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Noyelles-Godault

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Noyelles-Godault
Noyelles-Godault
La mairie.
Blason de Noyelles-Godault
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA d'Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Valérie Biegalski
2023-2026
Code postal 62950
Code commune 62624
Démographie
Gentilé Noyellois
Population
municipale
5 906 hab. (2021 en évolution de +3,47 % par rapport à 2015)
Densité 1 084 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 15″ nord, 2° 59′ 41″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 50 m
Superficie 5,45 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hénin-Beaumont-2
Législatives 11e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Noyelles-Godault
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Noyelles-Godault
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Noyelles-Godault
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Noyelles-Godault
Liens
Site web https://www.ville-noyelles-godault.fr/

Noyelles-Godault [nwajɛl ɡɔdo] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Noyellois. La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.

Noyelles-Godault est une ville du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans laquelle l'exploitation du charbon s'est arrêtée en 1957. Elle est le lieu de naissance de Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste français, ministre de la Fonction publique et vice-président du Conseil, qui y fut mineur dans sa jeunesse.

Géographie

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Localisation

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Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, Noyelles-Godault est un centre urbain situé à 14 km à l’est de la commune de Lens (chef-lieu d'arrondissement). Cette commune était partie intégrante du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont une, Esquerchin, située dans le département du Nord. Les communes limitrophes sont Évin-Malmaison, Esquerchin, Courcelles-lès-Lens, Dourges et Hénin-Beaumont.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 5,45 km2 ; son altitude varie de 22 à 50 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée, au nord, par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Noyelles-Godault[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les Terrils no 87 et no 92 de Dourges et d’Hénin-Beaumont, d’une superficie de 75 ha et d'une altitude variant de 29 à 125 mètres[10].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[11].

Secteur est (Béthune, Lens, Hénin-Beaumont)

Au , Noyelles-Godault est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (82,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39 %), terres arables (17,2 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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On peut diviser la commune en plusieurs quartiers : Noyelles Nord : comportant principalement des habitations et l'ancienne usine de métallurgie Metaleurop ; Noyelles Sud : on y trouve des hôtels et des habitations, quelques restaurants ; Noyelles - centre commercial et le Centre commercial de Noyelles-Godault Auchan.

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 599, alors qu'il était de 2 272 en 2014 et de 2 127 en 2009[Insee 6].

Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,6 % des appartements[Insee 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noyelles-Godault en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,8 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[Insee 8].

Le logement à Noyelles-Godault en 2019.
Typologie Noyelles-Godault[Insee 6] Pas-de-Calais[Insee 9] France entière[Insee 10]
Résidences principales (en %) 93,6 85,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,2 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 6,3 7,7 8,2

Voies de communication et transports

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Voies de communication principales

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La commune est au croisement des autoroutes A1 et A21, et est desservie par la sortie no 17, donnant sur l'avenue de la République au cœur de la zone commerciale.

La commune est desservie par l'ancienne route nationale 43, qui a été déclassée et est désormais une voie communale.

Lignes de bus

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Noyelles-Godault est desservie par le réseau de transports en commun Tadao[13] :

Transport ferroviaire

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Noyelles-Godault ne dispose pas de gare. Les deux gares de proximité sont la gare d'Hénin-Beaumont et la gare de Dourges situées sur la ligne de Lens à Ostricourt, et qui permettent d'emprunter la C41 (Lens-Libercourt-Lille) et la P42 (Lens-Douai)[14].

Entrée de Noyelles-Godault.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Nigella Godeldis en 1070 ; Nigella en 1104 ; Noella juxta Beai, Nigella versus Bay en 1122 ; Noella juxta Bai en 1138 ; Noella en 1222 ; Nigella Godaldis en 1248 ; Noyelle-le-Gudaut en 1387 ; Noyelle-le-Godault en 1418 ; Noyelles-Godam en 1720 ; Noyelle-Godaert en 1721[15] ; Noyelles Godault en 1793 ; Noyelles-Godeau et Noyelles-Godault depuis 1801[1].

Il s'agit d'un toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella aux IXe et Xe siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles).

Godault est le nom d'une ancienne ferme de la commune[16]. Le mot « Godault » a probablement pour origine le nom de la femme de Robert d'Agnez-les-Duisans, Godeldis, qui aurait vécu vers l'an 1000 et aurait été propriétaire d'une partie du hameau[17].

Préhistoire

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Des vestiges archéologiques découverts sur le territoire de la commune témoignent d'une occupation humaine remontant au début du Paléolithique supérieur (de 30 000 à 40 000 ans avant Jésus-Christ). À noter qu'en langue picarde "noyé" signifie "sous l'eau - inondé" et correspond à la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable.

Époque contemporaine

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La fosse n° 4 - 4 bis de la Compagnie des mines de Dourges, vue ici vers 1960, était un charbonnage constitué de deux puits situé à Noyelles-Godault.

La houille est découverte à Noyelles-Godault en 1842 et la compagnie des mines de Dourges décide d'y réaliser un puits à Noyelles, près de la Route nationale 43, la fosse Notification 4 :, dite Fosse Hély d’Oissel. Creusé en 1867, il subit les conséquences de la guerre franco-allemande de 1870. La fosse est exploitée à partir de 1877 avec la création de bâtiments liés à son fonctionnement et l’apparition de son chevalet.

L'industrie minière assure le développement de ce qui était jusqu'alors un petit village, avec la construction de cités ouvrières (Coron de Derrière et Coron de Devant, Coron Rapart et cité Hély d’Oissel, Coron des Onze Maisons, cité de la Basse…), qui ont été démolis à la fin du XXe siècle.

La fosse 4 cesse son activité en 1957, après avoir produit 12 857 300 tonnes de charbon[18].

L'usine Malfidano est fondée à Noyelles-Godault en 1894. C'est une usine travaillant le plomb et le zinc. Elle traite la calamine calcinée découverte à la mine de Malfidano, en Sardaigne. Les exploitants se sont implantés à Noyelles-Godault pour profiter du grand réseau de canaux de la région, notamment le canal de la Haute-Deûle qui passe derrière l'usine, pour le réseau ferroviaire lui aussi performant et pour la population habituée aux travaux industriels, notamment avec les mines.

Son installation entraîne un afflux migratoire, avec l'arrivée de travailleurs étrangers. Cette augmentation de la population est une aubaine pour Noyelles-Godault et les villages des alentours, elle permet leur développement économique, la création d'écoles[19]... Néanmoins, la production de plomb et de zinc est nocive, que cela soit pour les travailleurs, les habitants ou l'environnement. Une des maladies associées au plomb est le saturnisme.

L'usine est rasée pendant la Première Guerre mondiale, ayant servi de lieu de stockage aux Allemands. Après la guerre, elle est rachetée par l'entreprise Penarroya.

Elle achète et fait construire des maisons durant la première partie du XXe siècle à Noyelles-Godault ou encore Courcelles-lès-Lens, certainement afin à la fois d'avoir ses ouvriers proches de leur lieu de travail, mais aussi de s'assurer de leur tranquillité.

La production de plomb s'accélère en 1936, lorsque l'on construit sur le site une grande usine moderne.

La chronologie des périodes suivantes de l'usine est détaillée sur l'article Metaleurop Nord.

Évolutions récentes

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La ville ne cesse de s'agrandir depuis les années 2000. Entre 2011 et 2015, plusieurs nouveaux quartiers ont vu le jour. Par exemple, la Marlière entre Noyelles-Godault et Courcelles-les-Lens.

Le site de l'ancien terril, entre la Cité Crombez et la route nationale, a récemment été désigné pour accueillir une grande résidence principalement composée d'immeubles. Les travaux sont toujours en cours.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[Insee 11].

Commune et intercommunalités

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Noyelles-Godault est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité succédait au district d'Hénin-Carvin créé en 1968 et qui était le premier du bassin minier. La communauté d'agglomération Hénin-Carvin regroupe 14 communes et totalise 126 840 habitants en 2021[Insee 11].

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton d'Hénin-Beaumont. En 1973, elle intègre le canton de Leforest avant de réintégrer en 1991 le canton d'Hénin-Beaumont[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Hénin-Beaumont-2[Insee 11].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription du Pas-de-Calais[20].

Élections municipales et communautaires

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Lors des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste MoDem menée par le maire sortant Jean Urbaniak est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 868 suffrages exprimés. Elle est donc élue en totalité, et 3 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 45,24 % des électeurs se sont abstenus, et 13,40 % des votants ont choisi des bulletins blancs ou nuls[21].

Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVD menée par Gérard Bizet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 168 voix (72,86 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle menée par Marie-Christine Duriez, qui a recueilli 435 voix (27,13 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 58,20 % des électeurs se sont abstenus[22].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935 1943 Louis Beugniez[23] DC Employé de bureau
Secrétaire permanent du syndicat CFTC
Démis par le régime de Vichy
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1971 Louis Beugniez[23] MRP
puis DC
Employé de bureau, résistant
Secrétaire permanent du syndicat CFTC
Député du Pas-de-Calais (1945 → 1951)
mars 1971 mars 1983 Gérard Théry   Pharmacien
mars 1983 mai 2020 Jean Urbaniak[24],[25] MoDem[26] Inspecteur de l'Éducation nationale
Conseiller général d'Hénin-Beaumont (1992 → 2015)
mai 2020[27],[28] octobre 2023 Gérard Bizet DVC Technicien
Vice-président de la CA d'Hénin-Carvin (2020 → )
Démissionnaire[29]
15 octobre 2023 En cours
(au 15 octobre 2023)
Valérie Biegalski[30] MoDem Responsable développement projets
Première adjointe (2020 → 2023)
Conseillère régionale des Hauts-de-France (2021 → )

Équipements et services publics

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Espaces publics

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Le parc de la Cité Crombez (stade de foot, terrain de basket, jeux, pétanque, arbres/verdures).

L'espace Bernard-Giraudeau : salle de spectacle.

Enseignement

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La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B. Sur le territoire de la commune se trouve cinq établissements scolaires[31].

La commune administre quatre écoles publiques du primaire : deux écoles élémentaires Jules Fery et Pierre et Marie Curie, et deux écoles maternelles Alphonse de Lamartine et Marcel Cathelain. Le cinquième établissement étant l'école primaire privée Sacré-Cœur Notre-Dame.

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Noyellois[32].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 5 906 habitants[Note 7], en évolution de +3,47 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
448494569644718718713721701
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6727257517909361 2721 4491 6081 982
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4102 8112 8933 0084 3344 4434 4084 4935 163
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 4785 5515 0505 4745 6555 5395 2145 1295 922
2021 - - - - - - - -
5 906--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 752 hommes pour 3 076 femmes, soit un taux de 52,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,5 
4,6 
75-89 ans
9,3 
13,0 
60-74 ans
15,3 
18,9 
45-59 ans
17,0 
19,8 
30-44 ans
20,1 
20,0 
15-29 ans
17,9 
23,5 
0-14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

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Le stade Pierre-de-Coubertin.

Envol tourbillonnaire de poussières de plomb, Usine Métaleurop-Nord (Nord de la France), en 2002, peu avant la fermeture et la destruction de cette usine métallurgique.

Les communes de Noyelles-Godault et Courcelles-lès-Lens accueillaient depuis 1894 l'usine Metaleurop, un fleuron de l’industrie métallurgique française. En 2003, sa direction annonce la fermeture de l'usine, sans préavis ni plan social, et licencie brusquement 800 salariés[37]. Les activités de l'usine ont par ailleurs fortement endommagé l’environnement. En 2001, la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) reconnait « une pollution des sols d’une ampleur singulière »[37].

Le Centre commercial "Auchan", agrandi en 2006, a été le plus grand Auchan du monde jusqu’en 2014[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine mondial

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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 47 de Noyelles-Godault est composé par la cité-jardin Crombez, construite à partir de 1910 et qui compte 311 logements. Elle est bâtie pour loger les mineurs de la fosse n° 4 - 4 bis des mines de Dourges[18],[38],[39],[40].

Autres lieux et monuments

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  • L'église Saint-Martin, reconstruite dans les années 1920, à la suite de sa destruction durant la Première Guerre mondiale (1914-18). Les orgues, les fonts baptismaux et un tableau sont des monuments historiques à titre d'objets. Dotée en 1934-1936 de vitraux du maître verrier lillois Étienne Delannoy (1904-1999).
  • L'ancienne location de l'usine industrielle Metaleurop.
  • Noyelles-Godault possède un riche patrimoine historique industriel laissé par l’exploitation charbonnière.

La commune compte plusieurs lieux de mémoires liés au guerres mondiales et elle est décorée de la Croix de guerre 1914-1918.

  • Le monument aux morts, surmonté du Poilu au repos, statue du sculpteur Étienne Camus, place du Général-de-Gaulle, inaugurée en 1921. Ce monument commémore les morts des guerres 1914-1918, 1940-1945, Indochine et Algérie[41].
  • Les tombes de guerre de soldats français et le monument aux morts au cimetière.
  • Le cimetière héberge également les tombes de cinq soldats britanniques de la Commonwealth War Graves Commission.
  • Une stèle et une plaque à la mémoire de deux soldats tombés pendant la guerre 1940-1945.

Personnalités liées à la commune

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  • Maurice Thorez (1900-1964), personnalité politique, est né à Noyelles-Godault.
  • Louis Beugniez (1907-1998), dirigeant syndicaliste et homme politique, né et mort à Noyelles-Godault[23],[42].
  • Laurence Duquenoy (1969-), athlète de demi-fond, championne de France du 3000 mètres steeple et ayant amélioré deux fois le record de France de cette discipline, née à Noyelles-Godault.

Héraldique

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Blason de Noyelles-Godault Blason
D'azur à la roue dentée d'or, remplie de gueules et enfermant une lampe de mineur de sable, au pont de cinq arches d'argent posé sur la champagne ondée de sinople[43].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Adopté par la municipalité le .

Pour approfondir

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Bibliographie

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Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[44] :

  • Noyelles-Godault, histoire d'un village, Bouvignies, Nord avril, 2011.

Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  9. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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