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Recueil d’études parues principalement entre 2002 et 2002 (= Études II).
TABLE DES MATIÈRES : Introduction générale (1-50) : A. Auteur, B. Provenance géographique, C. Datation, D. Personnalité intellectuelle, E. Cléomède et la physique stoïcienne, F. Genre littéraire de l’ouvrage, G. Le texte, H. La... more
TABLE DES MATIÈRES : Introduction générale (1-50) : A. Auteur, B. Provenance géographique, C. Datation, D. Personnalité intellectuelle, E. Cléomède et la physique stoïcienne, F. Genre littéraire de l’ouvrage, G. Le texte, H. La traduction, I. Le commentaire, J. Analyse sommaire du contenu de l’ouvrage. Notes critiques (51-75). Bibliographie générale (77-84). Traduction (85-175). Commentaire (177-226). Appendice sur la langue et le style de Cléomède (227-237). Schémas (239-252). Indices (253-272).
SOMMAIRE. Première partie : L’œuvre exégétique de Philon d’Alexandrie. Deuxième partie : A la recherche des Allégoristes préphiloniens. Troisième partie : Le commentaire allégorique du livre de la Genèse. Quatrième partie : Le commentaire... more
SOMMAIRE. Première partie : L’œuvre exégétique de Philon d’Alexandrie. Deuxième partie : A la recherche des Allégoristes préphiloniens. Troisième partie : Le commentaire allégorique du livre de la Genèse. Quatrième partie : Le commentaire allégorique des quatre derniers livres du Pentateuque. Cinquième partie : Les Physiciens allégoristes. Sixième partie : Une nouvelle image de Philon d’Alexandrie.
Recueil de 19 études parues entre 1977 et 2001.
TOME I : Avant-Propos 5. Introduction 9. Chapitre I : Présentation de l’œuvre 11. Chapitre II : Histoire de la recherche sur Macarios 14. Chapitre III : Le titre 41. Chapitre IV : L’auteur était-il évêque de Magnésie en 403 ? 48. Chapitre... more
TOME I : Avant-Propos 5. Introduction 9. Chapitre I : Présentation de l’œuvre 11. Chapitre II : Histoire de la recherche sur Macarios 14. Chapitre III : Le titre 41. Chapitre IV : L’auteur était-il évêque de Magnésie en 403 ? 48. Chapitre V : Localisation géographique 52. Chapitre VI : Datation de l’ouvrage 57. Chapitre VII : La source païenne des objections 66. Chapitre VIII : Analyse littéraire de la source païenne 76. Chapitre IX : le plan des objections 90. Chapitre X : Le texte biblique des objections 95. Chapitre XI : La datation des objections 100. Chapitre XII : L’attitude de l’adversaire 104. Chapitre XIII : Identification de la source païenne 112. Chapitre XIV : L’apologétique de Macarios 150. Chapitre XV : La rhétorique de Macarios 164. Chapitre XVI : La théologie de Macarios 177. Chapitre XVII : La transmission du texte 232. Bibliographie 251. Annexe 1 : Typologie sommaire des ≤|Ÿc≥`§` du Monogénès 260. Annexe 2 : Rapprochements avec Celse, Porphyre, Julien et l’Adversaire païen de Grégoire de Nysse 261. Annexe 3 : Comparaison du texte des citations scripturaires communes 292. Annexe 4 : Comparaison entre le vocabulaire de l’adversaire du Monogénès et celui de Porphyre 304. Lexique des mots grecs 305. Lexique des extraits en latin 380.
TOME II : Sigla. V. Note sur la mise en page. VII. Monogénès : texte grec et traduction française. 1. Livre I. 2. Livre II. 8. Livre III. 68. Livre IV. 236. Livre IV (fragments). 360. Livre V (fragments). 366. Homélies sur la Genèse. 372. Dubia. 374. Appendice exégétique. 377. Index locorum. 437. Table de correspondance entre les Objections et les Réponses. 443.
Dans ses Vies de philosophes et de sophistes, écrites à la toute fin du IVe siècle en marge d'une Chronique du IVe s. en 14 livres dont il ne reste plus que de longs extraits, Eunape brosse le portrait de neuf philosophes (Plotin,... more
Dans ses Vies de philosophes et de sophistes, écrites à la toute fin du IVe siècle en marge d'une Chronique du IVe s. en 14 livres dont il ne reste plus que de longs extraits, Eunape brosse le portrait de neuf philosophes (Plotin, Porphyre, Jamblique et leurs successeurs jusqu’à Chrysanthe de Sardes, le maître d’Eunape), dix sophistes (dont Prohérésios qui fut le maître d’Eunape à Athènes, et Libanios) et cinq médecins (dont Oribase de Pergame, ami personnel d’Eunape). À ces vingt-quatre intellectuels s’ajoutent de nombreux personnages contemporains qui ont joué un rôle dans la vie de ces représentants de la culture classique, probablement tous païens, au sein de l’Empire chrétien du IVe siècle. Les Vies constituent un témoignage exceptionnel sur la mentalité de cette « micro-société » de l’intelligentsia païenne et sur les pratiques des milieux philosophiques et rhétoriques de l’époque.
Tome I.  Introduction. 1. La vie d'Eunape de Sardes ; 2. Les œuvres littéraires d’Eunape ; 3. L’entreprise historiographique d’Eunape ; 4. La "micro-société" des intellectuels d’Eunape ; 5. Les philosophes ; 6. Les sophistes ; 7. Les médecins ; 8. L’espace géographique ; 9. Les origines sociales ; 10. La formation intellectuelle ; 11. Engagement politique ; 12. Eunape et l’empire chrétien ; 13. Les croyances et les pratiques religieuses ; 14. Le sage idéal ; 15. La langue et le style d’Eunape ; 16. L’histoire du texte. Prosopographie. Chronologie.  Tome II. Sigla. Texte et traduction. Supplementum emendationum. Scholia. Imitationes. Testes. Notes complémentaires. Concordance des éditions des fragments de l’Histoire. Bibliographie. Index locorum. Index nominum. Index verborum.
Dans un passage du Contra Christianos (fr. 39 Harnack), Porphyre présentait Origène le Chrétien comme un apostat de l’hellénisme et comme un ancien élève d’Ammonius, le maître de Plotin. Eusèbe cite ce passage comme preuve de l’excellente... more
Dans un passage du Contra Christianos (fr. 39 Harnack), Porphyre présentait Origène le Chrétien comme un apostat de l’hellénisme et comme un ancien élève d’Ammonius, le maître de Plotin. Eusèbe cite ce passage comme preuve de l’excellente formation philo¬sophique reçue par Origène et de sa célébrité chez les auteurs profanes. Mais l’analyse du livre VI de l’Histoire ecclésiastique montre que la documentation dont disposait Eusèbe ne lui permettait pas de confirmer personnellement le témoignage de Porphyre. Lorsqu’on se rappelle que Porphyre a connu un autre Origène qui fut, lui, vraiment païen et certaine¬ment disciple d’Ammonius, il devient légitime de se demander si Porphyre n’a pas confondu les deux personnages. Or l’hypothèse de cette confusion est historiquement admissible, principalement pour l’époque de composition du Contra Christianos. La remise en question du témoignage de Porphyre invite à se représenter différemment la carrière d’Origène et interdit de retrouver trop facilement dans sa pensée un reflet de l’enseignement d’Ammonius.
Pour prouver l’antiquité de la tradition judéo-chrétienne, Eusèbe de Césarée se plaît à présenter le témoignage de Porphyre qui situait Moïse 850 ans avant la guerre de Troie. Cette datation exagérément haute résulte en fait de... more
Pour prouver l’antiquité de la tradition judéo-chrétienne, Eusèbe de Césarée se plaît à présenter le témoignage de Porphyre qui situait Moïse 850 ans avant la guerre de Troie. Cette datation exagérément haute résulte en fait de l’interprétation tendancieuse par Eusèbe d’un passage du Contra Christianos que nous pouvons identifier. En revanche, une objection antichrétienne anonyme conservée par Makarios Magnès suppose une datation de Moïse plus conforme à l’opinion traditionnelle. Cette objection peut avec vraisem¬blance être attribuée à Porphyre. Comme cette datation a été apparemment déduite de certains passages du premier Stromate de Clément d’Alexandrie, nous avons peut-être là l’indice d’une utilisation de Clément par l’auteur du Contra Christianos.
Des réponses offertes par Makarios Magnès (dernier quart du IVe s.) aux objections antichrétiennes de son adversaire se dégage une théologie que l’on peut comparer avec les courants doctrinaux antérieurs au Concile de Constantinople... more
Des réponses offertes par Makarios Magnès (dernier quart du IVe s.) aux objections antichrétiennes de son adversaire se dégage une théologie que l’on peut comparer avec les courants doctrinaux antérieurs au Concile de Constantinople (381). Les énoncés théologiques épars dans l’ouvrage de Makarios sont regroupés dans cet article selon un certain nombre de grands thèmes : le mystère de Dieu, l’ordre originel de la création, le péché, l’économie du salut, le mystère du Christ, la vie chrétienne, l’eschatologie. Une attention spéciale est portée aux positions personnelles de Makarios sur la doctrine trinitaire et la christologie.
La division des propositions simples conservée par Diogène Laërce est fondée sur une théorie générale de la proposition qu’il est possible d’éclairer partiellement grâce à certains passages de Sextus Empiricus et d’Alexandre d’Aphrodise.... more
La division des propositions simples conservée par Diogène Laërce est fondée sur une théorie générale de la proposition qu’il est possible d’éclairer partiellement grâce à certains passages de Sextus Empiricus et d’Alexandre d’Aphrodise. Au cœur de cette théorie se trouve le concept non seulement grammatical, mais proprement dialectique d’horismos. Le caractère systématique de cette classification permet de reconstituer l’essentiel d’une lacune repérée depuis longtemps en D.L. VII 69 et d’interpréter les mots kata dunamin dans la définition de la proposition privative. Le souci de normalisation du langage est particulièrement remarquable dans la règle formulée par les Stoïciens concer¬nant la place de la négation dans la proposition négative. Cette clarté formelle devait cependant s’accommoder d’une quantité importante de phénomènes d’anomalie et certains fragments conservés par Simplicius permettent d’entrevoir les problèmes rencontrés par Chrysippe dans le traitement des prédicats privatifs.
Correction, traduction et commentaire d’un développement obscur d’Eunape sur les périodes de l’histoire de la philosophie.
Correction des dates généralement retenues pour la naissance d’Eunape et son séjour d’études à Athènes. Examen des rapports chronologiques entre les Vies des philosophes et des sophistes et la Chronique qui fut publiée au moins en deux... more
Correction des dates généralement retenues pour la naissance d’Eunape et son séjour d’études à Athènes. Examen des rapports chronologiques entre les Vies des philosophes et des sophistes et la Chronique qui fut publiée au moins en deux étapes.
Étude de synthèse sur les Vies de philosophes d’époque impériale. Mise en valeur de la portée protreptique et même « mystérique » de ce genre littéraire qui présente le philosophe non seulement comme la réalisation idéale d’une voie de... more
Étude de synthèse sur les Vies de philosophes d’époque impériale. Mise en valeur de la portée protreptique et même « mystérique » de ce genre littéraire qui présente le philosophe non seulement comme la réalisation idéale d’une voie de sagesse influencée par le courant néopythagoricien, mais aussi comme l’incarnation du télos philosophique visé par ces Platoniciens tardifs, c’est-à-dire l’assimilation de l’homme à la divinité.
Tableau indiquant le genre littéraire et les références des 95 titres de la « bibliothèque porphyrienne », ainsi que les rapports littéraires qu’ils entretiennent entre eux.
Un livre et plusieurs articles ont été écrits sur cette question débattue. La reconstitution présentée dans cette contribution repose sur une analyse du système chronologique d’Eusèbe et tient compte de recherches papyrologiques récentes... more
Un livre et plusieurs articles ont été écrits sur cette question débattue. La reconstitution présentée dans cette contribution repose sur une analyse du système chronologique d’Eusèbe et tient compte de recherches papyrologiques récentes qui ont modifié la chronologie des empereurs du troisième siècle.
L’Oracle cité et commenté par Porphyre en Vita Plotini 22-23 est généralement considéré comme une production delphique ou comme une fabrication de l’auteur. Une analyse du morceau en révèle le plan et montre que, sauf quelques vers... more
L’Oracle cité et commenté par Porphyre en Vita Plotini 22-23 est généralement considéré comme une production delphique ou comme une fabrication de l’auteur. Une analyse du morceau en révèle le plan et montre que, sauf quelques vers ajoutés au début et à la fin, il ne fait aucune référence à la personnalité ou à l’expérience philosophique de Plotin. Il ne correspond pas aux vues philosophiques de Plotin, ni de Porphyre. Il se rattache au contraire au néoplatonisme théurgique du cercle de Jamblique à Apamée, où était Amélius – de qui Porphyre dit tenir cet oracle – à la mort de Plotin.
Le récit que donne Eunape de la dépression qui poussa Porphyre vers le suicide ne dépend pas de sources biographiques autres que Vita Plotini 11. Eunape a amplifié cette brève confidence de Porphyre sur sa mélancolie à partir du portrait... more
Le récit que donne Eunape de la dépression qui poussa Porphyre vers le suicide ne dépend pas de sources biographiques autres que Vita Plotini 11. Eunape a amplifié cette brève confidence de Porphyre sur sa mélancolie à partir du portrait du mélancolique que lui fournissait la tradition médicale et philosophique antique. Examen d’un témoignage d’Eusèbe sur la mélancolie de Porphyre et du Dialogue de G. Leopardi qui met en scène Plotin et Porphyre (1827).
Mode d’emploi des objections antichrétiennes de l’Apocriticus de Macaire de Magnésie, éditées par A. von Harnack comme fragments du Contra Christianos de Porphyre.
L’origine stoïcienne d’un développement sur le caractère irrationnel des passions chez les enfants est assurée par un rapprochement avec un texte d’Origène, in Matth. XIII 16 (SVF III 477). Diverses corrections proposées à l’édition... more
L’origine stoïcienne d’un développement sur le caractère irrationnel des passions chez les enfants est assurée par un rapprochement avec un texte d’Origène, in Matth. XIII 16 (SVF III 477). Diverses corrections proposées à l’édition critique et à la traduction par Michel Aubineau de l’homélie inédite « In Centurionem et contra Manichaeos et Apollinaristas » (1983).
Diogène met à la tête de l’École ionienne non pas Thalès de Milet (comme le fait l’ensemble des sources anciennes), mais Anaximandre « l’auditeur de Thalès »… D’autres passages (I 122, VIII 1) font pourtant bien de Thalès le père de... more
Diogène met à la tête de l’École ionienne non pas Thalès de Milet (comme le fait l’ensemble des sources anciennes), mais Anaximandre « l’auditeur de Thalès »… D’autres passages (I 122, VIII 1) font pourtant bien de Thalès le père de l’École ionienne. Thalès était connu à la fois comme Sage et comme philosophe (pour la distinction, voir I 122). L’introduction générale à la section consacrée aux Sages (I 40-42) se lit à la fin de la vie de Thalès ! Diogène a en fait introduit ces Vies des Sages dans une structure où elles n’étaient pas prévues. Thalès ayant été traité comme le premier des Sages, Diogène a ensuite commencé son livre II par Anaximandre son disciple. Les Vies comportent plusieurs autres vestiges d’une disposition première bouleversée par des choix éditoriaux.
Le cordonnier Héron mentionné comme philosophe par Théon d’Alexandrie n’est certainement pas “Heron mechanicus” (comme l’a proposé von Arnim). Il faut plutôt voir dans ce témoignage une erreur (commise par un copiste, voire par Théon... more
Le cordonnier Héron mentionné comme philosophe par Théon d’Alexandrie n’est certainement pas “Heron mechanicus” (comme l’a proposé von Arnim). Il faut plutôt voir dans ce témoignage une erreur (commise par un copiste, voire par Théon lui-même) pour “Simon” le cordonnier, disciple de Socrate. Dans plusieurs passages des commentateurs d’Aristote mentionnant Simon (passages oubliés dans le recueil de Giannantoni et dans les études modernes sur Simon), le personnage anonyme dont Aristote (De Interpretatione) dit qu’il est “cordonnier” et “bon”, mais non pas “bon cordonnier” est identifié à Simon le Socratique. Cette identification gratuite amène les commentateurs à supposer que Simon n’était pas un bon cordonnier !
Cette étude qui fait la synthèse de travaux commencés il y a plus de vingt ans tente d’analyser un grand nombre de Vies de philosophes envisagées comme des variantes d’un genre idéal de la biographie classées selon trois axes de... more
Cette étude qui fait la synthèse de travaux commencés il y a plus de vingt ans tente d’analyser un grand nombre de Vies de philosophes envisagées comme des variantes d’un genre idéal de la biographie classées selon trois axes de déformation : idéologique, historique et littéraire.
Contrairement à l’opinion commune, on peut montrer que Prohérésius, qui enseigna à Eunape à Athènes et fut un ami de l’Empereur Julien, n’était pas un chrétien, mais un païen. Son attitude est caractéristique du comportement de certains... more
Contrairement à l’opinion commune, on peut montrer que Prohérésius, qui enseigna à Eunape à Athènes et fut un ami de l’Empereur Julien, n’était pas un chrétien, mais un païen. Son attitude est caractéristique du comportement de certains intellectuels païens éclairés (comme Chrysanthe de Sardes) sous le règne de Julien. Cet article répond également aux objections adressées à la datation d’Eunape proposée en 1980.
Selon Diogène Laërce, Thalès aurait estimé la hauteur des pyramides d’Égypte en mesurant leur ombre. Pour donner un sens à ce passage, on l’a corrigé d’après un témoignage similaire de Pline. Il faut conserver pourtant le texte transmis... more
Selon Diogène Laërce, Thalès aurait estimé la hauteur des pyramides d’Égypte en mesurant leur ombre. Pour donner un sens à ce passage, on l’a corrigé d’après un témoignage similaire de Pline. Il faut conserver pourtant le texte transmis par les manuscrits et l’interpréter d’après un autre témoignage, tiré de Plutarque, qui a recours à une méthode géométrique différente.
Examen du témoignage de Diogène Laërce, contredit par l’ensemble de la tradition.
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Dans son Monogénès, Macarios de Magnésie (fin du IVe siècle de notre ère) mentionne à deux reprises un encratite du nom de Dosithée de Cilicie, qu’il présente comme l’auteur d’un ouvrage en huit livres dont il cite un passage. Il ne... more
Dans son Monogénès, Macarios de Magnésie (fin du IVe siècle de notre ère) mentionne à deux reprises un encratite du nom de Dosithée de Cilicie, qu’il présente comme l’auteur d’un ouvrage en huit livres dont il cite un passage. Il ne semble pas que l’on puisse identifier cet hérétique à l’un ou l’autre des Dosithée connus, par exemple à Dosithée de Samarie.
Examen critique des théories avancées par quelques historiens comme P. F. Beatrice qui nie l’existence d’un traité de Porphyre Contre les Chrétiens et cherche à l’identifier à la Philosophie des oracles.
Conférence sur la tradition de l’allégorie philosophique donnée au Centre Léon Robin (Université de Paris IV), le 17 décembre 1999.
Cette étude entend montrer que la véritable allégorie que l’on rencontre chez Philon est empruntée à des prédécesseurs “Physiciens” qui proposaient une allégorie philosophique de la Loi de Moïse (le Pentateuque) et que Philon lui-même... more
Cette étude entend montrer que la véritable allégorie que l’on rencontre chez Philon est empruntée à des prédécesseurs “Physiciens” qui proposaient une allégorie philosophique de la Loi de Moïse (le Pentateuque) et que Philon lui-même était hostile à l’application radicale d’une telle méthode aux Écritures juives.
La question posée par le titre de cet article correspond à deux lectures d’un passage de la doxographie de Diogène Laërce sur la physique stoïcienne qui concerne les propriétés distinctives des principes et des éléments (VII 134). D’après... more
La question posée par le titre de cet article correspond à deux lectures d’un passage de la doxographie de Diogène Laërce sur la physique stoïcienne qui concerne les propriétés distinctives des principes et des éléments (VII 134). D’après la tradition manuscrite unanime de Diogène Laërce, les principes de l’univers – Dieu et la matière – seraient des corps (σώματα). Dans la version de ce passage transmise par la Souda, ils seraient au contraire incorporels (ἀσωμάτους).
Présentation d’un nouveau logiciel développé sous Quatrième Dimension. Il facilite la préparation d’éditions critiques de textes grecs et latins, en enregistrant dans une base de donnée les leçons des manuscrits, les marginalia et les... more
Présentation d’un nouveau logiciel développé sous Quatrième Dimension. Il facilite la préparation d’éditions critiques de textes grecs et latins, en enregistrant dans une base de donnée les leçons des manuscrits, les marginalia et les références des sources du texte. Aristarque fournit ensuite des listes de variantes significatives de différentes sortes communes à plusieurs manuscrits et restitue le texte final tel qu’établi par l’éditeur, accompagné de plusieurs autres fichiers : conspectus siglorum, stemma, apparatus criticus, apparatus fontium et index locorum. Il reprend par ailleurs, dans une version améliorée, les fonctions d’indexation et de lemmatisation de Lexis.
Nécrologie
La littérature philosophique grecque conservée en tradition directe représente environ 10 millions de mots, mais ne constitue qu’un résidu minime de l’ensemble de la production philosophique de l’antiquité. Quels textes philosophiques... more
La littérature philosophique grecque conservée en tradition directe représente environ 10 millions de mots, mais ne constitue qu’un résidu minime de l’ensemble de la production philosophique de l’antiquité. Quels textes philosophiques ont-ils été ainsi conservés en tradition directe ? Quels facteurs historiques, sociologiques, idéologiques ont favorisé ou entravé la conservation de ce corpus à la fin de l’antiquité ? Importance technique du passage du rouleur de papyrus au codex de parchemin. Rôle déterminant de la sélection académique opérée dans l’école néoplatonicienne du IVe au VIe siècle. Recherches actuelles sur la “Collection philosophique” constituée à Constantinople au IXe siècle.
Il faut maintenir l’existence d’une loi scolaire ayant fermé aux maîtres chrétiens la carrière professorale. On peut estimer que ces dispositions légales visaient les professeurs de rhétorique et de littérature et non les simples maîtres... more
Il faut maintenir l’existence d’une loi scolaire ayant fermé aux maîtres chrétiens la carrière professorale. On peut estimer que ces dispositions légales visaient les professeurs de rhétorique et de littérature et non les simples maîtres d’école. Il n’est pas du tout certain qu’il faille identifier cette loi scolaire, attestée par les historiens, à la loi conservée par le Code Théodosien et le Code Justinien. Une loi explicitement et formellement dirigée contre les chrétiens n’était pas nécessaire et aurait sans doute été contraire à la conception que se faisait Julien de son rôle de législateur. Julien a pu exiger des maîtres, comme il l’a fait pour les militaires, la participation publique à une offrande ou un sacrifice symbolisant leur attachement aux dieux.
Première publication de cinq fragments du traité de Porphyre Contre les chrétiens retrouvés chez Michel Psellus, Michel Glycas et Damascène le Studite. Ces objections sont explicitement attribuées à Porphyre et portent sur des versets de... more
Première publication de cinq fragments du traité de Porphyre Contre les chrétiens retrouvés chez Michel Psellus, Michel Glycas et Damascène le Studite. Ces objections sont explicitement attribuées à Porphyre et portent sur des versets de l’Écriture dont on sait qu’ils avaient fait l’objet des attaques de cet adversaire du christianisme.
Que nous apprennent les Vies de philosophes et de sophistes d’Eunape de Sardes (fin du IVe s. ap. J.-C.) concernant le statut social, la formation, l’activité, l’organisation scolaire, les chaires, les performances oratoires, la... more
Que nous apprennent les Vies de philosophes et de sophistes d’Eunape de Sardes (fin du IVe s. ap. J.-C.) concernant le statut social, la formation, l’activité, l’organisation scolaire, les chaires, les performances oratoires, la gestualité, la mentalité des sophistes à Athènes au IVe s. ?
Obituary
Les Vies de philosophes léguées par l’Antiquité tardive sont-elles des textes philosophiques? Leurs auteurs visaient-ils simplement à satisfaire la curiosité historique de leurs lecteurs ou espéraient-ils communiquer un message qui serait... more
Les Vies de philosophes léguées par l’Antiquité tardive sont-elles des textes philosophiques? Leurs auteurs visaient-ils simplement à satisfaire la curiosité historique de leurs lecteurs ou espéraient-ils communiquer un message qui serait en rapport avec la philosophie des personnages dont ils racontaient la vie?
Les Vies de philosophes et de sophistes d’Eunape de Sardes, écrites au tout début du Ve siècle, dressent le portrait de 24 intellectuels (9 philosophes, 10 sophistes et 5 médecins), auxquels on peut associer de nombreuses figures... more
Les Vies de philosophes et de sophistes d’Eunape de Sardes, écrites au tout début du Ve siècle, dressent le portrait de 24 intellectuels (9 philosophes, 10 sophistes et 5 médecins), auxquels on peut associer de nombreuses figures secondaires, qui ont vécu pour l’essentiel au IVe siècle après Jésus-Christ. Tous sont des professeurs de langue grecque, issus de la partie orientale de l’Empire, enseignant dans de grandes cités; tous sont de religion païenne – y compris sans doute Prohérésius dont Eunape dit qu’il avait la réputation d’être chrétien. Entre ces individus de différentes professions, on perçoit des liens académiques et professionnels nombreux, que viennent parfois renforcer des liens de parenté et, dans la plupart des cas, l’appartenance à l’aristocratie municipale des grandes cités d’Orient. Ces traits communs permettent de rattacher ces intellectuels à une micro-société, dont Eunape se veut l’héritier et dont il entend célébrer la supériorité morale et professionnelle. L’histoire contemporaine, dont Eunape avait par ailleurs écrit une Chronique (dont il reste une centaine de fragments), et la christianisation du pouvoir politique ont entraîné pour les membres de cette micro-société une dégradation du statut social dont jouissaient traditionnellement les intellectuels, et, malgré les espoirs éphémères suscités par le règne de Julien auquel plusieurs de ces philosophes, sophistes et médecins furent intimement associés, une marginalisation progressive accompagnée même, aux yeux d’Eunape, d’exils et de persécutions.
A first attempt at gathering statistics borrowed from the Dictionary of Ancient Philosophers about the philosophical “population” of Antiquity.
Some statisticals insights, gathered from the Dictionnaire des philosophes antiques database, on the history of ancient philosophical schools from VIth century B.C. to the end of the VIth century C.E.

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