Droit Des Contrats Cours Complet
Droit Des Contrats Cours Complet
Droit Des Contrats Cours Complet
Classifications
Article 1106 : distinction entre contrat synallagmatique et unilatéral. Les
contractants s'obligent les un envers les autres. Chaque contractant supporte des
obligations.
Exemple type : le contrat de vente. Unilatéral lorsqu'il y a un seul cocontractant qui
s'oblige à l'égard de l'autre. Il y a certains consentement des deux (sinon pas contrat) mais
obligation d'un côté. Exemple type : la donation. Intérêt de distinction : en matière de
preuve.
Article 1107 : Contrat onéreux/à titre gratuit. A titre onéreux lorsque chacun des
parties reçoit de l'autre un avantage en contrepartie de celui qu'elle procure. Il est à titre
gratuit lorsque l'une des parties procure à l'autre un avantage sans attendre ni recevoir de
contrepartie.
Par exemple, le contrat d'assurance. Nous versons des primes d'assurances en tant
qu'assurés pour recevoir de l'argent au cas où le sinistre se réalise mais au jour du contrat
d'assurance on ne sait pas si le sinistre se réalise.
Article 1109 : Le contrat est consensuel lorsqu'il est conclu par le seul accord des
volontés sans qu'aucune formalité ne soit nécessaire. En droit français on applique le
principe du conssensualisme. Les contrats se forment par le seul échange des
consentements sans qu'il y ait forcément besoin de formalité.
Par exception, le contrat est dit solennel lorsque sa validité est subordonnée à des
formes déterminées par la loi. Il est exigé à titre de validité le respect d'une formalité.
Il existe un certains nombres qui sont solennel et il faut donc une formalité pour que le
contrat soit valable. Par exemple certains contrats nécessitent un écrit (électronique ou
papier), généralement des contrats où l'engagement est en jeu, on va exiger que ce
contrat est valide par écrit.
Autre exemple, un écrit notarié, signé chez le notaire, comme le contrat de mariage. La
troisième type de formalité est la remise d'une chose. Parfois, le contrat peut être conclu
uniquement s'il y a eu remise de la chose comme un contrat de prêt, qu'une fois que le
prêteur ait remis la chose. Dans ce cas, lorsque la remise de la chose est ... une validité
on parle de contrat réel.
Depuis 2016, tous les professionnels qui proposent des modèles de contrats songeaient à
modifier ses contrats pour faire disparaitre les conditions générales. Il y a eu tout un
stratagème pour qu'il n'y ait plus de conditions générales.
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En 2016, le contrat de gré à gré était défini comme le contrat dont les clauses n'ont pas
été négocié. Ce qui compte ce n'est pas de savoir si les clauses ont été négocié mais si
possiblement elles auraient pu l'être. Ce qui compte est la possibilité d'une négociation et
non son existence.
Article 1111 : le contrat cadre est un accord par lequel les parties conviennent des
caractéristiques générales de leurs relations contractuelles futures. Des contrats
d'application en précisent les modalités d'exécution.
Article 1111-1 : le contrat à exécution instantanée est celui dont les
obligations peuvent s'exécuter en une prestation unique. Par exemple, le contrat vente. Il
se fait de manière immédiate. Des contrats à exécution successive est celui dont les
obligations d'au moins une partie s'exécute en plusieurs prestations
échelonnées/successives dans le temps. Le contrat de prêt par exemple ou le contrat de
bail, locataire paye son loyer, le contrat de travail, l’employeur paye tous les mois.
Contrat à exécution échelonnée, exécution de l'obligation s'étale dans la durée
mais il n'y a pas le phénomène de répétition que l'on trouve dans l'exécution successive.
Toute cette classification a un intérêt au moment de la rupture du contrat et dans les cas
d'annulation et résolution qui différent en fonction de la classification.
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Une disposition sur la rupture brutale et les clauses abusives. Il y a aussi tout le code du
travail qui s'applique au contrat de travail.
Article 1105 : les contrats, qu'ils aient ou non une dénomination propre, sont soumis à
des règles générales, qui sont l'objet du présent sous-titre.
Les règles particulières à certains contrats sont établies dans les dispositions propres à
chacun d'eux. Les règles générales s'appliquent sous réserve de ces règles particulières.
D'autre fois, le droit spécial précise et complète le droit commun. Dans ce cas on peut
appliquer les deux règles de manières cumulative. Cependant, d'autre fois encore, le droit
spécial déroge au droit commun et du coup les deux règles ne peuvent pas s'appliquer
simultanément puisqu'elle se contredise. Il faut donc savoir la quelle des deux règles
appliquer.
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LE DROIT COMMUN DES CONTRATS
I. Les fondements
Deux principes du fondement des contrats: principe de liberté et d'égalité. L'Homme est
libre de s'engager ou non et de déterminer les contenues, les limites et contours de son
engagement (principe de liberté); tous les Hommes étant réputés égaux, il n'y a pas de
statut spécial de protection, chacun est légal de l'autre et réputé pouvoir négocier avec
l'autre sur un pied d'égalité, ils sont censés aboutir à un équilibre contractuel (principe
d'égalité).
Ces principes ont permis de dégager la théorie de l'autonomie de la volonté : chaque
individu à la capacité de se donner sa propre loi et chacun va pouvoir contracter et se
soumettre à des obligations contractuelles.
Article 1102 : Chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter, de choisir son
cocontractant et de déterminer le contenu et la forme du contrat dans les limites fixées par
la loi. La liberté contractuelle ne permet pas de déroger aux règles qui intéressent l'ordre
public.
Article 1103 : les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont
faits. Trois composantes à la liberté contractuelle ressortent ici :
- La liberté de contracter une offre et de choisir la personne avec qui ils contractent.
- La liberté de ne pas contracter.
- La liberté de déterminer le contenu des obligations : de dire ce à quoi ils s'obligent.
Il y a tout de même une limite à ces libertés qui est l'ordre public. Un contrat ne peut
venir contredire une disposition d'ordre public.
Par exemple, on ne peut pas vendre de la drogue car c'est contre l'ordre public.
Juridiquement, le contrat ne sera pas valable. Décision du C.Cons° rendu en 2000:
le législateur, lorsqu'il veut poser une limite à la liberté contractuelle, doit justifier d'un motif
d'intérêt général.
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liberté permet au fort d'imposer ses conditions contractuelles au plus faible et
éventuellement d'imposer des clauses abusives.
Or, les contractants ne sont pas tous sur un pied d'égalité. Exemple d'un rapport entre un
consommateur et un professionnel. Le consommateur n'est pas très informé. Idem pour le
salarié et l'employeur, il y a un certain rapport de faiblesse car le salarié n'a pas le choix et
a besoin d'un emploi et cela amène à accepter des choses qu'on ne voudrait pas
forcément accepter. Depuis plusieurs années le droit français cherche à atténuer les
conséquences excessives de l'autonomie de la volonté et il le fait de deux manières : il
multiplie les législations spéciales qui s'appliquent à une catégorie de contractant : contrat
de travail, de vente, le bail d'habitation (...) et d'une autre manière en droit commun des
contrats on a progressivement multiplier les instruments de rééquilibrage contractuel.
BESOIN DE RENOUVEAU
- sur la forme : il fallait moderniser le code civil qui datait de 1804 et qui était archaïque.
La jurisprudence avait modifié peu à peu les règles du droit des contrats et il fallait
réformer la forme.
- sur le fond : il fallait mieux garantir la justice contractuelle, càd apporter de nouvelles
exceptions à l'autonomie de la volonté, reconnaitre qu'il y a des contrats déséquilibrés
et offrir un traitement juridique. C'est ainsi qu'a été inséré un dispositif de lutte contre les
clauses abusives stipulées dans des contrats d'adhésion. A été instauré un mécanisme
de révision des contrats devenus déséquilibrés en cour d'exécution. Ensuite, mieux
répondre au soucis d’économie. Multiplication des cas dans lesquels le recours au juge
n'est pas nécessaire. On a modernisé le code civil.
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II. La réforme du droit commun des contrats en deux temps
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Synthèse
Il y a en droit commun des contrats un triple régime. Il y a l'ancien droit, le code civil avant
l'ordonnance, il y a le droit intermédiaire qui est le droit issu de l'ordonnance avant qu'elle
ne soit ratifiée et le nouveau droit qui est issu de la loi de ratification de 2018.
Quel droit appliquer ? Tout le système mis en place repose sur la date de conclusion du
contrat :
Première catégorie : les contrats conclus avant le 1er octobre 2016. C'est l'ancien
droit qui s'applique à ces contrats. Résulte de l'article 9 de l'ordonnance, sachant que la loi
de ratifications du 20 avril 2018 a modifié l'article 9 de l'ordonnance pour renforcer le
principe de la survie de la loi ancienne pour les contrats conclus avant le 1er octobre
2016. Ainsi le législateur a bien précisé que la loi ancienne continuait à s'appliquer même
pour les dispositions d'ordre public. Les anciens contrats reste soumis à l'ancien droit afin
de respecter la prévisibilité/prévisions des cocontractants.
Avant 2015, ils avaient un certain état du droit et donc une certaine attente qu’il faut
respecter. Il y a deux tempéraments à apporter, le premier est que les juges auront du mal
a appliquer l'ancien droit en raison d'un manque de connaissance de ce droit. Le
deuxième tempérament est que les textes de l'ancien droit n'étaient pas très clairs et
pouvaient être interprétés dans tous les sens, ils étaient sujet à interprétation. Le
deuxième tempérament est qu’on peut penser assez souvent que les juges seront enclin à
ré-interpréter les textes du droit ancien à la lumière du droit nouveau et a mettre en
conformité droit ancien et le droit nouveau.
Deuxième catégorie : les contrats à durée intermédiaire conclus entre le 1er octobre
2016 et 1er octobre 2018. Ils sont soumis au texte issus de l'ordonnance de 2016 incluant
les modifications qualifiées d'interprétatives qui ont été apporté par la loi de ratification de
2018.
Troisième catégorie : les contrats conclus après le 1er octobre 2018. Ils sont soumis
au texte de l'ordonnance de 2016 avec toutes les modifications apportées en 2018. Ici ce
sont les textes définitives qui résultent de l'ordonnance. Des cas difficiles se posent, en
particulier dans les hypothèses de renouvellement de contrat. Il faudra savoir si lors du
renouvellement il y a eu maintient de l'ancien contrat ou naissance d'un nouveau contrat.
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AVANT CONTRAT
Deux types d'avant contrat : la promesse de contrat et pacte de préférence.
Deux formes de promesse : synallagmatique et unilatérale de contrat. Point commun : ce
sont déjà des contrats. Ils sont conclus et ont fait l'objet d'un accord de volonté. Avant
contrat car contrat qui prépare la conclusion du contrat définitif.
C'est un contrat avec un échange de volonté, qui confère à une des parties (le
bénéficiaire) une option lui permettant de conclure à des conditions déterminées un
contrat avec une autre partie (le promettant) qui de son côté a déjà donné son
consentement au contrat définitif. Il y a deux parties qui ne sont pas dans la même
position.
Dans une promesse unilatérale de vente, il y à le vendeur qui a déjà donné son
consentement et l'acheteur bénéficiaire de l’option, il dispose d'un délai pour réfléchir
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au terme duquel il décidera s’il veut acheter ou non. S'il veut acheter on dit qu'il lève
l'option, il donne son consentement à la conclusion du contrat définitif.
La promesse unilatéral de contrat est déjà en elle-même un contrat
puisqu'il y a un accord de volonté entre le promettant et le
bénéficiaire. Le promettant s'engage à accepter le contrat définitif et le bénéficiaire
donne simplement son consentement pour profiter d'une option. Par principe il n'y a pas
d'obligation qui pèse sur lui (en pratique il y a l'obligation de payer), ce qui n'empêche tout
de même pas la promesse unilatérale d'être un contrat.
Au terme du délai qui lui ait accordé, soit le bénéficiaire lève l'option et donc le contrat
définitif est formé, plus personne ne peut se rétracter, chacun doit appliquer ses
obligations; soit le bénéficiaire ne lève pas l'option et dans ce cas on dit que la
promesse est caduque, elle tombe d'elle-même, et le contrat définitif ne sera pas
conclu.
Est-ce que le promettant, après la conclusion de la promesse unilatérale, peut
rétracter son consentement ? Une fois que le bénéficiaire a levé l'option, la
rétractation est impossible car le contrat est formé.
Avant l'option, là se pose la question. Dans un arrêt de 1993, Epoux Cruz, la
C.CASS décide que la rétractation de son consentement par le promettant est certes
fautive mais efficace et que donc celui-ci doit simplement des dommages et intérêts au
bénéficiaire de la promesse.
La solution a été tellement contesté qu'une ordonnance a renversé cette jurisprudence à
l'article 1124 alinéa 2. Il nous dit que la rétractation de son consentement par le
promettant durant le délai d'option est impossible et elle est totalement inefficace, c’est
comme si elle n'était jamais intervenue. Etant impossible, elle n'empêche pas la
conclusion du contrat. Le contrat définitif est formé et conclu. Pour une raison simple : la
promesse unilatérale n'est pas une offre de contrat mais déjà un contrat, le promettant a
donné son consentement et il ne peut pas le rétracter, le retirer, c'est une question de
force obligatoire de contrat.
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SECTION 3 - LES VICES DU CONSENTEMENT
L'article 1128 énonce les conditions de validité du contrat. Le contrat est-il valable ?
Toujours se demander s'il y a contrat, s'il y a échange de volonté, s'il y a le devoir
d'information, si le contrat est valide ? Sinon, quelles sanctions ?
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : le consentement des parties, leur capacité de
contracter et un contenu licite et certain.
Lorsqu'il manque une des conditions de validité du contrat, le contrat est nul.
Deux types de personnes ne peuvent contracter : les mineurs (sauf actes de la vie
courante) et les majeurs protégés (placés sous tutelle ou curatelle…)
Il y a une sous-section 1 sur le consentement dans le code civil et deux paragraphes sur
L’existence du consentement et sur le caractère non-vicié du consentement. Conditions à
ne placer sur un pied d'égalité. Le consentement doit exister, ce n'est pas vraiment une
condition de validité, le consentement existe dès lors qu'il y a eu rencontre d'une offre et
d'une acceptation. S'il n'y a pas eu ces deux consentements il n'y a pas de contrat donc
pas de non-validité car en fait il n'y a jamais eu de contrat.
Pour que le contrat soit valable, le consentement des parties doit intègre, non vicié libre et
éclairé. Lorsqu'on dit que le consentement doit être libre cela signifie qu'il ne doit pas
être vicié par la violence. S'il y a violence le consentement n'est pas libre et donc
pas valable. Lorsque l’on dit que le consentement doit être éclairé cela signifie qu'il ne
doit pas être vicié ni par l'erreur ni par le dol. S'il y a erreur ou dol, le
consentement n'est pas éclairé, il n'est donc pas valable.
Les vices du consentement
Il y a trois vices du consentement prévus par le code civil à l'article 1130 : violence,
erreur, dol. Leur condition commune est leur caractère déterminant du consentement.
Ce dernier n'est pas valable lorsqu'il est démontré que sans le vice, le contrat n'aurait pas
été conclu ou bien l'aurait été à des conditions différentes. C'est ce vice qui a déterminé le
consentement. S'il n'y avait pas eu l’erreur, le consentement n'aurait pas été donné.
Les caractéristiques des vices du consentement : Il faut qu’au moment de la conclusion le
consentement qui constitue un élément déterminant soit vicié ; ce vice est inexcusable et
porte sur les qualités essentiel de l’objet ou la prestation du contrat.
I. Le consentement éclairé
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L’erreur c'est une fausse représentation de la réalité. Elle consiste à croire vrai quelque
chose qui est faux ou faux quelque chose qui est vrai : c'est se tromper sur la
réalité.
Si un contractant s'est engagé sur la base d'une erreur en croyant quelque chose de vrai
alors que ça ne l'était pas, alors son consentement n'est pas valable car il n'a pas
vraiment consenti au contrat. Il a consenti sans connaître la vérité, avec une fausse
représentation de la réalité.
Il y a cinq conditions cumulatives à réunir pour que le vice d'erreur soit
caractérisé :
- Une croyance eronné
- Sur les qualités essentielles
- Au moment de la formation du contrat
- Qu'il soit déterminant du consentement
- Qu'il ne soit pas inexcusable
A. Une croyance erronée
Enoncé de l'article 1132 à 1136. Cela peut être une fausse représentation de la nature
et de l'utilité du contrat.
On peut imaginer une erreur sur la nature même du contrat, par exemple un des
contractants a cru qu'il s’agissait d'une donation alors que le co-contractant pensait qu'il
s’agissait d'une vente. Dans ce cas il y a une fausse représentation de la vérité de l'un ou
de l'autre, et donc son consentement n'est pas éclairé, et ne peut pas être valablement
donné.
On peut imaginer une erreur sur l'objet du contrat. Un contrat de vente par exemple ou
l'acheteur s'est trompé sur la nature du bien qu'il a acheté, la nature de la prestation.
Arrêt connu en matière d’authenticité d'oeuvre d'art : un acheteur pensait
acheter un vrai tableau de Monnet, or il s'agissait d'un faux.
- L’erreur sur la valeur article 1136 n'est pas prise en compte et n'est pas nullité
du contrat car chacun doit être maitre de déterminer la valeur de sa propre prestation et
les contractants doivent être libres de déterminer l'équilibre économique du contrat, le juge
n'a pas à s'en mêler. Cependant, s'il y a une croyance éronné sur une qualité
essentielle du bien qui se traduit par une erreur sur la valeur, dans ce cas ça
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va être pris en compte comme une erreur. Il faut vérifier si c'est une erreur sur la valeur ou
sur une caractéristique qui provoque l'erreur sur la valeur. Par exemple, on achète un faux
tableau de Monet 10m d'euro, il vaut 500 euros, il y a erreur sur la qualité, la
caractéristique du bien qui est sur l'authenticité du bien et donc sur la valeur alors on
prend en compte l'erreur. Mais si on achète un tableau de monet 10m d'euro mais en
réalité on ne connait pas bien le marché de l'art et le tableau vaut en réalité moins cher, ici
il n'y a pas d’erreur sur une caractéristique mais sur la valeur du bien.
- L’erreur sur un élément qui est marqué d'un aléa, énoncé à l'article
1133 al.3.
L’aléa chasse l'erreur: si on a acheté quelque chose d'aléatoire, on ne peut pas en suite
se plaindre d'une erreur. On peut acheter un tableau attribué à Monet, ce qui veut dire qu'il
y a un doute, les experts ne savent pas si c'est de lui ou pas alors il "l'attribue à". Il s'avère
que dix ans après de nouvelles expertises découvrent que finalement ce n'est pas de lui.
Ici on ne peut pas se prévaloir d'une erreur car on a accepté l'aléa dès le départ.
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- L’erreur commise au moment de la conclusion du contrat
L’erreur qui vice le consentement doit être constater au moment de la conclusion du
contrat. C’est au moment de l’acceptation du contrat que le consentement est vicié par
l’erreur. L’erreur faite après la conclusion du contrat ne peut être cause de nullité.
- Pas inexcusable
Qui n’aurait pas du être commise. C’est une appréciation in concreto. Pour qu’il y ai nullité
du contrat sur le fondement de l’erreur celle-ci ne doit être inexcusable.
Dépend des qualités, capacité de la victime. S'agissant d'une erreur sur l'authenticité
d’une oeuvre d'art on ne traite pas de la même manière un professionnel et un particulier.
B. le dol
Défini par l’article 1137 al.1 « Le dol est le fait pour un contractant d'obtenir le
consentement de l'autre par des manoeuvres ou des mensonges » C'est une
erreur qui est provoquée. La victime est confrontée par le contractant ou un tiers
qui a usé de manoeuvres ou mensonges pour l'induire en erreur. Le dol est composé d’un
élément matérielle et d’un élément intentionnel.
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dommages et intérêts en guise de réparation du préjudice causé. Ici la responsabilité est
délictuelle et non pas contractuelle car par hypothèse le contrat à déjà été annulé, c'est
comme s'il n'y avait pas de contrat et en l'absence de contrat c'est délictuel.
I. Le consentement libre
Le consentement de la personne n'est pas valable s'il n'a pas été donné librement. Le
consentement est vicié par violence. S'il y a violence le contrat n'est pas valable
donc pas de contrat. Initialement la violence devait émaner d'une personne, mais
aujourd'hui il y a un deuxième type de violence qui peut résulter des circonstances et on
parle de violences économiques.
A. Violence individuelle
Article 1140 à 1142 .
C'est une menace qui a déterminé le consentement de la victime. La violence c'est
l'emploi de moyen à inspirer une crainte sur la personne même du
contractant ou sur ses proches ou sur ses biens.
Exemple type : celui qui a un revolver sur la tempe signe un contrat. Sachant que la
contraire peut aussi se retourner vers les proches. Elle peut être physique ou menaces.
Deux conditions :
- L’existence d'une contrainte
- Cette contrainte ait eu un caractère déterminant du consentement (le vice de violence
est constitué lorsqu'il est démontré que sans la contrainte, la victime n'aurait pas donné
son consentement ou en tout cas n'aurait pas conclu aux conditions dans lesquelles elle
l'a fait).
Pour apprécier ce caractère déterminant du consentement on va prendre en compte les
qualités de la victime. Les personnes vulnérables peuvent ressentir la contrainte d'une
manière supérieure à d'autres personnes. Les menaces n'ont pas les mêmes
répercutions.
B. Violences économiques
C’est l’abus de l'état de dépendance Article 1143. Le consentement n'est pas donné de
manière totalement libre lorsque le co-contractant profite de certaines circonstances
économiques pour extorquer une acceptation. Cet article exige trois/quatre conditions :
- état de dépendance : il faut un état de dépendance dans lequel un contractant se situe
par rapport à son co-contractant. C'est un état relatif, il faut que A soit dépendant de B.
- caractère déterminant du consentement : le contractant n'aurait pas donné son
consentement si y avait pas contrainte
- auteur de la violence en tire un avantage manifestement excessif : il faut démontrer que
le contrat est déséquilibré, qu'il est très désavantageux pour la victime.
- un abus : violence abusant d'un état de dépendance.
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Ici les juges vont exiger une conditions supplémentaire qui est l'exploitation abusive de
l'état de dépendance dans lequel se trouve la victime.
Cette condition d'abus a été progressivement exigé par la cour de cassation lorsqu'elle a
appliqué les textes anciens. Arrêt rendu en 2000, la CC a sanctionné le vice de
violence économique pour la première fois. Un garagiste a subi un incendie dans son
garage tout à brulé il a plus rien, le garagiste n'a plus de rémunération; l'assureur lui offre
une compensation indemnité d'assurance trop faible, il lui dit a prendre ou a laisser et si
vous en voulez pas et que vous voulez une action en justice bah y en aura pour 5 ans
d'attente, le garagiste a l'seum et prend la prime d'assurance. A la suite de cela il essaye
de remettre en cause le contrat.
C.Cass 1ère ch.civ 3 avril 2002 un arrêt important sur l’état de dépendance
comme étant une violence économique (arrêt de la fiche de TD): Une salarié de
Larousse-Bordas qui écrit elle même un dictionnaire de débutant, elle le présente à son
employeur qui veut éditer le dico directement. Enormément de licenciement en ce moment
chez Bordas, l'employeur lui dit qu'elle devrait abandonner les droits d'auteurs et
d'exploitation de son dico, sans lui dire que c’est soit ça soit elle est licencié = chantage
caché. L’écrivaine du dictionnaire intente une action en justice. La Cour dit qu'il y a un état
de dépendance économique mais le cocontractant n'a pas proféré de véritable menace et
n’a pas évoquer de licenciement en cas de refus de la salarié. Il n’y pas d'abus et elle
refuse d'annuler la contrat et de caractériser la condition de violence économique.
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SECTION 4 LE CONTENUE ILLICITE ET CERTAIN
I. Le contenue licite
II. Le contenue certain
III.Le contenue équilibré
I. Le contenue licite
Art 1162 C.CIV le contrat ne peut déroger à l’ordre public, ni par ses stipulations ni par
son but connu par toutes les parties. Cette article lance le tempérament au principe de la
liberté contractuelle. On ne peut pas contracter sur tout et n’importe quoi. La limite c’est
l’ordre public. L’article 1162 du C.C précise l’art 6 Code Civil « on ne peut
déroger par des conventions particulières aux lois qui intéressent l’ordre public
et les bonnes moeurs » Pour que le contenu soit licite il faut que les stipulations
prévus dans le contrat soit conformes à l’ordre public mais il faut aussi que le but soit
conforme.
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- Art 1131-5 : la cause pénale dit d’ordre public qui donne au juge le
pouvoir de modifier les clauses pénales.
- Art 1170 & 1171 : Les disposition réputer non écrites des clauses
abusives.
Les stipulations visent le contenue du contrat = son objet il ne faut pas que le
contrat porte sur un objet illicite sinon pas valable. Exemple : biens dit hors
commerce. Un contrat de vente serait illicite. Les objet dangereux, la drogue ou
les denrée périmés par exemple sont un contenue illicite. Concernant la
clientèle commerciale et civile ( avocat; médecin). les donnée personnelles
dont la récolte n’est pas autorisé.
En dehors de l’ordre public toutes les autres règles sont dites supplétives. Le
caractère non impératif des règles sont supplétives de volonté et il est
possible de venir d’y déroger conditionnellement au règles supplétives de
volonté.
A. Le but du contrat
C’est la raison pour laquelle le contrat à été conclut. Par principe le droit
civil ne se préoccupe pas des mobiles pour lesquelles les contractant
conclut des contrats. Par exceptions les contrats sont invalider si les
mobiles sont illicites cad si les les contractants ont conclut le contrat pour
un raison illicite, violé la loi.
Exemple : En France les conventions de mère porteuses sont
illicite car cela revient contracter sur un élément du corps humain = Le
but d’ouvrir une agence de mère porteuse est illicite. Celui qui conclut
un bail pour ouvrir un agence de mère porteuses = le contrats de bail
est illicite et donc devra être annulé.
En vertu de l’Art 1162 le contrat doit être annulé pour but illicite même si ce
but n’était pas connue des deux contractants. La codification d’une
jurisprudence de 1998 dans laquelle la CC à opérer un important revirement.
C’est une question d’IG qui doit primer sur les intérêts individuelles du
contractant qui ignore l’ilicéïté du mobile.
En revanche l’existence d’un mobile des contractant est indifférent en droit des
contrats. Il n’y a pas de contrôle de l’utilité du contrat. Exemple : Une femme
qui achète une robe de mariée pour son mariage mais que celui-ci est annuler
le contrat d’achat/vente reste valable.
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II. Le contenue certain
Le contrat créer des obligation à la charge d’un ou des deux contractants. Pour
être valables ces obligations doivent subsister ce qui suppose qu’elles soient
possible.
Avant il y avait 3 types d’obligations plus présente dans le Code Civil.
- L’obligation de donner
- L’obligation de faire : recouvre l’obligation de fabriquer quelque chose, de
réparer quelque chose, obligation de mettre en relation des personnes,
obligation de transporter etc…
- Obligation de ne pas faire : obligation de non concurrence.
Le contrat doit avoir des obligations qui existent et qui soient possible (la
prestation à exécuter doit être possible sinon le contrat est nul. art 1163 al.2
L’obligation doit être possible, déterminée et déterminable. L’obligation
ne peut être déterminée sur un objet qui n’existe plus. (exemple une maison
qui a brûler et qui n’existe plus).
En vertu de l’alinéa premier du l’article 1163 la prestation convenue doit être
présente ou futur. Il est possible de contracter sur un objet futur.
Exemple contrats sur une récolte, les vente d’immeuble à construire. Le
contenue est un objet aléatoire et l’aléa doit être accepter par les deux
contractants la prestations futur peut et ne pas exister.
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A. l’obligation déterminée
Elle est déterminée lorsqu’on connaît lors de la formation du contrat son
étendue exact. Il faut qu’au moment de la conclusion du contrat les
contractant sachent ce à quoi ils s’engager = sécurité juridique. Cette
condition de détermination ne s’apprécie pas forcément de la même manière
sur les choses sur lesquelles elle porte.
Exemple : on ne traite pas de la même manière les choses de genre et un
corps certain. Il peut être déterminé de manière individuelle. Une maison situé
av. 100 de la république. Il faut qu’il soit identifier.
Les choses de genre ne peuvent pas être individualiser on doit se contenter de
choisir une quantité tel est le cas de certains matériaux comme le blé ou l’or. Il
suffit de préciser la quantité pour que l’objet soit déterminer.
A. l’obligation déterminable
A défaut de détermination de l’obligation le Code Civil tolère qu’elle ne soit que
déterminable. C’est une exigence inférieur à l’objet déterminée. Il est
déterminable lorsque n’ayant pas été déterminer au moment de la
formation du contrat elle pourra l’être postérieurement au cours de
l’exécution du contrat sans dépendre de la volonté unilatérale des parties. Il
sera possible plus tard de déterminé quelle doit être l’obligation sans que sa
dépende du pouvoir discrétionnaire d’un des parties sinon l’un serait soumis à
la volonté de l’autre.
Il y a le cas dans lequel les stipulation du contrat en elle même permettrons de
déterminée l’obligation contractuelle au moment voulu.
Le délai de paiement : s’il n’est pas préciser on peut le déduire des usages qui
suffit pour remplir la détermination de l’objet du contrat. Dans les anciens
textes l’obligation est déterminable lorsque dés la formation du contrat les
parties ont attribuer le pouvoir de détermination de l’obligation à un tiers
désigner par les parties d’un commun accord. Lorsque l’obligation de
détermination est entre les mains d’une tiers elle est déterminable et
donc valable.
Le but : il faut que les parties sachent dans quoi ils s’engagent et qu’il ne
dépend pas du pouvoir unilatéral d’un des deux contractant qui pourrait en
profiter pour imposer des conditions déséquilibrer et excessives.
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A. cas particulier du prix
a. La détermination du prix
Dans certain contrat il y a des difficulté à déterminer le prix. Le travail du
plombier est difficile de déterminer son prix au moment de la conclusion du
contrat cela dépend du travail.
Les contrats d’entreprise et d’approvisionnement pour lesquels il y a des
difficultés s’agissant de la détermination du prix. Lorsqu’il sont conclut sur une
longue durée.
Le concessionnaire Renault : comment déterminer le prix de futurs voiture
commercialisé sur une perceptive future. Ces contrats de longue durée =
contrat cadre. Qui fixe les relations sur une longue durée entre deux
contractants et ensuite pour l’exécution de ce contrat cadre le concessionnaire
va passer des contrats d’applications par lesquels il va acheter des
véhicules auprès de son co-cédant.
En pratique le prix exiger pour l’approvisionnement = le prix catalogue : le prix
qui est fixé unilatéralement par un des deux contractants. Les juges sous
l’Empire du droit ancien ont été saisie de la difficulté qu’il y avait de très
nombreux contrats dans lesquels il était prévu eu le prix serait fixer en cours
d’exécution du contrat par un des deux contractants. CC Ass. Plen 1 er déc
1995 revirent et pose deux principe :
- l’exigence de déterminabilité des obligations ne concerne pas le
prix
- En cas d’abus dans la fixation du prix le juge pourra prononcer la résiliation
du contrat ou condamner l’auteur de l’abus a des dommages et intérêts.
b. Droit positif
Chacun est conscient du problème et législateur de 2017/2018 : le prix ne peut
pas être tout le temps déterminable. Au lieu de consacrer une règle G excluant
toutes exigences de déterminabilité du prix au jour de la conclusion du contrat.
Les nouveaux textes se sont contenter de traités deux cas particuliers :
- Contrats cadre
- Les contrats de prestation de service
Il y a en droit des contrats spéciaux quelques règles particulières concernant le
prix de certains contrat dont le contrat de vente.
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Les contrats spéciaux : règles particulière. Faisant l’objet d’une
disposition spéciale. Comme le contrat de vente qui n’est valable que si le
prix est déterminer.
Les contrats cadres / prestations de services : Font l’objet d’une
règles identique.
CONTRATS CADRE
Art 1164 CC. Le contrat cadre est défini à l’article 1111 CC « L’accord par
lequel les parties conviennent à des caractéristiques G de leur relations
contractuelles futurs. » Ces relations contractuelles futurs prennent la forme de
contrat d’application.
Lorsque Renault nomme un concessionnaire à Nanterre = contrat de
concession valable 5 ans.
C’est un contrat de longue durée, il est valable même si le prix des
approvisionnement n’est pas déjà fixé il peut être convenue que le prix sera à
l’avenir fixé unilatéralement par une des parties on renvoie au pourvoir
unilatérale des parties. Le juge eut sanctionner l’abus dans la fixation du prix =
annulation ou octroi de dommages intérêts. art 1164 al.2
Observations :
* Il n’y a pas de précision sur la définition de l’abus du prix. Le niveau du prix ?
La procédure de fixation ?
* La réparation du préjudice dans le cas d’un abus du prix. Le texte ne parle
pas de révision du prix, le juge ne modifie pas le prix.
* Résolution du contrat Article 1164 CC. La JP parle pas de résiliation. Il
s’agit d’une résolution = anéantissement du contrat.
* Le texte propose deux sanctions : au choix ? C’est la victime ou le juge qui
décide de la sanction ?
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Article 1165 le contrat de prestation de service qui n’est pas défini dans
le CC. Différent d’un contrat de vente. C’est un service. Il est prévu que si les
parties ne sont pas d’accord sur le prix au jour de la conclusion du contrat
il peut être déterminer par celui qui accompli la prestation et le juge
peut sanctionner un éventuel abus.
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Si elle est inexistante ou quasiment inexistante = Nulle ou quasi nulle. La vente
d’un objet qui a disparue ou la vente à un 1€ symbolique. Pour être valable il
faut que le contrat soit conclut à titre gratuit doit être démontrer l’existence
d’une volonté libérale.
Contrat de vente qui porte sur un agrément administratif pour devenir une
auto école. Un agrément donner facilement a tout qui ceux qui remplissent les
conditions. Le requérant à acheter une licence qui n’a pas de valeur onéreuse.
Le contrat est annuler.
A. La contrepartie illusoire
C’est le contrat aléatoire conclut alors même qu’il n’y a pas d’aléa. La
contrepartie est dite illusoire. En droit ancien le contrat de vente viagère.
Le contrat est aléatoire car le prix varie et dépend de la durée de vie. A défaut
d’aléa la contrepartie est illusoire.
JP : le contrat est inutile pour un des contractant en ce qu’il n’offre pas l’intérêt
rechercher. Arrêt CC Point club video 3 Juillet 1996. il s’agit d’un club video
dans une petite ville. Le Loueur loue lui même les films auprès d’un grossiste et
conclut un contrat de 200 cazette dans un village de 200 habitants. Il est clair
que l’affaire ne peut marcher au point de vue du nombre d’habitants. La CC
annule le contrat on plaidant l’absence de contrepartie en estimant qu’elle
n’existait pas. La cause existe mais le mobile pose problème sauf que le cc ne
contrôle pas le mobile.
Dans une autre affaire le même cas présenter la CC répond que le contrat est
valable, qu’il faudrait démontrer que l’exécution est impossible mais qu’il y a
une contrepartie à chaque obligation et que l’exécution du contrat n’a rien
d’impossible.
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ART 1170 & 1171 réputé non écrites certaines clauses juger abusives parce-
que déséquilibrer. Il y a une véritable entorse à deux principes essentielles en
droit des contrat. 1168 il n’y a pas de déséquilibre contractuelle.
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il n’ya pas de contrat. Le problème de la validité se pose lorsqu’il y a s oit un
vice du consentement, soit un contenue du contrat qui n’est pas certain ou pas
licite. Les sanctions en cas de non respect de validité s’applique également
lorsque manque au contrat une condition de validité prévu par une règle
spéciale.
C’est la nullité en cas de non respect des règles de validité + un engagement
de la responsabilité civil.
I. La nullité
La sanction lorsqu’il manque une condition de validité du contrat. La nullité du
contrat c’est l’anéantissement rétroactif du contrat. Comme si le contrat
n’avait jamais exister. Le juge qui va devoir prononcé l’annulation et statuer sur
les conséquences de cette annulation va devoir faire en sorte de replacer les
parties dans la situation dans laquelle elle serait si le contrat n’avait
jamais été conclut. Le contrat à pu s’exécuter pendant longtemps et donnée
lieu à diverses exécutions, il faudra revenir sur toutes les conséquences du
contrat pour les effacées. Deux types de nullité : Nullité absolue / Nullité
relative
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Lorsqu’elles ne sont pas respectées conduisent au prononcer d’une nullité
relative.
Les vices du consentements sont sanctionnée par une nullité relative : le dol,
l’erreur, la violence et le défaut de capacité d’exercice.
* Le défaut de contrepartie dans un contrat synallagmatique
Art 1169 CC qui exige qu’il y ai une contrepartie. En cas de défaut de
contrepartie = nullité relative. Comme il n’y pas d’interprétation des textes
nouveaux en application du texte la nullité relative sera appliquer. Protection
l’intérêt du contractant qui s’est engager sans contrepartie bien plus que
l’intérêt générale. En parallèle avec le droit ancien il n’y avait pas de règle en
matière de contrepartie dans les contrat SYG. On utilisait la notion de défaut
d’objet il y avait eu un revirement de JP où la CCASS avait retenue une nullité
relative. On retiendra donc une nullité relative.
A. Nullité absolue
Lorsqu’il y a méconnaissance d’un ordre public = règle qui poursuit l’intérêt G
= nullité absolue.
Le contenue illicite = nullité absolue. Mère porteuses, vente d’organes,
vente de stupéfiants. Les règles de concurrences aussi par la nullité absolue.
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A. Les différences de régimes
Trois différences de régimes.
Art 1181 al.1 la nullité relative que par la personne dont l’intérêt est
protéger par la règle violée. C’est que la victime de l’erreur, du dol ou de la
violence qui peut demander l’annulation du contrat. La victime = débiteur de
l’obligation indéterminée, la victime en absence de contrepartie. L’autre
contractant n’a pas de droit d’action en nullité du simple fait que c’est lui qui
nuit à l’autre cocontractant.
A. La prescription
C’est moins une question de délai que de point de départ. Avant 2008 sur la
prescription c’était tout l’enjeu de la distinction entre nullité absolue / relative.
La nullité absolue 30 ans et 5 ans pour la nullité relative. Depuis la réforme de
2008 il y a unification du délai de prescription qu’il s’agit de la nullité
relative ou absolue qui est de 5 ans Art 2224 = la prescription de droit
commun. A partir de quand ? Le point de départ n’est pas toujours fixé au
même moment. Le délai à compté du jour où le titulaire du droit d’agir à connu
ou aurait du connaître la cause de nullité.
Exemple :
- Un contrat conclut dans un but illicite : Le bail conclut pour ouvrir une
agence de GPA mère porteuse. Le but du bail est illicite et doit être annulé
par la nullité absolue.
La prescription commence à courir au moment où celui qui agit à eu
connaissance du but illicite poursuivit. Le propriétaire veut faire annuler le
bail, s’il savait depuis le début le but du contrat la prescription commence à
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courir à ce jour, mais s’il le découvre plus tard la prescription court le jour où il
découvre l’activité.
Dans tout les cas art 2232 du CC prévoit un délai buttoir de 20 ans qui court à
compter de la conclusion du contrat = quel soit le report du départ de la
prescription les contractants, tiers … ne peuvent agir plus de 20 ans après la
conclusion du contrat.
L’acheteur qui croit acheter un Monet alors que non et s’en rend compte 17
ans après la vente du tableau c’est à compter de cette date qu’il peut agir en
nullité. il lui reste que 3 ans pour agir. Le délai de prescription commence à
courir au moment ou le titulaire du droit à connaissance du mal causé. Ce délai
est enfermé dans un délai buttoir de 20 ans.
Art 2232 C.C « Le report du point de départ, la suspension ou
l'interruption de la prescription ne peut avoir pour effet de porter le délai de la
prescription extinctive au-delà de vingt ans à compter du jour de la naissance
du droit. »
A. La confirmation en nullité
Art 1182 renonciation à ce prévaloir de la cause de nullité. Art 1180 al.2
précise que la confirmation ne peut pas intervenir pour les causes de nullité
relative. Pour pouvoir renoncé à la nullité la victime doit avoir eu connaissance
de la cause de nullité.
Pour les vices du consentement la confirmation est possible lorsque la victime
apprend la vérité et renonce à demander la nullité du contrat. Art 1182 al.3
prévoit qu’il y a une hypothèse de confirmation tacite dans le cas où la
31 sur 97
victime de la cause de nullité relative à exécuter de manière volontaire le
contrat en connaissance du vice qui l’affecte.
Exemple : conclusion d’un contrat de vente sur un tableau présenter comme
étant un tableau de Picasso l’acheteur n’a pas encore payer le prix, le contrat
est conclut et existe dès l’échange de consentement. Peut de temps après
alors que le prix n’est pas encore payer, le tableur est un faux et l’acheteur le
découvre après et payer quand même le prix. Il y a conclusion du contrat alors
qu’il savait. le fait qu’il est payer vaut confirmation et ne pourra plus jamais
demander nullité du contrat. Il y a eu confirmation.
A. Obtention de l’annulation
En principe il faut une action judiciaire (1). Mais par exception elle peut
aujourd’hui
être constater d’un commun accord (2). Un autre dispositif (3)
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La nullité de droit : s’oppose à la nullité facultative. C’est une nullité sans
besoin d’une appréciation d’un juge. Elle est dite de droit lorsque le juge doit
obligatoirement la prononcé si les conditions y sont réunis. La nullité facultative
est rare car toutes les nullité sont de droit.
A. En défense
La nullité est souvent soulever comme un argument de défense. Ce sont des
hypothèses dans lesquelles un des contractant A se plaint de l’inexécution par
B. Celui qui à conclut un contrat pour une réparation de toit se plaint que le
couvreur de toit n’est pas venue. Pour se défendre B rétorque que le contrat
est nul et peut soulever une exception de nullité. Ou alors, B forme une
demande reconventionnel en annulation et dans ce cas au niveau
procédural B à lui aussi la qualité de demandeur.
Exception : Art 1185 C.C « L'exception de nullité ne se prescrit pas si elle se
rapporte à un contrat qui n'a reçu aucune exécution » L’exception de nullité ne
se prescrit pas et peut être soulever à tout moment. La personne qui connait la
cause de nullité peut de manière légitime refuser de s’exécuter sans avoir
l’initiative de demander l’annulation du contrat. L’exception en nullité peut être
engager à n’importe quel moment.
Conditions cumulatives :
- Il faut que le contrat n’est pas reçu de commencement d’exécution. si le
contractant à commencer à exécuter ces obligations il ne pourra plus
opposer une exception de nullité. En revanche si c’est pas le cas c’est
possible.
Lors d’un revirement récent la CASS à soulever que l’exception peut être
soulever pour nullité absolue et relative.
- Il faut que l’action en nullité soit prescrite : Il faut que l’action en nullité ne
soit plus possible. Si elle n’est pas possible il incombe à celui à qui on
reproche une inexécution du contrat de former une demande
reconventionnel en nullité du contrat. Il doit se prévaloir d’une action en
nullité. La défense
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Art 1178 C.C les parties peuvent se mettre d’accord pour reconnaître que le
contrat est nul. Les parties vont se mettre d’accord pour sa disparition
rétroactive. Il reste que si les parties ne sont pas d’accord sur les
conséquences de la nullité il faut aller voir le juge.
1) Action interrogatoire
C’est une nouveauté de la réforme et concerne tout les contrats même ceux
conclut avant 2016. Il ne s’agit pas d’une action interrogatoire à proprement
parler car tout ce passe entre les contractants.
Art 1183 al.1
Celui qui à une doute sur la validité du contrat peut obliger sont cocontractant
à ce prononcer sur cette cause de nullité. Le but est de sécurité la situation
juridique de celui qui craint que son contrat manque ou ne respecte pas une
des conditions de validité. Celui qui craint l’annulation peut envoyer un courrier
à son cocontractant pour lui demander soit de confirmer le contrat soit d’agir
en nullité dans un délai de 6 mois. Après l’envoi du courrier le co-contractant
peut:
* Il confirmer le contrat = il renonce à se prévaloir d’une cause de nullité. et ne
pourra plu agir en nullité.
* Le cocontractant peut agir en annulation et ne pas confirmer le contrat. Et il
va agir dans les 6 mois.
* Le cocontractant peut ne rien dire. Mais au bout de 6 mois de silence il ne
peut plus agir en nullité il est fort clos. C’est comme s’il était réputée avoir
confirmer le contrat car silence vaut acceptation.
Pour celui qui envoie le courrier ne souhaite pas l’annulation du contrat sinon il
aurait saisie le juge directement. Il souhaite c’est la confirmation du contrat. Il
prend un risque en formulant une action interrogatoire. Il informe le
cocontractant de l’existence d’une cause de nullité. Si le cocontractant n’agit
pas en annulation il gagne.
L’article 1183 ne précise pas pour quel cause de nullité il est applicable. A
priori elle devrait s’appliquer qu’aux causes de nullité relatives. La cause de
nullité doit avoir cessé.
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Il faut organiser la disparition rétroactive du contrat. Les effets sont identiques
qu’il s’agisse de nullité absolue / relative. « Ce qui est nul ne produit aucuns
effets »
A. étendue de la nullité
Il faut distinguer selon que la cause de nullité affecte une ou plusieurs clauses
du contrat ou l’intégralité du contrat. Exemple : erreur sur l’authenticité du
contrat. Il y a une clause dans le contrat selon laquelle les parties ne sont pas
soumises aux principes de bonne foi. C’est une clause nul. La cause de nullité
ne concerne qu’une clause = nullité relative.
Choisir entre nullité partiel et intégral il faut appliquer l’article 1184 qui prévoit
un principe/une exception et des exceptions à l’exception.
Article 1184 al.1
« Lorsque la cause de nullité n'affecte qu'une ou plusieurs clauses du contrat,
elle n'emporte nullité de l'acte tout entier que si cette ou ces clauses ont
constitué un élément déterminant de l'engagement des parties ou de l'une
d’elles. »
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- Lorsque la nullité n’affecte qu’une clauses la nullité reste partiel et donc le
contrat DOIT survivre amputé de la clause illicite.
- Par exception le contrat devra être totalement annuler lorsque la clause
constituait l’élément déterminant du consentement de l’une des parties.
OBSERVATIONS
* Le Code Civil (art 1184) évoque un élément déterminant pour l’une des
parties ou des deux. et lorsque c’est déterminant pour une des parties il
n’est pas exiger que l’autre cocontractant ai eu connaissance du caractère
déterminant de cette chose.
* Lors d’un tel litige, il faudra que le contractant qui cherche la nullité intégrale
rapporte la preuve du caractère déterminant de son consentement . La
preuve peut être rapporter dans l’échange OU rapporter la preuve d’une
clause d’invisibilité qui rappel que toutes les clauses sont importantes aux
yeux des contractant aucune annulation partiel ne pourra être possible et
que si une clause doit être réputé illicite le contrat doit être désintégrer
intégralement.
- La loi répute une clause non écrite : il s’agit de cas dans lesquelles la loi
estime que tel clause doit être considéré comme ne figurant pas dans le
contrat. dans cette hypothèse le reste du contrat doit être maintenue même
si la dite clause était déterminante du consentement d’un des deux
contractants.
- Les fins de la règle méconnue : Les finalités de la règle conduisent à
maintenir un contrat amputé d’une clause illicite même si celle-ci était
déterminante du consentement dans des cas où le législateur veut punir le
contractant qui à insérer une tel clause illicite.
1) Les restitutions
Lorsque la nullité est prononcé il faut prévoir des restitutions. Si le contrat est
annuler avant d’avoir été exécuter tout va bien et il n’y a rien à restituer. Dans
le cas contraire il va falloir restituer aux parties ce qui lui à verser en exécution
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du contrat. Et remettre les parties dans l’état où elles étaient avant de conclure
le contrat. Art 1352 la restitution doit avoir lieu en nature.
Le contrat de vente : L’acheteur doit rendre le tableau et le vendeur doit
restituer le prix payer.
La question se pose de savoir s’il faut indemniser le vendeur pour l’usage que
l’acheteur à fait de la chose. Article 1352-3 C.C restitution pour la jouissance
de la chose pour le cas de la vente d’un maison.
Si la chose à été dégradé il faut tenir compte de cette dégradation et
l’indemniser. A l’inverse s’il y a eu des amélioration l’acheteur doit obtenir une
compensation.
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L’entrepreneur qui répare la toiture. L’entrepreneur rend l’argent 5000€ que le
client lui à payer mais le client va rendre par équivalent la valeur du travail 5
000€ . Les deux restitution s’annule et la restitution est nul.
I. La responsabilité civile
Art 1178 al.4 C.C « Indépendamment de l'annulation du contrat, la partie
lésée peut demander réparation du dommage subi dans les conditions du droit
commun de la responsabilité extra-contractuelle. »
C’est une responsabilité non contractuelle car le contrat est présumer n’avoir
jamais exister. C’est une sanction complémentaire qui va s’adjoindre lorsque
c’est nécessaire. La responsabilité civile est engager lorsque les conditions de
l’article 1240 sont réunis :
- S’il y a une faute
- Un dommage
- Un lien de causalité entre les deux.
I. La caducité
Depuis l’ordonnance de réforme des contrats articles 1186 et 1187.
Anéantissement du contrat lorsque en cours d’exécution de celui ci une
condition de validité vient faire défaut. C’est là, la grande différence entre la
caducité et la nullité. C’est au moment de la conclusion qu’une des conditions
de validité manque. La caducité : une des conditions de la validité vient à
disparaitre. les effets de la caducité = anéantissement. Art 1187 la caducité
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met fins au contrat et peut donner lieu à restitution. Tout dépends des cas dans
le rapport du PDR.
B. Contrats interdépendants
Art 1186 al.2 et 3
Lorsque plusieurs contrats formes plusieurs opération unique la disparition de
l’un entraîne caducité de l’autre parce-que les contrats sont interdépendants.
Deux conditions à remplis pour obtenir caducité :
- Il faut que plusieurs contrat concourt à la réalisation d’une même opération.
- Il faut que un des deux contrat disparaisse qui va justifier la caducité.
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amputé n’affecte pas le contrat et contrairement à la nullité partiel le réputé
non écrit n’a pas à être … La règle est imprescriptible.
Le contrat à été valablement conclu. Nous étudieront les effets du contrat entre
les parties.
I. La vigueur du contrat
Elle découle du principe de la force obligatoire du contrat. Art 1103 « Les
contrats légalement formée tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits »
L’article 1193 est une conséquences de l’article 1103. Les contrats
légalement formée ne peuvent être révoqués ou modifiés par la simple volonté
des parties. Art 1193 « Les contrats ne peuvent être modifiée ou révoqués
que du consentement mutuel des parties, ou pour les causes que la loi
autorise »
A.intangibilité
Le principe d’intangibilité art 1193 : le contrat ne peut être révoqué ou
modifier. Sauf exception. Ce principe est une conséquence de la force
obligatoire du contrat. A partir du moment ou il s’impose tel une loi.
Deux exceptions :
* Art 1193 évoque certaines causes que la loi autorise :
En droit commun des contrat peu de révocation ou modification. il faut
simplement cité l’hypothèse de la défaillance contractuelle. Et l’hypothèse de
l’indécision.
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* Le consentement mutuelle des parties :
Les parties peuvent d’un commun accord remettre en cause l’existence du
contrat = anéantissement du contrat par un échange de volonté commune.
(mutuus dissensus) (accord commun des contractants en vue de remettre
en cause le contrat). Ce que les parties on fait elles sont libres de le défaire.
Libres de donner a leur mutuus dissensus la direction qu’elles souhaitent. En
générale il agit sans rétroactivité et n’agit que pour l’avenir mais les parties
peuvent choisir de leur donner une portée rétroactive ce qui va les obliger à
prévoir des restitutions.
Ici on étudie le droit commun des contrat + règle de pratique respective des
concurrences. Les autres règles spéciales (les contrats spéciaux) ne seront pas
étudier dans le cadre de se cours. Comme le contrat de travail qui possède des
règles spéciales en matière de rupture de contrat de travail différente de celle
de droit commun.
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Exemple : Dans un contrat de prêt de location à titre gratuit. Le prêteur donne
à disposition un bien en location le contrat est prévu à une durée indéterminée.
Le prêteur peut résilier à tout moment. L’emprunteur doit restituer le bien
emprunter.
A. Les limites
Les limites au droit de résiliation unilatérale tiennent dans le respect d’un délai
de préavis.
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Cette article 1211 est inspirer du code du commerce cela signifie qu’en cas
de rupture sans préavis le contractant victime du défaut de préavis aura droit à
réparation du dommage ainsi causé qui peut avoir la forme de dommages et
intérêts pour réparer la conséquences d’une faute. La faute réside dans
l’absence de préavis. Les dommages intérêts ne viennent pas réparer
les conséquences de la rupture elle même mais les conséquences du
défaut de préavis.
OBSERVATIONS
Précision sur l’article L 442-6, I, 5° du Code du commerce : Ce droit est
d’ordre public.
Il n’est pas possible pour les contractants de l’écarter conventionnellement. Il
n’est pas non plus possible dans le contrat de prévoir un délai de préavis plus
cours que celui qui résulte de la disposition légale. En cas de résiliation il est
possible d’allonger ce délai de préavis.
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SANCTIONS EN CAS DE NON RESPECT DU DÉLAI DE PRÉAVIS
Art 1211 C.Civ = réparation du préjudice causé par l’absence de préavis.
Réparation du gain manqué pendant cette période de préavis qui n’a pas été
respecter.
Pour les contrats qui relèvent des deux textes : Il faut faire prévaloir la
disposition spéciale L 442-6, I, 5° Code du commerce.
A. Le renouvellement
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A l’arrivé du terme les contractant sont libre de renouveler leur contrats mais
aussi ils sont libres de ne pas renouveler celui-ci. Chaque contractant peut
décider du renouvellement. Pour renouveler le contrat :
- Soit à l’arrivé du terme les deux contractants émettent leur consentement en
faveur de se renouvellement
- Dès la conclusion du premier contrat il est possible d’insérer une clause qui
prévoit qu’il y aura naissance automatique ou renouvellement automatique
du contrat sauf volonté contraire d’une des partie. c’est le renouvellement
tacite.
En cas de renouvellement tacite c’est un nouveau contrat.
Exception :
Article L 442-6,I, 5° du Code du commerce : Tempérament qui limite la
liberté des parties de ne pas renouveler le contrat cette article prévoit un droit
de préavis en cas de rupture. Lorsque des contractant pro conclu
successivement plusieurs CDD ils se créer une relation commercial établie
par soit une CDI ou uns succession de plusieurs CDD. Quand il y a plusieurs
CDD il y a une espérance légitime de renouvellement. Le contractant qui ne
souhaite pas renouveler le CDD doit laissé un préavis et prévenir à l’avance
son cocontractant.
A. La prorogation
Art. 1213 C.Civ Avant l’arrivé du terme les parties se mettent d’accord pour
continuer le contrat initial. Il se poursuit plus longtemps que prévu. Le même
contrat se poursuit contrairement au renouvellement qui donne naissance à un
nouveau contrat.
A. La tacite reconduction
Hypothèse dans laquelle en dépit de l’arrivé du terme les parties continue à
exécuter le contrat. Cette exécution volontaire s’analyse en une tacite
reconduction et fait naître un nouveau contrat comme s’il y avait eu
renouvellement.
Art 1215 C.Civ « Lorsqu'à l'expiration du terme d'un contrat conclu à durée
déterminée, les contractants continuent d'en exécuter les obligations, il y a
tacite reconduction. Celle-ci produit les mêmes effets que le renouvellement
du contrat.
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A.La révision du contrat
A. Imprévision
C’est le problème de la survenance d’un évènement extérieur qui rompt
l’équilibre du contrat. En cas d’imprévision l’exécution n’est pas impossible
sauf force majeure. Mais il y a certains évènement qui font que l’exécution est
très onéreuse. Le problème de l’imprévision se pose pour les contrat de longue
durée. Plus la durée est longue plus il y a des risques que l’imprévision
subviennent. Le risque est le même pour les CDD. Pour les CDI il y a le droit de
résiliation unilatéral.
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TEMPÉRAMENTS :
- La JP administrative qui statut sur les contrat administratif on retenu une
règle différente et accepte la révision.
- Pour certains contrat spéciaux la révision en cas d’évènement prévu …
- Les contractants avaient pris l’habitude d’insérer une clause contraire qu’il
nommait clause de révision au terme de laquelle les contractant convenait
de mettre fin ou de réviser le contrat en cas d’évènements imprévus.
- La C.Cass à plusieurs reprises accepte de sanctionnée par dommages
intérêts le contractant qui refusait de renégocier le contrat devenu
déséquilibrer sur le fondement de la bonne foi. Cas où le fournisseur vend
ces produits à un prix si élever que le distributeurs ne peut pas les revendre.
Dans la loi d’habilitation le Gouvernement devait réviser les règles
d’imprévision.
A. Nouveau droit
Art 1195 al. 1 C.Civ « Si un changement de circonstances imprévisible lors
de la conclusion du contrat rend l'exécution excessivement onéreuse pour une
partie qui n'avait pas accepté d'en assumer le risque, celle-ci peut demander
une renégociation du contrat à son cocontractant. Elle continue à exécuter ses
obligations durant la renégociation. »
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l’allée climatique. En cas de changement climatique les parties maintiennent
la force exécutoire du contrat. Cela veut dire que l’art. 1195 est supplétif de
volonté, le contrat prévoit des règle dérogatoire en cas de survenance
d’imprévues.
OBSERVATIONS
* Entre la révision du contrat ou son anéantissement ne sait pas qui choisit.
C’est le juge qui choisit d’y mettre fin ? Sa dépend de la demande du
cocontractant ?
* Sur la faculté de révision la doctrine est critique. La révision peut signifier la
révision du prix, c’est le juge qui fixe le prix ? le prix est censé résulter d’un
accord de volonté.
* Cette faculté donné au juge est impérative ou supplétive de volonté ? Dans
le contrat les parties peuvent se mettre d’accord sur l’étendu du pouvoir
accorder au juge.
I. Article 1194
« Les contrat oblige non seulement à ce qu’il est exprimer mais encore à
toutes les suites que leur donne l’équité l’usage ou la loi »
48 sur 97
A. Les obligations qui constituent l’objet du contrat
Prévu par les parties qu’il y ait ou non un écrit. Ces obligations vont être
qualifiés d’obligation de moyens ou d’obligation de résultat. Cette
qualification sera utile lorsqu’il s’agira d’établir l’existence d’un manquement
contractuelle.
A. Le compléments quantitatif
49 sur 97
Art 1194 C.Civ évoque les suite que donne l’équité, l’usage ou la loi. Les
contractants doivent exécuter les obligations auxquels les parties n’ont pas
pensé ou découle de la nature des choses. Équitablement imposer au
contractant. L’art. 1194 impose les obligations qui découle de l’équité ou des
usages cad des obligations qui semble normal d’imposer aux contractants, des
obligations auxquels les parties n’ont pas pensé mais qui est équitable de leur
imposer.
1) complément qualitatif
Art. 1104 pose un exigence qualitative : les contrats doivent être exécuté de
bonne foi, c’est une disposition d’ordre public. Suppose une obligation
supplétive de volonté. Abstention de tout comportement déloyale, malhonnête
…
Exemple : Sanctionne de manquement d’obligation de bonne le salarié qui
prospecte au concurrent de son employeur alors qu’il est en formation.
L’employeur qui met une clause de mobilité qui oblige l’employée de
déménager. Il y a manquement à l’obligation de bonne foi dans la clause de
mobilité lorsqu’elle est de mauvaise foi.
50 sur 97
L’obligation de bonne foi se présume en matière probatoire. C’est au
contractant qui estime que sont cocontractant manque à son devoir de bonne
foi de prouver cette mauvaise foi. C’est sur lui que pèse le risque de la preuve.
51 sur 97
l’art 1104. L’obligation de bonne foi ne doit pas remettre en cause une
obligation centrale du contrat.
Nous étudierons dans cette leçon l’effet relatif (I), opposabilité (II), la cession
de contrat (III) depuis 2016 il y a des règles précises qui nous permettent de
bien traiter cette question.
I. L’effet relatif
Seul les contractants sont engagés par le contrat. C’est le résultat de sa force
obligatoire. Ce sont eux qui on manifester leur consentement au contrat c’est
donc par toute logique qu’ils soient les seuls à être engager à respecter les
obligations conclues et les seuls à pouvoir en bénéficier. C’est une
conséquence du principe d’autonomie de volonté. La force obligatoire découle
de la volonté du contractant, donc le tiers n’a pas à manifester une tel volonté.
Les tiers ne sont pas lié par le contrat, ils ne peuvent ni demander l’exécution
(ne peuvent pas être créancier d’une obligation contractuelle), ne peuvent être
contraint de l’exécuter n’étant pas lié il ne peut pas être débiteur d’une
obligation contractuelle.
Tiers n’est ni créancier ni débiteur des obligations contractuelles. Ces deux
conséquences du principe de l’effet relatif font l’objet toute deux de
tempérament.
52 sur 97
A.Les tiers non débiteurs des obligations contractuelles
A. Un principe
On ne peut exiger du tiers d’exécuter une obligation car il n’a pas donner son
consentement et n’a pas accepter d’exécuter une obligation et n’est pas parti
au contrat.
S’agissant des héritiers qualifiée d’ayant cause titre universel lorsqu’il accepte
la succession il viennent continuer la personne du défunt et donc deviennent
débiteur des obligations contractuelle préalablement accepter par le défunt de
son vivant.
53 sur 97
Il n’apporte pas d’exception au principe de l’effet relatif mais permet
indirectement de le contourner. Art. 1203 et 1204 du code civil. Art 1204 « on
peut se porter fort en promettant le fait d’un tiers »
A peut promettre à B qu’un tiers C va faire quelque chose. A peut promettre à
B que C va conclure un contrat ou qu’il va exécuter tel ou tel obligation.
Lorsque le promettant (A) s’engage à ce qu’un tiers promette l’exécution d’un
tiers ( C ) = porte fort d’exécution. Si C se qui est attendu de lui tout va
bien, s’il ne fait pas ce qui est attendu de lui B (le créancier de la promesse) ne
peut pas exiger de C qu’il s’exécute et il ne pourra pas être sanctionné. C néant
pas débuter d’une obligation contractuelle ne peut être sanctionnée. C’est A
qui sera sanctionnée car il a manquer à sa promesse.
A. Le principe
Art 1199 al.2 « les tiers ne peuvent pas demander l’exécution du contrat… ».
On ne peut pas forcent tiers d’exécuter un contrat c’est le cocontractant que
peut assigner le contractant qui manque à son obligation.
L’action oblique permet à un tiers d’agir en exécution forcée (régime
générales des obligation). Il existe des action directe qui permette à un tiers
d’agir en exécution forcée (en droit spéciaux) le créancier peut exercé une
action directe contre le débiteur de son débiteur.
54 sur 97
Assurée conclut un contrat d’assurance et il est prévu que si l’assuré décède,
l’assureur devra versé une somme d’argent au descendant de l’assuré.
55 sur 97
Les tiers ne peuvent pas participer à l’exécution du contrat par principe mais
ne peuvent pas ignorer la situation de fait qui découle de l’existence du
contrat. Cette situation est opposable à tous.
Il y a des contrats qui donne naissance à des situation juridiques absolues qui
doivent être respecter par tous = contrats avec transfert de propriété, le
changement de propriétaire d’un bien est opposable à tous.
A.Opposabilité au tiers
Art. 1200 al. 1 « Les tiers doivent respecter la situation juridique créée par le
contrat » Le tiers doit s’abstenir de tout comportement qui pourrait faire
obstacle à la bonne exécution du contrat. Si le tiers participe en connaissance
de cause, à la violation du contrat il se rend coupable d’une faute. C’est une
faute de complicité de violation contractuelle.
Exemple : Un concurrent qui débauches les salariée de sont propre concurrent
alors qu’il sait que ces salariés sont tenu d’une obligation de non concurrence.
Exemple :
Dans un contrat de fourniture qui fournit les processeurs à un fabriquant
d’ordinateur. Dans ce contrat une clause d’approvisionnement exclusif Le
56 sur 97
fabriquant ne peut acheter que des processeur venant de son fournisseur. Sauf
que le fabriquant va acheter chez un fournisseur concurrent il viole sont
obligation contractuelle.
Le fournisseur de processeurs n’est pas content et va agir contre son
cocontractant qui à manquer à son obligation contractuelle. Le fournisseur peut
agir contre le concurrent qui était au courant. Il faut qu’il ait participé à
l’obligation contractuelle en acceptant de fournir des processeurs au fabriquant
mais il est difficile de prouver la connaissance de la clause
d’approvisionnement exclusif entre le fournisseur initial et le fabriquant
d’ordinateur.
57 sur 97
passant. Hors, l’entrepreneur n’a pas installer le filer et un objet tombe sur la
tête d’un passant. Peut-il se prévaloir du manquement de l’entrepreneur ?
58 sur 97
Exemple 3 : Le tiers passant peut demander réparation du fait de
l’entrepreneur qui manque à son obligation de sécurité et obtenir réparation.
A. Depuis 2017
Il y a quelques arrêt divergeant rendu par la 3e ch.civ qui remettent en cause
la JP de 2006. Il y a pas de véritable revirement de la JP de 2006. Cass. 3e ch.
civ 18 mai 2017.
Les locataire du bât B qu font réaliser des travaux, il y a des problème de
condensation parce-que les travaux en été mal fait. Le problème de
condensation affecte le bât A, les locataire du bât A tiers au contrat demande
réparation. En appel et devant les premier juges on considère que
l’entrepreneur est responsable du fait de son manquement contractuelle. Mais
en cassation la Cour estime qu’il aurait fallu constater la faute délictuelle de
l’entrepreneur le manquement à une obligation général qui existerai en dehors
de tout contrat.
A. Projet de réforme de l’article 1234
Art 1234 al. 1 Rappel de la règle initial dans JP antérieur à 2006 où le tiers ne
pourrait demander réparation sur le fondement de la responsabilité délictuelle
59 sur 97
que s’il démontre le manquent à une obligation générale qui existe en dehors
de tout contrats.
L’alinéa 2 complète l’alinéa 1 mais seul pourront demander réparation « les
tiers ayant un intérêt légitime à la bonne exécution du contrat …» Certains
tiers pourrait invoqué sur le fondement de la responsabilité contractuelle le
manquement contractuel mais dans les limite de ce qui à été
contractuellement prévue les tiers se verraient appliquée les stipulation du
contrat (exemple les clauses limitative de responsabilité).
Dans l’exemple n°2 les habitants sont-ils des tiers ayant un intérêt légitime à la
bonne exécution du contrat ? Non, ils ne pourraient pas demander réparation.
Dans l’exemple n°3 il suffit d’appliquer l’art 1234 al.1 la victime peut
demander réparation sur le fondement de la responsabilité délictuelle.
I. La cession de contrat
Opération par laquelle un contractant va céder sa place à une tierce personne
qui va la remplacer dans le rapport contractuelle. Le cédant est celui qui cède
sa position parce-qu’il ne veut plus être parti au contrat, le cessionnaire
acquière la position et devient le nouveau contractant, le contractant cédé est
celui qui va changer de cocontractant.
61 sur 97
Hypothèse : Contrat de bail entre un locataire A et un propriétaire B. Mais le
bien est vendu à C le nouveau propriétaire. Le contrat de bail à été cédé entre
l’ancien propriétaire et le nouveau propriétaire.
Contrat initial
(Cédant )
Cession de contrat
A B
New lien
contract
uelle
C (cessionnaire)
Art 1216 C.Civ autorise la cession de contrat. Pose une condition : accord du
contractant céder. Dans les contrat d’affaire ou il y a des clause qui stipule
62 sur 97
l’interdiction de cession de contrat. Pour qu’il y ai cession il faut accord du
cocontractant.
( Contractant )
63 sur 97
Deuxième cas : le retard. L’obligation est exécuter mais en retard, pas dans le
délai convenue. Exemple : L’acheteur paie mais pas à la date convenue au
moment de al vente, ou le locataire qui paie son loyer en retard.
Dans certains cas l’exécution du contrat à tout de même un intérêt pour le
créancier de l’obligation même s’il est en retard. Mais il y a des obligations
pour lesquels l’exécution en retard n’a plus aucun intérêt. Exemple : La
couturière qui livre la robe de marier en retard.
64 sur 97
dont les effets ne peuvent être évités par des mesures appropriées, empêche
l'exécution de son obligation par le débiteur. »
Irrésistible : il faut que les effets ne puisse pass être éviter par des mesures
approprier et que cela empêche l’exécution par le débiteur.
Dans le cas de grève des pilotes d’air France, est-ce qu’il y a exonération de
responsabilité, la grève est un évènement de force majeure? Imprévisible ?
Discutable mais oui. Irrésistible oui. Critère extérieur ? Non, cela n’échappe pas
au contrôle de l’entreprise.
65 sur 97
- provoquer la résolution du contrat ;
- demander réparation des conséquences de l'inexécution.
Les sanctions qui ne sont pas incompatibles peuvent être cumulées ; des
dommages et intérêts peuvent toujours s'y ajouter.
A.L’exception d’inexécution
Art.1219 et 1220. Le premier article concerne l’hypothèse de l’exception
d’inexécution à posteriori (1). Art 1220 prévoit l’exception d’inexécution par
anticipation (2).
A. Exception d’inexécution
Art.1219 « Une partie peut refuser d'exécuter son obligation, alors même que
celle-ci est exigible, si l'autre n'exécute pas la sienne et si cette inexécution
est suffisamment grave » Un mesure de représailles primaire. Un contractant
voit que son cocontractant ne s’exécute pas donc il refusera d’exécuter sa
propre prestation. Exemple: l’acheteur ne paie pas le prix le vendeur ne livre
pas la chose.
A. Les conditions
Deux conditions :
- Une inexécution de l’obligation . Qui implique toutes formes de défaillances y
compris la mauvaise exécution.
- Inexécution suffisamment grave. Pas d’inexécution minime. Exemple : Le
locataire qui paie son loyer doit avoir une quittance. Si le propriétaire
66 sur 97
n’envoie pas la quittance ne justifie pas le fait que le locataire ne doit pas
payer son loyer.
67 sur 97
que les conséquences de cette inexécution sont suffisamment graves pour
elle. Cette suspension doit être notifiée dans les meilleurs délais. » Objectif de
cet article = permettre à un contractant qui la certitude que son cocontractant
ne d’exécutera pas à l’échéance de refuser par anticipation d’exécuter sa
propre obligation. Celui qui se prévoit de l’exception d’inexécution est face à un
contractant qui risque dans le future de ne pas exécuter sont obligation. Ce
mécanisme est utiliser pour une obligation qui n’est pas encore exigible.
A.Exécution forcée
68 sur 97
Art 1221 autorise le créancier de l’obligation d’inexécuté agir en exécution
forcée. Dans un contrat entre A et B. B demande au juge de dire à A de
s’exécuter.
A. un principe
Principe d’exécution forcée en nature : propre à la tradition de droit continental
c’est le respect de la parole donnée. Il y a des cocontractant qui préfèrerait
donner de l’argent plutôt de s’exécuter en nature (de faire qui à été promit) en
France on estime peut tout jour choisir l’exécution forcée et n’a pas à accepter
une somme d’argent.
1) Exception
Deux exceptions qui témoignaient d’une impossibilité d’exécution le cas
d’exécutions impossible (a) et l’exécution à cout disproportionnée (b).
A. l’exécution impossible
Exemple on ne peut pas imposer au vendeur de livrer un bien qui à été détruit.
Lorsque l’obligation en cause était une obligation de faire avec un caractère
personnel très marqué. On estime qu’il y a une impossibilité morale. Exemple
contrat d’image conclut avec un mannequin
69 sur 97
A. Exception a cout disproportionnée
Elle peut être mobilisé sous 2 conditions :
- Il faut qu’il existe une disproportion entre le coût que l’exécution forcée va
générer pour son débiteur et l’intérêt que va en retirer le créancier.
- Il faut que le débiteur défaillant de son obligation contractuelle soit de bonne
foi. S’il est démontrer que le préjudice que la victime subit du fait de cette
défaillance est inférieur au coût que le débiteur va devoir supporter du fait
de l’exécution forcée alors l’exécution forcée ne doit pas être exiger par le
juge. C’est pour éviter un comportement abusif de la part de la part de la
défaillance.
Depuis la nouvelle rédaction du nouvelle article 1223 il faut distinguer deux cas
selon que le créancier de l’obligation défectueuse à déjà payer ou non sa
propre prestation.
70 sur 97
S’il n’y a pas d’acceptation le juge peut être saisie pour statuer sur le
problème. Deux situations possible dans ce cas :
- Soit le juge constate que la prestation à été exécuter de manière parfaite =
la réduction apparaît illégitime. Le juge condamne celui qui à notifier la
réduction à verser le complément de prix qui était convenue et de verser des
dommages et intérêt pour le retard de paiement.
- Soit le juge considère qu’il a eu exécution imparfaite la décision du réduire le
prix apparaît légitime et confirme que le créancier avait le droit de réduire le
prix et l’auteur de la défaillance doit se soumettre au prix réduit.
A. La résolution conventionnelle
S’il y a clause résolutoire. Le contrat n’a pas nécessairement exiger l’existence
d’une tel clause. C’est la clause qui prévoit qu’en présence de tel ou tel
défaillance d’exécution, la résolution interviendra de plein droit (sans
intervention du juge) si cette clause n’est pas stipuler il n’est pas possible
71 sur 97
d’utiliser cette modalité il faut utiliser d’autres modalités résolution par
notification ou résolution judiciaire.
L’intérêt = se passer du juge et encadrer la résolution en ce mettant d’accord
par avance sur les conséquences d’inexécution.
Art.1225 qui traite de la résolution conventionnel précise les cas dans lequel
elle peut être invoqué et l’alinéa 2 = les modalités à respecter.
Al.1 Art 1225 « la clause résolutoire précise les engagements dont
l’inexécution entrainera la résolution » La clause liste les manquements
susceptibles de faire l’objet d’une résolution conventionnelle. Les parties
peuvent prévoir que tout les manquements au contrat librement. Mais aussi les
parties peuvent listé les manquements qui feront l’objet d’une résolution
conventionnelle. La limite = les clauses abusives par exemple quand les
contractants décide qu’un seul des deux contractants pourra bénéficier de la
clause résolutoire.
Il peut être prévu dans la clause résolutoire qu’aucune mise en demeure n’est
exigée. Cependant il peut y avoir un délai de préavis par exemple. La victime
créancier de l’obligation inexécuté en application de la clause peut notifier la
résolution qui produit effet de plein droit.
Le contractant qui se voit notifié la résolution et qu’il conteste doit saisir le
juge.
72 sur 97
Art. 1226 « Le créancier peut, à ses risques et périls, résoudre le contrat par
voie de notification. Sauf urgence, il doit préalablement mettre en demeure le
débiteur défaillant de satisfaire à son engagement dans un délai raisonnable »
Une résolution unilatéral sans passer par le juge. Pas besoin de clause dans le
contrat pour que cette modalités soit utiliser.
Il faut que l’inexécution soit suffisamment grave : La gravité de l’inexécution
peut ressortir soit du comportement fautif du contractant, soit de l’importance
de l’obligation inexécuté.
le créancier doit mettre en demeure son débiteur sauf urgence. A défaut
d’exécution par le débiteur le créancier lui notifie sa décision de résoudre le
contrat. il est préciser à l’article 1226 que dans cette notification le créancier
doit rappeler les raisons qui justifies sont choix et l’autorise à résoudre le
contrat. C’est à partir de cette notification que le juge va pouvoir exécuter son
contrôle en cas de litige.
Article 1226 est supplétif de volonté les parties peuvent l’écarté et décider que
le contrat ne peut être résolue unilatéralement.
Lorsque le contrat contient une clause résolutoire est-ce que la partie qui
souhaite obtenir la résolution peut choisir la voie de résolution par notification ?
La clause résolutoire peut prévoir une procédure lourde. Les deux voies sont
alternatives la résolution par notification peut être choisi plutôt que la
résolution conventionnelle.
A. La résolution judiciaire
Art. 1227 prévoit la résolution peut être demander en justice. Conditions qui
découle de l’art.1224 = inexécution suffisamment grave solution commune à la
73 sur 97
résolution par nitrification / judiciaire. « en toute hypothèses … » on peut
toujours aller voir le juge. En revanche cela ne signifie pas qu’il est toujours
possible de demander la résolution judiciaire peut importe la rédaction du
contrat possible d’exclure la résolution dans toute ces forme.
La résolution judiciaire = pas besoin de mise en demeure. La simple
assignation du contractant suffit.
A. La prise d’effet
Dans le présent et pour l’avenir. A compter de la résolution le contrat n’existe
plus, ce qui à un intérêt pour les contrats excessifs ou les contrats échelonnés.
La résolution y met fin = pour l’avenir il n’y a plus de contrat. Un des
contractant n’a pas respecter ces obligations (défaillances) l’autre ne veut plus
être lié dans les terme du contrat. A quelle date ? question régler dans l’alinéa
2.
En cas de résolution par notification elle prend effet au jour de la notification.
Résolution judiciaire : le juge décide.
Les contractants ne sont plus liées et n’ont plus à exécuter leur obligations ce
qui règle le problème pour l’avenir. Mais il peut y avoir un problème dans le
passé, victime d’une défaillance qui elle s’exécutée mais n’a pas reçu ce qui lui
était dû.
A. Les restitutions
Tout ce qui à dans le passé cette période durant laquelle le contrat était en vie
et u des cocontractant n’a pas reçu en échange ce qui lui était dû. Art. 1229
distingue selon que les prestations aient changer entre les deux contractants.
N’ont d’utilité que si les contrat été totalement exécuter ou utilité au fur et à
mesure de l’exécution du contrat.
74 sur 97
La robe de marier livrer le lendemain du mariage. Le texte prévoient que les
parties vont devoir restituer l’intégralité de tout ce qui à été verser. Pareil
pour l’annulation du contrat qui est rétroactive.
- Les prestation échangés trouve leur utilité au fur et mesure de l’exécution :
Vise un certains nombre de contrats qui s’étale dans la durer (contrat de bail le
contrat est conclut en 2016 jusqu’en Novembre 2018 tout ce passe bien mais à
partir de Novembre le locataire cesse de payer il y a pas de raison de rendre la
solution rétroactive te revenir sur l’intégralité du contrat il y a toute une
période ou prestation et contre prestation se sont équilibrées sans difficultés. Il
faut faut prévoir des restitutions pour tout ce qui à été versé en exécution du
contrat entre la date à laquelle il y a eu un manquement contractuelle et la
date de prise d’effet de la résolution.
75 sur 97
Le droit de la responsabilité civil est en voie d’être réformer. Les rédacteurs de
la réforme des contrats n’ont pas traité la responsabilité contractuelle et ont
reprit les textes existants car il est prévu de réformer les deux responsabilités
civiles.
Le défaut d’exécution :
Le contractant se heurte au défaut d’exécution par son co-contractant. La
victime peut demander une exécution forcée du contrat cependant il y a un
retard par rapport à la défaillance contractuelle. Le tiers victime de
l’inexécution du contrat est lésé et veut obtenir une réparation il met en jeu la
responsabilité contractuelle du contractant défaillant dans son exécution. Le
tiers demande la résolution du contrat pour ne plus être tenu d’obligations
contractuelle et restitution de ce qu’il à déjà versé. Il y a un préjudice
consécutif
La mauvaise exécution :
IBM livre un logiciel de facturation mais toutes les fonctionnalisées attendues
ne sont pas fournies dans le logiciels. Il y a une mauvaise exécution. Le
restauration (victime) va voir le juge et demande une exécution de l’obligation
76 sur 97
de résultats, sinon il demande la résolution du contrat et rend le logiciel et
demande restitution du prix payer. = responsabilité contractuelle. On peut
imaginer que le restaurateur ne demande pas d’exécution forcée mais juste
des dommages et intérêts comme sanctions non cumulés avec d’autres
sanctions.
A.Manquement contractuelle
C’est la défaillance contractuelle. Le fait pour un des contractant d’avoir
manquer à un des obligations contenue dans le contrat que ce soit un défaut
total, d’une mauvaise exécution ou un retard dans l’exécution.
Le cas du défaut et retard ne pose pas de problème au niveau de leur
caractérisation. C’est le cas de la mauvaise exécution qui peut poser problème.
Il y a mauvaise exécution du seul fait que l’objectif poursuivit par les
contractant n’est pas atteint ? Le résultat espéré n’est pas atteint suffit-il à
constituer le manquement contractuelle ? Faut-il en plus démontrer la faute de
comportement du contractant ? Tout dépend du contenue du contrat et c’est là
qu’intervient la distinctions entre obligations de moyens et de résultats. Cette
distinction dépend de l’intention des contractants.
77 sur 97
Obligation de résultat :
Le débiteur de l’obligation s’est engagée à obtenir le résultat attendu le
manquement contractuelle est établi dés lors qu’il n’a pas atteint le résultat.
Pas besoin de démontrer une faute de comportement.
Le médecin ne s’engage pas à une obligation de résultat mais de moyens il
s’engage à faire tout se qu’il peut pour soigner son patient.
A.Un préjudice (dommage)
Contrairement à l’art 1217 la mise en jeu de la responsabilité contractuelle
supposé que la victime fasse à la preuve de son dommage. La nécessité du
dommage (1) et les dommages imprévisible (2)
1) La nécessité du dommage
La victime doit démontrer qu’elle à subit un dommage du fait du manquement
contractuelle. L’exécution forcée est un droit et peut être obtenir sans qu’il y ai
de rapporter la preuve du dommage. La résolution du contrat peut être
obtenue par la seul preuve du manquement à provoqué un dommage. Pour la
responsabilité contractuelle il faut nécessairement un dommage. On distingue
les dommages : matériel / corporelles / moraux.
Matériel : La perte d’argent suite à la défaillance contractuelle.
Corporelles : dommages subit par des blessures ou décès. Atteintes au corps
humain.
Moraux : Les préjudice liée à la souffrance intellectuel et morale.
2) dommages imprévisible
art 1231-3 pose une limite sur la responsabilité contractuelle et exclut les
dommages imprévisible. Les contractants doivent avoir prit la mesure des
dommages que leur défaillance est susceptible de provoquer et se sont
engagés au vus des éventuels dommages qui pouvaient être provoqués il ne
faut pas faire supporter au contractants même auteurs d’une défaillance
contractuelle le poids du dommage qui n’avait pas pu être imaginer.
Exception de l’art 1231-3 sauf lorsque l’inexécution est dû à une faute lourde
ou dolosive. En cas de faute lourde ou dolosive il en va autrement le débiteur
de l’obligation et auteur du manquement doit réparation pour l’intégralité des
dommages + dommages imprévisibles.
La faute dolosive : Le débiteur qui fait exprès d’inexécuté sont obligation
La faute lourde : suivi d’une diligence blâmable. C’est la faute grossière.
78 sur 97
A.Lien de causalité
Conditions évidente amis difficile à caractériser. La victime doit démontrer que
son dommage à été causé par la défaillance contractuelle. On va étudier
l’établissement de la causalité (1), et les circonstances qui rompt le lien de
causalité (2)
79 sur 97
Évènement qui s’intercale entre le manquement et le dommage et qui font que
le dommage s’explique d’avantage par l’évènement que par le manquement
contractuelle.
80 sur 97
La responsabilité de la SNCF JP Cass ch.mixte 2008 où la Cass applique
différemment la règle d’exonération de responsabilité par la faute de la victime
c’est une décision politique car la responsabilité de la SNCF est alourdit. A
l’égard de la SNCF seul la faute de la victime constitutive de la force majeure
constitue une cause d’exonération totale de la victime. La victime obtient la
réparation.
A.Forme de la réparation
81 sur 97
Art 1231 et suivant du c.civ n’évoque que la réparation par l’allocation de d.i.
On ne parle plus de réparation en nature (demander l’exécution forcée du
contrat). La mise en jeu de la responsabilité contractuelle conduit à une
réparation par équivalent = accorder à la victime l’équivalent de ce qu’il
était dû par le contrat et de réparer son préjudice du fait de la défaillance
d’exécution. Pour les dommages corporelles / morale = réparation QUE par
équivalent.
82 sur 97
Question de la détermination des obligations souscrites par les contractants, ils
vont les choisir, aucune indication dans le CC. Avec quelques contraintes, dont
respecter les conditions de validité du contrat.
La liberté des partis est restreinte par les règles d'ordre public, les partis ne peuvent pas y
déroger, cependant ce n'est pas toujours évident de savoir quelles sont les règles
impératif et quelles sont les règles supplétives. Le droit des contrats n'est pas très clair là
dessus. L'ordonnance de 2016 a été remis avec un rapport au PDR dans lequel est
expliqué la philosophie des nouveaux textes, il est écrit que toutes les règles qui ne sont
pas empressement qualifiées d'impératives sont supplétives de volonté. Ce qui est écrit
dans le rapport au PDR n'est pas normatif, les règles ne sont pas obligatoires.
Il y a des règles pas expressément impératives mais qui paraissent en être car on ne peut
pas y déroger.
83 sur 97
toutes les dispositions pour lesquelles il n'est rien précisé, pas
nécessairement impérative, il faut appliquer ce qui est écrit dans le rapport pour le PDR.
Ces dispositions sont des décisions supplétives de volonté, les partis peuvent écrire dans
le contrat le contraire.
Deux limites quand on examine la validité des clauses qui dérogent à une disposition
supplétive de volonté. On doit garder en tête deux exigences:
l'exigence de bonne foi → il faut toujours que les partis soient de bonne foi en
rédigeant et appliquant la clause, le contractant qui a inséré une clause de mauvaise foi
ou bien qui s'en prévaut de mauvaise foi, se rend coupable d'un manquement contractuel.
La clause qui déroge à une disposition supplétive de volonté doit respecter les
exigences des art 1170 et 1171, qui appréhendent non écrite les clauses abusives.
tout les contrats oraux pas d’aménagement conventionnel. Ils sont mis d'accord sur
des aménagements sans les écrire, on applique les dispositions du droit supplétif.
Pour les contrats de consommation, il peut y avoir un écrit qui prend généralement
la forme d'une facture avec au dos les conditions générales ou il y a tous les
aménagements conventionnels souscrits par le contractant.
Pour les contrats d'affaire, on fait des contrats de plus en plus long.
84 sur 97
Les obligations ne sont pas nécessairement fermes dés l'origine et n'ont pas spécialement
à être exécutées immédiatement. On a prévu deux termes de modalités: le terme et la
condition.
Il y a de contrats qui s'exécutent sur la durée, le terme permet de connaître la date à
laquelle ils vont s'exécuter, le terme est un événement certain et futur. D'autre fois il est
prévu que l'exécution du contrat dépend d'un événement futur mais incertain, le contrat ne
devra être exécuté qu'en fonction de la survenance ou non de l’événement qu'on appelle
une condition. Exemple: prêt d'une banque pour l'achat d'une maison
A. Le terme
art 1305 et suivant → terme suspensif, l'obligation est à terme lorsque sont exigibilité
est différée jusqu’à la survenance d'un événement futur et certain. Encore que la date en
soit incertaine.
Le terme incertain est fixé au jour d'un événement qui va forcément survenir mais on sait
pas à quelle date.
Le terme peut être exprès ou tacite.
Ce qui n'est du qu'a terme ne peut être exigé avant l'échéance; mais ce qui a été payé
d'avance ne peut être répété.
Le terme défini à l'art 1305 fixe la date à laquelle l'obligation va devenir exigible
a- le terme suspensif
l'obligation existe des la conclusion du contrat mais ne sera exigible qu'a l'arrivée du
terme. Quand le terme arrive, il est échu. Méthode permettant de retarder l'exécution
d'une obligation dans un délai.
Passé le terme il y a un manquement.
L'art 1305-2 → Ce qui n'est du qu'a terme ne peut être exigé avant l'échéance; mais ce
qui a été payé d'avance ne peut être répété.
S'il y a un terme suspensif qui affecte l'obligation, avant la survenance du terme il n'est
pas possible de demander l'exécution de l'obligation avant le terme.
Le mot paiement dans le CC n'a pas le sens de versement d'une somme d'argent, il a une
signification plus large, c'est l'exécution de toute obligation.
Répété signifie ne peut faire l'objet d'une restitution.
b- le terme extinctif
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il ne s'agit pas d'une modalité d'une obligation. Faut pas les mettre sur un pied d'égalité.
C'est une modalité du contrat et non d'obligation. C'est la date à laquelle le contrat prendra
fin. Pour les contrat a durée déterminé ce jour de fin est le terme extinctif du contrat.
2- la condition
autre modalité de l'obligation, elle peut être affecté a des conditions. CAD à un événement
futur et incertain et la condition va dépendre de cet événement.
On peut distinguer la condition suspensive de la condition résolutoire.
a- la condition suspensive
L’événement a lieu:
on dit de la condition qu'elle se réalise, ce qui veut dire que l'obligation devient pure et
simple, c'est à ce jour là que l'obligation commence donc à exister, en principe le
mécanisme se fait sans rétroactivité, c'est a compté de la survenance de l’événement que
l'obligation doit être commencé a être exécuter mais l'art 1304-6 dit que les partis peuvent
prévoir le contraire. Elles peuvent donner au mécanisme un effet rétroactif. CAD, au jour
de la survenance de l’événement le contrat prend effet rétroactivement, on va faire
comme-ci des la conclusion du contrat, celui-ci avait été conclu de manière ferme sans
condition.
ART 1304-3 → prévoit une règle de bon sens, si le débiteur de l'obligation à lui même
empêcher l’événement de survenir, il est de mauvaise foi et c'est comme si il refusait de
s'exécuter, on va le sanctionner en faisant comme si l’événement avait lieu.
la condition défaille, le contrat devient donc caduque. En général il y a un délai prévu pour
la réalisation de la condition, si au jour du délai la condition ne s'est pas réalisée on estime
que elle a fait défaut et que le contrat est caduque
b- la condition résolutoire
art 1304-3 → la condition résolutoire est réputée défaille si son accomplissement a été
provoqué par la partie qui y avait un intérêt.
La condition résolutoire est rétroactive sauf si volonté contraire des partis.
elles doivent être qualifiées soit d'obligation de moyen soit de résultat. Le plus simple
lorsque le contrat fait preuve d'un écrit, les partis peuvent qualifier elles mêmes dans le
contrat leurs obligations en précisant si elles sont de moyen ou de résultat.
1-règles générales
art 1217: liste les différentes sanctions en cas de défaillance dans l'exécution
pas possible d'écarter toutes les sanctions.
La réduction du prix: sanction nouvelle prévu par l'art 1223, depuis 2016
les contractants exclus de manière presque systématique cette sanction mais en réalité il
est vrai que le texte de 2016 était confus, il est mieux écrit depuis 2018. On va voir que
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peut être l'exclusion va être moins systématique. Fausse bonne idée que la réduction du
prix.
° ils doivent décrire les manquements qui donneront lieu à un manquement contractuel
( possibilité d’écrire que tout manquement sera suite d'une résolution contractuelle)
° possible de prévoir les modalités de la résolution, faut il une mise en demeure ? Un délai
minimum ? Ect...
Dans tout les cas ou le contrat prévoit une somme d'argent en dehors d'une hypothèse de
manquement contractuel, il ne s'agit pas d'une clause pénale.
Régime juridique:
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La clause pénale fixe un forfait, il ne pourra pas être allouée a la victime une somme
différente selon l'étendu de son préjudice. Lorsqu'une clause pénale est stipulée pas
besoin d’évaluer le préjudice aucune influence a la qualification de faute lourde et
dolosive.
Le montant de la clause pénale peut être révisée par le juge. Ce pouvoir de révision est
issu d'une loi de 1975 a un moment ou il n'y avait pas de possibilité de révision du contrat
art 1231-5 al 2. Cette possibilité de révision du montant est d’ordre public, le juge va
réviser le montant quand celui ci est manifestement excessif ou dérisoire. Une clause
pénale est excessif à l'appréciation du juge et ressort probablement d'un écart important
entre le montant de la clause pénal et le préjudice subit par la victime de la défaillance. En
cas d'inexécution partielle le juge doit en tenir compte dans son travail de révision et
réduire la clause pénale en fonction de l’intérêt que l'exécution partielle a procurée au
créancier de l'obligation. Il est possible d'appliquer à la clause pénale les textes relatifs à
la clause abusive.
Art 1170 & 1171 du CC = Clauses abusives les parties ont une limite dans la liberté
contractuelle. Art 1171 ne concerne que les contrat d’adhésion. Les clauses abusives c’est
pour l’essentiel affecte les clauses qui traite de la défaillance contractuelle et aussi
l’illicéïté du contrat.
Art 1170 s’attaque au clauses qui prive le contrat de sa substances / Art 1171 = clauses
porteuse d’un déséquilibre significatif.
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Les clause à très bref délai : limitative de responsabilité prive de sa substance de
l’obligation essentiel du débiteur.
Les clauses attributive de juridictions : a la fin du contrat clause qui affecte le litige à une
juridiction spécifique parfois trop éloignée qui mettent la saisine difficile.
Clauses insérer dans la cession de FC (fonds de commerce) qui interdit au repreneur de
continuer l’activité FC céder.
Dans un contrat de location de coffre fort à la banque. Une clause qui exonère la banque
d’une obligation de surveillance.
A. Les sanctions
Il y a des sanctions qui sont à la dispositions du juge et de l’administration. Le juge peut
être saisi en action civile ou en action en cessation.
L’action civile engagé soit par la victime ou association de consommateur qui agirait au
nom du consommateur. Le contrat survit sans les clause qui sont déséquilibrer.
Action en cessation portée également devant le juge judiciaire mais soit par asso de
consommateur ou DGCCRF (organe de l’ADM). Pour obtenir la suppression de cette
clause de tout les modèles de contrat et de tout les contrat qui la contienne.
La DGCCRF peut enjoindre le professionnel de supprimer les clauses abusives des
contrat sinon elle peut prononcer des amende adm à l’encontre du PRO qui n’a pas
supprimer ces clauses abusives.
1) en droit de la concurrence
Art 442-6 résulte du droit de la modernisation de l’économie. Il y a une évidence de
proximité teminologique avec l’art L.212-1 du code de la consommation. Une différence =
Art L.442-6 n’exclut pas le contrôle de l’adéquation du prix à la prestation fourni.
Tout les Pro ne sont pas partenaires commerciaux qui suppose un relation contractuelle
dans une durée. Le fournisseur qui conclut un contrat d’approvisionnement avec son
fournisseur = deux partenaires commerciaux. mais l’avocat qui conclut un contrat
d’entretient pour son photocopieur n’est pas partenaire commercial du spécialiste de la
photocopie. Partenaire commerciaux = deux pro qui ont une relation d’affaire continue.
Le pro avec son bailleur ne sont pas des partenaire commerciaux.
Il faut un rapport de soumission d’un professionnel à l’autre. Technique
du vaisseaux d’indices ( non cumulatif) :
- Situation de dépendance économique dans laquelle un contractant se trouve avec son
cocontractant. Un des deux n’a pas le choix pour sa survit économique.
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Commission d’examen des pratique commercial CEPC qui donne de avis des des
recommandation sur les clauses considérer comme abusives. Les sanctions par le juge
judiciaire et administratif. Le juge judiciaire = sanctions civiles mais ne prévoit ne réputée
non écrit mais la nullité des clauses et effet rétroactif et restitutions.
ADM : la DGCCRF qui prononce des sanctions administrative. Peut faire une injonction
de suppression des clauses au professionnel et amende administrative.
1) La sanction
Art 1171 retient la même sanction que 1170 = Le réputée non écrit. Un effacement de la
clause et on fait comme si la clause n’avait pas été écrite dans le contrat depuis l’origine
permet de maintenir un contrat imputée d’une clause. Cette imputation partiel peut avoir
un effet répressif dissuasif. Le professionnel va devoir continuer d’exécuter le contrat sans
la clause même si cette clause pour le professionnel était déterminante de son
consentement tant pis pour lui = punition. La nullité est une sanction judiciaire et doit être
prononcé par le juge. Le réputée non écrit = sanction extra judiciaire qui préexiste à
l’intervention du juge. S’il est saisi d’un litige il ne le déclare pas mais reconnait le réputée
non écrit. Le réputée non écrit ne se prescrit pas contrairement à la nullité (5 ans).
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