d’affaire en


fonction de stratégie (regroupe les indicateurs tels que, les couts de fabrication, les
salaires, les couts de transports, les couts de stockage, la valeur ajoutée de la
productivité et le taux de rotation des capitaux.

• Processus interne (efficacité et efficience de toute la chaine logistique) : renferme


des indicateurs tels que le respect du programme de production, le cycle de fabrication
moyen, le suivi des erreurs de prévisions et le taux de couverture des stocks. Ces
indicateurs évaluent la performance opérationnelle et ne sont pas liés nécessairement
aux résultats financiers.

• Apprentissage et développement (satisfaction des salariés) : regroupe les


indicateurs qui renvoient sur l’innovation et la croissance tels que, le cycle de
développement des nouveaux produits, économies de conception générée par
Codéveloppement avec les fournisseurs et les nombres de nouveaux projets acceptés.

Le principe fondamental de cette approche est finalement de considère l’évaluation de


la performance comme une résultante de la mise en œuvre des processus. C’est-à-dire
que la performance n’est pas vue comme simple mesure des résultats d’une action,
mais comme un relevé de pertinence de l’utilisation des variables d’action. Ces
variables sont appelées déterminants de la performance et sont les leviers qui
permettent de produire les sorties souhaitées à partir d’entées déterminées, de moyens
de donnés et en fonction de consignes explicites35

35 (M) LAURAS op-cit page 19

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

3-1-2 La méthode ABC :


C’est une démarche destinée à donner des informations pertinentes sur les couts et les
marges. Comme elle permet aussi d’améliorer l’utilisation des ressources disponibles en
éclairant les choix de sous-traitance à l’aide de la définition de l’organisation des compétences.
La gestion par activité a pour mission d’obtenir le cout réel d’un produit ou d’un service et, par
extension :

• Le cout de revient des composants de produit ou du produit ou encore de chaque étapes de


son processus

• Le contrôle budgétaire global et détaillé


• Le repérage des dysfonctionnements entre les activités
• Le suivi des écarts, des dépassements soit par activités ou produits
• La simulation de couts de revient pour le lancement de tout nouveau produit
• Le repérage des étapes à franchir pour atteindre une cible en termes de rentabilité

La méthode ABC s’articule autour des trois tableaux de bord suivants36 :

• Le tableau de bord d’activité (mensuel) qui permet de suivre les objectifs financiers ;
• Le tableau de bord financier (mensuel/trimestriel) qui permet de suivre les objectifs financiers
;

• Le tableau de bord structure (trimestriel/semestriel) qui permet de suivre les structures de


couts.

L’approche ABC soutient à son tour la mise en place d’une gestion par activité en
place d’une gestion par activité en appuyant sur des tableaux de bords constitués
d’indicateurs mesurant.

• Les progrès des actions décidées pour appliquer la stratégie ;


• La valeur perçue par client ;
• Les performances des concurrents
• La démarches qualité et l’amélioration des performances
Les approches ABC souligne la nécessité de mettre en œuvre un pilotage en

36 (M) LAURAS : op-cit page 17-18

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
fonction des processus qui définissent le système étudié37

3.1.3 La méthode SCOR (Supply Chain Operation Refrance) :

C’est une méthode qui permet aux entreprises d’avoir une vision sur la chaine logistique,
comme elle facilite aussi la représentation de l’ensemble des flux physiques, informationnels
et financiers à partir de fournisseur du fournisseur jusqu’au client du client d’une entreprise.
L’objectif majeur de cette approche est de pouvoir offrir un référentiel de comparaison entre
entreprises qui sont de même secteur dans la gestion des chaines logistiques.

La méthode SCOR se fait selon trois étapes principales :

• L’analyse qui décrit la chaine logistique à partir d’une boite à outil ;


• L’évaluation ; qui propose des indicateurs de performance standards pour les chaines
• logistiques afin de se comparer avec d’autres entreprises ;
• L’amélioration, qui vise à exploiter les bonnes pratiques préconisées par le modèle SCOR.

Au final nous pouvons dire que la principale force de cet outil se réside dans la capacité
d’aider à la formulation d’indicateurs de production.38

Figure No 07: Modèle SCORE

37 (M) LAURAS op-cit page 23-24


38 (M) LAURAS op-cit page 23-24

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Source : Mémoire de fin de cycle, intitulé : la chaîne logistique et la gestion des stocks d’une entreprise, université A/Mira
Bejaia, 2017/2018 page 31

3-2 Méthode de mesure de performance :

La chaîne logistique étant un système complexe et dynamique, ajouté à cela un environnement


instable qui génère de nombreuses incertitudes. La difficulté de la prise en compte de ces
incertitudes fait que la plupart des modèles proposés pour modéliser les chaînes logistiques
utilisent des hypothèses restrictives, et parfois simplistes (Vidal et Gottschalk, 1997). La
modélisation de ces systèmes complexes permet une meilleure compréhension et une meilleure
gestion de ces systèmes. Un modèle n’est qu’une représentation simplifiée d’un système réel,
qui permet de l’analyser, le contrôler et le piloter. Ils sont à la base des systèmes d’aide à la
décision. Nous allons voir trois types de modélisations : modèles conceptuels, modèles
mathématiques, et modèles par simulation39 (Taylor, 2003).

3.2.1 Les modèles conceptuels

Les modèles conceptuels sont de loin les plus simples. Il s’agit en fait d’une description
basique d’un système économique comme la chaîne logistique qui peut s’exprimer sous formes
de diagrammes ou d’explications verbales. Le format utilisé dépend en grande partie de
l’expérience du modélisateur, ceux avec une grande expérience font des diagrammes détaillés
pour réduire l’ambiguïté, tandis que ceux avec une moindre expérience se basent sur une
analyse par scénario. Dans ces modèles, il faut trouver un bon équilibre entre précision et
aisance de communication. Ces modèles sont limités car difficiles à mettre en œuvre dans le
cas d’organisations très complexes, et surtout ils ne donnent pas d’orientations quant au
contrôle et au pilotage de la chaîne.

3.2.2 Modèles mathématiques

Les modèles mathématiques sont très utilisés pour la conception des chaînes logistiques et
pour l’optimisation des coûts. Ils consistent à modéliser un système réel par un ensemble
d’équations exprimant les contraintes et les objectifs. Contrairement aux modèles conceptuels
qui aident seulement à la compréhension du système, les modèles mathématiques résolvent les
problèmes d’optimisation. Une autre différence avec les modèles conceptuels est que
l’utilisation des modèles mathématiques requiert des compétences spéciales dans les
mathématiques et la recherche opérationnelle.

39 ZEROUK MOULOUA, Ordonnancements coopératifs pour les chaines logistiques, thèse pour
l’obtention de doctorat en informatique, université lorraine, 2007, page 22,23

3
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

3.2.3 Modèles par simulation

Les modèles par simulations sont très pratiques dans le cas de systèmes où il est difficile
de représenter toutes les hypothèses par des équations, et de ce fait, on ne peut pas utiliser les
modèles mathématiques. Ces modèles essayent d’imiter le comportement des composants d’un
modèle et donc de pouvoir faire des prévisions et des évaluations de performances. Ils ont la
capacité de capturer les incertitudes et de traiter l’aspect dynamique des systèmes complexes et
des systèmes à grandes échelles

De nombreux modèles ont été proposés pour la simulation et la modélisation des chaînes
logistiques. Hermann et al (Hermann et al, 2003) proposent un nouveau cadre de simulation et
des modèles hiérarchiques pour capturer les activités spécifiques au sein de la chaîne
logistique. Dans sa thèse, Ding (Ding, 2004) propose une approche d’optimisation basée sur la
simulation pour la conception des chaînes logistiques appliquée à l’industrie automobile et
textile. Beaucoup de travaux de recherches se sont intéressés à ces modèles, nous pouvons
citer (Jain et al, 2001) et (Bhasharan, 1998).

Le tableau ci dessous illustre les différences entre les trois types de modélisation

Tableau No 01 différence entre les types de modélisations des chaînes logistiques (Taylor, 2003)

Modèles Modèles Modèles par


conceptuel mathématiques simulation
Représente la Diagrammes et Formules et Objets et
chaîne comme descriptions équations interactions
Solutions trouvées Raisonnement Les solveurs Expériences (monte
par verbal (comme Cplex ou carlo)
X-press
Meilleure Partage de la Performances Prévisions réalistes
application pour compréhension optimales

Source : réalisé par nos soins à partir des donnés de « Ordonnancement coopératifs pour les chaines logistiques

3
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique

Conclusion :

Durant l’élaboration de ce premier chapitre, nous avons constaté que l’efficacité da la chaîne
logistique est devenue un enjeu majeur pour les entreprises car il est à la fois générateur
d’économies de coût et facteur de différenciation par rapport à la concurrence en terme de
réactivité et de service client, ce qui est le noyau pour assurer différence face à la concurrence.

Par générateur d’économies de coût, la supply chain intervient dans la réduction des stocks,
utilisation rationnelle des capacités, tels les circuits d’approvisionnement et de distribution, ce
qui génère des coûts remarquable à l’entreprise appliquant la supply chain, et place l’entreprise
en position de force par rapport à ses concurrents.

3
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

Introduction

Toutes les entreprises disposent d’équipement informatique permettant de stocker d’énormes


quantités d’information et de les traiter avec une rapidité extrême mais toutes ne disposent pas
de logiciels de gestion des stocks adaptés à leurs besoins réels et leurs contraintes

La gestion des stocks est une discipline très technique car elle fait appel à de nombreux
concepts de gestion et de statistiques, elle nécessite une bonne vision du fonctionnement de
chaîne logistique de l’entreprise et peut-être considérée comme une discipline de gestion,
appartenant à la famille des techniques d’organisation logistique dont l’enjeu principal
consiste à disposer de ressources suffisantes, ainsi que rechercher l’optimisation de la bonne
adéquation des stocks par rapport aux besoins de l’entreprise

Dans ce chapitre, nous allons présenter des notions générales sur les stocks, comme une
première section ; ensuite nous développerons la notion de la gestion des stocks et l’utilité de
cette dernière dans la deuxième section et dans la troisième section, nous exposerons les
méthodes et les inventaires de la gestion des stocks

4
8
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

Section 01 : Notions générales sur les stocks :

Cette section sera consacrée aux généralités sur les stocks, illustrer ses notions et ses types,
aussi les indicateurs ainsi que les fonctions et les rôles de stock.

1.1. Définition des stocks :

Selon ANDRE Marchal, le stock est l’ensemble des marchandises ou des articles accumulés
dans l’attente d’une utilisation ultérieure plus proche et qui permet d’alimenter les utilisateurs
au fur et à mesure de leur besoin sans imposer les délais et les a- coups d’une fabrication ou
d’une livraison par des fournisseurs40

« Un stock est une prévision de produit en instance de consommation »41

LAROUSSE définit le stock comme étant l’ensemble des marchandises disponibles sur un
marché ou dans un magasin. Il s’agit de l’ensemble des marchandises qui sont la propriété de
l’entreprise42

On peut simplement dire qu’un stock est une provision de produit en instance de
consommation. Le stock est utilisé pour faciliter ou pour assurer la continuité de l’activité.

Le stock permet de faire en sorte que tout ce qui peut être nécessaire à un moment donné soit
disponible.

On identifie les produits comme étant des matières premières : produits qui servent de bas à
la fabrication. Pour le gestionnaire de stock, un produit est sorti dès qu’il est sorti du stock.

Les stocks permettent à l’entreprise de coordonner temporairement ses activités d’achat et de


vente.

40 ANDRE Marchal, Logistique globale, Ellipses édition marketing S.A, paris, 2006, page 169

41 ZERMATI PIERRE. : « Pratique de la gestion de stocks », éd. Dunod (7ème édition), Paris, 2005 .Page 05.

42 Larousse (date publication). Larousse, dictionnaire français. Disponible sur


« www.larousse.fr/dictionnaires/francais ».

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Par conséquent, les stocks peuvent être des marchandises ; que l’entreprise achète pour les
revendre en l’état, des matières premières ou encore des fournitures, qui seront consommées
dans le cycle d’exploitation. Les stocks font partie du bilan de l’entreprise et figurent dans
l’actif courant (ou circulation), c'est-à-dire les actifs qui seront gardés partie de l’actif
immobilisé.

Figure No 08 : les stocks, une régulation de flux

Source : mémoire fin de cycle, la chaîne logistique et la gestion des stocks d’une
entreprise 2018 page 39

1.2 Les indicateurs des stocks :


Il existe plusieurs niveaux de stocks dans le jargon professionnel, ils constituent
essentiellement43 :

A. Le stock de sécurité :

Il s’agit du niveau de stock nécessaire pour pallier aux aléas que pourra subir un article. Son
calcule est très important dans la maitrise de la qualité de service client puisque c’est lui qui
permet d’éviter une rupture lorsque survient un aléa.

43 FABRICE MOCELLIN, Gestion des stocks et des magasins : Pratique des méthodes logistique
adaptées au le an manufacturing, Dunod, page 12; 13

4
8
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

B. la quantité de commande :

Il s’agit du nombre de pièces que va réceptionner l’entreprise après avoir passé une
commande d’approvisionnement ou effectué un lancement en fabrication

C. le stock-outil

Il est donc le stock moyen théorique, résultat mécanique des paramètres de gestion calculés et
simulés par le gestionnaire de stock. Autrement dit le niveau que devrait avoir le stock moyen
de stock observé si le système n’est pas perturbé.

Quantité de commande
Stocks outil = + stock de sécurité
2

D. le stock moyen :

Il est le niveau de stock constaté sur une période. Il s’agit d’une moyenne des stocks
instantanés relevés à la même période (un jour précis de mois par exemple) sur une plage
plus ou moins longue (3 mois, 6 mois etc.…)

S. Ini + S.Fin
Stock moyen = 2

S.Ini : le stock initial (stock de début de période)

S.Fin : le stock final (le stock de fin de période)

E. Le stock instantané

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Est le niveau de stock constaté au moment de l’interrogation du stock

F. Le stock maximum :

Au moment où chaque commande arrive à la disposition de l’entreprise, le niveau de


stock atteint représente le stock maximum.

Stock maximum = la quantité maximum + stock de sécurité

G. le stock minimum :

C’est le niveau de stock pour couvrir la consommation de matière pendant le délai de


livraison, il permet de poursuivre une activité normale pendant le délai de
réapprovisionnement (entre la date de commande et la date de la livraison), comme il
permettra de ne pas descendre en dessous ce niveau et ainsi éviter la rupture de stock.

Stock minimum = stock d’alerte – stock de sécurité

H. Le stock d’alerte :

C’est la quantité qui détermine le déclenchement de la commande, il est composé du stock


minimal et du stock de sécurité, pour limiter de rupture de stock et faciliter la passation des
commandes, le stock d’alerte joue le rôle de seuil d’alerte et remplace avantageusement le
stock de production.

Stock d’alerte = stock minimum + stock de sécurité

4
8
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
1.3. Les types de stocks :
On peut trouver des stocks à différents stade de processus de production ou de
commercialisation5

a) Stocks de produits finis :

Ce stock représente les articles que l’entreprise peut vendre après les avoir fabriquées, et
prête à être livrés au client. On les retrouve dans les usines, dans les centres de distribution ou
dans les dépôts.

b) Stock de produit semi-fini

Ce stock regroupe les ensembles prêts au montage, les rechanges ou les accessoires fabriqué
par l’entreprise pour la fabrication ou la clientèle

c) stock de matière première :

Ce stock représente les articles achetés auprès de fournisseurs en vue d’une transformation
ultérieure.

d) stock de rechange de sécurité :


Destiné à remplacer, sur une machine ou dans une installation donnée, des pièces qui
risquent de casser et donc à parer aux conséquences d’incidents à caractère aléatoire ; La
présence dans le stock de ces pièces se justifie par le souci d’assurer au mieux la
continuité ou la sécurité de l’exploitation en éliminant du délai de dépannage ou de
réparation le délai d’approvisionnement de la pièce nécessaire.

e) les déchets
Ils proviennent de la fabrication (copeaux de bois, d’acier…) ou de la récupération de
démolition (ferrailles, vieux plomb…).

GEORGE (Javel) : Organisation et gestion de la production, édition Dunod, 4ème édition, paris,
5

2010 page .30, 31.

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

 Typologie en fonction de la destination :

a) Stock affecté (ou réserve) :

La destination du matériel acheté pour le stock affecté, ou réservé, est connue dès son
approvisionnement. Ce matériel est classé par activité ou par commande et ne peut être délivré
qu’au titre de la commande ou activité concernée.

b) Stock commun :
Le matériel n’a pas de destination prédéfinie et peut être délivré à n’importe quel utilisateur
ou pour n’importe quelle commande.

c) Le risque de la différentiation :
Il est possible de constater un besoin non satisfait de matériel du stock commun alors que
celui-ci se trouve en stock affecté. Il est alors tentant de l’utiliser avec le risque de ne pas
pouvoir satisfaire la commande réservataire concernée. C’est pour cela que cette procédure
doit rester exceptionnelle et doit faire l’objet d’une demande particulière.

o
Figure N 09 : les fonctions des stocks

Les fonctions des stocks

Spéculation : Economique : Sécurité : ces Régulation : Technique :


le stock permet lorsque le fournisseur stocks les stocks le stockage
de se mettre à accorde des remises constitués permettent le peut être lié à
l’abri des importantes pour des pour permettre lissage des une procédée
hausses de prix achats en grande à l’entreprise intégralités indispensable
des matières ou quantité, le stockage d’approvision avant la
de se protéger
des produits peut s’avérer utile. consommatio
face aux nements le
achetés ou De même pour un n des articles
variations maintien
vendus. Il s’agit souci d’optimisation
aléatoire de la d’une activité
donc ici de des
demande et et de la
stocks approvisionnements,
des délais de production,
saisonniers la constitution d’un
stock est livraisons réduisent les
généralement une risques de 4
solution indiquée ruptures et 8

favorisent
continuelle
Source : Mémoire de fin de cycle la chaîne logistique et la gestion des stocks d’une entreprise page, 2016 43

Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks


1.4. Les fonctions des stocks

1.5. Le rôle des stocks au sein de l’entreprise :


Les stocks interviennent dans le décalage temporel entre l’offre et la demande, assurent
l’indépendance des étapes de la production, couvrent les risques d’incertitude sur la demande
et les délais et permettent des économies d’échelle6

 Le décalage temporel entre l’offre et la demande

Lorsqu’une entreprise a une durée de production supérieure au délai d’attente du client, il est
indispensable d’anticiper et de débuter la fabrication avant que la demande ne se manifeste.
Cette remarque peut être généralisée à tous les types de transactions.

En effet, si le service fabrication demande des matières au service approvisionnement, celui-


ci ne peut puiser dans son stock que si cette demande a été anticipée et que si les matières
premières sont disponibles. Autrement, il faut les commander et attendre la livraison, ce qui
entraînerait une rupture de stock sur l’ensemble des fabrications.

 Les économies d’échelles :


Le prix unitaire d’une matière n’est pas toujours indépendant de la quantité commandée. Les
rabais, les remises et ristournes permettent à l’acheteur d’aboutir à un prix unitaire dégressif
en fonction des quantités.

L’entreprise peut donc avoir intérêts à acheter une grande quantité, mais la décision de sur
stockage nécessite un examen attentif. En effet l’économie réalisée sur le prix d’achat peut
être partiellement ou totalement absorbée par le coût de stockage supplémentaire.

Par ailleurs, on peut parler d’économie d’échelle lorsque du fait du coût de lancement très
important la production est effectuée par lots, ce qui amène à constituer des stocks de produits
finis.

Plusieurs raisons liées aux rôles que jouent les stocks dans le processus de production
justifient leurs existences et leur entretien au sein de l’entreprise, mais ils doivent faire l’objet
d’une gestion rigoureuse.

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

Section 2 : La gestion des stocks


Cette seconde section est consacrée pour la gestion des stocks dans la quelle on définit la
gestion des stocks, ses facteurs d’amélioration, les objectifs et les enjeux ainsi que les coûts
que les stocks engendrent.

2.1 Définition de la gestion de stock :


Définition 1 : La gestion des stocks se définit comme l'ensemble des activités se rapportant à
la planification, à la constitution, au dénombrement, à l'entreposage des stocks et visant à
assurer de façon optimale la disponibilité des matières, des composantes, des articles de façon
à satisfaire, dans les conditions les plus économiques, les besoins de la production et de la
vente44

La gestion des stocks comprend l’analyse des stocks, les méthodes de gestion des stocks et le
calcul du stock optimal. La fixation d’un montant, de la composition et de la vitesse de
rotation des réserves de matières première et de produit finis (en volume et en valeur) et toute
autre mesure prise a priori pour assurer un approvisionnement efficace sont l’objet de la
gestion des stocks.

Définition 2 : La gestion des stocks est une discipline majeure de la logistique que tout acteur
exerçant une fonction dans ce domaine doit maîtriser parfaitement afin d’organiser la gestion
des flux physiques et des flux d’informations des entreprises45.

La gestion informatisée des stocks couvre l’introduction, le contrôle et le traitement des


mouvements, l’établissement de l’historique et des journaux de vérification, la collecte
d’éléments d’information provenant de magasins éloignés, le contrôle matériel du stock, les
procédures d’inventaire. L’efficacité de la fonction d’ordonnancement repose, en grande

partie, sur elle46

44 Association canadienne pour la gestion de la production et des stocks (ACGPS), Dictionnaire de la gestion de
la production et des stocks, Montréal, Édition Québec/Amérique, Presse HEC, page 199Allocation des
Dimension ressources
45 PIERRE ZERMATI, « pratique de la gestion des stocks », édition Dunod, 6éme édition, 2005, Paris page 03
opérationnelle

4
Transfert 8

Dimension Contraintes
stratégique
recherche
Cheminement en
Formation
adéquation avec les
proposée
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks besoins des entreprisses
Approfondissement

Construction
Limites de la logique
philosophique

Source : https://www.manager-go.com/logistique/gestion-
de-stock.htm

Figure No10 : L’arbre de la gestion des stocks

2.2. La connaissance des couts liés à la gestion des stocks :

Les stocks supportent trois sortes de frais. Les frais de passation de commande, les frais de
possession du stock, les frais de rupture de stock engendrés par le fait que le stock ne permet
plus de satisfaire la demande. Pour arriver à une bonne gestion des stocks, c’est le totale de
ces trois catégories de frais qu’il faut minimiser47 :

2.2.1. Les frais de passation de commande :

Ils comprennent tous les frais engagés pour faire des achats :

Salaires, majorés des charges sociales, des agents des services d’approvisionnements chargés
de l’étude du marché, de la négociation, de la rédaction des bons de commande, de la
surveillance de respect des délais et de la relance éventuelle des fournisseurs, des contrôles
qualitatif et quantitatif à la livraison, de la vérification et de l’ordonnancement des factures, de
la gestion des stocks.

Salaires, majorés des charges sociales, des agents des services de l’enregistrement et du
paiement des factures de l’enregistrement, en comptabilité matières, des entrés en stocks. _
Frais accessoires de fonctionnement de ces services : loyer des bureaux, chauffage, éclairage,
fournitures de bureau, frais postaux, etc.… _ Frais de déplacement des agents.

46 CLEMENT CROTEAU, DIANE RIOPEL, « Dictionnaire illustré des activités de l'entreprise, français-
anglais: industrie, techniques et gestion », édition, Amazon France, 2008, p 273

47 G. Melard, méthodes des prévisions à court terme. Ed université de Bruxelles, 1990, Page 220

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
_ Frais de réception et d’essais des articles achetés (il s’agit des frais de contrôle de la qualité).

_ Frais d’informatique liés à la gestion des commandes et au traitement des entrés en stock.

2.2.2. Les frais de possession du stock :

Ces frais, inhérents à l’existence même du stock, comprennent deux catégories bien distinctes
les charges financières et frais de magasinage.

• Les charges financières pèsent sur les sommes investies dans les stocks ; ce sont les
intérêts (majorés des frais annexes) des emprunts émis sous diverses formes pour
financer les achats.

• Les frais de magasinage sont constitués des éléments principaux suivant :


_ Coût du fonctionnement des magasins : salaires, charges salariales, éclairage,
chauffage, force motrice, entretien des locaux, de l’équipement, des engins (moins la
part comptée en frais d’acquisition au titre des frais de réception qui sont relatifs aux
contrôles qualitatif et quantitatif à la livraison) ;

_ Amortissement ou loyer des locaux ;


_ Amortissement de l’équipement des locaux et des engins de manutention ;
_ Primes d’assurances ;
_ Pertes par détérioration, évaporation, destruction par les rongeurs, coulage, vol ;
_ Coût des transports entre magasins ;
_ Coût de l’obsolescence pouvant être très élevé pour certains articles qui se
démodent rapidement, tels que les articles de mode ou les articles fabriqués suivant
des techniques très évolutives ;

_ Coût de l’information et de comptabilité matières (moins la part comptée en frais


d’acquisition).

2.2.3. Les frais de rupture de stock :

Ce sont des frais engendrés par le fait que, à un moment donné, le stock étant épuisé, il n’est
plus possible de satisfaire la demande. En fait, il parait nécessaire de préciser cette notion de
rupture de stock.

4
8
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
C’est certainement le coût le plus difficile à évaluer dans la mesure où la rupture de stock
peut avoir deux conséquences :

• Soit la vente non réalisée est reportée à la période suivante, En théorie, ce coût est
fonction du nombre d’unit´es manquantes et de la durée de la rupture.

• Soit la vente non réalisée est définitivement perdue : dans ce cas, le coût de rupture
correspond au manque à gagner lié à l’article demandé mais non fourni. Ce
manque à gagner est constitué de la marge unitaire sur coût d’achat habituellement
réalisée sur le produit et de la dépréciation de l’image de l’entreprise.

2.3 L’évaluation et valorisation de la gestion des stocks

Les mouvements d’entrées en stocks concernent les achats et la production des biens. Les
mouvements de sorties sont liés à la consommation de matières ou à la distribution des biens 48
:

2.3.1 : L’évaluation du coût des entrées

L’évaluation du coût des entrées s’effectue différemment selon que les mouvements
d’entrées en stocks sont d’origine interne ou externe.

• Les entrées d’origine externe : proviennent des tiers et concernent les opérations
d’acquisition et d’approvisionnements (matières premières, matières et fournitures
consommables, marchandises). Leur évaluation s’effectue au coût d’achat.

• Les entrées d’origine interne : sont issues de processus de production. Elles


concernent les en cours de production, les produits semi-finis, les produits finis et
les produits résiduels. Leur évaluation à l’exception des produits résiduels
s’effectue au coût de production.

Coût deproduction = coût d’achat des matières + charges directes etctes


indire
de
production

48 GERARD MELYON, « comptabilité analytique : principe, coûts réels constatés, coûts préétabli analyse des écarts »
édition, Bréal, 2004, page 56

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Les produits résiduels sont pour leur part évalués à leur valeur probable de réalisation

2.3.2 : La valorisation des sorties et du stock final :


En matière de gestion des stocks, les entrées des marchandises se font au coût d’acquisition
(prix d’achat, + divers frais accessoires d’approvisionnement supportés jusqu’à l’entrée du
magasin). L’inventaire permanent permet de connaître à tout moment les quantités en stocks.
La valorisation des sorties lors du calcul du coût de production ou du coût de revient après
stockage se fait suivant trois méthodes d’évaluation11 :

-La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP)

-La méthode du Premier Entré, Premier Sorti (FIFO)

-La méthode du Dernier Entré, Premier Sorti (LIFO)

A) La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) :

Adaptées aux matières non périssables (marchandises pouvant faire l’objet d’un stockage
sur de longues périodes), la méthode du CUMP se présente sous deux variantes :

• La méthode du CUMP après chaque entrée. Les sorties sont évaluées au dernier coût
unitaire moyen pondéré calculé après chaque entrée marchandise

• La méthode du CUMP périodique. Les sorties sont évaluées à un coût unitaire moyen
pondéré des entrées marchandises + stock initial, calculé sur une période mensuelle,
trimestrielle ou annuelle, suivant le choix de l’entreprise

11 7
SIALA NGIMBI, P., essai d'un modèle de gestion des stocks dans une entreprise industrielle, Cas
de la socir-moanda 1996-1997 page 22, 23.

 La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) après chaque entrée

4
8
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Adaptées aux matières non périssables (marchandises pouvant faire l’objet d’un stockage
sur de longues périodes), la méthode du CUMP se présente sous deux variantes :

• La méthode du CUMP après chaque entrée. Les sorties sont évaluées au dernier coût
unitaire moyen pondéré calculé après chaque entrée marchandise

• La méthode du CUMP périodique. Les sorties sont évaluées à un coût unitaire moyen
pondéré des entrées marchandises + stock initial, calculé sur une période mensuelle,
trimestrielle ou annuelle, suivant le choix de l’entreprise.

 La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) après chaque entrée Le


coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée est calculé en divisant la valeur du
stock restant, majoré du montant de l’entrée, et divisé par la quantité du stock restant
majoré de la quantité entrée.

Toutes les sorties sont effectuées à cette valeur unitaire jusqu’à l’entrée suivante.

CMUP
(Stock Précédant+ E) en valeur

(Stock Précédant+ E) en Quantités

 La méthode du CMUP à la fin de la période :


Le coût moyen unitaire pondéré est calculé à la fin de la période en divisant la valeur du
stock de début de période, majoré du montant des entrées de la période, et divisé par la
quantité du stock initial majoré des quantités entrées dans la période.

CM UP (SI+Σ E) en valeur

(SI+Σ E) en Quantités

B) La méthode de première entrée première sortie ou la méthode First In First


Out(FIFO)

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Cette méthode également connue sous le nom de First In First Out (FIFO) constitue l’une
des méthodes dites d’épuisement des lots. Le recours à cette méthode où chaque lot est
fictivement individualisé consiste à considérer que les sorties s’effectuent dans le même
ordre que les entrées. Elles sont à ce titre valorisées par ordre chronologique aux coûts des
entrées. Par voie de conséquence, le stock final est valorisé au coût des dernières entrées.

L’avantage est que la valeur du stock se rapproche de la valeur de renouvellement au fur


et à mesure de l’épuisement des lots les plus anciens. L’inconvénient et qu’il faut, dans les
calculs, tenir compte de l’importance de chaque lot et en surveiller l’épuisement

Figure 11: La méthod FIFO (First In, First Out)

FIFO
c) La méthode du Dernier Entré- Premier Sorti (LIFO) :

Cette méthode également connue sous le nom de Last In First Out (LIFO) constitue la
seconde méthode dite d’épuisement des lots. Les lots entrés sont individualisés mais les sorties
s’effectuent, par épuisement successif des lots, des plus récents aux plus anciens.

La méthode (LIFO) présente pour principale avantage, la valorisation des sorties au prix des
entrées les plus récentes. Elle présente néanmoins l’inconvénient de sous-évaluer le stock final
(stock évalué au prix le plus ancien).

Figure No 12: la method LIFO Last In, First Out

4
8
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

2.4. Les facteurs d’amélioration de la gestion des stocks :


Un certain nombre de facteurs peuvent être à l’origine de l’amélioration de la gestion des
stocks49 :

 La diminution du nombre de références et diminution du nombre de magasin de


stockage

Elle est obtenue par la chasse aux rossignols (référence obsolètes) et par la normalisation
des pièces de bases ; une réflexion sur le nombre et la localisation des entrepôts sont
souvent utiles. Des regroupements de stock sur un même lieu permettent de réduire les
quantités globales détenues, bien entendu une étude préalable est nécessaire pour valider
que les coûts de possession et de gestion d’un magasin sont bien inférieurs aux coûts de
transport supplémentaire que génère le faite d’avoir un seul magasin sur deux par
exemple.

 La souplesse d’approvisionnement :

Elle autorise à diminuer les niveaux de stock de sécurité pour un même taux de service.

Cela peut résulter de négociations avec les fournisseurs (passage de marché annuels avec
mise en place du système de prévisions annuelles ou hebdomadaires glissantes), de
réduction de coût et des temps de traitement administratifs et également d’une réduction

49 Analyse de la gestion des stocks et des approvisionnements à la CNSS-Burkina, mémoire de 33.master en


administration et gestion des entreprises, Institut supérieur de management des entreprises, 2008, p. 33.

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
lots d’approvisionnement (approvisionnements plus fréquents sur des lots de petites
tailles).  La qualité et la rapidité de transmission des informations :

Sont des facteurs essentiels de la réduction des stocks. Qualités et fiabilités des prévisions,
rapidités de transmission des commandes, rapidités et fiabilités des réceptions (traitement
physique et administratif…).

 La dépréciation des stocks :


Il s’agit d’une opération comptable qui consiste à enregistrer au bilan la valeur estimée
d’un stock de produits non vendus. Dans certains pays, comme par exemple la France, une
entreprise peut déprécier son stock pour des raisons fiscales.

2.5. Les objectifs de la gestion des stocks :


La gestion des stocks a pour but de maintenir à un seuil acceptable le niveau des services pour
lequel le stock considéré existe. En effet, l'un des objectifs de la gestion des stocks est
précisément d'aller vers une performance accrue par une meilleure maitrise des stocks13 :

- La maximisation des profits


- la maximisation du retour sur investissement,
- la minimisation des coûts,
- la maximisation des chances de survie,
- l'assurance de la flexibilité des opérations et la détermination des solutions possibles

13
LUC PELLERIN, «La formalisation des activités des gestions des stocks dans les PME manufacturières
Québécoises » mémoire fin d’étude, université du Québec à Trois-Rivières, p09

La gestion des stocks peut aussi répondre aux objectifs suivants:


- La minimisation des investissements,
- La détermination d'un niveau approprié de service à la clientèle,

4
8
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
- L'adéquation entre la demande et l'approvisionnement
- La minimisation des coûts de commande,

En fait, la gestion des stocks vise à s'assurer que l'entreprise pourra faire face à la
demande à l'intérieur des délais désirés, compte tenu des contraintes opérationnelles
existantes.

Le maintien d'un système de contrôle des stocks précis est vital pour toute entreprise. La
précision des informations concernant le niveau des stocks est un pré-requis critique pour
l'ensemble des décisions subséquentes. Le traitement des informations recueillies sur les
stocks permet au gestionnaire d'obtenir les informations pertinentes à l'égard des articles
maintenus en stock (numéro de l'article, composantes, poids, etc.). Dans une optique
d'efficience, les coûts liés à ce système de contrôle doivent être minimisés. La classification
des stocks devient ainsi très importante.

2.6 Les enjeux de la gestion de stocks :


Les responsables de la gestion des stocks doivent perpétuellement rechercher l’équilibre entre
le niveau de satisfaction des consommateurs et les coûts engendrés par la constitution des
stocks50.

2.6.1 Une quantité élevée de stocks (sur stockage) peut provoquer :

• Des charges financières élevées. Des charges fixes (bâtiment, étagères, engins lourds
de manutention …) et des charges variables (Salaires du personnel, frais d’entretien,
quittances d’électricité, pertes dues à la détérioration ou à l’obsolescence des produits
stocké

• Des immobilisations des capitaux. Chaque article qui entre en stock est valorisé et
réduit ainsi les facilités de trésorerie.

2.6.2 : une quantité trop de stocks peut provoquer :

• Une augmentation des risques de rupture de stocks, avec quelques fois des
conséquences financières graves

50 Jean-Pierre Briffaut, Systèmes d’information en gestion industrielle, Edition Hermes science publication,
Paris, 2000, page 27

4
7
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
• La désorganisation d’un système de production entier (goulots d’étranglement,
augmentation des stockages intermédiaires)

• Une diminution des bénéfices de vente et une perte de la clientèle déçue par la
mauvaise qualité de service (retard de livraison, disponibilités insuffisantes, ruptures.

Section 3 : les méthodes et les inventaires de la gestion des stocks

Stocker, c'est engager des dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des revenus
qu'ultérieurement. Selon ce que l'on stock, en quelle quantité et suivant quelle durée, ces
dépenses peuvent s'avérer conséquentes. Il existe une hiérarchie des produits nécessaires à
l'activité, une classification en fonction de leur prix, des quantités, de leur fréquence
d'utilisation, des quantités minimales d'achat, des délais51, etc.

Cette section est réservée aux méthodes ainsi que les inventaires de la gestion des
stocks.

3.1 Méthode 20/80 (ou loi de Pareto) :

Dans le domaine commercial et marketing, la règle des 20/80 exprime le plus souvent le fait
que pour la plupart des activités commerciales une partie réduite de la clientèle représente
l’essentiel du chiffre d’affaires. C’est un indicateur de la concentration commerciale. Selon le
principe de la distribution de la loi de Pareto, 80 % du chiffre d’affaires est réalisé par 20 %
des clients (Pareto a initialement souligné ce principe de répartition non linéaire pour la
détention des richesses par la population).

L’évocation de la règle des 20/80 permet surtout de souligner l’importance de se concentrer


sur les meilleurs clients dans le cadre d’une politique de fidélisation52

Figure No 13: Représentation graphique de la méthode 20 /80 ou loi de Pareto

51 L’évocation de la règle des 20/80 permet surtout de souligner l’importance de se concentrer sur les
meilleurs clients dans le cadre d’une politique de fidélisation
52 Dominique Michel [DOC] La loi de Pareto | LEntreprise.com | Mis en ligne le 20/03/2003

4
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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

Source : Daniel Antraigue « Contrôle de gestion et Gestion prévisionnelle » – La gestion des


Approvisionnements et des stocks– IUT GEA– Page n° 15 / 21

3.2 Méthode ABC

Suivant le même principe que la méthode 20/80, la méthode ABC est un puissant outil
d’analyse statistique qui peut s’appliquer dans des domaines divers. Le principe est de classer
des éléments ou des individus selon un critère simple ou combiné, puis les répartir en 3
classes53: A, B et C

La méthode ABC permet de classer les flux et les stocks d'articles en fonction de certains
critères. Nous citons à titre d'exemple :

- le chiffre d'affaire (valeur de vente des stocks pendant une période)

53 Pierre ZERMATI, Pratique de la gestion des stocks, édition DUNOD, 6ème édition, Paris, 2001, P 33

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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
- la valeur du stock
- la surface ou le volume consommé

Les stocks sont répartis en trois classes :

Classe " A " : 5 à 10% des articles consommés représentent 60 à 75% de la valeur totale des
stocks.

Classe "B " : 25 à 30% des articles consommés représentent 25 à 30% de la valeur totale des
stocks.

Classe " C " : 60 à 70% des articles consommés représentent 5 à 10% de la valeur totale des
stocks.

Figure No 14 : Présentation du modèle ABC

3.3 Modèle de Wilson :

Le modèle de Wilson, appelé également « modèle du lot » permet de déterminer la fréquence


optimale de réapprovisionnement pour un magasin, une usine…etc. ; Elle est couramment

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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
employée par les services logistiques. Ce modèle suppose une demande constante et certaine,
sans délai de livraison, ni possibilité de rupture des stocks. Le modèle cherche à déterminer la
taille optimale de commande pour chacun des articles en stock18.

La problématique de la gestion des stocks consiste à mettre en place des critères de décision
objectifs et systématique qui doivent à la fois minimiser :

• Le risque de risque
• Les coûts de stockage

Or, pour un niveau de demande annuelle donné, les seules variables sur lesquelles le
gestionnaire des stocks peut intervenir sont :

- La fréquence des commandes (N)


- Les quantités à commander à chaque fois (Q).
Figure No 15 : Illustration du Modèle Wilson

Source : Wilson

18
Mémoire de fin d’étude. Optimisation de la gestion des stocks au sein de l’entreprise LALLA KHEDIDJA.
2017.

3.4. L’inventaire des stocks :

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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
La vie de l’entreprise est découpée en périodes appelées exercices comptables. Ce découpage
permet de faire périodiquement le point sur l’activité passée pour mieux préparer l’avenir. Ce
sont les travaux d’inventaire (ou travaux de fin d’exercice) qui permettent de faire ce point.

3.4.1 Définition de l’inventaire :

L’inventaire représente l’ensemble des opérations permettant de recenser et contrôler les


éléments du patrimoine de l’entreprise afin de comptabiliser les opérations apportant soit des
modifications aux soldes des comptes de la balance avant inventaire soit des créations de
nouveaux comptes54

L'inventaire physique des stocks répond à la fois à un besoin stratégique et légal pour
l’entreprise. A des périodes bien planifiées, et obligatoirement à la clôture d’un exercice,
chaque entreprise est tenue d’effectuer un inventaire de ses stocks. Le but étant de s’assurer
que ces derniers reflètent les quantités et les valeurs fournies par le logiciel de gestion.

Afin d’éviter la charge de travail que provoque un inventaire annuel, le choix est très souvent
porté sur un système d’inventaire tournant qui lui, permet une vérification des stocks par lots
ou par tranche, avec une périodicité moins longue55

Le décompte des quantités en stock porte sur l’ensemble des éléments constitutifs du stock
faisant partie du patrimoine de l'entreprise quel que soient leur nature ou leur état dans la
chaîne de fabrication :

- Les stocks de production (matières premières, en-cours de fabrication, produits


semiouvrés, produits finis

- Les stocks hors production (pièces de rechange, consommables autres, emballages …)


- Les stocks externes placés chez les partenaires

3.4.2 Différents types d’inventaire :

54 IBRAHIMA CAMARA, « Manuel de comptabilité Tom II : les travaux de fin d’exercice


comptable», Edition L’Harmattan, 2017, p 13

55 BRAHIMA CAMARA, « Manuel de comptabilité Tom II : les travaux de fin d’exercice comptable », Edition
L’Harmattan, 2017, p 13

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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
L'inventaire physique des stocks répond à la fois à un besoin stratégique et légal pour
l’entreprise. A des périodes bien planifiées, et obligatoirement à la clôture d’un exercice,
chaque entreprise est tenue d’effectuer un inventaire de ses stocks. Le but étant de s’assurer
que ces derniers reflètent les quantités et les valeurs fournies par le logiciel de gestion56.

Les opérations d’inventaire sont généralement effectuées sous la supervision du supply chain
manager, du responsable de production ou du responsable de distribution. Les magasiniers,
associés à des personnes formées pour la circonstance accomplissent le décompte physique
des quantités. Le contrôle des écarts, la régularisation et la validation des données sont faits
par des contrôleurs de gestion (internes et/ou externes à l’entreprise)

L’inventaire peut être effectué sur la totalité des articles stockés, ou sur des catégories ou des
classes d’articles sélectionnées sur la base de critères propres à chaque gestionnaire. Selon la
fréquence de décompte, on distingue trois types d’inventaires : l’inventaire permanent,
l’inventaire tournant et enfin l’inventaire annuel. a- l’inventaire permanent :

L’inventaire permanent est le décompte des quantités disponibles en stock immédiatement


après chaque entrée de la marchandise et chaque sortie marchandise. C’est une méthode
d’inventaire adaptée particulièrement pour les stocks dont les quantités par référence sont
petites et les unités stockées faciles à dénombrer. Les logiciels qui offrent la possibilité
d’effectuer de telles écritures donnent lieu à deux opérations de saisie à chaque occasion :

• Lors d’une entrée marchandise : saisie des quantités entrées et saisie du stock final
• Lors d’une sortie marchandise : saisie des quantités sorties et saisie du stock restant

Des listes regroupant les écarts (écarts positifs et écarts négatifs) sont automatiquement
générées. Après vérification, les stocks sont régularisés.

Il est ici bien entendu que les documents utilisés pour les entrées marchandises (bon de
réception) et ceux utilisés pour les sorties marchandises (Listes de prélèvement, bon de sortie
…) soient adaptés pour permettre l’enregistrement manuel de ces écritures (une colonne pour
les quantités reçues ou sorties et une colonne pour les stocks disponibles après opération).

56 Jean-Louis MALO, comptabilité générale, édition Eyrolles, Deuxième édition, page 154.

4
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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
L’inventaire permanent présente l’avantage d’assurer en permanence des écritures justes.
Chaque écart constaté est immédiatement corrigé. Son point faible réside cependant sur sa
lourdeur. En effet, lorsque le nombre de référence est élevé, où simplement l’activité du
magasin haute, la quantité de travail de saisie que cela représente est énorme. b- l’inventaire
annuel :

L’inventaire annuel est le comptage de toutes les quantités en stock et dans tous les
magasins à la fin de chaque exercice comptable. Il est réclamé par les contrôleurs financiers
lors du calcul des soldes de gestion. Au Cameroun, nombreuses entreprises l’exécutent au
courant de chaque mois de décembre.

Compter les quantités de toutes les références enregistrées est un travail fastidieux, qui
nécessite une bonne organisation des équipes, une bonne préparation du personnel de
comptage et une célérité dans l’analyse des écarts. L’inventaire physique annuel s’entend

Parfois sur plusieurs jours. Au delà de trois jours de comptage, la fatigue commence
s’installer.

C’est sur ce point que réside la faiblesse d’un inventaire général annuel. Il nécessite le renfort
des équipes par des personnes parfois n’ayant aucune conscience des conséquences que
peuvent apporter les erreurs de comptage. Si ce personnel n’est pas suffisamment bien formé,
assez motivé, la fiabilité de l’inventaire devient incertaine et la proportion des anomalies à
étudier risque d’être élevée. L’inventaire annuel exige parfois l’arrêt des opérations durant
toute la période de comptage. C’est une situation coûteuse pour l’entreprise. - l’inventaire
tournant

L’inventaire tournant est le comptage périodique et planifié des stocks sur


l’année .Dans la pratique, il se révèle comme une meilleure alternative aux inventaires
permanent et annuel. Avec un inventaire tournant, des listes d’articles classés sont fournies à
des périodes bien définies et le décompte des quantités disponibles pour chacune des listes se
fait plusieurs fois durant l’année57. c- l’inventaire tournant

57 Sophie Carrière Rigard-Cerison, Rémi Janin, « Reporting comptable et financier des sociétés : comprendre,
interpréter et analyser l’infirmation », 2015, page 23

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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
L’inventaire tournant est le comptage périodique et planifié des stocks sur
l’année .Dans la pratique, il se révèle comme une meilleure alternative aux inventaires
permanent et annuel. Avec un inventaire tournant, des listes d’articles classés sont fournies à
des périodes bien définies et le décompte des quantités disponibles pour chacune des listes se
fait plusieurs fois durant l’année22.

Les inventaires tournant permettent particulièrement de :

- Alléger, voire supprimer la pratique d’un inventaire annuel (trop lourd, pénible et très
coûteux lorsque l’arrêt des opérations s’avère indispensable durant cette période).

- Eviter la rupture des stocks critiques. Ce sont des articles dont le manque engendre des
conséquences graves sur les opérations (arrêt de la production, goulets d’étranglement,
pertes des ventes, annulation de commandes…).

- Eviter de conserver trop longtemps les erreurs d’écritures.

Tout ceci sous-entend bien sûr que le décompte concerne en priorité les articles ayant subit
soit un mouvement d’entrée marchandise, soit un mouvement de sortie marchandise durant la
période. En règle générale, les articles faisant l’objet d’un inventaire tournant ne sont pas
sélectionnés de façon aléatoire. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour générer ces
listes.

3.4.3 Principes de l’inventaire :

• Déclenchement : l’inventaire peut être déclenché par une demande formelle du


décompte des articles suivant des listes fournies à des périodes définies, ou simplement
après constat d’une anomalie dans les stocks.

• Déroulement : comptage des quantités exactes disponibles ; analyse des écarts (écarts
sur le nombre de références et écarts de quantités) ; vérification et validation des
nouvelles valeurs

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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks

• Fin : mise à jour des quantités dans le logiciel de gestion des stocks. Ces mises à jour
font l’objet de mouvements d’entrée ou de sortie marchandise selon la nature de
l’écart. La régularisation de ces écritures est effectuée par le service financier et
comptable, après valorisation des stocks58.

Conclusion :

Ce deuxième chapitre nous a permis de définir et de montrer l’importance de la présence des


stocks au sein d’une entreprise aussi la gestion des stocks qui consiste à la planification, la
direction, l’organisation et le contrôle des activités relatives à tous les stocks de matières
gardés dans l’entreprise, suggère une organisation rigoureuse des taches dont l’objectif est
d’assurer un suivi et une coordination des flux de stocks.

L’ensemble des techniques et méthodes utilisées dans la gestion des flux de stocks peuvent
favorisée le bon déroulement du processus de production et une maitrise efficace et efficiente
des couts liés aux stocks.

58 MOHAMED DIABY, « Guide pratique des travaux de fin d’exercice comptable », Edition, L’Harmattan,
2014, page 33.

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Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Nous pouvons dire que la gestion des stocks joue un rôle de régulateur entre in- put et out- put
avec son organisation et son fonctionnement, elle contribue à l’élaboration de programme de
travail, quantifier les livraisons, distribuer les produits aux services utilisateur. Elle assure à
tout moment, la conservation et la mise à la disposition de l’utilisateur des produits dont il a
besoin pour ce faire elle utilise des méthodes de valorisation fiables qui suivent l’évolution des
stocks tout en évitant les impures.

La bonne gestion des stocks permet à l’entreprise de garantir la continuité de l’activité


économique à la disposition de l’entreprise. En revanche une mauvaise des stocks cause
plusieurs problèmes qui conduisent à la disparition de l’entreprise.

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7
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Introduction

Après avoir abordé dans le deuxième chapitre les différentes notions liées au stock, et avoir
introduit de manière générale les différentes techniques de gestion des stocks, nous avons jugé
utile de le compléter par un cas pratique et ce, pour les raisons suivantes : - avoir un aperçu sur
la gestion des stocks au sein d’une entreprise algérienne et apprécier celle-ci du point de vue
des principes et techniques ;

- faire des comparaisons entre ce que nous avons vu en théorie et ce qui se passe
réellement sur le terrain.

A cet effet, nous avons suivi de près, la pratique de la gestion des stocks au sein de
l’entreprise nationale des industries électroménagers (ENIEM) d’OUED AISSI.

Cette dernière est l’une des entreprises qui ont été créées dans l’objectif de contribuer au
développement économique et social de l’économie nationale.

Dans ce chapitre nous allons présenter la gestion des stocks au sein de l’ENIEM, Pour cela,
nous avons procédé à la présentation de l’organisation et de l’unité d’accueil avant de passer
au vif du thème à savoir la gestion des stocks tout en suivant un enchainement réel et logique
de leur réalisations.

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Section 01 : Présentation de l’ENIEM :

Dans cette section seront traités les points suivants :

- L’historique de l’ENIEM

- Les objectifs de l’ENIEM - La situation géographique

- Le mode d’organisation.

1.1. Historique de l’ENIEM :

Dans l’historique de l’ENIEM, nous allons représenter:

 La création de l’ENIEM 
La forme juridique.

1.1.1. Création de l’ENIEM :

Le complexe d’appareils ménagers résulte d’un contrat « produit en main » établi dans
le cadre du premier plan quadriennal, et signé le 21 Août 1971 avec un groupe d’entreprises
allemandes représentées par le chef de file D.I.A.G (groupe allemand de construction de génie
civile) pour une valeur de 400 millions de dinars. Les travaux de génie civil ont été entamés en
1972, la réception des bâtiments avec tous les équipements nécessaires a eu lieu en juin

, et ce dans la zone industrielle d’Oued Aissi à une dizaine de kilomètres à l’Est du chef lieu
de la wilaya de Tizi-Ouzou.

La superficie totale est de 55 hectares dont 12 ,5 hectares couverts, il est entré en production le
16 Juin 1977.

1.1.2. Forme juridique et le capital social :

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Le 08 /10/1989, l’ENIEM a été transformée juridiquement en société par actions, avec
un capital de 40.000.000.00 DA. Celui-ci a été augmenté à 70.000.000.00 DA dans le cadre
des mesures d’assainissement arrêtées par la direction centrale du trésor public. Le capital
social actuel est de 10 279 800 000 ,00 DA, détenu en totalité (100 %) par Groupe Elec El
Djazaire à partir du 10 juin 2015.

1.2. Objectifs de l’ENIEM :

L’ENIEM s’est assignée plusieurs objectifs afin d’assurer un impact plus performant
au niveau de ses fonctions. Pour atteindre ces objectifs et vérifier le degré de leur réalisation,
elle a mis en œuvre un certain nombre d’outils de contrôle.

1.2.1. Objectifs à atteindre :

L’ENIEM a fixé des objectifs importants pour l’année 2020, à savoir :

 L’accroissement de la satisfaction des clients


 La diversification des produits ;
 L’amélioration des compétences du personnel ;
 La réduction des rebuts et l’amélioration de la gestion des déchets ;
 L’amélioration du chiffre d’affaires ;
 Le développement des compétences et de la communication ;
 L’amélioration en continue de l’efficacité du système de management qualité ;  La
prévention des risques de pollution et la mesurer des rejets atmosphériques ;  La
formation du personnel sur l’environnement.

1.2.2. Situation géographique :

L’entreprise nationale des industries de l’électroménager est implantée à Tizi-Ouzou,


où elle a bénéficié de plusieurs avantages en infrastructures externes consistant en les routes,
dont la route nationale N° 12 et la voie ferrée Alger – Tizi-Ouzou. Le siège social de
l’entreprise mère se situe au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les unités de production

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
‘froid’, cuisson et climatisation sont implantées à la zone industrielle Aissat Idir de Oued Aissi
à 7 Kms du chef-lieu de la wilaya. L’entreprise dispose de deux filiales : la filiale sanitaire
EIMS est installée à Mélian Wilaya de Ain Defla depuis 2005, et la filiale lampe FILAMP à
Mohammedia, Wilaya de Mascara.

1.3. Mode d’organisation de l’ENIEM :

La structure de l'ENIEM comporte :

 Direction générale

La direction générale est chargée de définir la stratégie globale de l’entreprise


(administration financière, investissement, politique sociale et organisationnelle).

Elle gère le portefeuille stratégique de l’entreprise et procède à l’élaboration des


ressources financières d’ensemble, ainsi qu’elle fournit aux autres structures un certain
nombre de services communs (fiscalité, assurances).

La direction s’assure de contrôler le personnel, elle nomme et replace les directeurs


centraux et d’unités, et elle approuve aussi les propositions de nomination des cadres
supérieurs.

La direction générale comprend six(06) directions centrales, à savoir :

 Direction industrielle
 Direction du développement et de partenariat
 Direction des finances et comptabilité
 Direction des ressources humaines;
 Direction de planification et de contrôle de gestion

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
 Direction de marketing et communication

1.3.1 : Unités de l’ENIEM

L’ENIEM est composée de trois (03) unités de production, une unité commerciale et
une unité de prestation technique.

 Unités de production

Les unités de production sont celles chargées de la fabrication. Elles sont spécialisées
par produits et consistent-en :

• Unité froid 
Unité cuisson

• Unité
climatisation.

 Unité commerciale

Elle est chargée de la commercialisation des produits fabriqués par les unités de production.

 Unité prestations techniques

Elle réalise des travaux ou prestations techniques pour le compte des autres unités, ou
pour des clients externes

Figure N°16 : Présentation des unités de l’entreprise.

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8
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Source : Document interne à L’ENIEM,


Direction générale

1.4. L’organigramme général de l’ENIEM :


Secrétariat

Figure N°17 : Organigramme de l’ENIEM.

Direction centrale

Direction du Direction de Direction de Direction des Direction de


développement planification l’exploitation ressources l’administration
et partenariat et contrôle de humaines
gestion

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Unité Unité Unité Unité
cuisson Climatisationprestation commerciale
technique
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Source : Document interne de l’entreprise

1.5. Présentation de l’unité climatisation

Cette unité est chargée de la production et du développement de tous les produits de


climatisation et de chauffage, à titre d’exemple : les équipements de climatisation (plusieurs
types de climatiseurs), les appareils de chauffage (radiateur, chauffes bain etc.).

1.5.1. La structure de l’unité climatisation :

L’unité climatisation est dirigée par un directeur d’unité ; elle est structurée en 05 services :

 Service production

Sa mission est la fabrication des produits de climatisation, machine à laver le linge,


chauffe eau et radiateur à gaz.

 Service technique

Il soutient le service production pour la réalisation des produits dans les meilleurs
conditions, soit par :

 Les gammes de fabrication


 La maintenance des équipements
 Le contrôle qualitatif des produits.

 Service commercial

Il a comme mission principale, l’approvisionnement en matières, composants et autres,


nécessaires à la réalisation du programme de production dans les meilleures conditions
économiques.

 Service finance et comptabilité

La mission de ce service est la gestion et le suivi des ressources financières de l’unité

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
 Service administration et ressources humaines

Il a pour mission la gestion administrative des employés.

Figure N°18 : Organigramme de l’unité climatisation

Source : Document interne de l’entreprise.

1.5.2. Présentation de la section « gestion des stocks »

La section gestion des stocks est composée de :

a. Chef de section

Sa mission consiste à la disponibilité des matières nécessaires à la réalisation du


programme de production dans les meilleures conditions.

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
b. Gestionnaire prévisionnel

Assure le suivi et la gestion prévisionnelle des stocks.

c. Chef d’équipe magasin

Supervise et coordonne les activités de magasinage et de livraison de marchandises.

d. Magasinier cariste

Assure les opérations de magasinage, de comptage et de conduite des chariots


élévateurs pour les opérations de stockage et de livraison.

e. Agent de nettoyage

Effectue les opérations de nettoyage du magasin.

Section 2 : la gestion des stocks au sein de l’entreprise ENIEM

2.1. Présentation du service de la gestion des stocks

Le service gestion des stocks est rattaché hiérarchiquement au directeur logistique, assure la
gestion de toutes les réceptions et expéditions, il gère l’ensemble des mouvements des
matières premières, des produits finis, des emballages, déchets d’un dépôt à un autre, c’est-à-
dire :

• Des fournisseurs vers les magasins des matières premières.

• Des magasins des matières premières vers les chaînes de production.

• D’une chaîne de production vers les dépôts de produit finis.

• Des dépôts de produits finis vers les clients.

• Des clients vers les dépôts de la société.

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
2.2. Types des stocks de l’ENIEM

Les produits de stockage de l’ENIEM se composent comme suit :

 Stocks de matières premières


 Stocks de produits finis

2.2.1. Stock des matières premières :

Les stocks regroupent tous les achats de matières et fournitures qui servent à la fabrication «
non encore consommer », et qui sont encore présent dans l’entreprise. Et comme l’ENIEM
fabrique plusieurs articles dans de différents départements, chaque département a son magasin
de stockage.

2.2.2. Stockage de produits finis :

Tous les produits qui sont prêts à la commercialisation. Dans l’organisation de l’entreprise
ENIEM chaque département de fabrication se trouve un magasin de stockage de produits finis
qui est considéré comme un magasin de stockage temporel.et qui sont transportés au magasin
de stockage, ou département commercial la ou s’effectuent les ventes

2.3. La classification et la valorisation des stocks

 La classification selon la méthode ABC

Est une méthode d’analyse du portefeuille d’achat, consistant à établir une

8
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
classification des produits achetés par une entreprise ou une collectivité. Les produits sont
classés en trois groupes par ordre de volume décroissant de consommation, de volume de
stockage, des montants respectifs d’achats ou selon d’autres critères.

Les matières sont souvent divisées en trois classes appelées (A, B, C) dans l’ordre décroissant
de leur valeur de consommation annuelle ou selon d’autres critères, pour favoriser une gestion
précise.

C’est ce que l’on appelle parfois la gestion des stocks basée sur le classement (A, B, C)
comme le montre le tableau suivant :

Tableau N°02 : Classification des stocks selon la méthode ABC.

Articles Gestion
Classe

Gestion rigoureuses de stocks pour


éviter le gaspillage ou les pertes, la
Articles couteux à stocker
procédure de paiement est
(articles chers, articles
étroitement surveillée. Méthode de
consommés en grande
A réapprovisionnement à intervalle
quantité) fixe

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

B Un système d’approvisionnement à
Articles au coût de stockage qualité fixe se déclenche chaque fois

modéré que le niveau des stocks tombe sous


un niveau prédétermine

Articles nombreux mais pas Gestion simplifiée. Sans contrôle


coûteux à stocker. Article unitaire à l’entrée, etc.….
C bon marché, articles
consommée en petites
quantité

La classification selon la méthode ABC utilise à la fois les besoins nets et les besoins bruts
comme elle est illustrée dans le tableau suivant :

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Selon la classification ABC appliquée pour quelques positions d’un produit de genre
Climatiseur F245, pour un programme de 5000 appareils, on a obtenu les propensions
suivantes :

- la classe A représente 70,54% de montant total des


matières approvisionnées ;

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
- la classe B représente 23,32% ; - la classe C représente
6,14 %.

Le montant des différentes classes est de :


- 25329814,25 milliard DA pour la classe A
- 2239309,13 milliard DA pour la classe B - 1191633,97
milliard DA pour la classe C.

Source : Nous soins à partir des données du tableau N°03

2.3.1. La valorisation des stocks au niveau de l’entreprise ENIEM

 Valorisation des stocks par la méthode de coût moyen unitaire pondéré (CMUP) :

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Utilisée dans chaque entrée des matières venant s’incorporer au coût de production

Pour calculer le CMUP on procède par la formule suivante :

VSDP+ CAE
CUMP =

QSDP

o VSDP : valeur de stock disponible de début de période o


CAE : coût d’achat à l’entrée o QSDP : quantité du stock
disponible de début de période

Dans notre cas : la peinture acrylique, code : 100836, et le tableau suivant nous présentons
l’état de cette dernière pour le mois de janvier 2015

Le tableau suivant permet de présenter la valorisation des stocks au niveau de l’ENIEM par la
méthode CMUP

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Tableau N° 4: Valorisation des stocks par la méthode CMUP


Unité : DA
Date o
Entrée Sortie Stock
N de
bon Q PU v Q PU V Q PU V

01/01 Stock 18480 286.90 5301912


initial

08/01 Entrée 600 305.95 1835570 19080 287.49 5485482

08/01 Sortie 600 287.49 172494 18480 287.49 548582

13/01 Sortie 4240 287.49 1218957.6 1 4180 287.49 4076608.2

20/01 Sortie 6040 287.49 1736439.6 8140 287.49 2340186.6

21/01 Entrée 6480 286.90 1859112 14620 287.23 4199280.6

28/01 4040 187.23 1160409.2 10580 287.23 3038893.4

TOTAL 7080 265.18 1877482 14920 287.42 4288300.4

Source : Document interne de l’ENIEM

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Pour calculer le coût unitaire des sorties de matières pour la date 08/01 on procède de la façon
suivante :

(18480*286.90)+ (600*3095)
CMUP = = 287.49 DA
18480+600

 La valorisation des stocks par la méthode FIFO

Au niveau de l’ENIEM, la valorisation de certains articles s’effectue selon la méthode


FIFO .Ainsi on peut avoir à titre d’exemple le tableau suivant qui représente l’entrée et la
sortie des stocks durant le mois de janvier.

Tableau N°5 : La valorisation par la méthode FIFO.

Unité : DA

Date No de Entrée Sortie Stock


bon
Q PU Q PU v Q PU v

01/01 Stock - - - - - 18480 286.90 5301912


initial

600 305.95 183570 19080 18480*286.90 5485482


08/01 Entrée
600*305.95

08/01 Sortie 6 00 2 86.90 172140 18480 17880*286.90 5313342

600* 305.95

13/01 Sortie 4240 286.90 1216456 14240 13640*286.90 4096886

8
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

600*305.95

Sortie 6040 286.90 1732876 8200 7600*286.90 2364010


20/01
600*305.95
Source : Conception personnelle à partir des documents internes de l’ENIEM

Les matières sont sorties dans l’ordre de leurs entrées et avec leur prix unitaire d’entrée. Cette
méthode est généralement utilisée pour les produits périssables

 La valorisation des stocks par la méthode LIFO

Tableau No 06 : valorisation des stocks par la méthode LIFO

Date No de Entrée Sort ie Solde


bon
Q PU V Q PU V Q PU V

Stock 18480 286.90 5301912


01/01 initial

Entrée 600 305.95 183570 19080 18480*286.90 5485482


08/01
600*305.95

08/01 Sortie 600 305.95 18 3570 18480 286.90 5301912

Sortie 424 0 286.90 12166456 14240 286.90 408546

13/01

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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

20/01 Sortie 604 0 286.90 173287 8200 286.90 2352580

Source : Conception personnelle à partir des documents internes de l’ENIEM

Contrairement au FIFO, se sont les matières entrées en dernier dans le stock qui seront sortis
en premier.

8
8
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM

Conclusion

Au cours de notre stage pratique au sein de l’ENIEM nous avons pu mettre nos recherches
théoriques en application au niveau du service gestion des stocks de l’unité climatisation.

Cette étude pratique nous a fourni des informations sur le fonctionnement réel des stocks dans
l’unité climatisation qui utilise la méthode ABC pour classifier ces stocks. Pour connaitre
l’état du stock, à tout moment, que ce soit en quantité ou en valeur, le gestionnaire des stocks
procède a l’inventaire et à la valorisation des stocks, à l’aide de plusieurs documents
comptables, notamment les bons d’entrée et de sortie ainsi que les fiches de stockage.

8
9
Conclusion générale

À travers notre travail qui a porté sur l’analyse de la chaine logistique et la gestion des
stocks, nous réalisons le rôle primordial et l’importance de ces dernières dans le
fonctionnement d’une entreprise.

La logistique est importante pour tous les acteurs de l’entreprise car elle influence son
activité. C’est, dans la plupart des entreprises, une fonction transversale qui concerne
l’ensemble des services et permet de les lier le plus efficacement possible. Elle est un
véritable outil de compétitivité qui a pour but d’améliorer la coordination des services de
l’entreprise et de les mobiliser pour poursuivre un objectif commun : la satisfaction des
clients.

La gestion de la chaine logistique s’effectue désormais grâce aux systèmes d’informations de


l’entreprise. Pour que celle-ci soit performante, l’entreprise doit idéalement utiliser une
codification claire et identique pour chaque fonction de l’entreprise.

La logistique ne se limite pas à l’organisation des transports de matières premières et de


marchandises, il s’agit en fait de techniques de contrôle et de gestion des flux de matières et
de produits depuis leurs sources d’approvisionnement jusqu’à leurs points de consommation.

Tout au long de la chaîne logistique, de la matière première originelle au client final on


trouve régulièrement des stocks. Ceci prouve à suffisance que la compréhension du concept
stock ne doit pas seulement se limiter aux articles et marchandises disponibles en magasin
après-vente mais à une acception beaucoup plus large

A partir des résultats obtenus durant notre stage au sein de l’entreprise ENIEM dont l’objectif
est de répondre à notre problématique et pour confirmer ou affirmer nos hypothèses, on a
constaté que les stocks jouent un rôle primordial vu les aléas qu’elles évitent à l'entreprise :
éviter la rupture et donc, l'arrêt de l'activité ou faire face à une demande inattendue.

Par ailleurs, il ne suffit pas d'avoir un stock mais plutôt la manière de le gérer qui importe le
plus. Une bonne gestion des stocks est source du pilotage de performance au sein d'une
organisation. Fort de cela, il est intéressant de nous appesantir sur la notion de gestion des stocks

9
0
Bibliographie
La gestion des stocks est définie comme une technique de maintien d'un stock suffisant et
nécessaire à la maitrise des problèmes pour être à même de contrôler et

Conclusion générale

réglementer les flux d'entrées et les flux de sorties. Comme dit plus haut, ce n'est pas le stock
qui compte mais sa gestion. C'est ainsi que la constitution d'un stock accompagnée d'une
bonne gestion est trop capitale.

La gestion des stocks a pour but de maintenir à un seuil acceptable le niveau des services
pour lequel le stock considéré existe. En effet, l'un des objectifs de la gestion des stocks est
précisément d'aller vers une performance accrue par une meilleure maitrise des stocks.

Pour avoir une gestion des stocks, les responsables de l’entreprise doivent accorder une
importance particulière à la gestion technique, ce qui permettra à l’entreprise d’économiser les
surcouts de stockage et d’éviter les situations de rupture des stocks.

chaque entreprise a sa propre logistique et sa propre gestion ; En ce qui concerne l’entreprise


« ENIEM » pour qu’elle reste le leader dans son marché , elle doit adoptée une stratégie
d’approvisionnement et une méthode de gestion des stocks qui répondent à ses objectifs, en
appliquant l’analyse des achats par la méthodes ABC, cette dernière donne beaucoup
d’importance à la gestion des stocks dont le but est d’acquérir et de favoriser un meilleur état
de stock afin de promouvoir l’optimisation de la chaîne logistique.

Enfin, après les résultats obtenus, on peut dire que la gestion des stocks constitue un facteur
et une source importante dans la logistique dont elle joue un rôle primordial sur le bon
fonctionnement de l’entreprise et sur l’optimisation de la chaîne logistique

En conclusion, nous pouvons confirmer les hypothèses posées au départ.

Ouvrage:

 CLEMENT CROTEAU, DIANE RIOPEL, « Dictionnaire illustré des activités de


l'entreprise, français-anglais: industrie, techniques et gestion », édition, Amazon
France, 2008.
 CHRISTOPHE GOUIN, Modélisation et résolution de problèmes de planification de
la chaine logistique à l’aide du logiciel d’optimisation AIMMS, édition, 2011

 GHEDIRA KHALED, « la logistique de la production » : approches de modélisation


et de résolution, édition TECHNIP, 2006.

 GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, « logistique et supply chain management :


intégration, collaboration et risque dans la chaine logistique globale », Dunod, 2006.

 GABRIEL WACHERMANN, « la logistique mondial transport et communication »,


édition, paris, 2005.

 GERARD MELYON, « comptabilité analytique : principe, coûts réels constatés,


coûts préétabli analyse des écarts » édition, Bréal, 2004

 KHALED GHEDIRA, « Logistique de la production : approche de modélisation et de


résolution », Edition TECHNIP, 2006.

 LIEVRE PASCAL, la logistique, édition la découverte paris, 2007.

 LYONNET, MARIE-PASCALE SENKEL, « la logistique », édition, paris, 2005.

 MOHAMED DIABY, « Guide pratique des travaux de fin d’exercice comptable »,


Edition, L’Harmattan, 2014.

9
2
Bibliographie

 NOUMEN ROBERT, les éléments de bas de la logistique international, paris, 2004.

 PIMER et (M) FENDEUR : « logistique, production, distribution », soutien, 5éme


édition, Dunod, paris, 2008.

 PIERRE MEDIAN.ANNE GRATACAP, « logistique et supply chain management,


Dunod », édition, paris, 2008.

 Pierre ZERMATI, « pratique de la gestion des stocks », édition Dunod, 6éme édition,
2005, Paris.

 (Y) PIMOR : « production, distribution, soutien », édition DUNOD, 2 éme édition,


paris, 2005.

Thèses et Mémoires.

 (F-A) GRUAT LA FORME-CHRETIEN : référentiel ‘évaluation de la performance


d’une chaine logistique. Thèse pour l’obtention le grade de docteur en génie
informatique, école doctorale : informatique et information pour la société, 2007.

 Mlle ABBAS Sonia Mlle MEZIANI Sarah, la chaîne logistique et la gestion des
stocks d’une entreprise, université de A/ Mira Bejaia 2017/2018.

 MERZOUK Salah Eddine, problème de dimensionnement de lot et de livraison :


application au cas d’une Chaîne logistique, thèse pour l’obtention du grade de docteur
en automatique et informatique, université de Technologie de Belfort, 2007.
Bibliographie
 Français M-Julien, planification des chaînes logistiques : modélisation du système
décisionnel et Performance, thèse pour l’obtention de grade de docteur en productique,
l’université Bordeaux 1, 2007.

 M.JULIEN FRANCOIS, Planification des chaines logistiques : Modélisation du


système décisionnel et performance, thèse pour l’obtention du grade de docteur en
productique, 2007.

 ZEROUK MOULOUA, « Ordonnancements coopératifs pour les chaines logistique


», thèse pour l’obtention de doctorat en informatique, université lorraine, 2007.

 (M) LAURAS : « méthodes diagnostic et d’évaluation de performance pour la gestion


de la chaine logistique », thèse présentée en vue de l’ebtention du titre de docteur de
l’institut national polytechnique de Toulouse, 2004.

 MAHMOUDOU(S) : » Analyse de la gestion des stocks et des approvisionnements à


la CNSS-Burkina », mémoire de 33.master en administration et gestion des
entreprises, Institut supérieur de management des entreprises, 2008.

 LUC PELLERIN, «La formalisation des activités des gestions des stocks dans les
PME manufacturières Québécoises » mémoire fin d’étude, université du Québec à
Trois-Rivières.

 OUHADJ.A, SADOU.F 2017. Optimisation de la gestion des stocks au sein de


l’entreprise LALLA KHEDIDJA. Mémoire de fin d’étude.

Autres

 http:// www. Cat-logistique. Com / optimisation. Htm.


Bibliographie
 Dominique Michel [DOC] La loi de Pareto | LEntreprise.com | Mis en ligne le
20/03/2003.

 Association canadienne pour la gestion de la production et dës stocks (ACGPS),


Dictionnaire de la gestion de la production et des stocks, Montréal, Édition
Québec/Amérique, Presse HEC.

 Dominique Michel [DOC] La loi de Pareto | LEntreprise.com | Mis en ligne le


20/03/2003.
Liste des figures

Figure No 01 : logistique de production

Figure No 02 : une chaîne logistique

Figure No 03 : différents structures de la chaîne logistique

Figure N o4 : les flux de la chaîne logistique


Figure No 5 : pyramide des niveaux de décision

Figure No06: Balanced Scorecard

Figure No 07: Modèle SCORE

Figure No 08 : les stocks, une régulation de flux

Figure No 09 : les fonctions des stocks


Figure No10 : L’arbre de la gestion des stocks

Figure No 11: La méthod FIFO (First In, First Out)

Figure No 12: la method LIFO Last In, First Out

Figure No 13: Représentation graphique de la méthode 20 /80 ou loi de


Pareto

Figure No 14 : Présentation du modèle ABC

Figure No 15 : Illustration du Modèle Wilson

Figure N°16 : Présentation des unités de l’entreprise


Figure N°17 : Organigramme de l’ENIEM

Schéma N°18 : Organigramme de l’unité climatisation

Liste des tableaux

Tableau No01 : différence entre les types de modélisations des chaînes


logistiques (Taylor, 2003)

Tableaux No 02 : classification selon la méthode ABC

Tableaux No 03 : application de la méthode ABC

Tableau N° 04: Valorisation des stocks par la méthode CMUP


Tableau N°05 : La valorisation par la méthode FIFO

Tableau No 06 : valorisation des stocks par la méthode LLIFO


Table des matières

Page

Remerciements

Dédicaces

Sommaire

Introduction générale ..................................................................................... 01


Chapitre I : généralité su la logistique et la chaîne logistique ....................

Introduction ...................................................................................................... 03

Section 1 : les concepts de bas sur la logistique et la chaîne logistique ......

1.1. Notion sur la logistique ............................................................................. 04

1.1.1. Historique et définition de la logistique .............................................. 04

1.1.1.1. Historique ............................................................................... 04

1.1.1.2. Définition ................................................................................. 05

1.1.2 Les différents types de la logistique .................................................... 07

1.1.3 Le rôle de la logistique ...................................................................... 10

1.1.4 Les activités de la logistique au sein de l’entreprise ........................... 10


1.1.5 : les objectifs de la logistique ............................................................. 11

1.2. Notion sur la chaine logistique .................................................................. 13

1.2.1. Définition de la chaine logistique ....................................................... 13

1.2.2. La structure de la chaine logistique ..................................................... 15

1.2.3. Les flux de la chaîne logistique ............................................................... 17

1.2.4. Le processus de la chaîne logistique ....................................................... 20

1.2.4.1. Le processus approvisionnement ................................................. 20

1.2.4.2. Le processus de production .......................................................... 20

1.2.4.3. Le processus de distribution .......................................................... 20

1.2.4.4. Le processus vente ........................................................................ 20

1.2.4.5. Processus de gestion des retours .................................................... 21

1.2.5 : la différence entre la logistique et la supply chain ................................ 21

Section 02 : gestion de la chaîne logistique SCM


2.1 : définition de supply chain management (SCM) ........................................... 22

2.2 : les tâches dédiées au service SCM ........................................................ 23

2.2.1. La gestion de stocks et de l’entreposage ................................................ 23

2.2.2. La distribution .............................................................................................. 24

2.2.3. Le transport ................................................................................................... 24

2.2.4. L’import / export .............................................................................. 24

2.2.5. L’optimisation de la chaîne logistique ........................................... 24

2.3. Le processus de prise de décision dans la chaîne logistique ...................... 25

2.3.1 Niveau stratégique ............................................................................... 25

2.3.2. Niveau tactique ................................................................................... 26

2.3.3. Niveau opérationnel ........................................................................... 27

SECTION 3 : Les mesures de la performance de la chaine logistique

3.1. Les approches principales de la mesure de la performance de la chaîne


logistique ........................................................................................................... 29
3-1-1 Balanced score cards ........................................................................ 29

3-1-2 La méthode ABC ............................................................................... 31

3-1-3 La méthode SCOR (Supply Chain Operation Refrance) .................... 32

3.2 Méthode de mesure de performance .......................................................... 33

3.2.1 Les modèles conceptuels ...................................................................... 33

3.2.2 Modèles mathématiques ....................................................................... 33

3.2.3 Modèles par simulation ......................................................................... 34

Conclusion ....................................................................................................... 35
Chapitre II : les stocks et la gestion des stocks

Introduction ....................................................................................................................... 36

Section 01 : Notion général sur les stocks

1.1. Définition des stocks ................................................................................. 37

1.2. Les indicateurs des stocks .......................................................................... 38

1.3. Les type de stocks .................................................................................... 40

1.4. Les fonctions des stocks ............................................................................. 42

1.5. Le rôle des stocks au sein de l’entreprise .................................................. 43

Section 02 : La gestion des stocks


2.1. Définition de la gestion de stock ............................................................... 44

2.2. La connaissance des couts liés à la gestion des stocks ............................. 45

2.2.1 Les frais de passation de commande ................................................... 45

2.2.2 Les frais de possession du stock .......................................................... 46

2.2.3 Les frais de rupture de stock ................................................................ 47

2.3 L’évaluation et valorisation de la gestion des stocks .................................. 47

2.3.1 L’évaluation du coût des entrées ............................................................. 47

2.3.2 : La valorisation des sorties et du stock final ........................................... 48

2.4. Les facteurs d’amélioration de la gestion des stocks ................................. 51

2.5. Les objectifs de la gestion des stocks ......................................................... 52

2.6 Les enjeux de la gestion de stocks ............................................................. 53

2.6.1. Une quantité élevée de stocks (sur stockage) peut provoquer ............... 53

2.6.2 Une quantité trop faible de stocks peut provoquer .................................. 54

Section 3 : les méthodes et les inventaires de la gestion des stocks

3.1 Méthode 20/80 (ou loi de Pareto) ................................................................ 54

3.2 Méthode ABC ............................................................................................. 55


3.3 Modèle de Wilson ...................................................................................... 56

3.4. L’inventaire des stocks .......................................................................................... 58

3.4.1 Définition de l’inventaire .................................................................................... 58

3.4.2 Différents types d’inventaire .................................................................. 59

3.4.3 Principes de l’inventaire .......................................................................... 62

Conclusion ........................................................................................................ 63

Chapitre III : la pratique de la gestion des stocks au sein de l’entreprise

Introduction ...................................................................................................... 64

Section 01 : Présentation de l’ENIEM :

1.1. Historique de l’ENIEM : ............................................................................. 65

1.1.1. Création de l’ENIEM : ........................................................................... 65

1.1.1. Création de l’ENIEM : ....................................................................... 65

1.1.2. Forme juridique et le capital social .................................................... 65

1.2. Objectifs de l’ENIEM ............................................................................... 66

1.2.1. Objectifs à atteindre ........................................................................... 66


1.2.2. Situation géographique ........................................................................ 66

1.3. Mode d’organisation de l’ENIEM : ........................................................... 67

1.3.1 : Unités de l’ENIEM ............................................................................ 67

1.4. L’organigramme général de l’ENIEM : ..................................................... 69

1.5. Présentation de l’unité climatisation .......................................................... 70

1.5.1. La structure de l’unité climatisation ........................................................ 70

1.5.2. Présentation de la section « gestion des stocks » .................................... .71

Section 02 : la gestion des stocks au sein de l’entreprise ENIEM

2.1. Présentation du service de la gestion des stocks ....................................... 72

2.2. Types des stocks de l’ENIEM .................................................................... 72

2.3. La classification et la valorisation des stocks ........................................... 73

2.3.1. La valorisation des stocks au niveau de l’entreprise ENIEM ................. 77

Conclusion ....................................................................................................... 82

Conclusion générale ........................................................................................ 83


Résumé

Partout dans le monde, les consommateurs exigent que le produit ou le service pour lequel ils
ont payé, répond à leurs spécifications et correspond à leurs attentes. La maitrise de la chaine
logistique est alors vue comme la capacité de mettre à la disposition des consommateurs la
bonne quantité et qualité des produits aux délais et lieux prévus.

La gestion de la chaîne logistique (ou supply chain management) est une vision
intégrée de la logistique qui s'occupe de l'ensemble des flux et processus de mise à disposition
des produits de la conception jusqu'au client final et ce pendant tout le cycle de vie des
produits.

La gestion des stocks représente un atout considérable pour optimiser la chaine logistique,
c’est pour cela qu’elle est une étape incontournable qui reste au cœur des préoccupations de
tout gestionnaire qui veut piloter son entreprise vers la performance.

Abstract

Around the world, consumers are demanding that the product or service for which they have
paid, meet their specifications and meet their expectations. Mastery of the supply chain is then
seen as the ability to make a available to consumers the right quantity and quality of products
at the times and places planned.

Supply Chain Management is an integrated vision of logistics that deals with all flows and
processes for the delivery of products from the design to the end customer for the entire
product life cycle.

Inventory management represents a considerable asset for optimizing the logistics chain;
which is whit is a unavoidable step that remains at the heart of the concerns of any manager
who wants to steer his company towards performance.

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