History of the Alps

In the 19th century, a unique combination of scientific, social, political and cultural factors attracted crowds of visitors from all over the world to the Dolomite Mountains. This phenomenon had its epicenter in Fiemme Valley and in the town of Predazzo, where Michele Giacomelli and his family hosted a great number of these travelers in their hotel: the Nave d’Oro.
This book features a critical edition of the first manuscript volume of the guestbook of the hotel, the Memoriale (1820–1875): a document where countless characters intertwined their lives, jobs, works, and passions. A stratification of social and cultural contexts, languages and events which make this manuscript a precious source for understanding a crucial chapter in Italian and European history.

La notion de communs ne suffit pas pour résumer les formes prises par la possession et l’exploitation collective des monts dans les Alpes médiévales. Parce qu’il faut envisager plusieurs types de communautés, sans compter les communautés à plusieurs étages. Parce que le Bas Moyen Age est un temps de recomposition entre ces divers types de communautés. De même, l’étendue des droits dont dispose la collectivité paysanne peut se borner à de simples usages, limités dans le temps et l’espace, sous la haute surveillance des agents seigneuriaux, pour aller jusqu’à la pleine propriété impliquant la mise en place d’agents communautaires, l’adoption de règles de gestion écrites et le lever d’amendes sur les contrevenants et ce, sans aucune intervention d’une autorité supérieure. A un moment donné et dans un lieu donné, la réalité de la possession et de l’exploitation communautaire résulte toujours d’un compromis entre les vieilles solidarités héritées du passé, et les rapports de force du moment : tensions internes à la communauté et entre les différents niveaux de communauté, relations des unes et des autres avec le seigneur et avec l’Etat naissant ; relations avec les communautés voisines, enfin.

Dieci itinerari accompagnano sui versanti di Valle
Camonica alla scoperta dell’edilizia rurale dei
maggenghi, prati montani sopra i paesi, ricavati
entro il bosco, un tempo destinati al pascolo e alla
fienagione. Lungo antichi sentieri, attraversando
luoghi di grande ricchezza ambientale e naturalistica
e godendo di suggestivi scorci panoramici, è
possibile osservare baite e baitelli che raccontano la
fatica e l’ingegno dei contadini-allevatori del passato.
Testimonianze di un mondo scomparso, essi parlano
al presente proponendo un abitare fondato sull’uso
sostenibile delle risorse e sulla condivisione e
trasmissione comunitaria di valori e saperi.

Zusammenfassung: Von 2007 bis 2016 untersuchte ein interdisziplinäres Projekt im Unterengadin (Graubünden, Schweiz) die alpine Weidewirtschaft. Im Fimbertal/Val Fenga wurden in über 2000 m Höhe spätbronzezeitliche bzw. hallstattzeitliche Baustrukturen entdeckt, die in Verbindung mit zeitgleichen Talsiedlungen um Ramosch als Nachweis für eigentliche Alpwirtschaft in prähistori-scher Zeit interpretiert werden. Um diese idealtypische Kombination eines gestuften Tal-Alp-Systems und die gesamtwirtschaftliche Bedeutung der Viehwirtschaft besser zu verstehen, wurde eine GIS-gestützte Szenario-evaluation der prähistorischen Landschaftsnutzung ausgeführt. Da zur Größe und Struktur der Siedlungen keine ausreichenden Daten vorhanden sind, wurde eine theoretische Berechnung der maximalen Bevölkerungs- bzw. Vieh-/Herdenzahl angestrebt. Die Basis dazu bildet ein komplexes Subsistenzmodell, das aus der archäologischen, physiologischen und landwirtschaftlichen Fachliteratur ausgearbeitet wurde und den Flächenbedarf von Ackerbau und Viehzucht berücksichtigt. Anhand separat modellierter landwirtschaftlicher Nutzungsflächen im Einzugsgebiet (site catchment) der jeweiligen Siedlung lässt sich so die maximale Tragkraft (carrying capacity) bzw. Bevölkerungszahl ermitteln. Die alpine Topografie wird dabei als landwirtschaftlich stark limitierender Faktor betrachtet, sodass eine wachsende Siedlung bzw. Bevölkerung dazu gezwungen wäre, das Vieh im Sommer auf weiter entfernte Hochweiden auszulagern. Aus den Modellen kann allerdings kein ökonomischer oder ökologischer Druck als primärer Grund für die Ausformung der Alpwirtschaft belegt werden. Es wäre in den Talsiedlungen möglich, Ackerbau und Viehwirtschaft für bis zu 200 Personen ganzjährig in unmittelbarer Siedlungsnähe zu bewerkstelligen. Die saisonale vertikale Mobilität muss daher aus anderen Gründen eingeführt worden sein, möglicherweise für die strategische Mehrproduktion landwirtschaftlicher Erzeugnisse für den inner- und transalpinen Gütertausch.

Schlüsselworte: Alpen; Landschaftsarchäologie; Vieh-wirtschaft; Alpwirtschaft; Subsistenzmodell; GIS; Tragfä-higkeit; Mehrproduktion; Bronzezeit; Eisenzeit.

Abstract: Between 2007 and 2016 an interdisciplinary project explored the Alpine pastoral economy in the Lower Engadine region (Grisons, Switzerland). Late Bronze Age or Hallstatt-period structures were discov-ered at 2000  m a.s.  l. in the Fimbertal/Val Fenga valley and were, in association with contemporary settlements in the valley around Ramosch, interpreted as evidence of an actual Alpine pastoral economy in prehistoric times. To gain a better understanding of such an ideal combination of a tiered Alp-valley system on one hand and the overall economic significance of livestock farming on the other, a GIS-based scenario evaluation of prehistoric land use was carried out. Since the data available on the size and structure of the settlement is not sufficiently large, the aim was to achieve a theoretical calculation of the maximum number of people and livestock. This calculation was based on a complex subsistence model which was devel-oped from archaeological, physiological and agricul-tural specialist literature and took into account the area required for crop cultivation and animal husbandry. Based on separately modelled areas of farmland within each site catchment, this allowed us to calculate the maximum car-rying capacity or population sizes. The Alpine topography was seen as a severely limiting factor with regard to agri-cultural output, which would mean that an expanding settlement or population group would be forced to move their livestock to higher pastures further afield during the summer months. The models, however, have not allowed us to state that economic or ecological pressure was the primary reason for the evolution of an Alpine pastoral economy. It would have been possible by means of crop cultivation and animal husbandry to sustain a population of up to 200 people living in or around each valley set-tlement all year round. Seasonal vertical mobility must therefore have been established for other reasons, possi-bly in order to increase the output of agricultural produce for exchange within and beyond the Alpine region.

Keywords: Alps; landscape archaeology; livestock farming; pastoral economy; subsistence model; GIS; car-rying capacity; produce of exchange; Bronze Age; Iron Age.

Résumé: De 2007 à 2016, un projet interdisciplinaire pour la Basse Engadine (canton des Grisons, Suisse) s’est consacré à l’économie pastorale en milieu alpin. A plus de 2000  m d’altitude, dans la vallée du Fimber/Val Fenga, on a découvert des structures d’habitat datant du Bronze final et de l’époque de Hallstatt. Elles peuvent être corré-lées avec certaines occupations contemporaines de fond de vallée s’articulant autour de Ramosch, et témoignent d’une véritable économie alpestre à l’époque préhisto-rique. Pour mieux comprendre un système qui correspond à une combinaison idéale entre vallée et alpages, de même que pour cerner l’importance économique de l’élevage, on a effectué une évaluation de différents scénarios d’ex-ploitation du paysage à l’époque préhistorique, basée sur les SIG. Comme on ne dispose pas de données suffisantes concernant les dimensions et la structuration des habi-tats, on a procédé au calcul de la population théorique maximale, répétant l’exercice pour le nombre d’animaux ou de troupeaux. A cette fin, on a eu recours à un modèle de subsistance complexe, mis en place grâce aux données fournies par la littérature spécialisée et tenant compte de données archéologiques, physiologiques et agricoles, sans oublier les surfaces nécessaires à l’agriculture et à l’élevage. Sur la base des zones d’exploitation agricole régionales, modélisées individuellement (site catchment) pour chacun des sites, on peut établir quels étaient la charge maximale (carrying capacity) et le nombre d’habi-tants. Dans ce modèle, la topographie du milieu alpin est considérée comme un facteur particulièrement contrai-gnant pour l’agriculture, impliquant que la croissance d’un village ou de sa population devait déboucher sur le déplacement du bétail durant l’été vers des pâturages d’al-titude éloignés. Ces modèles ne permettent toutefois pas d’établir la présence d’une pression économique ou écolo-gique qui aurait été la cause majeure de la mise en place d’une économie alpestre. Dans les habitats de vallée, il était possible de subvenir, grâce à l’agriculture et à l’éle-vage, aux besoins d’une communauté comptant jusqu’à 200 personnes, durant toute l’année et à proximité immé-diate des villages. La mobilité saisonnière, avec des dépla-cements en altitude, relève donc d’autres intentions, peut-être une surproduction stratégique de produits agricoles, destinée à l’échange de biens intra-alpin et transalpin.

Mots-clés: Alpes; archéologie du paysage; économie agro-pastorale; exploitation des alpages; modèle de sub-sistance; SIG; carrying capacity; surproduction; âge du Bronze; âge du Fer.

Brien A. Meilleur, Fabrice Mouthon, Anne-Marie Bimet

A CIEL OUVERT. Les canaux d'irrigation en pays de Vanoise

Cet ouvrage est le premier à étudier un grand système coutumier d'irrigation en France d'un point de vue ethnologique et historique.
Présents sur environ 50 communes des vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, en Savoie, ces canaux arrosaient prairies et prés de fauche formant un intense maillage de conduites creusées à même le sol, dans la roche ou suspendues au-dessus du sol. Leur finalité première était d'accroître la production fourragère nécessaire à l'hivernage du bétail dans le cadre d'une économie pastorale de haute montagne. Présent dès le Moyen Âge, peut-être amorcé dès la Préhistoire, ce réseau hydraulique est resté en activité jusqu'au milieu du XXe siècle. En partie à l'abandon, il représente un patrimoine matériel et mémoriel inestimable.

The famous philosopher Friedrich Nietzsche (1844-1900) and the brilliant Russian painter Nicholas Roerich (1874-1947) have broadly reflected on the
topic of the mountain, conceived by them as a symbolical and hermeneutical figure. Roerich’s pictorial opus magnum is for the most part devoted to the representation of Asian mountains nature as long as Nietzsche’s poetical and philosophical perspective passes through the mountains, especially Alps, understanding them as pivotal figures of a philosophical thought. The essay will underline the “poetics of the mountains” in Nietzsche’s and Roerich’s work, showing that mountain represents the symbolical answer to the philosophical research of Nietzsche and to the artistic and metaphysical quest of Roerich.

Il libro "Naturalmente divisi" è nato a seguito di un convegno che aveva il proposito di fornire una panoramica sufficientemente completa e criticamente aggiornata sulla storia sociale delle antiche comunità delle Alpi. La prospettiva nella quale si è operato è stata l'analisi storica e politica di singole valli attraverso lo studio delle autonomie da loro guadagnate nel corso dei secoli: aree montane privilegiate che hanno più volte rimarcato la "naturale divisione" dalle grandi città della pianura attorno alle quali gravitavano. La complessità di questo rapporto è stato sintetizzato nel presente volume che si propone come una valida guida per chi volesse avvicinarsi con curiosità all'argomento. Particolare attenzione è stata rivolta alle vallate centrali delle Alpi (dalla Valle Camonica alla Valsassina), per quanto i contributi spazino dalle Alpi Cozie fino alla Carnia, con un excursus riservato alle antiche comunità alpine in epoca romana.

Henry Wadsworth Longfellow’s poem Excelsior was published in 1841 and very soon came to be strongly associated with European Alpine mountaineering. Longfellow was influenced by German cultural approaches to mountains, mediated via the literature of the both the Sturm und Drang movement, German Idealism and pan-European Romanticism. The poem briefly recounts the tale of a young man struggling through Alpine peaks and passes to an unspecified fate near the Great St. Bernard Pass. Located by the faithful hounds of the monastery and half buried in snow, he still clutches in his icy hand ‘That banner with a strange device/Excelsior!’ Longfellow constructed his aesthetics of the infinite from Pre-Romantic, Sublime and Gothic elements but the literary topos of Excelsior owes most to German literary and philosophical sensibilities. This reverence for mountain landscapes and their symbolic importance was reinforced in German culture by romantic nationalism and the literature of young Germans’ self-discovery that had romanticized the ‘wild call of the mountains.’ The cult of doomed and evanescent youth is a feature of the Sturm und Drang. Above all, German Idealist thought found in the struggle to climb a mountain and attain a summit the perfect metaphor for the dialectical method and the teleological drive towards the Ideal, exemplified in Goethe’s Faust. The motifs of ascent, absorption into the Absolute and engagement in “aspiration without object” all place this within the domain of philosophical idealism. The phrase “Excelsior!” was adopted by mountaineers in the nineteenth century, Le Club Alpin Français choosing it as the club motto at the club’s foundation in 1874. It attained considerable cultural force amongst German speaking Alpinists experimenting with new forms of Lebensphilosophie that emphasized the cultivation of the will. The phrase lost much of its power through overuse, debasement, parody and ridicule but remains an epiphenomenal presence in literary appropriations of mountaineering.

transhumance. Carnets de routo. Arthaud, 372 p. L'historien Antoine de Baecque aime écrire sur la marche ; plusieurs de ses ouvrages tentent de nous convaincre qu'il est un des spécialistes de ce sujet très couru. Il marche lui-même, mais ce ne sera pas lui faire injure de dire qu'il sait encore mieux lire. Autour d'une randonnée entre Provence et Piémont « sur les traces du parcours millénaire des bêtes et des hommes, cette transhumance traditionnelle disparue dans les années 1950 » (annonce de manière erronée la quatrième de couverture qui se trompe de dix bonnes années), son nouvel opus mêle journal intime, récit de voyage et topoguide émaillé de conseils qui se veulent astucieux (l'écrivain étrenne un futur GR parcourant d'anciennes drailles livrées aujourd'hui à une entreprise de patrimonialisation menée par la Maison de la transhumance). C'est aussi un carnet de lectures romanesques et scientifiques qui paraphrase-avec une habileté certaine-et emprunte avec et sans guillemets nombre de leurs passages. Tout ceci donne un livre un peu replet que la marche, qui use les souliers, aurait pu soulager de quelques dizaines de grammes, ne serait-ce que pour le rendre plus transportable et nous éviter de partager les soucis conjugaux et financiers de l'auteur. Mais il y a mieux ! Ayant écrit ou participé à plusieurs d'entre les nombreux ouvrages auxquels Antoine de Baecque se réfère, je dois par ailleurs avouer par souci d'honnêteté intellectuelle m'être livré plusieurs fois entre 2001 et 2017 à du « plagiat par anticipation » (j'emprunte ce concept à l'excellent ouvrage éponyme de l'essayiste Pierre Bayard dont je ne peux que conseiller la lecture) des Carnets de la routo d'Antoine de Baecque. En effet, à maintes reprises nos textes évoquant le même sujet-la transhumance-se croisent et même se confondent. Nous sommes ainsi plusieurs auteurs scientifiques (on cherchera leurs noms dans l'abondante bibliographie à la fin de l'ouvrage) à avoir plagié par anticipation (bien sûr ! :-) Antoine de Baecque. Et je dois confier mon grand embarras quand je lis, dans la dédicace qu'il a sans doute trouvé courtois de m'écrire avant de m'envoyer son livre, que je lui ai « beaucoup appris ». Il faut croire que, finalement, Antoine de Baecque sait mieux marcher que lire car son ouvrage est entaché de nombreuses approximations et regrettables erreurs. Et plutôt que de me flatter bassement en écrivant que je lui ai « beaucoup appris », il eut sans doute été plus juste, faisant preuve d'un peu d'humour, d'écrire que je lui avais « beaucoup pris »… Par anticipation bien sûr ;-).

À la Renaissance, les Alpes occidentales sont un lieu « de nulle part », un espace à la fois rêvé et vécu par les hommes. De nombreuses sources renseignent sur les différents discours portant sur la montagne. D’un côté, les récits de voyage et les cartes anciennes traduisent l’émergence de regards exogènes de la part des humanistes et des soldats qui, lors de leurs traversées du massif, font l’apprentissage des réalités du terrain. D’un autre côté, les légendes et les discours princiers véhiculent des représentations tantôt terrifiantes, tantôt élogieuses d’un espace fantasmé par les autochtones, politisé par les souverains. Toutes ces sources poussent à reconsidérer la Renaissance comme une période de transition entre rêves et réalités, deux termes à mettre au pluriel tant les expériences et les pratiques dans les Alpes sont diverses. Par une approche plurielle – littéraire, culturelle, militaire et politique – de la montagne aux XVIe et XVIIe siècles, cet article entend montrer que les montagnes deviennent un espace faisant l’objet d’une appropriation à mesure que se construit un savoir géographie alpin, bien que persiste un imaginaire contredisant les pratiques empiriques du terrain.

La période allant du XIIIe au début du XVIe siècle offre pour la première fois une documentation écrites donnant à voir la fréquentation des pâturages d'altitude, leur aménagement, leur exploitation. C'est l'époque de l'affirmation des droits des communautés paysannes sur ces espaces disputés qui deviennent progressivement "des communs". C'est l'époque également où les alpages deviennent le lieu de production de fromages destinés, non pas seulement à l'autoconsommation, mais au marché extérieur. Ces questions sont traitées ici à partir des exemples des hautes vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, dans les Alpes françaises.

Between the Alps and the coastal plains of Provence, the practical experience of transhumance contributed to the formation of a large territory travelled by shepherds and their flocks. Most of these men came from Alpine valleys, more specifically from Piedmont. As early as the Middle Ages when transhumance became common in this area, Provence big landowners started to recruit shepherds from Piedmont because of their know-how. The cultural and linguistic proximity with Provence helped their integration into the local community. Shepherds’ identity is defined by their cultural mobility and a result of their multiple sense of belonging. It is however primarily defined by two factors: being transhumants and mountain folk.

Il Maestro di Sommacampagna è senza dubbio una delle figure
più singolari della cultura artistica della seconda metà del Trecento nell’area delle Alpi e delle Prealpi centro-orientali. Il suo linguaggio, semplice ma gradevole, ritardatario eppure vivace, suscita, anche allo sguardo di chi l’avvicini per la prima volta, un sentimento di spontanea simpatia e di curioso interesse.
Il volume ricostruisce la vicenda itinerante del pittore e della sua bottega, contestualizzandola nel quadro storico, economico ed artistico dei territori in cui si trovò a operare: dal lago d’Iseo alla Val Camonica, dalle valli trentine e venete alla pianura veronese e bresciana. Il nutrito catalogo di opere – settantasette dipinti distribuiti in trentadue località – consente di precisare il linguaggio pittorico del Maestro e di ridefinirne la lunga attività lungo direttrici secondarie al servizio di un pubblico modesto e poco esigente, ma talora anche di committenti più colti e facoltosi.
Fanno da sfondo a queste vicende i maestosi scenari di un contesto alpino e prealpino ricco di testimonianze storiche e artistiche: di queste, l’avventura del Maestro di Sommacampagna costituisce un frammento, che si è rivelato tanto articolato quanto affascinante.

Fantoni R. e Maglione O. (2015) - Il legno e la pietra. I borghi rurali dell'alta Valsesia. Relazione presentata al convegno "Borghi montani e case d’artista. XXV edizione degli Incontri tra/montani. San Fedele Intelvi, 3-5 ottobre 2014". Gruppo Walser Carcoforo e Centro Studi Walser Rimella, pp. 26

Tra ‘500 e ‘600 l’accesso continuo alle licenze di taglio di boschi, rilasciate dalla Camera arciducale dell’Alta Austria per i bacini gravitanti su diversi corsi d’acqua dell’arco alpino sudorientale, aprì alle élites residenti nella fascia di confine tra l’impero e la repubblica di Venezia importanti spiragli e possibilità economiche, grazie allo sfruttamento delle risorse della montagna. Dai commerci di legna da ardere, la principale risorsa energetica del tempo, di quella da opera e dei loro derivati ricavavano beneficio sia le città ed i distretti della pianura, che le popolazioni alpine, alle quali erano garantiti i rifornimenti di derrate alimentari.
Il modello ecologico di unità sovraregionale analizzato nella ricerca è costituito principalmente dall’asta fluviale del Brenta e del Cismon, sottoposta in parte alla contea del Tirolo, ma proiettata verso la repubblica veneta. Quest’area beneficiava da un lato di un esteso patrimonio forestale e dall’altro dei mercati di sbocco presenti in una zona ad alta densità demografica, suddivisa in diversi distretti produttivi, la cui capitale, Venezia, era un importante centro di consumo e di scambio, cui facevano capo correnti commerciali con vari empori del Mediterraneo. Il lavoro oltre ad analizzare la distribuzione degli interessi economici di alcune imprese, i loro legami con il circuito creditizio veneziano, l’organizzazione del lavoro e la distribuzione delle infrastrutture, si sofferma sull’intreccio di rapporti d’affari e di «patronage» tra i mercanti e le élites locali, i feudatari e i membri della burocrazia austriaca, interessati a favorire quegli acquirenti in grado di trasformare in ricchezza un patrimonio naturale di lenta riproducibilità. L’impatto mercantile sulle economie rurali non mancò di suscitare un mal celato risentimento tra le popolazioni locali, che rimase però sempre episodico. La necessità di salvaguardare l’approvvigionamento di cereali, ma anche di olio, stoffe e vino, e il sistema elaborato dai diversi operatori per cattivarsi il consenso delle comunità (lasciti, donativi, legati) mise a freno quasi ogni malcontento, consentendo il protrarsi di queste relazioni durante tutto il periodo di antico regime.

En Savoie, les seigneur laïcs s'intéressent peu aux forêts de montagne. Les principaux protagonistes sont ici les monastères et surtout les communautés rurales. Par communautés nous entendons ici les communautés de paroisse ou de hameaux mais aussi les consortages, c'est à-dire des syndicats d'exploitants forestiers. A partir du XIIIe siècle, les droits des communautés sur les forêts d'altitude sont mis à plat et renégociés avec les seigneurs principalement sous la forme d'actes dits d'albergements. Dans le même temps de nombreux conflits forestier aboutissent à la délimitation des domaines forestiers de communautés. C'est enfin le temps où les communauté mettent en place et éventuellement par écrit des règles de gestion durable de leur domaine forestier.

Dans les Alpes, la maison de la fin du Moyen âge semble bien préfigurer celles des époques plus récentes. Elle rappelle en tout cas fortement les types qualifiés « d’archaïques » par les spécialistes de la maison traditionnelle. Sans doute a t-elle par la suite gagné en volume et en complexité, gagnant sur l’espace encore disponible représenté par la court, intégrant davantage sous le même toit divers bâtiments jusque là plus où moins imbriqués. Dans certain secteurs, des transformations plus radicales ont pu avoir lieu, du fait de la pénurie de certains matériaux ou de l’adoption de nouveaux procédés de construction : passage du bois à la pierre, par exemple. Dans la majorité des cas, cependant, il semble s’être s’agit d’évolutions lentes brodant parfois sur le bâti d’origine pour le transformer en permanence. Les franches ruptures, avant celles du XXe siècle, sont sans doute plus tardives : fin XVIIIe et première moitié du XIXe siècle et paraissent s’imposer à l’occasion des reconstructions consécutives aux nombreux incendies provoqués par le resserrement de l’habitat. Quant à leurs causes, elles sont sans doute liées, moins à l’évolution de l’agriculture, si ce n’est pour des périodes très récentes, qu’à la surpopulation, à l’exercice de nouvelles activités (tourisme, très précoce à Chamonix, proto industrie, comme dans les Bauges), ou aux revenus procurés par l’émigration temporaire (dans le Faucigny, en Oisans et Briançonnais et Queyras). Il faudrait y ajouter les influences extérieures, elles aussi véhiculées par les passages de travailleurs migrants exerçant dans le bâtiment.

À l’époque moderne, l’« Europe lotharingienne » est le champ de bataille où s’affrontent les rois de France et les Habsbourg. De cette conflictualité naît une nébuleuse de petits États d’entre-deux qui ont envisagé cette rivalité comme une opportunité pour défendre leur indépendance. A contrario, cette instabilité géopolitique a pu gommer plusieurs siècles d’histoire. À partir des exemples lorrain et piémonto-savoyard, il s’agit de montrer que la (dé)construction d’un État d’entre-deux est une affaire européenne résultant de la politique d’une dynastie souveraine aspirant à s’affirmer comme puissance moyenne, mais aussi des aléas du jeu de ses voisins soucieux de l’instrumentaliser, lors des guerres et des traités de paix, pour entraver toute tentative d’hégémonie et maintenir l’équilibre continental. Les évolutions territoriales de ces deux États d’autrefois, leur diplomatie, la guerre et, dans une moindre mesure, les rouages internes à leur étatisation constitueront les principaux critères de comparaison.

Nota Contributo presentato a Padova in occasione della ricorrenza del Bimillenario Liviano (2017), nell'ambito della giornata di studi intitolata "Tito Livio e l'Italia settentrionale prima di Roma. Il punto di vista dell'archeologia" (Pado-va, 19 dicembre 2017) e organizzata da Mi-chele Cupitò e Silvia Paltineri. Riassunto Gli eventi che coinvolsero il versante italiano delle Alpi occidentali, dopo la Seconda Guerra Punica, erano narrati nei libri di Livio andati perduti, a partire dal libro 46 che si riferiva al 166 a.C. Associan-do ciò che ci è pervenuto attraverso autori successivi che hanno riassunto la grande opera liviana o a questa si sono ispirati, anno per anno si è provato a ricostruire quanto perduto, collegandolo ai dati archeologici. I passi sono riportati integralmente, seguiti da un commento. Si delinea quindi un quadro dove le poche notizie storiche si associano a conoscenze archeologiche che stanno via via arricchendosi, caratterizzate tuttavia da una grande disomogeneità nella distribuzione geografica, nella qualità e nella tipologia dei contesti. Summary The events that involved the Italian side of the western Alps, after the Second Punic War, were narrated in Livy's books that were lost, starting from book 46 which referred to 166 B.C. Starting from the later authors who have summarized the great work of Livy or were inspired by it, we tried to reconstruct what was lost, linking it to archaeological data. The quotations are integrally reported , year by year, followed by an archaeological and historical comment. The few information is associated with archaeological knowledge, however characterized by a great lack of homogeneity in the geographical distribution, in the quality and type of contexts. Redazione: Michele Lanzinger pdf: http://www.muse.it/it/Editoria-Muse/Preistoria-Alpina/Pagine/PA/PA_49-2018.aspx Rubat Borel F., 2019-Incolae iugi. I popoli delle Alpi occidentali in storici e geografi dell'età di Livio. Preistoria Alpina, 49bis: 81-91.