Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

« Leforest » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Charpek (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
 
(36 versions intermédiaires par 13 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Ébauche|commune du Pas-de-Calais}}
{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Leforest
| nom = Leforest
Ligne 22 : Ligne 21 :
| alt maxi = 66
| alt maxi = 66
| superficie = 6.22
| superficie = 6.22
| type = Commune urbaine
| type = Centre urbain intermédiaire
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Douai-Lens|Douai-Lens]] <br><small>([[banlieue]])</small>
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Douai-Lens|Douai-Lens]] <br><small>([[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Lille (partie française)|Lille (partie française)]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Lille (partie française)|Lille (partie française)]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
Ligne 29 : Ligne 28 :
| population agglomération = 552694
| population agglomération = 552694
| gentilé = Leforestois
| gentilé = Leforestois
| siteweb = <!-- facultatif -->
| siteweb = [https://www.villedeleforest.fr villedeleforest.fr]
| géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France
| géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France
}}
}}


'''Leforest''' {{API-fr|ləfɔʁɛ||}} est une [[commune (France)|commune française]] située dans le [[département français|département]] du [[Pas-de-Calais]] en [[région française|région]] [[Hauts-de-France]].
'''Leforest''' {{API-fr|ləfɔʁɛ||}} est une [[commune (France)|commune française]] située dans le [[département français|département]] du [[Pas-de-Calais]] en [[région française|région]] [[Hauts-de-France]]. Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Leforestois''.


La commune fait partie de la [[communauté d'agglomération Hénin-Carvin]] qui regroupe {{EPCI-pop1|nbcom|246200299}} communes et compte {{nombre|{{EPCI-pop1||246200299}}|habitants}} en {{EPCI-pop1|date|246200299}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier cette dernière phrase-->.
La commune est membre de la [[communauté d'agglomération Hénin-Carvin]].


La [[Compagnie des mines de l'Escarpelle]] y a ouvert ses fosses {{nos}}[[Fosse n° 2 des mines de l'Escarpelle|2]], [[Fosse n° 6 des mines de l'Escarpelle|6]] et [[Fosse n° 10 des mines de l'Escarpelle|10]].
La [[Compagnie des mines de l'Escarpelle]] y a ouvert ses fosses {{nos}}[[Fosse n° 2 des mines de l'Escarpelle|2]], [[Fosse n° 6 des mines de l'Escarpelle|6]] et [[Fosse n° 10 des mines de l'Escarpelle|10]], remblayées à la fin du {{s-|XX|e}}.
{{Sommaire|niveau=2}}
{{Sommaire|niveau=2}}


== Géographie ==
== Géographie ==
=== Localisation ===
=== Localisation ===
Leforest est située dans l'ex-bassin minier, à 10 minutes de Douai et Hénin-Beaumont, 15 minutes de Lens et 30 minutes de Lille et d'Arras en voiture. L'autoroute A21 se situe à proximité de la ville. La commune possède une gare (Ligne de Paris-Nord à Lille).
Leforest est située dans l'ex-bassin minier, à 10 minutes de Douai et Hénin-Beaumont, 15 minutes de Lens et 30 minutes de Lille et d'Arras en voiture. L'autoroute A21 se situe à proximité de la ville.
{{multiple image | align =center | direction =horizontal | header =Représentations cartographiques de la commune | caption_align =center | image1 =Leforest OSM 01.png | caption1 =Carte OpenStreetMap | image2 =Leforest OSM 02.png | caption2 =Carte topographique }}
{{clr|left}}


{{carte interactive
{{carte interactive
| zoom=12
| zoom=10
| hauteur=250
| hauteur=300
| largeur=250
| largeur=300
| align=center
| align=center
| texte={{Centrer|Carte interactive (cliquer sur la carte).}}
| texte={{Centrer|Les limites du territoire communal.<br>Carte interactive (double-cliquer sur la carte).}}
|externes={{Carte interactive/OSM |Q607550 |couleur=#99694C |taille=2}}
|externes={{Carte interactive/OSM |Q607550 |couleur=#99694C |taille=2}}
}}
}}
{{clr|left}}

{{multiple image | align =center | direction =horizontal | header =Représentations cartographiques de la commune | caption_align =center | image1 =Leforest OSM 01.png | caption1 =Carte OpenStreetMap | image2 =Leforest OSM 02.png | caption2 =Carte topographique }}
{{clr|left}}
{{clr|left}}


Ligne 63 : Ligne 63 :
|est = [[Raimbeaucourt]]<br><small>([[Nord (département français)|Nord]])</small>
|est = [[Raimbeaucourt]]<br><small>([[Nord (département français)|Nord]])</small>
|sud-est =
|sud-est =
|sud = [[Auby]]
|sud = [[Auby]]<br><small>([[Nord (département français)|Nord]])</small>
|sud-ouest = [[Courcelles-lès-Lens]]
|sud-ouest = [[Courcelles-lès-Lens]]
|ouest = [[Évin-Malmaison]]
|ouest = [[Évin-Malmaison]]
Ligne 69 : Ligne 69 :
}}
}}
{{clr|left}}
{{clr|left}}

=== Géologie et relief ===
La superficie de la commune est de {{unité|6.22|km|2}} ; son altitude varie de {{unité/2|20|à=66|m}}<ref name="Cassini" />.


=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
{{article connexe|Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais|Liste de rivières de France|Liste des fleuves de France}}
{{article connexe|Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais}}
Le territoire de la commune est situé dans le [[bassin Artois-Picardie]].
Le territoire de la commune est situé dans le [[bassin Artois-Picardie]]<ref>{{Lien web
|url=http://id.eaufrance.fr/Commune_2022/62497
|titre=Données de la commune
|site=le site du [[service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau]] (Sandre)
|consulté le=18 juin 2024
}}.</ref>.


La commune est traversée par le canal navigable de la [[Deûle]], d'une longueur de {{unité|58.75|km}}, qui prend sa source dans la commune de [[Douai]] et se jette dans la [[Lys (affluent de l'Escaut)|Lys]] au niveau de la commune de [[Deûlémont]]<ref>{{sandre| E3--021-|canal de la Deûle|consulté le=6 octobre 2022}}</ref>.
La commune est traversée par le canal navigable de la [[Deûle]], d'une longueur de {{unité|58.75|km}}, qui prend sa source dans la commune de [[Douai]] et se jette dans la [[Lys (affluent de l'Escaut)|Lys]] au niveau de la commune de [[Deûlémont]]<ref>{{sandre| E3--021-|canal de la Deûle|consulté le=6 octobre 2022}}</ref>.

Quatre autres petits [[Canal (voie d'eau)|canaux]], ou [[Chenal#Hydrologie|chenaux]], drainent le territoire de la commune :
* le ''Filet Maurant Amont'', petit canal, chenal de {{unité|5.22|km}}, qui prend sa source dans la commune d'[[Ostricourt]] et se jette dans le [[Deûle]] au niveau de la commune d'[[Auby]]<ref>{{sandre|E3010700|Filet Maurant Amont|consulté le=10 mai 2023}}</ref> ;
* le ''Cité Cornuault'', petit canal, chenal de {{unité|3.57|km}}, qui prend sa source dans la commune de [[Moncheaux]] et se jette dans le ''Filet Maurant Amont'' au niveau de la commune d'[[Évin-Malmaison]]<ref>{{sandre|E3010780|Cité Cornuault|consulté le=10 mai 2023}}</ref> ;
* le ''Falemprise'', petit canal, chenal de {{unité|1.07|km}}, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le ''Filet Maurant Amont'' au niveau de la commune d'Évin-Malmaison<ref>{{sandre|E3010880|Falemprise|consulté le=10 mai 2023}}</ref> ;
* le ''marais du forest'', petit canal, chenal de {{unité|1.81|km}}, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le ''Filet Maurant Amont'' au niveau de la commune d'Évin-Malmaison<ref>{{sandre|E3010880|marais du forest|consulté le=10 mai 2023}}</ref>.

[[Fichier:62497-Leforest-Hydro.jpeg|vignette|centre|upright=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique de Leforest<ref group=Note>Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.</ref>.]]
=== Climat ===
{{Article général|Climat des Hauts-de-France|Climat du Pas-de-Calais}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R2| Nord-est du bassin Parisien]], caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid ({{tmp|3| °C}})<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.6| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.6| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|696 mm}}, avec {{Unité|11.6|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Douai]] à {{Unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Leforest,Pas-de-Calais/douai,Nord |titre=Orthodromie entre Leforest et Douai |site=fr.distance.to |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.0| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|729.2|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_59178001.pdf|titre= Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_59178001.pdf|titre= Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>.

=== Milieux naturels et biodiversité ===
==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ====
{{Article connexe|Liste des ZNIEFF du Pas-de-Calais}}
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de {{nobr|type 1}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 1}} sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> :
* ''la forêt domaniale de Phalempin, le bois de l'Offlarde, bois Monsieur, les Cinq Tailles et leurs lisières'', d’une superficie de {{unité|1824|ha}} et d'une altitude variant de {{unité/2|26|à=65|mètres}}. Cette ZNIEFF est majoritairement occupée par un complexe forestier dont la forêt domaniale de Phalempin constitue le principal massif forestier<ref>{{Lien web
|url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/310013741
|titre=ZNIEFF 310013741 - La forêt domaniale de Phalempin, le Bois de l'Offlarde, Bois Monsieur, les Cinq Tailles et leurs lisières
|site=Le site de l'[[inventaire national du patrimoine naturel]]
|consulté le=22 novembre 2023
}}.</ref> ;
* le ''[[terril]] 122 de Leforest et marais périphérique'', d’une superficie de {{unité|9|ha}} et d'une altitude variant de {{unité/2|35|à=45|mètres}}. Cette ZNIEFF est constituée d’un petit terril conique érigé à partir de 1923 et fait partie d’un espace ouvert au public qui peut accéder au sommet par un chemin aménagé<ref>{{Lien web
|url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/310013761
|titre=ZNIEFF 310013761 - Terril 122 de Leforest et marais périphérique
|site=Le site de l'[[inventaire national du patrimoine naturel]]
|consulté le=22 novembre 2023
}}.</ref>.
[[Fichier:62497-Leforest-ZNIEFF1.png|vignette|redresse=1.6|centre|Carte des ZNIEFF sur la commune.]]

==== Espèces faunistiques et floristiques ====
L’[[Inventaire national du patrimoine naturel]] (INPN) recense plusieurs espèces [[Faune (biologie)|faunistiques]] et [[Flore|floristiques]] sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées<ref>{{Lien web
|url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/biodiversity/INSEEC62497
|titre=statistiques des espèces recensées sur la commune
|site=Le site de l’[[Inventaire national du patrimoine naturel]]
|consulté le=18 juin 2024
}}.</ref>.


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Leforest est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.
Leforest est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural|titre=Typologie urbain / rural|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine - définition|site=le site de l’[[Insee]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre=Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Douai-Lens|Douai-Lens]], une agglomération inter-départementale regroupant {{Unité|67|communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202000756-douai-lens|titre=Unité urbaine 2020 de Douai-Lens|site=https://www.insee.fr/|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref> et {{Unité|503966|habitants}} en 2017, dont elle est une commune de la [[banlieue]]. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de [[Unité urbaine de Paris|Paris]], [[Unité urbaine de Lyon|Lyon]], [[Unité urbaine de Marseille - Aix-en-Provence|Marseille-Aix-en-Provence]], [[Unité urbaine de Lyon|Lille (partie française)]], [[Unité urbaine de Toulouse|Toulouse]], [[Unité urbaine de Bordeaux|Bordeaux]], [[Unité urbaine de Nice|Nice]], [[Unité urbaine de Nantes|Nantes]] et [[Unité urbaine de Toulon|Toulon]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589|titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=www.insee.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684|titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Douai-Lens]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération inter-départementale regroupant {{nobr|67 communes}}, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine de Douai-Lens]] comprend quatre villes-centres ([[Douai]], [[Hénin-Beaumont]], [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]], [[Liévin]]) et {{nobr|63 communes de banlieue}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/00756-douai-lens |titre=Unité urbaine 2020 de Douai-Lens|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|62497|leforest|Leforest}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Lille (partie française)]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|201|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/004-partie-francaise-lille|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française)|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Lille (partie française)]] dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé, en {{date-|octobre 2020}}, celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]] afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|201|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-attraction-ville/AAV2020004-partie-francaise-lille|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française)|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694|titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:62497-Leforest-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (42,1 %), [[terres arables]] (30,5 %), forêts (15,1 %), mines, décharges et chantiers (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), prairies (1,6 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 22 mai 2021}}</ref>.
zones urbanisées (42,1 %), [[terres arables]] (30,5 %), forêts (15,1 %), mines, décharges et chantiers (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), prairies (1,6 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 22 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=3.065&y=50.4380555556&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:62497-Leforest-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]


=== Voies de communication et transports ===
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 3.065&y= 50.4380555556&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 22 mai 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Leforest est desservie par les lignes 21, 23 et des circuits scolaires du réseau de transport [[Autobus de Lens-Béthune|TADAO]]. La ligne 2 du réseau douaisien [[Transports en commun de Douai|Évéole]] dessert également la commune.

La commune possède une [[Gare de Leforest|gare]] située sur la [[ligne de Paris-Nord à Lille]].


== Toponymie ==
== Toponymie ==
{{article connexe|Toponymie française}}
{{…}}
Son nom est attesté dans les textes aux environs du {{s-|XII|e}}. Le mot « Forest » est en effet employé pour la première fois pour désigner ce hameau en [[1125]]<ref name="De Loisne">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=|prénom1=Comte Auguste|nom1=De Loisne|titre=Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais|passage=157|lieu=Paris|éditeur=|année=1907|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1101013/f245.image|consulté le=2022-11-01}}.</ref>. L'appellation « Le Forest » apparaît, quant à elle, en [[1307]]<ref name="De Loisne"/>. Mais il faudra attendre le {{s-|XIX|e}} pour voir le nom de « Leforest » désigner définitivement la commune<ref name="Cassini"/>. Il ne faut donc pas chercher loin l'origine du nom de cette commune, autrefois entourée de vastes forêts dont une partie subsiste encore.
Le nom de la localité est attesté dans les textes aux environs du {{s-|XII}} sous les formes ''Forest'' en 1125 ; ''Forestum'' en 1184 ; ''Foriest'' en 1224 ; ''Le Forest'' en 1307 ; ''Forestz'' en 1463 ; ''Forest-lez-Lens'' en 1530<ref>{{Lien web |titre=Dictionnaire topographique de la France |url=https://dicotopo.cths.fr/places/P59126080 |site=dicotopo.cths.fr |consulté le=15 janvier 2023}}.</ref>. Il faut attendre le {{s-|XIX}}, en 1801, pour voir le nom de « Leforest » désigner définitivement la commune<ref name="Cassini"/>.

Venant de l'article [[picard]] féminin ''le'' et de l'[[oïl]] ''forest''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Ernest Nègre|titre=Toponymie générale de la France|sous-titre=Formations non-romanes ; formations dialectales|lieu=Genève|éditeur=Droz|année=1990|passage=1210}}.</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
Ville décorée de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]].
La ville est décorée, pour ses capacités à résister à l'occupation allemande, de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]].


Leforest était à l'origine un petit bourg où résidaient quelques défricheurs de forêts.
Leforest était à l'origine un petit bourg où résidaient quelques défricheurs de forêts.


Leforest était avant la [[Révolution française]] le siège d'au moins une [[seigneurie]] longtemps détenue par la famille de La Tramerie<ref name=":0">Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 17, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>.
Leforest était avant la [[Révolution française]] le siège d'au moins une [[seigneurie]] longtemps détenue par la famille de La Tramerie<ref name=":0">Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 17, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>.


En août 1667, par lettres données depuis le camp devant Lille, est érigée en [[marquisat]], la terre de Le Forest. Cette terre a moyenne et basse justice ([[justice seigneuriale]]) et jouit d'un revenu considérable en ayant plusieurs fiefs et arrière-fiefs. Elle relève du roi en raison du château de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]]. L'érection en marquisat donne au détenteur de la terre le droit de haute justice (possibilité de juger les crimes et de prononcer des peines de mort), ce dont témoignait la permission d'ériger des [[fourches patibulaires]] à quatre piliers(un [[Potence (pendaison)|gibet]]). Si le marquisat vient à tomber entre les mains d'une personne convertie à la religion prétendue réformée ([[protestantisme]]), il ne pourra y être fait aucun prêche ni service de la dite religion, sous peine de nullité de l'érection en marquisat<ref name=":1">Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 45, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>
En août 1667, par lettres données depuis le camp devant Lille, est érigée en [[marquisat]], la terre de Le Forest. Cette terre a moyenne et basse justice ([[justice seigneuriale]]) et jouit d'un revenu considérable en ayant plusieurs fiefs et arrière-fiefs. Elle relève du roi en raison du château de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]]. L'érection en marquisat donne au détenteur de la terre le droit de haute justice (possibilité de juger les crimes et de prononcer des peines de mort), ce dont témoignait la permission d'ériger des [[fourches patibulaires]] à quatre piliers(un [[Potence (pendaison)|gibet]]). Si le marquisat vient à tomber entre les mains d'une personne convertie à la religion protestante, il ne pourra y être fait aucun prêche ni service de la dite religion, sous peine de nullité de l'érection en marquisat<ref name=":1">Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 45, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>

=== Seigneurs de Leforest ===
* En 1598, Robert de la Tramerie, chevalier, est seigneur du lieu et du Forest (Leforest). Il a pour frère Ponthus de la Tramerie, seigneur de Hestaing. Ils descendent des Monchy ([[Monchy-au-Bois]])-Cayeux ([[Cayeux-sur-Mer]]). Ils passent un accord le 10 mars 1598 avec Hugues de Bassecourt, seigneur de [[Hornaing]], qui écartèle ses armes avec celles de Monchy. Ils reconnaissent aux Bassecourt (Hugues seigneur de Hornaing; son frère aîné, seigneur de [[Grigny (Pas-de-Calais)|Grigny]]) le droit de porter les armes des Duriez, dont les dits Bassecourt descendent<ref name=":02">Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 17-18, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>.
*Louis de La Tramerie, est seigneur de Le Forest et d'[[Auby]] en 1667 lorsque la terre de Le Forest est érigée en marquisat à son profit. Il descend d'une des plus anciennes et plus illustres familles du [[comté d'Artois]]. Ses ancêtres et lui ont rendu de grands services à leurs souverains<ref name=":1" />.


=== Exploitation charbonnière ===
=== Exploitation charbonnière ===
La Compagnie des Mines de l'Escarpelle a exploité ses fosses 2, 6 et 10 sur le territoire de Leforest. Beaucoup de travailleurs polonais y travaillaient. Certains ont été [[Expulsions collectives de Polonais (1934-1935)|expulsés]] pendant la crise économique de 1929. Le {{date-|7 août 1934}}, pour protester contre l'expulsion de onze mineurs polonais, 347 Polonais et 88 Français refusent de remonter pendant deux jours de la fosse 10 de l'Escarpelle à Leforest. La rébellion vaut à deux d'entre eux d'être arrêtés et incarcérés et à cent-vingt sept autres d'être licenciés. Puis 250 Polonais (mineurs et leurs familles) sont expulsés du pays<ref>''Cent ans de vie dans la région'', Tome II : 1914-1939, [[La Voix du Nord]] éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 57</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Christian DELABOS |titre=L 'expulsion des mineurs polonais. Leforest 11 Août 1934. |périodique=Histoire de l'Antiquité à nos jours |date=2018 |lire en ligne=https://www.academia.edu/38822373/L_expulsion_des_mineurs_polonais_Leforest_11_Ao%C3%BBt_1934 |pages=66-67 }}</ref>
La [[Compagnie des mines de l'Escarpelle]] a exploité ses fosses {{nos}}[[Fosse n° 2 des mines de l'Escarpelle|2]], [[Fosse n° 6 des mines de l'Escarpelle|6]] et [[Fosse n° 10 des mines de l'Escarpelle|10]] sur le territoire de Leforest. Elle employait de nombreux travailleurs [[Pologne|polonais]]. Certains ont été [[Expulsions collectives de Polonais (1934-1935)|expulsés]] pendant la [[Grande Dépression]]. Le {{date-|7 août 1934}}, pour protester contre l'expulsion de onze mineurs polonais, 347 Polonais et 88 Français refusent de remonter pendant deux jours de la fosse 10. La rébellion vaut à deux d'entre eux d'être arrêtés et incarcérés et à cent-vingt sept autres d'être licenciés. Puis 250 Polonais (mineurs- notamment Edward Gierek, futur chef du gouvernement polonais entre 1970 et 1980, alors syndicaliste à la C.G.T.U. et membre du P.C. depuis 1931 - et leurs familles) sont expulsés du pays<ref>''Cent ans de vie dans la région'', Tome II : 1914-1939, [[La Voix du Nord]] éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 57</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Christian DELABOS |titre=L 'expulsion des mineurs polonais. Leforest 11 Août 1934. |périodique=Histoire de l'Antiquité à nos jours |date=2018 |lire en ligne=https://www.academia.edu/38822373/L_expulsion_des_mineurs_polonais_Leforest_11_Ao%C3%BBt_1934 |pages=66-67 }}</ref>


Il ne subsiste pratiquement aucune trace de la mine de nos jours.
Les fosses ayant été remblayées successivement des années 1970 aux années 1990, il ne subsiste pratiquement aucune trace de la mine de nos jours.


* Un forage effectué près de la sablière prévoyait la construction d'un onzième puits pour la Compagnie des Mines de l'Escarpelle. Le projet a été abandonné. Les traces de l'essai sont encore visible (en plein champs)ou par vue aérienne, notamment sur le site officiel Géoportail. Le site est a cheval sur le lieu-dit "Martin Terre" commune de Raimbeaucourt et "Mardichon" (Leforest).
* Un forage effectué près de la sablière prévoyait la construction d'un onzième puits pour la Compagnie des Mines de l'Escarpelle. Le projet a été abandonné. Les traces de l'essai sont encore visible (en plein champs)ou par vue aérienne, notamment sur le site officiel Géoportail. Le site est a cheval sur le lieu-dit "Martin Terre" commune de Raimbeaucourt et "Mardichon" (Leforest).
Ligne 118 : Ligne 174 :
Pendant la [[Seconde guerre mondiale]], la ville fut [[occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|occupée]] une nouvelle fois par les troupes allemandes.
Pendant la [[Seconde guerre mondiale]], la ville fut [[occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|occupée]] une nouvelle fois par les troupes allemandes.


Non loin, à la fosse 7 de la [[Compagnie des mines de Dourges]], que la [[Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais (1941)|grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941]] a démarré, avec [[Emilienne Mopty]] et [[Michel Brulé (résistant)|Michel Brulé]] (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines<ref name=EtienneDejonghe>"Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par [[Étienne Dejonghe]], Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la ''Revue du Nord'' en 1987 [https://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1987_num_69_273_4298] </ref>.
Non loin, à la fosse 7 de la [[Compagnie des mines de Dourges]], la [[Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais (1941)|grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941]] a démarré, avec [[Emilienne Mopty]] et [[Michel Brulé (résistant)|Michel Brulé]] (1912-1942), privant les Allemands de {{nombre|93000}} tonnes de charbon pendant près de 2 semaines<ref name="EtienneDejonghe">{{Article |langue=fr |auteur1=Etienne Dejonghe |titre=Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) |périodique=[[Revue du Nord]] |tome=69 |numéro=273 |date=avril-juin 1987 |pages=323-345 |issn=0035-2624 |e-issn=2271-7005 |doi=10.3406/rnord.1987.4298}}.</ref>.


C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la [[déportation]] de {{unité|270|personnes}}<ref name="cheminsdememoire">{{Lien web |url=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichecitoyennete.php?idLang=fr&idCitoyen=19 |titre=Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais |éditeur=Chemins de Mémoire |consulté le=26 juillet 2010 }}</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "[[bataille du charbon]]" (1945-1947), suivie des [[grèves de 1947 en France|grève des mineurs de 1947]] et [[grève des mineurs de 1948|celles de 1948]].
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation allemande en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la [[déportation]] de {{unité|270|personnes}}<ref name="cheminsdememoire">{{Lien web |url=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichecitoyennete.php?idLang=fr&idCitoyen=19 |titre=Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais |éditeur=Chemins de Mémoire |consulté le=26 juillet 2010 }}.</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux : la [[bataille du charbon]] (1945-1947), la [[grèves de 1947 en France|grève des mineurs de 1947]] et celle [[grève des mineurs de 1948|de 1948]].


=== {{s-|XXI|e}} ===
=== {{s-|XXI}} ===
La [[Générale du solaire]] construit la [[centrale solaire photovoltaïque de Leforest]] de 2022 à 2023 sur le site de l'ancienne [[installation de stockage de déchets non dangereux|décharge]]<ref>{{article |titre= À Leforest, l'ancienne décharge va se transformer en centrale solaire |périodique= L'Hebdo Éco, supplément de [[La Voix du Nord]] |date= 10 octobre 2022 |page= 2 }}.</ref>.

La [[Générale du solaire]] construit la [[centrale solaire photovoltaïque de Leforest]] de 2022 à 2023 sur le site de l'ancienne décharge<ref>{{article |titre= À Leforest, l'ancienne décharge va se transformer en centrale solaire |périodique= L'Hebdo Éco, supplément de [[La Voix du Nord]] |date= 10 octobre 2022 |page= 2 }}.</ref>.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
[[Projet:Communes de France/Conseils pour la rédaction (version 2021)#Politique et administration|→ Conseils pour la rédaction de cette section.]] <!--- mention à supprimer dès que la section est suffisamment renseignée --->
=== Découpage territorial ===
=== Découpage territorial ===
{{article connexe|Arrondissements du Pas-de-Calais}}
{{article connexe|Arrondissements du Pas-de-Calais}}
La commune se trouve dans l'[[arrondissement de Lens]] du [[Département français|département]] du [[Pas-de-Calais]]<ref name="Inseerac">{{Lien web
|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/commune/62497-leforest
|titre=Rattachements administratifs de la commune
|site=l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] (Insee)
|consulté le=16 juin 2024
}}.</ref>.


==== Commune et intercommunalités ====
==== Commune et intercommunalités ====
{{article connexe|Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais}}
{{article connexe|Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais}}
La commune est membre de la [[communauté d'agglomération Hénin-Carvin]] qui regroupe {{EPCI-pop1|nbcom|246200299}} communes et compte {{nombre|{{EPCI-pop1||246200299}}|habitants}} en {{EPCI-pop1|date|246200299}}<ref name="Inseerac" />.
{{…}}


==== Circonscriptions administratives ====
==== Circonscriptions administratives ====
{{Article connexe|Liste des cantons du Pas-de-Calais|Conseil départemental du Pas-de-Calais|Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais}}
{{Article connexe|Redécoupage cantonal de 2014 en France|Liste des cantons du Pas-de-Calais|Conseil départemental du Pas-de-Calais|Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais}}
La commune est rattachée au [[canton d'Hénin-Beaumont-2]]<ref name="Inseerac" />.
{{…}}


==== Circonscriptions électorales ====
==== Circonscriptions électorales ====
{{Article connexe|Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais|Liste des députés du Pas-de-Calais}}
{{Article connexe|Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais|Liste des députés du Pas-de-Calais}}
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la [[onzième circonscription du Pas-de-Calais]]<ref>{{Lien web
{{…}}
|url=https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/circonscriptions-legislatives-table-de-correspondance-des-communes-et-des-cantons-pour-les-elections-legislatives-de-2012-et-sa-mise-a-jour-pour-les-elections-legislatives-2017/
|titre=Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017
|site=data.gouv.fr
|consulté le=18 juin 2024
}}.</ref>.


=== Élections municipales et communautaires ===
=== Élections municipales et communautaires ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais|Histoire des maires de France|Nomination des maires sous la Troisième République française}}
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais|Histoire des maires de France|Nomination des maires sous la Troisième République française}}
Lors du premier tour des [[Élections municipales françaises de 2020|élections municipales]] le {{date|15 mars 2020}}, vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre {{unité|5392|inscrits}} et seulement {{unité|2387|votants}} (44,27 %), 60 votes nuls et blancs , soit {{unité|2327|suffrages exprimés}} (97,49 %). La liste [[divers gauche]] ''Vivons Leforest au naturel'' menée par le maire sortant Christian Musial recueille {{unité|1957|voix}} (84,10 %) et remporte ainsi vingt-sept sièges au conseil municipal contre deux pour la liste ''Leforest pour vous'' menée par Tiphanie Usta avec {{unité|370|voix}} (15,90 %)<ref>{{Article|titre=Élections municipales, |périodique= [[La Voix du Nord]], édition Douaisis |numéro= 24165 |page= 33 |date= 16 mars 2020 }}.</ref>.

Lors du premier tour des [[Élections municipales françaises de 2020|élections municipales]] le {{date|15 mars 2020}}, vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre {{unité|5392|inscrits}}, dont {{unité|2387|votants}} (44,27 %), {{unité|23|votes blancs}} (0,96 %) et {{unité|2327|suffrages exprimés}} (97,49 %). La liste [[divers gauche]] ''Vivons Leforest au naturel'' menée par le maire sortant Christian Musial recueille {{unité|1957|voix}} (84,10 %) et remporte ainsi vingt-sept sièges au conseil municipal contre deux pour la liste ''Leforest pour vous'' menée par Tiphanie Usta avec {{unité|370|voix}} (15,90 %)<ref>{{Article|titre=Élections municipales, |périodique= [[La Voix du Nord]], édition Douaisis |numéro= 24165 |page= 33 |date= 16 mars 2020 }}.</ref>.


==== Liste des maires ====
==== Liste des maires ====
Ligne 152 : Ligne 216 :
{{Élu |Début= 1855 |Fin= ? |Identité=Jean-Baptiste Pollet|Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1855 |Fin= ? |Identité=Jean-Baptiste Pollet|Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= juin 1923 |Fin= septembre 1941<br><small>(décès)</small> |Identité= Florentin Courmont-Léger |Parti= |Qualité= Directeur de brasserie-malterie}}
{{Élu |Début= juin 1923 |Fin= septembre 1941<br><small>(décès)</small> |Identité= Florentin Courmont-Léger |Parti= |Qualité= Directeur de brasserie-malterie}}
{{Élu |Début= octobre 1947 |Fin= ? |Identité= Robert Naudet |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= octobre 1947 |Fin= ? |Identité= Robert Naudet |Parti= [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 1965 |Fin= juin 1995 |Identité= Gilbert Marquette |Parti= [[SFIO]]-[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Directeur de collège}}
{{Élu |Début= mars 1965 |Fin= juin 1995 |Identité= Gilbert Marquette |Parti= [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]-[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Directeur de collège}}
{{Élu |Début= juin 1995 |Fin= mars 2001 |Identité= Claude Bouquerel |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Professeur de sciences}}
{{Élu |Début= juin 1995 |Fin= mars 2001 |Identité= Claude Bouquerel |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Professeur de sciences}}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité= Michel Rodriguès |Parti= [[Divers gauche|DVG]] |Qualité= Retraité de la fonction publique}}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité= Michel Rodriguès |Parti= [[Divers gauche|DVG]] |Qualité= Retraité de la fonction publique}}
Ligne 185 : Ligne 249 :
|titre=Répertoire national des maires
|titre=Répertoire national des maires
|série=Répertoire national des élus
|série=Répertoire national des élus
|date=31/1/2022 |site=https://www.data.gouv.fr|consulté le=25 mars 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|date=31/1/2022 |site=data.gouv.fr|consulté le=25 mars 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020/(path)/municipales-2020/062/062497.html
|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020/(path)/municipales-2020/062/062497.html
|titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2020
|titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2020
Ligne 192 : Ligne 256 :
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}


=== Instances de démocratie participative===
=== Instances de démocratie participative ===
La commune est dotée d'un [[Conseil municipal d'enfants|conseil municipal des jeunes]]<ref>{{Article
La commune est dotée d'un [[Conseil municipal d'enfants|conseil municipal des jeunes]]<ref>{{Article
| auteur =
| auteur =
Ligne 201 : Ligne 265 :


== Équipements et services publics ==
== Équipements et services publics ==
En [[2011]], la commune de Leforest a été récompensée par le [[Label de qualité|label]] « [[Ville Internet]] @@ »<ref>{{Lien web|url=http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Region/2011/01/14/article_villes-internet-32-communes-du-nord-pas-de-calais.shtml|titre=Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées|auteur=N. G.|année=2011|éditeur=''La Voix du Nord''|consulté le=14 janvier 2010}}.</ref>, ce qui est toujours d'actualité en 2024<ref>{{Lien web
{{…}}
|url=https://www.villes-internet.net/atlaas?z=d&id=62
[[Projet:Communes de France/Conseils pour la rédaction (version 2021)#Équipements et services publics|→ Conseils pour la rédaction de cette section.]] <!--- mention à supprimer dès que la section est suffisamment renseignée --->
|titre=Villes internet du Pas-de-Calais

|site=villes-internet.net
En [[2011]], la commune de Leforest a été récompensée par le [[Label de qualité|label]] « [[Ville Internet]] @@ »<ref>{{Lien web|url=http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Region/2011/01/14/article_villes-internet-32-communes-du-nord-pas-de-calais.shtml|titre=Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées|auteur=N. G.|année=2011|éditeur=''La Voix du Nord''|consulté le=14 janvier 2010}}.</ref>.
|consulté le=20 juin 2024
}}.</ref>


== Population et société ==
== Population et société ==
=== Démographie ===
=== Démographie ===
Les habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Leforestois''<ref>{{Lien web
|url=http://tresordesregions.mgm.fr
|titre=France, le trésor des régions
|auteur=[[Roger Brunet]]
|site=tresordesregions.mgm.fr
|consulté le=18 juin 2024
}}.</ref>.
==== Évolution démographique ====
==== Évolution démographique ====
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Ligne 234 : Ligne 307 :
|h00=23.8 |f00=20.4
|h00=23.8 |f00=20.4
}}
}}

== Économie ==
{{…}}


== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
=== Lieux et monuments ===
[[Fichier:Chateau Blanche Maison façade avant (côté rue).jpg|thumb|200px|Façade avant du château Blanche-Maison.]]
[[Fichier:Chateau Blanche Maison façade avant (côté rue).jpg|vignette|La façade avant du château Blanche-Maison.]]
* L'église Saint-Nicolas.
* La [[gare de Leforest]].
* Le [[monument aux morts]]<ref>{{Lien web
|url=https://monuments-aux-morts.fr/communes?detail=29056
|titre=Le monument aux morts
|site=monuments-aux-morts.fr
|consulté le=18 juin 2024
}}.</ref>.
* Le château Blanche-Maison.
* Le château Blanche-Maison.
* La cité du Planty. Elle a servi de lieu de [[Tournage (audiovisuel)|tournage]] du film ''[[Armaguedon]]'' de [[Alain Jessua]]. On voit très distinctement le [[Chevalement|chevalet]] de la fosse 10 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle alors en activité. Dans le scénario se trouve la maison de Louis Carrier (incarné par [[Jean Yanne]]). Le personnage cherche à se venger de la société en défiant la police par des menaces terroristes. La police fait appel à un [[psychiatre]] pour en venir à bout (incarné par [[Alain Delon]]). Différents [[Plan (cinéma)|plans]] ont été pris dans la cité en 1976.
* La cité du Planty. Elle a servi de lieu de [[Tournage (audiovisuel)|tournage]] du film ''[[Armaguedon]]'' de [[Alain Jessua]]. On voit très distinctement le [[Chevalement|chevalet]] de la fosse 10 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle alors en activité. Dans le scénario se trouve la maison de Louis Carrier (incarné par [[Jean Yanne]]). Le personnage cherche à se venger de la société en défiant la police par des menaces terroristes. La police fait appel à un [[psychiatre]] pour en venir à bout (incarné par [[Alain Delon]]). Différents [[Plan (cinéma)|plans]] ont été pris dans la cité en 1976.


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Bernard Pivot]], journaliste : une partie de la famille de sa femme Monique habite Leforest, la médiathèque porte son nom et a été inaugurée par lui.

* [[Michel Quint]], écrivain et chroniqueur à ''[[Wéo]]'', né dans la commune.
==== Seigneurs de Leforest ====
* [[Jean Yanne]], après le tournage du film ''[[Armaguedon]]'' lorsqu'il se confie à [[Nicole Calfan]]<ref>''Toi l'ours, Moi la Poupée, "Jean Yanne et moi"'' de Nicole Calfan, éditeur Michel Lafon publié en 2004.</ref> se sentait un peu coupable d'incarner un meurtrier originaire du Nord de la France (dans le film, sa maison se situe à Leforest). Il dira : "...[dans ce film] j'incarne un salaud qui aurait très bien pu venir de [[Nice]], mais tu vois, comme par hasard, on a décidé que ce salaud viendrait d'ici [Leforest]. Alors quand je rencontre ces habitants qui sont d'une gentillesse rare avec moi, c'est à ce moment-là que je me sens un vrai salaud". [[Alain Jessua]]<ref>"bonus" du DVD Armaguedon : interview avec Alain Jessua</ref> se plaint vivement de l'attitude d'Alain Delon acteur pendant le tournage tandis qu'il confirmera l'attitude bienveillante de Jean Yanne lors du tournage.
* En 1598, Robert de la Tramerie, chevalier, est seigneur du lieu et du Forest (Leforest). Il a pour frère Ponthus de la Tramerie, seigneur de Hestaing. Ils descendent des Monchy ([[Monchy-au-Bois]])-Cayeux ([[Cayeux-sur-Mer]]). Ils passent un accord le 10 mars 1598 avec Hugues de Bassecourt, seigneur de [[Hornaing]], qui écartèle ses armes avec celles de Monchy. Ils reconnaissent aux Bassecourt (Hugues seigneur de Hornaing; son frère aîné, seigneur de [[Grigny (Pas-de-Calais)|Grigny]]) le droit de porter les armes des Duriez, dont les dits Bassecourt descendent<ref name=":02">Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 17-18, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>.
*Louis de La Tramerie, est seigneur de Le Forest et d'[[Auby]] en 1667 lorsque la terre de Le Forest est érigée en marquisat à son profit. Il descend d'une des plus anciennes et plus illustres familles du [[comté d'Artois]]. Ses ancêtres et lui ont rendu de grands services à leurs souverains<ref name=":1" />.

==== Autres personnages ====
* [[Bernard Pivot]], journaliste, une partie de la famille de sa femme Monique habite Leforest, la médiathèque porte son nom et a été inaugurée par lui.
* [[Michel Quint]], écrivain et chroniqueur à ''[[Wéo]]''.
* [[Jean Yanne]], après le tournage du film ''[[Armaguedon]]'' lorsqu'il se confie à [[Nicole Calfan]]<ref>''Toi l'ours, Moi la Poupée, "Jean Yanne et moi"'' de Nicole Calfan, éditeur Michel Lafon publié en 2004.</ref> se sentait un peu coupable d'incarner un meurtrier originaire du Nord de la France (dans le film sa maison se situe à Leforest). Il dira : "...[dans ce film] j'incarne un salaud qui aurait très bien pu venir de [[Nice]], mais tu vois, comme par hasard on a décidé que ce salaud viendrait d'ici [Leforest]. Alors quand je rencontre ces habitants qui sont d'une gentillesse rare avec moi, c'est à ce moment-là que je me sens un vrai salaud". [[Alain Jessua]]<ref>"bonus" du DVD Armaguedon : interview avec Alain Jessua</ref> se plaint vivement de l'attitude d'Alain Delon acteur pendant le tournage tandis qu'il confirmera l'attitude bienveillante de Jean Yanne lors du tournage.


=== Héraldique ===
=== Héraldique ===
Ligne 260 : Ligne 336 :


== Pour approfondir ==
== Pour approfondir ==
{{Autres projets| commons= Category:Leforest| commons titre=Leforest| | wiktionary=Leforest}}
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
Ouvrages consultables aux [[archives départementales du Pas-de-Calais]]<ref name="adPdC">{{Lien web
{{…}}
|url=https://www.archivespasdecalais.fr/Recherche-par-commune/Lettre-L/Leforest
|titre=La commune de Hermaville
|site=[[archives départementales du Pas-de-Calais]]
|consulté le=18 juin 2024}}.</ref> :
* L. Naudet, Recueil d'histoires relatives à Leforest, Lognes, auto-édition, 2018.
* A. De Ternas, Notice sur le village de Leforest, sur son château et sur ses seigneurs (1370-1792), Arras,


=== Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie fr.wikipedia-->
=== Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie fr.wikipedia-->
* [[Liste des communes du Pas-de-Calais]]
* [[Liste des communes du Pas-de-Calais]]
* [[Projet:Communes de France/Conseils pour la rédaction (version 2024)|Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France]]


=== Liens externes ===<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia-->
=== Liens externes ===<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia-->
* [https://www.villedeleforest.fr Le site de la commune]
{{Autres projets| commons= Category:Leforest| commons titre=Leforest| | wiktionary=Leforest}}
* Dossier relatif aux rattachements de la commune sur le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]], {{lire en ligne|lien=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/commune/62497-leforest}}
* [http://www.villedeleforest.fr Site de la mairie]
* La commune sur le site des [[archives départementales du Pas-de-Calais]], {{lire en ligne|lien=https://www.archivespasdecalais.fr/Recherche-par-commune/Lettre-L/Leforest}}
* La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]], {{lire en ligne|lien=https://remonterletemps.ign.fr/comparer?lon=3.065&lat=50.4380&z=12&layer1=1&layer2=7&mode=split-h}}<ref group=Note>"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), [[carte d'état-major]] (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.</ref>
* {{Géoportail
| longitude = 3.065
| latitude = 50.4380
|zoom=7
|desc=La commune
}}
==== Bases de données, dictionnaires et encyclopédies ====
{{Liens|site officiel=-}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
{{Références|groupe=Note}}

=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}


=== Références ===
=== Références ===
{{Références}}
{{Références}}


{{Palette|Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin|Arrondissement de Lens}}
{{Palette|Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin|Arrondissement de Lens|Pas-de-Calais|Communes du Pas-de-Calais}}
{{Portail|Nord-Pas-de-Calais|communes de France}}
{{Portail|Nord-Pas-de-Calais|communes de France}}


[[Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais]]
[[Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais]]
[[Catégorie:Ville Internet]]
[[Catégorie:Ville Internet]]
[[Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Douai - Lens]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Douai - Lens]]
[[Catégorie:Aire urbaine de Douai-Lens]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Lille (partie française)]]

Dernière version du 21 décembre 2024 à 13:40

Leforest
Leforest
Blason de Leforest
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Christian Musial
2020-2026
Code postal 62790
Code commune 62497
Démographie
Gentilé Leforestois
Population
municipale
7 179 hab. (2021 en évolution de +1,74 % par rapport à 2015)
Densité 1 154 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 17″ nord, 3° 03′ 54″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 66 m
Superficie 6,22 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hénin-Beaumont-2
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Leforest
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Leforest
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Leforest
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Leforest
Liens
Site web villedeleforest.fr

Leforest [ləfɔʁɛ] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Leforestois.

La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.

La Compagnie des mines de l'Escarpelle y a ouvert ses fosses nos 2, 6 et 10, remblayées à la fin du XXe siècle.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Leforest est située dans l'ex-bassin minier, à 10 minutes de Douai et Hénin-Beaumont, 15 minutes de Lens et 30 minutes de Lille et d'Arras en voiture. L'autoroute A21 se situe à proximité de la ville.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont quatre situées dans le département du Nord :

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 6,22 km2 ; son altitude varie de 20 à 66 m[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3].

Quatre autres petits canaux, ou chenaux, drainent le territoire de la commune :

  • le Filet Maurant Amont, petit canal, chenal de 5,22 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostricourt et se jette dans le Deûle au niveau de la commune d'Auby[4] ;
  • le Cité Cornuault, petit canal, chenal de 3,57 km, qui prend sa source dans la commune de Moncheaux et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[5] ;
  • le Falemprise, petit canal, chenal de 1,07 km, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[6] ;
  • le marais du forest, petit canal, chenal de 1,81 km, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[7].
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Leforest[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • la forêt domaniale de Phalempin, le bois de l'Offlarde, bois Monsieur, les Cinq Tailles et leurs lisières, d’une superficie de 1 824 ha et d'une altitude variant de 26 à 65 mètres. Cette ZNIEFF est majoritairement occupée par un complexe forestier dont la forêt domaniale de Phalempin constitue le principal massif forestier[14] ;
  • le terril 122 de Leforest et marais périphérique, d’une superficie de 9 ha et d'une altitude variant de 35 à 45 mètres. Cette ZNIEFF est constituée d’un petit terril conique érigé à partir de 1923 et fait partie d’un espace ouvert au public qui peut accéder au sommet par un chemin aménagé[15].
Carte des ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques

[modifier | modifier le code]

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].

Au , Leforest est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,1 %), terres arables (30,5 %), forêts (15,1 %), mines, décharges et chantiers (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), prairies (1,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Leforest est desservie par les lignes 21, 23 et des circuits scolaires du réseau de transport TADAO. La ligne 2 du réseau douaisien Évéole dessert également la commune.

La commune possède une gare située sur la ligne de Paris-Nord à Lille.

Le nom de la localité est attesté dans les textes aux environs du XIIe siècle sous les formes Forest en 1125 ; Forestum en 1184 ; Foriest en 1224 ; Le Forest en 1307 ; Forestz en 1463 ; Forest-lez-Lens en 1530[23]. Il faut attendre le XIXe siècle, en 1801, pour voir le nom de « Leforest » désigner définitivement la commune[1].

Venant de l'article picard féminin le et de l'oïl forest[24].

La ville est décorée, pour ses capacités à résister à l'occupation allemande, de la Croix de guerre 1914-1918.

Leforest était à l'origine un petit bourg où résidaient quelques défricheurs de forêts.

Leforest était avant la Révolution française le siège d'au moins une seigneurie longtemps détenue par la famille de La Tramerie[25].

En août 1667, par lettres données depuis le camp devant Lille, est érigée en marquisat, la terre de Le Forest. Cette terre a moyenne et basse justice (justice seigneuriale) et jouit d'un revenu considérable en ayant plusieurs fiefs et arrière-fiefs. Elle relève du roi en raison du château de Lens. L'érection en marquisat donne au détenteur de la terre le droit de haute justice (possibilité de juger les crimes et de prononcer des peines de mort), ce dont témoignait la permission d'ériger des fourches patibulaires à quatre piliers(un gibet). Si le marquisat vient à tomber entre les mains d'une personne convertie à la religion protestante, il ne pourra y être fait aucun prêche ni service de la dite religion, sous peine de nullité de l'érection en marquisat[26]

Seigneurs de Leforest

[modifier | modifier le code]
  • En 1598, Robert de la Tramerie, chevalier, est seigneur du lieu et du Forest (Leforest). Il a pour frère Ponthus de la Tramerie, seigneur de Hestaing. Ils descendent des Monchy (Monchy-au-Bois)-Cayeux (Cayeux-sur-Mer). Ils passent un accord le 10 mars 1598 avec Hugues de Bassecourt, seigneur de Hornaing, qui écartèle ses armes avec celles de Monchy. Ils reconnaissent aux Bassecourt (Hugues seigneur de Hornaing; son frère aîné, seigneur de Grigny) le droit de porter les armes des Duriez, dont les dits Bassecourt descendent[27].
  • Louis de La Tramerie, est seigneur de Le Forest et d'Auby en 1667 lorsque la terre de Le Forest est érigée en marquisat à son profit. Il descend d'une des plus anciennes et plus illustres familles du comté d'Artois. Ses ancêtres et lui ont rendu de grands services à leurs souverains[26].

Exploitation charbonnière

[modifier | modifier le code]

La Compagnie des mines de l'Escarpelle a exploité ses fosses nos 2, 6 et 10 sur le territoire de Leforest. Elle employait de nombreux travailleurs polonais. Certains ont été expulsés pendant la Grande Dépression. Le , pour protester contre l'expulsion de onze mineurs polonais, 347 Polonais et 88 Français refusent de remonter pendant deux jours de la fosse 10. La rébellion vaut à deux d'entre eux d'être arrêtés et incarcérés et à cent-vingt sept autres d'être licenciés. Puis 250 Polonais (mineurs- notamment Edward Gierek, futur chef du gouvernement polonais entre 1970 et 1980, alors syndicaliste à la C.G.T.U. et membre du P.C. depuis 1931 - et leurs familles) sont expulsés du pays[28],[29]

Les fosses ayant été remblayées successivement des années 1970 aux années 1990, il ne subsiste pratiquement aucune trace de la mine de nos jours.

  • Un forage effectué près de la sablière prévoyait la construction d'un onzième puits pour la Compagnie des Mines de l'Escarpelle. Le projet a été abandonné. Les traces de l'essai sont encore visible (en plein champs)ou par vue aérienne, notamment sur le site officiel Géoportail. Le site est a cheval sur le lieu-dit "Martin Terre" commune de Raimbeaucourt et "Mardichon" (Leforest).

Immigration polonaise

[modifier | modifier le code]

La commune a accueilli, dans les années 1920, comme de nombreuses autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France.

Seconde guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde guerre mondiale, la ville fut occupée une nouvelle fois par les troupes allemandes.

Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[30].

C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation allemande en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[31], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux : la bataille du charbon (1945-1947), la grève des mineurs de 1947 et celle de 1948.

XXIe siècle

[modifier | modifier le code]

La Générale du solaire construit la centrale solaire photovoltaïque de Leforest de 2022 à 2023 sur le site de l'ancienne décharge[32].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[33].

Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 840 habitants en 2021[33].

Circonscriptions administratives

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-2[33].

Circonscriptions électorales

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais[34].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 5 392 inscrits et seulement 2 387 votants (44,27 %), 60 votes nuls et blancs , soit 2 327 suffrages exprimés (97,49 %). La liste divers gauche Vivons Leforest au naturel menée par le maire sortant Christian Musial recueille 1 957 voix (84,10 %) et remporte ainsi vingt-sept sièges au conseil municipal contre deux pour la liste Leforest pour vous menée par Tiphanie Usta avec 370 voix (15,90 %)[35].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1855 ? Jean-Baptiste Pollet    
juin 1923 septembre 1941
(décès)
Florentin Courmont-Léger   Directeur de brasserie-malterie
octobre 1947 ? Robert Naudet SFIO  
mars 1965 juin 1995 Gilbert Marquette SFIO-PS Directeur de collège
juin 1995 mars 2001 Claude Bouquerel PS Professeur de sciences
mars 2001 mars 2008 Michel Rodriguès DVG Retraité de la fonction publique
mars 2008 En cours
(au 25 mars 2022)
Christian Musial PS Cadre[36]
2e vice-président de la CA Hénin-Carvin (2014 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[37],[38],[39],[40]
Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]

Instances de démocratie participative

[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes[43].

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune de Leforest a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[44], ce qui est toujours d'actualité en 2024[45]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Leforestois[46].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

En 2021, la commune comptait 7 179 habitants[Note 6], en évolution de +1,74 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8277409651 0751 1171 0811 1131 1364 058
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1211 2831 3821 3931 3701 4491 6251 7902 060
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0992 2352 4572 5093 3165 0134 0964 7385 621
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7 3807 9898 0477 8827 1956 7467 0767 1276 998
2017 2021 - - - - - - -
7 1677 179-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 406 hommes pour 3 826 femmes, soit un taux de 52,90 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,9 
5,2 
75-89 ans
8,7 
14,0 
60-74 ans
15,1 
18,6 
45-59 ans
17,7 
21,3 
30-44 ans
19,5 
16,7 
15-29 ans
16,8 
23,8 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
La façade avant du château Blanche-Maison.
  • L'église Saint-Nicolas.
  • Le monument aux morts[52].
  • Le château Blanche-Maison.
  • La cité du Planty. Elle a servi de lieu de tournage du film Armaguedon de Alain Jessua. On voit très distinctement le chevalet de la fosse 10 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle alors en activité. Dans le scénario se trouve la maison de Louis Carrier (incarné par Jean Yanne). Le personnage cherche à se venger de la société en défiant la police par des menaces terroristes. La police fait appel à un psychiatre pour en venir à bout (incarné par Alain Delon). Différents plans ont été pris dans la cité en 1976.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Bernard Pivot, journaliste : une partie de la famille de sa femme Monique habite Leforest, la médiathèque porte son nom et a été inaugurée par lui.
  • Michel Quint, écrivain et chroniqueur à Wéo, né dans la commune.
  • Jean Yanne, après le tournage du film Armaguedon lorsqu'il se confie à Nicole Calfan[53] se sentait un peu coupable d'incarner un meurtrier originaire du Nord de la France (dans le film, sa maison se situe à Leforest). Il dira : "...[dans ce film] j'incarne un salaud qui aurait très bien pu venir de Nice, mais tu vois, comme par hasard, on a décidé que ce salaud viendrait d'ici [Leforest]. Alors quand je rencontre ces habitants qui sont d'une gentillesse rare avec moi, c'est à ce moment-là que je me sens un vrai salaud". Alain Jessua[54] se plaint vivement de l'attitude d'Alain Delon acteur pendant le tournage tandis qu'il confirmera l'attitude bienveillante de Jean Yanne lors du tournage.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Leforest

De sable au chevron d’or accompagné de trois merlettes du même, à la bordure aussi d’or.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[55] :

  • L. Naudet, Recueil d'histoires relatives à Leforest, Lognes, auto-édition, 2018.
  • A. De Ternas, Notice sur le village de Leforest, sur son château et sur ses seigneurs (1370-1792), Arras,

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle ( E3--021-) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Filet Maurant Amont (E3010700) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cité Cornuault (E3010780) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Falemprise (E3010880) » (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - marais du forest (E3010880) » (consulté le )
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Leforest et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310013741 - La forêt domaniale de Phalempin, le Bois de l'Offlarde, Bois Monsieur, les Cinq Tailles et leurs lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310013761 - Terril 122 de Leforest et marais périphérique », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Leforest ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Droz, , p. 1210.
  25. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 17, lire en ligne.
  26. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 45, lire en ligne.
  27. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 17-18, lire en ligne.
  28. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 57
  29. Christian DELABOS, « L 'expulsion des mineurs polonais. Leforest 11 Août 1934. », Histoire de l'Antiquité à nos jours,‎ , p. 66-67 (lire en ligne)
  30. Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273,‎ , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
  31. « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
  32. « À Leforest, l'ancienne décharge va se transformer en centrale solaire », L'Hebdo Éco, supplément de La Voix du Nord,‎ , p. 2.
  33. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  34. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Élections municipales, », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 33.
  36. Pascal Wallart, « Municipales de Leforest : la force tranquille de Christian Musial peut-elle être perturbée ? : En 2008, il a fait ses premières armes dans l’arène municipale face à un Michel Rodriguès en proie au chaos. L’espace d’un mandat, le jeune élu socialiste a su imposer un style participatif et sortir sa ville de quelques sérieuses ornières. De quoi repartir en campagne avec un gros moral, bien utile dans une ambiance plutôt délétère où les mauvais coups volent bien bas… », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Christophe Le Couteux, « Christian Musial : « Parce qu'on était surendetté, j'ai dû me débrouiller » : Logement, commerces, EHPAD, fiscalité : Christian Musial, maire de Leforest, tire le bilan d'un mandat durant lequel il reconnaît avoir beaucoup appris », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Isabelle Conynck, « Leforest: réélection de Christian Musial avec une majorité confortable : C’est dimanche matin, au sein de la mairie, que le conseil municipal a voté pour élire leur maire. Le deuxième mandat de premier magistrat débute donc officiellement ce dimanche pour Christian Musial », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  40. Céline Debette, « Leforest: nouveaux logements, béguinage, école Voltaire... Les projets du maire Christian Musial : Ce deuxième mandat, le maire de Leforest le veut dans la continuité du précédent pour mener à bien ce qui a été entrepris ces six dernières années. Et poursuivre le développement de sa ville, malgré des dotations en baisse », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  42. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  43. « Leforest : le conseil municipal des jeunes a son nouveau maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
  45. « Villes internet du Pas-de-Calais », sur villes-internet.net (consulté le ).
  46. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Leforest (62497) », (consulté le ).
  51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  52. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  53. Toi l'ours, Moi la Poupée, "Jean Yanne et moi" de Nicole Calfan, éditeur Michel Lafon publié en 2004.
  54. "bonus" du DVD Armaguedon : interview avec Alain Jessua
  55. « La commune de Hermaville », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).