Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Royon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Royon
Royon
La mairie.
Blason de Royon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois
Maire
Mandat
Jean-Marie Cornuel
2020-2026
Code postal 62990
Code commune 62725
Démographie
Gentilé Royonnais
Population
municipale
133 hab. (2021 en évolution de +1,53 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 25″ nord, 1° 59′ 35″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 160 m
Superficie 7,49 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Fruges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fruges
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Royon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Royon
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Royon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Royon

Royon est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois qui regroupe 49 communes et compte 15 703 habitants en 2021.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Royon est un village traversé par la Créquoise (qui se jette dans la Canche) qui a tranché une vallée verdoyante dans le plateau crayeux de Créquy et d'Azincourt : rien à voir avec le proche pays minier[1],[2].

Un créquier ou prunellier ou fourdrinier est un épineux fréquent dans les haies et clôtures de la région ; et la devise de la famille de Créquy était : « qui s'y frotte s'y pique ».

Les pentes de collines de la région étaient barrées par des haies de créquiers, à l’instar des restanques du midi, et qu'on appelait « royons »[3].

Map
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de Royon
Embry Créquy Torcy
Royon Sains-lès-Fressin
Lebiez Fressin

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune, situé dans le bassin Artois-Picardie, est traversé par : la Créquoise, un cours d'eau naturel de 14,78 km, qui prend sa source dans la commune de Créquy et conflue dans la Canche au nord de Beaurainville, près du lieu-dit la Bleuence[4]; le Surgeon, d'une longueur de 2,19 km, qui prend sa source dans la commune de Créquy et conflue dans la Créquoise au niveau de la commune[5]; le Rouet, d'une longueur de 8,38 km, qui prend sa source dans la commune de Sains-lès-Fressin et se jette dans la Créquoise au niveau de la commune d'Offin[6]; et le Royon, d'une longueur de 1,23 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Rouet au niveau de la commune de Fressin[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Royon[Note 1].

La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[8]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 976 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 12 km à vol d'oiseau[12], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] :

  • le bois de Créquy. D’une superficie de 2 017 hectares et d'une altitude variant de 54 à 182 mètres, c'est un des plus vastes massifs boisés des hautes terres artésiennes[16] ;
  • le bois de Fressin, d’une superficie de 601 hectares et d'une altitude variant de 52 à 129 mètres. Cette ZNIEFF appartient au complexe écologique constitué par les vallées de la Créquoise et de la Planquette et leurs versants boisés[17].

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : les vallées de la Créquoise et de la Planquette, d’une superficie de 15 157 hectares et d'une altitude variant de 13 à 181 mètres. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d’Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés[18].

Au , Royon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[20]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (20,9 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte des royons ou digues en Marquenterre: Carte Géol du B.R.G.M.

Dans le Marquenterre et les baies de Somme, Authie et Canche, les royons[24],[25] désignaient des digues construites pour gagner des terres sur la mer qu'on appelait alors « relais de mer , « enclôtures », ou « renclotures »[26].

Ces renclôtures sont à rapprocher des polders des Pays-Bas. Sur la carte jointe, elles figurent en rouge avec leur année de création. Leur nom perdure sur les chemins ou routes de la région construites dessus[26].

  • Première mention de Royon en 893 dans Gallia Christiana[27] : ce document cite comme vingt-et-unième abbé de Saint-Médard de Soissons « XXI. Altamarus comes de Royon in pago Atrebatensi (ou Artois), abbatiam S. Medardi Fulconi remensi archiepiscopo pro Sanvedastina dedit anno 893, quo anno Odo rex anterioraregum dona S. Medardo facta confirmavit praecepto quod habes Diplomaticae pag. 527 » Malheureusement, on ne peut retenir ce document; d'une part parce qu'il est établi que la notion de comté est largement postérieure à l'an mil, et d'autre part parce qu'il fait référence à un autre document publié dans De re diplomatica qui est un faux connu. Il s'agit d'un acte de Saint-Médard de Soissons daté de l'an 893 dont Robert-Henri Bautier analyse toutes les incohérences. Enfin, quand bien même on tiendrait compte de ce faux, c'est pas le nom de Royon mais bien plus celui de Noyon qui semblerait devoir être retenu[28].
  • 1201 : Roion : « Hugo de Roion vendidit ecclesie vestre ... quartam partem totius ville de Waringheval... » (Arch. Pas-de-Calais, Fonds Rodière),
  • 1256 : Roion, (A. D. Nord, B 918 ):«... Moi Gérard dit de Bosco (du Bois?), seigneur de Roion, je fais savoir à tous ceux à qui ce présent écrit parviendra qu'a été passé entre moi et mon homme lige Robert de Contes une convention précisant que le dit Robert m'a donné et concédé à moi et à mes héritiers tous les droits qu'il avait ou pouvait avoir en matière de dons de gerbes sur le territoire de Roion en échange de douze mesures de terre sises dans le territoire appelé Valois, près des terres de Madame la Comtesse de Bousser et de Messire Henri de Contes, chevalier. Cependant, étant donné que messire Jean de Biez, chevalier, (différent du chevalier de Jérusalem Jean de Biez, dont on parle plus loin et qui vivait en 1570) tient et possède actuellement pour toute sa vie douze journaux de ces terres, j'ai donné en échange au dit Robert, sur le conseil de bonnes et prudentes gens, une compensation suffisante: à savoir la terre dite du champ de Buxi, près du bois de Messire Beaudoin de Créquy et du bois de Messire Henri de Gees (rapport avec le "fond Jean de Hée" à Sains les Fressin?), chevalier, deux mesures de terre près des terres du dit Robert et d'Arnoul dit Grandin (ou Grandet). Le dit Robert ou son héritier tiendront cette compensation tant que le susdit Messire Jean de Biez vivra. Mais quand il arrivera à Messire Jean de Biez, chevalier, de quitter ce siècle, cette compensation reviendra à moi ou à mon héritier, et le dit Robert ou son héritier posséderont ensuite librement et paisiblement, suivant le droit héréditaire, les douze mesures de terre sises sur le territoire de Roion, dans le champ dit Halois. Il ne faut pas passer sous silence que j'ai passé les conventions inscrites ci-dessus en présence de mes hommes liges et du consentement de mon épouse Béatrice et de notre fils héritier Nicolas qui ont bien voulu donner également leur assentiment à ces conventions. Et, pour qu'elles soient convenablement, fidèlement et fermement observées, moi, Gérard, en témoignage de cette affaire, j'ai apposé mon sceau (disparu) en haut de ces présentes lettres et me suis obligé ainsi que mon héritier à en respecter la teneur. Fait en l'an de grâce 1256, le mois de janvier.. ».

Variantes : Château-Royon, Campagne-Royon, Castelroyon, Droyon, La Chaize-Royon, La Chapelle-Royon, La Ferté-Royon, Le Mesnil-Royon, Le Mas-Royon, Montroyon, Le Plessis-Royon, Pont Royon, Port-Royon, Royon le Grand, Royon le Petit, Valroyon, Van Royon, Van Der Royon, Villeroyon.

Royon dépendit du pagus Teruanensis (Thérouanne)[29],[30],[31] dont Unroch III de Frioul fut le premier comte connu (839-853),

La seigneurie de Royon fut fondée en 1259 par la famille de Crequy; elle s'éteint rapidement en 1465 à la bataille de Montlhéry, et il n'en reste rien de bien établi.

Elle dépendit du diocèse de Thérouanne jusqu'en 1559, puis du diocèse de Boulogne et du doyenné de Fauquembergues, avec succursale à Lebiez. Elle relevait du Conseil provincial d'Artois, de l'intendance de Lille, subdélégation de Hesdin sénéchaussée et recettes de Saint-Pol.

La seigneurie devenue comté (comte) puis marquisat (marquis) depuis 1692, fut un des fiefs de la famille de Bryas qui y a installé leur sépulture dans l'église (branche des Bryas de Royon). En 1692, la terre de Royon, dite d'un revenu considérable, a un château et 40 fiefs nobles en relèvent[32].

Mention est faite en 1641 d'un lieu-dit 'Roion' devenu 'Royon' en 1804, et actuellement quartier de Quend[33] en Marquenterre.

Les seigneurs de Royon relèvent sur plusieurs générations de la famille de Bryas, liés au château de Royon. Une dalle funéraire placée dans l'église cf ci-dessus rappelle leur présence sur la commune.

Jean de Bryas, chevalier, seigneur de Royon, lieutenant au gouvernement d'Hesdin, et d'Anne de Dion.

Louis de Bryas (1665-1698), seigneur de Royon, bénéficie en avril 1692 de l'érection en marquisat, par lettres données à Versailles, de la terre de Royon. Il est à cette date député ordinaire des États d'Artois. Il tire son nom de la terre de Brias, érigée en comté depuis longtemps. Il est membre de la famille de Bryas, où il figure sous le nom de Louis Joseph de Bryas[32].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois.

Circonscriptions administratives

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Fruges.

Circonscriptions électorales

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]

Ludovic-Stanislas-François, baron de Hauteclocque, fils de Stanislas-François-Joseph et de Rosalie-Gabrielle de Beugny d'Hagerue, né à Arras le , mort à Lille le , a été maire de Royon[34].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Baron Ludovic de Hauteclocque   Propriétaire du château de Royon
    Baron Hugues de Hauteclocque   Propriétaire du château de Royon
1945 9 octobre 1981 Baron Baudouin de Hauteclocque[35] RI Agriculteur
Propriétaire du château de Royon
Conseiller général du canton de Fruges (1958-1981)
Sénateur du Pas-de-Calais (1965-1981)
Décédé en fonction
1981 mai 2020 Baron Serge de Hauteclocque
(neveu du précédent)
UMP Retraité
Propriétaire du château de Royon
Réélu pour le mandat 2014-2020[36],[37],[38]
mai 2020 En cours
(au 4 avril 2022)
Jean-marie Cornuel   Ancien cadre[39],[40],[41]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 133 habitants[Note 6], en évolution de +1,53 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
258257306266253254263283250
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
222225234231220219228246210
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
213210203176188186189164176
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
153133135127117103115117128
2017 2021 - - - - - - -
135133-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 62 femmes, soit un taux de 54,41 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
3,2 
4,1 
75-89 ans
11,3 
19,2 
60-74 ans
14,5 
20,5 
45-59 ans
24,2 
15,1 
30-44 ans
16,1 
16,4 
15-29 ans
11,3 
24,7 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Vues extérieures :
Vues intérieures :
L'église Saint-Germain abrite plusieurs pièces dont la plupart sont classées MH au titre des objets[49].
Les vitraux du chœur ont été réalisés à Lille par le maître verrier Largillier en 1953.
  • Le souterrain. La tradition écrite et orale rapporte la notion d'un souterrain non retrouvé allant du château à Fressin[51],[52],[53],[54],[55].
  • Le monument aux morts de Royon est situé à proximité de l'église Saint-Germain.
  • L'arbre (de la Révolution) sur la route de Royon à Sains-les-Fressins.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Royon Blason
D'argent à la croix de gueules chargée en cœur d'une coquille d'or et cantonnée de quatre coquilles de gueules.
Détails
Armes, modifiées, de la famille de Hauteclocque, toujours existante et représentée dans la commune.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Wartburg W. (Von) : Franzozisches Etymologishes Wöterbuch (FEW), Eine darstellung des galloromanicheen sprachschatzen, 10.Band R, p. 386-394, Zbiden Ed., Bâle, 1989
  2. Van Drival E.: La topographie et les noms de village de l'Artois du VIIe au XIIe siècle, Antiquités du Pas-de-Calais, 1875-1878-IV, p. 99-110.
  3. Balandra E. : Les rideaux ou royons picards aux XIIIe et XIVe siècles, Bull. Soc. d'émulation d'Abbeville, 1980-XXIV, p. 757-763.
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Créquoise (E5400850) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E5400860) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rouet (E5400910) » (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Royon (E5400890) » (consulté le )
  8. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Royon et Radinghem », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310013286 - Bois de Créquy », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310013287 - bois de Fressin », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF 310013285 - Les vallées de la Créquoise et de la Planquette », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Royon ».
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fruges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. Briquet A. : Le littoral du Nord de la France et son évolution morphologique, Colin A. Ed., Paris 1930
  25. Dufetelle A. : Le Marquenterre, Monographie de Quend, imprimerie nouvelle, Abbeville, 1907.
  26. a et b Georges de Lhomel, Documents pour servir á l'histoire de Berck, Impr. A. Lafosse, p. 85.
  27. Gallia Christiana, XIV, p. 413, col A.
  28. Royon M.: Royon, un nom, un toponyme..., Cannes, 1993, Ach. Nat. Onomastique, [S.TOP_1339_16
  29. Leduque A.: Essai topographique sur la Morinie, CDRP, 1968.
  30. Malbrancq J. : De morinis morinorum rebus, Tournai, 1639
  31. Martel J.: Le défrichement en Artois du IXe au XIIIe siècle, Bull. Soc. des Antiquaires de la Morinie, 1952-1957-XVIII, p. 510-512
  32. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 56, lire en ligne.
  33. Dufetelle A. : Le Marquenterre, Monographie de Quend, Imp. Nouvelle, Abbeville, 1907.
  34. Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 731, lire en ligne.
  35. « de HAUTECLOCQUE Baudouin », Ancien sénateur du Pas-de-Calais, sur senat.fr (consulté le ).
  36. « Royon : la relève se prépare : On a assisté à un certain renouvellement du conseil municipal mais les anciens sont restés, à l’image de Serge de Hautecloque qui va entamer son sixième mandat de maire : un record dans le canton. Il a obtenu neuf voix sur onze vendredi soir lors de l’élection du maire et de ses adjoints », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  38. Caroline Fauquembert (CLP), « Royon : maire de grand-père en petit-fils, et toujours des projets à la pelle : Le village de Royon est associé au nom de Hauteclocque : depuis plusieurs générations, les hommes de cette famille se succèdent dans le fauteuil de maire. Retraité de 78 ans, Serge de Hauteclocque entame donc logiquement son sixième mandat. Son arrière-arrière-grand-père assurait déjà cette fonction ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Cafeyn - reader », sur cafeyn.co (consulté le ).
  40. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  41. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Royon (62725) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  48. Rodière R. : Dictionnaire épigraphique du Pas de Calais, Sède Ed., Arras, 1937
  49. Objets classés aux MH, Base Palissy, ministère français de la Culture.
  50. « Parc du château des Barons de Hautecloque », notice no IA62001081, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. Harbaville : Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, Topino Ed., Arras, 184.
  52. Hautecloque G.: (de) Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, 1880.
  53. Loisne A. (Comte de): Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais.
  54. Robitaille : Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, 1867.
  55. Terninck A. : L'Artois souterrain. Études archéologiques sur cette contrée depuis les temps reculés jusqu'au règne de Charlemagne, Arras, 1879.