Tourisme et patrimoine

Formé des trois grandes régions que sont l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord, la partie septentrionale du Cameroun regorge de potentialités naturelles et culturelles pour le tourisme. Parcs nationaux riches de nombreuses espèces fauniques et floristiques, relief et hydrographie variés, paysages grandioses et composantes culturelles uniques (festivals, rites de passage, danses, modes vestimentaires, formes architecturales, centres et complexes artisanaux, objets d’art), donnent une allure pittoresque à cette partie du Cameroun. Ce patrimoine riche et dense pourrait faire de cette partie du pays la principale destination touristique. De multiples problèmes expliquent  que, jusque-là, le patrimoine semble ne pas constituer une ressource susceptible de contribuer au développement de ces trois régions classées parmi les plus pauvres du Cameroun: méconnaissance, absence d’initiatives d’inventaire, de protection et de valorisation à des fins de développement. Partant de l’hypothèse selon laquelle le patrimoine est un puissant levier de déploiement du tourisme, cette étude propose une analyse de la situation actuelle en termes de mise en valeur. Ce travail s’inscrit  dans une réflexion sur les ressources à même d’impulser du développement local à l’ère de la décentralisation mise en œuvre depuis 1996, à destination des autorités en charge des collectivités territoriales du Nord-Cameroun. Le contexte de la décentralisation constitue pour elles une opportunité à saisir pour promouvoir le développement de leurs zones respectives, notamment par la mise en valeur du patrimoine. C’est le moment de prendre conscience de son importance, de procéder à son inventaire, à sa protection, à son exploitation tout en mettant en place des dispositions réglementaires efficaces, afin de favoriser le tourisme et de contribuer ainsi au développement de la région.
Mots clés : Patrimoine, tourisme, problématique du développement, régions septentrionales, Cameroun.

On assiste à un véritable regain des religions, accompagné d'une approche nouvelle du sacré. Sur le plan touristique, ces évolutions se traduisent d'une part par le développement des pèlerinages et séjours à caractère spirituel, et d'autre part par le développement d'un tourisme à "curiosité religieuse". Sur le plan institutionnel, ce renouveau se traduit par l'augmentation des aides à la réhabilitation accordées au patrimoine religieux, des projets de valorisation de site religieux (Cluny, Chartres, Dole), des spectacles son et lumière et expositions organisés autour du patrimoine religieux et de l'art sacré (ex : les imaginaires du Mont Saint Michel).

Les musées d’écrivains, apparus au xixe siècle, sont aujourd’hui si nombreux qu’on en compte plusieurs pour Balzac, pour Sand et pour Hugo. Aucun, cependant, n’est consacré à Baudelaire, dont la reconnaissance littéraire tend pourtant à surpasser celle de ses contemporains. L’absence de musée Baudelaire, à laquelle plusieurs critiques ont tenté de remédier, a eu pour conséquence la multiplication de cultes locaux ou individuels. L’histoire des musées Baudelaire projetés, temporaires ou sauvages permet de mettre en évidence un désir partagé de patrimonialisation.

This is an overview about the cooperation my university had with the ministry of Heritage and culture about the documentation of four vernacular settlements in Oman. This is an award-winning  research that involved a large number of students. A more detailed publication will follow.

Pendant longtemps, Lyon a été perçue comme une ville triste et grise : aujourd’hui elle arbore des ocres, roses et rouges, autant de couleurs qualifiées de « florentines » ou d’« italiennes ». Le mémoire vise à démontrer comment, depuis les années 1960 et la création du secteur sauvegardé du Vieux-Lyon, s’est structurée une véritable politique de coloration des façades, comment celle-ci a permis à la ville de s’inscrire dans la compétition mondiale des métropoles — caractérisée par l’apparition des phénomènes comme le tourisme de masse et la gentrification notamment — en soignant l’image de son cadre bâti et en invoquant l’imaginaire de la Renaissance italienne. Du développement de la pratique des murs peints aux projections lumineuses de la Fête des Lumières, en un demi-siècle, Lyon s’est créé un secteur économique qui lui est propre — une « filière couleur » — et un savoir-faire qu’elle exporte à l’international.

Lyon has long been perceived as a sad and gray city: today it sports ocher, pink and red, which may have qualified as “Florentine” or “Italian”. The thesis aims to demonstrate how a real policy of coloring façades has been structured since the 1960s and the creation of the safeguarded sector of Vieux-Lyon. This has enabled the city to enter the international competition of metropolises — characterized by the appearance of phenomena such as mass tourism and gentrification in particular — by taking care of the image of its built environment and by invoking the imagination of the Italian Renaissance. Lyon has created its own economic sector in half a century and a know-how that it exports internationally with the practice of painted walls and the Fête des Lumières.

Avec "Mon cahier d'archéologie dès8 ans", les enfants et les pré-ado de 8 à 16 ans vont entrer dans le monde de l'archéologie de façon pédagogique et ludique.  En suivant Augustin, leur ami curieux et intrépide, ils accompagneront Alex et Lisa dans leur quotidien de chercheurs et se glisseront à leur tour dans la peau d’un archéologue.

Chaque étape du cahier illustre un aspect particulier du métier d’archéologue (prospection, fouilles, dessin…) et permettra à l’enfant, seul ou accompagné, d’explorer le patrimoine français ou étranger.

Les activités nombreuses et variées de ce cahier (mots fléchés, mots cachés, labyrinthes, rébus, jeux d’observation, …) s’enrichissent d’un contenu en réalité augmentée, disponible gratuitement sur toutes les plates-formes.

Le cahier contient aussi un poster d'un chantier de fouilles et un diplôme d'archéologue en herbe.

Le Sud Est tunisien est constitué de trois gouvernorats : Gabès, Médenine et Tataouine. Cette région contient l’un des plus importants pôles touristiques du pays : Djerba-Zarzis. Le produit touristique offert est essentiellement balnéaire. Dans le cadre de la diversification du produit touristique tunisien, à l'échelle nationale et régionale, le développement du tourisme culturel et la valorisation du patrimoine sont envisagés. Les greniers collectifs, appelés ksour, pluriel de ksar, constituent l'une des principales potentialités existantes. Leur spécificité architecturale et la valeur des paysages environnants représentent des atouts touristiques majeurs.
Les ksour présentent des situations très différentes. Les opérations de restauration n’ont touché qu’un nombre limité. La valorisation touristique des greniers restaurés est encore faible: sur environ 90 ksour recensés, dans le cadre du projet tuniso-allemand, seul une dizaine est exploitée par le tourisme. Certainement, l’exploitation touristique d’un ksar passe par le respect de certaines conditions dont les plus importantes sont la restauration et l’accessibilité. Les formes de valorisation sont également variées : du petit café à l’hôtel. Les promoteurs privés sont les principaux acteurs de cette valorisation touristique. Les ONG ont également essayé d’exploiter les greniers fortifiés. Certaines expériences de valorisation ont rencontré des difficultés, alors que d’autres ont connu l’échec.
Dans notre communication, nous allons présenter les expériences de valorisation touristique des greniers fortifiés.  Il s’agit de montrer les principales caractéristiques des ksour exploités et d’effectuer une typologie des différentes formes d’exploitation touristique. Nous allons montrer également les difficultés et les blocages que les expériences de valorisation touristique ont rencontrés. Nous terminons par la proposition de certaines pistes de réflexion en vue d'assurer une valorisation touristique convenable qui répond à la fois aux attentes de la population locale et des promoteurs touristiques, sans toucher à l’authenticité du ksar.

Résumé
La contribution vise à démontrer que le patrimoine culturel n’est pas un concept absolu, mais ne peut être compris que dans le contexte de la perception actuelle. Cela signifie également que son appréciation ou la valeur qu’on lui attribue a un caractère relatif.
Le patrimoine culturel n’a pas de valeur intrinsèque. Sa protection n’est pas non plus un but en soi. L’appréciation est toujours étroitement liée à des domaines d’intérêt spécifiques. Compte tenu des différents systèmes de valeurs, cela signifie que le débat sur la préservation et l’entretien du patrimoine culturel est caractérisé par différents intérêts et positions. Un aspect important pour la préservation du patrimoine culturel est son exploitation pour le tourisme. Cette option, cependant, signifie que les besoins et les attentes des touristes relatifs à la présentation et à la mise en scène du patrimoine culturel sont un moment important dans la discussion sur la conservation et la perception de la manière supposée « juste » dont le patrimoine est conservé et exploité. Les effets ambivalents de l’exploitation touristique doivent donc être pris en considération à égalité avec d’autres intérêts.
Summary
The paper aims to clarify that cultural heritage is not an absolute concept, but can only be understood against the background of current perception. This also means that the appreciation or value assignment has a relative character.
There is no value of cultural heritage in itself, nor is protection undertaken for its own sake. The appreciation is always closely related to specific fields of interests. In view of different value systems, this means that the discussion about the preservation and maintenance of cultural heritage is characterized by different interests and positions. An important aspect for the preservation of cultural heritage is the use for tourism. This option, however, means that the needs and expectations of tourists towards the presentation and staging of cultural heritage is an important moment in the discussion on the conservation and the perception of a supposedly «right» way of conservation and usage. The ambivalent effects of tourist use are thus equal footing with other interests.

Résumé:
Le tourisme est une activité importante en Tunisie. Depuis les années 1960, l'État a concentré ses efforts à développer le tourisme balnéaire de masse. Depuis la fin du siècle précédent, la réflexion tend à diversifier le produit touristique national. L'exploitation des potentialités patrimoniales était un point de départ pour penser à promouvoir le tourisme culturel dans le cadre du développement régional surtout dans la Tunisie intérieure. La chaîne de Matmata-Demmer présente un cas d'une région fragile située entre le pôle touristique balnéaire Djerba-Zarzis et les zones sahariennes du Sud-Ouest tunisien. Elle contient des richesses patrimoniales diversifiées basées essentiellement sur le patrimoine berbère (habitations troglodytiques verticales, villages berbères, greniers collectifs, mosquées souterraines, etc) et d'autres formes de potentialités telles que le patrimoine géologique, le paysage, le savoir-faire local, etc. L'étude de l'activité touristique dans la chaîne de Matmata-Demmer nous a permis de déduire la faible valorisation touristique du patrimoine. Les impacts du tourisme sur le développement local sont limités. La promotion du tourisme culturel dans la région étudiée a confronté divers blocages tels que les lacunes législatives, les problèmes fonciers, une restauration insuffisante du patrimoine, la discordance entre les acteurs, l'échec de projets de développement touristique, etc. De ce fait, le développement du tourisme culturel dans la région étudiée passe d'abord par des réformes juridiques et législatives en faveur de la décentralisation. Une stratégie de sauvegarde et de protection du patrimoine montagnard semble nécessaire. De même, en plus des mesures nécessaires pour dépasser la situation de crise du secteur touristique, la promotion du « Tourisme Rural Intégré (TRI) basé sur des réseaux sociaux locaux » doit être une orientation principale dans toute future stratégie d'Aménagement Touristique dans la chaîne de Matmata-Demmer.

Abstract : Tourism is an important activity in Tunisia. Since 1960 th years, the Tunisian gouvernment has concentrated his efforts to develop balnear tourism. After more than 30 years, a reflexion to diversify national touristic product has begun. The exploitation of patrimonial potentialities was a point to start the promotion of cultural tourism from part of regional development especially in interior Tunisia. The Matmata-Demmer is a case of a fragile region situated between balnear pole of Djerba-Zarzis and saharian zones of the South West of Tunisia. It contains different patrimonial potentialities based especially on Berber heritage (troglodytic houses, berber villages, ksour, etc.) and other forms of heritage such as geological patrimony, attractive landscapes, etc. The study of touristic activity in the Matmata-Demmer has demonstrated the weak grade of touristic valorisation of heritage. The impacts of tourism on local development are limited. Developing cultural tourism has confronted a variety of blockages such as legislative deficiencies, problems of landed property, insufficient restoration of heritage, the discordance between actors, failure of touristic development projects, etc. The development of cultural tourism in the studied region must begin from juridic reforms promoting decentralisatrice approach. A strategy promoting the protection of heritage must be done. In addition of decisions searching solutions of crisis situation of the touristic sector in the Matmata-Demmer, the promotion of "Integred Rural Tourism (IRT) based on social and local networks" must be the base of future strategies of Touristic Management.

L’optimisation de la gestion des déchets, c’est une déclinaison de la conjugaison d’intérêts convergents pour les collectivités locales : l’écologie et les économies financières.
À partir du diagnostic de la situation d'Avignon intramuros, l’analyse spatiale qui a été menée visait à mieux identifier les besoins et les contraintes (urbaines, patrimoniales, sociales …) afin d’apporter de nouvelles solutions de collecte en les associant par exemple à des équipements urbains complémentaires. Au-delà de ses aspects techniques, cette analyse tient compte des besoins de chaque catégorie d’usagers (les acteurs du service de collecte, les habitants, les commerçants…) dans un espace urbain à haute valeur patrimoniale dans le but d’obtenir un consensus pragmatique.
Dans un contexte où les collectivités sont de plus en plus invitées à se regrouper, le domaine de la gestion des déchets tend à s’éloigner du champ des compétences directes des élus locaux. A l’inverse, la propreté des villes, et encore plus dans le cas d’une ville touristique comme Avignon où l’attractivité passe aussi par le charme propret de ses rues médiévales, c’est un enjeu économique et politique majeur. L’optimisation de la collecte des déchets, dans toutes ses dimensions (prévention, réduction des déchets, incitations fiscales …) est l’occasion pour les élus de reprendre la main sur un processus de décision.

Cette étude, sur la longue durée, depuis l’aménagement médiéval du col jusqu’à nos jours, est réalisée en prenant attentivement en compte le contexte de l’évolution d’une frontière entre Etats. Passage majeur de la haute chaîne des Pyrénées centrales, le Port de Venasque est devenu un chemin touristique incontournable avec l’avènement du pyrénéisme, et n’a pas jamais l’objet d’un aménagement routier. Son histoire constitue, aussi, un observatoire privilégié des relations, souvent conflictuelles, entre communautés pastorales françaises et espagnoles. Les riches pâturages frontaliers qui l’entourent ont donné lieu à des combats entre bergers qui, malgré leurs accords de lies passeries - ou facerias -, renouvelés tous les ans pour maintenir la paix, ont cherché à jouer, pour leurs intérêts étroits, des guerres entre leurs souverains respectifs. 
This long-term study, from the medieval development of the pass to the present day, was done with great attention of the evolution of a border between states. The Port of Venasque, a major passage in the central Pyrenees highlands, has become a must-see tourist route with the advent of Pyrénéisme, and has never been the subject of road development. Its history is also a privileged observatory of relations, often conflictual, between French and Spanish pastoral communities. The rich border pastures surrounding it have given rise to fighting between shepherds who, despite their agreements of the lies et passeries - or facerias - renewed every year to maintain peace, have sought to play, for their narrow interests, of the wars between their respective sovereigns.

Alors que le patrimoine est parfois mis en péril par les pratiques urbaines modernes, il n’en demeure qu’il reste  un objet de désir  porteur d’une saveur tant recherché.…Bref, un objet à valeur marchande.

Ce mémoire traite de la problématique du centre historique du Vieux Mila. Il tente d’identifier les meilleures pistes susceptibles de garantir l’émergence en son sein d’une dynamique socio-économique qui s’érigera en levier pour la sauvegarde de son patrimoine urbain.

Quelles options s’avèrent les plus pertinentes ? muséifier le Vieux Mila  ou le reconstruire ?  Ce  dilemme est-il porteur des seules alternatives ?  une solution hybride n’est-elle pas  envisageable ?…

Ce travail est davatange  reflexion basée sur une assise théorique pour l’intervention sur  Vieux Mila.

Il s’agira d’éclairer un champ de vision pour un projet fondé autour du patrimoine et sur la mise au point sur  le levier le plus adéquat, dans ce cas, la mise en tourisme.

Mots clés

Patrimoine urbain, Muséification, Mise en Tourisme, Projet urbain, Vieux Mila.

Les Ksour de Tafilalet constituent un symbole de l'architecture historique de la région sud-est du Maroc, en plus des traditions et des coutumes qui abondent dans les différentes zones tribales, ce sont des facteurs importants qui indiquent la richesse de la civilisation en témoigne du grand Tafilalet, la capitale des caravanes commerciales qui dans le passé voyagent à travers Sijilmassa vers le désert.
Les ksour de la province d'Er-Rachidia comptent plus de 360 ksar, mais malgré cette diversité de l’habitat traditionnel dans cet espace oasien, on peut dire que le ksar, dans sa version dégradée actuelle, est voué à la disparition car il est devenu synonyme de pauvreté pour les populations qui y résident encore. Certes, il existe encore des ksour occupés mais c'est parce que leurs occupants ne disposent pas de terrain et de moyens financiers pour réaliser de nouvelles constructions en dehors de l’enceinte. Il est malheureux que la survie des Ksour, soit liée à la pauvreté et à l’exclusion d’un ensemble de citoyens.
De ces quelques constatations, une intervention rapide pour protéger cette unique installation culturelle est indispensable, et ainsi prendre toutes les actions et les mesures nécessaires afin de les préserver, et se qualifier pour jouer pleinement leur rôle, car ils constituent l'un des fondements de l'identité culturelle et historique qui peux représenter une valeur ajoutée dans l’économie local par son attractivité culturelle.

La présence coloniale française dans les abords du lac Tchad a été matérialisée par des monuments qui n'ont pas fait l'objet des travaux scientifiques sérieux et ne sont pas également intégrés dans les circuits touristiques officiels du Cameroun. Dans le département du Logone et Chari, deux édifices ont été construits à la mémoire du commandant Lamy et du général Rabah pour matérialiser la bataille du 22 avril 1900 qui marque l'occupation française dans cette partie du Cameroun. Un autre monument est érigé à Logone et Birni à la mémoire du colonel-médecin Eugène Jamot qui a marqué la conscience collective des populations locales à travers ses actions dans la lutte contre la trypanosomiase en 1920. C'est ainsi que cet article se propose de présenter ces sites historiques, leurs symboliques et les stratégies de vulgarisation à travers l'inscription sur la liste des monuments nationaux et la mise en tourisme de la région au regard de l'importance de ces monuments dans l'histoire coloniale du Cameroun. Abstract: The French colonial presence in the neighborhood of the Lake Chad was marked by monuments which have not been the object of serious scientific research and also are not included in official tourist itineraries for Cameroon. These buildings in the Logone and Chari division commemorate Commander Lamy and General Rabahin during the 22 th April 1900 battle at Kousseri and the military doctor Eugène Jamot at Logone Birni around 1920. They have marked the collective consciousness of the local populations. This article suggests ways of presenting these historic sites, their symbolism and valorization by strategies by inscribing on the national monument list for tourism due to the importance of these monuments in the colonial history of Cameroon.

1. We can account for power configurations as by-products of specific heritage assemblages and configurations. Conceived this way, it ceases to be a transcendent entity to become an ambiguous but earthly process whose conditions of emergence can be traced and challenged.
2. Heritage is granted an ontological status and is not only considered as an epistemological construct, thus being co-constitutive of reality and inherently political: it builds subjectivities, breaks apart, or reinforces specific states of things. It is slippery and diffuse, and can hardly be accounted for through ideological critique as it is neither bad or good, progressive or reactionary. This will depend on the affects and connections it promotes, the energies it releases or restrains, and the subjectivities and ways of life it constructs.
3. Heritage is as much a physical construct as it is a social or political one – does not intangible heritage comprise bodies? –. To understand heritage as meaning and mere political representation, or contrarily as a thing ruled by ‘natural’ laws of market value, is problematic. With Latour, we can talk about construction, but not only about ‘social construction’ (Latour 2005c). This mechanism will enable us “to produce problematized matters of concern: things rather than objects” (Zaera-Polo 2008: 76).
4. The dichotomy between explanation and interpretation vanishes. Because heritage presents open-ended interpretations and cannot be framed within a closed set of causal relations and laws, we can only provide partial explanations and understandings (Law 2004a). Therefore, we should avoid the reductionist getaway that bestows agency to entities which irradiate meaning and act as primary causes, such as the State (Breglia 2006; Herzfeld 2010), the State and the elites (García Canclini 1999), the professionals and experts (Smith 2006) or Capital (Harvey 2001)) The existence of certain powerful agencies in heritage – which I do not deny – cannot prevent us from looking at processes of social mimicry and contagion, struggles –material and symbolic – around objects, and to acknowledge the ’diffuse’ character of heritage that renders it so slippery.
5. Assemblages are always involved in different lower and higher level assemblages. Therefore, we should abandon the infeasible hard-line scientific task of ‘individuating heritage data’ or striving to define ‘what is heritage’. We must face instability and assume that heritage is diffuse, which does not undermine its ontological status  whatsoever. Furthermore, assemblages are boundless and open-ended. Consequently, without relinquishing thorough methodological depth, we must acknowledge that our analyses are fundamentally incomplete. Referring to the issue of analysis, Geertz argues that “the more deeply it goes the less complete it is  There are a number of ways of escaping this—turning culture into folklore and collecting it, turning it into traits and counting it, turning it into institutions and classifying it, turning it into structures and toying with it. But they are escapes” (Geertz 1973a: 29).
6. Heritage and spatial planners cannot take heritage value for granted and must be sensitive to the particularities of each context, thus jettisoning universal concepts and empty signifiers such as community or sustainability (Gunder 2006). There are no heritage resources, but rather processes of valorization to be modulated according to planning criteria

Procès verbal de table ronde

A la suite du concours d’idée Archéologie et société, lancé dans le cadre du colloque national Horizons 2015 (www.horizont2015.ch), l’association Archaeotourism 2012 organise une table ronde intitulée Archéologie et événementiel. Cette rencontre entre professionnels de l’archéologie et du tourisme suisses entend  faire le point sur les différents événements en lien avec l’archéologie proposés en Suisse, cibler les besoins de la discipline en la matière et réfléchir à des projets réalisables dans le contexte actuel.

Autour de 1900, alors que la culture viticole vit une periode tres difficile dans le canton de Vaud, Lavaux connaTt un important developpement lie au tourisme. En quelques annees, routes, funiculaires et lignes de chemins de fer, hötels, pensions,
cliniques, bazars, chapelles, boutiques et cafes se juxtaposent aux vignobles seculaires, alors regulierement decimes par la grele, le phylloxera et le mildiou. La «Station climatique» de Chexbres, «balcon sur le Leman», est alors consideree comme l'un «des rares endroits [...] oü Eon puisse oublierle monde et ses preoccupations dans la contemplation d'une nature ideale »; Beaumaroche, rebaptise autourde 1900 Mont-Pelerin, «montagne de l'air, du soleil et de la gälte », est decrit comme l'un«des sites charmants qui attirent l'etranger surnos rives ». Aujourd'hui, certains«monuments» de cet episode un peu oublie de l'histoire regionale sont toujours en fonction, d'autres
reaffectes et transformes, plusieurs en dangerde disparition ou dejä perdus. Malgre la difficulte de reunirune documentation surcette etape du developpement de Lavaux, quelques pistes concernant la promotion du site, les acteurs de cette histoire, les interets economiques en jeu et les infrastructures realisees meritent d'etre tracees afin d'apprehender la mutation d'une region viticole ä la topographie complexe en une station reputee.

Le génie humain a toujours su trouver les solutions les plus adaptées qui font preuve de la capacité humaine à s’adapter et à relever le défi de l’existence. L’originalité et la génialité de ces solutions font des oasis, des chefs d’ouvres d’une valeur patrimoniale inégalée. Aussi, les oasis ont longtemps été des espaces de transit pour des caravanes aussi bien de commerçants que de savants, hommes de lettres et de sciences. Nombreuses universités virent le jour dans ces contrées, pour donner une vocation culturelle particulière à ces milieux. Toutefois, avec le déclassement des réseaux de commerce caravanier et saharien et l’apparition de nouvelles formes d’économie (les hydrocarbures, les flux maritimes, l’industrialisation..), les milieux oasiens ont été mis à l’épreuve des changements et de la modernisation. Ces changements accentués sous les effets de la mondialisation suscitent l’intérêt de se questionner quant à l’avenir de ces oasis et de rechercher de nouvelles formes d’économie. • Dans quelle mesure une économie adaptée et respectueuse de l’environnement et de la fragilité du milieu, peut elle s’installer? • Dans quelle mesure le patrimoine culturel matériel et immatériel que portent ces oasis peut-il être associé au tourisme, pour développer un tourisme culturel et écologique adapté? • Quelles pourraient être les limites et les caractéristiques d’une activité touristique adaptée? • Quels seraient les modes, instruments et mécanismes sensés garantir ces limites?

Tels sont les préoccupations de cet essai dont le questionnement s’articule autour d’un repositionnement économique confortable des milieux oasiens.

Dans le cadre des relations culturelles et scientifiques entre le Maroc et la République Fédérale d’Allemagne, une tradition s’est mise en place par Mr Le Professeur Herbert Popp et Mr Le Professeur Abdellatif Bencherifa ; il s’agit en fait des colloques scientifiques maroco-allemand en géographie. Depuis la naissance de cette belle tradition en 1988 sous le thème « Le Maroc et l’Allemagne : Études sur les rapports humains, culturels et économiques », huit colloques maroco-allemand ont eu lieu alternativement dans les deux pays tous les deux ou trois ans.
Étant donné que l’un des organisateurs (Brahim El Fasskaoui) participé à plusieurs rencontres, en Allemagne et au Maroc et étant actif dans un nombre de projets de recherche en partenariat avec des universités allemandes (Bayreuth et Trèves), on a pris l’initiative d’organiser ce 9ème colloque maroco-allemand à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Moulay Ismaïl de Meknès.
Le choix du thème « Patrimoine et tourisme culturel » est dicté par le fait que le Maroc est le berceau d’une grande civilisation millénaire, le confluent et le creuset de diverses cultures (méditerranéenne, orientale et saharienne) qui viennent s’adjoindre au substrat culturel amazigh.
Le Maroc jouit d’un patrimoine culturel riche et diversifié qui s’enracine dans l’histoire. Ses origines lointaines marquées par la fonte de diverses cultures et civilisations. Celles-ci ont enrichi à travers les époques cet héritage qui se caractérise par des aspects purement autochtones et des apports de différentes civilisations venues au Maroc depuis l’antiquité passant par les époques islamiques et durant les périodes récentes et contemporaines. La diversité de l’héritage culturel marocain se manifeste d’une part dans les sites archéologiques et les monuments historiques devenus, vu leur valeur universelle exceptionnelle, patrimoine commun à toute l’humanité et d’autre part dans les composantes du patrimoine culturel immatériel dont certains aspects ont été reconnus patrimoine mondial. Compte tenu de la dimension universelle du Patrimoine culturel marocain, des sites et des villes historiques ont été inscrits dans la liste du patrimoine mondial comme Fès, Marrakech, Meknès, Rabat, Tétouan, Essaouira, la cité portugaise d’El Jadida, le site archéologique de volubilis et Ksar Aït Ben Haddou représentant le patrimoine de l’architecture en terre des oasis du Sud. Également des éléments et phénomènes culturels ont été insérés dans la liste du Patrimoine immatériel de l’humanité. Outre cette dimension universelle, le Maroc comprend plus de 300 biens mobiliers inscrits sur la liste du patrimoine national.
Le vocable « patrimoine » désigne d’abord étymologiquement l’ensemble des biens hérités d’un père, puis, par extension, tout ce qui vient de nos prédécesseurs. Il peut alors être purement matériel, mais également culturel et immatériel. Il contribue à donner un caractère particulier à un individu, une famille, une communauté, un pays. Thème central de ce colloque, le patrimoine est présenté comme un facteur de continuité et d’harmonie, porteur de valeurs identitaires. Il en est ainsi du patrimoine culturel qui, à travers ses aspects variés et très diversifiés (traditions vivantes, sites archéologiques, cuisine, petits métiers etc..), contribue à renforcer les spécificités de communautés, d’une région ou d’un pays. Il peut faire (et il fait) également la richesse de ces groupements humains par sa valeur exploitable et monnayable, notamment dans le cadre du développement touristique.
Au cours des dernières décennies, l’offre patrimoniale s’est considérablement étendue et diversifiée, le plus souvent dans une perspective de développement économique ou pour enrichir l’image d’une destination. Le développement de cette offre a entraîné une diversification des visites, mais aussi l’achat de produits dérivés, de dépenses liées à la fréquentation du patrimoine et à des événements culturels. (par exemple : Certains sites français, exploités sous forme commerciale, réalisent des chiffres d’affaires importants (Tour Eiffel: 5.7 millions de visites, château de Chenonceau: 1 million de visites). Les monuments et musées gérés par des établissements publics (Caisse nationale des monuments historiques et des sites, Réunion des musées nationaux) améliorent régulièrement leurs conditions d’exploitation. A titre d’exemple, le musée du Louvre devrait réaliser en 1993 un chiffre d’affaire supérieur à 200 millions de FF (37 millions de US $) pour 5 millions de visiteurs (billetterie et boutiques).
Le tourisme culturel, deuxième volet de ce colloque, est prometteur au Maroc tant dans ses composantes nationale, en croissance régulière, qu’internationale. Plusieurs millions de visiteurs sont intéressés par les diverses facettes de l’offre culturelle. Les sites, composante majeure de ce patrimoine, doivent être préservés et valorisés pour donner satisfaction aux visiteurs tout en générant des revenus en droits d’entrée et produits dérivés. Car le séjour sur un site, s’il met à disposition des guides appropriés et des informations suffisantes, permet au visiteur d’accéder à une offre culturelle plus vaste. Inutile de rappeler que l’accroissement du nombre de visiteurs et des itinéraires proposés sont des opportunités d’emploi pour les Marocains dans les domaines de la culture, de l’hôtellerie, de la restauration ou du transport. Deux expériences réussies, que le ministère de la Culture envisage de reproduire au cours des prochaines années, méritent d’être soulignées : la création d’un centre d’interprétation sur le site de Volubilis, et l’élaboration du plan de gestion de site du Ksar Aït Benhaddou (un outil couvrant à la fois la gestion des flux touristiques et le développement du site) mis en œuvre avec l’implication des populations et des acteurs locaux.

Présentation d’une exposition d’interprétation traitant de résultats archéologiques, topographiques et historiques. Cette étude dresse un bilan des recherches qui ont été menées sur le Château de Clermont-en-Genevois (74) par de nombreux chercheurs depuis les années 1930 à aujourd’hui. Le sujet même de l’exposition dresse un bilan des recherches menées sur l’histoire de Savoie entre le XIIe siècle et 1830. Dans le cadre de l’exposition, j’ai axé mon étude autour des XIVe et XVe siècles, époque phare pour ce château. Afin de présenter les connaissances acquises sur le domaine castral Clermontois, cette étude s’intéresse d’un point de vue muséographique, aux thématiques de la scénographie, des demandes de reproductions, de la pluridisciplinarité des recherches, nécessaires pour permettre une plus grande démocratisation culturelle, ainsi qu’une présentation des différents supports de médiation interactifs réalisés dans le cadre de l’exposition qui ont permis une médiation ludique, scientifique et universelle.

DIEZ Lorenzo et MAURER Pierre (dir.), Patrimoine mondial. UNESCO. Concepts, méthodes, outils et perspectives, Cahiers du LHAC hors série, 2018, 168 p.

Cet ouvrage constitue les actes de la journée d'étude internationale qui s'est tenue à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nancy le 17 mai 2018. Organisée par le Laboratoire d'Histoire de l'Architecture Contemporaine (LHAC), cette rencontre a exploré des thématiques complexes, de la définition à la gestion d'un bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial.
Les contributions rassemblées proposent une diversité d'échanges fondée sur le partage d'expériences entre acteurs institutionnels, économiques et politiques. Elles visent à dresser un état des connaissances scientifiques et compétences professionnelles mises en œuvre autour des outils de protection réglementaires, des plans de gestion et de la valeur universelle exceptionnelle. Cet état de l'art et sa mise en perspective critique ambitionnent d'inciter au développement de pistes de recherches et d'enseignements pour des formations professionnelles visant à répondre aux enjeux en mutation liés au patrimoine mondial.

L'exploration urbaine – ou Urbex – est une pratique de plus en plus connue du public étant donné sa médiatisation croissante notamment sur les réseaux sociaux, en particulier avec l'important nombre de photographies traitant du sujet, ce qui a donné lieu à l'émergence d'un registre photographique à proprement parler (la photographie d'Urbex). Par conséquent, il n'est pas surprenant de constater un intérêt grandissant porté sur la discipline. Le nombre de personnes pratiquant l'Urbex augmente, les sites et pages dédiés au sujet sur Internet également de façon proportionnelle. Il est donc tout naturel qu'une certaine demande commence à exister quant à l'accès à ce type de contenu, mais aussi à la pratique de l'exploration urbaine. Désormais, nous pouvons commencer à voir apparaître l'organisation d'explorations en groupes – qui proposent un « circuit » de lieux abandonnés à explorer et qui permettent de mettre en relation des inconnus pour participer à une exploration commune-. Par ailleurs, le terme « exploration urbaine » devient de plus en plus à la mode : il est employé de façon récurrente pour définir une nouvelle manière de visiter certaines villes. Mais quelle est la différence par rapport à une visite guidée d'une ville « classique » ? Et qu'est-ce qui suscite l'intérêt pour cette nouvelle façon de visiter ?

La cité catalane à travers ses Expositions universelles, internationales et Jeux Olympiques, 1888 – 2008 : la constitution d'une communauté des mémoires ? (Tourisme, urbanisme et paysage) Barcelone est une capitale régionale qui met en avant de nouvelles pratiques d'aménagement à travers des actions urbanistiques ayant pour corollaire de créer de nouveaux espaces publics attractifs dans le cadre de la croissance de l'activité touristique et économique de la cité. Cette ville devient un modèle à suivre pour les autres métropoles mondiales à travers des approches d'aménagement renouvelées. Ce doctorat se veut un portrait, une analyse et une critique de ce modèle de ville méditerranéenne qui bénéficie par quatre fois de grands événements structurants. On peut dénombrer trois Expositions internationales, mais aussi les Jeux Olympiques de 1992 que l'on peut caractériser dans leur ensemble comme des méga-événements. Ces manifestations géantes s'inscrivent dans une géographie mondiale de pratiques sportives et culturelles participant à la création d'un nouveau paysage urbain symbolique et identitaire. Quels sont les effets durables de l'éphémère dans l'espace urbain à quatre époques différentes sur quatre espaces identitaires catalans ainsi que leur coalescence ou non dans les mémoires et pratiques sociétales ? Il est question d'un paysage urbain culturel activé, réinterprété et imaginé par de multiples acteurs vivant au rythme de ses ambitions et essor économique. La perception de l'Exposition universelle de 1888 évolue en mythe initiateur, celle de l'Exposition internationale de 1929 se proclame comme une continuité et un renforcement du rôle de la grande foire de Barcelone, quant à l'Olympiade de 1992, elle est considérée comme un projet catalyseur de la renaissance de la capitale catalane par un retour sur son passé et une volonté d'ancrer son projet dans la modernité et les nouvelles technologies. Il reste l'Exposition internationale de 2004, le Forum universel des cultures, proposant une nouvelle version de 1992 pour réactivité des réseaux anciens et parfaire des méthodes d'intervention à travers la participation accrue et critiquée du secteur privé qui devient majoritaire dans l'action d'urbanisation d'une périphérie sous tension. Barcelone prend conscience de son passé et le manipule, de son armature urbaine et la façonne et devient à la fois un modèle, mais aussi une exception pour être baptisé de ville-exposition.

ABSTRACT PH.D BARCELONA, CITY-EXHIBITION

The Catalan city through its World' Fairs, international exhibition and Olympic Games, 1888-2008: building a community of memories? (Tourism, urban planning and landscape) Barcelona is a regional capital that highlights new management practices through urban planning with corollary to create new attractive public spaces in the context of the growth of tourism and economic activity of the city. This city became a model for other cities worldwide through management approaches renewed. This doctorate is intended as a portrait, an analysis and review of this Mediterranean city model that benefits four times major structural events. Three international exhibitions, but also the 1992 Olympic Games that can be characterized as mega-events can be counted. These giant fairs are part of a global geography of sport and cultural practices involved in creating a new symbolic and identity cityscape. What are the lasting effects of the ephemeral in urban areas in four different times on four areas Catalan identity and their coalescence or not in the memories and social practices? There is talk of a cultural urban landscape enabled, reinterpreted and imagined by multiple actors living to the rhythm of its ambitions and economic development. The perception of the 1888 World Fair evolves initiator myth, that of the International Exhibition of 1929 proclaims as a continuation and strengthening of the role of the great fair of Barcelona, on the Olympiad of 1992, it is considered as a catalyst project for the revival of the Catalan capital by returning to the past and a desire to anchor the project in modernity and new technology. It remains the International Exhibition of 2004, the Universal Forum of Cultures, proposing a new 1992 version for reactivity of old urban networks and improve methods of intervention through increased private sector participation and in the criticized action of urbanization of an periphery. Barcelona becomes aware of his past and manipulates this like urban network and the landscape shape and becomes both a model, but as an exception for to be baptized of city-exhibition.

BALLESTER Patrice, (2008), Barcelone, la Ville-Exposition. La cité catalane à travers ses Expositions universelles, internationales et Jeux Olympiques, 1888 – 2008. La constitution d’une communauté des mémoires ?, Laboratoire Geode CNRS UMR 5602, Université de Toulouse, 2008, Jean-Paul Volle et Jean-Charles Filleron, Tome I. 497 p. Tome II. 189 p.

CALL for posters :
PhD students and postdoctoral researchers (graduated for less than 3 years) who would like to present a poster, need to fill in the enclosed form and send it before 15 January 2018 at the following address: mshe@mshe.univ-fcomte.fr.
Proposals will be studied by the scientific committee of the symposium.

El patrimonio es hoy una palabra en boca de todos. Ha sido enarbolado por naciones e instituciones, estudiado por intelectuales y científicos, criticado por su capacidad de generar conflictividad en relación con la identidad y la memoria, y mercantilizado globalmente a partir de criterios semejantes, desde Tailandia hasta Bolivia. Pero estas investigaciones han partido mayoritariamente del supuesto de que el patrimonio es algo dado, incluso bueno y valioso por sí mismo, y que ha existido siempre. Por ello, el concepto de patrimonio no ha sido cuestionado como categoría, es decir, como una forma de relación propia de sociedades fetichistas y, por tanto, históricamente determinada y con unas raíces histórico-culturales intrínsecamente conectadas al surgimiento y expansión del capitalismo y de la epistemología de la Ilustración, moderna y occidental. Este libro propone una crítica a la categoría de patrimonio a partir de una etnografía en la comarca de Maragatería, España. La etnografía analiza empíricamente las transformaciones y procesos que llevan, o no, al patrimonio a pasar a existir entre los habitantes maragatos. El libro también deconstruye el mito del pueblo maragato como maldito y marginal, mito que atrajo ayer y hoy la atención de tantos intelectuales y científicos, mostrando la relación intrínseca entre la construcción del Estado-nación español, la generación de identidades diferenciales subalternas, el desarrollo capitalista, y el surgimiento y la mercantilización del patrimonio cultural.

Toulouse, Héliport de Toulouse au Marché Parking Victor-Hugo, 1964/ [  Toulouse, Toulouse Heliport at the Victor-Hugo Parking Market, 1964 - Toulouse, helipuerto de Toulouse en el mercado de estacionamiento Victor-Hugo, 1964 -  圖盧茲，圖盧茲直升機場在Victor-Hugo停車場市場上，1964年 ]

Société des Grands Garages-Parkings du Sud-Ouest.

En 1959, sous le mandat de Louis Bazerque,, le marché-parking actuel voit le jour en relation avec l’essor démographique, aéronautique et le tout automobile dans les métropoles françaises. La mairie décide d’adapter ses marchés aux besoins  de place de parking.  Les architectes Pierre Lafitte, Joachim et Pierre Guénard  propose un marché parking héliport, premier parking payant de Toulouse avec plus de 670 places à l’époque.

In 1959, under the mandate of Louis Bazerque, the current parking market was created in connection with the demographic, aeronautical and all-automotive boom in French metropolitan areas. The town hall decides to adapt its markets to the needs of parking space. The architects Pierre Lafitte, Joachim and Pierre Guénard offer a heliport parking market, the first paying car park in Toulouse with more than 670 spaces at the time.

Regard historique sur l’image touristique de Toulouse.
Mirada histórica a la imagen turística de Toulouse.
Historical look at the tourist image of Toulouse.
歷史看圖盧茲的旅遊形象。

Une analyse critique de La Routo, itinéraire agritouristique de valorisation des produits, des métiers et du patrimoine de la transhumance (Provence, Alpes, Piémont) et du développement d'une fiction patrimoniale de la culture pastorale à usage touristique. Un article relatant la mise en fiction à usage touristique des cultures pastorales et ses effets pervers.

Valencia: the last times for a rightist touristic model? The "Big Events" and the collapse · ¿Los últimos momentos del modelo turístico derechista para la ciudad de Valencia? Los "Grandes Eventos" y el colapso · Els darrers temps del model turístic de l'administració dretana a la ciutat de València? Els "Grans Esdeveniments" i el col·lapse