- Paris, France
David GILBERT
Institut Catholique de Paris, Theologicum, Faculty Member
- École Normale Supérieure, Histoire, AlumnusUniversité Paris-Sorbonne (Paris IV), Histoire, Alumnusadd
- Roman Catholicism, History of the Reformation, Counter-Reformation, Christian Spirituality, History of Christianity, Catholic Theology, and 28 moreHistorical Theology, French School of Spirituality, Theology of Calling, Early Modern History, Catholic Priesthood, History of the Clergy, French History, Early Modern France, History of Missions, History of the Roman Curia, Géo-Ecclésiologie, Early Modern Catholicism, Early Modern Europe, Reformation Studies, Catholic Reform, Early Modern Church History, Reformation History, Early Modern Catholic Studies, History of the Papacy, Empires, Religion, History of Religion, World History, Geopolitics, History of music, Musicology, Oboe, and Historical Musicologyedit
Actes du colloque anniversaire des 12 et 13 avril 2018 à l'Institut catholique de Paris
Research Interests:
The debates on the sacrament of Holy Orders, which took place during the third and final period of the Council of Trent, in 1562-1563, were undoubtedly the most bitter in the history of this assembly. Much more than the presbyterate, it... more
The debates on the sacrament of Holy Orders, which took place during the third and final period of the Council of Trent, in 1562-1563, were undoubtedly the most bitter in the history of this assembly. Much more than the presbyterate, it was the episcopate that was at the heart of these debates: irreconcilable positions were expressed on its theological and canonical definition. The episcopate was also the main subject of the reform decrees, with a question that ran through almost the entire council, despite its fragmented history: the obligation of residence, which was also the subject of such passionate discussions that it also contributed to blocking the council for several months.
Although well known to specialised historians, the eventful course of the Council of Trent is not really part of the common culture of theologians. This is why this contribution insists first of all on the fragility and precariousness of this council, closely dependent on the political and military history of Europe in the middle of the 16th century. The difficulties in drawing up the decrees and their ultimately partial nature are all the more apparent. We can then see that the problem of the residence of pastors - especially bishops - is posed very early in the history of the Council, and that it is first of all through disciplinary means that the priestly ministry (episcopal above all, presbyteral to a lesser extent) is thematised. During the third and last period of the Council's history, however, the problem of residence was theologised, so to speak, and intimately linked to the extremely difficult elaboration of the decree on the sacrament of Holy Orders, where the debates were centred on the episcopate, in particular on its relations with the sovereign pontiff. The resolution of the deadlock, for which Giovanni Morone, the cardinal-legate, deserves much of the credit, bypassed the most serious problems, but did not fail to propose some strong formulas whose vigour, without literally taking up the terms or expressions held by the most resolute supporters of an "episcopalist" reform, nevertheless made it possible to obtain their agreement.
Although well known to specialised historians, the eventful course of the Council of Trent is not really part of the common culture of theologians. This is why this contribution insists first of all on the fragility and precariousness of this council, closely dependent on the political and military history of Europe in the middle of the 16th century. The difficulties in drawing up the decrees and their ultimately partial nature are all the more apparent. We can then see that the problem of the residence of pastors - especially bishops - is posed very early in the history of the Council, and that it is first of all through disciplinary means that the priestly ministry (episcopal above all, presbyteral to a lesser extent) is thematised. During the third and last period of the Council's history, however, the problem of residence was theologised, so to speak, and intimately linked to the extremely difficult elaboration of the decree on the sacrament of Holy Orders, where the debates were centred on the episcopate, in particular on its relations with the sovereign pontiff. The resolution of the deadlock, for which Giovanni Morone, the cardinal-legate, deserves much of the credit, bypassed the most serious problems, but did not fail to propose some strong formulas whose vigour, without literally taking up the terms or expressions held by the most resolute supporters of an "episcopalist" reform, nevertheless made it possible to obtain their agreement.
Research Interests:
Les débats sur le sacrement de l’ordre, qui se tiennent durant la troisième et dernière période du concile de Trente, en 1562-1563, sont sans conteste les plus âpres dans toute l’histoire de cette assemblée. Bien plus que le presbytérat,... more
Les débats sur le sacrement de l’ordre, qui se tiennent durant la troisième et dernière période du concile de Trente, en 1562-1563, sont sans conteste les plus âpres dans toute l’histoire de cette assemblée. Bien plus que le presbytérat, c’est l’épiscopat qui se trouve au cœur de ces débats : des positions inconciliables s’expriment sur sa définition théologique et juridico-canonique. L’épiscopat est aussi le sujet principal des décrets de réforme, avec une question qui traverse à peu près tout le concile, malgré son histoire éclatée : l’obligation de la résidence, elle aussi objet de discussions tellement passionnées qu’elles contribuent elles aussi à bloquer le concile durant plusieurs mois.
Bien connu des historiens spécialisés, le déroulement riche en rebondissements du concile de Trente ne fait pas vraiment partie de la culture commune des théologiens. C’est pourquoi cette contribution insiste d'abord sur la fragilité et la précarité de ce concile, étroitement dépendant de l’histoire politique et militaire de l’Europe au milieu du XVIe siècle. Les difficultés d’élaboration des décrets et leur caractère finalement partiel n’en apparaissent que mieux. L’on voit ensuite que le problème de la résidence des pasteurs – tout particulièrement des évêques – est posé très tôt dans l’histoire du concile, et que c’est d’abord par le biais disciplinaire que le ministère sacerdotal (épiscopal surtout, presbytéral dans une moindre mesure) est thématisé. Durant la troisième et dernière période de l’histoire du concile, cependant, le problème de la résidence est pour ainsi dire théologisé et se retrouve intimement lié à l’élaboration extrêmement difficile du décret sur le sacrement de l’ordre, où les débats se crispent sur l’épiscopat, en particulier sur ses relations avec le souverain pontife. La résolution du blocage, dont le mérite revient en grande partie au cardinal-légat Giovanni Morone, contourne en grande partie les problèmes les plus graves, non sans proposer quelques formules fortes dont la vigueur, sans reprendre littéralement les termes ou expressions auxquels tenaient les partisans les plus résolus d’une réforme « épiscopaliste », permet tout de même d’obtenir leur accord.
Bien connu des historiens spécialisés, le déroulement riche en rebondissements du concile de Trente ne fait pas vraiment partie de la culture commune des théologiens. C’est pourquoi cette contribution insiste d'abord sur la fragilité et la précarité de ce concile, étroitement dépendant de l’histoire politique et militaire de l’Europe au milieu du XVIe siècle. Les difficultés d’élaboration des décrets et leur caractère finalement partiel n’en apparaissent que mieux. L’on voit ensuite que le problème de la résidence des pasteurs – tout particulièrement des évêques – est posé très tôt dans l’histoire du concile, et que c’est d’abord par le biais disciplinaire que le ministère sacerdotal (épiscopal surtout, presbytéral dans une moindre mesure) est thématisé. Durant la troisième et dernière période de l’histoire du concile, cependant, le problème de la résidence est pour ainsi dire théologisé et se retrouve intimement lié à l’élaboration extrêmement difficile du décret sur le sacrement de l’ordre, où les débats se crispent sur l’épiscopat, en particulier sur ses relations avec le souverain pontife. La résolution du blocage, dont le mérite revient en grande partie au cardinal-légat Giovanni Morone, contourne en grande partie les problèmes les plus graves, non sans proposer quelques formules fortes dont la vigueur, sans reprendre littéralement les termes ou expressions auxquels tenaient les partisans les plus résolus d’une réforme « épiscopaliste », permet tout de même d’obtenir leur accord.
Research Interests:
I dibattiti sul sacramento dell'ordine, che ebbero luogo durante il terzo e ultimo periodo del Concilio di Trento, nel 1562-1563, furono senza dubbio i più aspri nella storia di questa assemblea. Molto più del presbiterato, fu... more
I dibattiti sul sacramento dell'ordine, che ebbero luogo durante il terzo e ultimo periodo del Concilio di Trento, nel 1562-1563, furono senza dubbio i più aspri nella storia di questa assemblea. Molto più del presbiterato, fu l'episcopato a essere al centro di questi dibattiti: sulla sua definizione teologica e canonica furono espresse posizioni inconciliabili. Anche l'episcopato fu l'oggetto principale dei decreti di riforma, con una questione che attraversò quasi tutto il concilio, nonostante la sua storia frammentata: l'obbligo di residenza, che fu anche oggetto di discussioni così appassionate da contribuire a bloccare il concilio per diversi mesi.
Sebbene sia ben noto agli storici specializzati, il percorso ricco di eventi del Concilio di Trento non fa parte della cultura comune dei teologi. Per questo motivo il presente contributo insiste innanzitutto sulla fragilità e sulla precarietà di questo concilio, strettamente dipendente dalla storia politica e militare dell'Europa della metà del XVI secolo. Le difficoltà nella redazione dei decreti e la loro natura in definitiva parziale appaiono ancora più chiaramente. Possiamo quindi notare che il problema della residenza dei pastori - soprattutto dei vescovi - si pone molto presto nella storia del Concilio, e che è innanzitutto per via disciplinare che viene tematizzato il ministero sacerdotale (episcopale soprattutto, presbiterale in misura minore). Nel terzo e ultimo periodo della storia conciliare, tuttavia, il problema della residenza fu per così dire teologizzato e intimamente legato alla difficilissima elaborazione del decreto sul sacramento dell'ordine, dove i dibattiti si incentrarono sull'episcopato, in particolare sui suoi rapporti con il sovrano pontefice. La risoluzione dell'impasse, di cui va gran parte del merito al cardinale-legato Giovanni Morone, ha aggirato i problemi più gravi, ma non ha mancato di proporre alcune formule forti il cui vigore, senza riprendere letteralmente i termini o le espressioni sostenute dai più decisi sostenitori di una riforma "episcopalista", ha comunque permesso di ottenere il loro consenso.
Sebbene sia ben noto agli storici specializzati, il percorso ricco di eventi del Concilio di Trento non fa parte della cultura comune dei teologi. Per questo motivo il presente contributo insiste innanzitutto sulla fragilità e sulla precarietà di questo concilio, strettamente dipendente dalla storia politica e militare dell'Europa della metà del XVI secolo. Le difficoltà nella redazione dei decreti e la loro natura in definitiva parziale appaiono ancora più chiaramente. Possiamo quindi notare che il problema della residenza dei pastori - soprattutto dei vescovi - si pone molto presto nella storia del Concilio, e che è innanzitutto per via disciplinare che viene tematizzato il ministero sacerdotale (episcopale soprattutto, presbiterale in misura minore). Nel terzo e ultimo periodo della storia conciliare, tuttavia, il problema della residenza fu per così dire teologizzato e intimamente legato alla difficilissima elaborazione del decreto sul sacramento dell'ordine, dove i dibattiti si incentrarono sull'episcopato, in particolare sui suoi rapporti con il sovrano pontefice. La risoluzione dell'impasse, di cui va gran parte del merito al cardinale-legato Giovanni Morone, ha aggirato i problemi più gravi, ma non ha mancato di proporre alcune formule forti il cui vigore, senza riprendere letteralmente i termini o le espressioni sostenute dai più decisi sostenitori di una riforma "episcopalista", ha comunque permesso di ottenere il loro consenso.
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Die Debatten über das Weihesakrament, die während der dritten und letzten Periode des Konzils von Trient (1562-1563) geführt wurden, sind zweifellos die härtesten in der Geschichte dieser Versammlung. Weit mehr als der Presbyterat steht... more
Die Debatten über das Weihesakrament, die während der dritten und letzten Periode des Konzils von Trient (1562-1563) geführt wurden, sind zweifellos die härtesten in der Geschichte dieser Versammlung. Weit mehr als der Presbyterat steht der Episkopat im Mittelpunkt dieser Debatten: Unvereinbare Positionen äußern sich zu seiner theologischen und kirchenrechtlichen Definition. Der Episkopat ist auch das Hauptthema der Reformdekrete, mit einer Frage, die fast die ganze Geschichte des Konzils durchzieht: die Residenzpflicht, die ebenfalls Gegenstand so leidenschaftlicher Diskussionen ist, dass auch sie dazu beiträgt, das Konzil mehrere Monate lang zu blockieren.
Der wechselvolle Verlauf des Konzils von Trient ist den Fachhistorikern wohlbekannt, gehört aber nicht wirklich zur gemeinsamen Bildung der Theologen. Daher betont dieser Beitrag zunächst die Fragilität und Unsicherheit dieses Konzils, das eng von der politischen und militärischen Geschichte Europas in der Mitte des 16. Jahrhunderts abhängig war. Die Schwierigkeiten bei der Ausarbeitung der Dekrete und ihr letztlich nur partieller Charakter treten dadurch umso deutlicher hervor. Weiterhin wird deutlich, dass das Problem der Residenz der Hirten - insbesondere der Bischöfe - in der Geschichte des Konzils sehr früh angesprochen wurde und dass das Priesteramt (vor allem das der Bischöfe, in geringerem Maße das der Pfarrer) zunächst durch Disziplinarmaßnahmen thematisiert wurde. In der dritten und letzten Periode der Konzilsgeschichte wird das Problem der Residenz jedoch sozusagen theologisiert und ist eng mit der äußerst schwierigen Ausarbeitung des Dekrets über das Weihesakrament verbunden, bei der sich die Debatten über den Episkopat, insbesondere über seine Beziehung zum Pontifex, verkrampfen. Die Lösung der Blockade, die größtenteils dem Kardinallegaten Giovanni Morone zu verdanken ist, umgeht ja die schwerwiegendsten Probleme, aber es werden einige starke Formulierungen vorgeschlagen, die zwar nicht wörtlich die Begriffe oder Ausdrücke übernehmen, auf die die entschiedensten Befürworter einer "episkopalistischen" Reform Wert legten, die es aber dennoch ermöglichen, ihre Zustimmung zu erlangen.
Der wechselvolle Verlauf des Konzils von Trient ist den Fachhistorikern wohlbekannt, gehört aber nicht wirklich zur gemeinsamen Bildung der Theologen. Daher betont dieser Beitrag zunächst die Fragilität und Unsicherheit dieses Konzils, das eng von der politischen und militärischen Geschichte Europas in der Mitte des 16. Jahrhunderts abhängig war. Die Schwierigkeiten bei der Ausarbeitung der Dekrete und ihr letztlich nur partieller Charakter treten dadurch umso deutlicher hervor. Weiterhin wird deutlich, dass das Problem der Residenz der Hirten - insbesondere der Bischöfe - in der Geschichte des Konzils sehr früh angesprochen wurde und dass das Priesteramt (vor allem das der Bischöfe, in geringerem Maße das der Pfarrer) zunächst durch Disziplinarmaßnahmen thematisiert wurde. In der dritten und letzten Periode der Konzilsgeschichte wird das Problem der Residenz jedoch sozusagen theologisiert und ist eng mit der äußerst schwierigen Ausarbeitung des Dekrets über das Weihesakrament verbunden, bei der sich die Debatten über den Episkopat, insbesondere über seine Beziehung zum Pontifex, verkrampfen. Die Lösung der Blockade, die größtenteils dem Kardinallegaten Giovanni Morone zu verdanken ist, umgeht ja die schwerwiegendsten Probleme, aber es werden einige starke Formulierungen vorgeschlagen, die zwar nicht wörtlich die Begriffe oder Ausdrücke übernehmen, auf die die entschiedensten Befürworter einer "episkopalistischen" Reform Wert legten, die es aber dennoch ermöglichen, ihre Zustimmung zu erlangen.
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Los debates sobre el sacramento del orden, que tuvieron lugar durante el tercer y último período del Concilio de Trento, en 1562-1563, fueron sin duda los más amargos de la historia de esta asamblea. Mucho más que el presbiterado, fue el... more
Los debates sobre el sacramento del orden, que tuvieron lugar durante el tercer y último período del Concilio de Trento, en 1562-1563, fueron sin duda los más amargos de la historia de esta asamblea. Mucho más que el presbiterado, fue el episcopado el que estuvo en el centro de estos debates: se expresaron posiciones irreconciliables sobre su definición teológica y canónica. El episcopado fue también el tema principal de los decretos de reforma, con una cuestión que atravesó casi todo el concilio, a pesar de su fragmentada historia: la obligación de residencia, que también fue objeto de discusiones tan apasionadas que contribuyó a bloquear el concilio durante varios meses.
Aunque bien conocido por los historiadores especializados, el curso ricamente accidentado del Concilio de Trento no forma parte realmente de la cultura común de los teólogos. Por ello, esta contribución insiste ante todo en la fragilidad y precariedad de este concilio, estrechamente dependiente de la historia política y militar de Europa a mediados del siglo XVI. Las dificultades para redactar los decretos y su carácter finalmente parcial son tanto más evidentes. Vemos, pues, que el problema de la residencia de los pastores -sobre todo de los obispos- se plantea muy pronto en la historia del Concilio, y que es ante todo por vía disciplinaria como se tematiza el ministerio sacerdotal (episcopal sobre todo, presbiteral en menor medida). Durante el tercer y último período de la historia del Concilio, sin embargo, el problema de la residencia se teologizó, por así decirlo, y estuvo íntimamente ligado a la dificilísima elaboración del decreto sobre el sacramento del orden, donde los debates se centraron en el episcopado, en particular en sus relaciones con el soberano pontífice. La resolución del punto muerto, cuyo mérito corresponde en gran parte al cardenal delegado Giovanni Morone, soslayó los problemas más graves, pero no dejó de proponer algunas fórmulas enérgicas cuyo vigor, sin recoger literalmente los términos o expresiones sostenidas por los más decididos partidarios de una reforma "episcopalista", permitió sin embargo obtener su acuerdo.
Aunque bien conocido por los historiadores especializados, el curso ricamente accidentado del Concilio de Trento no forma parte realmente de la cultura común de los teólogos. Por ello, esta contribución insiste ante todo en la fragilidad y precariedad de este concilio, estrechamente dependiente de la historia política y militar de Europa a mediados del siglo XVI. Las dificultades para redactar los decretos y su carácter finalmente parcial son tanto más evidentes. Vemos, pues, que el problema de la residencia de los pastores -sobre todo de los obispos- se plantea muy pronto en la historia del Concilio, y que es ante todo por vía disciplinaria como se tematiza el ministerio sacerdotal (episcopal sobre todo, presbiteral en menor medida). Durante el tercer y último período de la historia del Concilio, sin embargo, el problema de la residencia se teologizó, por así decirlo, y estuvo íntimamente ligado a la dificilísima elaboración del decreto sobre el sacramento del orden, donde los debates se centraron en el episcopado, en particular en sus relaciones con el soberano pontífice. La resolución del punto muerto, cuyo mérito corresponde en gran parte al cardenal delegado Giovanni Morone, soslayó los problemas más graves, pero no dejó de proponer algunas fórmulas enérgicas cuyo vigor, sin recoger literalmente los términos o expresiones sostenidas por los más decididos partidarios de una reforma "episcopalista", permitió sin embargo obtener su acuerdo.
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Os debates sobre o sacramento da Ordem, que tiveram lugar durante o terceiro e último período do Concílio de Trento, em 1562-1563, foram sem dúvida os mais amargos da história desta assembleia. Muito mais do que o presbiterado, foi o... more
Os debates sobre o sacramento da Ordem, que tiveram lugar durante o terceiro e último período do Concílio de Trento, em 1562-1563, foram sem dúvida os mais amargos da história desta assembleia. Muito mais do que o presbiterado, foi o episcopado que esteve no centro destes debates: foram expressas posições irreconciliáveis sobre a sua definição teológica e canónica. O episcopado foi também o tema principal dos decretos de reforma, com uma questão que percorreu quase todo o conselho, apesar da sua história fragmentada: a obrigação de residência, que foi também objecto de discussões tão apaixonadas que também contribuiu para bloquear o Concílio durante vários meses.
Embora bem conhecido dos historiadores especializados, o curso rico em acontecimentos do Concílio de Trento não faz realmente parte da cultura comum dos teólogos. É por isso que esta contribuição insiste antes de mais na fragilidade e precariedade deste Concílio, estreitamente dependente da história política e militar da Europa em meados do século XVI. Por isso, as dificuldades na elaboração dos decretos e a sua natureza final parcial são ainda mais evidentes. Podemos então ver que o problema da residência dos pastores - especialmente bispos - é colocado muito cedo na história do Concílio, e que é em primeiro lugar através de meios disciplinares que o ministério sacerdotal (episcopal acima de tudo, presbiteral em menor grau) é tematizado. Durante o terceiro e último período da história do Concílio, porém, o problema da residência foi teologizado, por assim dizer, e esteve intimamente ligado à elaboração extremamente difícil do decreto sobre o sacramento da Ordem, onde os debates se centraram no episcopado, em particular nas suas relações com o papa. A resolução do impasse, pelo qual Giovanni Morone, o cardeal-legate, merece grande parte do crédito, ultrapassou os problemas mais graves, mas não deixou de propor algumas fórmulas fortes cujo vigor, sem retomar literalmente os termos ou expressões dos mais resolutos apoiantes de uma reforma "episcopalista", permitiu, no entanto, obter o seu acordo.
Embora bem conhecido dos historiadores especializados, o curso rico em acontecimentos do Concílio de Trento não faz realmente parte da cultura comum dos teólogos. É por isso que esta contribuição insiste antes de mais na fragilidade e precariedade deste Concílio, estreitamente dependente da história política e militar da Europa em meados do século XVI. Por isso, as dificuldades na elaboração dos decretos e a sua natureza final parcial são ainda mais evidentes. Podemos então ver que o problema da residência dos pastores - especialmente bispos - é colocado muito cedo na história do Concílio, e que é em primeiro lugar através de meios disciplinares que o ministério sacerdotal (episcopal acima de tudo, presbiteral em menor grau) é tematizado. Durante o terceiro e último período da história do Concílio, porém, o problema da residência foi teologizado, por assim dizer, e esteve intimamente ligado à elaboração extremamente difícil do decreto sobre o sacramento da Ordem, onde os debates se centraram no episcopado, em particular nas suas relações com o papa. A resolução do impasse, pelo qual Giovanni Morone, o cardeal-legate, merece grande parte do crédito, ultrapassou os problemas mais graves, mas não deixou de propor algumas fórmulas fortes cujo vigor, sem retomar literalmente os termos ou expressões dos mais resolutos apoiantes de uma reforma "episcopalista", permitiu, no entanto, obter o seu acordo.
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Isolée du reste de la Compagnie de Saint-Sulpice, la communauté des prêtres de Montréal fut l'objet d'une attention particulière de la part du troisième supérieur de la Compagnie, Louis Tronson (1622-1700). Son abondante correspondante... more
Isolée du reste de la Compagnie de Saint-Sulpice, la communauté des prêtres de Montréal fut l'objet d'une attention particulière de la part du troisième supérieur de la Compagnie, Louis Tronson (1622-1700). Son abondante correspondante active avec les missionnaires du Canada est conservée aux archives de Saint-Sulpice. Dans une temporalité étirée par la longueur et les aléas de la navigation transatlantique, l'autorité du supérieur, dont les lettres sont particulièrement soignées et souvent longues, cherche à réaffirmer le lien somme toute fragile de la communauté montréalaise, si singulière, avec le reste de la Compagnie, mais aussi à soutenir des missionnaires soumis à rude épreuve dans leur ministère, dans leur vie intérieure et dans leurs relations confraternelles.
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Aujourd’hui théâtre d’une guerre qui, quoique localisée, est comme le précipité d’un antagonisme russo-occidental de plus grande ampleur, l’Ukraine est un territoire où, de longue date, les influences des trois capitales religieuses que... more
Aujourd’hui théâtre d’une guerre qui, quoique localisée, est comme le précipité d’un antagonisme russo-occidental de plus grande ampleur, l’Ukraine est un territoire où, de longue date, les influences des trois capitales religieuses que sont Constantinople, Rome et Moscou, se croisent, voire s’entrechoquent. L’article propose un aperçu historique de cette géo-ecclésiologie singulière de l’Ukraine, des débuts du christianisme sur ce territoire jusqu’à l’union de Brest, au tournant des XVIe et XVIIe siècles.
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Ce texte propose une brève relecture de la "distinction gélasienne" entre auctoritas et potestas, à partir du contexte de rédaction de la lettre de Gélase à l'empereur Anastase. S'il est clair que la fonction pontificale et la fonction... more
Ce texte propose une brève relecture de la "distinction gélasienne" entre auctoritas et potestas, à partir du contexte de rédaction de la lettre de Gélase à l'empereur Anastase. S'il est clair que la fonction pontificale et la fonction impériale, d'après l'argumentation de Gélase, doivent être soigneusement distinguées, la différence de sens entre les deux mots auctoritas et potestas ne doit pas être forcée.
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La querelle théologique sur la vocation sacerdotale entre Louis Branchereau et Joseph Lahitton, au début du XXe siècle, est plutôt bien connue des historiens et des théologiens. Néanmoins, une juste contextualisation, pourtant... more
La querelle théologique sur la vocation sacerdotale entre Louis Branchereau et Joseph Lahitton, au début du XXe siècle, est plutôt bien connue des historiens et des théologiens. Néanmoins, une juste contextualisation, pourtant indispensable à la compréhension des deux positions et de leur incompatibilité, fait presque toujours défaut. Cet article replace chacun des deux auteurs, avec leurs perspectives respectives, dans le contexte tumultueux de la crise moderniste. Pour une analyse plus détaillée de la querelle, nous nous permettons de renvoyer à David GILBERT, "Le grand secret de la vocation". Louis Tronson (1622-1700), Paris, Honoré Champion, Biblitohèque d'études des mondes chrétiens, 12, 2018, chap. VI, p. 311-370.
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Ce texte est la version publiée d'une communication à la journée d'études du 9 juin 2018 à Cahors, consacrée à Alain de Solminihac (1593-1659), évêque de Cahors de 1636 à 1659, béatifié en 1981. En reprenant de manière critique le lieu... more
Ce texte est la version publiée d'une communication à la journée d'études du 9 juin 2018 à Cahors, consacrée à Alain de Solminihac (1593-1659), évêque de Cahors de 1636 à 1659, béatifié en 1981. En reprenant de manière critique le lieu commun selon lequel le concile de Trente aurait créé les séminaires, l'on se propose de mettre en lumière quelques aspects de la réception longue et mouvementée du texte tridentin sur les séminaires dans l'Eglise gallicane. Dans cette réception, Alain de Solminihac, ami et correspondant de Vincent de Paul, joue un rôle-clé, par ses expériences, ses échecs et finalement son évolution dans la manière de concevoir le séminaire. Cette évolution est le fruit de deux logiques différentes, mais non opposées : d'une part, l'affirmation théologique et pastorale des prérogatives de l'évêque dans le domaine de la formation des prêtres ; d'autre part, la nécessité pratique de confier cette formation à des compagnies de prêtres spécialisés - en l'occurrence, dans le diocèse de Cahors, les Lazaristes.
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Cet article de vulgarisation propose un éclairage théologique d'inspiration thomiste sur la manière de considérer l'histoire humaine, en conjuguant la foi en un Dieu provident et la prise au sérieux du mal à l'oeuvre dans la vie des... more
Cet article de vulgarisation propose un éclairage théologique d'inspiration thomiste sur la manière de considérer l'histoire humaine, en conjuguant la foi en un Dieu provident et la prise au sérieux du mal à l'oeuvre dans la vie des hommes.
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La récente parution en version française du dernier ouvrage d'Emilio Gentile, Pour ou contre César ? Les religions chrétiennes face aux totalitarismes, est une belle occasion de présenter aux lecteurs, de manière synthétique, l'oeuvre de... more
La récente parution en version française du dernier ouvrage d'Emilio Gentile, Pour ou contre César ? Les religions chrétiennes face aux totalitarismes, est une belle occasion de présenter aux lecteurs, de manière synthétique, l'oeuvre de ce savant italien qui est, à n'en pas douter, l'un des historiens les plus importants et les plus dignes d'attention de notre temps.
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Les auteurs spirituels catholiques de l'époque moderne, jusque fort avant dans le XXe siècle, caractérisent fréquemment le prêtre comme un "homme séparé" - séparé du monde, des activités séculières, du péché... Or cette notion de... more
Les auteurs spirituels catholiques de l'époque moderne, jusque fort avant dans le XXe siècle, caractérisent fréquemment le prêtre comme un "homme séparé" - séparé du monde, des activités séculières, du péché... Or cette notion de séparation, depuis le milieu du XXe siècle, est largement contestée, tant par les prêtres, au nom de l'idée qu'ils se font de leur mission, que par les laïcs, d'après leurs attentes à l'égard des pasteurs. Reste à savoir, pour éviter le malentendu, ce qu'entendent précisément les auteurs catholiques de l'époque moderne par "séparation". Le présent article propose une vue d'ensemble de la spiritualité sacerdotale de l'un de ces auteurs, le Flamand Josse Clichtove (1472-1543), qui semble être le premier à développer aussi amplement cette notion complexe de "séparation", dans le dessein de défendre la conception catholique du sacrement de l'ordre contre la contestation luthérienne.
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Conférence pour la session annuelle des recteurs des séminaires francophones d'Europe, 28 janvier 2023
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Louis Tronson (1622-1700), élu en 1676 troisième supérieur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, est connu principalement, dans l’histoire de la spiritualité, comme éditeur du Traité des saints ordres attribué à Jean-Jacques Olier... more
Louis Tronson (1622-1700), élu en 1676 troisième supérieur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, est connu principalement, dans l’histoire de la spiritualité, comme éditeur du Traité des saints ordres attribué à Jean-Jacques Olier (1676), auteur des Examens particuliers (1690), et hôte des entretiens d’Issy sur le quiétisme (1694-1695). La place de cet homme dans l’histoire de la théologie catholique mérite toutefois d'être mieux mise en perspective. Tronson joue en effet un rôle déterminant dans l’explicitation théologique de la vocation sacerdotale. Réfléchissant, à la lumière de son expérience de formateur de futurs prêtres, sur les « marques de vocation », il élabore de véritables grilles de discernement, au demeurant assez souples. Parmi ces critères, une place particulière revient à l’« inclination » ou « attrait ». Résonance subjective et intime de l’appel divin, l’attrait n’est cependant pas subjectiviste : il suppose au contraire un objet qui attire, c’est-à-dire le sacerdoce, envisagé comme « état » et « fonctions », deux mots très utilisés par Tronson qui, bien loin de s’opposer, se complètent. Ainsi cet auteur peut-il proposer une vision du sacerdoce qui soit à la fois sacramentelle et sociale, spécifiquement christologique et enracinée dans la société de son temps.
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Compte rendu de l'édition critique de Mariel Mazzocco, d'après les manuscrits suivie d'une étude sur la spiritualité d'Olier Les « petits mots » d'un aventurier mystique, Paris, Honoré Champion, collection « Mystica », n° 1, 2012, 306... more
Compte rendu de l'édition critique de Mariel Mazzocco, d'après les manuscrits suivie d'une étude sur la spiritualité d'Olier Les « petits mots » d'un aventurier mystique, Paris, Honoré Champion, collection « Mystica », n° 1, 2012, 306 pages, un volume, 24 x 16 cm. Paru dans la revue XVIIe siècle, n° 263, avril 2014, p. 368-369.
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Lectures bibliques et homélie pour les funérailles de Marie-Françoise Baslez, professeur émérite d'histoire des religions antiques à Paris IV Sorbonne.
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Article publié sur le site Figaro Vox le 4 juin 2021, à la suite de la perturbation de la procession du 29 mai en l'honneur des otages de la rue Haxo (Paris XXe), sommairement exécutés durant les derniers jours de la Commune de Paris en... more
Article publié sur le site Figaro Vox le 4 juin 2021, à la suite de la perturbation de la procession du 29 mai en l'honneur des otages de la rue Haxo (Paris XXe), sommairement exécutés durant les derniers jours de la Commune de Paris en 1871.
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Article publié sur le site Figaro Vox le 22 mars 2022