Histoire Des Jardins

Depuis le début du XVIIIe siècle, le concept d’un lieu situé à l’abri de tous les regards et voué aux plaisirs du libertin a envahi la littérature romanesque et théâtrale (Diderot, Sade, Crébillon, etc.). Les rapports de police et les chroniques scandaleuses regorgent également d’anecdotes piquantes à ce sujet, contribuant ainsi à créer le mythe de la « petite maison ».
Cependant, il faut attendre les années 1750 et la construc- tion du pavillon La Bouëxière pour voir émerger un nouveau type architectural dont le programme s’élabore peu à peu. S’initie alors une vague de réflexions sur ce nouveau mode d’habitat et tous les quartiers périphériques de la capitale se couvrent d’édifices aux allures diverses mais répondant aux mêmes critères architecturaux : renouvellement des dispositifs conventionnels, réduction de la taille des appartements, adoption du plan massé et situation dans un environnement paysager.
La multiplication de ces petites maisons illustre par ailleurs l’émergence d’un nouvel art de vivre et les aspirations d’une société en mutation qui use de toutes les ressources des arts (architecture, jardin, peinture, sculpture...) pour créer de véritables écrins qui ne laisseront pas indifférent le public de l’époque.
Remontant jusqu’aux origines de l’habitat pavillonnaire, cette étude vise à montrer que si le phénomène des périphéries pavillonnaires a jusqu’alors été plutôt attribué aux retombées de la révolution industrielle et à la création de cités ouvrières, les prémices se font sentir dès la fin du XVIIIe siècle.
Un ouvrage ambitieux et richement illustré qui sollicite l’histoire de l’architecture et des jardins, mais également l’histoire des idées, de la littérature et du théâtre, de la politique et de la ville.

Au cours des dernières décennies, la recherche sur l’aristocratie romaine s’est largement diversifiée en s’ouvrant, au-delà des aspects politiques et prosopographiques bien défrichés, à de nouvelles problématiques telles que les formes de communication des élites, la sémiologie du pouvoir ou encore les  apports entre les pratiques politiques et l’espace. La monographie s’insère dans ces nouvelles approches et y apporte une importante innovation : si l’espace de la vie aristocratique a longtemps été conçu de façon dichotomique entre urbs et rus, entre domus et uilla, le travail proposé démontre la pertinence d’un troisième espace trop longtemps négligé par la recherche, les horti résidentiels de Rome. L’étude des jardins en tant que résidences aristocratiques, situées dans des espaces verdoyants en dehors et en même temps très proches de la ville, permet de remplacer la dichotomie domus-uilla par le triptyque domus-horti-uilla, de découvrir un cadre peu connu de l’action politique, ainsi que les conditions et potentialités des interactions spécifiques à ce troisième lieu de résidence. L’étude des horti s’appuie sur une analyse systématique de l’ensemble des sources littéraires. Elle prend en compte les données archéologiques lorsqu’elles sont conservées et disponibles. L’étude de l’historiographie des jardins est le préalable de la conceptualisation de l’objet de recherche.

Extrait de l'étude réalisée en 2019 par Anne Allimant-Verdillon pour le CRBA sur le Clos de l'Haye, dit « Domaine Melchior Philibert » à Charly (69).

Cet extrait relate les réalisations de Melchior Philibert à Charly entre 1691 et 1725, ainsi que les liens qu'entretenait alors sa famille avec le monde artistique lyonnais. On citera, entre autre, l'artiste Daniel Sarrabat.

Les données historiques relatives à cette période sont jointes à cet extrait, sous forme d'un tableau chronologique.

Les traités de jardinage de l’époque moderne, parfois complétés d’estampes, nous éclairent sur ce que purent être les parterres des jardins français. Ils offrirent également à la discipline un socle théorique solide, qui porta jusqu’à aujourd’hui même ses enseignements.
Le premier axe de notre travail aborde, par le biais de ces traités mais aussi de sources littéraires comme les œuvres de mémorialistes, le rapport qu’entretenaient les contemporains avec les parterres, du jardinier au propriétaire, via des critères d’appréciation et des usages qui purent évoluer.
Le second axe de ce mémoire d’étude met quant à lui en lumière les liens tissés entre les recommandations délivrées par ces traités et la réalité matérielle des parterres. Il se penche sur l’évolution concomitante de l’esthétique du parterre et de ses réalités matérielles, soumises toutes deux à l’importance croissante de l’axe perspectif dans le jardin régulier, à la dilatation spatiale de ce dernier et aux aléas du goût.

Annexes envoyées sur demande : gaspardl @ hotmail.fr

Étude commandée par la Conservation régionale des Monuments historiques.
Jardin créé autour d'un monument à la mémoire du Père de La Croix, conçu par Aimé Octobre.
Jardin dessiné suivant le modèle des Alyscamps par Brun, ACMH, en 1911, inauguré en juin 1912.

O Desenho da História no Traço da Paisagem: patrimônio paisagístico e jardins históricos no Brasil - memória, inventário e salvaguarda é um estudo sobre o patrimônio paisagístico, a paisagem cultural e os jardins históricos no Brasil, no decorrer do século XX. A tese propõe realizar uma abordagem acerca da importância do patrimônio paisagístico brasileiro, com especial atenção aos jardins de interesse histórico, transitando pelas percepções e nuances do termo paisagem. O eixo central da pesquisa permeou a ideia e a construção do conceito de paisagem cultural e de como o órgão de preservação federal (atual IPHAN) patrimonializou os bens paisagísticos ao longo das décadas de 1930-2010, a partir de análises do Livro de Tombo Arqueológico, Etnográfico e Paisagístico. O objetivo geral foi o de contextualizar, qualificar e pontuar sob quais circunstâncias foi protegido o patrimônio paisagístico brasileiro abordando e explicitando como se deu a construção da ideia de paisagem cultural, em diálogo com as normativas internacionais. O Jardim Histórico, uma das categorias do Patrimônio Paisagístico brasileiro, é tema privilegiado nesta pesquisa por ter se constituído como carro chefe quando da criação do Departamento de Patrimônio Natural dentro do quadro burocrático e organizacional da SPHAN/próMemória, na década de 1980. Assim, apresentamos também um capítulo sobre a história dos jardins no Brasil. A pesquisa aponta que o estudo destes bens evidencia um projeto patrimonial, arquitetônico e urbanístico maior, gestado ao longo do século XX, em que as formas de estar e de relacionar-se com a cidade, a arquitetura do passado e principalmente com o patrimônio cultural põem-se em destaque. Tão necessário quanto essencial foi, sobretudo, realizar um Inventário do Patrimônio Paisagístico Brasileiro, sistematizado em categorias tipológicas.

Links: http://www.jardinshistoricos.com.br/

History drawings within the landscape line: landscape heritage and historic gardens in Brazil - Its memory, inventory and salveguard is a study of landscape heritage along with its cultural landscape and historic gardens during the twentieth century in Brazil.
The thesis proposes to carry out an approach transiting perceptions and nuances of the term landscape with special attention to historic garden interests and important Brazilian landscape heritage. The central foundation of the research has revolved around the cultural landscape construction idea in Brazil from the 1930s on. And the federal organ preservation (current IPHAN) claimed property on the assets of the landscape heritage from 1930 to 2010.
The overall objective was to contextualize, qualify and score the circumstances which protected the Brazilian landscape heritage from the 1930s on. Thus, addressing and explaining how the dialogue regarding the construction of cultural landscape idea at international standards was made. Historic Gardens, one of the Brazilian landscape heritage categories is the prevailing theme in this research as it became a main reference during the creation of the Natural Heritage Department in the 1980s within the bureaucratic and organizational framework of SPHAN / Pro-memoria.
The research shows that the study of these assets presents a bigger heritage; architectural and urban project managed during the twentieth century in which the ways of being and relating to the city, to past architecture and especially to cultural heritage is put in the spotlight.
An Inventory of the Brazilian landscape heritage systematized in typological categories is also made.

Key words: 1. Cultural heritage; 2. Landscape protection; 3. Landscape and garden; 4. Gardens – Brazil – History; 5. Inventories 6. Historic gardens

O Real Jardim Botânico da Ajuda não era um mero repositório de espécies vegetais mais ou menos exóticas, tendo obedecido a um programa construtivo previamente delineado. Do projecto inicial subsistem ainda os vários lagos guarnecidos de esculturas, as balaustradas que delimitam os terraços e enquadram as escadarias, e mesmo uma estátua que representa provavelmente o príncipe D. José. A exploração de um fundo documental, em grande parte inédito, permitiu-nos acompanhar em pormenor a evolução da obra do Real Jardim Botânico, reconhecer os artistas e os artífices que nela intervieram e identificar praticamente todos os materiais utilizados.

Existe uma realidade desconhecida para muitos dos amantes dos jardins e das quintas históricas: as quintas de Santiago do Cacém, espaços únicos e em risco de desparecerem.
Artigo publicado na revista "Jardins", com especial agradecimento ao Jean Paul Brigand

William Robinson (1838–1935) was an influential Irish gardener and journalist who came to be known as the main instigator of the English flower garden and cottage aesthetics that emerged in the latter part of the nineteenth century. His adamant rejection of artificial forms and colours in gardens came as a blow to the fashionable high-Victorian gardening style in which straight lines and geometrical patterns dominated in the form of topiary art, unvaried masses of colours, and flat land terracing. This paper purports to analyse, mainly through a corpus of Robinson’s newspaper articles, the socio-economic implications of his aesthetic choices. It seems that his rejection of artificiality and laudation of a more natural style of gardening was indeed a way of promoting the socio-professional figure of the gardener at the expense of the architect. By putting the plants’ needs and forms at the core of his definition of beauty, thus making horticultural knowledge the prerequisite to garden creation, he endeavoured to oust architects from the landscape profession. This natural aesthetics also theoretically entailed less care and fewer costs, which appealed to aspiring Victorian middle-classes who could acquire and share horticultural knowledge in the columns of Robinson’s popular gardening magazines. The community of gardeners gathered in those pages reflected a larger Weltanschauung in which the figure of the gardener embodied the possibility of harmonious coexistence and symbiosis between Victorians and Nature.

Français :
William Robinson (1838-1935) est un jardinier et journaliste irlandais considéré comme le principal instigateur de l’esthétique du jardin fleuri de cottage anglais qui est apparue dans la dernière partie du xixe siècle. Son vif rejet des formes et des couleurs artificielles dans les jardins a profondément remis en cause le grand style victorien alors en vogue, dans lequel lignes droites et motifs géométriques dominaient, sous formes de topiaires, d’aplats de couleurs monotones et de terrasses planes. Cet article se propose d’analyser, principalement au travers d’un corpus d’articles de presse écrits par Robinson, les implications socio-économiques de ses choix esthétiques. Il semble en effet que son aversion pour l’artificialité et ses prêches pour un style de jardin plus naturel soit une manière de promouvoir la figure socio-professionnelle du jardinier aux dépens de celle de l’architecte. En mettant les besoins et les formes des plantes au cœur de sa définition de la beauté, faisant ainsi du savoir botanique un préalable à la création d’un jardin, il s’est efforcé d’évincer les architectes de la profession paysagère. Cette esthétique naturelle impliquait également, du moins en théorie, moins d’entretien et de frais, ce qui répondait aux aspirations des classes moyennes victoriennes, qui pouvaient acquérir et partager leurs connaissances horticoles dans les colonnes des journaux à succès consacrés au jardin et édités par Robinson. La communauté de jardiniers rassemblée dans ces pages était le reflet d’une Weltanschauung dans laquelle la figure du jardinier incarnait la possibilité d’une coexistence harmonieuse et d’une symbiose entre les Victoriens et la nature.

La ville de Kairouan se dresse au milieu d'une plaine, comme s'il s'agissait d'un désert, et une fois la saison pluvieuse est passé, l'aridité devient la caractéristique déterminante de cette zone. Les autorités coloniales ont tenté de surmonter cette situation naturelle difficile en s'efforçant de trouver une solution qui contribuerait à pourvoir les habitants en produits. Un ensemble de parcelles de terres agricoles près du nord de la ville appelées « Jardins familiaux » a été aménagé à la fin des années 30 du XXe siècle dans un souci de développement social et d'indépendance financière, sociale et nutritionnelle des habitants de Kairouan.
Et pour améliorer le rendement des jardins familiaux Les autorités locales à Kairouan ont créé le groupement « d’intérêt collectif de jardins familiaux à Kairouan », en application de la loi sur l'eau, par un décret du 04 juin 1940. Le but de cette organisation était d'assumer la responsabilité du réseau d'irrigation, de son entretien, de sa modification, ou la création de nouveaux si c’est nécessaire.
Nous concluons que les jardins familiaux de Kairouan ont été créés pour jouer un rôle social, en aidant la population à subvenir à ses besoins alimentaires. En outre, ils ont contribué à l'esthétique de l'espace urbain entourant la vieille ville ou ville européenne, car il a été créé pour éviter que les espaces inhabités ne deviennent des dépotoirs de déchets. On peut dire que ces jardins ont deux fonctions : la première est pour le bétail, afin que les habitants profitent de ce qu'ils cultivent, encourageant ainsi les travaux agricoles hors des murs de la ville, qui a toujours bénéficié d'un climat sec, en plus de cette fonction il représentait une ceinture verte au nord de la ville dans laquelle il n'y a pas d'espaces verts, là où ces jardins ont été trouvés.
L'exploitation des jardins familiaux s'est poursuivie après l'indépendance comme zone agricole où la construction était interdite. Au début des années quatre-vingt, en raison de la baisse du débit de l'eau, le rendement agricole a diminué et les propriétaires ont alloti ces superficies pour les vendre dans le cadre d'une opération de spéculation immobilière plus rentable.

Grâce à l'étude historique que nous avons réalisée en 2015-2016 sur le parc de Buffon à Montbard (Côte d'Or), nous avons découvert le rôle majeur que Pierre Daubenton, frère du célèbre naturaliste, eut dans la mise en place du parc de Montbard.
Immense botaniste, Pierre Daubenton écrivit de nombreux articles dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Grâce à la pépinière qu'il possédait à Montbard, de nombreuses espèces, dont les fameux platanes, furent introduites dans le jardin des Plantes à Paris.
Restée dans l'ombre de son frère et dans celle du comte de Buffon, la personnalité de Pierre Daubenton méritait d'être enfin mise en lumière.

L’acclimatation d’espèces exotiques sur la Riviera française a bénéficié de l’envoi des espèces de plantes australiennes de melaleuca et d’eucalyptus par Joséphine de Beauharnais à partir de 1804 et la Villa Thuret a ensuite joué un rôle important dans leur introduction et dans leur diffusion sur notre territoire.

Longtemps négligé, le rôle des Gondi apparaît comme primordial pour l’histoire de Saint-Cloud. Ce sont eux qui donnèrent le tracé général du domaine que l’on retrouve encore aujourd’hui et fixèrent l’implantation des bâtiments.
La période de Monsieur reste centrale. Le château construit par Le Pautre subsista malgré les remaniements et les adjonctions jusqu’à sa destruction. L’intervention de l’architecte a été sous-estimée. Il fut l’auteur de l’ensemble, même si quelques libertés ont pu être prises par Girard après sa mort en 1679. Deux grandes campagnes apparaissent. Un premier projet, pour une petite maison, durant les années 1660, pendant laquelle l’architecte fit en même temps office d’entrepreneur et put s’appuyer sur une équipe bien constituée qui le suivait sur bon nombre de ses chantiers. Puis, dans les années 1670, à la demande de Monsieur, Le Pautre repensa complètement l’ensemble pour construire un vaste château en U, qui fut achevé par Girard. L’intervention d’Hardouin-Mansart sur le chantier apparaît circonstancielle, liée à des problèmes de distribution que Girard n’avait pas su résoudre.
Les sources ne nous ont permis que d’ébaucher le rôle du Régent, mais des travaux furent bien envisagés et parfois menés à son époque, sous la direction d’Oppenord, dont le nom n’avait jamais jusqu’ici été associé à Saint-Cloud : un nouveau salon pour l’aile du Midi, dont subsiste une ébauche d’Antoine Coypel, et la création d’un appartement pour la duchesse d’Orléans au rez-de-chaussée du château. Enfin, le rôle de Contant d’Ivry a pu être précisé. Son intervention ne se borna pas aux jardins et aux cadres de festivités comme le pavillon de La Brosse, mais doit aussi être envisagée pour les appartements du château, la serre, la salle de comédie et le nouveau salon aux décors peints par Pierre.

Dois comentários apresentados a um seminário de Inverno 2011-2012, orientado pela professora doutora Adriana Veríssimo Serrão, inserido no programa de doutoramento em Estética e Filosofia da Arte. Augustin Berque e Luisa Bonesio são dois autores de relevo com perspectivas muito diferentes mas ambos com a noção da importância da paisagem para a realização integral do ser humano.

La problématique que j' envisage dans ce mémoire se concentrerait  sur les mécanismes du système de signification dans les jardins Versailles. Pourtant, ce système de signification est issu à la fois du contexte de l’époque et aussi de plusieurs grands acteurs contemporains : le Roi-Soleil évidemment, ainsi qu’André Le Nôtre. Alors, à travers quel mode de conception,  “le gentil Homme” Le Nôtre, tenta-t-il, de concilier l’ambition et les exigences du Roi avec ses intentions personnelles, pesantes au fond et humble en apparence, pour ensuite les métamorphoser en jardins formels: Versailles? Troisièmement, en profitant de cette analyse du système fonctionnel de ce projet paysager, je voudrais soulever une interrogation sur l’avenir de notre paysage.

Ce mémoire est produit il y a longtemps, au milieu de la troisième année après mon arrivée en France. Les écrits en français apparaissent encore maladroits mais il était probablement le premier qui a mené une réflexion sur la similitude entre " la chaîne de trajection" (pas encore formulée à l'époque) de la Mésologie, théorie fondée par Augustin Berque, et le processus de signification de la Mythologie Barthienne. Le contenu de ce mémoire a ensuite fourni la base pour une comparaison détaillée entre la Mytho-logique et la Méso-logique dans ma thèse doctorale intitulée: Enseigner la créativité? Introduction à une approche mésologique de la formation des paysagistes.

Résumés analytiques
Profitant de la forte déclivité du terrain de la partie basse vers la Seine, qui n’avait fait l’objet précédemment que d’aménagements sommaires, c’est là, dans le « jardin bas » que les efforts de Jean-François de Gondi, le nouveau propriétaire, se portèrent, lors d’une importante campagne de travaux dont le projet est à situer vers 1627-1628 et l’achèvement en 1636.
L’allée du Mail fut totalement réaménagée et agrémentée de bassins, en son centre et à son abord du côté de la pente où prirent appui la Cascade et le Grand jet. À l’extrémité de l’allée fut construite la fontaine du bout du Mail, pour laquelle le nom du concepteur, Francini, est connu par un acte de 1628. Mais la complexité du programme hydraulique, où elle venait s’insérer, ainsi que des différentes pièces d’eau, permet d’attribuer la paternité de l’ensemble à l’un des Francini, Tommaso ou Alessandro, si ce n’est aux deux. Toutefois, ils avaient l’habitude de travailler sous la direction d’un architecte. Un nom, raturé, apparait dans l’expertise réalisée en 1636. Il serait, toutefois, possible d’y lire celui de l’architecte Augustin Ier Guillain.

English Summaries
The article presents the new hydraulic installations that Jean-François de Gondi had undertaken at Saint-Cloud from about 1627. Benefitting from the steep slope of the land toward the Seine in the lower part of the property, the new owner wished to endow the lower garden with a large complex of fountains. Their construction seems to have been finished in 1636. The Allée du Mail was completely reworked and adorned with basins, in the center and on the sloping side where the Cascade and the Grand jet took their support. At the end of the alley was built a fountain conceived by “Francini”, whose name is mentioned in a document dated 1628. The complexity of the hydraulic program and the conception of the different waterworks invites an attribution of the installation to one of the Francini, either Tommaso or Alessandro. The name of an architect appears in an evaluation dated 1636. Scratched out and difficult to read, it may be the name of the architect Augustin Ier Guillain.

Cette contribution se propose d'analyser la démarche et les enjeux de l'expertise paysagère dans son rapport aux jardins historiques. Il s'agit de montrer que cette expertise peut être un outil au service de la valorisation du lieu. En prenant pour cas d'étude le jardin des Tuileries à Paris, nous montrerons comment le projet de paysage permet de sauvegarder l'identité historique d'un lieu tout en l'adaptant aux exigences contemporaines. L'important héritage historique, identitaire et symbolique de ce jardin en fait un terrain d'analyse privilégié au moment de juger de la valeur patrimoniale d'un site. De plus, le jardin des Tuileries a fait l'objet d'un ambitieux projet de réhabilitation à la fin du XXe siècle, dirigé par les paysagistes Pascal Cribier et Louis Benech. Nous mènerons une lecture critique de ce projet, tout en mettant en lumière les enjeux économiques et environnementaux auxquels il a répondu.

This contribution offers to analyse the reasoning and the stakes of the landscape appraisal in its relationship with historical gardens. It consists in showing that this appraisal can be a tool at the service of the promotion of a place. By taking the Tuileries Garden in Paris as case study, we shall point out how the landscape project permits the historical identity of a given place to be preserved as well as adapting it to the modern-day demands. The important historical, identity, and symbolic heritage of this garden turns it into a privileged analysing field at the moment of judging the heritage value of a site. Moreover, the Tuileries Garden has been the object of an ambitious renovation project at the end of the 20th century, led by landscapers Pascal Cribier and Louis Benech. We will have a critical reading of this project, and we will highlight the economic ans environmental issues which it fulfilled.

ATENÇÃO! Por favor, leia o artigo: https://bit.ly/2tocLcI que está mais atualizado.

Resumo: Entre o final do século XIX e início do XX, a região sudeste brasileira vivia a efervescência do desenvolvimento industrial e da remodelação dos espaços urbanos. Neste período, o Urbanismo se estabelecia na Europa como campo do conhecimento e ciência de organização dos espaços urbanos, que buscava modelos de intervenção, organização, salubridade e embelezamento destes espaços. Em Minas Gerais, gestores públicos contrataram arquitetos e urbanistas que adotaram o modelo paisagístico do jardim inglês, em voga no período, juntamente com a arte e a técnica do naturalismo escultórico, como inspiração para construção de praças e jardins públicos em alguns municípios, notadamente no sul mineiro. Como estudo de caso, evidenciaremos a construção do Parque das Águas, em Caxambu, e a obra do artesão português Francisco da Silva Reis, o “Chico Cascateiro”, que modelou e esculpiu numa argamassa própria, significativo acervo que representava elementos presentes na natureza, influenciado por concepções naturalistas.
Palavras-chave: jardim inglês; naturalismo escultórico; Chico Cascateiro.

Fonte: MAGALHÃES, Cristiane Maria. Chico Cascateiro: um escultor da natureza. In: ANPUH - Encontro Regional de História, 2008, Belo Horizonte. Encontro Regional de História, 2008. CD-ROOM.

Extrait de l'étude historique et archéologique du Parc Buffon à Montbard réalisée par A. Allimant-Verdillon en 2015-2016.

Grâce à nos recherches, il est possible de restituer la constellation ouvrière qui œuvra à la création et l'entretien des jardins de Buffon entre 1733 et 1788.

The Callot drawing of the city of Luxembourg (1753) constitutes a missing link between the views of Mansfeld's castle dating back to 1684 and those of the beginning of the 19th century (for example by Martin Boitard aîné, 1802). Jacques Pennier and Adam Frans Van der Meulen show us the castle and the gardens largely destroyed by the war of 1683 and 1684. in 1802, parts of the castle had been rebuilt as a set of rather small houses, following large and final destructions of the Renaissance castle ordered by the Crown in 1777. Did Wenzel Callot, an Austrian artillery officer, draw a somehow realistic picture of Mansfeld's castle and gardens, or is it a fantasy view ? This article shows that written and archaeological sources confirm the Callot drawing, which shows the castle buildings in a rather bad shape, while the gardens leased to tenants are well maintained. Some details remain nonetheless questionable, as for example the souteast tower and the aviary island are missing.

Au cours du dix-neuvième siècle, quatre jardins zoologiques furent créés en Belgique. Le Zoo d’Anvers fondé en 1843, fut suivi de ceux de Gand, de Bruxelles (tous deux en 1851) et de Liège (1865). Le zoo de Bruxelles fut conçu comme un « salon public » propice à la promenade, assorti d’une collection d’animaux destinée à divertir et à susciter l’intérêt scientifique. L’objet de cet article est non seulement d’exposer des faits historiques à partir des archives, mais aussi de placer le zoo dans l’esprit et les modes de pensée du dix-neuvième siècle. Le zoo était vu comme une institution scientifique urbaine,
centrée sur la classification (théorique) et l’acclimatation
(pratique). Plus encore peut-être que les animaux, les activités culturelles constituaient un pôle d’attraction apprécié de la bourgeoisie.

Le couvent des Clarisses de Nogent-l'Artaud a été fondé par Blanche d'Artois en 1299. Il a perduré jusqu'à la Révolution. Deux diagnostics archéologiques menés en 2017 par le Département de l'Aisne (dir. Thierry Galmiche) et une fouille conduite en 2018 (dir. Etienne Lallau) au sein de l'enclos conventuel, donne un nouvel aperçu de l'évolution de celui-ci et fournit de précieuses indications quant au mode de vie des religieuses.