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Valentin Vincerot Bessonnard

Mémoire de Master 2 professionnel Archives, à l'issue d'un stage effectué aux Archives départementales de la Côte-d'Or, soutenu en septembre 2021. Université de Bourgogne. Traitement et mise à disposition d'archives issues d'un dépôt de... more
Mémoire de Master 2 professionnel Archives, à l'issue d'un stage effectué aux Archives départementales de la Côte-d'Or, soutenu en septembre 2021. Université de Bourgogne.
Traitement et mise à disposition d'archives issues d'un dépôt de l'Institut d'Histoire Sociale de la CGT de Côte-d'Or, dont le fonds du Syndicat des Travailleurs du Livre dijonnais.
Sous l'angle de l'histoire des identités nationales et régionales, ce Mémoire de Master 1 en Histoire Contemporaine cherche à comprendre la formation et le renforcement d'une identité locale sous l'angle du folklore et de la gastronomie,... more
Sous l'angle de l'histoire des identités nationales et régionales, ce Mémoire de Master 1 en Histoire Contemporaine cherche à comprendre la formation et le renforcement d'une identité locale sous l'angle du folklore et de la gastronomie, deux marqueurs identitaires forts. L'attachement au territoire de la population locale et ses variations fait office de fil conducteur dans ce travail mêlant ethnologie, anthropologie et histoire.
Il prend pour exemple une aire d'étude spécifique, la Bresse (Bresse de l'Ain et Bresse louhannaise) entité territoriale particulièrement complexe à définir et dont les limites demeurent, durant la période étudiée, plutôt floues et multiples (1937-1964) mais progressivement redessinées.
Mémoire soutenu en juin 2019 à l'Université de Bourgogne.
La question des Confréries est particulièrement éclairante concernant les phénomènes de patrimonialisation de la gastronomie et du vin français. En Bourgogne, l'importance des Climats et le rôle de l'alimentation comme marqueurs... more
La question des Confréries est particulièrement éclairante concernant les phénomènes de patrimonialisation de la gastronomie et du vin français. En Bourgogne, l'importance des Climats et le rôle de l'alimentation comme marqueurs identitaires forts ont fait naître tout au long du XXe siècle des cercles de sociabilité où la mise en scène de certains éléments, le développement d'un registre spécifique contribuent à la revalorisation d'atouts ancrés territorialement. Faisant écho le plus souvent à un passé médiéval bourguignon idéalisé, ces Confréries n'ont pourtant pas été fondées durant cette période. Nous remarquons plusieurs dynamiques que nous avons choisi ici de mettre en valeur dans cette étude. C'est principalement dans les années 1930, durant un entre-deux-guerres régionaliste à souhait, que s'épanouit le contexte de création de nombreuses Confréries en Bourgogne.
Les cercles de provinciaux fleurissent à Paris, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, et en constituent l'une des pratiques culturelles. Sous, la Troisième République, ces associations sont, à bien des égards, des outils pour ceux... more
Les cercles de provinciaux fleurissent à Paris, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, et en constituent l'une des pratiques culturelles. Sous, la Troisième République, ces associations sont, à bien des égards, des outils pour ceux qui cherchent à tisser des liens, politiques et culturels, entre leur terre natale et la capitale. Faire la promotion de la province à Paris est un gage d'attachement à la « petite patrie enclose dans la grande », pour reprendre la formule d'Anne-Marie Thiesse, pour une élite rurale venue s'installer ou séjournant dans la capitale avec le souci de créer des réseaux de sociabilité à finalités politique, économique, culturelle ou encore touristique. De nombreuses régions possèdent une association d'originaires, parfois plusieurs, dont le fonctionnement est toutefois globalement similaire. Cet article propose de prendre l'exemple des cercles de sociabilité de l'est du département de la Saône-et-Loire et de réfléchir au jeu d'échelle qui s'établit entre Paris et la Bresse louhannaise. Au-delà des travaux pionniers d'Annie Ruget, il est possible de revenir sur l'activité qui s'est développée autour de La Flamusse fondée par Lucien Guillemaut, le plus éminent des notables locaux. Son étude permet d'illustrer la dimension nationale d'une institutionnalisation et d'une célébration du culte de la terre natale. Les sociétés d'originaires en France ou le développement d'un discours sur la province Afin de comprendre les motivations des membres de l'association d'originaires de la Bresse louhannaise à Paris, il est nécessaire d'élargir notre regard à la France ainsi qu'à l'ensemble de la Saône-et-Loire où il existe, aux XIX e et XX e siècles, plusieurs cercles similaires dont l'activité est bien documentée. Les premières associations de provinciaux installés à Paris naissent autour de 1825-1830, mais leur âge d'or est toutefois plus tardif et se place sous la Troisième République, tout particulièrement dans les années 1880-1890. Elles sont, le plus souvent, fondées par des notables républicains locaux qui cherchent à étendre leur zone d'influence à la capitale. Alsaciens, Auvergnats, Limousins, Lorrains, Normands, Bretons… de Paris se regroupent. Le sentiment d'appartenance régionale est alors générateur de sociabilité où chacun revendique son origine et célèbre son amour du terroir avec une grande fierté.