Poitou-charentes

Cet ouvrage présente les notices des sites archéologiques recensés par Maurice Marsac. Elles sont établies à partir des couverture aérienne militaire réalisées consécutivement pendant 3 années dans une période favorable. Ces couvertures aériennes ont depuis été déposées aux Archives départementales des Deux-Sèvres, ainsi que le fonds documentaire Maurice Marsac.

Nos contemporains sont friands de remarques quotidiennes sur le temps. Plusieurs sites Internet dont celui du cercle généalogique poitevin ont eu l’excellente idée de noter les mentions climatiques annotées çà et là sur des registres paroissiaux concernant la France et
notre région. La lecture de ces évènements et celle des catastrophes qui les accompagnent permet de relativiser les appréciations de nos contemporains et notamment le fameux réchauffement de la planète. Certes, au Moyen Âge on ne dispose pas des moyens de mesures précis, efficaces, fiables et ce sont des "anecdotes" qui permettent de traduire l'étouffante chaleur estivale ou les rigueurs de certains hivers.

Perdu en pleine campagne loudunaise, sur la commune des Trois-Moutiers, le château le plus célèbre de la Vienne est moins connu qu'on pourrait le croire. Découvertes et nouvelles précisions n'en sont que plus précieuses. À commencer par le nom de son architecte.

Étude commandée par la Conservation régionale des Monuments historiques.
Jardin créé autour d'un monument à la mémoire du Père de La Croix, conçu par Aimé Octobre.
Jardin dessiné suivant le modèle des Alyscamps par Brun, ACMH, en 1911, inauguré en juin 1912.

Cet ouvrage accompagne l’exposition présentée au château d’Oiron du 24 octobre 2015 au 24 janvier 2016.

Après trois siècles passés dans le secret de bibliothèques privées, le Recueil des vues et plans d’Oiron s’offre à la délectation de tous grâce à son acquisition par le Centre des monuments nationaux.
Son histoire nous conduit sur les pas de madame de Montespan. En échange d’un collier de perles qu’elle lui a renvoyé, Louis XIV donne 100 000 francs à la marquise pour l’acquisition de terres aux confins de son Poitou natal et de l’Anjou – non loin de sa sœur Gabrielle de Rochechouart de Mortemart, abbesse de Fontevraud.
Retirée de la cour, madame de Montespan habitera et embellira le château d’Oiron, que le maréchal de La Feuillade avait profondément modernisé quelques années plus tôt sur le modèle versaillais. L’inventaire retrouvé de 1707 permet de découvrir le contenu du château dans ses moindres détails, offrant à l’imaginaire une promenade dans les salles depuis longtemps démeublées.
Tout en se réservant la jouissance des terres et du château, l’ancienne favorite de Louis XIV les fait acquérir par son fils aîné, le marquis d’Antin. Seul fils légitime né du mariage avec le marquis de Montespan, d’Antin est un parfait courtisan. Louis XIV le fait duc et pair de France (1711), après l’avoir nommé directeur des Bâtiments du
roi (1708).
Partant, le duc d’Antin fera arpenter ses terres du Poitou par un arpenteur-géographe du roi. Ces relevés constituent pour le duc « un ouvrage beau et utile». Plans et
cartes sont ensuite réunis dans un luxueux recueil orné par l’un des meilleurs dessinateurs des Bâtiments du roi, qui avait été recruté par Jules Hardouin-Mansart.

This dissertation focuses on the arrangement and interpretation of secondary
sculpture of village churches in the Saintonge region of southwestern France. These
churches are notable for the inclusion of corbels or modillons (small, slender stone
projections that help support the roof) which are carved in the likenesses of a variety of
profane motifs. Since corbels comprise most of the sculptural decoration on most of
these village churches, it is unlikely that the corbels were placed there in an arbitrary
order or with no preference regarding the motifs used, yet such sculptural objects have
been overlooked or ignored by traditional scholarship. The primary purpose of this
research is to establish a rubric for reading and interpreting these sculptural elements.

The dissertation’s fieldwork required photographing and sketching the corbel
tables of fourteen churches, six of which form the core of this dissertation. The results of
this fieldwork revealed recognizable patterns of usage among specific corbel motifs.
Many of these patterns imitate medieval guidelines and practices for building syntactical
and grammatical structures in written text. Furthermore, many of the corbel motifs discussed herein appear in medieval written texts as mnemonic devices or punctuation
marks. The identification of syntactical and grammatical components on the corbel table
has aided in the construction of a heuristic model by which visual phrases may be
identified, thus forming visual groups of images that were meant to be perceived as
individual units.

Additionally, I have presented hermeneutic assessments of several of the most
prominent profane motifs and their variations and have shown them to be relevant to the
twelfth-century culture of the people who comprised the original congregation of these
churches. Much of the imagery contained within these corbel tables reflects misogynistic
attitudes and anti-Semitic polemical speech that was popular and has been documented in medieval Aquitaine or is connected to the popular literature that flourished in twelfth century Saintonge, such as folk tales, fabliaux, and troubadour poetry.

In combining a model of syntactical construction and hermeneutic interpretation, I
have developed a rubric illustrating how such sculpture would likely have been
understood and read by medieval villagers of Saintonge.

In 1247 the half-brothers of Henry III began to arrive in England. They were the sons of Henry's mother, Isabella of Angoulême, by her second marriage to Hugh de Lusignan. Coming from Poitou, they were welcomed by the King. He had already favoured other immigrants of alien birth including other relatives such as the uncles of his Queen, Eleanor of Provence, and their associates, the Savoyards. Whilst these men were often very effective royal servants and always loyal, the rewards that they received from the generous monarch stimulated hostility amongst the native-born English and especially those at court. Because of their often arrogant behaviour, the Poitevins gained the worst reputation and, following a court-centred revolution, they were expelled from England in 1258. Amongst the Poitevins who came in the wake of the Lusignans, was William de Sancta Ermina, a close associate of Geoffrey de Lusignan. He was extremely well-rewarded and this engendered unpopularity. This paper examines William's career in England which saw him become one of the King's closest and best rewarded servants but was twice interrupted by periods of enforced absence. Introduction The reliance of Plantagenet monarchs of the thirteenth century on men not born in the realm of England resulted in a series of waves of xenophobia flaring up until the 1260s. Firstly, King John recruited a series of foreigners as his trusted soldiers and officials. Most came from his duchy of Normandy which he lost to Philip II of France in 1204, but others were from Touraine and Poitou. Almost all of them were francophone in origin but there were some men from German lands. These men were loyal and effective servants of a tyrannical king and were, as a result, widely hated. Indeed a number of them were named as those who were to lose their positions in England as a result of chapter 50 of Magna Carta.

La nécropole des Sablons a fait l'objet d'une fouille préventive à la fin de l'année 2011 dans le cadre de la mise en place de la Ligne Grande Vitesse reliant Tours à Bordeaux. L'importante superficie de la zone prescrite (17500 m2) a permis de cerner la zone funéraire dans son intégralité (2530 m²). Trois cent soixante-et-onze sépultures primaires et 26 dépôts secondaires d'ossements ont ainsi été mis au jour. Les datations radiocarbone effectuées sur les ossements de treize de ces structures ainsi que la typochronologie du mobilier funéraire et des contenants permettent de rattacher cette nécropole au premier Moyen Âge (v e-xi e s.). L'étude menée sur le développement chronologique et spatial de l'aire funéraire met en évidence certaines phases de son histoire. Depuis son implantation sur un site dont la vocation funéraire est attestée dès la Protohistoire jusqu'à son abandon au x e s., de nombreux éléments ont régi son organisation. Entre autre, par l'observation de la répartition et de l'orientation des sépultures se dessine peu à peu l'évolution structurelle de la nécropole : implantation de rangées de tombes, mise en évidence d'allées de circulation et de regroupements familiaux... Ainsi les résultats de cette étude ont permis d'appréhender et de discuter de l'évolution du paysage de cet espace funéraire.

La fouille archéologique, menée d’août à décembre 2011 au lieu-dit Les Sablons (Luxé, Charente), sur une surface de 16450m², a révélé la présence de plusieurs occupations allant de l’Âge du Bronze à nos jours.
L’occupation principale concerne une aire domestique ainsi que la nécropole s’y rattachant. Trois cent quatre-vingt sépultures primaires se répartissent dans un vaste espace quadrangulaire d’environ 2530 m² et neuf sépultures ont été découvertes au sein de l’habitat. Ce dernier se compose d’unités agricoles reproduisant vraisemblablement le même schéma (silo, fond de cabane, bâtiment sur poteaux, grenier, structure de combustion). Cette occupation est attribuée, à partir de datations radiocarbone et des études de mobilier, aux périodes mérovingiennes et carolingiennes. Les données recueillies permettent d’appréhender la population qui a évolué au sein de ces deux ensembles.
La présente communication aura alors pour objectif de présenter les caractéristiques principales de l’aire domestique et de l’aire funéraire afin de montrer les liens qui unissent ces deux zones. Ainsi, nous aborderons les problématiques concernant la composition de l’espace domestique (bâtiments, inhumations associées, vestiges d’activités, cheptel) et celles en lien avec l’organisation funéraire de la nécropole (recrutement de la population, gestion spatiale, pratiques funéraires).

Aucune structure archéologique n’a été détectée lors du diagnostic réalisé sur le projet de création d’espaces collectifs de la commune d’Angliers, au lieu-dit « Rue de la Commanderie ». L’opération s’est déroulée en étroite collaboration avec l’Inrap (R.O. Catherine Vacher), qui est intervenu sur des parcelles limitrophes.

Sur la parcelle diagnostiquée, le substrat calcaire est recouvert au maximum par 30 cm de terre végétale brassée par les labours. Aucun vestige ni matériel archéologique n’a été découvert.

Dès le milieu du XIIIe siècle, les armoiries devinrent un élément omniprésent dans l’horizon visuel de l’homme médiéval. Elles apparaissaient sur tous types de supports et de bâtiments et étaient chargées de valeurs sémiotiques multiples, qui dépassaient largement la fonction de fournir un outil pour l'identification des personnes. Même si l’action du temps et des hommes ont considérablement réduit ce patrimoine d’images, dans toute la France, une grande partie des bâtiments médiévaux conservés porte encore d’amples traces de cette profusion héraldique. Toutefois, même pour les zones où l’importance de cette présence a été reconnue par les spécialistes, manquent encore des études systématiques qui saisissent la réalité du phénomène sur une échelle territoriale et chronologique ample. Accueilli au CESCM de Poitiers et financé par l'Université de Poitiers et la Direction Régionale des affaires culturels du Poitou-Charentes, le programme ArmmA, conduit par Laurent Hablot et Matteo Ferrari, vise précisément au recensement complet et à l'étude scientifique de toutes les figurations héraldiques monumentales médiévales (fin XIIe-début XVIe siècle) conservées dans les limites de la France actuelle ou documentées par des sources indirectes. L'objectif du programme de recherche est de contribuer à la connaissance de ce patrimoine souvent méconnu et, donc, à sa conservation et à sa valorisation.
Le premier volet de cet ambitieux programme, actuellement en cours, est consacré aux décors héraldiques du Poitou médiéval. Les documents répertoriés et analysés sont publiés au fur et à mesure de l'avancement de l'enquête sur la Base ArmmA, en ligne depuis décembre 2016 : http://base-armma.edel.univ-poitiers.fr/

UMI, ProQuest ® Dissertations & Theses. The world's most comprehensive collection of dissertations and theses. Learn more... ProQuest, Repulsive rhetoric: Profanity in the visual vernacular of village churches in Romanesque Saintonge. ...

Codices et rotuli : les cartulaires en Aquitaine
Jeudi 9 mai 2019
Journée d’études organisée dans le cadre du programme régional Aquitania Monastica, en collaboration avec le programme ANR Rotulus
Voir le programme : https://cescm.hypotheses.org/11402

Atelier ROTULUS : Les cartulaires-rouleaux : définition et contours d’un genre documentaire
Vendredi 10 mai 2019
Atelier organisée dans le cadre du projet ANR Rotulus

Partant d’une première définition combinant celle proposée par le Vocabulaire International de diplomatique pour le cartulaire et celle donné pour le rouleau par Vocabulaire de Codicologie de D. Muzerelle, l’atelier vise à préciser la définition du genre « cartulaire-rouleau », en procédant à l’examen des cas-limites posant question. Trois critères pourraient définir le cartulaire rouleau. Premièrement la nature matérielle, un document souple roulé ou pouvant être roulé. Deuxièmement, un document fait de l’assemblage de plusieurs pièces de parchemin ou de papier. Troisièmement, une compilation d’actes. L’examen du questionnaire préparé s’appuiera sur la présentation de cas variés remis dans leur contexte par les différents participants.
Voir : https://originaux.hypotheses.org/231