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Transformation + Complex Resumeé

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Prof.

Sidi MAJOR

TRANSFORMATIONS DANS LE PLAN


Préliminaires Exemple et contre-exemples
 Transformation du plan :  Les translations, rotations, homothéties, symétries (centrales et axiales) sont des
transformations du plan.
Toute application bijective du plan dans lui-même.
 La projection orthogonale sur une droite (𝐃) n’est pas une transformation du plan.
 Des cas à connaître « par cœur »
L’image 𝐌′ d’un point 𝐌 Illustration Réciproque
(𝐭 𝐮⃗ ) 𝟏
=𝐭
Translation 𝐭 𝐮⃗ 𝐭 𝐮⃗ (𝐌) = 𝐌 ⟺ 𝐌𝐌⃗ = 𝐮⃗ 𝐮⃗
𝐮⃗

𝐌
 Si 𝐌 ∈ 𝚫 alors 𝐒𝚫 (𝐌) = 𝐌 𝚫
Réflexion 𝐒𝚫  Sinon,𝐒𝚫 (𝐌) = 𝐌 ⟺ 𝚫 = 𝐦é𝐝[𝐌𝐌′] (𝐒𝚫 ) 𝟏
= 𝐒𝚫
𝐌

𝐌
 Si 𝐌 = 𝐎 alors 𝐑(𝐌) = 𝐌
Rotation 𝐑 (𝐎, 𝐎𝐌 = 𝐎𝐌 𝟏
𝛂)  Sinon,𝐑(𝐌) = 𝐌 ⟺ 𝐑 (𝐎, 𝛂) = 𝐑 (𝐎, 𝛂)
𝐎𝐌⃗, 𝐎𝐌′⃗ = 𝛂 [𝟐𝛑] 𝛂
𝐎
𝐌

𝐌
𝟏
Homothétie 𝐇(𝐎, 𝐤) 𝐇(𝐌) = 𝐌 ⟺ 𝐎𝐌⃗ = 𝐤. 𝐎𝐌⃗ 𝐎 𝐇(𝐎, 𝐤) =𝐇 𝐎,
𝟏
𝐤
𝐌

𝐒𝐎 = 𝐑 (𝐎,𝛑) = 𝐇(𝐎, 𝟏) où𝐒𝐎 désigne la symétrie centrale de centre𝐎.


Remarques
𝐈𝐝𝐏 = 𝐑 (𝐎, 𝐳é𝐫𝐨) = 𝐇(𝐎, 𝟏) = 𝐭 𝟎⃗ où𝐈𝐝𝐏 désigne l’application identique du plan.
 Des composées à connaître « par cœur »
 La composée de deux translations est une translation.
Pour tous vecteurs 𝐮⃗et 𝐯⃗ : 𝐯⃗
𝐭 𝐯⃗ ∘ 𝐭 𝐮⃗ = 𝐭 𝐮⃗ 𝐯⃗ 𝐮⃗ 𝐮⃗ + 𝐯⃗
et
𝐭 𝐯⃗ ∘ 𝐭 𝐮⃗ = 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐭 𝐯⃗ 𝐮⃗
𝐯⃗
 La composée de deux rotations de même centre 𝐎 est une rotation de centre 𝐎. 𝐌′
Pour tous réels 𝛂 et 𝛃 : 𝐌𝟏
𝐑 (𝐎,𝛃) ∘ 𝐑 (𝐎,𝛂) = 𝐑 (𝐎,𝛂 𝛃
𝛃)
et 𝛂
𝐑 (𝐎,𝛃) ∘ 𝐑 (𝐎,𝛂) = 𝐑 (𝐎,𝛂) ∘ 𝐑 (𝐎,𝛃) 𝐎 𝐌

 La composée de deux réflexions d’axes parallèles est une translation. 𝚫 𝚫′


Soit 𝐒𝚫 et 𝐒𝚫 les réflexions d’axes respectifs 𝚫 et 𝚫 . On suppose que 𝚫 ∥ 𝚫′. 𝐮⃗
On pose : 𝐒𝚫 (𝐌) = 𝐌𝟏 et 𝐒𝚫 (𝐌𝟏 ) = 𝐌′ et notons 𝐈 = 𝐌 ∗ 𝐌𝟏 , 𝐉 = 𝐌𝟏 ∗ 𝐌′.
On a : 𝐒𝚫 (𝐌) = 𝐌𝟏 ⟺ 𝚫 = 𝐦𝐞𝐝[𝐌𝐌𝟏 ] et 𝐒𝚫 (𝐌𝟏 ) = 𝐌 ⟺ 𝚫 = 𝐦𝐞𝐝[𝐌𝟏 𝐌′]
𝐌 𝐌𝟏 𝐌′
On a : 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 (𝐌) = 𝐌 . Donc : 𝐌𝐌𝟏⃗ = 𝟐𝐈𝐌𝟏⃗ et 𝐌𝟏 𝐌⃗ = 𝟐𝐌𝟏⃗𝐉, d’où :
I J
𝐌𝐌𝟏⃗ + 𝐌𝟏 𝐌⃗ = 𝟐𝐈𝐌𝟏⃗ + 𝟐𝐌𝟏⃗𝐉
Soit : 𝐌𝐌′⃗ = 𝟐𝐈𝐉⃗ = 𝟐𝐮⃗ et donc : 𝐌′ = 𝐭 𝟐𝐮⃗ (𝐌) et enfin 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐭 𝟐𝐮⃗ .

 La composée de deux réflexions d’axes sécants en 𝐎 est une rotation de centre 𝐎. M’ ’


Soit 𝐒𝚫 et 𝐒𝚫 les réflexions d’axes respectifs 𝚫 et 𝚫 . On suppose que 𝚫 ∩ 𝚫 = {𝐎}. J
On pose : 𝐒𝚫 (𝐌) = 𝐌𝟏 et 𝐒𝚫 (𝐌𝟏 ) = 𝐌′ et notons 𝐈 = 𝐌 ∗ 𝐌𝟏 , 𝐉 = 𝐌𝟏 ∗ 𝐌′.
On sait que (𝐎𝐈) est bissectrice de 𝐎𝐌⃗, 𝐎𝐌𝟏⃗ et (𝐎𝐉) est bissectrice de M1
𝐎𝐌𝟏⃗, 𝐎𝐌′⃗ . On a : 𝐎𝐌′ = 𝐎𝐌 et : 𝐎𝐌⃗, 𝐎𝐌′⃗ = 𝐎𝐌⃗, 𝐎𝐌𝟏⃗ + 𝐎𝐌𝟏⃗, 𝐎𝐌′⃗ I

= 𝟐 𝐎𝐈⃗, 𝐎𝐌𝟏⃗ + 𝟐 𝐎𝐌𝟏⃗, 𝐎𝐉⃗ = 𝟐 𝐎𝐈⃗, 𝐎𝐉⃗ = 𝟐𝛂 où 𝛂 = (𝚫, 𝚫 )[𝝅]. O
M
Donc 𝐌′ = 𝐑𝐨𝐭 (𝐎,𝟐𝛂) (𝐌) et enfin : 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐑𝐨𝐭 (𝐎,𝟐𝛂) .
1) Organigramme de la classification des transformations
 Une ISOMETRIE du plan est une transformation du planqui conserve la distance.
 𝐤 étant un réel > 0, une SIMILITUDEde rapport 𝐤est une transformation du plan qui multiplie la distance par le réel 𝐤.

Transformation du plan qui multiplie la distance par Similitude de


Isométrie
un réel 𝐤 > 0 i.e :𝐒𝐢 𝐌 ⟶ 𝐌′alors 𝐌 𝐍 = 𝐤. 𝐌𝐍 rapport 𝐤
𝐍 ⟶ 𝐍′

Similitude
Déplacement 𝐤=𝟏 𝐤 ≠𝟏 indirecte
Antidéplacement
« H.P »

f conserve les angles orientés i.e : f change un angle orienté en son f conserve les angles orientés i.e : f ne conserve pas les
opposé i.e : angles orientés.
𝐀 ⟶ 𝐀′ 𝐀 ⟶ 𝐀′ 𝐀 ⟶ 𝐀′
Si 𝐁 ⟶ 𝐁′ alors Si 𝐁 ⟶ 𝐁′ alors Si 𝐁 ⟶ 𝐁′ alors HORS-PROGAMME
𝐂 ⟶ 𝐂′ 𝐂 ⟶ 𝐂′ 𝐂 ⟶ 𝐂′

𝐀 𝐁⃗, 𝐀 𝐂⃗ = 𝐀𝐁⃗, 𝐀𝐂⃗ [𝟐𝛑] 𝐀 𝐁⃗, 𝐀 𝐂⃗ = 𝐀𝐁⃗, 𝐀𝐂⃗ [𝟐𝛑]


𝐀 𝐁⃗, 𝐀 𝐂⃗ = − 𝐀𝐁⃗, 𝐀𝐂⃗ [𝟐𝛑] C4

𝐟 = translation 𝐟 = réflexion 𝐟 = homothétie


Similitude
ou
ou ou directe
𝐟=𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 = 𝐒𝚫 ∘ 𝐭 𝐮⃗
𝐟 = rotation 𝐟 = homothétie ∘ Rotation « propre »
𝐮⃗ directeur de 𝚫
« Symétrie glissée »
C1 C2 C3
Remarques
 La composée de 2 déplacements est un déplacement ;
 La composée de 2 antidéplacement est un déplacement ;
 La composée d’1 déplacement et d’1 antidéplacement est un antidéplacement.

2) Propriétés communes
Toute similitude du plan conserve :
𝐟 𝐛𝐚𝐫(𝐀𝐢 , 𝛂𝐢 ) = 𝐛𝐚𝐫 (𝐟(𝐀𝐢 ), 𝛂𝐢 )
Le barycentre
En particulier : Si 𝐈 = 𝐀 ∗ 𝐁 alors 𝐟(𝐈) = 𝐟(𝐀) ∗ 𝐟(𝐁)
L’alignement Si les points A, B, C sont alignés alors f(A), f(B), f(C) sont alignés
Si ℱ est une figure géométrique, son image f(ℱ) est une figure de même nature
En particulier :
La forme  L’image d’un triangle est un triangle de même nature ;
 L’image d’un carré est un carré ;
 L’image d’un cercle est un cercle.
Le parallélisme Si 𝐃𝟏 ∕∕ 𝐃𝟐 alors 𝐟(𝐃𝟏 ) ∕∕ 𝐟(𝐃𝟐 )
L’orthogonalité Si 𝐃𝟏 ⊥ 𝐃𝟐 alors 𝐟(𝐃𝟏 ) ⊥ 𝐟(𝐃𝟐 )
Si la droite D est tangente à la courbe 𝒞 en A alors la droite f(D) l’est à la courbe f(𝒞) en f(A)
D D’
A

Le contact
A’
(C)
(C’)
3) Commentaires sur les conclusions de l’organigramme
 A propos de C1
On sait que la translation et la rotation sont des déplacements ainsi que la composée d’une translation et d’une rotation
dans n’importe quel ordre. Mais plus précisément, si 𝐭 𝐮⃗ est une translation et 𝐑 (𝐎,𝛂) est une rotation, alors que peut-on dire
de la transformation 𝐑 (𝐎,𝛂) ∘ 𝐭 𝐮⃗ ?

Soit 𝚫 la droite passant par O et admettant le vecteur 𝐮⃗ comme


vecteur normal. On définit les deux droites 𝚫′ et 𝚫′′ par : 𝟏 𝟏
𝐮⃗ 𝛂
𝚫 = 𝐑 𝐎, 𝟏𝛂 (𝚫) et 𝚫 = 𝐭 𝟏𝐮⃗ (𝚫). 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐

On sait que : 𝐭 𝐮⃗ = 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 et 𝐑 (𝐎,𝛂) = 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 . D’où :


𝐑 (𝐎,𝛂) ∘ 𝐭 𝐮⃗ = (𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 ) ∘ (𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 ) = 𝐒𝚫 ∘ (𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 ) ∘ 𝐒𝚫 𝟏 I
𝛂
Et comme 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐈𝐝𝐏 alors : 𝟐
𝐑 (𝐎,𝛂) ∘ 𝐭 𝐮⃗ = 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫
Les droites 𝚫′ et 𝚫′′ étant sécantes (car 𝚫 et 𝚫′′ sont parallèles et
𝟏 O
coupées par la droite 𝚫′ suivant le même angle 𝛂) alors :
𝟐
𝟏
𝐑 (𝐎,𝛂) ∘ 𝐭 𝐮⃗ est la rotation de centre I et d’angle𝟐 × 𝛂 = 𝛂.
𝟐
Remarques : 𝚫′
 𝐑 (𝐎,𝛂) ∘ 𝐭 𝐮⃗ est toujours une rotation de même angle que 𝐑 (𝐎,𝛂) . 𝚫 𝚫′′
 En général : 𝐑 (𝐎,𝛂) ∘ 𝐭 𝐮⃗ ≠ 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐑 (𝐎,𝛂) car elles diffèrent par leurs
centres.
 A propos de C2
On sait que la réflexion est un antidéplacement ainsi que la composée d’une translation et d’une réflexion dans n’importe quel
ordre. Mais plus précisément, si 𝐭 𝐮⃗ est une translation et 𝐒𝚫 est une réflexion, alors que peut-on dire de la transformation 𝐒𝚫 ∘
𝐭 𝐮⃗ ?On distingue trois cas selon la position du vecteur 𝐮⃗ par rapport à l’axe 𝚫.
 1er cas : 𝐮⃗vecteur directeur de 𝚫
𝐭 𝐮⃗
Dans ce cas : 𝐒𝚫 ∘ 𝐭 𝐮⃗ = 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 . On dit que 𝐒𝚫 et 𝐭 𝐮⃗ permutent. M M1
Cet antidéplacement est appelée symétrie glissée (ou glissante) de
vecteur 𝐮⃗ et d’axe 𝚫. 𝐒𝚫 𝚫
N.B : On dit plus correctement symétrie glissée au lieu de symétrie
glissante qui est une fausse traduction. En effet, dans le mot « glissé » (le
𝐒𝚫
passif = ‫)مبنى للمجهول‬, on comprend que la symétrie a été glissée de
manière déterminée. Ce qui n’est pas le cas de « glissante » (adjectif M2 𝐭 𝐮⃗ M’
qualificatif =‫)ﻧﻌﺖ ﻧوﻋﻲ‬.
 2e cas :𝐮⃗ vecteur normal à 𝚫
On a : 𝐭 𝐮⃗ = 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 . D’où : 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 = (𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 ) ∘ 𝐒𝚫 = 𝐒𝚫 ∘ (𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 ) 𝐮⃗
Donc : 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 = 𝐒𝚫 car 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐈𝐝𝐏 .
Δ′
Dans ce cas la composée 𝐟 = 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 est une réflexion d’axe Δ telle
que : Δ′ = 𝐭 𝟏𝐮⃗ (Δ). 𝐮⃗⁄𝟐
𝟐 Δ
Remarque : 𝐭 𝐮⃗ et 𝐒𝚫 ne sont pas permutables.
 3e cas :𝐮⃗ vecteur oblique par rapport à𝚫 𝐮⃗ On décompose le vecteur u⃗ selon
On a : 𝐭 𝐮⃗ = 𝐭 𝐯⃗ 𝐰⃗ = 𝐭 𝐯⃗ ∘ 𝐭 𝐰⃗ . D’où : 𝐰⃗ deux vecteurs v⃗ et w⃗ tels que :
𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 = (𝐭 𝐯⃗ ∘ 𝐭 𝐰⃗ ) ∘ 𝐒𝚫 = 𝐭 𝐯⃗ ∘ (𝐭 𝐰⃗ ∘ 𝐒𝚫 ). 𝐯⃗ 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝚫
Or d’après le cas précédent :𝐭 𝐰⃗ ∘ 𝐒𝚫 = 𝐒𝚫 avec Δ′ = 𝐭 𝟏𝐰⃗ (Δ). 𝐯⃗ Δ
𝐰⃗ 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥 à 𝚫
𝟐 𝐮⃗ = 𝐯⃗ + 𝐰⃗
Donc : 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 = 𝐭 𝐯⃗ ∘ 𝐒𝚫 avec v⃗ directeur de Δ′.
Enfin 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 est une symétrie glissée (de vecteur v⃗ et d’axe Δ′).
Remarque : 𝐭 𝐮⃗ et 𝐒𝚫 ne sont pas permutables.
On retient : Toute isométrie du plan est soit une réflexionou la composée de deux réflexionsou la composée de trois réflexions.
La composée de trois réflexions d’axessécants deux à deuxest une symétrie glissée(abusivement symétrie glissante).
EN RESUME
𝐮⃗ 𝐞𝐬𝐭 − 𝐢𝐥 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥 à 𝚫?
OUI NON

𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 est une réflexion. 𝐮⃗ 𝐞𝐬𝐭 − 𝐢𝐥 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝚫?


Dans ce cas : 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 ≠ 𝐒𝚫 ∘ 𝐭 𝐮⃗

OUI NON

𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 est une symétrie glissée de 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 est une symétrie glissée de


vecteur 𝐮⃗ et d’axe 𝚫. vecteur ≠ 𝐮⃗ et d’axe ≠ 𝚫.
Dans ce seul cas : 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 = 𝐒𝚫 ∘ 𝐭 𝐮⃗ Dans ce cas : 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 ≠ 𝐒𝚫 ∘ 𝐭 𝐮⃗

Propriétés de la symétrie glissée


Soit 𝐟 = 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 une symétrie glissée ( 𝐮⃗directeur de𝚫 )
 𝐮⃗et𝚫 sont les éléments caractéristiques de 𝐟 et l’écriture 𝐟 = 𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 est appelée la forme réduite de 𝐟.
On démontre aisément que :
 𝐟 n’admet pas de points invariants. La symétrie glissée est parfois appelée antidéplacement sans point invariant.
 Pour tout point 𝐌 d’image 𝐌′ par 𝐟, on a : 𝐈 = 𝐌 ∗ 𝐌′ ∈ ∆.
On utilise parfois cette propriété pour déterminer l’axe de 𝐟. M
m m’
 Pour tout point 𝐦 de ∆ d’image 𝐦’ par 𝐟, on a : 𝐦𝐦′⃗ = 𝐮⃗.
I
On utilise parfois cette propriété pour déterminer le vecteur de 𝐟.
 f ∘ f = (𝐭 𝐮⃗ ∘ 𝐒𝚫 ) ∘ (𝐒𝚫 ∘ 𝐭 𝐮⃗ ) = 𝐭 𝐮⃗ ∘ (𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 ) ∘ 𝐭 𝐮⃗ = 𝐭 𝟐𝐮⃗ car :𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐈𝐝𝐏 . M’
Remarque : Soit𝐟 un antidéplacement du plan.S’il existe un point 𝐀 du plan tel que l’on ait 𝐟 ∘ 𝐟(𝐀) ≠ 𝐀 alors 𝐟 est une
𝟏
symétrie glissée de vecteur 𝐀𝐀′⃗, sinon f est une réflexion.
𝟐
 A propos de C3
Les similitudes directes sont : les translations, les rotations, les homothéties, les composées d’homothéties et de rotations.
Théorème 1
Soit 𝐟 une similitude directe de rapport 𝐤 > 0, autre qu’une
𝐌′ 𝐡 ∘ 𝐫(𝐌) = 𝐡[𝐫(𝐌)] = 𝐡(𝐌𝟏 ) = 𝐌′
translation. Il existe un unique point Ω et un réel 𝛂 tels que :
 𝐟(Ω) = Ω ( Ω est un point invariant par 𝐟) 𝐫 ∘ 𝐡(𝐌) = 𝐫[𝐡(𝐌)] = 𝐫(𝐌𝟐 ) = 𝐌′
 Pour tout point 𝐌 ≠ Ω , d’image 𝐌′, on a : Ω𝐌⃗, Ω𝐌′⃗ = α [2π] 𝐌𝟏
𝐤, Ω et 𝛂 sont les éléments caractéristiques de 𝐟. Ω est son centre, 𝐤 𝐌𝟐
son rapport et 𝛂 son angle.
α 𝐌
Dans ce cas, on a la décomposition canonique (forme réduite) de 𝐟 :
𝐟 = 𝐡 ∘ 𝐫 = 𝐫 ∘ 𝐡 où 𝐡 et 𝐫 sont respectivement l’homothétie de centre

Ω et de rapport 𝐤 et la rotation de centre Ω et d’angle 𝛂.

Théorème 2
Soit 𝐡 = 𝐇𝐨𝐦(Ω𝟏 , 𝐤) et 𝐫 = 𝐑𝐨𝐭(Ω𝟐 , 𝛂) avec Ω𝟏 ≠ Ω𝟐 . La composée 𝐡 ∘ 𝐫 dans le cas où 𝐫 et 𝐡 ont le même
centre et où le rapport de 𝐡 est négatif.
L’application 𝐟 = 𝐫 ∘ 𝐡 est une similitude directe.
∎𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 Ω (≠ Ω𝟏 𝐞𝐭 ≠ Ω𝟐 ) 𝐌𝟏
𝐟 a pour ∎𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐤 𝐬𝐢 𝐤 > 0 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝛼
∎𝐬𝐢𝐧𝐨𝐧, 𝐬𝐨𝐧 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐬𝐭(−𝐤)𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝛂 + 𝛑
𝛀
En général : 𝐡 ∘ 𝐫 ≠ 𝐫 ∘ 𝐡 (elles diffèrent par leurs centres). 𝐌

Remarque : 𝐒𝐝 (𝛀, 𝐤, 𝛑) = 𝐡𝐨𝐦(𝛀, −𝐤). 𝐌′


4) Détermination de transformations
Soit 𝐀, 𝐁, 𝐀’ et 𝐁’ quatre points du plan.
 Si 𝐀 ≠ 𝐁et 𝐀 𝐁 = 𝐀𝐁 alors :
 Il existe un unique déplacement 𝐝 tel que 𝐝(𝐀) = 𝐀’ et 𝐝(𝐁) = 𝐁’ .
En outre, si 𝐀𝐁⃗ = 𝐀′𝐁′⃗ alors 𝐝 est la translation de vecteur 𝐀𝐀′⃗ sinon 𝐝 est une rotation d’angle 𝐀𝐁⃗, 𝐀′𝐁′⃗ .
 Il existe un unique antidéplacement 𝐠 tel que 𝐠(𝐀) = 𝐀’ et 𝐠(𝐁) = 𝐁’ .
 Si 𝐀 ≠ 𝐁et 𝐀 ≠ 𝐁′ alors Il existe une unique similitude directe propre 𝐟 telle que 𝐟(𝐀) = 𝐀’ et 𝐟(𝐁) = 𝐁’. Son rapport est
𝐀𝐁
𝐤= et son angle est 𝛂 = 𝐀𝐁⃗, 𝐀 𝐁⃗ [𝟐𝛑].
𝐀𝐁

Remarque
Pour deux segments [𝐀𝐁] et [𝐀′𝐁′] Par exemple, il existe
A A’
de même longueur (non nulle), il deux déplacements 𝐟
existe deux déplacements et deux et 𝐠 tels que :

antidéplacements transformant [𝐀𝐁] 𝐟(𝐀) = 𝐀′


en [𝐀′𝐁′] . En effet, il suffit de voir 𝐟(𝐁) = 𝐁′
et
que les extrémités des segments B’ 𝐠(𝐀) = 𝐁′
B
peuvent être associées différemment. 𝐠(𝐁) = 𝐀′

 Soit𝐑 𝟏 (𝐎 et 𝐑 𝟐 (𝐎 deux rotations, et 𝐀 un point donné du plan.


𝟏 ,𝛂𝟏 ) 𝟐 ,𝛂𝟐 )
 Si𝐎𝟏 = 𝐎𝟐 et 𝐑 𝟏 (𝐀) = 𝐑 𝟐 (𝐀) alors 𝐑 𝟏 (𝐎 = 𝐑 𝟐 (𝐎
𝟏 ,𝛂𝟏 ) 𝟐 ,𝛂𝟐 )
 Si𝛂𝟏 = 𝛂𝟐 et 𝐑 𝟏 (𝐀) = 𝐑 𝟐 (𝐀) alors 𝐑 𝟏 (𝐎 = 𝐑 𝟐 (𝐎
𝟏 ,𝛂𝟏 ) 𝟐 ,𝛂𝟐 )
 Soit 𝐒𝟏 et 𝐒𝟐 deux similitudes directes et 𝐀 un point donné du plan.
Si 𝐒𝟏 et 𝐒𝟐 ont en commun deux caractéristiques avec 𝐒𝟏 (𝐀) = 𝐒𝟐 (𝐀) alors 𝐒𝟏 = 𝐒𝟐 .
5) Composée des transformations

a. Composée de deux réflexions


Soit 𝐒𝚫 et 𝐒𝚫 deux réflexions. Quelle est la nature de 𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 ?

∆ = ∆′
𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐈𝐝𝐏

∆ ∥ ∆′
𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

∆ ∩ ∆ = {𝐎}
𝐒𝚫 ∘ 𝐒𝚫 = 𝐫𝐨𝐭𝐚𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐎

Remarque
𝐒∆ ∘ 𝐒𝚫 = 𝐒𝚫 ∘ 𝐒∆ dans les seuls cas où : ∆ = ∆′ ou ∆ ⊥ ∆′
b. Composée de deux rotations
Soit les deux rotations𝐫𝟏 = 𝐑𝐨𝐭(𝐎𝟏 , 𝛂𝟏 ) et 𝐫𝟐 = 𝐑𝐨𝐭(𝐎𝟐 , 𝛂𝟐 ).Quelle est la nature de 𝐫𝟐 ∘ 𝐫𝟏 ?

permutables
𝐫𝟐 ∘ 𝐫𝟏 = 𝐑𝐨𝐭(𝐎, 𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 )
oui

𝐎𝟏 = 𝐎𝟐 ?

non permut.
𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 = 𝐤. 𝟐𝛑? 𝐫𝟐 ∘ 𝐫𝟏 = 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
non oui

𝐫𝟐 ∘ 𝐫𝟏 = 𝐑𝐨𝐭(? , 𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 )
non

Remarque
Dans le cas où les rotations sont de centres distincts et où les conclusions débouchent sur une translation ou une rotation, le
vecteur et le centre sont à déterminer dans l’exercice. Par exemple, dans le cas d’une translation, si 𝐀 et 𝐁 sont deux points
tels 𝐫𝟐 ∘ 𝐫𝟏 (𝐀) = 𝐁 alors le vecteur de cette translation est 𝐮⃗ = 𝐀𝐁⃗.
c. Composée de deux homothéties
Soit les deux homothéties 𝐡𝟏 = 𝐇𝐨𝐦(𝐎𝟏 , 𝐤 𝟏 ) et 𝐡𝟐 = 𝐇𝐨𝐦(𝐎𝟐 , 𝐤 𝟐 ).Quelle est la nature de 𝐡𝟐 ∘ 𝐡𝟏 ?

permutables
𝐡𝟐 ∘ 𝐡𝟏 = 𝐇𝐨𝐦(𝐎, 𝐤 𝟏 . 𝐤 𝟐 )
oui

𝐎𝟏 = 𝐎𝟐 ?

non permut.
𝐤 𝟏 . 𝐤 𝟐 = 𝟏? 𝐡𝟐 ∘ 𝐡𝟏 = 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
non oui

𝐡𝟐 ∘ 𝐡𝟏 = 𝐇𝐨𝐦(? , 𝐤 𝟏 . 𝐤 𝟐 )
non
Remarque : Dans le cas où les homothéties sont de centres distincts et où les conclusions débouchent sur une translation ou
une homothétie, le vecteur et le centre sont à déterminer dans l’exercice. Par exemple, dans le cas d’une translation, si 𝐀
et 𝐁 sont deux points tels 𝐡𝟐 ∘ 𝐡𝟏 (𝐀) = 𝐁 alors le vecteur de cette translation est 𝐮⃗ = 𝐀𝐁⃗.

d. Composée d’une homothétie et d’une translation


Soit 𝐡 une homothétie de centre 𝐈 et de rapport 𝐤 ≠ 𝟏et 𝐭 une translation de vecteur non nul 𝐮⃗. Les transformations 𝐡 ∘ 𝐭
et 𝐭 ∘ 𝐡 sont des homothéties de même rapport 𝐤 dont les centres respectifs Ω𝟏 et Ω𝟐 sont définis par les relations
𝐤 𝟏
vectorielles : 𝐈Ω𝟏⃗ = 𝐮⃗ et 𝐈Ω𝟐⃗ = 𝐮⃗. Ainsi, on a :
𝟏 𝐤 𝟏 𝐤
𝐤
𝐡 ∘ 𝐭 = 𝐇𝐨𝐦(Ω𝟏 , 𝐤) tel que 𝐈Ω𝟏⃗ = 𝐮⃗
𝟏 𝐤
𝟏
𝐭 ∘ 𝐡 = 𝐇𝐨𝐦(Ω𝟐 , 𝐤) tel que 𝐈Ω𝟐⃗ = 𝐮⃗
𝟏 𝐤
On remarque que les centres Ω𝟏 et Ω𝟐 sont situés sur la droite 𝐃(𝐈, 𝐮⃗) et, qu’en pratique, ils sont déterminés à partir des
indications de l’exercice et non par les relations précédentes.
e. Composée de deux similitudes directes
Soit les deux similitudes directes propres 𝐒𝟏 = 𝐒𝐝 (𝐎𝟏 , 𝐤 𝟏 , 𝛂𝟏 ) et 𝐒𝟐 = 𝐒𝐝 (𝐎𝟐 , 𝐤 𝟐 , 𝛂𝟐 ). Quelle est la nature de 𝐒𝟐 ∘ 𝐒𝟏 ?
permutables
𝐒𝟐 ∘ 𝐒𝟏 = 𝐒𝐝 (𝐎, 𝐤 𝟏 . 𝐤 𝟐 , 𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 )
oui
𝐎𝟏 = 𝐎𝟐 ?
non permut.
𝐤 𝟏 . 𝐤 𝟐 = 𝟏? 𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 = 𝐤𝟐𝛑?
non oui

non
non oui
non
𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 = 𝐤𝟐𝛑?
𝐒𝟐 ∘ 𝐒𝟏 = 𝐑𝐨𝐭(? , 𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 ) 𝐒𝟐 ∘ 𝐒𝟏 = 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
𝐒𝟐 ∘ 𝐒𝟏 = 𝐒𝐝 (? , 𝐤 𝟏 . 𝐤 𝟐 , 𝛂𝟏 + 𝛂𝟐 )
oui

𝐒𝟐 ∘ 𝐒𝟏 = 𝐇𝐨𝐦(? , 𝐤 𝟏 . 𝐤 𝟐 )

Remarques relatives à la composition des transformations


Dans la composition des transformations « à centre », on ne peut que remarquer l’ordre de pertinence des éléments
caractéristiques dans la détermination de la nature de la composée:
 Pour les rotations, le centre est plus pertinent que l’angle ;
 Pour les homothéties, le centre est plus pertinent que le rapport ;
 L’ordre de pertinence pour les similitudes directes est le centre puis le rapport et enfin l’angle.
On peut remarquer également que deux transformations « à centre » ne permutent que si elles ont le même centre.
En général, on détermine la nature d’une composée par son effet sur la distance, la direction et l’orientation des angles.
6) Écriture complexe d’une transformation

Soit 𝐚 et 𝐛 deux nombres complexes donnés et 𝐟 l’application du plan dont l’écriture complexe est 𝐳’ = 𝐚𝐳 + 𝐛 i.e
𝐟
𝐌(𝐳) → 𝐌 (𝐳 = 𝐚𝐳 + 𝐛).

𝐟 = 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞
𝐚=𝟎 𝐟 𝐧𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

𝐟
𝐌(𝐳) → 𝐌 (𝐳 = 𝐳 + 𝐛)
𝐚=𝟏 𝐟 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫
𝐮⃗(𝐛)

𝐟 = 𝐑𝐨𝐭(𝐀, 𝛂)
𝐛
𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐀
𝟏−𝐚
𝐳’ = 𝐚𝐳 + 𝐛 |𝐚| = 𝟏 𝐞𝐭 𝐚 ≠ 𝟏 𝐞𝐭 𝛂 = 𝐚𝐫𝐠(𝐚) [𝟐𝛑]

𝐟 = 𝐇𝐨𝐦(𝐀, 𝐤)
𝐛
𝐚 𝐫é𝐞𝐥 ≠ 𝟎 𝐞𝐭 𝟏 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐀
𝟏−𝐚
𝐞𝐭 𝐤 = 𝐚

𝐟 = 𝐒(𝐀, 𝐤, 𝛂)
𝐛
𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐀
𝐚 ∈ ℂ/ℝ 𝐞𝐭 |𝐚| ≠ 𝟏 𝟏−𝐚
𝐞𝐭 𝐤 = |𝐚| 𝐞𝐭 𝛂 = 𝐚𝐫𝐠(𝐚) [𝟐𝛑]
Remarque (cas des antidéplacements)
Si bien que la forme complexe d’un antidéplacement est hors programme, on ne peut qu’en parler ici car bon nombre
d’exercices, surtout dans les livres tunisiens, comportent des questions sur ce sujet.
La forme complexe d’un antidéplacement est 𝐳 = 𝐚𝐳 + 𝐛 où 𝐚 et 𝐛 sont deux nombres complexes tels que |𝐚| = 𝟏 et 𝐳 le
conjugué de 𝐳.
Soit 𝐟 un antidéplacement de forme complexe 𝐳 = 𝐚𝐳 + 𝐛 avec |𝐚| = 𝟏.
Si 𝐚𝐛̅ + 𝐛 = 𝟎 (ce qui correspond à 𝐟 ∘ 𝐟 = 𝐈𝐝𝐏 ) alors 𝐟 est une réflexion sinon 𝐟 est une symétrie glissée.

𝐟
𝐌(𝐳) 𝐌𝟏 (𝐳𝟏 = 𝐚𝐳 + 𝐛)

𝐟
𝐟∘𝐟

𝐌′(𝐳 = 𝐚𝐳𝟏 + 𝐛)
Soit : 𝐳 = 𝐚𝐳𝟏 + 𝐛 = 𝐚(𝐚𝐳 + 𝐛) + 𝐛 = 𝐚𝐚𝐳 + 𝐚𝐛 + 𝐛 = 𝐳 + 𝐚𝐛 + 𝐛car 𝐚𝐚 = |𝐚|𝟐 = 𝟏.
Donc si 𝐚𝐛 + 𝐛 = 𝟎 alors 𝐳 = 𝐳 et par suite 𝐟 ∘ 𝐟 = 𝐈𝐝𝐏 c’est-à-dire que 𝐟 est une réflexion.

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