Suisse Romande

L’Agriculture Contractuelle de Proximité, expression suisse romande, est un mode de commercialisation de denrées alimentaires qui lie directement producteur et consommateur par le biais d’un contrat. Le consommateur s’engage à payer en avance la récolte et le producteur s’engage à fournir des légumes et éventuellement d’autres denrées de manière régulière. De multiples formes d’ACP sont pratiquées à travers le monde. Les concepts de souveraineté alimentaire et de circuits courts sont communs à toutes ces initiatives. En effet, ce modèle revêt des valeurs concernant la condition des agriculteurs et un approvisionnement alimentaire sain et local. En Suisse romande, le phénomène a débuté il y a 40ans. Ce travail propose donc de faire un bilan du développement de l’agriculture contractuelle de proximité en Suisse francophone. Il existe une littérature abondante sur les organisations qui se revendiquent de ce modèle de par le monde, néanmoins, la littérature sur la situation en Romandie est relativement pauvre. La recherche la plus aboutie date de 2011 et présente des données de 2008. En dix ans, comment la situation a-t-elle évoluée ? Selon cette évolution, quel est le potentiel de développement de l’ACP en Suisse romande ? Ce travail tâche d’apporter des réponses à ces questionnements. La première partie est dédiée à la présentation
globale du phénomène. La deuxième se concentre sur la Suisse romande et tente d’actualiser les données disponibles afin deux répondre à ces deux questions.

Across Europe, the parish church has stood for centuries at the centre of local communities; it was the focal point of its religious life, the rituals performed there marked the stages of life from the cradle to the grave. Nonetheless the church itself artistically and architecturally stood apart from the parish community. It was often the largest and only stone-built building in a village; it was legally distinct being subject to canon law, as well as consecrated for the celebration of religious rites. The buildings associated with the ‘cure of souls’ were sacred sites or holy places, where humanity interacted with the divine.

In spite of the importance of the parish church, these buildings have generally not received the same attention from historians as non-parochial places of worship. This collection of essays redresses this balance and reflects on the parish church across a number of confessions – Catholic, Lutheran, Reformed and Anti-Trinitarian – during the early modern period. Rather than providing a series of case studies of individual buildings, each essay looks at the evolution of parish churches in response to religious reform as well as confessional change and upheaval. They examine aspects of their design and construction; furnishings and material culture; liturgy and the use of the parish church. While these essays range widely across Europe, the volume also considers how religious provision and the parish church were translated into a global context with colonial and commercial expansion in the Americas and Asia. This interdisciplinary volume seeks to identify what was distinctive about the parish church for the congregations that gathered in them for worship and for communities across the early modern world.

Contents:
The early modern parish church: an introduction
Andrew Spicer
Patrician and episcopal rivalry for the Milanese parish church: San Nazaro in Brolo during French and Spanish rule,
Philippa Woodcock
Exploring the features and challenges of the urban parish church in the southern Low Countries. The case of 16th-century Ghent
Anne-Laure Van Bruaene
The Counter Reformation and the parish church in western Brittany (France) 1500-1700
Elizabeth Tingle
The body of the faithful: Joseph Furttenbach’s 1649 Lutheran Church plans
Emily Fisher Gray
Staging the Eucharist, adiaphora, and shaping Lutheran identities in the Transylvanian parish church
Evelin Wetter
Parish temples of Geneva and the Swiss Romande
Andrew Spicer
'Which of them do belong to the parish or not’. The changing rural parish in the Dutch Republic after the Reformation
Arjan Nobel
Unitarian parish churches in early modern Transylvania
Maria Crăciun
Heaven on earth: churches in early modern Hispanic America
Andrew Redden
Franciscans and the parish in early modern Brazil
Ivan Cavalcanti Filho
Parish churches, colonisation and conversion in Portuguese Goa
Mallica Kumbera Landrus
Dutch churches in Asia
Andrew Spicer
'To build up the walls of Jerusalem’: Anglican churches in 17th-century Virginia
Carl Lounsbury
Parish churches in the early modern world - afterword
Beat Kümin

Si la profession d’architecte au XIXe siècle est de mieux en mieux connue, nombre de thématiques transversales restent à défricher afin de compléter les études de parcours individuels et les monographies: c’est l’ambition de ce recueil qui s’intéresse à la dimension collective de cette profession. L’institutionnalisation de la pratique constructive, la création d’associations professionnelles, les activités de promotion, le développement de l’édition d’architecture, l’organisation du travail et le fonctionnement des bureaux sont autant de thèmes traités à partir d’exemples suisses, mais aussi français et allemands. Ces deux pays ne sont pas uniquement des points de comparaison: les architectes suisses s’y forment et y travaillent souvent un temps. Leurs écoles d’architecture et leurs pratiques professionnelles constituent donc des modèles, non seulement pour les questions esthétiques mais aussi organisationnelles.

Résumé : Les données ADN ont révolutionné l'étude des populations jusqu'à son expression la plus fine en généalogie. Transmis de père en fils à la façon du patronyme, le chromosome Y jette une nouvelle lumière sur les filiations pionnières dérivées de la colonisation européenne. Le Québec ancien s'inscrit parmi les sociétés qui se prêtent le mieux à la macro-généalogie et la saisie de sa population dans de puissantes bases de données a permis l'étude minutieuse de son évolution sur quatre siècles. Pionniers marquants du Canada en raison de leur impact démographique depuis la colonisation, française pour l'un et britannique pour le second, les Suisses Pierre Miville (v.1602-1669) et Jacob Bettex (1733-1807) ont engendré des descendances parfaitement documentées qui se comptent respectivement par millions et dizaines de milliers. Le défi repose dans l'identification plus précise des origines de ces fondateurs, qu’éclairent maintenant les données génétiques de façon inédite.

https://www.alphil.com/revues/729-717-revue-vaudoise-de-genealogie-et-d-histoire-des-familles-2016-29e-annee.html#/1-format-livre_papier

Résumé : Ancêtre de plus de cinq millions de Québécois actuels, le pionnier Pierre Miville dit «Le Suisse» (v.1602-1669) porte depuis longtemps le mystère de ses origines. Des indices documentaires relevés en France et au Canada ont certes permis d'en présumer les racines en Suisse, en accord avec un nom-dit en vérité ambivalent : l'appellation «Le Suisse» pouvait tout autant désigner la fonction de garde militaire d'élite, un rôle au demeurant assuré en France par des régiments mercenaires helvétiques depuis le traité de Lucerne de 1521. Tous leurs effectifs n'étaient toutefois pas forcément originaires de Suisse. Des données génétiques inédites recueillies dans le cadre de cette étude ont enfin permis, par leur combinaison avec l'onomastique, de démontrer d'une part l'origine de Pierre Miville dit «Le Suisse» dans le canton de Fribourg et d'autre part la source médiévale de cette famille dans le canton de Vaud dès 1466.

Maître, R. (2015). Le francoprovençal et le français: partenaires?. In M. Matthey, V. Conti, & F. Jan (Eds.) Cohabitation des langues et politique linguistique: la notion de "langue partenaire". Actes du séminaire «Le concept de "langue partenaire" et ses conséquences pour une politique intégrée du français» organisé à Champéry (Suisse), les 6 et 7 novembre 2014, par le réseau OPALE (Organismes francophones de politique et d'aménagement linguistiques). (pp. 103-125). Neuchâtel: CIIP, DLF.

L'ouvrage complet est disponible sur le site de l'éditeur https://www.droz.org/france/product/9782600047272 (option PDF).

A partir des années 1730, les Suisses d’expression française s’interrogent sur l’opportunité de développer chez eux une activité poétique. L’enjeu est important : quelle serait la place d’une région sans poète parmi les nations policées qui cultivent les belles-lettres ? Or, la hantise du bel-esprit français et la réputation de grossièreté qui poursuit les Suisses constituent une double embûche que rencontrent aussi bien les versificateurs anonymes du Journal helvétique qu’un Jean-Jacques Rousseau faisant ses premiers pas dans la carrière des lettres. Se cherchant une légitimité, les poètes assument ou revendiquent progressivement une différence par rapport à la France et à ses modèles littéraires les mieux établis. Entre la fin de l’Ancien Régime et l’époque romantique, l’idée d’une « poésie nationale » en français s’affirme dans cet espace littéraire périphérique, en attendant l’émergence d’une littérature romande à proprement parler.

Cette étude a reçu le Prix pour l’avancement de la relève du Collegium romanicum et le Prix de l'essai et de la critique littéraires de l'Institut national genevois.

Il direttore d’orchestra svizzero Ernest Ansermet ci ha lasciato un interessante gruppo di scritti e di saggi, in cui chiarisce e determina la sua posizione nei confronti della musica; in questi scritti troviamo una sua visione molto particolare e personale del fatto musicale che ha il grandissimo pregio di essere una disamina filosofica fatta da un “addetto ai lavori”: ciò significa che il pensiero del musicista svizzero nasce e cresce all’interno dell’effettivo “fare musica”. Il punto di partenza filosofico di Ansermet è la fenomenologia di Edmund Husserl che nell’interpretazione si presenta con accenti del tutto particolari. Il pensiero di Ansermet si realizza in una molteplicità di aspetti e argomenti, non comune in un musicista.
Nella mia tesi di master ho voluto illuminare e focalizzare il rapporto del pensiero del musicista svizzero con il concetto della creatività. La mia ha voluto essere un’analisi del pensiero musicale di Ernest Ansermet, incentrata proprio sull’idea di Ansermet della creatività in musica.
Il punto di partenza è stato la definizione del concetto di creatività  sia dal punto di vista del creatore (compositore) sia dal punto di vista dell’interprete (esecutore); successivamente l’analisi ha preso in considerazione le componenti essenziali e le origini della creatività nel pensiero di Ernest Ansermet. Di particolare interesse sono anche i rapporti tra la creatività,  il mestiere, la fantasia e la genialità.
I presente breve scritto è una sintesi del lavoro svolto nella tesi di master (discussa presso l'Università di Lubiana: relatore Tine Hribar).

Cette étude observe l’éducation musicale prescrite par les curricula en prenant en compte  les  programmes  d’éducation  musicale  de l'année (2009) pour  les  degrés  préscolaire  et  primaire, ainsi que les méthodes d’enseignement et les documents officiels des sept cantons de Suisse romande.

[À télécharger gratuitement: https://www.alphil.com/pdf/31bauerfocus.pdf]

D’où vient la frontière entre Jura sud et Jura nord ? Pourquoi le train Yverdon-Sainte-Croix ne circulait-il pas le dimanche ? Depuis quand le Conseil oecuménique des Églises est-il installé à Genève ? Qu’est-ce qui lie les Dames de Morges à la communauté de Grandchamp? Pourquoi peut-on faire ses courses à Bulle le lundi du Jeûne ? D’où venait le bois utilisé pour construire la chapelle des Mayens de Sion ? Pourquoi Henri Druey, James Fazy et Alexis-Marie Piaget ont-ils nationalisé les Églises réformées ?
Cet ouvrage répond à ces questions, à d’autres que vous vous posez, à celles que vous n’osez pas imaginer. Il vous mène du premier culte célébré en 1526 par Farel jusqu’au synode de l’Église réformée évangélique de Suisse en 2020. Il vous conduit d’Aigle à Porrentruy, à Saxon, à Morat, aux Ponts-de-Martel, à Corgémont ou à Genève.
Il offre une vision panoramique et détaillée de chacun des six siècles de l’histoire protestante dans les sept cantons suisses francophones ou bilingues. Il met en lumière six fortes personnalités — trois hommes et trois femmes —, six beaux gestes, mais aussi six grandes hontes du protestantisme romand.

Ce document-synthèse présente un premier portrait des familles romandes instruisant en famille. Les parents ont participé à une enquête réalisée entre le 22 mai et le 22 juin 2018, en Suisse romande.
Le questionnaire visait à documenter les raisons de leur choix ainsi qu'à recueillir des informations sur l'expérience éducative et les caractéristiques sociodémographiques de ces familles. Ce travail comble un vide puisqu'à ce jour, aucune étude scientifique ni enquête gouvernementale n'a été effectuée sur cette population en Suisse romande.

Grotte de Malforin, Léchelles (FR, Suisse), Relevé photogrammétrique 3D (Agisoft Photoscan). Cette grotte a étérelevée dans le cadre d'un projet d'identification et de documentation de grottes aménagées du canton de Fribourg et de la Broye vaudoise.
--- à télécharger, la prévisualisation en ligne ne fonctionne pas ---

Within the consistent Italian migratory fluxes to Switzerland during the second half of the 19th century, there was also a small, but very active minority of political migrants: some socialist groups whom the Swiss Confederation provided an ideal ground for development, but also and above all, an arena for conflicts with the strong autochthonous Helvetian Socialist Movement. Officially, both political movements originated from the same international koiné, however, they were profoundly different in the way they interpreted the socialist ideals and had divergent views on operational practices. These controversies derived directly from age-old quarrels within the Socialism of the Second International as Maximalism vs. Reformism, Social Consultation and Dialogue vs. Class Struggle, Governing Aspirations vs. Irresponsible Opposition, Proletariat vs. Nation. The present paper focuses on the analysis of the Romande context, as the francophone region became for historical and economical reasons the core of Italian Socialism in Switzerland, it also discusses those idiosyncrasies that opposed the above mentioned socialist movements as for the role to be played by the working class in the crucial years between the end of the 19th century and the beginning of the 20th. While Italian Socialism in Switzerland focussed on revolution and maximalist opposition to sweep away the era of capitalists, of social classes, of private property and of national borders, Helvetian Socialism was uniquely concerned with reforms, aiming at empowering democracy and extending the rights to all social classes within historic national borders and with providing a system of individual freedoms, that should be guaranteed by the law.