Séance 2-3 Biologie G II - 21
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Pr M.SLAOUI
Se nourrit : les êtres vivants ne sont pas capables de
fabriquer leur matière à partir de rien : ils doivent trouver,
dans leur milieu, de la matière à partir de laquelle ils pourront
constituer leur corps, pour grandir, certains peuvent utiliser
de la matière minérale contenue dans leur environnement, les
autotrophes (l'eau, les gaz contenus dans l'air, les sels
minéraux...).
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Se reproduit : un être vivant est capable de fabriquer
d'autres êtres vivants : c'est la reproduction.
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Caractères communs à tous les êtres vivants : L'Unité
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➢ L’Homme est formés d’un grand nombre de cellules.
On dit qu’il est pluricellulaire.
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Concept de vivant Encyclopédie Universalis (Jean Tavlitzki, 1993) :
« Formés de molécules, les êtres vivants sont des systèmes
organisés en perpétuel état de renouvellement échangeant à tout
instant avec le milieu dans lequel ils se trouvent des flux
d’informations, de matière, d’énergie. Ils sont capables de se
reproduire semblables à eux mêmes, de transmettre leurs caractères
à leur descendance, de leur transmettre également les modifications
de leur patrimoine génétique et d’évoluer. Ils se doivent de conserver
leurs structures et maintenir leur individualité. »
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Concept biologique de l’espèce:
Définit une espèce comme une population ou un groupe de
populations en mesure de se reproduire les uns avec les
autres et de produire une descendance viable et féconde.
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Tout être vivant se forme par l'exécution d'un programme
inscrit dans des molécules spéciales constituant le matériel
génétique.
Ce programme contient les plans qui régissent le
développement morphologique du futur organisme, ainsi que
ses caractéristiques fonctionnelles.
La construction d'un organisme, à partir d'une cellule mère
(l'œuf fécondé), met en jeu des processus de croissance, de
multiplication et de différenciation cellulaires aboutissant à
la mise en place des tissus et des organes composant un
individu d'une espèce donnée.
Il existe une grande variété d'espèces vivantes, différant
par la taille, la forme. et diverses caractéristiques
physiologiques et comportementales. Ces particularités. plus
ou moins inchangées à l'intérieur d'une même espèce sont non
seulement le produit de leur hérédité, mais également celui de
l'évolution biologique. Pr M.SLAOUI
D'après la théorie évolutionniste de Darwin, les êtres
pluricellulaires actuels ont pour ancêtre les premières
cellules vivantes qui, à l'aube des origines de la vie,
investissaient le milieu aquatique (marin ?…et/ou
lacustre ?…), leur milieu ambiant (extérieur).
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Fig 1: Protozoaires, règne des végétaux et règne des métazoaires
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Fig 2: Evolution des métazoaires
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Le règne animal s'est développé au cours du dernier milliard
d'années en formant de multiples embranchements.
Aux seins de ceux-ci, les zoologistes reconnaissent des classes qu'ils
subdivisent en familles, en ordres, en genres et en espèces.
Les classes seraient apparues par ordre de complexité croissante: les
êtres unicellulaires avant les organismes pluricellulaires, les
invertébrés avant les vertébrés, et parmi ces derniers, les animaux
aquatiques avant les animaux terrestre et aériens.
Cette augmentation de complexité aurait été impossible sans
l'organisation d'un système à compartiments multiples. Dans un
cadre simple, les métazoaires peuvent être représentés comme des
ensembles de blocs intégrés de cellules (tissus) baignés par un
milieu intérieur et séparés du milieu extérieur par un tégument
externe.
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L'acquisition de ce milieu intérieur est d'un grand intérêt
physiologique. Il va en effet :
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Etre vivant dans son milieu:
1. Frontière: Tout être vivant est délimité des conditions
environnementales par une frontière qui peut être appelée, selon le
niveau auquel on fait référence, membrane, paroi, peau. Cette
frontière délimite une individualité et définit un milieu intérieur où les
conditions physico-chimiques et autres seront différentes de celles
du milieu extérieur.
Cette frontière n'est pas étanche. En effet, elle doit permettre les
échanges c'est-à-dire l'entrée de certaines substances indispensables et
la sortie d'autres dont l'organisme n'a plus besoin. Tout être vivant
devra, s'il veut survivre, réussir à faire en sorte que les conditions de
son milieu intérieur ne fluctuent pas trop malgré les variations
toujours présentes du milieu dans lequel il se trouve, sinon la mort
risque de survenir.
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Notons aussi, que si les êtres vivants se rencontrent dans un milieu
précis, ils peuvent servir eux-mêmes de milieu de vie à certains
organismes qui eux-mêmes en servent à d'autres.
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2. Organisation:
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Illustration des niveauxPrd'organisation
M.SLAOUI de la matière.
Commentaire de la figure:
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Par exemple la molécule de sel (NaCl) formée par deux atomes très
toxiques lorsque pris séparément alors que leur combinaison donne le
NaCl qui est une substance non toxique et indispensable aux
organismes vivants.
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➢ Biocénose : C’est un ensemble d’être vivants vivant dans un lieu
de vie bien défini que l’on appelle le biotope.
Une biocénose est composée d’êtres vivants pouvant vivre en
interaction directe entre eux ou non mais étant toujours en interaction
avec le milieu commun à tous.
On distingue:
Au sein de la biocénose:
la phytocénose, qui regroupe les espèces végétales,
la zoocénose, qui regroupe les espèces animales,
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➢ Biosphère : La sphère ou la vie existe = la sphère vivable.
Elle correspond à l'ensemble des êtres vivants de la planète.
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la systématique est la science qui organise le classement des
taxons et leurs relations vise à établir une descriptions des espèces les
unes par rapport aux autres, on s’intéresse aux relations évolutives
entre elles.
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Classification du vivant
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Introduction
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La difficulté de la classification réside dans le choix des critères
pour regrouper les êtres vivants.
Toutes les espèces qui ont étés identifiées comme dérivant d’un
même ancêtre commun sont rassemblées dans un même groupe :
avec leur ancêtre, elles forment un taxon monophylétique.
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Classification des espèces vivantes
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1. De deux à six règnes :
Au IVe siècle avant J.-C, Aristote crée la première classification en
divisant les êtres vivants en deux règnes : les animaux et les végétaux.
Cette vision classique du monde va persister jusqu’à la fin du
19e siècle. C’est à cette époque que Ernst Haeckel « invente » le règne
des protistes pour classer les organismes unicellulaires découverts
au 17e siècle, êtres vivants que l’on avait jusque-là tenté de répartir
entre le règne animal et le règne végétal.
A la suite des progrès dans les techniques d’exploration des cellules, on
découvre que certaines cellules possèdent un vrai noyau délimité par
une membrane nucléaire appelés eucaryotes d’un autre côté, les
cellules possédant un matériel génétique libre dans le cytoplasme et
qu’on a appelé des procaryotes (sans noyau ou bactéries). Ces derniers
sont alors classés dans un règne à part (initialement appelé monères).
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Par ailleurs, l’étude des champignons montre que ces êtres vivants
ont une paroi cellulaire comme les plantes, mais qu’elle est constituée
de chitine, la même molécule qui compose la carapace des insectes ;
qu'ils sont immobiles comme les plantes, mais se nourrissent par
absorption de matières organiques en décomposition et ne pratiquent
pas la photosynthèse.
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À la fin du 20e siècle, on a donc divisé le monde vivant en cinq règnes :
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Pour la systématique moderne avec l'avènement de la biologie
moléculaire, la classification des organismes vivants a été révisée et
modifiée.
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La classification phylogénétique du Vivant :
Quand on aborde la classification du vivant on parle d’un arbre du
vivant, Pourquoi un arbre? Tout simplement parce qu’un arbre
représente facilement les relations de parenté.
Il faut aussi distinguer un arbre phylogénétique d’un arbre
généalogique.
Dans un arbre généalogique on peut répondre à la question “qui
descend de qui ? ”, tandis qu’avec un arbre phylogénétique, on ne peut
répondre qu’à la question “qui est plus proche de qui?”.
L’arbre phylogénétique est un schéma permettant de visualiser les
liens de parenté qui existent entre chaque espèce, d’identifier les
racines communes à différentes espèces et de voir quelles sont celles
qui sont les plus voisines (comme par exemple l’espèce humaine et le
chimpanzé).
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Dans n’importe quel arbre, il y a des branches, des nœuds et des
feuilles: les feuilles représentent les individus vivants à l’heure
actuelle, et grâce aux branches et aux nœuds, on peut connaitre leurs
relations de parentés. Là où il y a une différence entre l’arbre
généalogique et l’arbre phylogénétique c’est quand on considère les
nœuds. Dans un arbre généalogique, les nœuds représentent des
individus réels, de véritables ancêtres.
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La génétique moderne et l’accès aux séquences du patrimoine
génétique des organismes, ont permis chercheurs d’avoir de nouveaux
caractères comparables entre les organismes vivants: comparer les
séquences de gènes qui ont été conservées entre toutes les espèces
vivantes depuis plus de 3 milliards d’années!
C’est avec ces nouveaux outils génétiques que Carl Woese et George
Edward Fox ont décidé de classer tous les procaryotes à la base de
l’arbre, témoignant du début de l’histoire de toutes les espèces, le
monde du vivant n’était plus divisé en 2 domaines, mais en 3
domaines.
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Ces domaines portent les noms suivants:
Eucaryotes, Eubactéries et Archées .
Archées qui sont des groupes d’organismes unicellulaires sans noyau,
mais on ne peut plus les regrouper en tant que procaryote car le gouffre
génétique entre eucaryotes et archées est aussi large que celui qui
sépare eubactéries et eucaryotes!
Le fait que l’on ne possède pas de groupe extérieur pour le comparer
avec ces trois domaines fait que l’on n’arrive pas à savoir quel groupe a
émergé en premier ?.
Est-ce que ce sont les eubactéries dont certaines populations ont ensuite
donné naissance aux archées et aux eucaryotes ? Ou est-ce que ce sont
les archées, ou encore les eucaryotes? Pour l’instant, impossible à dire!
On a donc un bel arbre avec trois branches initiales mais le tronc reste
une inconnue.
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Les archées, ce sont également des organismes unicellulaires sans
noyaux. La majorité des archées découvertes sont Extremophiles et
peuvent survivre et pulluler dans des environnements très hostiles
comme les cheminées hydrothermales, les rejets acides de certaines
mines, etc… Mais on en trouve de plus en plus dans notre estomac!
……
Les Eubactéries sont donc des organismes unicellulaires dépourvus
de noyaux et rassemblent la plupart des bactéries que nous
connaissons couramment: Escherischia coli, Vibrio cholerae (l’agent
du choléra), … Au rang des bactéries essentielles, il y a
les cyanobactéries sans lesquelles nous ne pourrions pas respirer à la
surface de la terre: c’est grâce à elles si l’atmosphère terrestre a vu son
taux de dioxygène s’élever de 1% aux 20% actuels!
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Passons enfin au troisième domaine, celui des Eucaryotes. Bien
qu’une bonne partie des eucaryotes soient unicellulaires, il s’agit de
la seule lignée du vivant d’où ont émergé des organismes
pluricellulaires (dont nous, Homo sapiens: nous sommes des
eucaryotes, au même titre qu’une fougère, une amibe et une levure).
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Les définitions de l’espèce découlent directement de l’envie de
l’Homme de tout classer, c’est-à-dire ranger, trier, discriminer… en
fonction de critères préalablement définis.
Pendant longtemps, les classifications des êtres vivants ont obéi à des
motivations purement utilitaires.
➢ On appelle classification le classement des être vivants en groupes
en utilisant des critères morphologiques de ressemblance
convenablement choisis .
➢ Un critère est un caractère que possède les êtres vivants et qui
permet de les classer.
Les disciplines les plus directement spécialisées dans la
classifications sont la systématique et la taxinomie.
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la systématique est la science qui organise le classement des
taxons et leurs relations vise à établir une descriptions des espèces les
unes par rapport aux autres, on s’intéresse aux relations évolutives
entre elles.
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Les niveaux supérieurs
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L'ordre est un ensemble de familles.
Exemple : l'ordre des carnivores est divisé en 11 familles :
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La classe est une catégorie de la classification du monde vivant plus
large que l'ordre.
Exemple : la classe des Mammifères.
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Exemple : il existe 26 embranchements d'animaux.
Le règne est le plus large groupe de la classification. Selon les
cas, on peut considérer qu'il existe 2 à 5 règnes d'êtres vivants.
On distingue sept niveaux taxonomique:
Règne
Embranchement
Classe
Ordre
Famille
Genre
Espèce
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Les noms scientifiques
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Par exemple Linné attribua aux êtres humains le nom de
genre Homo (« homme ») et le nom d’espèce sapiens (« sage ») : le
nom scientifique des êtres humains est Homo sapiens.
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• Même espèce ?
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Quelques exemples de classification :
Chat : Règne animal ;
Embranchement des chordés ;
Classe des mammifères ;
Ordre des félins ;
Famille des félidés ;
Genre Felis ;
Espèce catus
Fraisier :
Règne végétal ;
Embranchement des spermatophytes ;
Classe des dicotylédones ;
Ordre des Rosidae ;
Famille des rosacées ;
Genre Fragaria ;
Espèce virginiana (beaucoup d’espèces et de sous-
espèces de fraises existent du fait de nombreux croisements) ;
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Homme :
Règne animal ;
Embranchement des chordés ;
Classe des mammifères ;
Ordre des primates ;
Famille des hominidés ;
Genre Homo ;
Espèce sapiens.
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CLASSIFICATION (Poisson sole)
Embranchement Chordés
Sous-embranchement Vertébrés
Super classe Ostéichthyens
Classe Actinoptérygiens
Sous-classe Néoptérygiens
Téléostéens
Super ordre Acanthoptérygiens
Ordre Pleuronectiformes
Sous-ordre Pleuronectoïdes
Famille Soléidés
Genre
Espèce
Soléa
Soléa
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