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Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’apprête aujourd’hui, à six semaines des élections et à 4 semaines des examens, de modifier les critères de réussite des étudiants de l’enseignement supérieur avec effet immédiat. C’est... more
Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’apprête aujourd’hui, à six semaines des élections et à 4 semaines des examens, de modifier les critères de réussite des étudiants de l’enseignement supérieur avec effet immédiat. C’est lamentable. C’est irresponsable.
Le décret sur la formation initiale des enseignants, grand chantier mené depuis 15 ans, commence enfin à produire ses effets : un effondrement brutal des inscriptions dans toutes les formations de futurs enseignants. A l’horizon 2027, la... more
Le décret sur la formation initiale des enseignants, grand chantier mené depuis 15 ans, commence enfin à produire ses effets : un effondrement brutal des inscriptions dans toutes les formations de futurs enseignants. A l’horizon 2027, la pénurie des enseignants deviendra une crise de société ingérable. En attendant, les chiffres de cet effondrement relèvent du secret d’Etat.
Le décret Marcourt est la plus grande catastrophe qui soit arrivée au monde universitaire depuis le début de sa démocratisation voici trois quarts de siècles. Notre horizon politique doit être de porter plus loin la réforme Glatigny... more
Le décret Marcourt est la plus grande catastrophe qui soit arrivée au monde universitaire depuis le début de sa démocratisation voici trois quarts de siècles. Notre horizon politique doit être de porter plus loin la réforme Glatigny plutôt que de la supprimer.
Choisir son camp en 2024 semble plus facile en Ukraine qu’à Gaza. Le Hamas et le gouvernement Netanyahou ont tous les deux parié sur le terrorisme, au mépris de la vie humaine. Pour comprendre le conflit, il faut rendre compte du soutien... more
Choisir son camp en 2024 semble plus facile en Ukraine qu’à Gaza. Le Hamas et le gouvernement Netanyahou ont tous les deux parié sur le terrorisme, au mépris de la vie humaine. Pour comprendre le conflit, il faut rendre compte du soutien actif du gouvernement israélien pour l’ennemi qu’il cherche aujourd’hui à détruire en massacrant un peuple entier pris en otage
Il y a un siècle, l’Anatolie fut plongée dans une spirale de violence. Toynbee dénonçait la responsabilité des grandes puissances par leur indignation sélective et leur réticence à faire respecter les frontières. Son analyse éclaire le... more
Il y a un siècle, l’Anatolie fut plongée dans une spirale de violence. Toynbee dénonçait la responsabilité des grandes puissances par leur indignation sélective et leur réticence à faire respecter les frontières. Son analyse éclaire le conflit en cours à Gaza, où la communauté internationale renonce à l’impartialité et met en péril son autorité morale dans tout conflit à venir.
Dans deux chroniques précédentes (https://tinyurl.com/4hyj4amn et https://tinyurl.com/49cn7dcw), nous avons esquissé les contours de la pédagogie normative et anti-empirique mise en œuvre dans les décrets qui régissent jusque dans les... more
Dans deux chroniques précédentes (https://tinyurl.com/4hyj4amn et https://tinyurl.com/49cn7dcw), nous avons esquissé les contours de la pédagogie normative et anti-empirique mise en œuvre dans les décrets qui régissent jusque dans les moindres détails l’organisation des études universitaires ainsi que les dégâts que cette méthode aussi autoritaire qu’incompétente cause, bien au-delà du périmètre de nos campus. L’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) ne mesure absolument pas les effets de sa politique sur le terrain, au sens littéral comme figuré du terme, car dix ans après sa création, les chiffres les plus récents qu’elle propose datent toujours de 2012-2013. Mais que disent donc les données quand les acteurs du terrain mesurent l’impact de 20 ans de caporalisme politique en matière d’enseignement en Fédération Wallonie Bruxelles (FWB) ? Prenons un simple exemple, qui est au cœur de toutes les bonnes volontés de nos responsables politiques – ministres, cabinets et agences technocratico-pédagogiques – : le taux de réussite des étudiants en première année de l’université. L’absence de données chiffrées qui vont au-delà de l’année 2013 et au-delà du rapport inscrits/réussis est étonnante : ni l’ARES ni les services pourtant pléthoriques « d’appui pédagogique » au sein des universités ne s’y sont intéressés. Je dois donc me contenter de mes propres observations de terrain, dans le cadre de mon cours de première année d’histoire contemporaine, suivi par des centaines d’étudiants, des bacheliers en sciences politiques, en sciences humaines et en histoire, mais dont j’ai de bonnes raisons de croire qu’elles ont une certaine représentativité pour d’autres cours de première année. L’inverse serait étonnant. Elles permettent de dresser un état des lieux de l’université en FWB aujourd’hui.
Pendant des siècles, les études universitaires formaient une parenthèse à l’abri des contraintes de la société ordinaire, avec ses rites d’entrée et de sortie, entre l’enfance et la vie adulte, entre le monde de l’école et le monde du... more
Pendant des siècles, les études universitaires formaient une parenthèse à l’abri des contraintes de la société ordinaire, avec ses rites d’entrée et de sortie, entre l’enfance et la vie adulte, entre le monde de l’école et le monde du travail. L’université, comme la caserne et l’asile, était une institution totale. La vie d’étudiant était spartiate, mais elle était aussi un espace d’expérimentation.Ce monde a disparu. Le démantèlement de l’expérience universitaire participe activement, mais avec un effet de retardement, au démantèlement de notre modèle d’État Providence. La main d’œuvre étudiante – plus de 500.000 travailleurs en Belgique – est devenue un bassin de recrutement indispensable à l’économie dans les secteurs de l’Horeca et de la grande distribution, précarisant encore plus les chercheurs d’emploi peu qualifiés avec qui ils entrent en concurrence.
La chronique de cette semaine est la première d’une série de trois, qui dressent un état des lieux de l’université en Belgique francophone aujourd’hui. Le premier épisode s’intéresse à l’ingérence croissante des autorités politiques dans... more
La chronique de cette semaine est la première d’une série de trois, qui dressent un état des lieux de l’université en Belgique francophone aujourd’hui. Le premier épisode s’intéresse à l’ingérence croissante des autorités politiques dans l’organisation des études. Le second prend la mesure des dégâts causés par 20 années de réformes imposées par le haut, pour les nouvelles générations d’étudiants, sur les campus et bien au-delà. Le troisième se concentre sur l’exemple concret d’un objectif au cœur de toutes les sollicitudes politiques, le taux de réussite en première année d’université, et explore la différence entre une pédagogie normative imposée par les décrets et agences ministérielles et une pédagogie empirique, inspirée par des expériences menées sur le terrain.
La chronique de cette semaine est la première d’une série de trois, qui dressent un état des lieux de l’université en Belgique francophone aujourd’hui. Le premier épisode s’intéresse à l’ingérence croissante des autorités politiques dans... more
La chronique de cette semaine est la première d’une série de trois, qui dressent un état des lieux de l’université en Belgique francophone aujourd’hui. Le premier épisode s’intéresse à l’ingérence croissante des autorités politiques dans l’organisation des études. Le second prend la mesure des dégâts causés par 20 années de réformes imposées par le haut, pour les nouvelles générations d’étudiants, sur les campus et bien au-delà. Le troisième se concentre sur l’exemple concret d’un objectif au cœur de toutes les sollicitudes politiques, le taux de réussite en première année d’université, et explore la différence entre une pédagogie normative imposée par les décrets et agences ministérielles et une pédagogie empirique, inspirée par des expériences menées sur le terrain.
Les élargissements n’ont jamais été populaires. Elles coûtent cher et ouvrent grand la porte à l’immigration. Aujourd’hui c’est des millions d’Ukrainiens qui cherchent refuge en Europe. Nous sommes dans une guerre qui aura un coût... more
Les élargissements n’ont jamais été populaires. Elles coûtent cher et ouvrent grand la porte à l’immigration. Aujourd’hui c’est des millions d’Ukrainiens qui cherchent refuge en Europe. Nous sommes dans une guerre qui aura un coût économique et humain incalculable. Le peuple ukrainien fait aujourd’hui preuve d’héroïsme. Il paye en partie le prix des lâchetés européennes depuis au moins 2004 et des opportunités gâchées depuis 1991.
Publié le 15-02-21 à 17h49-Mis à jour le 15-02-21 à 17h50 Non, les épreuves n'étaient pas plus faciles cette année, au contraire. Elles ont par contre été source d'inventivité et de solutions... à des problèmes systémiques datant du... more
Publié le 15-02-21 à 17h49-Mis à jour le 15-02-21 à 17h50 Non, les épreuves n'étaient pas plus faciles cette année, au contraire. Elles ont par contre été source d'inventivité et de solutions... à des problèmes systémiques datant du décret Marcourt. Un texte de Pieter Lagrou, Professeur d'histoire contemporaine à Université Libre de Bruxelles Les résultats sont tombés et ils surprennent. En janvier 2018, 36% des étudiants qui © Belga 95 Ce que l'université peut apprendre de la crise sanitaire-La Libre https://www.lalibre.be/debats/opinions/ce-que-l-universite-peut-apprendr... 1 sur 9 16/03/2021, 16:09
Le nouveau calendrier scolaire oblige les universités à repenser le leur. Saisissons l’opportunité pour mener une réforme, rendons aux universités un espace pour mener des expériences innovantes et réduire le taux d’échec de leurs... more
Le nouveau calendrier scolaire oblige les universités à repenser le leur. Saisissons l’opportunité pour mener une réforme, rendons aux universités un espace pour mener des expériences innovantes et réduire le taux d’échec de leurs étudiants.
Le système belge est probablement unique au monde dans sa dissociation radicale de trois facettes de l’apprentissage : suivre des cours, étudier et passer des évaluations.
Edition spéciale sur l'Ukraine 25/02/2022: "Ce qui se passe bouleverse l'ordre international" (Pieter Lagrou, historien à l'ULB)
INTERVIEW PIETER LAGROU 'De manier waarop het monument daar staat, is onaanvaardbaar' Volgens de Amerikaanse schrijver Lev Golinkin is een beeld in Zedelgem een 'onverdedigbare poging om nazicollaborateurs wit te wassen'. Historicus... more
INTERVIEW PIETER LAGROU 'De manier waarop het monument daar staat, is onaanvaardbaar' Volgens de Amerikaanse schrijver Lev Golinkin is een beeld in Zedelgem een 'onverdedigbare poging om nazicollaborateurs wit te wassen'. Historicus Pieter Lagrou (ULB): 'Ik vrees dat er nog zulke accidenten zullen gebeuren.' Stijn Cools woensdag 7 juli 2021 om 3.25 uur 'De manier waarop het monument daar staat, is onaanvaardbaa...-De St...
L’invasion russe en Ukraine a brusquement réveillé les craintes d’une guerre nucléaire. Dans les pharmacies, les demandes de capsules d’Iode se multiplient, depuis février dernier et les dernières menaces, lancées par Vladimir Poutine,... more
L’invasion russe en Ukraine a brusquement réveillé les craintes d’une guerre nucléaire. Dans les pharmacies, les demandes de capsules d’Iode se multiplient, depuis février dernier et les dernières menaces, lancées par Vladimir Poutine, sont encore venues accentuer cette peur d’une escalade atomique. Mais le risque de guerre nucléaire est-il réel? La Russie pourrait-elle vraiment recourir à l’arme atomique sur le sol Ukrainien? Cet épisode prend le temps d’évaluer toutes les hypothèses en compagnie d’Isabelle Mandraud (journaliste au Monde et spécialiste de la Russie), de Yannick Quéau (directeur du GRIP), de Joseph Henrotin (Redacteur en chef de la revue Défense et Securité Internationale) et de Pieter Lagrou (professeur d’Histoire à l’ULB).
Faut-il rééditer Mein Kampf? Opinions d'Annette Wieviorka et Pieter Lagrou La Libre Belgique, 2 octobre 2018, débats/ripostes
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Plus qu'un livre, c'est un symbole. Mein Kampf d'Adolf Hitler est sorti il y a quelques jours en néerlandais, dans une version critique recontextualisée, avec des annotations historiques. La version française est attendue courant 2020 et... more
Plus qu'un livre, c'est un symbole. Mein Kampf d'Adolf Hitler est sorti il y a quelques jours en néerlandais, dans une version critique recontextualisée, avec des annotations historiques. La version française est attendue courant 2020 et fait déjà polémique. Faut-il rééditer ce livre? Est-il dangereux, ou fantasme-t-on sur sa dangerosité?
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Europe! My country! You are as good health : how much one should praise you, he only can tell who has lost you. For polish readers Mickiewicz' verse recalls their fatherland, even though he refers to it under a different name and even if... more
Europe! My country! You are as good health : how much one should praise you, he only can tell who has lost you. For polish readers Mickiewicz' verse recalls their fatherland, even though he refers to it under a different name and even if the terrritories of Mickiewicz' historical reference and present-day Poland only tangentially coincide. Feelings of belonging are transferrable to ever new political forms and historical reference is malleable. Litwo ! Polsko ! Europo ! What's in a name. But what does Europe stand for, in 2017 ? Pan Tadeusz suggests we should ask the Brits and indeed, many of us have been struck by the sense of grief and bereavement of many British friends since the Brexit vote. What loss is it they anticipate ? Single market, standardised bananas, polish plumbers ? Or rather three milennia of Greek, Jewish and Christian heritage, Capitalism, Human Rights, the Welfare State ? If the first batch could cause some legitimate concern, but no grief, the latter could cause grief, but would mostly be unaffected by Brexit. Some even pretend it to be the precondition for their survival. Manifestly, the European Union is more than the 80.000 or even 700.000 pages of the acquis communautaire. It has something to do with a sense of belonging, with affection and identification. Previous attempts to pin these vague feelings down to some tangible symbols have notoriously failed. The 2005 Constitutional Treaty was renamed and stripped of its preambul. The euro-bills finally settled for abstract geometry rather than Da Vinci or Copernicus. As the French saying has it : european identity : ni fait, ni à faire. And then we have a House of European History. Mission Impossible ? The European institutions do yearly attract hundreds of thousands of visitors. The architecture of its buildings is remarcable for the city it helped to destroy rather than for the audacity of their design. European integration has always been poor at creating symbols. The group picture of the signing of the Rome Treaty is no match for the storming of the Bastille or the battle of Kosovo of 1389. The abstract vistor's space of the Parlementarium illustrates this void eloquently. Did the EU thus need a House of European History to cater for those of its citizens who travel all the way to Brussels to find some trace or incarnation, a recognisable face of « Europe » beyond the grim facades of its office buildings ? There are many reasons to object to the idea of a museum of European history. First, European integration is not just the next level of nation-building and it can and should thus dispense with most attributes that came with this process in the nineteenth and early twentieth century : national painters and poets, national genius, national folklore and national history. Second, in spite of Brexit, it seems largely premature to confine European integration to the museum. It is an open-ended and indeed uncertain adventure. This is precisely why the House of European History is not called that way. Which leaves us with only two options : either Europe would be the only political construction that lives with a formal interdiction to evoke its past ; either we create a space where bits and pieces of Europe's past can be showcased and admit that this can only be a forum for debate, discovery and exchange. Of course no single exhibit can create a consensus. France decided to drop the idea of a House of French History after the bitter controversies the very idea provoked. Poland has created dozens of historical musea to cater for its hunger for history and that did not spare it its share of bitter controversies. We can hope that there will once be plenty of houses, musea and what more evoking European history, but we might start somewhere. And Brussels does seem to be a sensible choice of place.
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op-ed article on the House of European history
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Canvas documentaire met een pannel historici
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podcast. Émission enregistrée le 17 mars 2022 à l’Université Libre de Bruxelles. Merci à Margaux van Uytvanck et Maxime Jottrand pour l’organisation de l’enregistrement. Les invité-e-s : Pieter Lagrou, professeur à l’ULB... more
podcast.

Émission enregistrée le 17 mars 2022 à l’Université Libre de Bruxelles. Merci à Margaux van Uytvanck et Maxime Jottrand pour l’organisation de l’enregistrement.

Les invité-e-s :

    Pieter Lagrou, professeur à l’ULB
    Amandine Lauro, chercheuse au FNRS

La discussion :

    Introduction (00:00)
    Les études d’histoire de Pieter Lagrou et Amandine Lauro (1:00)
    L’internationalisation des carrières, condition devenue naturelle pour faire de l’histoire en Belgique (3:00)
    Un paysage universitaire encore marqué par la division entre établissements catholiques et « libres » (6:30)
    Une évolution parallèle avec celle de l’université française, avec précarité et recherches sur projet (7:30)
    Une historiographie au contact des traditions universitaires allemande et française (10:40)
    Le paysage éditorial belge francophone: éditeurs, revues… (13:00)
    Un monde universitaire avec très peu de chercheurs (17:00)
    Le clivage linguistique français / néerlandais et ses origines (19:20)
    Le bilinguisme en pratique et dans les cursus (24:50)
    Un clivage linguistique qui n’a paradoxalement pas de traduction historiographique (30:00)
    Un clivage à nuancer par l’histoire locale et celle des identités régionales (32:05)
    L’essor de l’histoire coloniale en Belgique (36:05) et les débats publics qui l’accompagnent (38:30)
    Le rôle public des historiennes et des historiens en Belgique (41:00)
    Qu’est-ce qui fait consensus dans le paysage historique belge ? (48:00)
Huits suspects de crimes nazis font l’objet d’enquêtes judiciaires, plus de 70 ans après les faits. Etonnament, leur sort apparaît lié à celui de Mounir el-Montassadeq, condamné pour complicité de meurtre dans les attentats du 11... more
Huits suspects de crimes nazis font l’objet d’enquêtes judiciaires, plus de 70 ans après les faits. Etonnament, leur sort apparaît lié à celui de Mounir el-Montassadeq, condamné pour complicité de meurtre dans les attentats du 11 septembre 2001
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Pendant la première Guerre mondiale, les Allemands commettent des exactions sur des populations civiles, des prisonniers de guerre et des blessés. Après 1918, les Alliés veulent poursuivre les coupables mais l’Etat allemand refuse... more
Pendant la première Guerre mondiale, les Allemands commettent des exactions sur des populations civiles, des prisonniers de guerre et des blessés. Après 1918, les Alliés veulent poursuivre les coupables mais l’Etat allemand refuse d’extrader ses nationaux. Le problème se règle par la tenue, à Leipzig à partir de 1921, de procès dans lesquels seuls quelques lampistes seront finalement condamnés. Ces procès préfigurent les grands procès de Nuremberg de l’après Seconde guerre mondiale. Invité : Pieter Lagrou, professeur d’histoire contemporaine à l’ULB, à l’occasion d’une conférence-débat avec Gerd Hankel, professeur à l'Institut des Sciences Sociales de Hambourg qui aura lieu à l’ULB ce jeudi 12 mars à 18h00. Au micro de Jean-Pol HECQ.
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Publié dans : Politique. Revue belge d'analyse et de débat 107, mars 2019, pp. 68-91. A quelques mois seulement de la fin de la législature, le bilan que l'on pourra dresser du travail accompli par la coalition PS-CDH en Communauté... more
Publié dans : Politique. Revue belge d'analyse et de débat 107, mars 2019, pp. 68-91. A quelques mois seulement de la fin de la législature, le bilan que l'on pourra dresser du travail accompli par la coalition PS-CDH en Communauté française tiendra en grande partie à sa capacité à faire voter l'ensemble des projets de loi censés mettre en oeuvre le Pacte d'Excellence, grand chantier visant à « offrir un enseignement de qualité et un parcours de réussite à chaque élève », à commencer par la formation initiale des enseignants (FIE). La revalorisation des carrières des enseignants des écoles primaires et secondaires devrait être une des grandes priorités de ce gouvernement, avec des conséquences budgétaires très importantes, même si son coût total varie de 340 millions d'euros dans les estimations du cabinet Marcourt à plus d'un milliard d'euros dans les estimations du SeGEC. C'est autant d'argent qui ne pourra pas être investi ailleurs, par exemple dans un refinancement des universités, mais au moins on ne pourra pas faire le reproche à la coalition au pouvoir de ne pas faire des choix nets et de les assumer. La réforme de la formation initiale des enseignants n'a pas qu'un impact budgétaire pour les universités : elle modifiera radicalement le rôle que jouent les universités dans la formation des enseignants, elle modifie l'organisation même des programmes universitaires et elle transformera la durée et le parcours des étudiants des universités qui se destinent à l'enseignement. Si les universitaires évaluent les mérites et les défauts du projet FIE exclusivement à partir de son incidence sur le budget, l'autonomie et le cursus universitaires, ils sont à juste titre taxés de corporatisme, de nombrilisme, voire d'irresponsabilité sociale face au défi de construire un système éducatif performant et soucieux de l'égalité des chances. Or, présenter un débat opposant les partisans du projet de décret aux adversaires de la démocratisation de notre système d'enseignement, ou encore comme un choix entre le refinancement du primaire et secondaire ou le refinancement des universités, est une posture rhétorique. Si l'objectif est la démocratisation de l'enseignement, une réforme cohérente doit inclure tous les niveaux d'enseignement et les choix à faire ne sont pas entre un niveau et un autre, mais entre refinancer l'enseignement et toute autre dépense, ou d'ailleurs toute forme de cadeau fiscal aux catégories de la population qui sont parfaitement bien servies par un système éducatif inégalitaire. Le vrai débat est donc de savoir si la réforme proposée permet d'atteindre l'objectif visé ; si son effet sera positif, nul ou négatif. Dans ce qui suit, nous expliquerons pourquoi à notre avis la réforme proposée sera contreproductive. Pour arriver à cette conclusion, nous proposons deux analyses distinctes, mais indissociables. D'une part, il convient d'analyser le décret sur ses mérites et ses défauts. D'autre part, il n'est possible d'évaluer l'impact de la réforme sur les universités qu'en l'insérant dans le contexte des transformations profondes de l'organisation des études et du paysage universitaires par une succession de réformes imposées d'en haut depuis 15 ans. Une analyse du décret ne peut qu'être le point de départ d'un diagnostic plus large de l'état dans lequel se trouvent les universités en Communauté française. Le bilan proposé est donc à la fois plus large que le seul impact du décret FIE et plus étroit, car il l'évalue avant tout à partir de son impact sur les universités. Ce rétrécissement est une forme de modestie élémentaire : dans un large débat sur l'impact de la réforme, apportons notre pierre à l'édifice en parlant de ce que nous connaissons. C'est aussi l'expression de ce qui constitue notre responsabilité d'enseignants universitaires vis-à-vis de nos étudiants. Précariser les parcours d'études en les rallongeant inutilement, infliger des carcans réglementaires sans aucun rapport avec l'objectif d'une formation de qualité nuit les intérêts de nos étudiants et donc des futurs enseignants qui sont censés mettre en oeuvre le grand chantier du Pacte d'Excellence. A cet égard, le décret FIE ne constitue qu'une atteinte de plus à la capacité qu'ont les universités à mettre en oeuvre un enseignement de qualité et accessible au plus grand nombre d'étudiants. Menons donc les deux analyses de front.
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Pour cet historien, la réponse est claire : c'est cinq fois non ! En plus de l'argument selon lequel la réalité historique ne doit jamais être décrétée par un texte législatif, il s'agit de s'interroger sur l'utilité... more
Pour cet historien, la réponse est claire : c'est cinq fois non ! En plus de l'argument selon lequel la réalité historique ne doit jamais être décrétée par un texte législatif, il s'agit de s'interroger sur l'utilité juridique et surtout politique d'une nouvelle loi dans le contexte européen et international actuel. La loi pénalisant la négation du génocide par le régime nazi soulève tout d'abord une question de principe. Un régime démocratique ne doit sous aucune circonstance légiférer sur le passé. L'histoire ne se décrète pas ; dans une société ouverte, elle est un espace de débats contradictoires. Il semble plus dangereux de limiter la liberté d'expression que de manquer d'optimaliser la répression de formes précises de calomnie et de diffamation. Utiliser la loi comme un instrument de reconnaissance, de commémoration ou de pédagogie constitue un usage impropre, avec des effets tout à fait contre-productifs. Les lois antinégationnistes, en...
The paper aims to offer a reflection on torture accounts in three different judicial contexts, in the aftermath of the two World Wars and after the Tutsi genocide in Rwanda. We will discuss how the crimes of torture were brought before... more
The paper aims to offer a reflection on torture accounts in three different judicial contexts, in the aftermath of the two World Wars and after the Tutsi genocide in Rwanda. We will discuss how the crimes of torture were brought before national and international courts through three cases: the Jean-Paul Akayesu trial (1995-1998), the trial of the Geheime Feldpolizei 530 (1950) and the Max Ramdohr trial in Leipzig (1921).Our presentation springs from recent research in post World War I archives and discusses the specificities of the taking into account of torture in a reversed chronological order. This enables us to focus on the words and narratives of the crime through different sets of archives.
info:eu-repo/semantics/publishe
This paper proposes to think experimentally about representations of war in Western Europe referred to here as the countries of Western Europe invaded and occupied by Nazi Germany (France, Belgium, The Netherlands, Denmark and Norway)... more
This paper proposes to think experimentally about representations of war in Western Europe referred to here as the countries of Western Europe invaded and occupied by Nazi Germany (France, Belgium, The Netherlands, Denmark and Norway) during and after the second World War, through the comparison with the Great War and with the same war on the Eastern Front. In doing so, it tries so suggest some elements which might contribute towards an understanding why « In contrast to the post-1918 period, the rupture of language and imagery which followed the second World War was profound and enduring » (Jay Winter, Sites of Memory, Sites of Mourning, p. 8). It first addresses the issue of the coexistence, in Western Europe, of traditional codes of warfare with the unprecedented forms of violence of the Nazi Weltanschauüngskrieg. A second set of questions investigates the consequences of a radically new geography of mass death for the representations of war. The third part of the paper describes...
info:eu-repo/semantics/publishe
The paper aims to offer a reflection on torture accounts in three different judicial contexts, in the aftermath of the two World Wars and after the Tutsi genocide in Rwanda. We will discuss how the crimes of torture were brought before... more
The paper aims to offer a reflection on torture accounts in three different judicial contexts, in the aftermath of the two World Wars and after the Tutsi genocide in Rwanda. We will discuss how the crimes of torture were brought before national and international courts through three cases: the Jean-Paul Akayesu trial (1995-1998), the trial of the Geheime Feldpolizei 530 (1950) and the Max Ramdohr trial in Leipzig (1921).Our presentation springs from recent research in post World War I archives and discusses the specificities of the taking into account of torture in a reversed chronological order. This enables us to focus on the words and narratives of the crime through different sets of archives.
This is how Livy narrated the origins of Rome. Without the desired marriages, Romulus therefore organised games in honour of Neptune the Horse-god. As Livy continued, All the Sabines came, with their women and children. Roman households... more
This is how Livy narrated the origins of Rome. Without the desired marriages, Romulus therefore organised games in honour of Neptune the Horse-god. As Livy continued, All the Sabines came, with their women and children. Roman households were opened to them, and as they saw the city, with its pleasing position, its ramparts, and its many houses, they were amazed at its rapid growth. The day came for the games and as all eyes and minds were concentrated on them, the plan was carried out as prepared: at the agreed signal, the youth of Rome rose up on all sides to seize the young girls. Most of them fell victim to the first abductor. Some of the most beautiful, reserved for the principal senators, were carried off into their houses by citizens charged to undertake this task. One among the others, far superior to her companions in height and beauty was, it seems, taken by the senator Talassius’s group; as they were repeatedly asked where they were taking her, to protect her from all insults they cried out as they marched: “to Talassius” — hence the time-honoured phrase in the marriage ceremony. Terror threw the celebration into disarray, the parents of the young girls fled, stricken with grief; and as they cried out against this violation of the laws of hospitality, they invoked the god whose name had drawn them to the solemnisation of the games, as cover for treachery and sacrilege.
Depuis plus d’un demi-siècle, José Gotovitch est au coeur de la production de l’histoire contemporaine en Belgique. Avec, entre autres, L’an 40 et Du Rouge au Tricolore, il est l’auteur de monographies et d’articles qui ont fait date. Dès... more
Depuis plus d’un demi-siècle, José Gotovitch est au coeur de la production de l’histoire contemporaine en Belgique. Avec, entre autres, L’an 40 et Du Rouge au Tricolore, il est l’auteur de monographies et d’articles qui ont fait date. Dès 1964, il participa à la création d’un Centre d’Histoire des deux Guerres mondiales et il a été la cheville ouvrière de tous ses successeurs jusqu’au Centre d’Études et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (CEGESOMA), qu’il dirigea de 1989 à 2004. Il a toujours été à la fois chercheur, enseignant, voix critique dans le débat public, animateur d’équipe, bâtisseur. Son profil ne correspond pourtant en rien à celui de patron universitaire, ni par son parcours, ni par ses engagements, ni par ses objets d’étude. C’est ce paradoxe que ce rendu d’un entretien à trois voix cherche à explorer
On 22 August 2018, Pieter Lagrou gave a keynote lecture at the Conference To End All Wars, in Ypres, Belgium. The Gendarmerie in Grammont. Between October and November 1917, the Geheime Feldpolizei arrested children in Grammont for... more
On 22 August 2018, Pieter Lagrou gave a keynote lecture at the Conference To End All Wars, in Ypres, Belgium. The Gendarmerie in Grammont. Between October and November 1917, the Geheime Feldpolizei arrested children in Grammont for alleged sabotage of the railways in September-October 1917. The trial of Max Ramdohr was held in Leipzig in June 1921.  Appraisals of the various attempts to bring the authors of war crimes to justice after 1918 are univocal: they all resulted in pitiful failure a..
Is there such a thing as a common European memory? Looking at some recent debates, one might question this. The preamble of the Constitutional Treaty was bitterly debated by secularists and confessionalists, sovreignists and federalists.... more
Is there such a thing as a common European memory? Looking at some recent debates, one might question this. The preamble of the Constitutional Treaty was bitterly debated by secularists and confessionalists, sovreignists and federalists. Finally, they settled for a rather vague compromise, invoking both the ‘cultural, religious and humanist inheritance of Europe’, which is also a source of ‘universal values’, ‘bitter experiences’ and ‘former divisions’. The Constitutional Treaty project was also, ultimately, unsuccessful, having failed the test of popular approval by referendum in both France and the Netherlands.1 One wonders whether the text would not have been more convincing without the preamble and the bickering it occasioned. A much more powerful and tangible symbol of European integration is of course the common currency, the euro. Again, after long and bitter debates regarding the shortlist of Great Europeans whose effigy might appear on the euro notes – Erasmus, Leonardo da ...
... Hollywood, Figures and Film,Vincent Dozol: Hollywood: Previsualization and post 9-11 style?, Constance Ortuzar: The 9-11: The Chilean Coup and its Visual Memory, ChristianDelage:Visualizing 9-11, Portfolio: Peter Goodrich and Linda... more
... Hollywood, Figures and Film,Vincent Dozol: Hollywood: Previsualization and post 9-11 style?, Constance Ortuzar: The 9-11: The Chilean Coup and its Visual Memory, ChristianDelage:Visualizing 9-11, Portfolio: Peter Goodrich and Linda Mills, Edward Hillel, Richard Sherwin. ...
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Loe de Jong or the Professional Strategies of a Public Intellectual in the Cold War PeriodBoudewijn Smits’ biography of Loe de Jong tells four stories – the life of the author of the 16,600 pages long standard history of the Netherlands... more
Loe de Jong or the Professional Strategies of a Public Intellectual in the Cold War PeriodBoudewijn Smits’ biography of Loe de Jong tells four stories – the life of the author of the 16,600 pages long standard history of the Netherlands during the Second World War, that of the son of an Amsterdam milkman who lost his entire family in the Holocaust but then went on to become a celebrated national symbol, one of the most prominent media figures in the post-war Netherlands, in the printed press, radio and television, and finally that of the director and personification of a most peculiar Dutch institution, the State Institute for War Documentation. Smits offers an insightful analysis of how these four lives intertwined in the person of Loe de Jong and thus portrays in an original way the making of a Cold War public intellectual.Boudewijn Smits’ biografie van Loe de Jong vertelt vier levens: dat van de gevierde historicus, auteur van de 16.600 bladzijden tellende Het Koninkrijk der Nede...
... Communication by Meinen to author, December 2009. ↵ 21 See Maxime Brebant, L'affaire Winter, unpublished research paper in the history seminar directed by P. Lagrou, Université Libre de Bruxelles (2006). Brebant is currently ...
... influence the British had on the Belgian government, the United States and Great Britain obtained in September 1944 the exclusive right to ... Belgian government circles: Belgium was selling its strategic materials at a dubious price... more
... influence the British had on the Belgian government, the United States and Great Britain obtained in September 1944 the exclusive right to ... Belgian government circles: Belgium was selling its strategic materials at a dubious price and got nothing in return.' The US Congress was ...
Research Interests:
La « résistance » recouvre toute une série de réactions à des régimes d’occupation très différents et à des politiques différentes poursuivies dans différents pays et régions d’Europe à différentes phases de l’avancée nazie, de 1938 à... more
La « résistance » recouvre toute une série de réactions à des régimes d’occupation très différents et à des politiques différentes poursuivies dans différents pays et régions d’Europe à différentes phases de l’avancée nazie, de 1938 à 1945. La « résistance » est une notion qui a été utilisée pour décrire des attaques de partisans armées contre des convois de soldats allemands, la récolte de renseignements militaires pour les alliés, l’exécution de « traîtres » collaborateurs, les réseaux qui ont caché et, parfois, exfiltré des aviateurs alliés, des Juifs, des travailleurs réquisitionnés, mais aussi l’impression et la diffusion de journaux et tracts clandestins, l’attitude des églises face au régime nazi ou encore la préparation de l’après-guerre par des mouvements politiques. Selon la définition que l’on en donne, la « résistance » peut faire référence à un petit noyau de guérillas radicalisées ou à des militaires professionnels disposant d’une expertise technique en collecte et transfert de renseignements, à des réseaux à grande échelle composés de milliers de membres actifs et de dizaines, voire de centaines de milliers de complices, voire encore à l’opinion politique d’une grande majorité de la population, en ce compris ses élites traditionnelles, dans un pays donné lors des derniers mois de l’occupation.
La nature de l’occupation a changé avec le temps et c’est cette évolution qui explique l’évolution de la résistance 9 . À mesure que l’occupation s’est radicalisée, la résistance s’est radicalisée aussi; à mesure que l’occupation a visé... more
La nature de l’occupation a changé avec le temps et c’est cette évolution qui explique l’évolution de la résistance
9
. À mesure que l’occupation s’est radicalisée, la résistance s’est radicalisée aussi; à mesure que l’occupation a visé de nouveaux groupes, de nouveaux groupes sont entrés en résistance. Une chronologie approximative pourrait distinguer schématiquement trois moments décisifs dans l’entrée en résistance active de trois catégories différentes d’individus: 1)la ténacité du patriotisme belge et les milieux d’anciens combattants de la Première Guerre mondiale en 1940: 2)l’entrée univoque dans la résistance radicale du Parti communiste après l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941, mobilisant un groupe antifasciste beaucoup plus important: 3)l’élargissement de la résistance fin 1942, début 1943, en raison du travail obligatoire et du tournant de la guerre à Stalingrad.
"Verzet” dekt een grote verscheidenheid aan reacties tegen sterk uiteenlopende regimes die werden opgelegd en tegen diverse beleidskeuzes in verschillende landen en regio’s in Europa in de opeenvolgende periodes van nazi-expansie, van... more
"Verzet” dekt een grote verscheidenheid aan reacties tegen sterk uiteenlopende regimes die werden opgelegd en tegen diverse beleidskeuzes in verschillende landen en regio’s in Europa in de opeenvolgende periodes van nazi-expansie, van 1938 tot 1945. “Verzet” werd onder andere gebruikt voor aanvallen op Duitse troepentransporten, het verzamelen van militaire inlichtingen voor de geallieerden, het doden van collaborerende “verraders”, het organiseren van verbergen en soms het ontsnappen van vliegtuigbemanning, Joden, opgeëiste arbeiders, het drukken en verspreiden van ondergrondse kranten en pamfletten; de houding van de kerken tegenover de nazi’s, het voorbereiden door politieke bewegingen van de naoorlogse wereld. Naargelang van de definitie verwijst de term “verzet” naar kleine kernen van geradicaliseerde guerrillastrijders, militaire professionals met technische ervaring in het verzamelen en doorseinen van informatie, grote netwerken met de medewerking van honderden of duizenden individuen en de stilzwijgende ondersteuning van tien- of zelfs honderdduizenden, of zelfs de mainstream politieke opinie, waaronder de traditionele elite, in een bepaald land tijdens de laatste maanden van de bezetting.
Geleidelijk aan veranderde de aard van de bezetting en die evolutie verklaart ook hoe het verzet geleidelijk aan geëvolueerd is. Naarmate de bezetter radicaler werd, werd ook het verzet dat; toen de bezetter nieuwe groepen viseerde,... more
Geleidelijk aan veranderde de aard van de bezetting en die evolutie verklaart ook hoe het verzet geleidelijk aan geëvolueerd is.
Naarmate de bezetter radicaler werd, werd ook het verzet dat; toen de bezetter nieuwe groepen viseerde, sloten die nieuwe groepen zich bij het actieve verzet aan. Als we een ruwe chronologie hanteren, kunnen we drie bepalende momenten onderscheiden waarbij drie verschillende categorieën mensen zich bij het actieve verzet aansloten: 1) de vastberadenheid van de Belgische patriotten en de veteranen van de Eerste Wereldoorlog, in 1940; 2) de ondubbelzinnige toetreding tot het radicale verzet van de communistische partij na de Duitse inval in de Sovjet-Unie in juni 1941, die trouwens een veel grotere antifascistische achterban mobiliseerde; 3) het groeiende verzet, eind 1942 – begin 1943, door de verplichte tewerkstelling in Duitsland en de slag om Stalingrad, het kantelpunt van de oorlog.

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Giornata della memoria 26 gennaio 2023 – Sala dei Giganti Il 1989, come simbolo della fine della guerra fredda, non ha solo posto fine al sistema politico internazionale nato dopo il secondo conflitto mondiale, ma ha innescato anche un... more
Giornata della memoria
26 gennaio 2023 – Sala dei Giganti


Il 1989, come simbolo della fine della guerra fredda, non ha solo posto fine al sistema politico internazionale nato dopo il secondo conflitto mondiale, ma ha innescato anche un cambiamento radicale delle coordinate della memoria pubblica in tutta Europa.
A partire dall’inizio degli anni Novanta come principale paradigma memoriale si è affermato in Europa il ricordo della Shoah. “Sterminio di europei compiuto da altri europei” (come lo ha definito lo storico Tony Judt), la Shoah è diventata mito fondante negativo della memoria del vecchio continente. Considerato il “crimine per eccellenza”, la Shoah è infatti assurta a “narrazione unificante” e “paradigma della memoria occidentale” in un’Europa scossa di nuovo, con le guerre jugoslave, da crimini atroci contro i civili e dal rinnovarsi di manifestazioni di odio antisemita, di xenofobia e di razzismo. Anche le istituzioni dell’Unione europea hanno riconosciuto nella Shoah il perno della memoria dei popoli europei facendone strumento di sacralizzazione dei valori costitutivi della democrazia: il pluralismo, la tolleranza, i diritti umani”. Nel 2005 il Parlamento europeo ha riconosciuto il 27 gennaio come giorno della memoria della Shoah per tutti i paesi membri dell’Unione.
Accanto alla Shoah si è fatto progressivamente avanti negli anni un secondo paradigma memoriale basato sull’antitotalitarismo, promosso in particolare dai paesi dell’Europa centrale e orientale vissuti per oltre 40 anni sotto regimi comunisti strettamente controllati dall’Unione sovietica. Sulla base dell’esperienza repressiva vissuta sulla propria pelle, essi hanno promosso una memoria che equipara i crimini del comunismo ai crimini del nazismo e rivendica eguale dignità alle vittime dei due “totalitarismi gemelli”. Anche questo secondo pilastro memoriale è stato condiviso dall’Unione europea, dopo l’allargamento ai nuovi membri dell’Europa centro-orientale, come dimostra ad esempio la decisone del Parlamento europeo nel 2008 di istituire la giornata del 23 agosto - in ricordo del 23 agosto 1939 giorno del Patto Ribbentrop-Molotov – come giorno della memoria delle vittime dello stalinismo e del nazismo.
I due pilastri memoriali della nuova Europa, la Shoah e l’antitotalitarismo, non sembrano però essersi integrati appieno l’uno con l’altro. Hanno piuttosto generato forti tensioni e conflitti di memoria. Persiste infatti una sorta di “competizione” fra “vittime del lager” e “vittime del Gulag”, un attrito fra il principio dell’”unicità della Shoah” e l’idea dell’eguale livello criminale di nazismo e comunismo.
Si è oltretutto manifestato un intenso uso politico della memoria dell’antitotaliarismo che, in nome dell’anticomunismo, ha finito per riabilitare retrospettivamente figure di spicco del collaborazionismo europeo filonazista, intriso di antisemitismo, del periodo della seconda guerra mondiale - come ad es. Ante Pavelic, il mareciallo Antonescu, Josef Tiso, il maresciallo Horthy, considerati oggi da importanti forze politiche come degli eroi nazionali.
Si sta dunque profilando una nuova geografia memoriale in Europa che tende a far riferimento a due opposti poli: da un lato una memoria cosmopolita incentrata sul ricordo della Shoah, sulla difesa dei diritti umani universali come base di una società aperta e multietnica, dall’altro lato una memoria che declina la pur giusta condanna dei crimini dei totalitarismi nelle forme di un nuovo nazionalismo, spesso esasperate, che esaltano in primo luogo le tradizioni e le glorie della nazione.
Questi temi saranno al centro della lectio magistralis (Una nuova geografia memoriale europea? La Shoah e il conflitto mondiale dal Baltico ai Balcani) tenuta dal Prof. Pieter Lagrou dell’Universitè Libre de Bruxelles, in programma giovedì 26 gennaio 2023 presso la Sala dei Giganti, a Palazzo Liviano (ore 10), organizzata dal Centro di Ateneo per la storia della Resistenza e dell’età contemporanea (Casrec). Modera l’incontro il Prof. Filippo Focardi, Direttore del Casrec. Alla lectio seguiranno alcune melodie ebraiche ad opera del Rabbino Adolfo Locci e dei Maestri dell’Ensamble Shirè Miqdash (I canti del Tempio)
Lecture at the College of Europe, Bruges, 21 September 2022 The centennial commemorations of the Great War have seen various attempts at national reappropriation of the legacy of the Great War, by the Flemish governement and the UK... more
Lecture at the College of Europe, Bruges, 21 September 2022

The centennial commemorations of the Great War have seen various attempts at national reappropriation of the legacy of the Great War, by the Flemish governement and the UK government, for instance, but also in Eastern and Central Europe. What lessons does the Great War hold for contemporary Europe? The European Union traces its genealogy back to 1945, but there are many reasons to displace the cursor back to 1919 to reformulate a more ambitious agenda, both in geographical and political terms.
Les Rendez vous Condorcet Cycle Intervenants : Pieter Lagrou, Université libre de Bruxelles et Anne Simonin, CNRS Modération : Marta Craveri, FMSH Les deux intervenants vont interroger les vifs débats suscités par la résolution signée le... more
Les Rendez vous Condorcet Cycle
Intervenants : Pieter Lagrou, Université libre de Bruxelles
et Anne Simonin, CNRS
Modération : Marta Craveri, FMSH
Les deux intervenants vont interroger les vifs débats suscités par la résolution signée le 19 septembre 2019 par le Parlement européen sur l’« Importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » : à quoi aspire le politique quand il cherche à orienter l’écriture de l’histoire de l’Europe et en faire une mémoire partagée ?
Cette volonté de produire un grand récit européen renseigne-t-elle sur une nouvelle compréhension des traumatismes passés ? Sur la prise de conscience de la culture comme facteur prioritaire dans la construction de l’avenir commun ? Ou, plus sûrement, sur l’intranquillité du présent de l’Europe face à des valeurs qu’il convient de réaffirmer (les droits de l’homme, la démocratie) quand on les voit aujourd’hui voler en éclats — inquiétude que l’écriture du texte en propositions fragmentées, se répétant et se heurtant parfois l’une l’autre, transmet au moins autant que ce qui est dit. En effet, de la Pologne à la Grèce, en passant par l’Italie, la Hongrie et la Grande-Bretagne,
non seulement des militants identitaires, mais des politiques gouvernementales déploient les ressorts puissants de la mobilisation, d’arguments et symboles historiques contre
un ordre démocratique européen perçu comme hégémonique, libéral et cosmopolite. Les initiatives tentant de valoriser un passé européen partagé souffrent d’un déficit d’efficacité manifeste. À travers ces mobilisations émergent de nouveaux récits qu’il serait dangereux d’ignorer et dont beaucoup témoignent de constructions intellectuelles sophistiquées. La nouvelle Europe illibérale qui émerge fait de l’histoire, mais aussi des conditions de travail des historiens, un champ de bataille de prédilection.
La Question macédonienne. Retour d'un voyage. Pieter Lagrou Le dimanche 30 septembre, la population de l'ancienne République yougoslave de Macédoine répondait dans un référendum consultatif à 91 % de façon positive à la question «... more
La Question macédonienne. Retour d'un voyage. Pieter Lagrou Le dimanche 30 septembre, la population de l'ancienne République yougoslave de Macédoine répondait dans un référendum consultatif à 91 % de façon positive à la question « Êtes-vous pour l'adhésion à l'Union Européenne et à l'OTAN, en acceptant l'accord entre la République de Macédoine et la République hellénique ? » Or, les adversaires à l'accord avaient appelé au boycott du référendum et avec un taux de participation de 36 % ils estiment que le résultat revient à un rejet massif. Le dernier recensement date de 2003 et 400 000 des 1 800 000 habitants auraient choisi les voies de l'émigration, ce qui laisse ouverte la question du taux d'abstention effectif. L'accord en question a été signé par les Premiers ministres Zoran Zaev et Alexis Tsipras le 17 juin dernier. Il est censé mettre un terme à un contentieux qui a débuté avec la dissolution de la Yougoslavie en 1991. La République de Macédoine est avec la Slovénie la seule ancienne République yougoslave qui n'a pas connu de guerre civile dans les années 1990, mais là où la Slovénie fut la première à être admise comme membre de l'UE, la Macédoine n'a même pas pu ouvrir la première étape de la procédure d'adhésion. En cause est le véto que la Grèce a systématiquement opposé dans toutes les organisations internationales dont elle fait partie contre l'adhésion d'un pays dont elle estime qu'il usurpe une appellation qui lui appartient. Historiquement, la Macédoine fut une des républiques de la Fédération yougoslave, alors que la Macédoine grecque se compose de trois régions qui entre elles composent la plus grande région de la Grèce en superficie, et la deuxième en nombre d'habitants. Si avant 1991, une appellation régionale était partagée par deux pays voisins, depuis 1991, c'est un État souverain qui revendique le nom pour lui tout seul, revendication qui, aux yeux des Grecs, dans une péninsule des Balkans déchirée par les conflits territoriaux, ne peut qu'annoncer des velléités irrédentistes. Là où le blocage grec imposait aux organisations internationales l'acronyme FYROM (Former Yugoslav Republic of Macedonia), l'accord de Prespes propose le nouveau nom de Macédoine du Nord pour le pays, tout en maintenant le nom de Macédoniens pour les habitants et de macédonien pour la langue. L'accord est plus impopulaire encore en Grèce, où les sondages indiquent que 71,5 % de la population y est hostile, qu'en Macédoine. À Athènes et Thessalonique, les opposants ont mobilisé des dizaines de milliers de manifestants dans les rues, dont des intellectuels et des figures phares de la gauche historique comme Mikis Theodorakis. Tsipras et Zaev jouent donc leur survie politique en tentant de sortir d'une impasse qui dure depuis 27 ans. Pour Ioannis Armakolas, professeur d'études balkaniques à l'Université de Macédoine à Thessalonique, le contentieux oppose une Grèce arrogante qui ne perd rien à condamner son voisin à une attente indéfinie avant de pouvoir entamer les négociations d'adhésion à une Macédoine de plus en plus exaspérée, économiquement asphyxiée, ravagée par l'instabilité politique, la corruption et l'émigration massive. L'accord porte la promesse d'un début de stabilisation dans une région qui ne s'est toujours pas remise des guerres des années 1990. Skopje a donc vu défiler un comité de soutien impressionnant pour le « oui », de la chancelière allemande au secrétaire général de l'OTAN, en passant par le ministre de la défense américain. S'ils réussissent leur pari, Tsipras et Zaev pourront accéder au rang d'hommes d'État capables de forcer un accord historique. Ils étaient d'ailleurs en lice pour le prix Nobel de la Paix dans les jours qui ont suivi le référendum. Mais de quoi donc la Macédoine est elle le nom ? Comment expliquer qu'un jeu de mots conditionne l'avenir politique d'une région, mobilise des dizaines de milliers de manifestants, monopolise la vie politique de deux pays et impose le déplacement des dirigeants politiques les plus puissants du monde dans une petite ville des Balkans ? Pour le comprendre nous nous
Quel bilan peut on faire du Traité de Versailles, un siècle après sa signature? Fut-il en effet à l'origine de tous les malheurs du vingtième siècle? (entretien radiophonique)
In many parts of Europe, cities have been peculiar places where people not only lived from different trades, but often also spoke different languages, practiced different religions and held different political loyalties, compared to the... more
In many parts of Europe, cities have been peculiar places where people not only lived from different trades, but often also spoke different languages, practiced different religions and held different political loyalties, compared to the surrounding countryside. Whereas in France, Italy and Germany, nation-building was a top-down process that radiated out from the center toward the margins, in the new nations of Central and Eastern Europe nationalisation took the form of a social revenge by the rural populations on the urban elites. Instead of the capital city imposing its identity on the countryside through the school system, urban elites were physically removed by mob violence producing waves of refugees, or by state-led policies of expropriation, expulsion or mass-murder, with the most spectacular episodes of violence occurring during and after the Second World War.

Historian Pieter Lagrou takes us back in time to examine the roots of ethnic cleansing in the great project of nation-building that swept through Europe in the 19th and 20th centuries, which set Northern, Central and Eastern Europe on a different path. With cultural diversity under attack today both in Europe and the United States, Lagrou explains that confessional and linguistic heterogeneity was once in the very DNA of Europe’s cities.
Research Interests:
In October 1933 Germany withdrew from the League of Nations, a decision approved by plebiscite one month later, with a monster-score of over 95%. The League and its system of minority protection had failed beyond possible redress and... more
In October 1933 Germany withdrew from the League of Nations, a decision approved by plebiscite one month later, with a monster-score of over 95%. The League and its system of minority protection had failed beyond possible redress and until - and for some even beyond - September 1939 many Europeans shared the approval by the German electorate of the alternative solutions advocated by Adolf Hitler: border change and population transfer. The fact that these recipes finally resulted in defeat and collapse for Nazi Germany in 1945 delegitimised neither the diagnosis on minority protection nor the solutions most vocally promoted by the country that initiated and lost this war, quite on the contrary. Allied negotiations on the post-war order shared the premises of a wholesale repudiation of the system and endorsed border change and population transfers on a scale comparable to Nazi demographic engineering. Even Jewish exiles in New York were divided over the issue in their war-time and immediate post-war discussions over which kind of European order would offer the most adequate response to the impact of genocide and thus, ultimately, to the failure of minority protection. This contribution proposes outline the contours of the diagnosis of failure shared by both Axis and Allied powers and probe some of the dissenting opinions in the margins, pleading against all odds for a post-war order offering a glimmer of hope for the survival of diversity in European societies.
Research Interests:
Appraisals of the various attempts to bring the authors of war crimes to justice after 1918 are univocal: they all resulted in pitiful failure and constituted the scenario of disaster the victorious allies of 1945 were determined to... more
Appraisals of the various attempts to bring the authors of war crimes to justice after 1918 are univocal: they all resulted in pitiful failure and constituted the scenario of disaster the victorious allies of 1945 were determined to avoid.

The inter-allied special tribunal to judge the Kaiser as foreseen in the Versailles Treaty never materialized. Germany, Turkey and even neutral countries like The Netherlands refused to extradite suspects.

Trials held in Leipzig and Istanbul were largely perceived as making a mockery of justice and the trials in absentia held out of spite in France and Belgium were considered illegitimate by the nations of the defendants and ultimately frustrating by the nations of the victims. The accumulated effect of these failures was the triumph of a culture of impunity, with dramatic consequences during the second World War.

This blighting and widely shared assessment does call for a reassessment. The various attempts to bring war criminals to justice were the result of grassroots initiatives to gather evidence, record testimony and invent ways to challenge standing practice that national states and national armies had the exclusive and sovereign right to bring their own soldiers to trial.

The sheer size of popular involvement in initiatives to collect evidence on crimes in anticipation of legal process turned it, in all belligerent societies, into a weapon of mass documentation.

Neither can these attempts be reduced to the judicial version of nationalist propaganda campaigns denouncing the enemy. Part of the public opinion, of the political leaders and of the judicial profession in Germany and Turkey were sincerely committed to reign in the culture of impunity in which their national armies and their political allies acted and to distance themselves of some of the most heinous crimes committed in their name.

Investigating judges and political leaders in countries that had been exposed to these crimes framed some of their cases in such a way as to seize on what they perceived as overtures on the side of the judiciary of their former enemies and establish a dialogue of shared norms of what constituted humanity, atrocity, war crimes and due legal process.

The attempts were ultimately unsuccessful but they did constitute a crucial and massive attempt to defeat impunity and, in a way, to End All Wars of unlimited recourse to violence.
Le projet Jusinbellgium et les archives de Moscou
Research Interests:
"(...) Vingt auteurs se penchent ici sur les differents conflits du XXe siecle, des guerres mondiales aux guerres civiles, de la Colombie a la Tchetchenie. Pour la premiere fois, ils tracent l'histoire de cette violence, en... more
"(...) Vingt auteurs se penchent ici sur les differents conflits du XXe siecle, des guerres mondiales aux guerres civiles, de la Colombie a la Tchetchenie. Pour la premiere fois, ils tracent l'histoire de cette violence, en soulignent la complexite et l'ampleur, presentent la diversite des situations, le poids des imaginaires, les consequences sociales et politiques, mais aussi intimes et emotionnelles."
Over the course of the long and violent twentieth century, only a minority of international crime perpetrators ever stood trial, and a central challenge of this era was the effort to ensure that not all these crimes remained unpunished.... more
Over the course of the long and violent twentieth century, only a minority of international crime perpetrators ever stood trial, and a central challenge of this era was the effort to ensure that not all these crimes remained unpunished. This required not only establishing a legal record but also courage, determination, and inventiveness in realizing justice. Defeating Impunity moves from the little-known trials of the 1920s to the Yugoslavia tribunal in the 2000s, from Belgium in 1914 to Ukraine in 1943, and to Stuttgart and Düsseldorf in 1975. It illustrates the extent to which the language of law drew an international horizon of justice.
Grondig herwerkte editie van een klassieker uit onze recente geschiedschrijving Onverwerkt verleden. Collaboratie en repressie in België 1942-1952, verschenen in 1991, heeft het denken over de nasleep van de oorlogsjaren diepgaand... more
Grondig herwerkte editie van een klassieker uit onze recente geschiedschrijving

Onverwerkt verleden. Collaboratie en repressie in België 1942-1952, verschenen in 1991, heeft het denken over de nasleep van de oorlogsjaren diepgaand en blijvend beïnvloed.
75 jaar na de bevrijding van het land is de honger naar inzicht in wat toen gebeurde niet gestild. Bejubelde televisiereeksen over de collaboratie met de Duitse bezetter, het verzet en de Holocaust tonen dat. Daarom krijgt Onverwerkt verleden via deze heruitgave een tweede leven.
Ondertussen is het onderzoek over wat het boek dertig jaar geleden in beeld bracht in een stroomversnelling gekomen. Daarover gaat Omzien in verwondering, een bundeling van vier nieuwe hoofdstukken en een epiloog. Dit 'boek in het boek' brengt verhalen die in 1991 niet of nauwelijks te vertellen waren. Blinde vlekken worden ingevuld. Mythes sneuvelen.

Onverwerkt verleden en zijn update moeten een onmisbare wake-upcall zijn voor elk van ons. Zij laten zien hoe rechtspraak in tijden van chaos kan ontsporen. Hoe partijpolitieke exploitatie van onrust, onzekerheid en verwarring crisis na crisis kan uitlokken. Hoe chronische onderschatting daarvan vele jaren later een land nog altijd ziek kan maken.
Hoe, bijgevolg, het succes en het falen van gisteren gemaakte keuzes lessen opleveren voor vandaag en morgen.
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This volume, in Studies in the Social and Cultural History of Modern Warfare series, examines how France, Belgium and the Netherlands emerged from the military collapse and humiliating Nazi occupation they suffered during the Second World... more
This volume, in Studies in the Social and Cultural History of Modern Warfare series, examines how France, Belgium and the Netherlands emerged from the military collapse and humiliating Nazi occupation they suffered during the Second World War. Rather than traditional armed conflict, the human consequences of Nazi policies were resistance, genocide and labour migration to Germany. Pieter Lagrou offers a genuinely comparative approach to these issues, based on extensive archival research; he underlines the divergence between ambiguous experiences of occupation and the univocal post-war patriotic narratives which followed. His book reveals striking differences in political cultures as well as close convergence in the creation of a common Western European discourse, and uncovers disturbing aspects of the aftermath of the war, including post-war antisemitism and the marginalisation of resistance veterans. Brilliantly researched and fluently written, this book will be of central interest to all scholars and students of twentieth-century European history.
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