Kiss Gergely

The present work aims to study one of the basic problem of the medieval Polish
ecclesiastical hierarchy, the formation of the first (arch)bishopric centers, the construction
process of the ecclesiastical hierarchy. Two different level are to be distingished in this
process, the first, the foundation of Poznań supported by Otto I’s imperial-eccliastical policy
which attached the Polish territories to Magdeburg and the imperial hierarchy. On a second
level, around the first millenium, the foundation of the archbishopric seat at Gniezno, by
Otto III referrs to a new imperial and ecclesiasical idea, the development of the Orbis
Christianus by the organization of independent ecclesiastical province of Poland. The
present study examinates also if this double level has influenced the further development
of the hierarchy and contributed to the dichotomy which is clearly detected in the 12th
century.

Th e present paper aims to show briefl y the formation of the research project Fasti Ecclesiae
Gallicanae founded by Hélène Millet in 1990, their antecedents, the concept, the structure and the
constitution of the volumes to have a general idea not only about the methods, the problems occurred,
but the solutions applied as well. Finally, it takes into consideration its results and impacts in the world
of medievalists.

A kutatás előtt nem ismeretlenek azok a késő középkori, zömmel pápai kiváltságlevelek, amelyek a jelen írás tárgyát képezik. IX. Bonifác 1389. és 1400., II. Pius 1464., illetve X. Leó 1513. évi kiváltságlevelei, továbbá az esztergomi székeskáptalan
1397-es egyházlátogatási jegyzőkönyve egyaránt az esztergomi érsek kormányzati joghatóságát erősítették meg, illetve tanúsították különböző, részletesen felsorolt intézmények felett. Ide kapcsolódik még további két forrás is, a Gergely milkói püspök, esztergomi érseki vikárius által lefolytatott 1449-es vizitációs körút jegyzőkönyve, illetve Szécsi Dénes 1454-ben kelt kérvénye, amelyben egyes egyházak feletti joghatóságának megerősítését kérte a pápától.

AVANTPROPOS ❖ Sujet vaste, à peine saisissable qui est la culture juridique des clercs
médievaux. Néanmoins, s’inspirés de l’aveu de présenter les conjonctions de l’héritage des
ecclésiastiques et les débuts de l’état moderne est un des grands défi s des médiévistes. Pour y
répondre, nombreux chercheurs se sont associés sous l’égide d’un goupement de recherches
européennes (GDRE « At the Foundations of the Modern European State: the Legacy of the
Medieval Clergy ») à appréhender les éléments dont les clercs médivaux avaient contribué à la
construction de l’état moderne.
Le présent volume accueille en majorité des études présentées dans le cadre d’un des
rencontres thématiques, celui qui s’est tenu à Angers en november de 2011. Le sujet de cette
journée d’études était – près de la mobilité – la culture juridique des clercs médiévaux ;
on a le plaisir de publier ici les communications presqu’intégralement.
Elles off rent des perspectives d’analyses très variées. Présenter la culture juridique des clercs
médievaux se repose avant tout sur celle des sources du savoir, ensuite sur l’usage de celui-ci et
enfi n sur les manifestations intellectuelles, les bibliothèques. Les deux premières des études en
présentent un panorama entier portant sur des deux extrémités des territoires angevins, Anjou,
Maine (J.-M. Matz) d’une part et la Hongrie d’autre part (G. Kiss). Les deux autres contributions
(A. Le Roux, M. A. Bilotta) proposent un aspect plus particulier à première vue, l’analyse de la
constitution des bibliothèques, de la circulation et de l’usage des oeuvres juridiques. Elles nous
permettent de mieux comprendre quels étaient les éléments qui constituaient la culture juridique
des clercs mediévaux, combien ces oeuvres refl étaient un usage professionnel et/ou un intérêt
intellectuel personnel, à quel points des ateliers pouvait combler les besoins de ces milieux.
Le présent volume abrite également une communication des deux collegues salernitains
qui proposent l’évolution d’un des diocèses les plus compliqués de l’Italie méridionale. Suivi de
près la formation d’évêché depuis la conquête des Lombards à travers l’époque de la prinicipauté
ensuite l’époque normande, l’occupation des Stafuens pour fi nir avec l’installation des Angevins,
cette communication off re un panorama des chaînes et des facteurs de l’évolution à la fois
institutionnelle et physique. Ce dernier élément forme – par la présentation d’un patrimoine
remarquable – une sorte de jonction à l’héritage culture des clercs médiévaux.
Les notices de recherches présentent deux projets de recherches collectifs. Le premier est celle
de l’entreprise à grande échelle des Fasti Ecclesiae Gallicanae qui commémore cette année ses
vingt-cinquième anniversaire. Le concept, les méthodes appliqués pouvaient et pourront sans
doute inspirer d’autres projets. L’exemple du Portugal en est emblématique : servi du modèle fran-
çais les chercheurs portugais ont achevé leurs recherches prosopographiques, mais ils viennent
de lancer un nouveau projet – ici présenté par un des ses leaders, H. Vilar – visant à examiner
le rôle du clergé dans la construction des monarchies de la péninsule Ibérique.
Enfi n, la rubrique Atelier nous permet de rejoindre le contexte des études présentées de
l’issue actuelle de notre revue. On expose ici les travaux menés entre 2010 et 2013 dans le cadre
du GDRE « At the Foundations of the Modern European State: the Legacy of the Medieval
Clergy ». L’intérêt de celle-ci est bien claire : elle sert à introduire une deuxième issue thématique
de Belvedere Meriodionale dédié à présenter d’autres productions intellectuelles de ce même
projet à suivre.
Kiss, Gergely

The book aims to make the reader acquainted with a less known field of medieval
research, the special field of the administrative history of the Hungarian church,
ecclesiastical law. The publication of the results outlined after a longer research
as a comprehensive study is justified by the fact that in the earlier researches the
monographical works were missing, or focused on only certain fields. Some of
the shorter-longer studies published in connection with the royal churches, exempt
church institutions, including my own works, are hardly available. This fact gave the
inspiration to provide the reader with their findings.
The book is the fruit of a longer research. Since the end of the 1990s, the
beginning of my PhD studies, I have been researching the legal status of certain
exempt institutions. First I studied the legal status of the royally-founded
Benedictine abbeys in the Árpád era.916 After this monography published in 2006
I extended the research onto other institutions both in space and time until the
end of the Middle Ages. I decided to do so as the detailed listing defining the
exempt legal status (1389–1513) was outside the earlier studied era and as very
different insitution types appeared there. It also supported the spacial expansion
that there has not been made explanation for the origin of the sources listing
in a detailed way exempt church institutions subject to the archbishopric of
Esztergom. Defining the common denominator there became the most important
goal of the further researches.

PREFACE

After the previous two volumes in the VIIIth issue of the Specimina Nova Pars Prima Sectio Mediaevalis we go back to the beginnings. As opposed to the volumes based on the materials of different conferences, the present issue consists of the studies of the researchers of the Department of the History of Medieval and Early Modern Times, Institute of History,  University of Pécs. It is a pleasure that among the authors there is a PhD student of our department as a sign of promising supply of young historians, and furthermore we can also publish our respected German colleague’s study, who have been to Pécs on research trips and conferences several times in addition to the scientific cooperations.
As compared to the previous issues there is a new feature, namely the workshop section. Here we can read about the ongoing projects of our department besides two short reports given about the researches and their results by our Croatian scientific partner Marko Jerković, a researcher of the Center of Croatian Studies of the University of Zagreb.
In the section of the book review researchers and students of our institute and a PhD student from Babeș-Bolyai University (Romania) provide reviews about Hungarian works connected to our department and also German and English works considered interesting. The present issue gives also a short database with pictures of the publications related to our institution since 1998 (Related Publications) and the table of contents of the previous issues as well.
Pécs, December 2015
The Editors

Introduction L'étude présente est le fruit d'une observation à part que m'est parvenu au cours des recherches portant sur le statut privilégiés des églises royales. Il était surprenant de voir qu'une groupe d'établissements ecclésiastiques réginaux jouissait (de nouveau) d'un statut exempté. Ils se répartissent en plusieurs types : il y a parmi eux des collégiales, des chapelles (ou paroisses) et peut-être une communauté des religieuses bénédictines. Mon point de départ, une hypothèse, est la conjonction du statut privilégié et le caractère réginal qui aurait dû suivre le modèle des églises royales exemptées. Ces dernières faisaient l'objet de plusieurs études récentes qui ont tenté à appréhender – entre autres – l'évolution et les caractéristiques de leur statut juridique 1. Les deux piliers de celui-ci sont, d'une part le caractère « royal », d'autre part la prédominance juridictionnelle de l'archevêque d'Esztergom. Je tente ici à saisir les particularités éventuelles des églises réginales, à savoir si elles se distinguaient des églises royales ou non par des traits propres à elles. Pour mieux éclairer ce qui sera dit, je suiverai l'évolution du statut juridique des établissements en question, le rôle spécial de leur personnel ainsi que les particularités de l'époque angevine. Je dois faire ce détour pour une raison qui semblerait en première vue un prétexte : les princesses angevines proprement dites qui auraient dû un rôle primordial dans ce sense, faisaient défaut à la Hongrie. Un nombre très restreint d'elles y vivait, la reine-mère Élisabeth, la dernière épouse de Charles I er de Hongrie, Marie, la fille de Louis I er de Hongrie, la majorité d'elles 2 n'avait pas un rôle décisif en Hongrie.

A Pápaság és Magyarország kapcsolata és ennek megítélése a 11-13. században  Rezümé A tanulmány célja a korszak pápai-magyar kapcsolatainak egy sajátos szempontrendszerű megközelítése, amely tematikus jellegű. Vizsgálja a két fél viszonyát meghatározó témákat, a kapcsolattartás formáit, földrajzi kereteit, továbbá kitér a két fél kapcsolatának a korabeli elbeszélő források körében kialakult jellemző értelmezéseire is.