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Belle-et-Houllefort

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Belle-et-Houllefort
Belle-et-Houllefort
La mairie.
Blason de Belle-et-Houllefort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté de communes de Desvres-Samer
Maire
Mandat
Michel Dufay
2020-2026
Code postal 62142
Code commune 62105
Démographie
Gentilé Bellois
Population
municipale
544 hab. (2021 en évolution de −2,33 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 44′ 39″ nord, 1° 45′ 34″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 84 m
Superficie 9,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Belle-et-Houllefort
Géolocalisation sur la carte : France
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Belle-et-Houllefort
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Belle-et-Houllefort
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Belle-et-Houllefort

Belle-et-Houllefort est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bellois.

La commune fait partie de la communauté de communes de Desvres - Samer qui regroupe 31 communes et compte 23 221 habitants en 2021.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

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Localisation

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La commune se situe à 14 km au nord-ouest de Desvres (chef-lieu de canton) et à 13 km à l'est de Boulogne-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction)[1],[2].

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 9,14 km2 ; son altitude varie de 26 à 84 mètres[3].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[4].

La commune est drainée par cinq cours d'eau :

  • le Wimereux, cours d'eau naturel non navigable de 22 km, qui prend sa source dans la commune de Colembert et se jette dans la Manche à Wimereux[5] ;
  • le ruisseau de Bellebrune, cours d'eau naturel non navigable de 2 km, qui prend sa source dans la commune de Crémarest et conflue dans le ruisseau la Prêle au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort[6] ;
  • le ruisseau la Prêle, cours d'eau naturel non navigable de 2 km, qui prend sa source dans la commune de Bellebrune et se jette dans la Vignette au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort[7] ;
  • la Vignette, cours d'eau naturel non navigable de 4 km, qui prend sa source dans la commune de Baincthun et se jette dans le Wimereux au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort[8] ;
  • le ruisseau de Grigny, cours d'eau naturel de 8 km, qui se jette dans le Wimereux au niveau de la commune et qui prend sa source dans la commune de Boursin[9].
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Belle-et-Houllefort[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[16].

Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.

Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.

La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :

  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé et géré

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18].

le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3] :

  • la forêt domaniale de Boulogne-sur-Mer et ses lisières. La forêt domaniale de Boulogne-sur-Mer s’étend entre la RN 42 et la RN 1, en arrière de l’agglomération de Boulogne-sur-Mer. Elle appartient au vaste complexe bocager et forestier de la Liane et du bas-Boulonnais[20] ;
  • le bocage et bois de Bellebrune. Le site est constitué d’un ensemble forestier et d’un complexe bocager établis l’un et l’autre sur les argiles et marnes de l’Oxfordien. La géomorphologie est assez plane malgré quelques vallonnements[21] ;
  • la vallée du Wimereux entre Wimille et Belle-et-Houllefort. Cette partie de la vallée du Wimereux, située au nord de la RN 42, en marge de la cuvette du bas Boulonnais, marque les limites entre les terrains jurassiques et le bassin calcaire de Marquise-Rinxent[22].

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane. Le complexe bocager du bas-Boulonnais et de la Liane s’étend entre Saint-Martin-Boulogne et Saint-Léonard à l’ouest et Quesques et Lottinghen à l’est. Il correspond à la cuvette herbagère du bas-Boulonnais[23].

Au , Belle-et-Houllefort est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (2,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par les routes départementales D 233, D 238, D 251 et D 252 et la commune est traversée, au sud, par N 42 qui relie Boulogne-sur-Mer et Saint-Omer[29].

Transport ferroviaire

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L'ancienne gare.

La commune se trouve à 14 km de la gare de Boulogne-Ville, située sur les lignes de Longueau à Boulogne-Ville et de Boulogne-Ville à Calais-Maritime. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains des réseaux TGV inOui, TERGV et TER Hauts-de-France[30].

La commune disposait d'une gare, du chemin de fer Boulogne - Bonningues, située sur l'ancienne ligne de chemin de fer secondaire qui reliait Boulogne-sur-Mer à Bonningues-lès-Ardres entre 1900 et 1935. Construit à voie métrique, elle était exploitée par la Compagnie des Chemins de fer économiques du Nord (CEN).

Risques naturels et technologiques

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Risque inondation

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La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boue du 1er au 3 novembre 2012[31].

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[32].

Le nom est attesté sous les formes Bello (1183), Belle (1259), Bellus vel Beallocus (XIIIe siècle), Bele (1371), Besle (1550)[33], Belle et Houttefort (1793), Belle et Houlefort et Belle-et-Houllefort depuis 1801[3].

Ernest Nègre avance l'hypothèse du germanique bala « blanc, clair », qui donne « (eau) blanche, claire »[34].

Le nom est attesté sous les formes Holeford (1184), Holesfort (1208), Hollefort (1224), Holfort (1334), Houlefort (XVe siècle)[35].

D'après Ernest Nègre, Houllefort tiendrait son nom de l'adjectif germanique hohl « creux » + furt « gué » : le « gué creux »[34]. Une autre hypothèse avance un hydronyme plus ancien Hunulo + furt donnant le « passage sur le ruisseau ».

Belle et Houllefort

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La commune de Belle absorbe celle de Houllefort entre 1790 et 1794[3].

Le nom de la commune est attesté sous les formes Belle et Houttefort (1793), puis Belle et Houlefort et Belle-et-Houllefort depuis 1801[3].

Belle était autrefois l'une des quatre châtellenies du comté de Boulogne[36].

Au XIVe siècle et au XVe siècle la seigneurie de Houllefort appartenait à une branche cadette de la maison de Bournonville[37].

Le 7 septembre 1579, la ville d'Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de la baillie et fief de Gouy-Servain, au bénéfice d'Oudard de Bournonville, chevalier, baron de Barlin et Houllefort, seigneur de Capres, Divion, Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers[38].

En 1600, les fiefs de Houllefort et de Bournonville sont érigés en duché, le duché de Bournonville, en faveur d'Alexandre Ier de Bournonville[37].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais depuis 1801[3].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté de communes de Desvres - Samer.

Circonscriptions administratives

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La commune était rattachée au canton de Henneveux en 1793 et est rattachée au canton de Desvres depuis 1801[3].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1927   Hubert Lavoisier    
mars 1989 mars 2001 Gérard Vasseur    
mars 2001[39] 2014 Jules Humières   Marbrier retraité, conseiller municipal depuis 1995
Vice-président du SYMSAGEB[40]
2014[41],[42],[43] En cours Michel Dufay   Directeur retraité du lycée Saint-Joseph de Boulogne
Réélu pour le mandat 2020-2026[44],[45],[46]

Équipements et services publics

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Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, , de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[47].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Bellois[48].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].

En 2021, la commune comptait 544 habitants[Note 6], en évolution de −2,33 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
361345397404355390396324351
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
332338360361363366354360307
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
342357343365344317317322299
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
278267278340405533526525543
2017 2021 - - - - - - -
560544-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 273 hommes pour 291 femmes, soit un taux de 51,6 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,5 
90 ou +
4,5 
7,8 
75-89 ans
10,0 
13,0 
60-74 ans
12,5 
25,1 
45-59 ans
25,3 
16,9 
30-44 ans
15,5 
18,4 
15-29 ans
14,2 
17,3 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Omer de Belle ;
  • L'église Saint-Michel d'Houllefort.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Belle-et-Houllefort Blason
Parti : au 1er à un dextrochère vêtu d’argent, mouvant du trait de partition, tenant une rose tigée et feuillée du même, surmonté de deux dauphins adossés du même ; au 2d de sable à un lion d'argent à la queue fourchée et passée en sautoir[55].
Détails
Au premier du parti, les dauphins appartiennent à la famille Duquesne de Clocheville, châtelains de Belle.
Au second, figurent les armes de la famille de Bournonville, seigneurs d'Houllefort, dont le lion d'argent est resté célèbre pour sa queue fourchée.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Distance entre la commune et Boulogne-sur-Mer », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  3. a b c d e f et g Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Wimereux (E5200570 ) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Bellebrune (E5200640 ) » (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau la Prêle (E5200610 ) » (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vignette (E5200600 ) » (consulté le )
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Grigny (E5200650 ) » (consulté le )
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Belle-et-Houllefort et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  17. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF 310007013 - forêt domaniale de Boulogne-sur-Mer et ses lisières », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF 310030067 - Bocage et bois de Bellebrune », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF 310013294 - Vallée du Wimereux entre Wimille et Belle-et-Houllefort », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF 310007276 - Le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  39. « Belle-et-Houllefort : le maire Jules Humières fait le bilan de ses mandats et ne se représentera pas : La carrière municipale de Jules Humières a débuté pratiquement avec son installation au village à l’heure de la retraite.Cet ancien artisan s’est immédiatement mis à l’œuvre pour rendre service à sa commune d’adoption. C’est en 1995 qu’il est entré à l’assemblée communale. Ses qualités ont été vite remarquées de la population et en 2001 il a pris les commandes de la mairie. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  41. « Belle-et-Houllefort : Michel Dufay prend la succession de Jules Humière : Implanté depuis plusieurs mandats et auteur de nombreuses transformations de la commune, Jules Humière avait annoncé dès le milieu de l’année 2013 qu’il n’avait pas l’intention de solliciter un nouveau mandat. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  43. Joël Rochoy (CLP), « Belle-et-Houllefort : Michel Dufay pense à l’entretien de la voirie et aux économies d’énergie : Retraité de l’enseignement, Michel Dufay est âgé de 65 ans. Conseiller municipal entre 1989 et 2001, il a décidé, après le départ de Jules Humières, de prendre la tête de liste pour les élections du printemps dernier. Il dirige la commune de 548 habitants depuis fin mars. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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