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Il existe au moins un domaine où les images scientifiques et artistiques sont similaires. C’est celui de la conservation-restauration des biens culturels. À partir d’une étude de cas, on montre que les analogies faites dans ce domaine par... more
Il existe au moins un domaine où les images scientifiques et artistiques sont similaires. C’est celui de la conservation-restauration des biens culturels. À partir d’une étude de cas, on montre que les analogies faites dans ce domaine par les historiens d’art ne sont pas les conclusions, mais des prémisses : ce sont les indices des raisonnements abductifs qu’ils soumettent aux scientifiques du patrimoine dans le cadre des raisonnements expérimentaux à finalité pratique qu’ils font ensemble. Les conservateurs-restaurateurs qui interviennent sur l’œuvre sont en position d’articuler ces deux perspectives, entre l’art et la science. On identifie dans cet article les points de bascule d’un régime iconographique à l’autre et l’on modélise cette bascule de point, en empruntant au cinéma quelques concepts. Les résultats de cette étude de cas devront être confrontés à d’autres, pour livrer aux experts de la conservation-restauration une sémiotique qui leur soit utile.
Qu’est-ce que le patrimoine ? Après avoir examiné quelques ontologies temporelles, on montre que l’on peut le considérer comme un endurant ou un perdurant. En étudiant le cas de Lascaux, on tranche ce dilemme et on le définit comme un... more
Qu’est-ce que le patrimoine ? Après avoir examiné quelques ontologies temporelles, on montre que l’on peut le considérer comme un endurant ou un perdurant. En étudiant le cas de Lascaux, on tranche ce dilemme et on le définit comme un objet social. L’ontologie des processus que l’on présente peut s’appliquer à tous les patrimoines. Elle porte sur la « patrimonialisation », considérée comme un fait social. La réalité augmentée et la multiplication des fac-similés numériques lui assurent un bel avenir.
La nouvelle génération de conservateurs-restaurateurs doit trancher un dilemme qui se posait différemment à l'ancienne : renonceront-ils à facturer leurs prestations intellectuelles pour rester compétitifs, au risque de ne plus en... more
La nouvelle génération de conservateurs-restaurateurs doit trancher un dilemme qui se posait différemment à l'ancienne : renonceront-ils à facturer leurs prestations intellectuelles pour rester compétitifs, au risque de ne plus en proposer, ou maintiendront-ils leurs exigences, leur déontologie et leurs prix, quitte à perdre un marché ? Que choisiront-ils à l'avenir et que vaut, selon cette nouvelle génération, la « pensée » d'un conservateur-restaurateur ? En rappelant dans cet article ce qu'est cette pensée, on explique non seulement d'où vient le ressentiment de cer-tains commanditaires à son encontre, mais pourquoi tous les professionnels de la conservation du patrimoine ont intérêt à la défendre. Sapere aude.
Des Kunstoffiziers aux Monuments Men : la question du rapatriement des biens culturels dans l’Entre-Deux-Guerres. L'œuvre des Kunstoffiziers de la Première Guerre mondiale et celle des Monuments Men de la Seconde sont connues. Mais celle... more
Des Kunstoffiziers aux Monuments Men : la question du rapatriement des biens culturels dans l’Entre-Deux-Guerres. L'œuvre des Kunstoffiziers de la Première Guerre mondiale et celle des Monuments Men de la Seconde sont connues. Mais celle des groupes d’experts formés dans l’Entre-Deux-Guerres pour organiser la coopération intellectuelle dans le champ du patrimoine ne l’est pas encore et constitue le chaînon manquant de leur histoire. Il convient donc de combler cette lacune en s’interrogeant sur leurs rapports et en formulant les dilemmes moraux qu’ils eurent à trancher. Peut-on sacrifier un bataillon pour sauver une œuvre ou sacrifier une collection pour sauver un homme ? Si l’on préfère les œuvres, exportera-t-on celles qui sont menacées ou éduquera-t-on les hommes à les respecter ? Rachètera-t-on alors celles qui furent illicitement exportées pour les restituer à leurs propriétaires ou y renoncera-t-on pour décourager les trafiquants ?
Research Interests:
Actes du 6° Colloque international de l'ARAAFU, Retours d'expérience et regards rétrospectifs, Paris, Cité de l'architecture et du patrimoine, 26, 27 et 28 novembre 2014, édition électronique ARAAFU, novembre 2017.
Qu’est-ce qui distingue les maîtres-artisans des métiers d’art spécialisés dans la restauration du patrimoine et les professionnels de la conservation-restauration des biens culturels ? Il paraît indispensable de revenir sur l’histoire de... more
Qu’est-ce qui distingue les maîtres-artisans des métiers d’art spécialisés dans la restauration du patrimoine et les professionnels de la conservation-restauration des biens culturels ? Il paraît indispensable de revenir sur l’histoire de quatre formations pour comprendre comment la conservation-restauration des biens culturels s’est professionnalisée en France en rompant avec la tradition. Il s’avère que ce tournant s’explique moins, dans ce secteur particulier, par les revendications professionnelles des corps de restaurateurs spécialistes déjà constitués dans différentes institutions patrimoniales, que par la volonté du ministère de la Culture de réintroduire la France dans les réseaux internationaux de conservation créés sous l’égide de l’UNESCO.
Research Interests:
Le patrimoine fut-il victime de la guerre des sciences et des lettres qu’annonça l’auteur français L. de Bonald au début du XIXe siècle ? En revenant sur la fameuse « querelle des vernis », on décrit la structure de ce conflit. On oppose... more
Le patrimoine fut-il victime de la guerre des sciences et des lettres qu’annonça l’auteur français L. de Bonald au début du XIXe siècle ? En revenant sur la fameuse « querelle des vernis », on décrit la structure de ce conflit. On oppose deux types de distinction – dialectique ou fractale – pour expliquer qu’aucun juge impartial ne puisse l’arbitrer et l’on rappelle comment il permit à la conservation-restauration de devenir une discipline interstitielle.
Research Interests:
Ce document est le support pédagogique d'un cours sur « la méthodologie de la recherche en conservation ». Il se divise en deux parties : Ø L'une est matérielle et consiste en un carnet de bord d'une douzaine de pages, téléchargeable sur... more
Ce document est le support pédagogique d'un cours sur « la méthodologie de la recherche en conservation ». Il se divise en deux parties : Ø L'une est matérielle et consiste en un carnet de bord d'une douzaine de pages, téléchargeable sur le portail Academia.edu. Imprimez-le : il vous sera utile pour suivre en « présentiel » le cours de 2 h 30 mercredi 19 octobre. Ø L'autre est virtuelle et consiste en un parcours d'une centaine de vues, construit sur l'espace partagé Prezi. Rendezvous -y avant ou après le cours de mercredi pour commencer ou achever en « distanciel » votre formation. Ø Accédez dès maintenant à la partie virtuelle du cours grâce au lien suivant : https://prezi.com/nwiy1zd3gwl-/methodologie-de-la-recherche-en-crbc/ Utilisez votre carnet de bord pour suivre le volet asynchrone de la formation. Prenez des notes et faites les exercices sur le fichier ou sur sa version imprimée. La table des matières ci-dessous vous donne le plan de ce parcours, dont le but est de vous initier à la recherche en CRBC. Le volet virtuel compte une centaine de vues. Vous ne le parcourrez pas en une seule fois. Il vous demande autant d'attention que le cours réel. Une e-formation est une formation augmentée par un volet distanciel et asynchrone. Vos remarques, positives ou négatives, sont les bienvenues.
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La Nouvelle revue d’esthétique propose dans son n°21 une contribution sur le patrimoine, thème bien connu des spécialistes, mais peu abordé en philosophie. Elle l'a fait dans deux directions : d'’une part en proposant des articles de... more
La Nouvelle revue d’esthétique propose dans son n°21 une contribution sur le patrimoine, thème bien connu des spécialistes, mais peu abordé en philosophie. Elle l'a fait dans deux directions : d'’une part en proposant des articles de portée générale et en insistant sur la dimension immatérielle du patrimoine, aussi riche qu'insaisissable ; d'autre part en se focalisant sur quelques études de cas, qui donnent l’occasion de réfléchir sur des pratiques dans un secteur donné, à titre d’échantillon remarquable ou de témoignage ordinaire. L'oiseau de Minerve se lève à la tombée de la nuit, dit-on. Espérons que cette livraison facilite, dans les milieux liés à l’esthétique et sur un mode non dogmatique, la reconnaissance d’une dimension devenue fondamentale pour comprendre notre présent.
Contrairement à une idée reçue, l’ONU et l’UNESCO n’ont pas créé les réseaux de conservation ou de préservation des biens patrimoniaux que nous connaissons aujourd’hui, mais en ont hérité. C’est ce que Pierre Leveau explique dans cet... more
Contrairement à une idée reçue, l’ONU et l’UNESCO n’ont pas créé les réseaux de conservation ou de préservation des biens patrimoniaux que nous connaissons aujourd’hui, mais en ont hérité. C’est ce que Pierre Leveau explique dans cet ouvrage, en analysant les archives de la Commission internationale de Coopération intellectuelle (CICI) et de l’Office international des Musées (OIM), actifs durant l’Entre-Deux-Guerres. En suivant les liens qui existaient entre ces institutions internationales et les sociétés savantes avant-guerre, il restitue un monument oublié de l’histoire du patrimoine, qu’il attribue à un petit comité d’experts : le C.2b2. Il rappelle les noms de ses membres, les valeurs et les projets qui les unirent, en montrant que les conservateurs, les professionnels de la conservation-restauration et les scientifiques du patrimoine sont leurs débiteurs inconscients. L’ouvrage, toujours d’actualité par ses enjeux, se divise en trois parties, successivement consacrées aux réseaux de coopération intellectuelle dans l’Entre-Deux- Guerres (1919-1925), à l’acteur qu’ils firent émerger pour mener différentes enquêtes dans le champ du patrimoine (1926-1929) et aux quatre conférences internationales qu’il organisa enfin (1930-1939) : d’abord à Rome sur les peintures et les sculptures (1930), puis à Athènes sur les monuments et les sites (1931), à Madrid sur l’architecture des musées (1934) et pour finir au Caire sur le régime des fouilles (1937). Ce panorama d’une grande envergure intéressera tous les professionnels du patrimoine : les experts d’hier y lèguent leurs archives à ceux d’aujourd’hui.
Conserver et entretenir les décors historiques de musée, nouveaux enjeux au XXIe siècle – 6 avril 2022
https://www.youtube.com/watch?v=OqZlihAoIvk Texte de la conférence donnée à la Journée d'étude sur le projet de création d'un titre protégé pour les conservateur-restaurateur du patrimoine, organisée par la FFCR et l(INP le 14 octobre... more
https://www.youtube.com/watch?v=OqZlihAoIvk
Texte de la conférence donnée à la Journée d'étude sur le projet de création d'un titre protégé pour les conservateur-restaurateur du patrimoine, organisée par la FFCR et l(INP le 14 octobre 2021 à Paris - partie 2