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Abstracta Iranica Revue bibliographique pour le domaine irano-aryen Volume 37-38-39 | 2018 Comptes rendus des publications de 2014-2016 Alya Karame, Trevis Zadeh. “The Art of Translation: An Early Persian Commentary of the Qurʾān” Viola Allegranzi Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/43391 DOI : 10.4000/abstractairanica.43391 ISBN : 1961-960X ISSN : 1961-960X Éditeur : CNRS (UMR 7528 Mondes iraniens et indiens), Éditions de l’IFRI Référence électronique Viola Allegranzi, « Alya Karame, Trevis Zadeh. “The Art of Translation: An Early Persian Commentary of the Qurʾān” », Abstracta Iranica [En ligne], Volume 37-38-39 | 2018, document 29, mis en ligne le 30 décembre 2018, consulté le 02 octobre 2020. URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/ 43391 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abstractairanica.43391 Ce document a été généré automatiquement le 2 octobre 2020. Tous droits réservés Alya Karame, Trevis Zadeh. “The Art of Translation: An Early Persian Commenta... Alya Karame, Trevis Zadeh. “The Art of Translation: An Early Persian Commentary of the Qurʾān” Viola Allegranzi Abstracta Iranica, Volume 37-38-39 | 2018 1 Alya Karame, Trevis Zadeh. “The Art of Translation: An Early Persian Commenta... RÉFÉRENCE Alya Karame, Trevis Zadeh, “The Art of Translation: An Early Persian Commentary of the Qurʾān”, Journal of Abbasid Studies 2, 2015, p. 119-95. 1 Cette étude résulte de l’heureuse rencontre entre Alya Karame, spécialiste de l’art et de la calligraphie islamiques, et Trevis Zadeh, expert en études coraniques. Découvrant qu’ils étudiaient un même manuscrit, avec des perspectives toutefois différentes, les deux auteurs décidèrent d’unir leurs efforts pour offrir une analyse globale touchant à la fois à la forme et au contenu de l’œuvre. Le manuscrit en question (Topkapı Sarayı Müzesi Kütüphanesi, E.H. 209) est un volume d’un Coran enluminé, dont le texte s’accompagne d’une traduction interlinéaire et d’un commentaire en persan. Ce commentaire a été identifié comme étant le Tafsīr-i munīr d’Abū Naṣr al-Ḥaddādī, un exégète ayant vécu à Samarcande au tournant des IVe/IXe et Ve/Xe siècles. Le manuscrit date de 484/1091-92 et a été produit dans l’atelier du sultan ghaznavide Ibrāhīm. Le volume offre donc un témoignage d’exception sur la circulation de textes exégétiques en langue vernaculaire dans l’Asie centrale pré-mongole. Les nombreux styles paléographiques employés et les élégantes enluminures, décrits et richement illustrés dans l’article, apportent également une contribution majeure à notre connaissance de l’art du livre sous les Ghaznavides. Dans les ateliers médiévaux, plusieurs savants, artisans et artistes participaient à la réalisation d’un manuscrit : l’approche interdisciplinaire choisie par les auteurs nous permet d’apprécier pleinement le fruit de leur travail. AUTEURS VIOLA ALLEGRANZI Université Sorbonne Nouvelle, Mondes iranien et indien Abstracta Iranica, Volume 37-38-39 | 2018 2