Rapport D'activité

Rapport
d’Activité
2013
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Abréviations et acronymes 4
Liste des figures 5
Liste des tableaux 5
Éditorial 7
INTRODUCTION 8
1. Stratégie cohérente et volontariste 8
2. Ambitions chiffrées à l’horizon 2020 9
Partie 1 : GOUVERNANCE DE LA DURABILITE 11
1. Recherche scientifique 12
2. Gestion de la capacité de pêche et accès à la ressource 13
3. Gestion des ressources halieutiques 17
4. Modernisation de la flotte de pêche (IBHAR) 20
5. Suivi, contrôle et surveillance des activités de la pêche maritime et
lutte contre la pêche INN 21
6. Inspection et contrôle 22
7. Développement de l’aquaculture 23
8. Formation maritime et promotion socioprofessionnelle 24
9. Sécurité de la navigation, prévention et lutte contre la pollution marine 26
Partie 2 : GOUVERNANCE DE LA PERFORMANCE 29
1. Infrastructures d’accueil 30
2. Infrastructure commerciale 32
Parti 3 : GOUVERNANCE DE LA COMPETITIVITÉ 35
1. Pôles de compétitivité halieutique 36
2. Mise à niveau des industries de la pêche 36
3. Labellisation et Marketing institutionnel des produits de la pêche 36
4. Normalisation et réglementation 39
5. Réorganisation de l’activité de mareyage 39
6. Défense de l’appellation sardine 39
7. Accords commerciaux 40
Partie 4 : GOUVRENANCE DES PROJETS TRANSVERSAUX 43
1. Réglementation du secteur des pêches maritimes 44
2. Modernisation de la gestion administrative 44
3. Coopération 49
Rapport d’activité 2013

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Abréviations et acronymes :
AHP : Agadir Haliopôle
AMP : Aires Marines Protégées
ANDA : Agence nationale pour le Développement de l’Aquaculture
APP : Agence du partenariat pour le progrès
CAPI : Centre d’Agréage du Poisson Industriel
CGPM : Commission Générale des pêches pour la méditerranée
CN : Contrat Normalisé
CNSNP : Centre National de la Surveillance des Navires de Pêche
CNSS : Caisse Nationale de sécurité Sociale
CQPM : Centre de Qualification Professionnelle maritime
CV : Cheval-vapeur
CVTPM : Centre de Valorisation et de Technologie des Produits de la Mer
DCAJ : Direction de la Coopération et des Affaires Juridiques
DEPP : Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation
DH : Dirham
DIP : Direction des Industries de la Pêche
DPM : Département de la Pêche Maritime
DPMA : Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture
Fapp : Formation par Apprentissage
FIR : Formation Initiale Résidentielle
FMD : Filet Maillant Dérivant
FPA : Formation Professionnelle Alternée
GPS : Global Positioning System
ICCAT : Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique
IMRF : International Maritime Rescue Federation
INN : Illicite, non déclaré et non réglementé (phénomène de la pêche illicite)
INRH : Institut National de Recherche Halieutique
MCC : Millenium Challenge Corporation
MPM : Ministère de la Pêche Maritime
MRCC : Maritime Rescue Co-ordination Centre
MSC : Mediterranean Shipping Company
OAV : Office Alimentaire et vétérinaire
OIE : Organisation Mondiale de la Santé Animale (ex Office International des épizooties)
OMI : Organisation Maritime Internationale
OMPIC : Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale
ONP : Office National des Pêches
ONSSA : Office Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires
PDA : Point de Débarquement Aménagé
PM : Puissance Motrice
PNAL : Plan d’Aménagement du Littoral
PV : Procès Verbaux
RSW : Refrigerated Sea Water
SAR : Search and Rescue (Recherches et Sauvetage)
SDOQ : Signes Distinctifs d’Origine et de Qualité
STCW : Convention on Standards of Training, Certification and Watchkeeping of Seafarers
TJB : Tonnage de Jauge Brute Global
UACC : Unité d’Appui à la Coordination du Contrôle
UE : Union Européenne
US : United States
VDP : Village de pêche
VHF : Very High Frequency
VMS : Vessel Monitoring System
VRD : Voiries et Réseaux Divers

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Liste des figures :

Figure 1 : Ventilation des infractions par type de délits –Année 2013 22
Figure 2 : Thématiques du programme annuel de vulgarisation des pêches 26

maritimes
Figure 3 : Répartition du budget général au titre de l’année 2013 45
Figure 4 : Répartition des saisines 49
Liste des tableaux :

Tableau 1 : État de la flotte nationale immatriculée au cours de l’année 2013 par 14
type de pêche
Tableau 2 : Répartition globale des autorisations de remplacement et refonte au
titre de 2013 15
Tableau 3 : Répartition de la réalisation de la flotte 16
Tableau 4 : Indicateurs de performance des trois segments ayant opéré au niveau 17
de la pêcherie poulpière
Tableau 5 : L’état d’avancement du programme (Situation Décembre 2013) 21
Tableau 6 : Évolution des événements de mer entre 2009 et 2013 28
Tableau 7 : Liste des projets PDA/VDP réalisés au titre de la période 2013 31

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« […] Nous avons oeuvré à la promotion du secteur de la pêche

maritime, à travers le plan “Halieutis“, qui a réalisé des progrès
tangibles et prometteurs, dignes d’appui et de soutien. […] »
Extrait du discours à la Nation prononcé par sa majesté le Roi Mohammed

VI Que Dieu l’assiste, le mardi 30 juillet 2013 à l’occasion de la fête du trône

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Éditorial
«La sagesse c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on
les poursuit» Oscar Wilde
La déclinaison de toute stratégie Gouvernementale exige des femmes et des hommes qui veillent
à son accomplissement, suffisamment de sagesse, d’effort et de persévérance pour atteindre les
objectifs escomptés.
Ce secteur s’est doté d’une stratégie cohérente et volontariste “Halieutis“, reconnue sur l’échiquier
internationale comme levier de développement économique et sociale de notre pays.
Ce qui a été accompli à nos jours comme résultats concrets, ne peut qu’encourager toutes les
composantes du secteur de la pêche maritime à rehausser le rythme de réalisation des projets et
chantiers futurs.
Au•delà de sa contribution rénovatrice à l’essor socio•économique national; notre stratégie
a participé au raffermissement des relations de coopération régionale et internationale par la
concrétisation de projets porteurs.
AZIZ AKHANNOUCH
MINISTRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE MARITIME

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INTRODUCTION :
La politique des pêches maritimes puise ses fondements dans le nouveau contexte international
qui plaide pour la sauvegarde des ressources biologiques marines, leur exploitation durable et une
forte valorisation des captures. La conception et la mise en œuvre du développement du secteur
des pêches maritimes s’appuient sur une stratégie volontariste et des programmes structurants
ciblés.
1. Stratégie cohérente et volontariste
Le système de gestion des ressources halieutiques constitue le socle de toute politique de pêche.
Celle•ci ne peut réussir et produire l’effet escompté que si les moyens institutionnels, juridiques,
financiers et humains de sa mise en œuvre sont efficaces et disponibles.
La vision adoptée par le Département de la pêche maritime repose sur :
• Une ressource exploitée durablement pour les générations futures;
• Un secteur outillé et organisé pour une qualité optimale, du débarquement à la consommation;
• Des produits bien valorisés, conformes aux exigences du marché et compétitifs sur les marchés
les plus porteurs et par conséquent une plus grande contribution à l’économie nationale.
Partant de cette vision, le Département de la pêche maritime a lancé en 2009 une nouvelle stratégie
de développement et de compétitivité du secteur halieutique national: « la stratégie Halieutis,
horizon 2020 ». Cette stratégie a pour ambition de faire du secteur halieutique un véritable moteur
de croissance durable pour l’économie nationale vu son potentiel de développement élevé.
La stratégie sectorielle s’articule autour de trois axes majeurs à savoir:
• la durabilité,
• la performance
• et la compétitivité
À travers ces trois axes majeurs, 5 projets stratégiques ont été identifiés comme étant des projets
phares et concernent :
• L’aménagement des pêcheries sur la base des quotas ;
• L’aquaculture en tant que moteur de croissance majeur ;
• Le développement des infrastructures de débarquement ;
• La gestion des ports de pêche (Global Operator) et
• La création des pôles de compétitivité des produits de la mer.
Par ailleurs, 5 outils-clés ont été identifiés pour l’exécution de la stratégie:
• Un Comité National de la Pêche,
• une Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture,

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• un Fonds pour l’Ajustement et la Modernisation de l’Effort de Pêche,

• un Centre National de Valorisation des Produits de la mer
• et un Observatoire de l’Emploi du Secteur Halieutique.
2. Ambitions chiffrées à l’horizon 2020
2007 Évolution 2020
PIB Pêche, aquaculture et industrie,

8,3 +13,6 21,9
(Milliards Dh)
Emploi direct à terre
61 650 X 1,8 115 000
(Industrie et aquaculture)
Emploi indirect 488 500 + 21 500 510 200
Poids de l’informel
>30% ½ <15%
(% du CA du secteur)
Exportations de produits de la mer
1,2 X 2,6 3,1
(Milliard de US$)
Part de marché mondiale
3,3% + 2 points 5,4%
(En volume, en % du marché adressé)
Production halieutique
1 035 X 1,6 1 660
(Mille tonnes)
Production aquacole
<500 + 200 000 200 000
(Tonnes)
Importation
30 000 X 4,3 130 000
(Matière première pour l’industrie, tonnes)
Consommation nationale de poisson

10 à12 X 1,5 16
(Kg/habitant/an)
% des espèces gérées durablement

5% + 90 points 95%
(Espèces capturées sous quota)

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1. Recherche scientifique
1.1. Suivi et évaluation de l’état des pêcheries et des ressources halieutiques
Au cours de l’année 2013, les campagnes de prospection scientifique en mer ont visé l’évaluation
des principaux stocks exploités, dont le stock des petits pélagique, de poulpe, des crevettes et des
poissons migrateurs. Ces campagnes visent également l’étude des populations marines dans leur
environnement et les interactions, à travers l’inventaire des espèces, le suivi de la biodiversité, les
prélèvements in•situ des paramètres biologiques et environnementaux.
Quant aux ressources littorales notamment les algues et le corail rouge, des campagnes de
prospection et d’évaluation régulières ont été menées respectivement dans la zone d’El Jadida et
d’Asilah. Concernant les ressources coquillères, l’année 2013 a été marquée par la conduite d’une
campagne de cartographie et d’évaluation du stock de plusieurs espèces.
1.2. Protection de l’environnement et des écosystèmes fragiles
1.2.1. Écosystèmes du large
Dans le cadre de l’étude de la variabilité hydrologique des écosystèmes méditerranéen et atlantique,
un programme de monitoring en océanographie est réalisé conjointement avec le programme
d’évaluation acoustique des petits pélagiques au niveau des côtes atlantique et méditéranéenne
marocaines. Effet,les résultats recueillis en 2013 par des campagnes océanographiques permettent
d’avoir une image des conditions environnementales et océanographiques.Parallèlement au
suivi par les campagnes en mer, un suivi du phénomène d’upwelling se fait en temps quasi•réel
à travers l’imagerie satellitaire qui montre un refroidissement quasi généralisé de toute la côte
marocaine (du Nord au Sud) témoignant d’une forte activité d’upwelling automnale. Toutefois,
comparativement à l’année 2012, cette activité reste très moyenne.
1.2.2. Écosystèmes côtiers et littoraux
Le programme de recherche et développement en matière des récifs artificiels a concerné les
récifs artificiels de Martil, de Sidi Hssain, de Cala Iris et de Souiria K’Dima. Egalement dans le cadre
du plan d’action intégré de réhabilitation du complexe lagunaire Oualidia•Sidi Moussa et la baie de
Dakhla, trois actions ont été menées notamment:
• La réalisation d’une étude sanitaire et environnementale de l’écosystème de la lagune
d’Oualidia. Les résultats ont montré la persistance des phénomènes ponctuels de pollution
qu’engendre le collecteur des eaux pluviales pendant les périodes de pluies et le pâturage
dans la lagune ;
• Le lancement d’une étude sur l’état de santé écologique et sanitaire de la lagune de Sidi
Moussa. Les résultats montre qu’il n y a aucune amélioration notable de la qualité de la
lagune, notamment par rapport à son statut sanitaire « C », même en intégrant l’élevage
d’autres espèces de mollusques bivalves (moule ou huître). Par contre la lagune pourrait

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faire l’objet d’étude spécifique pour l’introduction d’autres types d’aquaculture, notamment
l’algoculture;
• L’accompagnement scientifique des actions en faveur de la durabilité des fonctions
écologiques de la baie de Dakhla.
1.3. Qualité et salubrité du milieu marin et des produits de la pêche
1.3.1. Suivi sanitaire
Durant l’année 2013, la surveillance sanitaire des zones de production conchylicole a été marquée
par la couverture de 27 zones classées en Méditerranée et en Atlantique. Les résultats ont
permis le suivi de la pérennité du classement sanitaire des zones conchylicoles, l’émission de 12
alertes aux toxines recommandant l’interdiction provisoire de l’exploitation des zones classées et
l’enregistrement de 21 pré•alertes aux phytoplanctons toxiques.
1.3.2. Surveillance zoo sanitaire des produits de la pêche
Pour l’année 2013, le programme de surveillance zoo•sanitaire a porté sur 4 zones conchylicoles
réparties sur les façades atlantique et méditerranéenne. Au total, 17 missions d’échantillonnages
ont été réalisées entre avril et novembre, en fonction des paramètres environnementaux favorisant
l’apparition et la prolifération des parasites responsables des infections à déclaration obligatoire
auprès de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE).
2. Gestion de la capacité de pêche et accès à la ressource
2.1. Gestion de la flotte de pêche
2.1.1. Immatriculation
Le total des navires immatriculés, à fin 2013 est de 2949 contre 2973 en 2012. Ces immatriculations
sont ventilées comme suit:
• 2 505 navires de la flotte de pêche côtière avec un tonnage de jauge brute global (TJB) de 125
262 et une puissance motrice globale (PM) de 742 742 CV.
• 444 navires de la flotte de pêche hauturière avec un TJB global de 147 250 et une PM globale
de 469 538 CV.
Les 59 unités immatriculées au cours de l’année 2013, ont concerné 51 navires de la flotte de
pêche côtière et 8 navires de la flotte de pêche hauturière. Le tonnage global enregistré a été de
8950 TJB; alors que la puissance motrice totale a été de 36624 CV.
Les immatriculations de la flotte de pêche côtière de 2013, comparées à celles de 2012, font
ressortir une augmentation d’environ 6,5% en nombre; de 47,6% en TJB et de 33,8% en puissance
motrice.

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Tableau 1 : État de la flotte nationale immatriculée au cours de l’année 2013 par type de pêche
Pêche côtière Pêche hauturière

Type de navire Nombre TJB PM Nombre TJB PM
Chalutier 14 1 202 5 817
Palangrier 5 229 1 495
Palangrier-Senneur 5 439 2 360
Senneur 26 3 011 13 048
Madraguier 1 96 580
Chalutier pélagique RSW 3 2 503 9 386
Chalutier congélateur 4 832 2 240
Thonier senneur RSW 1 637 1 698
Barques
Total 51 4 977 23 300 8 3 972 13 324
La structure de la flotte côtière immatriculée reflète l’effet de la politique du Département à
encourager le développement de la pêche à la palangre et à la senne qui sont des techniques de
pêche qui ont un degré de sélectivité performant. La flotte de pêche artisanale arrêtée à fin 2013
se chiffre à 16 572 barques dont 19,6% à Dakhla, 10,7% à Boujdour, 9,2% à El Jadida et 8,6% à
Agadir. Au cours de l’année 2013, les immatriculations des barques réalisées par les délégations
des pêches maritimes ont atteint 729 unités, réparties comme suit:
• 481 unités dans le cadre de remplacement,
• 148 unités pour changements de port d’attache,
• 100 unités dans le cadre de la convention cadre, relative à la mise à niveau et au développement
de l’activité de pêche artisanale dans la ville de Laâyoune.
2.1.2. Radiation
Au cours de l’année 2013, les 83 radiations du registre matricule des navires de pêche battant
pavillon marocain, ont enregistré une importante régression en nombre de 15,7%, en TJB de
21,4% et en puissance motrice de 16,3% par rapport à celle de l’année 2012 à cause de la radiation
des palangriers pratiquant la Pêche au Filet Maillant Dérivant. Ainsi, on constate que parmi les
navires radiés, 25,4% sont des chalutiers-senneurs, 22,5% sont des palangriers, 18,3% sont des
palangriers-senneurs, 16,9% sont des senneurs, 14,1% sont des chalutiers et 2,8% sont des
chalutiers palangriers.
2.1.3. Remplacement et refonte
Durant cette année, 176 autorisations de construction en remplacement et de refonte des navires
de pêche ont été délivrées au niveau central. Ces autorisations sont ventilées comme suit :
• 167 autorisations pour la pêche côtière ;
• 09 autorisations pour la pêche hauturière.

15
Par ailleurs, 707 autorisations de construction des canots de pêche ont été délivrées par les DPMs,
et ce, dans le cadre de l’opération de déconcentration de l’acte de délivrance des autorisations de
construction en remplacement des canots de pêche disposant d’un congé de police. La répartition
des autorisations de remplacement et de refonte est illustrée dans le tableau suivant:
Tableau 2 : Répartition globale des autorisations de remplacement et refonte au titre de 2013
Autorisation
Refonte Remplacement Total
Catégorie
Pêche artisanale 0 707 707

Pêche côtière 62 105 167
Pêche hauturière 2 7 9
Total 64 819 883
2.2. L’accès à la ressource

Le Département de la Pêche Maritime a octroyé au titre de l’année 2013, 2074 licences de pêche
aux navires côtiers et hauturiers, contre 2037 en 2012 et 15 249 licences de pêche pour barques
artisanales.
2.2.1. Pêche hauturière
Les licences de pêche délivrées, au titre de l’année 2013 pour la flotte hauturière nationale, sont
au nombre de 305 dont 76% pour des céphalopodiers et 20% pour les crevettiers.
La délégation de pêche maritime d’Agadir qui couvre une zone très active a renouvelé, à elle seule
71% du total des licences au cours de l’année 2013.
2.2.2. Pêche côtière et artisanale
En 2013, 1769 licences de pêche ont été renouvelées pour les navires de la pêche côtière, répartit
comme suit: 38% senneurs, 36% chalutiers et 26 %palangriers.
La délégation d’Agadir a délivré au cours de l’année 2013, le plus grand nombre de licence soit
(14%). Concernant la pêche artisanale, le nombre de licences de pêche délivrées à ce segment
s’élève à 15 249 licences de pêche. Les délégations de Dakhla, Boujdour et Laâyoune ont délivré
39% des licences.
2.2.3. Les madragues
Suite à la diminution du quota alloué au Maroc, 10 madragues, appartenant à 08 sociétés, ont
bénéficié d’autorisations pour le calage au cours de la campagne 2013. Aussi, durant la campagne,
12 autorisations d’ancrage ont été délivrées au profit de 03 navires étrangers pour la réception du
thon rouge au niveau des 10 madragues marocaines actives.

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2.2.4. Licences pour la flotte de pêche étrangère

Accord de pêche Maroc – Japon
Ainsi, et en application des termes de la dernière commission mixte tenue à Rabat du 06 au 08
février 2013, un (1) seul navire japonais a opéré au titre de la campagne 2013.
La contrepartie financière de l’accord de pêche Maroc-Japon perçue par le Maroc au titre de 2013
est de 14 072,65 dollar US.
Accord de pêche Maroc – Russie
Les relations de coopération dans le domaine du secteur des pêches maritimes entre le
Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement de la Fédération de Russie sont régies
par les dispositions de l’Accord de pêche signé à Agadir le 14 février 2013.
Les navires russes ont fréquenté la zone de pêche atlantique du Maroc située entre les parallèles
20°50’N (Languira) et 26°07’N (Boujdour). Ils ont réalisé 1886 jours de pêche effective.
La contrepartie financière de l’accord de pêche Maroc-Russie perçue par le Maroc est de
17 432 099 Dollars US au titre de 2013.
2.2.5. La flotte de pêche type RSW Affrétée et marocaine
Sept (7) licences de pêche ont été accordées aux navires de pêche type RSW par le Département
des pêches maritimes au titre de l’année 2013, dont 5 licences de pêche dans le cadre de la
reconversion des usines de congélation de Dakhla et de Laâyoune et deux licences dans le cadre
du projet appoint aux unités existantes.
La flotte de pêche pélagique de type RSW ciblant les petits pélagiques du stock C, dans le cadre de
l’affrètement, a débarqué au titre de l’année 2013 un volume de 83.719 tonnes pour une valeur de
171 millions de DH. Outre les 7 navires affrétés, 14 navires battant pavillon marocain participent à
l’exploitation des petits pélagiques du stock C.
Les RSW marocains ont débarqué un volume de 218 529 tonnes de petits pélagiques au titre de
l’année 2013 pour une valeur de 400 millions de DH.
Au total, 21 navires type RSW exploitent les petits pélagiques du stock C avec un quota qui leur
est alloué de 513 000 tonnes. Cette flotte a réalisé 302 248 tonnes de petits pélagiques en 2013,
répartie comme suit :
Tableau 3 : Répartition de la réalisation de la flotte
Sardine Sardinelle Maquereau Chinchard Total

55 % 8% 34 % 3% 100 %

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Contrepartie financière de la flotte affrétée

La contrepartie financière payée par les 7 navires affrétés au titre de l’année 2013 est de
1 330 000DH, répartie comme suit :
i. Droits annuels de licences : 330 000 DH
ii. Droits d’accès à la ressource : 1 000 000 DH
3. Gestion des ressources halieutiques
3.1. Aménagement et développement des pêcheries :
Une étude a été conduite en 2013 sur la rentabilité économique de la flottille côtière afin de
développer un modèle bioéconomique pour répondre aux différentes propositions concernant la
mise en œuvre de plans d’aménagement et de nouvelles mesures de gestion.
3.1.1. Aménagement de la pêcherie poulpière
Le quota global alloué à la pêcherie poulpière est de 28 300 tonnes pour les deux campagnes de
pêche. Au terme de ces campagnes, le taux moyen d’utilisation des possibilités de pêche a été de
89% du quota global alloué, pour les trois segments de pêche (y compris la SU1).
Tableau 4 : Indicateurs de performance des trois segments ayant opéré au niveau de la pêcherie
poulpière
Hiver 2012-2013 Eté 2013
T 21 000 T 7 300
Quota en Production % TAC Quota Production % TAC

Segment de pêche
T en T réalisé en T en T réalisé
Hauturier 26 791 22 423 84% 6 300 5 765 91,5%
Côtier 4 677 4 611 98,5% 1 100 743 68%
Artisanal Dakhla SU2 11 057 11 205 101% 2 600 2 509 96%
Artisanal Boujdour SU1 1 600 1 592 99,5% 1 000 848 85%
Pour garantir la durabilité de l’exploitation du stock du poulpe un plan d’action a été élaboré. Il
vise à maintenir les efforts entrepris par les professionnels et l’administration et consolider les
récents acquis. Ce plan d’action consiste à:
• Améliorer les actions de contrôle déjà entreprises;
• Instaurer un cadre juridique approprié à cette pêcherie;
• Etendre le plan d’aménagement à l’ensemble du littoral basé sur des sous unités
d’aménagement;
• Etudier la faisabilité du remplacement du pot à poulpe en plastique par celui en terre cuite.

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3.1.2. Aménagement des pêcheries des petits pélagiques

Au titre de la campagne 2013, le Département a attribué 75 licences des petits pélagiques en
Atlantique sud pour des senneurs côtiers. Les captures réalisées par les senneurs côtiers et les
RSW au titre de l’année 2013, sont respectivement de 220 504 et 304 215 tonnes.
3.1.3. Aménagement de la pêcherie de la crevette rose
Les principales mesures préconisées à court terme ont concerné la définition de l’unité
d’aménagement de la pêcherie, les espèces ciblées, les engins et zones de pêche. Les autres
mesures ont concerné la protection des crevettes au moment de leur ponte et durant leurs
périodes de recrutement à travers l’interdiction temporaire de l’activité de pêche et l’instauration
de zone de contentement. Les captures réalisées par les chalutiers congélateurs durant l’année
2013, sont de 3 955 tonnes dont 72% de crevette rose et 25% de crevette royale.
3.1.4. Aménagement de la pêcherie de l’espadon
Le Département a mis en place des dispositifs appropriés pour l’application pertinente des
termes des recommandations adoptées par l’ICCAT et a procédé au renforcement de l’instrument
législatif. Au cours de l’année 2013, la pêche d’espadon en Atlantique a atteint une production de
1083 tonnes dont 1024 a été exportée.
3.1.5 Aménagement des pêcheries méditerranéennes
La gestion des pêcheries de la méditerranée s’appuie, outre les dispositions nationales en matières
de gestion des pêcheries, sur les mesures de gestion adoptés par la commission Générale des
Pêcheries pour la méditerranée. Ainsi, l’année 2013 a connu l’organisation en Croatie (Split) de la
37ème session de la CGPM en date du 13 au 17 mai 2013. Durant cette session, les Recommandations
et résolutions suivantes ont été adoptées :
• Résolution CGPM/37/2013/1 sur la gestion des zones protégées, y compris les aires
spécialement protégées d’intérêt méditerranéen (ASPIM) dans la zone de compétence de la
CGPM ;
• Résolution CGPM/37/2013/2 sur les lignes directrices portant sur la gestion de la capacité de
pêche dans la zone de compétence de la CGPM ;
• Lignes directrices sur les mesures de précaution en matière de conservation, dans l’attente
de l’élaboration et de l’adoption par la CGPM de plans de gestion pluriannuels pour les
pêcheries concernées au niveau sous-régional dans la zone de compétence de la CGPM ;
• Recommandation CGPM/37/2013/1 relative à un plan de gestion pluriannuel des pêcheries
de petits pélagiques en Mer Adriatique ;
• Recommandation CGPM/37/2013/2 relative à la définition d’un ensemble de normes
minimales pour la pêche du turbot au filet maillant de fond et pour la conservation des
cétacés en Mer Noire.

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La pêche des espèces de petits pélagiques, d’espèce démersale, de thonidés et des espèces
apparentés en méditerranée marocaine a atteint une production de 44 000 tonnes au titre de
l’année 2013.
3.1.6. Aménagement de la pêcherie du thon rouge
Dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation 10-04 de l’ICCAT, Le Département a
procédé à la mise en place des actions suivantes:
• un plan d’aménagement de la pêcherie du thon rouge;
• une Décision Ministérielle portant sur la mise en place du plan de gestion de la pêcherie
de thon rouge avec comme innovation, la répartition du quota national entre les différents
segments actifs dans la pêcherie;
• un mode opératoire fixant les droits et obligations de chaque partie (administration et
opérateurs) ainsi que les conditions de l’exercice de la pêche et de la commercialisation; et
• un schéma de contrôle des madragues.
• Dans le but d’éviter tout dépassement du quota alloué au Maroc par l’ICCAT, le Maroc a
procédé en 2013 à une opération de relâchement d’environ 35500 individus de thon rouge
vivant capturés par le segment des madragues après avoir consommé le quota qui lui a été
attribué.
Au titre de la campagne de pêche 2013, le Maroc a atteint un taux de consommation de 99,95%
de son quota national alloué par la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés
de l’Atlantique.
3.2. P
rogramme national d’élimination du filet maillant dérivant (FMD) des côtes marocaines
Les Principales réalisations du projet en 2013 sont les suivantes :
• Poursuite du processus d’indemnisation des navires éligibles notamment la phase II «sortie
définitive et volontaire» et du Retrait des FMD ;
• Option Retrait des FMD : Indemnisation de 170 armateurs au 31/12/2013 pour un montant
de 58.5 millions dhs.
• Option sortie : Indemnisation de 75 armateurs au 31/12/2013 pour un montant de 150
millions dhs.
Le Budget global de ce programme au 31/12/2013 est de 232 millions dhs. Ainsi, 75 navires ont été
indemnisés jusqu’au 31 décembre 2013 pour un montant de 150 Millions dhs.
3.3. Projet aires marines protégées
Les principales réalisations Projet aires marines protégées au cours de l’année 2013 se résument
comme suit:
• Délimitation précise des AMPs, instauration des plans d’aménagement et de gestion des 3
AMP•pilotes et élaboration des textes juridiques y afférents;

20
• Création d’une identité visuelle logo AMP et charte graphique et élaboration d’une vidéo
documentaire sur les AMPs pilotes du Maroc (Janvier 2013-Août 2103);
• L’immersion des récifs dans l’AMP ALBORAN. Les blocs de l’AMP de Mogador sont réalisés
dans le cadre du projet et leur immersion est programmée au cours de 2014;
• L’acquisition des équipements de contrôle et de surveillance (3 vedettes) en vue de renforcer
le contrôle au niveau de ces zones. Pour chaque AMP, une vedette de surveillance est équipée
d’un VHF, Sondeur, radar, des jumelles et un GPS. Des appareils photos et des tablettes ont
été livrés aux DPMs concernées;
• La sensibilisation et la communication au profit du Département de la Pêche Maritime et
ses organismes centraux sous tutelle, des membres représentants les administrations et
organismes du comité de pilotage et les populations de marins pêcheurs artisans exerçant
sur les territoires des AMPs.
• L’élaboration d’un projet de convention entre le département de la pêche maritime et
ministre des finances(DEPP) pour le suivi scientifique des récifs artificiels et des Aires Marines
Protégées » en cours de validation et signature.
3.4. P
rogramme d’équipement des barques artisanales des régions du Sud du Royaume en
caissons isothermes
Lors de la deuxième édition du Salon Halieutis, une convention a été signée le 13 février 2013,
relative à l’équipement d’environ 6600 barques artisanales des régions du sud du Royaume en
caissons Isothermes. Le montant global est estimé à 40 millions de dirhams. L’Etat s’est engagé
à financer intégralement cette opération par un prélèvement sur les ressources du Fonds de
Développement de la Pêche Maritime. Le Marché d’appel d’offres pour l’acquisition des caissons
isothermes a été adjugé le 26 décembre 2013. L’opération de livraison de ces caissons sera au
cours de l’année 2014.
3.5. Construction navale
Elaboration d’un plan d’action pour la mise à niveau des chantiers navals, et l’amélioration des
procédures de suivi et de contrôle de la construction des navires de pêche, en vue d’assurer le
respect des dispositions des autorisations de remplacement.
3.6. Jaugeage
Finalisation du projet de circulaire sur le jaugeage des navires de pêche construits au Maroc et ce,
en vue d’harmoniser les méthodes de jaugeage au niveau des différentes DPMs.
4. Modernisation de la flotte de pêche (IBHAR)
A l’occasion de la 2ème édition du salon international Halieutis, le 13 février 2013, un avenant a
été conclu à l’accord cadre du programme IBHAR dans le sens d’apporter les solutions adéquates
aux multiples problèmes que le programme IBHAR a connu et qui sont principalement liés aux
pièces constitutives des dossiers de participation et leur conformité avec les exigences en matière
d’octroi de l’appui financier de l’Etat.

21
Tableau 5 : L’état d’avancement du programme (Situation Décembre 2013)
Dossiers Subvention prévue à Montant de

Dossiers
déposés pour Dossier débloquer pour les la subvention
Dossiers régularisés
régularisation en cours dossiers en cours (en dh) versé (en DH)
Mise à niveau :
89 6 27 500 83 405 790
flotte artisanale
Mise à niveau :
15 2 175 000 13 1 442 020
flotte côtière
Modernisation :
61 17 13 760 000 44 41 682 000
Flotte côtière
TOTAL 165 25 13 962 500 140 43 529 810
5. S
uivi, contrôle et surveillance des activités de la pêche maritime et lutte contre la pêche
INN
5.1. Suivi des activités de pêche
Dans le cadre de l’application des dispositions des accords de pêches conclus entre le Royaume du
Maroc et les pays tiers, l’observation de la pêche en mer en 2013 a nécessité la programmation de
64 missions couvrant différentes catégories de pêche:
Contrôle en mer :
• 7 missions d’observation et de suivi des activités de pêche, notamment les navires russes, le
navire japonais;
• 17 missions de contrôle de la l’activité des madragues, des activités algale, le suivi du plan
d’aménagement de la pêcherie pélagique et poulpière.
• Contrôle à terre : le contrôle de la l’activité des madragues (09),
• le contrôle des activités algales (4),
• l’évaluation du stock physique du poulpe (02)
• et le suivi du plan d’aménagement de la pêcherie pélagique (02).
5.2. S
urveillance des navires de pêche par le centre national de surveillance (système VMS) :
Il est à noter que grâce à la surveillance par satellite, environ 77 % des infractions de violation de
zones interdites à la pêche, ont été constatées par VMS pour l’année 2013. Ceci implique un gain
en efficacité de 330% relativement à ce qui aurait été constaté par voie classique de contrôle en
mer.
De même, les données recueillies à l’aide du VMS constituent un outil très important pour les
scientifiques et aménageurs en charge de l’instauration de mesures d’aménagement et de gestion
des pêcheries nationales.

22
5.3. Certification des captures

5.3.1. Processus informatisé de certification des captures
Le dépouillement des données du suivi instauré par l’UACC concernant l’utilisation du système
informatique SAMACNA, a montré la progression continue du taux de certification des captures.
En effet, ce taux a évolué de 23 % pour l’année 2011 à 61% pour l’année 2012 et a atteint 84 %
pour l’année 2013.
5.3.2. T
raitement des requêtes de l’UE relatives aux demandes de vérification des certificats de
captures :
Dans le cadre du contrôle aux frontières effectué par les pays membres de l’UE, des demandes
de vérification sont adressées au département de la pêche maritime pour authentifier, valider ou
statuer sur des cas de suspicion de l’origine légale des lots exportés. Le département a traité ainsi
44 requêtes d’assistance émanant des autorités de ces pays.
5.3.3. Suivi de la mise en œuvre de la procédure de certification des captures et du contrôle des
activités de la pêche
Le département a organisé durant l’année 2013 trois ateliers, avec la participation des responsables
régionaux et centraux de l’Office National des Pêches et des DPMs, sur l’amélioration et le
renforcement du contrôle des produits de la pêche requis par le processus de certification des
captures.
6. Inspection et contrôle
Violation repos
6.1. Bilan des infractions enregistrées biologique
0,32%
En 2013, le bilan des inspections et contrôles Espèces non

autorisées
a relevé à 315 procès-verbaux d’infractions 1,59%
à la réglementation des pêches maritimes Pêche en
constatées à l’encontre des embarcations Poisson juvénile

12,06%
zone interdite/VMS
42,54%
non réglementaires et 69 constats réalisés

dans le cadre de l’assainissement de la Engins prohibés
13,65%
flotte artisanale et la lutte contre le circuit
Usage de chalut
de l’informel. en zone interdite
au chalutage
Le montant des amendes transactionnelles 15,56%
Pêche en
assignées par le Département au titre de zone interdite
1,27%
ces infractions s’élève à 11 633 600 dirhams.
Figure 1 : Ventilation des infractions
par type de délits –Année 2013

23
6.2. Lutte contre la pêche artisanale illicite et le circuit informel

Dans le cadre de la lutte contre la pêche artisanale illicite et le circuit informel, il a été procédé à la
destruction de 226 barques non immatriculées et la saisie de 7481 engins de pêche, 8 motogodilles,
14 tenues de plongée, 73 paires de palme et 106 litres d’essence. Ainsi, il a été procédé à la
poursuite en justice de 104 personnes.
6.3. Formation et sensibilisation :
Dans le cadre de la mise en application de la réglementation en vigueur concernant l’habilitation
des agents à la verbalisation des infractions à la réglementation des pêches maritimes, le
Département a organisé des cycles de formation au profit du personnel (DPMs et central) sur le
Suivi, Contrôle et Surveillance des activités de la pêche.
7. Développement de l’aquaculture
Le développement de l’aquaculture en 2013 a connu le lancement de trois plans d’aménagement
aquacole, l’élaboration d’un cadre juridique spécifique à l’aquaculture, l’initiation des projets
pilotes en aquaculture, et l’accompagnement technique et administratif des porteurs de projets
en aquaculture.
7.1. La planification des espaces à des fins aquacoles
Dans le cadre de la planification des espaces à des fins aquacoles, le Département de la pêche
maritime a lancé durant l’année 2013, les plans d’aménagement suivants :
• Plan d’aménagement et de développement de l’aquaculture dans la région d’Oued Eddahab
Lagouira ;
• Plan d’aménagement et de développement de l’aquaculture dans la région de Souss Massa
Draa;
• Plan d’aménagement et de développement de l’aquaculture en Méditerranée centrale et
orientale.
7.2. Elaboration d’un cadre juridique spécifique à l’aquaculture
Afin de doter l’aquaculture d’un arsenal juridique spécifique, une étude a été réalisée au cours
de l’année 2013 relative à l’élaboration d’un texte normatif de régulation et de normalisation des
activités de la chaine de valeur de l’aquaculture. En effet, les nouvelles dispositions du projet de
loi régissant l’aquaculture consiste à :
• définir la portée de l’activité aquacole et la détermination de son champ d’application (les
interventions au niveau de la chaine, types d’activité, phases de production concernées, les
espèces, le lieu, etc.) : les modalités et les conditions spécifiques de son exercice,
• réglementer l’aquaculture en tant que activité à part entière,
• définir un régime juridique dédié à l’aquaculture en tant que activité économique spécifique
en matière douanière, fiscale et mesures incitatives pour le climat d’investissement.

24
7.3. L’initiation de projets pilotes en aquaculture

Afin d’offrir un accompagnement complet et global aux professionnels de la filière aquacole, des
projets pilotes d’investissement en aquaculture ont été initié, en partenariat avec les opérateurs
publics et privés.il s’agit des actions suivantes :
• L’installation d’une écloserie nationale : Cette écloserie vise à :
- Sécuriser l’approvisionnement des fermes aquacoles en alevins et naissains durant
toute l’année ;
- Réduire les coûts de revient en vue d’améliorer la rentabilité des entreprises nationales
et d’augmenter leur compétitivité ;
- Amorcer la production de semence et l’installation de projets ;
- Diminuer les risques zoo•sanitaires relatifs à l’introduction d’espèces vivantes.
• Projets pilote dans le cadre du programme de Gestion Intégrée des Zones Côtières.
La réalisation de deux projets pour le développement des activités d’algoculture et de
conchyliculture à travers la mise en place de deux fermes pilotes l’une pour la culture des algues
et l’autre pour l’élevage des coquillages au profit de deux coopératives de pêcheurs, au niveau de
deux sites identifiés dans les quatre zones du projet GIZC.
7.4. Accompagnement des investisseurs
D’importants efforts ont été consentis pour mettre en avant l’attractivité de notre pays par
la promotion des atouts naturels, économiques et politiques pour drainer des investisseurs
potentiels dans la filière aquacole. En parallèle, un accompagnement des porteurs de projets et un
suivi permanent des dossiers d’investissement sont effectués. Le guichet unique instauré œuvre
à améliorer les relations entre les entreprises et les acteurs publics en mettant à leur disposition
une base d’information de référence sur le secteur, les procédures administratives ainsi que les
données scientifiques et techniques pour la réalisation de leurs projets.
8. Formation maritime et promotion socioprofessionnelle
8.1. Formation maritime
Les actions réalisées dans le cadre du développement du dispositif de formation maritime ont été
marquées en 2013 par le lancement de deux actions structurantes. La première concerne la mise
en place de l’approche par compétence pour une meilleure qualité de la formation et la seconde
vise l’adoption du « Projet d’établissement » en tant que démarche ayant pour finalité d’ancrer
davantage l’outil de formation dans son milieu socioprofessionnel.
8.1.1. Formation initiale
Le nombre global des lauréats des établissements de formation maritime s’est élevé à 706
personnes, tous niveaux et modes de formation confondus. Cet effectif accuse une diminution de
28,2 % par rapport à l’année 2012 (984 personnes), en raison essentiellement de la concentration
des efforts sur le programme de formation des marins pêcheurs artisans dans le cadre du projet

25
MCC Maroc. La répartition de ces lauréats est présentée ci-après par niveau et par mode de
formation :
Répartition par niveau de formation:
• Niveau Spécialisation : 297 personnes, soit 42 % du total des lauréats ;
• Niveau Qualification : 154 personnes, soit 22 % du total des lauréats ;
• Niveau Technicien : 181 personnes, soit 26 % du total des lauréats ;
• Niveau Supérieur : 74 personnes, soit 10 % du total des lauréats.
8.1.2. Formation continue
La mise en place d’un plan de formation continue a pour principaux objectifs l’amélioration de la
qualification professionnelle des marins pêcheurs et le développement des compétences pour
le secteur de la pêche, afin d’accompagner les projets majeurs du plan Halieutis et répondre aux
impératifs de la stratégie nationale en matière de développement humain. Le programme de
formation continue réalisé durant l’année 2013 par les établissements de formation maritime a
profité à plus de 4 588 bénéficiaires, avec la réalisation de 165 actions de formation sur les thèmes
en relation avec l’activité professionnelle des concernés, soit le triple des réalisations de l’année
2012.
8.2. Promotion socioprofessionnelle
8.2.1 Alphabétisation fonctionnelle
Le renforcement des compétences et l’amélioration de la qualification des marins pêcheurs
constituent un axe fondamental dans le programme d’activité du Département des Pêches
Maritimes grâce en partie à l’existence d’un programme national d’alphabétisation fonctionnelle
destiné aux marins pêcheurs. Ainsi le projet d’alphabétisation mis en place dans le cadre du MCC
(Millenium Challenge Corporation) est venu renforcer le programme existant et lui donner une
nouvelle dynamique.
Dans le cadre de ce programme, l’année 2013 a connu l’inscription de plus de 8 500 personnes,
dont 7 828 ont terminé leur cursus de formation. Cette dernière année du programme MCC est
venu boucler l’alphabétisation de plus de 20 000 personnes comme prévu sur les trois années du
projet.
8.2.2. Vulgarisation pêches maritimes
Le programme annuel de vulgarisation des pêches maritimes vise l’amélioration des conditions
socio-économiques des marins pêcheurs, du personnel des industries halieutiques, des femmes
et jeunes filles de pêcheurs à travers la mise en place d’actions d’accompagnement et de mise à
niveau.
Au cours de l’année 2013, 44 476 personnes, dont des femmes en activité dans le secteur, ont
bénéficié de plus de 8 676 actions de vulgarisation.

26
Figure 2 : thématiques du programme annuel de vulgarisation des pêches maritimes :
thématiques du programme annuel de vulgarisation des pêches maritimes

les modalités de création d’une coopérative de
l’entretien et la maintenance des moteurs HB
pêcheurs
la gestion d’un site de pêche le suivi documentaire pour la lutte contre l’INN
l’exploitation optimale des outils de production l’hygiène et la préservation de la qualité des captures
la commercialisation et la valorisation des produits

les activités génératrices de revenu
de la mer
la préservation du milieu marin la plongée sous-marine,
la sécurité à bord la collecte des algues (module réservé aux femmes).
8.2.3. Médecine des gens de mer

En matière de médecine des gens de mer, les antennes de santé des différents ports de pêche du
royaume ont réalisé les actions suivantes :
• consultations médicales (36 574 consultation) ;
• actes de premiers soins assurés (13 063 premiers soins) ;
• tests d’aptitude à la fonction de marin : 23 583 tests d’aptitude
De même les marins pêcheurs, ainsi que leur famille, ont bénéficié d’une campagne médicale
multidisciplinaire ciblant des consultations de médecine spécialisée, des actes de soins dentaires
et la remise de médicaments aux bénéficiaires à cette occasion.
8.2.4. Promotion socioprofessionnelle dans le cadre du MCC
Au terme du programme au 30 juillet 2014, les établissements de formation maritime engagés
dans la mise en œuvre du projet (8 établissements), ont formé 19 722 marins pêcheurs artisans,
ayant suivi la totalité des 10 modules programmés, soit un taux de 106% par rapport aux effectifs
initialement prévus de 18 622 bénéficiaires. Les effectifs ayant bénéficié de ce programme,
comprennent 2.566 marins pêcheurs pratiquant la pêche des algues au moyen de la plongée
sous•marine, 822 femmes opérant également dans la pêche et la collecte de cette même ressource,
ainsi que 1 242 membres de bureau de 39 coopératives de pêche.
En total les établissements de formation ont ciblé 22 450 marins pêcheurs, soit 117% par rapport
au nombre des bénéficiaires prévus. Ainsi, 12% des effectifs n’ont pas achevé leur formation,
souvent en raison de leur indisponibilité ou peu d’intérêt qu’ils ont manifesté pour quelques
modules seulement.
9. Sécurité de la navigation, prévention et lutte contre la pollution marine
En matière du suivi technique des accords de pêche, le Département a procédé à une étude et
analyse statistique des visites de sécurité annuelles effectuées au cours de l’année écoulée en vue

27
de déterminer les tendances en matière du niveau de sécurité des navires de pêche, ainsi il assure
le suivi du programme d’action national relatif à la préparation et à la lutte contre la pollution
marine accidentelle en collaboration avec les autres Départements concernés.
9.1. Recherche et sauvetage des vies humaines en mer
Au cours de l’année 2013, l’activité en matière de recherche et de sauvetage des vies humaines
en mer, a été axée sur le renforcement des compétences humaines au sein du dispositif national
SAR, la promotion des relations de partenariat dans ce domaine et le renforcement du rôle de ce
dispositif au niveau de la région Nord-Ouest africaine.
Renforcement des compétences Partenariat et coopération nationale et

du personnel SAR internationale
• P articipation à l’exercice TAMARIS 2013 au large • s ignature d’un accord de coopération entre
du port de Casablanca par les Forces Royales le DPM et la Défense Nationale en matière
Air et la Marine Royale, qui a permis de tester de sauvetage a été signé afin de renforcer la
les capacités de tous les moyens d’intervention permanence au sein du Centre et permettre
nationaux: équipements de communication et une gestion plus rapide du flux des lettres de
unités SAR aériennes et de surface. détresse que le Centre est appelé à traiter.
• Participation à une session de formation des
responsables SAR de la région Nord-Ouest • r éunion du Comité SAR à deux reprises pour
africaine (Mauritanie, Sénégal, Cap Vert, Gambie, le renforcement du rôle du MRCC marocain,
Guinée Bissau et Maroc), organisée à Agadir du promouvoir la coopération entre les pays
07 au 09 janvier 2013 avec le concours de l’OMI, concernés et l’assistance dans la mise en place
de la Fédération Internationale du Sauvetage et des services de sauvetage dans la région.
des services de sauvetage allemands.
• Participation à une formation organisée au profit • p
articipation active aux travaux de la
des coordonnateurs de la mission SAR affectés 17ème session du Sous•comité chargé des
aux MRCC des pays de la région Nord•Ouest radiocommunications et de la recherche et du
africaine à Agadir, avec le concours de l’OMI et sauvetage qui s’est déroulé au siège de l’O.M.I.
de l’IMRF. à Londres du 21 au 25 janvier 2013.
Par ailleurs, l’’année 2013 a connu 402 événements de mer, dont 361 liés aux unités de pêche, 28
aux navires de plaisance et 13 aux navires de commerce.
Les opérations de sauvetage engagées ont permis de sauver 193 personnes et de porter assistance
à 1 397 autres. Toutefois et malgré les efforts louables pour venir en aide aux personnes en
détresse en mer, on déplore la perte de 38 personnes.
L’année 2013 a enregistré une diminution en pertes des vies humaines de 14% par rapport à 2012,
malgré l’augmentation du nombre global d’événements de 22%.

28
Tableau 6 : Évolution des événements de mer entre 2009 et 2013

Événements / Années 2009 2010 2011 2012 2013
Nombre d’évènements 414 301 230 321 402
Marins sauvés et assistés 2 071 1 492 1 520 1 484 1 590
Marins perdus 63 27 47 41 38
Unités sauvées 464 312 287 281 316
9.2. Sécurité de Navigation

• Création d’une base de données sur la sécurité dont l’objectif est d’établir un rapport de
synthèse annuel sur les événements en mer, relever les causes et proposer les mesures
correctives pour l’amélioration de la sécurité des navires de pêche et prévenir la pollution
marine;
• Elaboration d’un manuel de procédure des visites de sécurité en vue de la formation des
inspecteurs de navigation;
• Elaboration des modèles de PV de visites de sécurité qui ont été soumises pour avis aux
services de la sécurité de la navigation et la prévention de la pollution au sein des DPM;
• Elaboration d’un projet de circulaire relative aux conditions d’agreement de stations
d’entretien des radeaux de sauvetages gonflables;
• Finalisation d’une nouvelle version du projet de décret sur la sécurité des navires de pêche,
dont la version finale est en cours de validation.
9.3. Environnement et prévention de la pollution marine
• Représentation du Département des Pêches Maritimes aux travaux du Comité National des
Etudes d’Impact pour l’examen de 6 études d’impact de projets sur l’environnement marin;
• Elaboration d’une présentation sur la prévention de la pollution générée par les déchets
solides (Annexe V de la Convention MARPOL 73/78), en vue de la formation des cadres des
services de sécurité et de prévention de la pollution des DPM.
9.4. Coopération Internationale en matière de sécurité maritime, la prévention et la lutte contre
la pollution marine
• Préparation des documents OMI en vue des réunions de travail avec les auditeurs, dans le
cadre de l’audit volontaire à lequel le Maroc s’est porté volontaire ;
• Etudes et examens des textes de conventions internationales en vue d’éventuelles ratifications
par le Maroc :
- Convention Internationale de TORREMOLINOS sur la sécurité des navires de pêche ;
- Convention Internationale sur les normes de formations des gens de mer, de délivrance
des brevets et de veille (STCW pêche).

29

30
1. Infrastructures d’accueil
1.1. Plan National d’Aménagement du Littoral (PNAL)
Le programme d’aménagement du littoral vise l’amélioration des conditions de travail de sécurité
et de vie des marins pêcheurs du segment artisanal par le renforcement de l’infrastructure
d’accueil à travers la construction et l’aménagement des villages des pêcheurs et des points de
débarquement aménagés.
PROGRAMME DES PDA :
• L’engagement d’un montant global de 5.955.000 Dhs pour des études techniques,
topographiques et architecturales relatives aux PDA d’Inouaren, d’Oued Laou, Fnideq et les
PDA de Tiguert et Amsa ;
• Le lancement des travaux de construction du PDA d’Inouaren (ouvrages maritimes), les
travaux d’aménagement du PDA de Rkount et l’appontement flottant au PDA de Fnideq d’un
montant global de 19.627.000 dhs ;
• Engagement d’un montant de 1.400.000,00 dhs pour la participation à la construction d’une
desserte routière pour le PDA de Lahdida dans le cadre de l’INDH ;
• L’engagement d’un montant de 45.000.000,00 dhs au profit de la Société d’Aménagement du
Port de Tanger Ville et pour la construction du VDP de Dalia.
Le programme « Provinces du Sud » VDP :
• Le programme « Provinces du Sud » consiste à réaliser 10 VDP dans les Provinces du Sud.
A fin 2013, le montant engagé dans le cadre du programme de réalisation des villages de pêche
dans les Provinces du Sud s’est élevé à 660 MDH, soit 72% du montant global.
Durant l’année 2013, il a été procédé à:
• L’achèvement des travaux de génie civil relatifs à l’installation des bâches à eau ;
• L’achèvement des travaux de mise à niveau des équipements socio•collectifs.
Par ailleurs, dans le cadre de la Convention-cadre relative à la gestion par l’ONP des zones de
pêche des VDP dans les Provinces du Sud, l’Office a enclenché le processus d’opérationnalisation
des zones de pêche des VDP de Tarouma, Agti Lghazi, Aftisset, Lassarga et N’Tireft.
Concernant la mise en œuvre du programme de formation•insertion au métier de la pêche
artisanale dans la région de Laâyoune•Boujdour•Sakia El Hamra, il y a lieu de préciser les actions
engagées suivantes :
• Démarrage, en juillet 2013, de l’opération d’affectation des 100 premières barques équipées
au profit des lauréats formés ;
• L
’adjudication, en août 2013, de la 2ème tranche d’acquisition de 150 barques équipées en
moteurs hors bords, engins de pêche et matériel de navigation.

31
PORTS DE PECHE ARTISANALE :

Le programme d’aménagements au profit de la pêche artisanale au niveau des ports a été
également achevé au niveau des ports concernés, à savoir : Tan•Tan, Ras Kebdana, Al Hoceima,
Mohammedia, Larache, Tarfaya, Sidi Ifni, Jebha, Agadir et Mehdia.
Tableau 7 : Liste des projets PDA/VDP réalisés au titre de la période 2013
Projets Consistances Coût MDH Réalisation
Province Al Hoceima
Ouvrages Maritimes (Digues de protection +
82 90%
Pontons flottants)
PDA INOUREN
L’électrification 1.15 100%
Etudes géotechniques de stabilité de la falaise 3.5 30%
Province M’DIQ
Achèvement des travaux des ouvrages
68 100%
PDA Fnideq maritimes
Pontons flottants 3.2 0%
Province ESSAOUIRA
PDA CAP SIM Construction du PDA 65.6 50%
Province Tétouan
Plateforme et digues de protection 26 100%
PDA OUED LAOU
Bâtiments 17 5%
PDA MARTIL Aménagement du PDA 0.8 100%
Province Tiznit
PDA Sidi Boulfdail Construction de 30 magasins pour pêcheurs 1.7 100%
PDA R’KOUNT Construction d’un plan incliné 2.8 100%
Province FahsAnjra
VDA DALIA Construction du VDA 70 10%
Projets zone sud
VDP Agtilghazi Accès routier et VRD 9.33 100%
VDP Aftisset Construction de 204 magasins pour pêcheurs 8.4 100%
VDP Ntireft Construction de 900Box Jerricanes 5.4 100%
Projets MCC
PDA de Bhibeh, Amtar, Sidi Abed, Targha,
11 PDA KaaAsrass, Tafedna, Tifnit, Akhfennir, Salé, Ksar 333 100%
Sghir et Benyounech.
Projets programmés
Etudes d’impact sur l’environnement 0.744 90%
15 PDA
Etudes topographiques 0.378 33%
PDA Tiguert Etudes architecturale et technique 1.7 5%
PDA Amsa Etude architecturale et géotechnique 0.096 5%

32
1.2.
Renforcement des infrastructures dans le cadre du Programme Millenium Challenge
Corporation (MCC)
Ces infrastructures se sont renforcé dans le cadre du projet « Pêche Artisanale » financé par
la « MCC » et qui a porté sur la construction de 11 points de débarquement aménagés et
l’aménagement d’infrastructures au profit de la pêche artisanale au niveau de 10 ports de
pêche. Les travaux relatifs à la construction des 11 PDA ont été achevés par la réalisation et le
transfert de l’ensemble des infrastructures. Les sites concernés par ce programme sont: Tifnit,
Bhibeh, Tafedna, Sidi Abed, Kaa Sras, Amtar, Targha, Ksar•Sghir, Salé, Belyounech et Akhfennir. Le
programme d’aménagements au profit de la pêche artisanale au niveau des ports a été également
achevé au niveau des ports concernés, à savoir : Tan•Tan, Ras Kebdana, Al Hoceima, Mohammedia,
Larache, Tarfaya, Sidi Ifni, Jebha, Agadir et Mehdia.
2. Infrastructure commerciale
2.1. Contenants normalisés (CN)
Le projet d’introduction et de généralisation de l’usage des contenants normalisés est en phase
d’achèvement, notamment avec la généralisation de l’utilisation de ces contenants par les
chalutiers et palangriers au niveau national.
D’une part, l’opération de généralisation de l’usage de CN au niveau national pour les chalutiers
et les palangriers a été achevée avec succès suite à la note ministérielle rendant obligatoire
leur utilisation. D’autre part, les sardiniers, après opérationnalisation du projet CN au niveau
du port de Dakhla depuis 2011, l’usage des contenants normalisés est en train d’être insaturé
progressivement à partir du 1er Octobre 2013 au niveau du port de Tan Tan avant sa généralisation
aux autres ports du Royaume.
A fin Décembre 2013, un total de 3,2 millions de contenants normalisés (CN) ont été livrés aux
différents ports du Royaume. Environ 300 000 CN restent à livrer pour achever le marché.
Par ailleurs, un marché a été lancé en 2013 pour l’acquisition de 1,5 millions de CN supplémentaires.
La livraison s’étalera sur l’exercice 2014. Ceci portera le parc à 5 millions de CN et permettra de
satisfaire les besoins de démarrage du projet au niveau des ports ciblés par la flotte sardinière,
notamment à Laâyoune et Boujdour.
En tant que «Global Opérator», l’ONP a été chargé de la gestion du parc national des contenants
normalisés au niveau de l’ensemble des ports de pêche. Le budget alloué à ce projet, à fin
décembre 2013, s’élève à 290 MDH.
En terme de réalisation, 16 locaux de gestion et de lavage des contenants normalisés, ont été
construit, à savoir : Agadir, Sidi Ifni, Tan Tan, Tarfaya, Laâyoune, Boujdour, Dakhla, Nador, M’diq,
Larache, Mohammedia, El Jadida, Essaouira, Safi, Casablanca et Al Hoceima. Celle de Mehdia est
en phase de lancement des travaux.

33
A Tanger, une unité provisoire sera installée au niveau de l’actuelle halle pour assurer le processus
de généralisation d’utilisation des contenants normalisés. Afin de subvenir aux besoins ascendants
en matière de lavage des caisses, l’ONP a lancé un programme d’extension des unités des Provinces
du Sud. Ainsi, trois plateformes de stockage et de gestion des caisses ont été programmées au
niveau de Laâyoune, Boujdour et Dakhla, pour un montant d’investissement de l’ordre de 12,1
MDH. Les travaux de constructions de ces plateformes ont été lancés en juillet 2013. Celle de
Dakhla est en phase de réception alors que celles de Laâyoune et de Boujdour sont en cours
d’achèvement.
2.2. Halles aux poissons de nouvelle génération
La nouvelle halle de Boujdour
La nouvelle halle de Boujdour, réalisé pour un budget de 29 Mdhs, a été mise en exploitation au
cours du mois de Novembre 2013.
La nouvelle halle de Larache
Le budget alloué à ce projet est de l’ordre de 22 Mdhs. Les travaux de construction ont démarré
en Aout 2013. La mise en exploitation est prévue en septembre 2014.
La nouvelle halle de Tan-Tan
Les Travaux de construction de la nouvelle halle de Tan•tan ont démarré en juillet 2012, sur
l’emplacement de l’ancienne halle au poisson. Les travaux de construction, dont le budget global
est arrêté à 30 Mds, ont atteint un taux de réalisation de l’ordre de 65%.
La nouvelle halle de Dakhla
L’investissement alloué à la réalisation de cette infrastructure est de 35 Mdhs. Les travaux de
construction ont démarré en Décembre 2013. La mise en service de la halle est prévue pour mars
2013.
Le réaménagement de la halle de Mehdia
Un budget de 5 MDH a été alloué, au titre de l’exercice 2013, pour le réaménagement et l’extension
de l’actuelle halle afin de remettre son plateau technique conforme aux normes d’hygiène et de
qualité. Le projet est dans un stade avancé des études.
2.3. Marché de gros
L’ONP a entrepris, en partenariat avec les collectivités locales concernées, la mise en place d’un
réseau de 9 marchés de gros du poisson à travers le Royaume.
Dans le cadre de la coopération maroco-américaine, cinq marchés de gros du poisson ont été
financés à hauteur de 322 MDH par la MCC. Il s’agit des marchés de gros de Meknès, Marrakech,
Taza, Rabat et Béni Mellal Parmi les cinq marchés de gros, quatre sont opérationnels (Meknès,
Marrakech, Taza et Béni Mellal) et le marché de Rabat en phase d’opérationnalisation.

34
En plus de ce programme, l’ONP a lancé l’appel d’offres relatif à l’extension du marché de gros du
poisson de Casablanca, pour un montant de 25 MDH afin de subvenir aux besoins croissants de
l’activité de la deuxième vente.

35

36
1. Pôles de compétitivité halieutique

L’un des trois principaux projets inclus dans l’axe compétitivité du Plan « Halieutis » consiste en
la création de 3 pôles de compétitivité des produits de la mer, pour un investissement estimé à 9
milliards de Dhs.
Les principales réalisations du projet du pôle Haliopolis d’Agadir au cours de l’année 2013 sont:
• Vente de la première tranche des passerelles aménagées du projet « Parc Haliopolis » (70 ha
brut de foncier) ;
• Lancement de la commercialisation de la seconde tranche ;
• Labellisation du pôle Haliopolis d’Agadir (AHP) ;
• Conclusion d’un partenariat entre AHP et Centre de valorisation et de Technologie des
Produits de la Mer d’Agadir (CVTPM).
2. Mise à niveau des industries de la pêche
2.1. Suivi du milieu marin et des coquillages
Cette année a été marquée par la décision de reprise des exportations des mollusques et des
bivalves vers les marchés de l’Union Européenne. Par ailleurs, la Commission Tripartite (INRH,
ONSSA, DIP) a procédé à la :
• Validation de la procédure révisée PG24 relative aux pré•alertes aux planctons toxinogènes ;
• Actualisation de la liste des zones conchylicoles classées.
2.2 Suivi du Circuit de Commercialisation et de Gestion des Stocks de Poulpe
Dans le cadre du suivi du circuit de commercialisation et de gestion des stocks de poulpe, le
Département a mis en place une série de mesures spécifiques aux périodes d’arrêts de pêche,
notamment le contrôle régulier au niveau de tous les établissements de congélation de poulpe et
les entrepôts frigorifiques.
3. Labellisation et Marketing institutionnel des produits de la pêche
Le Plan Halieutis, stratégie de développement intégrée du secteur halieutique national, notamment
son axe compétitivité, a identifié la Labellisation et le Marketing Institutionnel parmi les axes
nécessaires à engager afin de promouvoir et de renforcer la notoriété et l’image de marque des
produits halieutiques marocains à l’échelle nationale et internationale.
Dans cette perspective, le Département de la Pêche Maritime a développé un projet Labellisation
& Marketing Institutionnel, visant à promouvoir les produits de la mer marocains à l’échelle
nationale et internationale, à soutenir les efforts de qualité entrepris par l’ensemble des acteurs
de la filière halieutique marocaine et à accroître la notoriété et améliorer l’image des produits de
la mer marocains sur le marché national et sur les marchés d’exportation et ce :
• En labellisant les produits de qualité pour apporter une garantie au consommateur ;
• En communicant sur la filière et en assurant la promotion collective des produits de la mer
marocains.

37
3.1. Stratégie de labellisation

Le Département de la Pêche Maritime a lancé la stratégie de Labellisation des produits de la
mer pour segmenter l’offre marocaine, mettre en avant les produits labellisés et pour créer une
véritable notoriété des produits halieutiques marocains à l’échelle nationale et internationale,
notamment à travers la reconnaissance de l’origine Maroc.
A cet effet, le Département de la Pêche Maritime a procédé à la mise en place du label Halieutique,
et la promotion des écolabels, notamment l’Eco•certification MSC, et ce pour mettre en avant les
pratiques respectant les pratiques de la pêche durable.
3.1.1. Eco-labellisation MSC
En tenant compte des résultats de l’étude de pré•évaluation relative (la sardine du stock atlantique
central (A et B) pêchée à la senne coulissante) qui constitue l’unité de certification s’apprêtant le
mieux à l’évaluation complète selon le référentiel MSC, le Département de la Pêche Maritime,
au cours de l’année 2013, a procédé à la préparation d’une étude approfondie de la pêcherie
marocaine des petits pélagiques en conformité avec les Critères et Principes du MSC pour la Pêche
Durable, dont le lancement est prévue durant l’année 2014.
Parallèlement, plusieurs réunions de réflexions, de partage et de discussion ont été tenues entre
les parties prenantes institutionnelles et professionnelles afin d’assoir une plateforme technique
et un plan fonctionnel et opérationnel dans le cadre de ce projet.
3.1.2. Label halieutique
Le dispositif de labellisation conçu repose sur la mise en place du « Label Halieutique » en tant que
signe officiel de qualité, attestant que le produit labélisé possède un ensemble de caractéristiques
spécifiques permettant d’établir un niveau de qualité élevé, supérieure à celle d’un produit
standard, Et ce, afin de différencier l’offre marocaine de qualité labellisée.
Dans cette perspective, le Département de la Pêche Maritime a élaboré en février 2013, l’identité
visuelle de la signature du Label Halieutique ainsi que son dépôt et son enregistrement au niveau
de l’OMPIC.
Par ailleurs, la stratégie de labellisation fait appel aux Signes Distinctifs d’Origine et de Qualité
« SDOQ », en tant qu’outil juridique et fonctionnel qui permettrait de répondre aux objectifs et
attentes du secteur halieutique national en matière de labellisation des produits.
A cet égard, le Département de la Pêche Maritime a procédé, au cours de l’année 2013, à la
préparation d’un projet d’amendement à la loi n° 25•06, en concertation avec l’ensemble des
parties prenantes pour répondre efficacement aux spécificités du secteur halieutique, notamment
par l’intégration du « Label Halieutique » comme un parallèle du « Label Agricole ».
3.2. Stratégie de Marketing Institutionnel
Conformément aux dispositions stratégiques du plan « Halieutis », visant à offrir à toutes les activités
liées au secteur halieutique, un cadre organisé et propice à leur développement, le Département

38
de la Pêche Maritime a élaboré une Stratégie Marketing pour la Promotion Institutionnelle des
produits de la mer à l’échelle nationale et internationale. Sur le plan opérationnel, la stratégie
marketing a identifié 5 axes pour permettre son développement, à savoir:
• Logo de signature « Morrocan Seafood » ;
• Site internet et réseaux sociaux ;
• Guide de l’acheteur ;
• Dossier de presse ;
• Film documentaire.
Dans cette perspective, le Département de la Pêche Maritime a présenté lors du salon international
« Halieutis » en 2013 à Agadir, la stratégie de Labellisation et Marketing Institutionnel des
produits de la mer marocains HOUT BLADI (marché national)/ MOROCCAN SEAFOOD (marché
international). Cette stratégie vise à partager, communiquer et échanger avec les visiteurs du
salon, professionnels et institutionnels du secteur halieutique national d’une part et le grand
public d’autre part.
Le Département de la Pêche Maritime a lancé en Septembre 2013, avec le Ministère de la Santé
une grande compagne médias de sensibilisation à la consommation des produits de la mer à
l’échelle nationale. Par ailleurs, une convention a été signée en Février 2013, entre le Ministère
de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et l’Office National des Pêches pour définir les conditions
et les modalités de financement des actions marketing pour la promotion institutionnelle des
produits halieutiques marocains à l’échelle nationale.
La compagne de sensibilisation à la consommation des produits de la mer a permis de cibler près
de 19 millions de personnes qui ont visualisé les spots télévisuels produits en arabe, en français et
en amazigh diffusés sur les différentes chaines nationales et thématiques.
Une grande attention a également été portée à la radio en tant que média de proximité, ainsi
450 spots ont été quotidiennement diffusés sur 5 stations locales et nationales. Par ailleurs, 100
affiches ont été installées dans l’ensemble des régions du royaume et 105 insertions publicitaires
ont été diffusées sur 20 supports écrits marocains. Entre autre, la médiatisation de la compagne
s’est étalée sur le web (Facebook, You Tube….) ainsi des insertions publicitaires ont été diffusées
sur 10 sites internet.
Le Département de la Pêche Maritime a lancé en Novembre 2013, un site internet dédié à
la promotion des produits marocains de la mer à l’échelle nationale www.houtbladi.ma, et
internationale, www.moroccanseafood.com.
Dans le cadre de la préparation à la mise en œuvre de la stratégie de Marketing Institutionnel des
Produits de la mer, volet international, le Département de la Pêche Maritime a élaboré un Plan
d’action qui vise, entre autres à l’amélioration de la participation aux salons, aux rencontres B to
B, et Showroom.

39
4. Normalisation et réglementation
La commission technique de normalisation des produits de la pêche a procédé à l’examen des
normes citées ci-après et envoyées pour l’enquête publique:
• Traçabilité des produits de la pêche - Spécifications relatives aux informations à enregistrer
dans les chaînes de distribution des poissons issus de la pêche;
• Produits alimentaires - Dosage de l’acide domoïque dans les moules par CLHP;
• Produits alimentaires -Détermination de la teneur en saxitoxine et en dc-saxitoxine dans les
moules – Méthode par CLHP avec dérivation pré•colonne et par oxydation au peroxide ou au
periodate.
5. Réorganisation de l’activité de mareyage
Au cours de l’année 2013, Les principales réalisations de l’activité de mareyage ont concerné:
• La mise en place des conditions logistique et technique pour la mise en œuvre de la loi
(édition des cartes…) ;
• L’élaboration, conception et édition des supports de communication (Recueil de textes
juridiques, Dépliant, brochure,…) ;
• La publication des textes juridiques et documents utiles téléchargeables sur le site web du
DPM ;
• La préparation des mesures d’accompagnement ;
• L’organisation de réunions de sensibilisation et d’encadrement au profit des délégués des
pêches maritimes et des chefs de services chargés de ce dossier au niveau des délégations ;
• L’organisation d’une campagne de sensibilisation des mareyeurs au niveau de plusieurs villes
de Royaume ;
• La tenue d’une série de réunions de concertation avec la profession pour les faire adhérer à
la loi 14-08 ;
• La mise en œuvre de la loi 14-08 relative au mareyage par la remise des premières autorisations
et cartes, par Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, en marge du
Salon « Halieutis 2013 » d’Agadir ;
• La mise en œuvre de l’utilisation des cartes mareyeurs, le 1er octobre 2013, pour accéder aux
lieux de la première vente ;
• Délivrance de plus de 3 000 autorisations et cartes mareyeurs.
6. Défense de l’appellation sardine
Etant membre du comité international de la sardine « Pilchardus walbum » (CISAP), et dans le
cadre de la poursuite de la défense de l’appellation sardine, le département de la pêche maritime
au côté de l’UNICOP a participé à la Commission du codex à Rome du 1er au 5 juillet 2013. Parmi les
points inscrits de l’ordre du jour de ce comité, figure la proposition d’adoption de l’avant•projet

40
de révision de la procédure d’inclusion de nouvelles espèces de poissons dans la Norme Sardine

à la commission du codex pour adoption aux étapes 5/8 (procédure rapide), en recommandant
l’omission des étapes 6 et 7 de la procédure en vue de son inclusion à la section II du Manuel de
procédure intitulée: Elaboration des normes Codex et textes apparentés: Lignes directrices pour
l’incorporation de dispositions spécifiques dans les normes Codex et textes apparentés. A l’issue
de cette session le projet de procédure a été adopté à l’unanimité aux étapes 5/8.
7. Accords commerciaux
7.1. Accord d’association Maroc/UE
L’accord entre l’Union Européenne et le Maroc relatif aux mesures de libéralisation réciproques
en matière de produits agricoles, agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche
entré en vigueur le 1er octobre 2013, a entamé sa 2ème année de démantèlement tarifaire pour
les listes des produits originaires des pays de l’UE dont les produits de la pêche.
7.2. Maroc-UE : Sous Comité «Agriculture et Pêche»
Le Département de la Pêche Maritime et l’INRH ont pris part à la 7ème réunion du Sous• Comité
«Agriculture et Pêche» qui s’est tenue à Rabat le 28 février 2013. Au cours de cette réunion, les
parties se sont échangées les statistiques relatives aux exportations et importations des principaux
produits durant la période 2009•2011.
Par ailleurs, concernant la coopération bilatérale en matière de gouvernance dans le secteur de
la pêche, la partie européenne a présenté globalement l’appui sectoriel prévu dans le cadre de
l’accord de partenariat de pêche qui contribue au développement et à la mise en œuvre de la
stratégie « Halieutis » en ciblant notamment les appuis au profit de l’ONP, des établissements de
formation et de l’INRH.
7.3. Projet d’Accord de Libre Echange Complet et Approfondi « ALECA »
Le Département de la Pêche Maritime a participé du 24 au 30 juin 2013 à Bruxelles au 2ème round
de négociation d’un ALECA. Le Maroc et l’UE se sont accordés pour intégrer l’aquaculture à
l’article 8 du chapitre « Commerce et Développement Durable ». Par ailleurs, le Département a
participé aux 3 réunions de concertation organisées par le Département de l’Environnement (Chef
négociateur) et a transmis sa position en novembre 2013. Quant au chapitre «Obstacles Techniques
au Commerce : OTC», après sa participation au 2ème round de juin 2013, de département a pris
part aux réunions de concertation organisées par le Département de l’Agriculture et a transmis sa
position concernant ce chapitre en décembre 2013.
7.4. Maroc-UE : Projet d’Accord sur la protection des indications géographiques (IG)
En marge du 2ème round de négociation d’un ALECA, le Département de la Pêche Maritime a
participé au 3ème round de négociation d’un accord sur les IG.

41
Au cours de ce round, les deux parties ont eu des discussions sur les principes et les modalités
de la protection réciproque des IG. En outre, les deux parties ont procédé à l’échange des listes
de produits (indications géographiques et appellations d’origine) en vue de leur publication pour
toute opposition éventuelle avant la protection définitive.
7.5. M
aroc-UE : Révision des règles d’origine Pan•Euromed dans le cadre de la Convention
régionale
La Convention Régionale sur les règles d’origine Pan•Euromed devant remplacer les protocoles
bilatéraux sur les règles d’origine conclus par l’Union Européenne et ses partenaires commerciaux,
et signée par le Maroc en avril 2012, a été adoptée par les Conseils de Gouvernement et des
Ministres respectivement les 14 février et 07 mars 2013.

42

43

44
1. Réglementation du secteur des pêches maritimes

Le Département de la pêche maritime continue à œuvrer pour doter le secteur des instruments
juridiques. A cet égard, plusieurs textes législatifs et réglementaires ont été élaborés et publiés
au Bulletin officiel tels que:
• D
écret n° 2-12-480 du 23 joumada I 1434 (4 avril 2013) fixant la composition et les modalités
de fonctionnement du comité scientifique de l’Institut National de Recherche Halieutique;
• D
écret n° 2-12-361 du 15 chaabane 1434 (24 juin 2013) déterminant les catégories
des personnels du Ministère de l’agriculture et de la pêche maritime •Département de la
pêche maritime-habilités à rechercher et constater les infractions des navires de pêche et à
l’exercice de la pêche maritime;
• D
écret n° 2-13-518 attribuant une indemnité pour heures supplémentaires au profit de
certains fonctionnaires et agents du Ministère de l’agriculture et de la pêche maritime
chargés de la verbalisation et de la recherche et de la constatation des infractions
• Arrêté n°1176-13 du 27 joumada I 1434 (8 avril 2013) réglementant la pêche de l’espadon;
• A
rrêté n°2236-13 du 6 ramadan 1434 (15 juillet 2013) relatif à l’interdiction temporaire de
pêche et de ramassage du couteau de mer et de la coque dans la baie de Dakhla;
• A
rrêté n°1175-13 du 27 joumada I 1434 (8 avril 2013) modifiante t complétant l’arrêté
n°3279-10 du 10 moharrem 1432 (16 décembre 2010) relatif à la ‘’pêcherie des petits
pélagiques de l’Atlantique Sud’’.
2. Modernisation de la gestion administrative
2.1 Respect de la planification financière
Pour accompagner la stratégie Halieutis et atteindre les objectifs assignés, le Département de la
Pêche Maritime a mobilisé, au titre de l’exercice 2013, toutes les ressources financières nécessaires.
Ainsi, outre le budget général de l’Etat, le secteur a bénéficié de crédits s’élevant à 75 KDH au titre
de l’année 2013, pour le Compte d’Affectation Spéciale « Fonds de développement de la Pêche
maritime » et ce, pour la réalisation des projets structurants afférents au secteur halieutique.
La réalisation du plan d’action du Département pour l’exercice 2013 a connu la mobilisation de
340.650.000,00 dhs et 152.000.000,00 dhs respectivement au titre des budgets d’investissement
et de fonctionnement. A ces crédits d’investissement a été ajoutée une dotation supplémentaire
de 141.133.290,00 dhs, émanant de la contrepartie financière de l’accord de partenariat Maroc•UE
au titre des reports de l’année 2012 sur 2013.
Il est à signaler par ailleurs qu’en application du décret de Monsieur le Chef de Gouvernement du
5 Avril 2013, une enveloppe budgétaire de 50.000.000,00 dhs a été réservée en tant que sursis à
exécution des dépenses d’investissement.

45
Figure 3 : Répartition du budget général au titre de l’année 2013
Matériel et
Dépenses
Diverses
152 MDH
23%
Investissement
341 MDH
52%
Personnel
167 MDH
25%
En matière d’exécution des dépenses et pour éviter une concentration excessive des actes
d’engagements et d’ordonnancement à la fin de l’année, l’effort engagé ces dernières années a
été poursuivi pour l’étalement de ces actes le long de l’exercice budgétaire.
Ainsi, 99,16% des crédits programmés au titre du budget de fonctionnement ont été engagé. De
même, les émissions par rapport aux engagements ont atteint un taux de 98,07%.
En ce qui concerne le chapitre d’investissement, le taux est de 76,16% pour les engagements et de
75,98% pour les émissions au 31 Décembre 2012.
2.2. Valorisation des ressources humaines
L’année 2013 a connu l’enrichissement du schéma directeur des ressources humaines à travers un
programme de formation bisannuel basé sur l’exploitation des résultats d’une réingénierie des
compétences qui a touché toutes les entités du Département.
Ce schéma directeur a pour ambition de répondre aux axes stratégiques suivants:
• le développement des compétences à travers la mise à jour du schéma directeur de la
formation continue en cohérence avec le plan halieutis;
• le réinvestissement sur les ressources actuelles notamment par la mise en place d’un cadre
global de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences permettant de disposer
des compétences requises pour les projets et actions de la nouvelle stratégie;
• le conseil opérationnel en gestion des ressources humaines auprès des managers afin
d’instaurer une culture tous DRH permettant d’optimiser la gestion des ressources humaines
actuelles et de faire des prévisions pour les besoins futurs;
• l’accompagnement individuel et le coaching des ressources humaines pour une meilleure
insertion professionnelle;

46
• La conduite de chantiers spécifiques qui consiste à poursuivre les chantiers déjà initiés
et lancer de nouveaux chantiers visant à améliorer les performances du Département en
matière de planification, de capacité d’exécution et de suivi des réalisations.
2.2.1. Le schéma directeur de la formation continue
Le montage d’un programme de formation basé sur l’exploitation des résultats d’une réingénierie
des compétences qui a touché toutes les entités du Département. Ce programme de formation
est axé sur le développement des métiers de base du Département, l’anticipation des nouveaux
métiers émergents, l’accompagnement des projets engagés et l’accompagnement du personnel
dans la construite de son parcours professionnel.
Durant l’exercice 2013, plusieurs actions de formation continue ont été organisées dont des
cycles de formation métiers, transverse, conférences et autres actions de formations composées
au total de 41 thèmes de formation au profit de 792 bénéficiaires, dont 71% sont des cadres et 29
% des agents. Ce qui représente une évolution remarquable de 55% du nombre des participants à
la formation par rapport à l’année précédente.
Sur le plan de la régionalisation, la formation continue a été plus concentrée au niveau des services
extérieurs avec un taux qui s’élève à 67% des bénéficiaires appartenant aux services extérieurs
du Département durant l’année 2013 contre 33% des bénéficiaires appartenant aux services
centraux.
En matière de formation diplômante au niveau national, l’année 2013 a connu la participation
de huit fonctionnaires arrêtés par les différents établissements de formation relevant du
Département de la pêche maritime.
En plus, 25 cadres et responsables ont bénéficié d’une formation certifiant dans le cadre du
programme de formation réalisé en partenariat avec l’institut supérieur de l’administration.
Ce programme, qui vise à procurer aux cadres du Département une formation approfondie dans
le domaine du management des organisations, est mis en œuvre sur une durée de 12 mois et
sanctionné par un certificat délivré par l’ISA.
2.2.2. La mise en place d’un système de Management des connaissances (Knowledge Management)
Le projet « knowledge management» est un projet qui s’inscrit dans une dimension d’amélioration
et de perfectionnement en continu des ressources dont dispose le Département. Il consiste à
élaborer et à mettre en œuvre un système spécifique au secteur de la pêche maritime qui va
permettre de gérer, de développer et de capitaliser les connaissances et les savoirs faires qui
deviennent de plus en plus une ressource stratégique et représentent une composante essentielle
du potentiel du Ministère.
Le projet est constitué de 5 grandes étapes:
• Lancement d’une opération pilote KM 2012;

47
• Formation et sensibilisation des responsables quant à l’intérêt de ce projet;

• Conception et planification du projet et acquisition des outils de travail;
• Accompagnement et mise en œuvre du projet;
• Suivi et évaluation.
Le projet est aujourd’hui à la phase de l’opération pilote KM 2012/2013. En effet, une dizaine
d’entrevues ont été effectuées auprès de 12 métiers, dans la finalité de recueillir l’état des lieux à
travers le discours des personnes ressources et de leurs supérieurs dans certains cas.
2.2.3. Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
Ce projet vise la mise en place d’une gestion prévisionnelle des emplois et compétences qui permet
de passer d’une gestion classique des ressources humaines à une gestion performante basée sur
les compétences et visant à assurer à terme l’adéquation profil/emploi.
Cette action consiste à élaborer, suite à l’ingénierie des compétences, un plan de gestion des
emplois et des compétences clair qui permet de connaître les différents circuits de mobilité
possibles ainsi que les critères d’accès aux différents emplois.
Dans le cadre de l’exercice 2012/2013, la phase de diagnostic des effectifs et du potentiel humain
du Département a été réalisée et le rapport livré est actuellement en cours d’exploitation.
Les bilans de compétences réalisés ont ciblé 18 DPM, 10 EFM et les SC couvrant un effectif de 940
cadres et agents.
2.2.4. Nouveau système d’information des Ressources humaines :
En vue de palier les différents problèmes du SIRH et améliorer la qualité des services de la DRH
et automatiser la gestion des ressources humaines et aussi pour réduire les délais d’exécution
et satisfaire les attentes du client final, le Département a procédé au titre de l’exercice 2013 à
l’acquisition d’un progiciel de gestion intégrée des ressources humaines qui permet d’assurer les
volets suivants:
• Solution Adaptée à l’architecture informatique du Département ;
• Gestion administrative fiable et flexible qui prend en considération notre architecture
informatique ;
• Gestion qualitative : Ingénierie de formation, GPEC qui répond aux spécificités de nos projets;
• Système de prise de décision RH performant et dynamique;
• Portail RH ouvert aux personnels du département (Full•web));
• Solution ouverte et interfacée avec d’autres applications informatiques du Département
(gestion de temps, missions,…).
Le projet est actuellement dans la phase d’installation et de migration des données du système
d’information actuel vers le nouveau logiciel RH. La mise en production est prévue vers la mi•juin
2014.

48
2.2.5. Recrutements ciblés

Malgré la rareté des postes budgétaires octroyés au titre de l’exercice 2013, le Département
a continué son effort de doter les différentes entités de compétence en ressources humaines
prioritaires. En effet, au titre de l’exercice 2013, il a été procédé au recrutement de 16 cadres et
techniciens sur les postes budgétaires octroyés au titre de cet exercice et récupérés au titre de
l’exercice précédent pour accompagner les projets prioritaires. Il s’agit de :
• Professeurs assistants pour l’ISPM d’Agadir ;
• Administrateurs en valorisation des ressources marines pour l’UACC ;
• Techniciens Maritimistes : pour le renforcement des délégations des pêches maritimes en
personnel chargé de l’INN et pour doter le centre VMS chargé du contrôle des navires par
stellite d’opérateurs ;
• Techniciens en informatique pour le VMS et pour le suivi du système d’information SAMAC/
SAMACNA ;
• Ingénieurs en informatique dont un pour le système SAMAC/SAMACNA et un pour le VMS
Egalement, le Département de la pêche maritime s’inscrit pleinement aux démarches de
mutualisation interministérielle en matière de gestion des ressources humaines à savoir le:
• Projet de mise en place d’une GPEC;
• Projet de mise en place d’une Plate•forme e•learning;
• Projet de mise en place d’un schéma directeur de la formation continue;
• Projet de lutte contre l’absence non justifiée.
2.3 Développement du Système d’information
Dans le cadre de la mise à jour du Système d’Information, le Département a développé une
nouvelle version de l’application S@M@C de certification des produits halieutique pour intégrer
également toutes les fonctions qui incombent aux directions métiers du Département. Il s’agit
notamment de:
• Développer des logiciels relatifs à la lutte contre la pêcherie INN;
• Faire des extensions et des adaptations dans les modules déjà existants afin d’assurer
l’intégrité du nouveau système et la migration des données.
Egalement pour assurer un contrôle effectif tout au long de la chaine de valeur de la filière pêche,
l’exercice budgétaire 2013 a été caractérisé par l’opérationnalisation du centre de contrôle et de
surveillance des bateaux de pêche au siège du Département de la pêche maritime.
En plus, le Département a lancé au cours de l’année 2013 un projet qui consiste à réaliser un
nouveau portail internet et intranet. Cette plate•forme évolutive permettra de:
• Restreindre l’accès à certaines fonctions et/ou contenu à des groupes prédéterminés.
• Décentraliser et responsabiliser les entités du Département pour la gestion des contenus.

49
• Intégrer les systèmes existants.

• Adopter une politique de communication et une charte graphique unique
2.4. Audit et suivi interne
En 2013, l’Inspection Générale a réalisé 31 actions d’audit, 5 évaluations et 127 inspections et
enquêtes liés aux domaines suivantes :
1. L’administration des navires des pêches,
2. Le circuit de débarquement et de commercialisation du poisson,
3. Les marchés publics,
4. L’organisation des Délégations des Pêches Maritimes.
Cette année a été caractérisée par le nombre important d’inspections et d’enquêtes réalisées en
réponse à des saisines du top management, des professionnels ou de l’Institution du Médiateur.
Ces saisines ont concerné des déclarations de captures, la gestion des navires, des marchés publics
et des conflits, dans les proportions indiquées ci•dessous :
Figure 4 : Répartition des saisines
Navires Hors
10% compétence
17%
déclaration
12%
Marchés Divers
12% 24%
Conﬂits
25%
L’Inspection Générale a également procédé à l’évaluation du programme IBHAR de modernisation

de la flotte côtière et artisanale. Cette évaluation avait pour objectifs de faire le point sur l’état
des réalisations du programme et d’examiner les mesures à prendre en vue d’accélérer sa mise
en œuvre. L’action de l’IG a ainsi permis de prendre des décisions urgentes et de débloquer la
situation de 44 dossiers, pour un montant total d’environ 32 millions de Dirhams.
3. Coopération
L’année 2013 a été marquée par une multitude d’actions de coopération aussi bien sur le plan
bilatéral que multilatéral

50
3.1. Coopération bilatérale

3.1.1. Avec les pays africains:
Dans le cadre du renforcement et de la dynamisation de la coopération bilatérale avec les pays
africains en matière des pêches maritimes, le Maroc a signé plusieurs Accords de coopération:
La Côte d’Ivoire
• Signature le 19 mars 2013 à Abidjan, en marge de la visite Royale à ce pays, d’un nouvel accord
de coopération avec la Côte d’Ivoire abrogeant et remplaçant l’ancien accord signé en 1999,
cet Accord introduit une nouvelle vision de la coopération Sud-Sud avec des dispositions
concernant la pêche artisanale, la lutte contre la pêche INN et le renforcement des capacités
des femmes dans la pêche,
Le Congo
• Signature en avril 2013 au Maroc, en marge de la 8ème édition du Salon SIAM à Meknès, d’un
nouvel accord de coopération avec la République démocratique du Congo abrogeant et
remplaçant l’ancien accord signé en 2006.
Le Sénégal
• Signature en juillet 2013 à Rabat d’un mémorandum d’entente en matière d’aquaculture
entre l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture du Maroc (ANDA) et
l’Agence Nationale d’Aquaculture du Sénégal (ANA).
3.1.2. Avec les pays asiatiques:
Le Japon
Dans le cadre de la coopération maroco-japonaise:
• Signature le 13 mars 2013 d’un mémorandum permettant au secteur de la pêche maritime au
Maroc de bénéficier d’équipements d’une valeur de 5 millions de dirhams dans le cadre de la
coopération financière non remboursable (Don hors projet), ces équipements comprennent
cinq zodiac pneumatiques pour renforcer le sauvetage et 3 autres au profit de la recherche
scientifique ainsi que des équipements pour les laboratoires centraux de l’Institut National
de Recherche Halieutique.
• le projet d’expérimentation pour l’élevage des moules dans le village de pêcheurs de Cala Iris
a enregistré des résultats probants durant l’année 2013, l’unité de valorisation de ce produit
est prête pour le fonctionnement.
• le gouvernement Japonais a donné son accord de principe pour la mise en place d’une écloserie
expérimentale pour les bivalves dans la région d’Amsa sur la façade méditerranéenne en vue
de renforcer nos capacités scientifiques dans le domaine de l’aquaculture

51
3.1.3. Avec les pays européens:

La Fédération de Russie
• Signature le 14 février 2013 à Agadir, en marge de la seconde édition du Salon HALIEUTIS,
du sixième accord de coopération en matière des pêches maritimes entre le Maroc et la
Russie. Cet Accord définit les principes de coopération relatifs à la préservation de la richesse
halieutique nationale et son exploitation, ainsi que les conditions de pêche applicables aux
navires russes.
L’Union Européenne
• Paraphe le 24 juillet 2013 d’un nouvel protocole en matière des pêches maritimes;
• Signature le 18 novembre 2013 à Bruxelles d’un nouveau Protocole en matière des pêches
maritimes entre le Maroc et l’Union européenne (UE).
3.2. Coopération multilatérale
Sur le plan multilatéral, le Département de la Pêche Maritime a participé activement à toutes
les rencontres et réunions tenues sous l’égide des Nations Unies, dont notamment la FAO et ses
organes subsidiaires, ainsi que d’autres organisations régionales et internationales, en vue d’y
défendre ses intérêts et pour assurer un suivi des questions pertinentes qui y sont débattues.
Par ailleurs, le Maroc a pris part aux réunions suivantes:
• la 16ème session de la CITES qui s’est déroulée à Bangkok du 03 au 14 mars 2013;
• la 5ème session de l’ACCOBAMS qui s’est tenue au mois de novembre 2013 à Tanger, et assure
la Présidence pour la période 2013 – 2016;
• la Conférence relative aux fonds marins des océans et mers qui s’est déroulée en Jamaïque
au mois de juillet 2013;
- Participation au 5ème atelier technique régional organisé par l’Union Européenne dans
le cadre de la politique Maritime intégrée qui s’est tenu à Athènes les 18 et 19 avril
2013;
- Participation à la 12ème conférence FEMIP (Facility for euro• Méditerranéan investment
and partner ship) tenue à Athènes le 19 avril 2013;
Concernant les réunions organisées sous l’égide de la FAO, le Maroc a pris part à :
• La 37éme session de la Commission Générale pour la Pêche en Méditerranée qui s’est tenue
du 13 au 17 mai 2013 en Croatie,
• La première réunion de la consultation technique sur les directives internationales pour une
pêche artisanale durable à Rome du 30 au 24 mai 2013,
• La réunion internationale pour la discussion des lignes directrices volontaires pour une
gouvernance responsable des régimes fonciers, aux terres, aux pêches et aux forêts qui s’est
tenue à Rabat du 4 au 6 Juin 2013.

52
Concernant la coopération multilatérale avec les pays arabes, Il est à signaler que notre pays a
participé aux travaux de :
• la réunion de l’OADA, à Tunis,
• la conférence régionale organisée par la FAO sur le thème: ‹‘Assistance technique pour la
mise à niveau de la pêche artisanale et son intégration dans le commerce internationale:
Financement et investissement dans le secteur halieutique dans la région arabe.’’ tenue à
Tunis les 25 et 26 juin 2013
• l’atelier régional sur la sécurité alimentaire et création de revenus à travers la limitation
des pertes post captures et des rejets en mer tenue à Nouadhibou-Mauritanie du 24 au 26
novembre 2013
S’agissant de la Coopération africaine COMHAFAT, le Maroc a participé à la:
• 2ème réunion de l’Assemblée Générale pour la création du réseau des femmes rurales
participant au processus de développement tenue à Rabat du 8 au 10 mars 2013.
• 10ème réunion du bureau REFMA tenue à Agadir les 12 et 13 juillet 2013.
S’agissant des contributions aux budgets des organisations internationales, le Maroc a régularisé
ses contributions aux organisations suivantes: CBI, ICCAT, CGPM, INFOPECHE, et ACCOBAMS ainsi
que Seabed Authority et le tribunal international du droit de la mer.

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Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

Liste des figures :

Figure 2 : Thématiques du programme annuel de vulgarisation des pêches 26

Figure 3 : Répartition du budget général au titre de l’année 2013 45

Figure 4 : Répartition des saisines 49

Liste des tableaux :

Rapport d’activité 2013

« […] Nous avons oeuvré à la promotion du secteur de la pêche

Extrait du discours à la Nation prononcé par sa majesté le Roi Mohammed

Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

• un Fonds pour l’Ajustement et la Modernisation de l’Effort de Pêche,

2007 Évolution 2020

PIB Pêche, aquaculture et industrie,

Emploi indirect 488 500 + 21 500 510 200

Consommation nationale de poisson

% des espèces gérées durablement

Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

Pêche côtière Pêche hauturière

Rapport d’activité 2013

Pêche artisanale 0 707 707

2.2. L’accès à la ressource

Rapport d’activité 2013

2.2.4. Licences pour la flotte de pêche étrangère

Sardine Sardinelle Maquereau Chinchard Total

Rapport d’activité 2013

Contrepartie financière de la flotte affrétée

Quota en Production % TAC Quota Production % TAC

Hauturier 26 791 22 423 84% 6 300 5 765 91,5%

Côtier 4 677 4 611 98,5% 1 100 743 68%

Artisanal Dakhla SU2 11 057 11 205 101% 2 600 2 509 96%

Artisanal Boujdour SU1 1 600 1 592 99,5% 1 000 848 85%

Rapport d’activité 2013

3.1.2. Aménagement des pêcheries des petits pélagiques

Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

Tableau 5 : L’état d’avancement du programme (Situation Décembre 2013)

Dossiers Subvention prévue à Montant de

TOTAL 165 25 13 962 500 140 43 529 810

Rapport d’activité 2013

5.3. Certification des captures

En 2013, le bilan des inspections et contrôles Espèces non

à la réglementation des pêches maritimes Pêche en

constatées à l’encontre des embarcations Poisson juvénile

non réglementaires et 69 constats réalisés

Rapport d’activité 2013

6.2. Lutte contre la pêche artisanale illicite et le circuit informel

Rapport d’activité 2013

7.3. L’initiation de projets pilotes en aquaculture

Rapport d’activité 2013

Rapport d’activité 2013

Figure 2 : thématiques du programme annuel de vulgarisation des pêches maritimes :

thématiques du programme annuel de vulgarisation des pêches maritimes