Sauvegarde du patrimoine

par Frans Doperé.
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Pouvoir dater les maçonneries d’une cathédrale, d’une abbatiale, d’une église paroissiale, voire d’un château fort ou d’une maison d’époque médiévale restera toujours une des préoccupations majeures de l’archéologue du bâti. Il existe des méthodes bien connues comme l’analyse des comptes de construction (s’ils subsistent), les études comparatives architecturales et stylistiques (si elles sont suffisamment fiables), la dendrochronologie (si le bois est contemporain des maçonneries), mais rien ne vaut évidemment une chronologie relative ou absolue livrée par les pierres mêmes et par les techniques de taille en particulier.

Cet ouvrage, qui couvre la Belgique, le nord et le centre de la France, ainsi que la Bourgogne, présente l’évolution des techniques de taille de différents types de pierres entre le Xe et le XVIe siècle. Cette analyse est basée sur 370 édifices dont chaque élément chronologiquement distinctif est listé dans neuf bases de données, dont sont tirés des tableaux de synthèse, instruments de travail spécialement conçus pour l’archéologue et indispensables pour lui apprendre à proposer des datations pour ses maçonneries en cours d’étude.

Ouvrage de référence, il est le seul dans son domaine qui combine l’aspect d’un manuel de travail avec celui d’un ouvrage scientifique innovateur.

L’étude de la distribution géographique des techniques de taille a permis non seulement d’esquisser l’évolution des techniques de taille sur tout le territoire étudié, mais aussi de définir des zones d’innovations, de migrations, d’interactions, de transferts technologiques, tout cela solidement étayé par un nombre exceptionnellement élevé d’édifices étudiés, comparé à d'autres recherches publiées.

Préface par Jean-Louis Van Belle.

Public cible
Cet ouvrage s’adresse tout particulièrement aux archéologues du bâti, aux archéologues de terrain, aux responsables pour le patrimoine, aux étudiants en archéologie avec un intérêt pour le bâti. Il sera également précieux pour toute personne intéressée par l'architecture médiévale et ses aspects techniques, en particulier les techniques de taille des pierres, la datation des maçonneries et l'évolution des chantiers de construction.

Détails et table des matières sur http://www.safran.be/proddetail.php?prod=PREC04

C’est au début des années 1930 que Jacques Brunius (1906-1967), poète et cinéaste, fait découvrir au groupe surréaliste l’étonnante production architecturale d’un facteur rural de Hauterives, Ferdinand Cheval (1836-1924). Depuis cette date, un lent processus de reconnaissance artistique investit des objets immobiliers similaires à ce site qualifié de chef d’oeuvre et nommé Palais Idéal. Avec leur regard et leurs actions, des artistes, des critiques, des chercheurs et des conservateurs ont contribué à faire advenir un nouveau monde de l’art. Un monde de l’art hybride, apparenté à celui de l’art brut, composé d’objets immobiliers n’ayant, à l’origine, aucune prétention artistique et dont le statut n’a cessé d’évoluer au gré des définitions et du temps.

Le passage à l’art de ces objets-lieux a graduellement entraîné leur protection, d’abord éditoriale, puis patrimoniale et muséale. En qualifiant esthétiquement ces « créations d’amateurs » de monuments historiques ou d’oeuvres d’art, en les incluant dans le classement patrimonial, il leur est souvent offert leur seule chance de survie. Cependant, pour permettre cette protection, il a été parfois nécessaire de morceler ces créations, de les déplacer, en les coupant de leur contexte d’origine ; ou bien, dans l’hypothèse d’une conservation in situ, la tendance a été de les institutionnaliser, en modifiant ainsi leur raison d’être première et leurs conditions d’existence. La transformation de ces objets en oeuvres d’art implique en effet un processus complexe de changement de trois
registres de valeurs : éthique, esthétique, économique. Pour comprendre en quoi consiste ce glissement, nous allons d’abord évoquer le sens premier de ces objets au sein de la société et de la grammaire spatiale contemporaines, pour nous pencher ensuite sur des problématiques spécifiques liées à leur postérité et plus particulièrement à leur transformation en objets patrimoniaux.

This is an overview about the cooperation my university had with the ministry of Heritage and culture about the documentation of four vernacular settlements in Oman. This is an award-winning  research that involved a large number of students. A more detailed publication will follow.

Perdu en pleine campagne loudunaise, sur la commune des Trois-Moutiers, le château le plus célèbre de la Vienne est moins connu qu'on pourrait le croire. Découvertes et nouvelles précisions n'en sont que plus précieuses. À commencer par le nom de son architecte.

Il numero 6/2020 della Rivista di Arte antica e contemporanea, presenta un dibattito sull’arte negli attuali scenari di guerra. Intervengono: Paolo Brusasco (Docente di Archeologia e Storia dell’Arte del Vicino Oriente, Università di Genova, Direttore della Missione Assiria), Massimo Carcione (Head Resercher del Maniscalco Center e direttore del Centro di Documentazione della Benedicta), Silvia Chiodi (Dirigente di ricerca, CNR), Franco D’Agostino (Docente di Assiriologia, Università di Roma La Sapienza, e Direttore degli scavi di Abu Tbeirah, Iraq), Michela De Berardin (Co-direttrice di The Journal of Cultural Heritage Crime), Elena Franchi (Storica dell’arte, ricercatrice, giornalista), Manlio Frigo (Ordinario di Diritto Internazionale, Università di Milano), Edoardo Greppi (Ordinario di Diritto Internazionale, Università di Torino), Marco Iamoni (Docente di Storia del Vicino Oriente e di Archeologia del Vicino Oriente e del Mediterraneo, Università di Udine; vicedirettore del Progetto Archeologico “Terra di Ninive”), Simona Maggiorelli (giornalista, direttrice di Left), Federica Mucci (Associato di Diritto Internazionale, Università di Roma Tor Vergata), Davide Nadali (Associato di Archeologia e storia dell’arte del Vicino Oriente antico, Università di Roma La Sapienza), Luca Peyronel (Ordinario di Archeologia e storia dell’arte del Vicino Oriente antico, Università di Milano; Direttore del Progetto Archeologico Italiano nella Piana di Erbil), Christopher Prescott (Archeologo, Università di Oslo; Direttore dell’Istituto Norvegese in Roma).

In Italy, during the Thirties of the last century the type of monobloc was established as a hospital building. This typology, in the intentions, had to replace that of the pavilion’s hospitals, conceived as enormous complexes of isolated buildings. But nevertheless, the citadels for care continued to be imagined, conceived, built, modifying the face of entire urban areas, or often leading the way for the urbanization of areas that had hitherto been isolated, also marking the start of vast programs of public utility, often completed after the Second World War. The cases of the Niguarda area with the new Ospedale Maggiore in Milan, or of the hill between Arenella and the Camaldoli in Naples with the new modern hospital XIII Marzo later dedicated to Antonio Cardarelli, as well as the Policlinico of Pavia are significant.
The contribution aims to analyze and compare the history of some emblematic cases of hospitals, to understand what lessons we can learn, and which can be consistent with the needs and paradigms of our contemporaneity. We have already experienced some needs, due to the pandemic emergency, in the last year, in the form of social distancing, domestic segregation and the forced suspension of a large area of social and economic, private and collective activities. In this perspective, some thoughts about the actual role and validity, of the hospital building system with pavilions will be proposed.

تتملك الجزائر خزان واسع من التراث الأثري الذي يواجه أخطار عدة. تمثل المعالم التي ترجع للفترة البيزنطية جزء كبير من هذا التراث، حيث يوجد في حالة حفظ متدهورة، ويعاني الخبراء من صعوبة التوثيق، لان التقنيات التقليدية للتوثيق تتطلب جهدا ووقتا معتبرا. اليوم مع تطورات التكنولوجية في مجال التوثيق تمكن الآثاريون والمختصون من التغلب على هذه الصعوبات. موضوع المقال يتطرق لهذه الإشكالية من خلال عرض جزء من عمل أنجز خلال مذكرة ماجستير حول القلعة البيزنطية الموجود بالموقع الأثري بتيمقاد.

L’Algérie possède un immense patrimoine archéologique, qui subit de nombreux dangers. Les
monuments de l’époque byzantine représentent une grande partie de ce patrimoine qui est en état de conservation délicate également, les experts trouvent des difficultés dans leur mission de documentation car les techniques traditionnelles de documentation exigent un effort et un temps considérables. Aujourd'hui, avec les progrès des technologies numériques de documentation, les archéologues et les spécialistes ont surmonté ces difficultés. Le sujet de cet article aborde cette problématique en présentant une partie du travail effectué lors d'un mémoire de magistère qui porte sur la forteresse byzantine de Timgad.

Le Maroc est l'un des pays ayant très tôt disposé d'une législation en matière de conservation et de protection du patrimoine culturel national qui constitue un legs destiné aux générations futures. Le premier dahir chérifien a été promulgué par les autorités du protectorat français en 1912. Mais pour une bonne lecture d'un texte législatif et réglementaire, plusieurs questions se posent : Comment lire un texte juridique ? Comment distinguer entre les différents types de textes  juridiques ? Comment un texte juridique doit-il être structuré ? Qu'est-ce que le patrimoine culturel marocain ? Quelles sont ses valeurs et ses caractéristiques ? Quels sont les différents textes législatifs et réglementaires qui le régissent ? Quelles sont les différentes conventions internationales auxquelles le Maroc a adhéré ?
Ce sont là autant de questions auxquelles le présent ouvrage tente de répondre, en vue de mettre à la disposition du lecteur un recueil exhaustif des textes législatifs et réglementaires pour la protection et la préservation de notre patrimoine archéologique, historique et culturel contre toute forme d'altération, de dégradation susceptible de lui porter atteinte.
Cet ouvrage, réservé exclusivement au droit du patrimoine culturel marocain, fait partie d’une série de trois tomes.
Le 1er tome se limitera essentiellement aux notions sur le droit marocain et sur le patrimoine culturel national d'une part et d'autre part sur l'histoire de la législation du patrimoine culturel au Maroc.
Le 2ème tome sera réservé aux textes législatifs et réglementaires régissant le patrimoine culturel national de 1912 jusqu'à présent : dahirs, décrets, arrêtés, décisions, circulaires, notes, rapports, rattachements, et lettres de service. 
Le 3ème tome traitera les textes législatifs internationaux pertinents pour la protection du patrimoine culturel : conventions, traités, chartes, recommandations et déclarations.

Le sujet que traite cet article investi un domaine assez nouveau celui de la considération du paysage culturel en tant que patrimoine. C'est ainsi qu'il s'appuie sur l'idée que la connaissance et la valorisation des paysages culturels d'Algérie peuvent devenir une ressource pour son développement local et régional, Il s'agit d'appréhender cette question, en tenant compte, de ce patrimoine comme processus et comme construction sociale, comme moteur de relance économique mais aussi Il est source de rapprochement entre les peuples et reflet de la culture d'une communauté humaine. L'objectif est d'arriver à identifier les éléments fédérateurs susceptibles de servir comme valeurs culturelles et sociales qui contribueront à la définition d'une identité pour chaque paysage culturel, et à travers lequel se représente une population et d'en déceler par la suite spécificités identitaires qui pourraient être au fondement d'une identification des paysages culturels, comme pour le cas des paysages culturels du Djurdjura, l'Aurès et de la Saoura. (Figure 1 : Photographies illustrant les trois types de paysages culturels d'Algérie objet du corpus : à gauche : le village de Taghit (Saoura), au centre le village Kabyle (Djurdjura), à droite : le village de Rhoufi (Aurès).

L'article explore les questions relatives au patrimoine dans la ville de Tunis en tant que dispositif d'intervention et de réflexion. Intentionnellement destiné à expulser les débats en dehors des cercles universitaires pour sensibiliser un public large, il s'appuie sur les écrits pionniers en la matière.

Le Maroc est l'un des pays ayant très tôt disposé d'une législation en matière de conservation et de protection du patrimoine culturel national qui constitue un legs destiné aux générations futures. Le premier dahir chérifien a été promulgué par les autorités du protectorat français en 1912. Mais pour une bonne lecture d'un texte législatif et réglementaire, plusieurs questions se posent : Comment lire un texte juridique ? Comment distinguer entre les différents types de textes  juridiques ? Comment un texte juridique doit-il être structuré ? Qu'est-ce que le patrimoine culturel marocain ? Quelles sont ses valeurs et ses caractéristiques ? Quels sont les différents textes législatifs et réglementaires qui le régissent ? Quelles sont les différentes conventions internationales auxquelles le Maroc a adhéré ?
Ce sont là autant de questions auxquelles le présent ouvrage tente de répondre, en vue de mettre à la disposition du lecteur un recueil exhaustif des textes législatifs et réglementaires pour la protection et la préservation de notre patrimoine archéologique, historique et culturel contre toute forme d'altération, de dégradation susceptible de lui porter atteinte.
Cet ouvrage, réservé exclusivement au droit du patrimoine culturel marocain, fait partie d’une série de trois tomes.
Le 1er tome se limitera essentiellement aux notions sur le droit marocain et sur le patrimoine culturel national d'une part et d'autre part sur l'histoire de la législation du patrimoine culturel au Maroc.
Le 2ème tome sera réservé aux textes législatifs et réglementaires régissant le patrimoine culturel national de 1912 jusqu'à présent : dahirs, décrets, arrêtés, décisions, circulaires, notes, rapports, rattachements, et lettres de service. 
Le 3ème tome traitera les textes législatifs internationaux pertinents pour la protection du patrimoine culturel : conventions, traités, chartes, recommandations et déclarations.

La Région de l'Extrême-Nord Cameroun dispose d'un important patrimoine culturel qui reste sous-exploité par les entrepreneurs locaux malgré la volonté manifeste des services centraux de transférer certaines compétences aux collectivités locales décentralisées. L'absence de véritables politiques locales de mise en oeuvre des ressources culturelles et le manque de stratégies de promotion du patrimoine culturel impactent sur la valorisation de cet héritage séculaire et le conduisent inéluctablement à sa disparition. Dès lors, le processus de décentralisation amorcé à partir de 2004 se présente comme une aubaine pour faire la promotion des industries culturelles afin d'améliorer les conditions de vie des populations dans cette région où les ressources naturelles et minières sont relativement inexistantes, ou du moins peu exploitées. C'est ainsi que cet article se propose démontrer la nécessité pour les communes à inciter les investisseurs locaux à valoriser les industries culturelles dans cette unité administrative. Il s'agit en effet, de montrer des stratégies d'exploitation de ressources culturelles à travers l'organisation des activités artisanales et architecturales par le biais du tourisme culturel, le suivi des festivals culturels, l'encadrement des artistes-griots et le recrutement des professionnels des musées pour encourager l'implantation des opérateurs culturels dans cette partie du pays. Abstract: The Far North Region holds in important cultural heritage which is underexploited by the local entrepreneurs despite the obvious willing of the corporate services to transfer some skills to the decentralized local authorities. The absence of real policies of implementation of cultural resources and the lack of the promotion strategies of cultural heritage impact on the valorization of this secular inheritance and lead inevitably to its disappearance. From then, the process of decentralization begun from 2004 appears sa a chance of a lifetime to promote cultural industries to improve the living condition of the population in this region where the natural and mining resources are relatively non existent or at least little explored. This in why the work suggests the necessity for the municipalities to incite their local investors to value the cultural industries. In other words, it is about to show strategies to exploit cultural resources through craft activities and cultural heritage by developing and following up cultural tourism, cultural AFRICAN HUMANITIES Volume II & III-Septembre 2017 442 festivals, artists griots and the setting of cultural operations in this part of the country.

L’ AUSTÉRITÉ DE LA PROTECTION ET LA MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE NATUREL DU CAP DES TROIS FOURCHES DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA COMMUNE RURALE DE BENI CHIKER.

THE AUSTERITY OF THE PROTECTION AND ENHANCEMENT OF THE NATURAL HERITAGE OF THE CAPE OF THREE FORKS IN THE SUSTAINABLE DEVELOPMENT OF THE RURAL TOWN OF BENI CHIKER.

"Protéger certains édifices en raison de leur intérêt au regard de l'art et de l'histoire, en leur reconnaissant la qualité de monument historique, est l'une des missions des services de l'Etat-ministère de la Culture et de la Communication. Assurer la valorisation de ces protections en est une autre, aujourd'hui essentielle. Valoriser, c'est faire connaître, par l texte et l'image, sur support papier et numérique. Aussi le présent ouvrage, premier volume de la nouvelle collection "Patrimoines en Rhône-Alpes", a-t-il pour ambition de porter à la connaissance du public le plus large les 36 nouveaux monuments historiques, parfois visitables, le plus souvent visibles, des années 2013 et 2014 dans cette région. Il permet d'apprécier la répartition géographique de ces protections et leur diversité tant typologique que chronologique, reflets de la richesse patrimoniale de cette région, fruit de la  variété de ses paysages et de son histoire dense et mouvementée" (F. Henriot)

Trabalho de dissertação de mestrado em Arquitetura Paisagista, apresentado na Faculdade de Ciências do Porto, em dezembro de 2012, intitulado “Protecção e valorização de paisagens associadas às casas-forte medievais”, prova presidida pela Profª. Doutora Maria José Dias Curado (Professora Auxiliar, FCUP), tendo como vogais o Prof. Doutor Mário Fortes (Professor Auxiliar Convidado, FCUP), arguente da prova, e  Prof.ª Doutora Teresa Portela Marques (Professora Auxiliar, FCUP), orientadora do trabalho de dissertação.

No estudo apresentado, analisam-se formas de valorização das paisagens associadas às casas‑forte medievais, enquanto património evolutivo-vivo resultante de um conjunto de períodos históricos e culturais que se desenvolveram desde a Baixa Idade Média até ao presente – períodos que influenciaram os diversos modos de apreciação dos seus elementos construídos e naturais e, consequentemente, as sucessivas intervenções arquitetónicas, com vista à sua salvaguarda. Deste processo resultou uma herança paisagística diversificada, tanto ao nível formal como ao nível funcional, dos seus espaços exteriores.
O arco temporal sobre o qual incide o objeto de estudo deste trabalho, ao abranger diferentes períodos históricos e diversos estilos arquitetónicos, desde o românico ao contemporâneo, permite igualmente determo-nos sobre a análise dos processos de sobreposição, substituição e reposição de um conjunto de valores culturais direta ou indiretamente associados às casas‑forte medievais. Numa primeira instância, as casas-forte, enquanto símbolo do poder senhorial sobre o território e sua população, remetem diretamente para a celebração do poder do homem em contraponto com o poder da natureza. Perdida a sua função simbólica primitiva, a inserção paisagística privilegiada destes monumentos possibilita, ainda, uma apreciação e fruição dos valores naturais e culturais presentes nesses locais, constituindo uma riqueza patrimonial que poderá ser enriquecida caso se opte pela realização de intervenções arquitetónicas e urbanísticas que visem salvaguardar a essência desses lugares, tornando-os elementos evocativos dos valores históricos, culturais e sociais que lhe estão associados.
Considerando o objetivo proposto para a dissertação, procedemos a uma revisão dos principais enquadramentos históricos e paisagísticos que conformam o objeto deste estudo (Baixa Idade Média, Renascimento, Neoclassicismo, Romantismo, Modernismo e Pós-Modernismo, numa perspetiva essencialmente artística e arquitetónica a que estes conceitos se encontram ligados), terminando com uma apresentação das principais tendências das formas de «projetar» a valorização deste tipo de património paisagístico: a «vertente higienista-decorativista», a «vertente romântico‑ruínista», a «vertente romântico‑revivalista» e a «vertente existencialista‑essencialista», defendendo-se, em particular, esta última posição como forma de salvaguardar a continuidade dos valores herdados do passado.

Colloque "Machines. Magie. Médias", organisé par Les Arts Trompeurs, Frank KESSLER, Jean-Marc LARRUE et Giusy PISANO, Cerisy, 21/08/2016. Avec Sébastien BAZOU (Artefake), Jacques MALTHETE (Cinémathèque Française), Didier MORAX (collectionneur).

Aceasta lucrare este unul dintre rezultatele proiectului „Centru de resurse pentru patrimoniul imaterial”, derulat de Asociatia SINAPTICA în vara anului 2018, beneficiind de o cofinantare din partea Administratiei
Fondului Cultural National si de participarea Comunei Isverna, ca partener. Acest proiect, ca si alte initiative ale Asociatiei Sinaptica, vizeaza cultura traditionala în primul rând prin componentele acesteia
reflectate în lumea materiala. De aceea, actiunile din timpul proiectului au privit cultura traditionala prin prisma unei interventii multifatetate. Participantii la activitatile proiectului au realizat lucrari de reparatii la o
scoala care nu mai este folosita cu aceasta destinatie, în satul Turtaba din comuna Isverna si la o casa cu o vechime apreciata la circa 200 de ani. Mai mult, una dintre activitatile principale a fost pregatirea mesei de
catre participanti, respectând, în masura posibililului retete specifice zonei de desfasurare a proiectului. Mai mult, proiectul a facilitat contactul participantilor cu mestesugari locali si cu ritmurile vietii rurale din acel loc.

Although gentrification has been mostly understood as an urban phenomenon, the permanent establishment of urban dwellers in rural areas is becoming a widespread trend across the world. Despite its relevance to postindustrial societies, rural gentrification has been largely overlooked by heritage scholars, and has been explored very little in the context of Spain. In this article, I examine the relationship between heritage and rural gentrification through the case study of Santiago Millas, a village located in the Maragatería region of Spain. Based on long-term ethnographic engagement with different actors (newcomers, local residents, and public officials), I examine a specific instance of the globalizing phenomenon of rural gentrification, highlighting the key role heritage plays in this phenomenon, including (1) the impact on local governmentalities based on heritage discourse; (2) the refurbishing of houses and changes in the social spaces of villages; and (3) the transformation of social life and rituals into metacultural discourses of heritage. I emphasize the urgency to carry out more research in order to improve our understanding of the complex and multifaceted phenomenon of rural gentrification from a heritage perspective.

Synthèse des travaux de la session plénière solennelle consacrée au » patrimoine naturel et développement durable » de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques. Mohamed Berriane, (Voir page 16)

- Comment sauvegarder ce patrimoine pour que le Maroc demeure, comme cela est souvent affirmé, «le paradis du géologue»? Le Maroc est, en effet, considéré sur le plan géologique, comme un des pays où l’histoire du globe est la mieux relatée de l’Archéen au Quaternaire (soit 4,5 milliards d’années), avec une grande diversité géologique, la présence de stratotypes, de fossiles particuliers et spectaculaires ainsi que de curiosités géologiques.
- Comment intensifier les programmes de recherche, d’éducation et de sensibilisation pour une exploitation judicieuse et une gestion rationnelle des ressources naturelles et en premier lieu l’eau, ressource vitale et indispensable pour tout le patrimoine naturel, ainsi que la faune et la fore.
- Face au risque d’une dégradation rapide des écosystèmes forestiers ou boisés, quelles mesures proposer pour leur préservation et leur exploitation durable?
- Que faire pour mettre fin à la détérioration parfois irréversible de ces richesses/ressources naturelles? Les fossiles et minéraux font souvent l’objet de pillage, de vente et d’exportation illégale? Les forêts et les espaces boisés sont menacés, et à cet effet, les mesures réglementaires sont- elles suffisantes?
- Comment promouvoir la recherche scientifique, la recherche-développement, pour faire connaître ces richesses, mais aussi pour les préserver et les exploiter durablement en étroite coordination avec les principaux intervenants? Quel est le rôle social des scientifiques dans la recherche d’un équilibre raisonné entre l’inventaire permanent des ressources naturelles et les projets de leur mise en valeur dans les projets de développement durable?
- Comment obtenir l’adhésion des populations et les impliquer dans la préservation du patrimoine naturel et son développement durable?

En termes de développement et de gestion de l'espace périurbain, Marrakech est un cas bien particulier. Malgré sa labellisation en 1985 en tant que Patrimoine Universel de l'Humanité, la ville évolue à un rythme effréné et son patrimoine millénaire subit une dilapidation impitoyable et rapide. En l'espace d'une vingtaine d'années, la ville à l'image des cités-jardins d'Europe a été victime d'une déprédation de son patrimoine foncier et culturel, considéré par Forestier au début du siècle dernier comme l'une des plus grandes qualités de cette ville et estimait qu'une gestion saine aurait pu permettre une expansion judicieuse des parcs et des espaces verts de façon à soutenir et à aérer la ville nouvelle. L'on estime que le vandalisme patrimonial de Marrakech semble être orchestré par une concertation entre les lobbys politiques et privés. Les territoires et les paysages environnants, comme la Palmeraie, sont grandement affectés par ce fléau moderne. Dans cet article, nous examinons les raisons et les facteurs de la nouvelle installation touristique et de sa prolifération au sein de la Palmeraie de Marrakech. Nous tâcherons aussi d'explorer les conditions de cette occupation avant de présenter ces différentes formes et caractéristiques. Mots clés : paysage culturel, tourisme, aménagement urbaine, palmeraie, patrimoine. Abstract In terms of development and management of the peri-urban area, Marrakech is a very special case. Despite being recognized as a world heritage site in 1985, the city is changing at a frantic pace and its millennial heritage is being ruthlessly and rapidly destroyed. In twenty years, the city, like the garden cities of Europe, has been culturally devastated.

La redacción del Plan Director para la Restauración de la Colegiata de Santa María de Calatayud, Revisión y Actualización, encargada por el Gobierno de Aragón en 2010, ha exigido realizar, entre otras actuaciones, un apurado estudio histórico artístico del monumento, y su completo levantamiento planimétrico.
La labor desarrollada en diferentes archivos bilbilitanos, aragoneses y estatales ha permitido reunir un abultado corpus documental sobre la complicada historia constructiva del complejo, y el análisis de todas estas referencias, cohonestado con el estudio de la propia fábrica constructiva, permite ofrecer una novedosa lectura e interpretación del conjunto como resultado de su devenir histórico, desde su fundación hasta las últimas intervenciones restauradoras de que ha sido objeto. Además, el libro facilita el grueso de la documentación histórica reunida, y se acompaña de un anexo gráfico que reúne las plantas, alzados y secciones más significativos del complejo.

Ten years ago, thanks to the joint action of UNESCO and four principle organisations of professionals o culture, a new international NGO was created: it’s aim was to promote and – if possibe – to apply in a concrete way, together with Governments, the Hague 1954 Convention, signed half a century ago to protect at an international level cultural property in the event of armed conflicts.
Due to the UNESCO’s objective difficulties and problems in thee particular kinds of situations, for a long time it has been known that it was necessary to trust this responsibility to an operational organisation, presenton the field, independent, pestigious as the International Red CrosFo his eason, the foundation of ICBS and its first steps were greeted in a very favourable way by the majority of people involved in this field.
However, the analysis shows some big problems and many difficulties which made the Blue Shield - at an in-ternaional level as in Italy – ambitious but not an adequate project a disorganised oganisation (or better, no-organisation) which is still far from being operaive, and more importantly it is not fully recognised and substainedeven by the same intitutionshat created it.""

1. We can account for power configurations as by-products of specific heritage assemblages and configurations. Conceived this way, it ceases to be a transcendent entity to become an ambiguous but earthly process whose conditions of emergence can be traced and challenged.
2. Heritage is granted an ontological status and is not only considered as an epistemological construct, thus being co-constitutive of reality and inherently political: it builds subjectivities, breaks apart, or reinforces specific states of things. It is slippery and diffuse, and can hardly be accounted for through ideological critique as it is neither bad or good, progressive or reactionary. This will depend on the affects and connections it promotes, the energies it releases or restrains, and the subjectivities and ways of life it constructs.
3. Heritage is as much a physical construct as it is a social or political one – does not intangible heritage comprise bodies? –. To understand heritage as meaning and mere political representation, or contrarily as a thing ruled by ‘natural’ laws of market value, is problematic. With Latour, we can talk about construction, but not only about ‘social construction’ (Latour 2005c). This mechanism will enable us “to produce problematized matters of concern: things rather than objects” (Zaera-Polo 2008: 76).
4. The dichotomy between explanation and interpretation vanishes. Because heritage presents open-ended interpretations and cannot be framed within a closed set of causal relations and laws, we can only provide partial explanations and understandings (Law 2004a). Therefore, we should avoid the reductionist getaway that bestows agency to entities which irradiate meaning and act as primary causes, such as the State (Breglia 2006; Herzfeld 2010), the State and the elites (García Canclini 1999), the professionals and experts (Smith 2006) or Capital (Harvey 2001)) The existence of certain powerful agencies in heritage – which I do not deny – cannot prevent us from looking at processes of social mimicry and contagion, struggles –material and symbolic – around objects, and to acknowledge the ’diffuse’ character of heritage that renders it so slippery.
5. Assemblages are always involved in different lower and higher level assemblages. Therefore, we should abandon the infeasible hard-line scientific task of ‘individuating heritage data’ or striving to define ‘what is heritage’. We must face instability and assume that heritage is diffuse, which does not undermine its ontological status  whatsoever. Furthermore, assemblages are boundless and open-ended. Consequently, without relinquishing thorough methodological depth, we must acknowledge that our analyses are fundamentally incomplete. Referring to the issue of analysis, Geertz argues that “the more deeply it goes the less complete it is  There are a number of ways of escaping this—turning culture into folklore and collecting it, turning it into traits and counting it, turning it into institutions and classifying it, turning it into structures and toying with it. But they are escapes” (Geertz 1973a: 29).
6. Heritage and spatial planners cannot take heritage value for granted and must be sensitive to the particularities of each context, thus jettisoning universal concepts and empty signifiers such as community or sustainability (Gunder 2006). There are no heritage resources, but rather processes of valorization to be modulated according to planning criteria