Chap 10 Mission 3 Page 158
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Dans le cas présenté dans l’annexe, la situation relève de la responsabilité civile extracontractuelle en
raison des éléments suivants :
Dommage causé à autrui : Pour qu’une responsabilité civile extracontractuelle soit engagée, il est
nécessaire qu’un dommage ait été causé à autrui. Dans ce cas, le scénario décrit mentionne clairement
qu’une personne a subi un préjudice du fait de l’action d’une autre personne.
Lien de causalité : Il doit exister un lien de causalité direct entre l’action de la personne responsable
et le dommage subi par la victime. Dans ce cas, il est important d’établir que le dommage subi par la
victime est directement lié à l’action de la personne mise en cause.
Absence de lien contractuel : La responsabilité civile extracontractuelle intervient en dehors de
tout lien contractuel entre les parties. Cela signifie que même en l’absence d’un contrat formel entre
les personnes impliquées, la responsabilité civile peut être engagée si les conditions requises sont
remplies.
En résumé, la situation présentée relève de la responsabilité civile extracontractuelle car elle implique
un dommage causé à autrui, un lien de causalité entre l’action de la personne responsable et le
dommage subi, et l’absence de lien contractuel entre les parties concernées.
Faute personnelle: Pour que la responsabilité personnelle du salarié soit engagée, il doit avoir
commis une faute personnelle, c’est-à-dire une action ou une omission qui a contribué au dommage
causé.
Lien de causalité: Il doit exister un lien de causalité direct entre la faute commise par le salarié et le
dommage subi par la victime. Le dommage doit résulter directement de l’action ou de l’omission du
salarié.
Absence de délégation de pouvoir: Si le salarié a agi dans le cadre de ses fonctions et que
l’employeur n’a pas délégué de pouvoirs spécifiques à ce salarié, la responsabilité personnelle du
salarié peut être engagée.
En résumé, la responsabilité personnelle du salarié pourra être engagée s’il a commis une faute
personnelle, s’il existe un lien de causalité direct avec le dommage, et s’il n’a pas agi dans le cadre
d’une délégation de pouvoir spécifique de la part de l’employeur.
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Préjudice économique : Si l’accident a entraîné des pertes financières pour Léonie, par
exemple des frais médicaux, une perte de revenu due à l’incapacité de travailler, ou
d’autres dépenses liées à la situation, cela constituerait un préjudice économique.
En résumé, les dommages nés de cette situation peuvent inclure des dommages
corporels, des dommages matériels, un préjudice moral et un préjudice économique, en
fonction des conséquences subies par la victime, Léonie, suite à l’accident causé par le
défaut du produit.
Pour déterminer si le ski en question peut être qualifié de produit défectueux, il est
nécessaire d’évaluer s’il répond aux critères définis par la loi. En général, un produit est
considéré comme défectueux s’il ne fournit pas la sécurité à laquelle on peut
légitimement s’attendre, compte tenu de toutes les circonstances, y compris la
présentation du produit, l’usage qui peut en être raisonnablement attendu et le moment
de sa mise en circulation.
Dans le cas du ski mentionné dans l’annexe, plusieurs éléments peuvent être pris en
considération pour déterminer s’il peut être qualifié de produit défectueux :
En résumé, pour déterminer si le ski en question peut être qualifié de produit défectueux,
il faudrait examiner s’il présente des défauts de conception ou de fabrication, s’il ne
respecte pas les normes de sécurité applicables, et s’il pose des risques pour l’utilisateur
lors d’une utilisation normale.
Violation de l’obligation de sécurité : Léonie pourrait soutenir que Salomon a violé son
obligation de sécurité en mettant sur le marché un produit défectueux qui a causé des
dommages. En vertu de l’article 1245 du Code civil français, les fabricants sont tenus de
délivrer des produits sûrs, et tout défaut de sécurité peut engager leur responsabilité.
Responsabilité du fabricant pour les produits défectueux : En se basant sur les
dispositions de l’article 1245-1 du Code civil, Léonie pourrait argumenter que Salomon,
en tant que fabricant du ski défectueux, est responsable des dommages causés par ce
produit, même en l’absence de faute prouvée de sa part.
Garantie des vices cachés : Léonie pourrait également faire valoir l’application de
l’article 1641 du Code civil qui concerne la garantie des vices cachés. Si le ski présente un
défaut caché rendant le produit impropre à son usage ou diminuant considérablement
son utilité, Salomon pourrait être tenu responsable des conséquences de ce vice.
Pour obtenir le remplacement du matériel défectueux, Léonie pourrait suivre les étapes
suivantes :
Prendre contact avec le fabricant : Léonie devrait contacter Salomon, le fabricant du ski
défectueux, pour signaler le problème et demander le remplacement du matériel. Il est
recommandé de conserver toutes les preuves d’achat et de communication avec le
fabricant.
Se référer aux garanties du fabricant : Salomon pourrait offrir une garantie sur ses
produits, ce qui pourrait inclure la possibilité de remplacement en cas de défaut. Léonie
devrait consulter les termes de garantie fournis par le fabricant pour connaître les
conditions de remplacement.
Faire valoir ses droits en tant que consommateur : En tant que consommateur, Léonie
bénéficie de droits en matière de garantie légale des biens de consommation. Si le ski est
considéré comme défectueux, elle a le droit de demander le remplacement du matériel
conformément à la législation en vigueur.
Recourir à une association de consommateurs ou à un médiateur : Si le fabricant refuse
de remplacer le matériel défectueux malgré les arguments légaux présentés, Léonie
pourrait envisager de contacter une association de consommateurs ou de recourir à un
médiateur pour résoudre le litige de manière amiable.