Vimy
Vimy | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin | ||||
Code postal | 62580 | ||||
Code commune | 62861 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
4 307 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 380 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 24″ nord, 2° 48′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 49 m Max. 146 m |
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Superficie | 11,33 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Vimy (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Liévin | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-de-vimy.fr/ | ||||
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Vimy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021.
C'est un haut-lieu des batailles de la Première Guerre mondiale.
Elle est traversée par la RN 17 qui relie Arras et Lens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Vimy est située entre les communes de Lens et d'Arras. Son plateau domine le bassin minier, tandis que la partie basse de la ville est située dans la plaine de la Gohelle, qui s'étend au pied de la crête de Vimy.
La côte de Vimy correspond à une faille (la faille de Marqueffles) qui a abaissé les terrains crayeux du nord par rapport à des terrains de même nature au sud[1]. Les terrains, sensibles à l'érosion, ont donc connu cette perturbation récemment (à l'échelle des temps géologiques).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 11,33 km2 ; son altitude varie de 49 à 146 mètres[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par[3],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[4].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la forêt domaniale de Vimy, le coteau boisé de Farbus et le bois de l'Abîme. Ce site présente de nombreux boisements et des points de vue sur la plaine de la Gohelle et le bassin minier. Plusieurs vestiges de la Première Guerre mondiale, comme les trous de bombes et les tranchées, sont encore visibles[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Vimy est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vimy[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,4 %), zones urbanisées (20,5 %), forêts (11,6 %), prairies (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Vimmi (1153) ; Vimi (1154) ; Vime (1256) ; Vimiacum (1259) ; Vymi (1325) ; Vymy (1337) ; Vimy-en-le-Gohelle (1515) ; Wymy (1539) ; Wimy (1720) ; Vimis (1739)[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Vimy possédait autrefois le château d'Adam de Vimy datant de 1249, qui s'élevait à l'emplacement de l'actuel hôtel de ville, point culminant de la partie basse de la ville. Celui-ci a notamment été utilisé comme refuge pour accueillir les blessés de la bataille de Lens du . Vimy et son château furent l'enjeu de plusieurs batailles, comme en 1349, lorsque Vimy fut attaquée par les Anglais, puis entre 1708 et 1712, lors de la guerre de Succession d'Espagne. Le château fut détruit en 1833. On découvrit alors des centaines de squelettes dans l'ancienne cour du château. Leur présence fut attribuée à la bataille de Lens et à l'utilisation du château comme hôpital militaire par les troupes de Condé, mais il semblerait plutôt qu'ils proviennent d'une nécropole romaine sur l'emplacement de laquelle fut élevé le château.
Vimy apparaît deux fois dans les albums de Croÿ[19],[20].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Bataille de la crête de Vimy
[modifier | modifier le code]Du 9 au , les soldats du corps canadien du général Julian Byng attaquent la crête de Vimy pour la reprendre aux Allemands. Cette bataille est une victoire pour les Canadiens, qui réussissent à prendre la cote 145 et à réaliser tous leurs objectifs, au prix de 3 598 morts.
Cette victoire, là où les armées britanniques et françaises avaient échoué pendant plus de deux ans, donne aux troupes canadiennes le statut de troupes d'élite, permet au Canada d'avoir une position indépendante lors de la signature du traité de Versailles, et marque l'émergence de la nation canadienne[réf. nécessaire].
Le président du conseil Georges Clemenceau visite Béthune, Souchez, Ablain-Saint-Nazaire, Vimy, Roclincourt, communes non tenues par les Allemands, le [21].
Le bourg est considéré comme détruit à la fin de la guerre[22] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [23].
Séquelles de guerre
[modifier | modifier le code]Une grande partie des mares que l'on voit bien en avion autour de Vimy sont en fait d'anciens trous d'obus, mais ce ne sont pas les seules séquelles de guerre. Le phénomène de remontée naturelle des obus[Note 5] fait qu'on trouve encore couramment des munitions non explosées dans les champs et les jardins.
Une zone boisée, interdite au public car non déminée existe encore sur le secteur canadien du mémorial canadien de Vimy, en partie pâturée par des moutons, avec possibilité de présence d'armes chimiques. 144 chambres souterraines et 30 tunnels ont été identifiés, et treize effondrements ont eu lieu, rien qu'entre 2002 et 2005, date à laquelle les historiens, malgré les efforts d'une dizaine d'historiens anglais n'avaient pas encore retrouvé les plans de toutes les sapes, tranchées et tunnels du côté allemand.
À la suite d'un rapport d'expertise du alertant sur l'état préoccupant du stock d'obus chimiques de Vimy (jugé dans un « état de dégradation extrême », en raison du « danger d'une explosion imminente »), 12 500 habitants ont été évacués le , pour le transfert sécurisé de 55 tonnes de munitions chimiques réfrigérées, en camions blindés vers le camp de Suippes (Marne). Pour respecter les conventions internationales, les pays n'ont plus de droit de rejeter de munitions anciennes à la mer, ni de les pétarder sur la côte (comme cela s'est fait durant des décennies dans l'estuaire de la Somme).
Le projet français SECOIA de construction d'une usine de démantèlement d'armes chimiques a pris beaucoup de retard et est finalement lancé avec la Loi de programmation militaire de 2003-2008, le site pourrait être opérationnel en 2016, et les capacités belges et allemandes suffisent à peine à leurs propres besoins.
Le caractère calcaire des sols de ce secteur a limité les transferts de métaux lourds issus des munitions, mais il existe des poches un peu plus acides, en forêt notamment, et l'observation des billes de plomb des obus shrapnell dans le sol montre qu'elles ont perdu une partie de leur plomb dans l'environnement. Aucune étude écotoxicologique ne semble avoir dans ce secteur porté sur le devenir du plomb et du mercure ou d'autres éléments chimiques faisant partie des séquelles de guerre. Il est possible que localement, les champignons (et, donc, certaines espèces gibier qui s'en nourrissent), ou le bois aient pu bioconcentrer certains de ces toxiques. Il serait par exemple intéressant d'analyser les foies et reins de sangliers, faisans, bécasses, écureuils ou moutons pour évaluer une éventuelle contamination de l'écosystème.
Le mémorial canadien
[modifier | modifier le code]C'est sur le territoire de la commune voisine de Givenchy-en-Gohelle que se trouve le mémorial de Vimy, le plus important monument canadien aux victimes de la Première Guerre mondiale. Le monument s'élève au sommet de la cote 145 pour laquelle se sont battus les soldats canadiens en . Il rend hommage au rôle des Canadiens lors de ce conflit, au moyen de figures de pierre symbolisant les valeurs défendues et les sacrifices faits. Érigée entre 1925 et 1936 sur le site de la bataille de la crête de Vimy, cette œuvre d'art est le fruit du travail d'artistes canadiens, l'architecte et sculpteur canadien Walter Seymour Allward.
Les deux pylônes, représentant le Canada et la France, culminent 40 mètres au-dessus de la base du monument. En raison de l'altitude du site, la figure la plus élevée — l'allégorie de la paix — domine la plaine de Lens d'environ 110 mètres.
Le terrain d'assise du mémorial ainsi que la centaine d'hectares qui l'entoure ont été donnés au peuple canadien par la France en 1922. Cela en signe de gratitude pour les sacrifices faits par plus de 66 000 Canadiens au cours de la Grande Guerre et notamment pour la victoire remportée par les troupes canadiennes en conquérant la crête de Vimy au cours du mois d'.
En s'avançant à l'avant du monument, on peut remarquer une statue de femme voilée, tournée vers l'est, vers l'aube d'un nouveau jour. Elle représente le Canada, une jeune nation, pleurant ses fils tombés au combat. L'arête de Vimy est aujourd'hui boisée, chaque arbre a été planté par un Canadien et symbolise le sacrifice d'un soldat.
Les pierres calcaires choisies par Walter Allward viennent de Croatie. Elles sont montées sur une structure en béton. Les pierres d'origine s'étant abîmées avec le temps, des travaux de restauration ont été entrepris en 2005 et se sont achevés en 2007. La reine Élisabeth II a participé à l'inauguration le .
Seconde guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au début de la seconde guerre mondiale, lors de l'offensive allemande du printemps 1940 (bataille de France), Hitler vient réaliser par lui-même la situation en : le , il est à Vimy[24].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Lens[25].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]Vimy est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin, dite Communaupole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité succède au district de l'agglomération de Lens-Liévin, né en 1968.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Vimy[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Liévin.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Fischach[36] | Allemagne | depuis | ||
Horley[36] | Royaume-Uni | depuis |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2021, la commune comptait 4 307 habitants[Note 6], en évolution de +1,08 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 005 hommes pour 2 245 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le Mémorial de Vimy. Le monument canadien est visité par de très nombreux touristes britanniques et canadiens. Le mémorial rend hommage aux 11 225 soldats canadiens présumés morts dans les tranchées, en . Une partie des tranchées de la Première Guerre mondiale a été maintenue. Sur ce site se trouve le jardin de la paix canadien, réalisé en 2018, proche du centre d'interprétation Canadian Memorial Park[42].
- Le monument commémoratif.
- Le cimetière militaire de La Chaudière.
- Le cimetière britannique de Petit-Vimy.
- Le centre d'interprétation.
- Les souterrains.
- L'église Saint-Martin de Vimy.
-
Les tranchées.
-
Le cimetière militaire de La Chaudière.
-
Le cimetière britannique de Petit-Vimy.
La commune dans les arts
[modifier | modifier le code]- Vimy est mentionnée par Alexandre Dumas, au chapitre XXXVII de Vingt Ans après, « La veille de la bataille » ;
- La Dame d'onze heures, un film de Jean Devaivre avec Paul Meurice dans le rôle principal, se déroule pour partie à Vimy ;
- Le mémorial de Vimy qui apparaissait en pages 22 et 23 de l'ePassport canadien depuis 2013[43] en a disparu en 2023[44].
- En 1936, deux timbres, un de 75 centimes rouge-brun et un de 1,50 franc bleu sont émis. Ils représentent le monument canadien. Ils ont bénéficié d'une vente anticipée à Vimy le . Ils portent les n° YT 316 et 317[45].
- Des scènes du film La prochaine fois je viserai le cœur ont été tournées à Vimy[46]
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Abel Bergaigne (1838-1888), né à Vimy, indianiste et professeur de sanskrit à la Sorbonne.
- Augustin Viseux (1909-1996), mineur de fond et ingénieur des mines, mort à Vimy.
- Rino Della Negra (1923-1944), né à Vimy, résistant FTP-MOI / Groupe Manouchian.
- Danielle Gaborit-Chopin (1940-), historienne de l'art, née à Vimy.
- Claude Guéant (1945-), secrétaire général de l'Élysée (-) puis ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration (-) est né et a passé toute sa jeunesse à Vimy.
- Roger Wicke (1947-), footballeur, né à Vimy.
- Didier Dubois (1967-), footballeur, né à Vimy.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Vimy se blasonnent ainsi : « parti : au 1) d'hermine, au 2) d'argent au rameau d'érable de sinople feuillé de trois pièces de gueules ; au chef du même. » |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Vimy (62861) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Vimy »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Vimy » sur Géoportail.
- Carte spéciale des régions dévastées : 08 SO, Douai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Effet gel/dégel et dynamique du sol
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Vimy » sur Géoportail (consulté le 24 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Ricour, Découverte géologique du Nord de la France, Orléans, Éditions du BRGM, , 66 p. (ISBN 2-7159-0194-1).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Fiche communale de Vimy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vimy et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013754 - Forêt domaniale de Vimy, coteau boisé de Farbus et bois de l'Abîme », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vimy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Vimy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 389.
- « Album de Croÿ - volume 18, Comté d'Artois II (sommaire) », sur lcdpu.fr (consulté le ).
- « Album de Croÿ - volume 21, Comté d'Artois V (sommaire) », sur lcdpu.fr (consulté le ).
- Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 41
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 13 août 1920, p. 11820.
- Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 42
- « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements du Pas-de-Calais - Recueil des actes administratifs », sur pas-de-calais.gouv.fr, (consulté le ).
- « Full text of "Législatives 1958 (Pas-de-Calais, 1ere circonscription) : professions de foi du 1er tour" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur archive.org, Sciences Po - Fonds Cevipof (consulté le ).
- Benoît Fauconnier, « Vimy : Jacques Larivière remporte la mairie de façon inattendue : Incroyable parcours que celui de l'outsider Jacques Larivière et de son équipe, qui coiffent sur le poteau la liste de l'actuel premier adjoint, Christian Sprimont », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « VIMY: Sans surprise, Jacques Larivière s'asseoit dans le fauteuil de premier magistrat : Jacques Larivière a été élu maire par les conseillers municipaux, dimanche matin. Il sera aidé dans sa tâche par René Roussel, premier adjoint (finances et administration) Claude Bled (deuxième adjoint aux travaux), Paul Dupayage (fêtes et cérémonie), (Sports et jeunesse), Farid Es Sakhi, Christine Cathelain, (Services sociaux), Évelyne Nachel (Culture et tourisme) et Marie-Claude Najder (école, cantine) », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Géraldine Csizmadia, « Vimy : isoler la salle des fêtes, régler les inondations, rembourser la dette : Il ne pensait pas, il y a un an, se présenter sur une liste aux municipales. Il a fait campagne « avec trois tracts » et a gagné le fauteuil majoral. Il y a six mois, Jacques Larivière a aussi découvert une ville endettée à 3,5 millions d'euros », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Reno Vatain, « Municipales à Vimy : Jacques Larivière mise sur une participation plus importante : Arrivé en tête du premier tour avec seulement six voix d'avance sur Christian Sprimont, Jacques Larivière se dit confiant pour le second. Le maire espère que la participation sera meilleure qu'en mars (55,09 %). La priorité du programme de Vimy avenir ? La création d'une cantine scolaire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Clément Courtois, « Vimy: Le nouveau maire est déjà dans l'action et le concret : Élu au second tour en juin, Christian Sprimont s'est tout de suite mis en action », L'Avenir de l'Artois, (lire en ligne, consulté le ) « Défait de 28 voix en 2014 face à Jacques Larivière, Christian Sprimont a vu la balance pencher dans son sens à la faveur de sept voix de plus que le maire sortant ».
- Reno Vatain, « Annulation des élections à Vimy : le Conseil d'État examine l'appel ce jeudi : Saisi début décembre par Christian Sprimont, le Conseil d'État examine ce jeudi matin la décision du tribunal administratif d'annuler les élections municipales de Vimy », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) {{Battu de vingt-huit voix en 2014, vainqueur pour sept bulletins de plus en 2020, au bout d'une élection bousculée par le Covid : Christian Sprimont, longtemps premier adjoint de Lionel Lancry, pensait enfin pouvoir assumer les fonctions de maire de Vimy pour les six ans à venir}}.
- Reno Vatain Avec Alp, « Le Conseil d'État confirme l'annulation des élections municipales de Vimy : Le Conseil d'État vient de confirmer la décision du tribunal administratif de Lille : les élections municipales de Vimy sont annulées. Les électeurs vont devoir retourner aux urnes », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=25927 »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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