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Droit Des Contrats Cours Complet

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INTRODUCTION

DROIT DES CONTRATS


CMA

Définition du contrat : Article 1101. « Le contrat est un accord de volontés


entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier, transmettre ou
éteindre des obligations »
Le contrat crée des obligations, par exemple payer le prix de quelque chose, de délivrer
une chose entre les mains d'une autre personne, effectuer une prestation... Il peut
modifier, transmettre ou éteindre des obligations. Le code civil nous propose certaines
classifications.
En général, il y a des conséquences juridiques à la qualification du contrat car le contrat
reçoit telle qualification, il se voit appliquer telle règle de droit. Il y a des règles différentes
selon la qualification du contrat. D'autre fois, il y a des classification qui n'ont pas d'utilité
normative car ce sont les mêmes règles qui vont s'appliquer mais c'est juste pour
comprendre le contrat.

Classifications
Article 1106 : distinction entre contrat synallagmatique et unilatéral. Les
contractants s'obligent les un envers les autres. Chaque contractant supporte des
obligations.
Exemple type : le contrat de vente. Unilatéral lorsqu'il y a un seul cocontractant qui
s'oblige à l'égard de l'autre. Il y a certains consentement des deux (sinon pas contrat) mais
obligation d'un côté. Exemple type : la donation. Intérêt de distinction : en matière de
preuve.

Article 1107 : Contrat onéreux/à titre gratuit. A titre onéreux lorsque chacun des
parties reçoit de l'autre un avantage en contrepartie de celui qu'elle procure. Il est à titre
gratuit lorsque l'une des parties procure à l'autre un avantage sans attendre ni recevoir de
contrepartie.

Article 1108 : Contrat commutatif/aléatoire. Le contrat commutatif est le contrat


dans lequel les prestations que chaque parti doit assurer sont déterminées à l'avance
dans le contrat. Au jour de la conclusion du contrat, on connait déjà les obligations qui
vont devoir être exécuté et comme dit le code civil chacune des partis s'engage à procurer
à l'autre un avantage qui est regardé comme l'équivalent de celui qu'elle reçoit. Le contrat
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est aléatoire lorsque la prestation d'au moins une des partis dépend d'un événement
aléatoire.

Par exemple, le contrat d'assurance. Nous versons des primes d'assurances en tant
qu'assurés pour recevoir de l'argent au cas où le sinistre se réalise mais au jour du contrat
d'assurance on ne sait pas si le sinistre se réalise.

Article 1109 : Le contrat est consensuel lorsqu'il est conclu par le seul accord des
volontés sans qu'aucune formalité ne soit nécessaire. En droit français on applique le
principe du conssensualisme. Les contrats se forment par le seul échange des
consentements sans qu'il y ait forcément besoin de formalité.
Par exception, le contrat est dit solennel lorsque sa validité est subordonnée à des
formes déterminées par la loi. Il est exigé à titre de validité le respect d'une formalité.
Il existe un certains nombres qui sont solennel et il faut donc une formalité pour que le
contrat soit valable. Par exemple certains contrats nécessitent un écrit (électronique ou
papier), généralement des contrats où l'engagement est en jeu, on va exiger que ce
contrat est valide par écrit.
Autre exemple, un écrit notarié, signé chez le notaire, comme le contrat de mariage. La
troisième type de formalité est la remise d'une chose. Parfois, le contrat peut être conclu
uniquement s'il y a eu remise de la chose comme un contrat de prêt, qu'une fois que le
prêteur ait remis la chose. Dans ce cas, lorsque la remise de la chose est ... une validité
on parle de contrat réel.

Article 1110 (à compter du 1er oct. 2018) : oppose le contrat de gré à


gré au contrat d'adhésion. Gré à gré est celui dont les stipulations sont
négociables entre les parties. A charge pour les parties de rapporter la preuve de cette
qualification. Le contrat est d'adhésion lorsqu’il comporte un ensemble de clauses non
négociables, déterminées à l'avance par l'une des parties. La définition du contrat
d'adhésion instauré en 2016 a été modifié en 2018.
En 2016, le contrat d'adhésion avait été définie comme le contrat dont
les conditions générales étaient soustraites à la négociation. On avait ici
songé au très nombreux contrats de consommation dans lequel il y a des conditions
générales annexées ou souvent au verseau de la facture. La notion de condition générale
n'avait pas été définie et cela a valu sa modification. En droit on doit aller au delà de
l'intuition. Il faut être précis.

Depuis 2016, tous les professionnels qui proposent des modèles de contrats songeaient à
modifier ses contrats pour faire disparaitre les conditions générales. Il y a eu tout un
stratagème pour qu'il n'y ait plus de conditions générales.

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En 2016, le contrat de gré à gré était défini comme le contrat dont les clauses n'ont pas
été négocié. Ce qui compte ce n'est pas de savoir si les clauses ont été négocié mais si
possiblement elles auraient pu l'être. Ce qui compte est la possibilité d'une négociation et
non son existence.
Article 1111 : le contrat cadre est un accord par lequel les parties conviennent des
caractéristiques générales de leurs relations contractuelles futures. Des contrats
d'application en précisent les modalités d'exécution.
Article 1111-1 : le contrat à exécution instantanée est celui dont les
obligations peuvent s'exécuter en une prestation unique. Par exemple, le contrat vente. Il
se fait de manière immédiate. Des contrats à exécution successive est celui dont les
obligations d'au moins une partie s'exécute en plusieurs prestations
échelonnées/successives dans le temps. Le contrat de prêt par exemple ou le contrat de
bail, locataire paye son loyer, le contrat de travail, l’employeur paye tous les mois.
Contrat à exécution échelonnée, exécution de l'obligation s'étale dans la durée
mais il n'y a pas le phénomène de répétition que l'on trouve dans l'exécution successive.
Toute cette classification a un intérêt au moment de la rupture du contrat et dans les cas
d'annulation et résolution qui différent en fonction de la classification.

Distinction entre contrat à durée déterminée et à durée indéterminée.


Distinction qui ne concerne que les contrats à exécution successive. CDD terme extinctif a
été prévu, une durée au delà de laquelle le contrat s'éteint. CDI il n'y a pas de terme
extinctif et le contrat continue tant que personne n'y met fin. Distinction que l'on retrouve
principalement dans le contrat de travail.
Des différentes règles applicables aux contrats Il y a plusieurs corps de règles qui se
combinent. Premièrement toutes les règles dans le code civil et parmi ces règles on doit
distinguer le droit commun des contrats prévus par le titre 3 du livre 3 du
code civil, premier sous-titre c'est-à-dire article 1101 et suivant. Depuis 1804
cette partie n'avait jamais été réformé jusqu'en 2016. Ce sont les seules règles qui
s'appliquent pour tous les contrats.
Le droit des contrats spéciaux sont les dispositions qui régissent spécifiquement
chaque type de contrat (contrat de vente, de bail...), contrat par contrat. Ce sont tous des
règles dans le code civil qu'il faut combiner avec d'autre règles hors du code civil.
Comme toutes les règles qui figurent dans le code de la consommation qui contient toutes
les règles applicables au contrat de consommation càd le contrat conclu avec un
consommateur par un professionnel régie spécifiquement par le code de la consommation
qui doit se combiner avec le droit commun des contrats. Dans le code de commerce il y a
toutes les règles qui s’appliquent entre professionnels et il y a des règles pour contrats
conclus entre professionnels en particulier les règles qui figurent dans une partie nommée
droit de pratique restrictive de préférence ou référence. L 442-6 du code du commerce.

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Une disposition sur la rupture brutale et les clauses abusives. Il y a aussi tout le code du
travail qui s'applique au contrat de travail.

Article 1105 : les contrats, qu'ils aient ou non une dénomination propre, sont soumis à
des règles générales, qui sont l'objet du présent sous-titre.
Les règles particulières à certains contrats sont établies dans les dispositions propres à
chacun d'eux. Les règles générales s'appliquent sous réserve de ces règles particulières.
D'autre fois, le droit spécial précise et complète le droit commun. Dans ce cas on peut
appliquer les deux règles de manières cumulative. Cependant, d'autre fois encore, le droit
spécial déroge au droit commun et du coup les deux règles ne peuvent pas s'appliquer
simultanément puisqu'elle se contredise. Il faut donc savoir la quelle des deux règles
appliquer.

L'article 1105 alinéa 3 nous dit d'appliquer la règle spéciale au détriment de la


règle du droit commun. Par exemple, dans le code civil il est prévu que le contrat est
obligatoire dès que les consentements sont échangés. C'est le principe d'autonomie de la
volonté. Il est intangible et on ne peut pas y revenir dessus.
En droit de la consommation, il y a une règle spéciale qui dit tout l'inverse et qui s'applique
uniquement au contrat de consommation conclu à distance (par internet). Il est prévue
pour ces contrats qu'il y a une possibilité de rétractation de 14 jours. La règle spécial c'est
la règle du code de la consommation. On fait prévaloir cette dernière car il s'agit d'une
règle spéciale et son domaine d'application est plus restreint que celles du droit commun.

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LE DROIT COMMUN DES CONTRATS

I. Les fondements
Deux principes du fondement des contrats: principe de liberté et d'égalité. L'Homme est
libre de s'engager ou non et de déterminer les contenues, les limites et contours de son
engagement (principe de liberté); tous les Hommes étant réputés égaux, il n'y a pas de
statut spécial de protection, chacun est légal de l'autre et réputé pouvoir négocier avec
l'autre sur un pied d'égalité, ils sont censés aboutir à un équilibre contractuel (principe
d'égalité).
Ces principes ont permis de dégager la théorie de l'autonomie de la volonté : chaque
individu à la capacité de se donner sa propre loi et chacun va pouvoir contracter et se
soumettre à des obligations contractuelles.
Article 1102 : Chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter, de choisir son
cocontractant et de déterminer le contenu et la forme du contrat dans les limites fixées par
la loi. La liberté contractuelle ne permet pas de déroger aux règles qui intéressent l'ordre
public.
Article 1103 : les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont
faits. Trois composantes à la liberté contractuelle ressortent ici :
- La liberté de contracter une offre et de choisir la personne avec qui ils contractent.
- La liberté de ne pas contracter.
- La liberté de déterminer le contenu des obligations : de dire ce à quoi ils s'obligent.

Il y a tout de même une limite à ces libertés qui est l'ordre public. Un contrat ne peut
venir contredire une disposition d'ordre public.
Par exemple, on ne peut pas vendre de la drogue car c'est contre l'ordre public.
Juridiquement, le contrat ne sera pas valable. Décision du C.Cons° rendu en 2000:
le législateur, lorsqu'il veut poser une limite à la liberté contractuelle, doit justifier d'un motif
d'intérêt général.

La théorie de l'autonomie de la volonté fait l'objet de remise en cause pour


deux raisons:
- Il y a une remise en cause du dogme de l'égalité des contractants.
L'idée de liberté ne protège pas du tout les plus faibles en réalité. Henri Lacordaire
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maitre
et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchie », la

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liberté permet au fort d'imposer ses conditions contractuelles au plus faible et
éventuellement d'imposer des clauses abusives.

Or, les contractants ne sont pas tous sur un pied d'égalité. Exemple d'un rapport entre un
consommateur et un professionnel. Le consommateur n'est pas très informé. Idem pour le
salarié et l'employeur, il y a un certain rapport de faiblesse car le salarié n'a pas le choix et
a besoin d'un emploi et cela amène à accepter des choses qu'on ne voudrait pas
forcément accepter. Depuis plusieurs années le droit français cherche à atténuer les
conséquences excessives de l'autonomie de la volonté et il le fait de deux manières : il
multiplie les législations spéciales qui s'appliquent à une catégorie de contractant : contrat
de travail, de vente, le bail d'habitation (...) et d'une autre manière en droit commun des
contrats on a progressivement multiplier les instruments de rééquilibrage contractuel.

- L'impératif d'efficacité économique. Le droit des contrats est aussi un outil


économique. Or, certaines règles découlant de l'autonomie de la volonté n'étaient pas
efficaces.

BESOIN DE RENOUVEAU
- sur la forme : il fallait moderniser le code civil qui datait de 1804 et qui était archaïque.
La jurisprudence avait modifié peu à peu les règles du droit des contrats et il fallait
réformer la forme.
- sur le fond : il fallait mieux garantir la justice contractuelle, càd apporter de nouvelles
exceptions à l'autonomie de la volonté, reconnaitre qu'il y a des contrats déséquilibrés
et offrir un traitement juridique. C'est ainsi qu'a été inséré un dispositif de lutte contre les
clauses abusives stipulées dans des contrats d'adhésion. A été instauré un mécanisme
de révision des contrats devenus déséquilibrés en cour d'exécution. Ensuite, mieux
répondre au soucis d’économie. Multiplication des cas dans lesquels le recours au juge
n'est pas nécessaire. On a modernisé le code civil.

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II. La réforme du droit commun des contrats en deux temps

L'ordonnance du 10 février 2016.


Depuis deux siècles s'étaient multipliés des réformes du code civil mais qui n'ont abouti à
rien. Les choses se sont accélérées en 2004, lorsque Jacques Chirac a annoncé qu'il allait
réformé le droit des contrats par la voie de l'ordonnance. La chancellerie a donc rédigé
l'ordonnance. Il y a donc eu la loi du 16 février 2015 qui a habilité le gouvernement a
revoir le droit des contrats.
L'ordonnance a été adopté le 10 février 2016 et s'est accompagnée d'un document qui n'a
pas valeur normative et qui s'accompagne d'un rapport remis au président de la
République. Dans l'ordonnance, l'article 9 prévoit les règles de droit transitoires et dit
que les dispositions de la présente ordonnance entreront en vigueur le 1er octobre 2016.
Comme toute ordonnance, il faut qu'elle soit ratifié pour acquérir valeur législative. A cette
occasion il y a des modifications possibles car les parlementaires diront s’ils sont d'accord
avec le pouvoir exécutif.
Dès 2016 tout se remet en route pour voir ce qui plait ou non et pour avoir de nouvelles
modifications.

La loi de ratification du 20 avril 2018


Cette loi est venu ratifiée l'ordonnance qui acquière sa pleine valeur législative. On ne
peut plus l'attaquer par la voie du recours pour excès de pouvoir mais par la QPC qui peut
être formé car il n'y a pas eu de contrôle à priori.
La loi a quand même apporté au texte de l'ordonnance des modifications qualifiées
interprétatives ce qui veut dire que ces modifications intègrent le texte initial de
l’ordonnance qui doit être lu comme s'il avait toujours été ainsi rédigé. Ces modifications
ont une porté rétroactive et vont s'appliquer à tous les contrats conclus à partir et après le
1er octobre 2016 (date d'entrée en vigueur de l'ordonnance).
La loi apporte à l'ordonnance des modifications qualifiées de substantielles. Il
s'agit de modifications qui sont jugées importantes qu’il ne s'agit pas d'interpréter l’ancien
texte mais de le modifier. Par exemple, la nouvelle définition du contrat d'adhésion est une
modification existentielle (importante). On applique l'article 16 du 20 avril 2018 (les
modifications substantielles ne s'appliquent qu'aux contrats conclus après le 1er octobre
2018).

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Synthèse
Il y a en droit commun des contrats un triple régime. Il y a l'ancien droit, le code civil avant
l'ordonnance, il y a le droit intermédiaire qui est le droit issu de l'ordonnance avant qu'elle
ne soit ratifiée et le nouveau droit qui est issu de la loi de ratification de 2018.
Quel droit appliquer ? Tout le système mis en place repose sur la date de conclusion du
contrat :
Première catégorie : les contrats conclus avant le 1er octobre 2016. C'est l'ancien
droit qui s'applique à ces contrats. Résulte de l'article 9 de l'ordonnance, sachant que la loi
de ratifications du 20 avril 2018 a modifié l'article 9 de l'ordonnance pour renforcer le
principe de la survie de la loi ancienne pour les contrats conclus avant le 1er octobre
2016. Ainsi le législateur a bien précisé que la loi ancienne continuait à s'appliquer même
pour les dispositions d'ordre public. Les anciens contrats reste soumis à l'ancien droit afin
de respecter la prévisibilité/prévisions des cocontractants.
Avant 2015, ils avaient un certain état du droit et donc une certaine attente qu’il faut
respecter. Il y a deux tempéraments à apporter, le premier est que les juges auront du mal
a appliquer l'ancien droit en raison d'un manque de connaissance de ce droit. Le
deuxième tempérament est que les textes de l'ancien droit n'étaient pas très clairs et
pouvaient être interprétés dans tous les sens, ils étaient sujet à interprétation. Le
deuxième tempérament est qu’on peut penser assez souvent que les juges seront enclin à
ré-interpréter les textes du droit ancien à la lumière du droit nouveau et a mettre en
conformité droit ancien et le droit nouveau.

Deuxième catégorie : les contrats à durée intermédiaire conclus entre le 1er octobre
2016 et 1er octobre 2018. Ils sont soumis au texte issus de l'ordonnance de 2016 incluant
les modifications qualifiées d'interprétatives qui ont été apporté par la loi de ratification de
2018.

Troisième catégorie : les contrats conclus après le 1er octobre 2018. Ils sont soumis
au texte de l'ordonnance de 2016 avec toutes les modifications apportées en 2018. Ici ce
sont les textes définitives qui résultent de l'ordonnance. Des cas difficiles se posent, en
particulier dans les hypothèses de renouvellement de contrat. Il faudra savoir si lors du
renouvellement il y a eu maintient de l'ancien contrat ou naissance d'un nouveau contrat.

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AVANT CONTRAT
Deux types d'avant contrat : la promesse de contrat et pacte de préférence.
Deux formes de promesse : synallagmatique et unilatérale de contrat. Point commun : ce
sont déjà des contrats. Ils sont conclus et ont fait l'objet d'un accord de volonté. Avant
contrat car contrat qui prépare la conclusion du contrat définitif.

I. Promesse synallagmatique de contrat


En droit commun des contrats il n'y a pas de dispositions relatives à la promesse
synallagmatique. Il n'y a qu'un article qui en parle article 1589 qui dispose que la
promesse de vente vaut vente lorsqu'il y a consentement réciproque des deux parties sur
la chose et le prix. L'article 1589 ne concerne que la promesse synallagmatique et non
pas celle unilatérale. Ce même article a vu son domaine d'application étendu à tous les
contrats et non pas seulement le contrat de vente. Cet article signifie que toutes
promesses synallagmatiques de contrat vaut contrat. Ce contrat renferme
en lui-même l'accord de volontés des deux contractants pour l'accord définitif.
Les co-contractants contractent un contrat synallagmatique lorsqu'ils ont besoin de temps
pour accomplir certaines formalités préalables à la conclusion du contrat définitif.
Que se passe-t-il si un des contractants entre la promesse synallagmatique et
définitif ne veut plus contracter ? La promesse de contrat vaut contrat définitif. En
donnant consentement aux promesses alors il n'y a plus de rétractation possible.

II. Promesse unilatérale de contrat


Défini à l'article 1124 al.1 « la promesse unilatéral est le contrat par lequel une
partie, le promettant, accorde à l’autre, le bénéficiaire, le droit d’opter pour la conclusion
d’un contrat dont les éléments essentiels sont déterminées, et pour la formation duquel ne
manque que le consentement du bénéficiaire.»

C'est un contrat avec un échange de volonté, qui confère à une des parties (le
bénéficiaire) une option lui permettant de conclure à des conditions déterminées un
contrat avec une autre partie (le promettant) qui de son côté a déjà donné son
consentement au contrat définitif. Il y a deux parties qui ne sont pas dans la même
position.
Dans une promesse unilatérale de vente, il y à le vendeur qui a déjà donné son
consentement et l'acheteur bénéficiaire de l’option, il dispose d'un délai pour réfléchir

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au terme duquel il décidera s’il veut acheter ou non. S'il veut acheter on dit qu'il lève
l'option, il donne son consentement à la conclusion du contrat définitif.
La promesse unilatéral de contrat est déjà en elle-même un contrat
puisqu'il y a un accord de volonté entre le promettant et le
bénéficiaire. Le promettant s'engage à accepter le contrat définitif et le bénéficiaire
donne simplement son consentement pour profiter d'une option. Par principe il n'y a pas
d'obligation qui pèse sur lui (en pratique il y a l'obligation de payer), ce qui n'empêche tout
de même pas la promesse unilatérale d'être un contrat.
Au terme du délai qui lui ait accordé, soit le bénéficiaire lève l'option et donc le contrat
définitif est formé, plus personne ne peut se rétracter, chacun doit appliquer ses
obligations; soit le bénéficiaire ne lève pas l'option et dans ce cas on dit que la
promesse est caduque, elle tombe d'elle-même, et le contrat définitif ne sera pas
conclu.
Est-ce que le promettant, après la conclusion de la promesse unilatérale, peut
rétracter son consentement ? Une fois que le bénéficiaire a levé l'option, la
rétractation est impossible car le contrat est formé.
Avant l'option, là se pose la question. Dans un arrêt de 1993, Epoux Cruz, la
C.CASS décide que la rétractation de son consentement par le promettant est certes
fautive mais efficace et que donc celui-ci doit simplement des dommages et intérêts au
bénéficiaire de la promesse.
La solution a été tellement contesté qu'une ordonnance a renversé cette jurisprudence à
l'article 1124 alinéa 2. Il nous dit que la rétractation de son consentement par le
promettant durant le délai d'option est impossible et elle est totalement inefficace, c’est
comme si elle n'était jamais intervenue. Etant impossible, elle n'empêche pas la
conclusion du contrat. Le contrat définitif est formé et conclu. Pour une raison simple : la
promesse unilatérale n'est pas une offre de contrat mais déjà un contrat, le promettant a
donné son consentement et il ne peut pas le rétracter, le retirer, c'est une question de
force obligatoire de contrat.

III. Pacte de préférence


Défini à l'article 1123 « Le pacte de préférence est le contrat par lequel une
partie s’engage à proposer prioritairement à son bénéficiaire de
traiter avec lui pour le cas où elle déciderait de contracter » C'est un contrat par
lequel un promettant s'engage envers un bénéficiaire à lui accorder une préférence dans
l'éventualité où il se déciderait à conclure un contrat déterminé.
En matière de vente d'immeuble, le propriétaire d'un appartement peut accorder une
préférence à quelqu'un (un bénéficiaire) déterminé, ce qui signifie que le jour
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où il voudra vendre son appartement il devra, en priorité, le proposer au bénéficiaire du
pacte de préférence. Si celui-ci n'en veut pas alors il peut proposer à quelqu'un d'autre.
C'est un promettant qui doit proposer au premier bénéficiaire la conclusion de tel contrat
définitif. Lorsqu'on conclu un pacte de préférence, aucune des parties
n'est engagée à conclure le contrat définitif. Le promettant doit donner une
priorité mais rien ne l'oblige à conclure le contrat définitif et le propriétaire n'est pas obligé
de le vendre. Le bénéficiaire de la préférence ne s'engage pas non plus à accepter l'offre
qui lui sera adressée.

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SECTION 3 - LES VICES DU CONSENTEMENT

L'article 1128 énonce les conditions de validité du contrat. Le contrat est-il valable ?
Toujours se demander s'il y a contrat, s'il y a échange de volonté, s'il y a le devoir
d'information, si le contrat est valide ? Sinon, quelles sanctions ?
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : le consentement des parties, leur capacité de
contracter et un contenu licite et certain.
Lorsqu'il manque une des conditions de validité du contrat, le contrat est nul.
Deux types de personnes ne peuvent contracter : les mineurs (sauf actes de la vie
courante) et les majeurs protégés (placés sous tutelle ou curatelle…)
Il y a une sous-section 1 sur le consentement dans le code civil et deux paragraphes sur
L’existence du consentement et sur le caractère non-vicié du consentement. Conditions à
ne placer sur un pied d'égalité. Le consentement doit exister, ce n'est pas vraiment une
condition de validité, le consentement existe dès lors qu'il y a eu rencontre d'une offre et
d'une acceptation. S'il n'y a pas eu ces deux consentements il n'y a pas de contrat donc
pas de non-validité car en fait il n'y a jamais eu de contrat.

Pour que le contrat soit valable, le consentement des parties doit intègre, non vicié libre et
éclairé. Lorsqu'on dit que le consentement doit être libre cela signifie qu'il ne doit pas
être vicié par la violence. S'il y a violence le consentement n'est pas libre et donc
pas valable. Lorsque l’on dit que le consentement doit être éclairé cela signifie qu'il ne
doit pas être vicié ni par l'erreur ni par le dol. S'il y a erreur ou dol, le
consentement n'est pas éclairé, il n'est donc pas valable.
Les vices du consentement
Il y a trois vices du consentement prévus par le code civil à l'article 1130 : violence,
erreur, dol. Leur condition commune est leur caractère déterminant du consentement.
Ce dernier n'est pas valable lorsqu'il est démontré que sans le vice, le contrat n'aurait pas
été conclu ou bien l'aurait été à des conditions différentes. C'est ce vice qui a déterminé le
consentement. S'il n'y avait pas eu l’erreur, le consentement n'aurait pas été donné.
Les caractéristiques des vices du consentement : Il faut qu’au moment de la conclusion le
consentement qui constitue un élément déterminant soit vicié ; ce vice est inexcusable et
porte sur les qualités essentiel de l’objet ou la prestation du contrat.

I. Le consentement éclairé

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L’erreur c'est une fausse représentation de la réalité. Elle consiste à croire vrai quelque
chose qui est faux ou faux quelque chose qui est vrai : c'est se tromper sur la
réalité.
Si un contractant s'est engagé sur la base d'une erreur en croyant quelque chose de vrai
alors que ça ne l'était pas, alors son consentement n'est pas valable car il n'a pas
vraiment consenti au contrat. Il a consenti sans connaître la vérité, avec une fausse
représentation de la réalité.
Il y a cinq conditions cumulatives à réunir pour que le vice d'erreur soit
caractérisé :
- Une croyance eronné
- Sur les qualités essentielles
- Au moment de la formation du contrat
- Qu'il soit déterminant du consentement
- Qu'il ne soit pas inexcusable
A. Une croyance erronée
Enoncé de l'article 1132 à 1136. Cela peut être une fausse représentation de la nature
et de l'utilité du contrat.
On peut imaginer une erreur sur la nature même du contrat, par exemple un des
contractants a cru qu'il s’agissait d'une donation alors que le co-contractant pensait qu'il
s’agissait d'une vente. Dans ce cas il y a une fausse représentation de la vérité de l'un ou
de l'autre, et donc son consentement n'est pas éclairé, et ne peut pas être valablement
donné.
On peut imaginer une erreur sur l'objet du contrat. Un contrat de vente par exemple ou
l'acheteur s'est trompé sur la nature du bien qu'il a acheté, la nature de la prestation.
Arrêt connu en matière d’authenticité d'oeuvre d'art : un acheteur pensait
acheter un vrai tableau de Monnet, or il s'agissait d'un faux.

1) Les différents types d’erreur


- L’erreur commise par un des contractants peut porter sur la
prestation énoncé à l'article 1132. Jurisprudence Poussin 1978, un vendeur
vend un tableau qu'il croit ne pas être de poussin donc il ne le vend pas cher, en vérité il
est vrai donc vaut beaucoup plus cher que ce qu'il pensait. Il va donc demander la nullité
du contrat car il a commis une erreur sur sa propre prestation.

- L’erreur sur la valeur article 1136 n'est pas prise en compte et n'est pas nullité
du contrat car chacun doit être maitre de déterminer la valeur de sa propre prestation et
les contractants doivent être libres de déterminer l'équilibre économique du contrat, le juge
n'a pas à s'en mêler. Cependant, s'il y a une croyance éronné sur une qualité
essentielle du bien qui se traduit par une erreur sur la valeur, dans ce cas ça

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va être pris en compte comme une erreur. Il faut vérifier si c'est une erreur sur la valeur ou
sur une caractéristique qui provoque l'erreur sur la valeur. Par exemple, on achète un faux
tableau de Monet 10m d'euro, il vaut 500 euros, il y a erreur sur la qualité, la
caractéristique du bien qui est sur l'authenticité du bien et donc sur la valeur alors on
prend en compte l'erreur. Mais si on achète un tableau de monet 10m d'euro mais en
réalité on ne connait pas bien le marché de l'art et le tableau vaut en réalité moins cher, ici
il n'y a pas d’erreur sur une caractéristique mais sur la valeur du bien.

- L’erreur sur un élément qui est marqué d'un aléa, énoncé à l'article
1133 al.3.
L’aléa chasse l'erreur: si on a acheté quelque chose d'aléatoire, on ne peut pas en suite
se plaindre d'une erreur. On peut acheter un tableau attribué à Monet, ce qui veut dire qu'il
y a un doute, les experts ne savent pas si c'est de lui ou pas alors il "l'attribue à". Il s'avère
que dix ans après de nouvelles expertises découvrent que finalement ce n'est pas de lui.
Ici on ne peut pas se prévaloir d'une erreur car on a accepté l'aléa dès le départ.

- L’erreur sur les motifs du contrat énoncé à l'article 1135 al.1. En


principe ça n'est pas pris en compte par le droit, on annule pas un contrat à cause d'une
erreur sur les motifs (motivations de chaque contractant) et on estime que c'est en dehors
du droit et que chacun dispose de ses motivations.
En principe l'erreur sur les motifs n'est pas pris en compte. Sauf exception si les motifs
sont entrés dans le champs contractuel : si les contractants se sont mis d'accord sur le fait
que le contrat répond à tel ou tel motif.
On estime que s'il y a une erreur sur un motif, il faut la prendre en considération. Par
exemple il y a erreur sur la personne lorsqu’une personne s’engage à verser
volontairement une pension alimentaire à une autre personne qu'elle considère comme
son enfant et découvre plus tard qu'il ne s'agit pas finalement de son enfant = erreur sur
la personne. Ici on peut estimer que c'était rentré dans le champ contractuel.

1) Les caractéristiques de l’erreur


- Il faut que cette croyance porte sur quelque chose d’essentielle
Art 1133 al.1 l'erreur peut porter sur une qualité considérée comme in abstracto,
comme étant essentielle (sur une qualité qui aux yeux de tous est considérée comme
étant essentielle, par exemple l'authenticité d'une oeuvre d'art).
En plus de cela, d'autre part, l'erreur peut porter sur une qualité considérée in concreto
comme étant essentielle pour un des contractants, pour que l'erreur soit prise en compte,
s'agissant d'une qualité essentielle pour un des contractants, il faut que le caractère
essentielle de cette qualité soit entrée dans le champs contractuel, que
les deux parties se soient mises d'accord sur le caractère essentiel de tel point, tel
caractéristique.

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- L’erreur commise au moment de la conclusion du contrat
L’erreur qui vice le consentement doit être constater au moment de la conclusion du
contrat. C’est au moment de l’acceptation du contrat que le consentement est vicié par
l’erreur. L’erreur faite après la conclusion du contrat ne peut être cause de nullité.

- L’erreur déterminante du consentement


On doit prouver que si l’erreur n’existait pas le consentement ne serait pas vicié.

- Pas inexcusable
Qui n’aurait pas du être commise. C’est une appréciation in concreto. Pour qu’il y ai nullité
du contrat sur le fondement de l’erreur celle-ci ne doit être inexcusable.
Dépend des qualités, capacité de la victime. S'agissant d'une erreur sur l'authenticité
d’une oeuvre d'art on ne traite pas de la même manière un professionnel et un particulier.
B. le dol
Défini par l’article 1137 al.1 « Le dol est le fait pour un contractant d'obtenir le
consentement de l'autre par des manoeuvres ou des mensonges » C'est une
erreur qui est provoquée. La victime est confrontée par le contractant ou un tiers
qui a usé de manoeuvres ou mensonges pour l'induire en erreur. Le dol est composé d’un
élément matérielle et d’un élément intentionnel.

- L’élément matérielle du dol


Art 1137 al.1 Le consentement doit être obtenue par des manoeuvres ou des
mensonges. La réticence ou le silence gardée intentionnel est considérée comme un dol.
- L’élément intentionnel du dol
Art 1137 al.2 C’est la volonté de nuire. Une des partie doit nuire volontairement au
cocontractant dans le but de vicié sont consentent (le persuader).

* élément constitutif (à citer dans un cas pratique et vérifier en l'espèce si ces


éléments y sont) Art. 1137 al.2 et 3.
- Une croyance eronné : le contractant, victime du dol, se soit trompé sur quelque chose.
Toute croyance eronné peut constituer un dol, peut porter sur n'importe quel élément
du contrat (la valeur, un motif, la personne). Enoncé à l'article 1139 « L’erreur qui
résulte d’un dol est toujours excusable ; elle est cause de nullité alors même
qu’elle porterait sur la valeur de la prestation ou sur un simple motif du contrat »
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Le dol est considéré par principe comme plus grave et il y a ici un besoin de protection qui
est supérieur à celui d’une victime d'erreur.
Cependant il y a deux exception qui concerne uniquement le cas où le dol prend la
forme d'une réticence dolosive, la forme d'un silence. Il y a un silence
gardé sur une information essentielle. En cas de réticence, deux exceptions : d'abord on
retrouve l'exception du caractère inexcusable, ne sera pas qualifié de réticence
dolosive le silence gardé par un contractant sur une information censée être connu de son
co-contractant. La deuxième exception est le silence gardé sur la valeur n'est pas
non plus constitutif de dol. On les retrouve à l'article 1137 al. 2 et 3.

- Le dol doit porté sur une qualité essentielle


- Commise au moment de la conclusion du contrat
- Déterminante du consentement : Le contrat serait valable si le consentement ne serait
pas vicié par le dol.
- L'erreur doit être provoquée par une manoeuvre, un mensonge ou une réticence

Obligation d’information : article 1112-1 soumet les contractants à une


obligation pré-contractuelle d'information. Y a-t-il réticence dolosive dès lors que
l'obligation d'information n’est pas parfaitement effectuée ?
Lorsqu'une information déterminante sur le contenu du contrat n'a pas été communiqué, il
y a manquement à l'obligation d'information pré-contractuelle. Celui qui devait informer
devra des dommages et intérêts à son co-contractant et en plus il y aura annulation du
contrat mais seulement si toutes les conditions du dol sont satisfaites dont la 7e (le
caractère intentionnel du dol, à savoir si le silence a été gardé de manière
intentionnelle par le co-contractant).
Le contractant professionnelle a un devoir d'information plus large, celui qui est profané
doit recevoir d'avantage d'informations. Tout dépend aussi de la nature de l'information, si
elles sont évidentes ou non, le champs de l'obligation de l'information n'est pas la même.
Article 1137 alinéa 3, le simple fait de ne pas révéler la valeur de la prestation ne
constitue pas un dol. En revanche, si l'erreur sur la valeur résulte d'une manoeuvre alors il
y a dol mais si elle résulte d’un silence alors pas dol.

- L’auteur du dol peut être un tiers, une des parties.


- Le caractère intentionnel du dol. Pour qu'il y ait vice du consentement il faut démontrer
l'existence du caractère intentionnel d’une manoeuvre, mensonge ou silence.
Démontrer que l'auteur du dol a voulu tromper son cocontractant.

Les sanctions en cas de nullité : Résiliation du contrat et dommages intérêts. L’auteur du


dol commet une faute et engage sa responsabilité civile de ce fait, il doit verser des

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dommages et intérêts en guise de réparation du préjudice causé. Ici la responsabilité est
délictuelle et non pas contractuelle car par hypothèse le contrat à déjà été annulé, c'est
comme s'il n'y avait pas de contrat et en l'absence de contrat c'est délictuel.
I. Le consentement libre
Le consentement de la personne n'est pas valable s'il n'a pas été donné librement. Le
consentement est vicié par violence. S'il y a violence le contrat n'est pas valable
donc pas de contrat. Initialement la violence devait émaner d'une personne, mais
aujourd'hui il y a un deuxième type de violence qui peut résulter des circonstances et on
parle de violences économiques.

A. Violence individuelle
Article 1140 à 1142 .
C'est une menace qui a déterminé le consentement de la victime. La violence c'est
l'emploi de moyen à inspirer une crainte sur la personne même du
contractant ou sur ses proches ou sur ses biens.
Exemple type : celui qui a un revolver sur la tempe signe un contrat. Sachant que la
contraire peut aussi se retourner vers les proches. Elle peut être physique ou menaces.

Deux conditions :
- L’existence d'une contrainte
- Cette contrainte ait eu un caractère déterminant du consentement (le vice de violence
est constitué lorsqu'il est démontré que sans la contrainte, la victime n'aurait pas donné
son consentement ou en tout cas n'aurait pas conclu aux conditions dans lesquelles elle
l'a fait).
Pour apprécier ce caractère déterminant du consentement on va prendre en compte les
qualités de la victime. Les personnes vulnérables peuvent ressentir la contrainte d'une
manière supérieure à d'autres personnes. Les menaces n'ont pas les mêmes
répercutions.

B. Violences économiques
C’est l’abus de l'état de dépendance Article 1143. Le consentement n'est pas donné de
manière totalement libre lorsque le co-contractant profite de certaines circonstances
économiques pour extorquer une acceptation. Cet article exige trois/quatre conditions :
- état de dépendance : il faut un état de dépendance dans lequel un contractant se situe
par rapport à son co-contractant. C'est un état relatif, il faut que A soit dépendant de B.
- caractère déterminant du consentement : le contractant n'aurait pas donné son
consentement si y avait pas contrainte
- auteur de la violence en tire un avantage manifestement excessif : il faut démontrer que
le contrat est déséquilibré, qu'il est très désavantageux pour la victime.
- un abus : violence abusant d'un état de dépendance.
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Ici les juges vont exiger une conditions supplémentaire qui est l'exploitation abusive de
l'état de dépendance dans lequel se trouve la victime.

Cette condition d'abus a été progressivement exigé par la cour de cassation lorsqu'elle a
appliqué les textes anciens. Arrêt rendu en 2000, la CC a sanctionné le vice de
violence économique pour la première fois. Un garagiste a subi un incendie dans son
garage tout à brulé il a plus rien, le garagiste n'a plus de rémunération; l'assureur lui offre
une compensation indemnité d'assurance trop faible, il lui dit a prendre ou a laisser et si
vous en voulez pas et que vous voulez une action en justice bah y en aura pour 5 ans
d'attente, le garagiste a l'seum et prend la prime d'assurance. A la suite de cela il essaye
de remettre en cause le contrat.

C.Cass 1ère ch.civ 3 avril 2002 un arrêt important sur l’état de dépendance
comme étant une violence économique (arrêt de la fiche de TD): Une salarié de
Larousse-Bordas qui écrit elle même un dictionnaire de débutant, elle le présente à son
employeur qui veut éditer le dico directement. Enormément de licenciement en ce moment
chez Bordas, l'employeur lui dit qu'elle devrait abandonner les droits d'auteurs et
d'exploitation de son dico, sans lui dire que c’est soit ça soit elle est licencié = chantage
caché. L’écrivaine du dictionnaire intente une action en justice. La Cour dit qu'il y a un état
de dépendance économique mais le cocontractant n'a pas proféré de véritable menace et
n’a pas évoquer de licenciement en cas de refus de la salarié. Il n’y pas d'abus et elle
refuse d'annuler la contrat et de caractériser la condition de violence économique.

Les sanctions en cas de violence sont la résolution du contrat et la réparation du


préjudices causé par le versement de dommages et intérêts.

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SECTION 4 LE CONTENUE ILLICITE ET CERTAIN

Exigence du contenue licite et certain du contrat = 2 sous conditions. La loi


n’impose pas que le contenue soit équilibré.

I. Le contenue licite
II. Le contenue certain
III.Le contenue équilibré

I. Le contenue licite
Art 1162 C.CIV le contrat ne peut déroger à l’ordre public, ni par ses stipulations ni par
son but connu par toutes les parties. Cette article lance le tempérament au principe de la
liberté contractuelle. On ne peut pas contracter sur tout et n’importe quoi. La limite c’est
l’ordre public. L’article 1162 du C.C précise l’art 6 Code Civil « on ne peut
déroger par des conventions particulières aux lois qui intéressent l’ordre public
et les bonnes moeurs » Pour que le contenu soit licite il faut que les stipulations
prévus dans le contrat soit conformes à l’ordre public mais il faut aussi que le but soit
conforme.

A. Les stipulations du contrat


Art 1162. Les stipulations ne peuvent déroger à l’ordre public. C’est la définition même de
l’ordre public. Lorsque se n’est pas préciser par le législateur c’est le juge qui précise. 2
types d’ordre public :
- Ordre public de protection : Règles pour protéger les intérêts des faibles.
Exemple en droit du travail.
- Ordre public de direction : Lorsqu’il à vocation de protéger l’intérêt général.
Exemple le droit de la concurrence pose des règles d’ordre public de direction.

Le contrat ne peut venir y déroger que ça soit de protection ou de direction. Le


droit commun des contrats comprend des règles d’ordre public. = Les
parties ne peuvent y déroger :
Articles qui comprend des règles d’ordre public :
- Art 1104 prévoit un devoir de bonne foi
- Art 1112-2 : obligation d’information contractuelle dite d’ordre
public par le législateur. « les parties ne peuvent ni limiter ni exclure se
devoir ».

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- Art 1131-5 : la cause pénale dit d’ordre public qui donne au juge le
pouvoir de modifier les clauses pénales.
- Art 1170 & 1171 : Les disposition réputer non écrites des clauses
abusives.

Les stipulations visent le contenue du contrat = son objet il ne faut pas que le
contrat porte sur un objet illicite sinon pas valable. Exemple : biens dit hors
commerce. Un contrat de vente serait illicite. Les objet dangereux, la drogue ou
les denrée périmés par exemple sont un contenue illicite. Concernant la
clientèle commerciale et civile ( avocat; médecin). les donnée personnelles
dont la récolte n’est pas autorisé.
En dehors de l’ordre public toutes les autres règles sont dites supplétives. Le
caractère non impératif des règles sont supplétives de volonté et il est
possible de venir d’y déroger conditionnellement au règles supplétives de
volonté.

A. Le but du contrat
C’est la raison pour laquelle le contrat à été conclut. Par principe le droit
civil ne se préoccupe pas des mobiles pour lesquelles les contractant
conclut des contrats. Par exceptions les contrats sont invalider si les
mobiles sont illicites cad si les les contractants ont conclut le contrat pour
un raison illicite, violé la loi.
Exemple : En France les conventions de mère porteuses sont
illicite car cela revient contracter sur un élément du corps humain = Le
but d’ouvrir une agence de mère porteuse est illicite. Celui qui conclut
un bail pour ouvrir un agence de mère porteuses = le contrats de bail
est illicite et donc devra être annulé.
En vertu de l’Art 1162 le contrat doit être annulé pour but illicite même si ce
but n’était pas connue des deux contractants. La codification d’une
jurisprudence de 1998 dans laquelle la CC à opérer un important revirement.
C’est une question d’IG qui doit primer sur les intérêts individuelles du
contractant qui ignore l’ilicéïté du mobile.
En revanche l’existence d’un mobile des contractant est indifférent en droit des
contrats. Il n’y a pas de contrôle de l’utilité du contrat. Exemple : Une femme
qui achète une robe de mariée pour son mariage mais que celui-ci est annuler
le contrat d’achat/vente reste valable.

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II. Le contenue certain

A. L’existence des obligations


Le contenue st certains si les obligations existent et sont déterminées. Art
1163 du CC « L'obligation a pour objet une prestation présente ou
future. Celle-ci doit être possible et déterminée ou déterminable. La
prestation est déterminable lorsqu'elle peut être déduite du contrat ou par
référence aux usages ou aux relations antérieures des parties, sans qu'un
nouvel accord des parties soit nécessaire. »

Le contrat créer des obligation à la charge d’un ou des deux contractants. Pour
être valables ces obligations doivent subsister ce qui suppose qu’elles soient
possible.
Avant il y avait 3 types d’obligations plus présente dans le Code Civil.
- L’obligation de donner
- L’obligation de faire : recouvre l’obligation de fabriquer quelque chose, de
réparer quelque chose, obligation de mettre en relation des personnes,
obligation de transporter etc…
- Obligation de ne pas faire : obligation de non concurrence.

Le contrat doit avoir des obligations qui existent et qui soient possible (la
prestation à exécuter doit être possible sinon le contrat est nul. art 1163 al.2
L’obligation doit être possible, déterminée et déterminable. L’obligation
ne peut être déterminée sur un objet qui n’existe plus. (exemple une maison
qui a brûler et qui n’existe plus).
En vertu de l’alinéa premier du l’article 1163 la prestation convenue doit être
présente ou futur. Il est possible de contracter sur un objet futur.
Exemple contrats sur une récolte, les vente d’immeuble à construire. Le
contenue est un objet aléatoire et l’aléa doit être accepter par les deux
contractants la prestations futur peut et ne pas exister.

B. La détermination des obligations


Art 1163 al.2 « Celle doit être possible déterminée ou déterminable » Les
parties doivent connaître les obligation attachés au contrat.

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A. l’obligation déterminée
Elle est déterminée lorsqu’on connaît lors de la formation du contrat son
étendue exact. Il faut qu’au moment de la conclusion du contrat les
contractant sachent ce à quoi ils s’engager = sécurité juridique. Cette
condition de détermination ne s’apprécie pas forcément de la même manière
sur les choses sur lesquelles elle porte.
Exemple : on ne traite pas de la même manière les choses de genre et un
corps certain. Il peut être déterminé de manière individuelle. Une maison situé
av. 100 de la république. Il faut qu’il soit identifier.
Les choses de genre ne peuvent pas être individualiser on doit se contenter de
choisir une quantité tel est le cas de certains matériaux comme le blé ou l’or. Il
suffit de préciser la quantité pour que l’objet soit déterminer.

A. l’obligation déterminable
A défaut de détermination de l’obligation le Code Civil tolère qu’elle ne soit que
déterminable. C’est une exigence inférieur à l’objet déterminée. Il est
déterminable lorsque n’ayant pas été déterminer au moment de la
formation du contrat elle pourra l’être postérieurement au cours de
l’exécution du contrat sans dépendre de la volonté unilatérale des parties. Il
sera possible plus tard de déterminé quelle doit être l’obligation sans que sa
dépende du pouvoir discrétionnaire d’un des parties sinon l’un serait soumis à
la volonté de l’autre.
Il y a le cas dans lequel les stipulation du contrat en elle même permettrons de
déterminée l’obligation contractuelle au moment voulu.

Le délai de paiement : s’il n’est pas préciser on peut le déduire des usages qui
suffit pour remplir la détermination de l’objet du contrat. Dans les anciens
textes l’obligation est déterminable lorsque dés la formation du contrat les
parties ont attribuer le pouvoir de détermination de l’obligation à un tiers
désigner par les parties d’un commun accord. Lorsque l’obligation de
détermination est entre les mains d’une tiers elle est déterminable et
donc valable.
Le but : il faut que les parties sachent dans quoi ils s’engagent et qu’il ne
dépend pas du pouvoir unilatéral d’un des deux contractant qui pourrait en
profiter pour imposer des conditions déséquilibrer et excessives.

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A. cas particulier du prix
a. La détermination du prix
Dans certain contrat il y a des difficulté à déterminer le prix. Le travail du
plombier est difficile de déterminer son prix au moment de la conclusion du
contrat cela dépend du travail.
Les contrats d’entreprise et d’approvisionnement pour lesquels il y a des
difficultés s’agissant de la détermination du prix. Lorsqu’il sont conclut sur une
longue durée.
Le concessionnaire Renault : comment déterminer le prix de futurs voiture
commercialisé sur une perceptive future. Ces contrats de longue durée =
contrat cadre. Qui fixe les relations sur une longue durée entre deux
contractants et ensuite pour l’exécution de ce contrat cadre le concessionnaire
va passer des contrats d’applications par lesquels il va acheter des
véhicules auprès de son co-cédant.
En pratique le prix exiger pour l’approvisionnement = le prix catalogue : le prix
qui est fixé unilatéralement par un des deux contractants. Les juges sous
l’Empire du droit ancien ont été saisie de la difficulté qu’il y avait de très
nombreux contrats dans lesquels il était prévu eu le prix serait fixer en cours
d’exécution du contrat par un des deux contractants. CC Ass. Plen 1 er déc
1995 revirent et pose deux principe :
- l’exigence de déterminabilité des obligations ne concerne pas le
prix
- En cas d’abus dans la fixation du prix le juge pourra prononcer la résiliation
du contrat ou condamner l’auteur de l’abus a des dommages et intérêts.

b. Droit positif
Chacun est conscient du problème et législateur de 2017/2018 : le prix ne peut
pas être tout le temps déterminable. Au lieu de consacrer une règle G excluant
toutes exigences de déterminabilité du prix au jour de la conclusion du contrat.
Les nouveaux textes se sont contenter de traités deux cas particuliers :
- Contrats cadre
- Les contrats de prestation de service
Il y a en droit des contrats spéciaux quelques règles particulières concernant le
prix de certains contrat dont le contrat de vente.

In finé il y a 3 catégories de contrats :

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Les contrats spéciaux : règles particulière. Faisant l’objet d’une
disposition spéciale. Comme le contrat de vente qui n’est valable que si le
prix est déterminer.
Les contrats cadres / prestations de services : Font l’objet d’une
règles identique.

CONTRATS CADRE
Art 1164 CC. Le contrat cadre est défini à l’article 1111 CC « L’accord par
lequel les parties conviennent à des caractéristiques G de leur relations
contractuelles futurs. » Ces relations contractuelles futurs prennent la forme de
contrat d’application.
Lorsque Renault nomme un concessionnaire à Nanterre = contrat de
concession valable 5 ans.
C’est un contrat de longue durée, il est valable même si le prix des
approvisionnement n’est pas déjà fixé il peut être convenue que le prix sera à
l’avenir fixé unilatéralement par une des parties on renvoie au pourvoir
unilatérale des parties. Le juge eut sanctionner l’abus dans la fixation du prix =
annulation ou octroi de dommages intérêts. art 1164 al.2

Observations :
* Il n’y a pas de précision sur la définition de l’abus du prix. Le niveau du prix ?
La procédure de fixation ?
* La réparation du préjudice dans le cas d’un abus du prix. Le texte ne parle
pas de révision du prix, le juge ne modifie pas le prix.
* Résolution du contrat Article 1164 CC. La JP parle pas de résiliation. Il
s’agit d’une résolution = anéantissement du contrat.
* Le texte propose deux sanctions : au choix ? C’est la victime ou le juge qui
décide de la sanction ?

CONTRAT DE PRESTATION DE SERVICE

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Article 1165 le contrat de prestation de service qui n’est pas défini dans
le CC. Différent d’un contrat de vente. C’est un service. Il est prévu que si les
parties ne sont pas d’accord sur le prix au jour de la conclusion du contrat
il peut être déterminer par celui qui accompli la prestation et le juge
peut sanctionner un éventuel abus.

- Tout les autres contrats


Incertitude dans les textes. Matière à interprétation. Faute de règle spéciale il
faut appliquer l’article 1163 qui prévoit que le contrat pour être valable
doit prévoir des obligations déterminée ou déterminable.

III. Le contenue équilibré


L’équilibre contractuelle n’est pas une condition de validité. Pour être valable,
le contrat n’a pas à être équilibré. Le droit des contrats exige s’agissant des
contrat synallagmatique qu’il y est des parties. Il y a deux exceptions :
Article 1170 & 1171 qui viennent sanctionner les clauses abusives.

A. Absence de contrôle dans l’équilibre contractuelle


L’équivalence des obligations n’est pas une condition de validité. Art 1168 qui
précise « Dans les contrats synallagmatiques, le défaut d'équivalence des
prestations n'est pas une cause de nullité du contrat, à moins que la loi
n'en dispose autrement. » Le contrat est présumer équilibrer du fait qu’il à été
accepté par les deux contractant sauf hypothèse de vice du consentement.
Mais le consentement ayant été donner le contactant estimait que la prestation
était l’équivalent de la contre prestation. On ne peut remettre en cause TOUT
les contrat dit déséquilibrer. Il est souvent impossible pour un juge d’estimer la
valeur d’un bien et d’une prestation. Il y a une valeur subjective d’un bien.

B. L’exigence de contrepartie dans le contrat conclut à titre onéreux


Article 1169 « Un contrat à titre onéreux est nul lorsque, au moment de
sa formation, la contrepartie convenue au profit de celui qui s'engage est
illusoire ou dérisoire. » Il n’y a pas besoin d’équivalence mais il ne faut
pas que la contrepartie soit illusoire ou dérisoire.

A. La contre partie dérisoire

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Si elle est inexistante ou quasiment inexistante = Nulle ou quasi nulle. La vente
d’un objet qui a disparue ou la vente à un 1€ symbolique. Pour être valable il
faut que le contrat soit conclut à titre gratuit doit être démontrer l’existence
d’une volonté libérale.
Contrat de vente qui porte sur un agrément administratif pour devenir une
auto école. Un agrément donner facilement a tout qui ceux qui remplissent les
conditions. Le requérant à acheter une licence qui n’a pas de valeur onéreuse.
Le contrat est annuler.

JP de 2010 le contrat de révélation de succession conclut par des opérateurs


qui révèle des successions. Un femme qui paye le généalogiste mais le défunt
est son frère qui est mort 4 jours avant la conclusion du contrat. Le CC conclut
que la contrepartie payer par la femme au généalogiste puisque l’information
qui lui avait été donner lui aurait été donner sans l’intervention de celui-ci.

A. La contrepartie illusoire
C’est le contrat aléatoire conclut alors même qu’il n’y a pas d’aléa. La
contrepartie est dite illusoire. En droit ancien le contrat de vente viagère.
Le contrat est aléatoire car le prix varie et dépend de la durée de vie. A défaut
d’aléa la contrepartie est illusoire.
JP : le contrat est inutile pour un des contractant en ce qu’il n’offre pas l’intérêt
rechercher. Arrêt CC Point club video 3 Juillet 1996. il s’agit d’un club video
dans une petite ville. Le Loueur loue lui même les films auprès d’un grossiste et
conclut un contrat de 200 cazette dans un village de 200 habitants. Il est clair
que l’affaire ne peut marcher au point de vue du nombre d’habitants. La CC
annule le contrat on plaidant l’absence de contrepartie en estimant qu’elle
n’existait pas. La cause existe mais le mobile pose problème sauf que le cc ne
contrôle pas le mobile.

Dans une autre affaire le même cas présenter la CC répond que le contrat est
valable, qu’il faudrait démontrer que l’exécution est impossible mais qu’il y a
une contrepartie à chaque obligation et que l’exécution du contrat n’a rien
d’impossible.

C. La lutte contre les clauses abusives

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ART 1170 & 1171 réputé non écrites certaines clauses juger abusives parce-
que déséquilibrer. Il y a une véritable entorse à deux principes essentielles en
droit des contrat. 1168 il n’y a pas de déséquilibre contractuelle.

SECTION 5 - SANCTIONS EN CAS DE NON-RESPECTÉES CONDITIONS DE


VALIDITÉ DU CONTRAT

A défaut d’échange de consentement = lorsqu’il n’y a pas eu acceptation de


l’offre il n’y a pas absence d’une condition de validité qui appellerait la sanction
d’annulation. Le défaut de consentement anéantit l’existence du contrat.
L’acceptation n’est pas une question de validité mais de défaut du contrat car

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il n’ya pas de contrat. Le problème de la validité se pose lorsqu’il y a s oit un
vice du consentement, soit un contenue du contrat qui n’est pas certain ou pas
licite. Les sanctions en cas de non respect de validité s’applique également
lorsque manque au contrat une condition de validité prévu par une règle
spéciale.
C’est la nullité en cas de non respect des règles de validité + un engagement
de la responsabilité civil.

I. La nullité
La sanction lorsqu’il manque une condition de validité du contrat. La nullité du
contrat c’est l’anéantissement rétroactif du contrat. Comme si le contrat
n’avait jamais exister. Le juge qui va devoir prononcé l’annulation et statuer sur
les conséquences de cette annulation va devoir faire en sorte de replacer les
parties dans la situation dans laquelle elle serait si le contrat n’avait
jamais été conclut. Le contrat à pu s’exécuter pendant longtemps et donnée
lieu à diverses exécutions, il faudra revenir sur toutes les conséquences du
contrat pour les effacées. Deux types de nullité : Nullité absolue / Nullité
relative

A. Les types de nullité


Le Code de 1804 ne distinguait pas les deux types de nullité. Ce forge une
distinction selon la gravité du vice qui affecte le contrat. Pour les vices les plus
graves = nullité absolue. Les vices moins grave = nullité relative. Les auteurs
modernes (milieu 19e) on élaboré cette théorie. Ils ont modifiée néanmoins le
critère de distinction. Selon eux tout dépend de l’intérêt protéger par la règle
violée.
Art 1179 du C.Civ Si la règle protège l’intérêt générale = nullité
absolue. Si la règle protège l’intérêt particulier d’un des deux
contractants = nullité relative. L’intérêt de cette distinction = le régime
relatif à ces nullité diffère. L’enjeu est triple car il concerne les personne
susceptible d’agir / la prescription / la confirmation.

A. Les cas de nullité absolue / nullité relative


A. Nullité relative
* Les conditions de validité du contrat

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Lorsqu’elles ne sont pas respectées conduisent au prononcer d’une nullité
relative.
Les vices du consentements sont sanctionnée par une nullité relative : le dol,
l’erreur, la violence et le défaut de capacité d’exercice.
* Le défaut de contrepartie dans un contrat synallagmatique
Art 1169 CC qui exige qu’il y ai une contrepartie. En cas de défaut de
contrepartie = nullité relative. Comme il n’y pas d’interprétation des textes
nouveaux en application du texte la nullité relative sera appliquer. Protection
l’intérêt du contractant qui s’est engager sans contrepartie bien plus que
l’intérêt générale. En parallèle avec le droit ancien il n’y avait pas de règle en
matière de contrepartie dans les contrat SYG. On utilisait la notion de défaut
d’objet il y avait eu un revirement de JP où la CCASS avait retenue une nullité
relative. On retiendra donc une nullité relative.

* Indétermination du contenue du contrat :


Art 1163 il faut que les obligation soient déterminées. Cette conditions de
validité est sanctionnée par une nullité relative pour les mêmes raisons que
l’obligation de contrepartie car la règle protège l’intérêt particulier du
cocontractant.
Arrêt du 22 Mars 2016 (fiche de TD) qui concerne un contrat dont la
contrepartie est dérisoire. En l’espèce c’est une cession de part sociale la
contrepartie est étrange. L’acheteur paie un prix totalement dérisoire et met à
la disposition de la société les connaissance d’un personne déterminée. Il y a
une action pour le prix dérisoire et indétermination. Problème pour savoir si
c’est nullité absolue ou relative. La C.Cass statut sous le droit ancien
néanmoins ce sont les mêmes règle que le droit nouveau. La nature de la
nullité dépend de l’intérêt poursuivi par la règle violée et en conclut que
l’indétermination du prix et le défaut de contrepartie sanctionnée par
des nullité relatives.

A. Nullité absolue
Lorsqu’il y a méconnaissance d’un ordre public = règle qui poursuit l’intérêt G
= nullité absolue.
Le contenue illicite = nullité absolue. Mère porteuses, vente d’organes,
vente de stupéfiants. Les règles de concurrences aussi par la nullité absolue.

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A. Les différences de régimes
Trois différences de régimes.

A. Les personnes susceptibles d’agir


Lorsque la nullité est absolue pour les cas de nullité absolue le droit agir est
conféré à toutes personnes intéressé ainsi que le ministère public. C’est-à-dire
les deux contractants (même celui qui est à l’origine du l’ilicéïté) et le
ministère public. Il faut faire en sorte que la nullité absolue soit prononcé
lorsqu’il manque au contrat une condition de validité qui répond à un
objectif d’intérêt générale.

Art 1181 al.1 la nullité relative que par la personne dont l’intérêt est
protéger par la règle violée. C’est que la victime de l’erreur, du dol ou de la
violence qui peut demander l’annulation du contrat. La victime = débiteur de
l’obligation indéterminée, la victime en absence de contrepartie. L’autre
contractant n’a pas de droit d’action en nullité du simple fait que c’est lui qui
nuit à l’autre cocontractant.

A. La prescription
C’est moins une question de délai que de point de départ. Avant 2008 sur la
prescription c’était tout l’enjeu de la distinction entre nullité absolue / relative.
La nullité absolue 30 ans et 5 ans pour la nullité relative. Depuis la réforme de
2008 il y a unification du délai de prescription qu’il s’agit de la nullité
relative ou absolue qui est de 5 ans Art 2224 = la prescription de droit
commun. A partir de quand ? Le point de départ n’est pas toujours fixé au
même moment. Le délai à compté du jour où le titulaire du droit d’agir à connu
ou aurait du connaître la cause de nullité.
Exemple :
- Un contrat conclut dans un but illicite : Le bail conclut pour ouvrir une
agence de GPA mère porteuse. Le but du bail est illicite et doit être annulé
par la nullité absolue.
La prescription commence à courir au moment où celui qui agit à eu
connaissance du but illicite poursuivit. Le propriétaire veut faire annuler le
bail, s’il savait depuis le début le but du contrat la prescription commence à

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courir à ce jour, mais s’il le découvre plus tard la prescription court le jour où il
découvre l’activité.

- Un contrat conclut par un mineur : La prescription en commence à courir


que le jour où le contractant devient majeur.
- Les vices du consentement : Art 1144 CC qui règle la question du pont de
départ de la prescription et applique la même règle de la connaissance par le
titulaire du droit d’agir. Pour l’erreur ou le dol la victime peut agir dans un
délai de 5 ans à partir du jour où elle découvre la vérité et sort de son erreur .
La violence : la prescription commence au jour ou la violence à cessé. Dans
l’abus de dépendance : il se peut que cette état de dépendance ne cesse
jamais, la victime peut agir à n’importe quel moment.

Dans tout les cas art 2232 du CC prévoit un délai buttoir de 20 ans qui court à
compter de la conclusion du contrat = quel soit le report du départ de la
prescription les contractants, tiers … ne peuvent agir plus de 20 ans après la
conclusion du contrat.
L’acheteur qui croit acheter un Monet alors que non et s’en rend compte 17
ans après la vente du tableau c’est à compter de cette date qu’il peut agir en
nullité. il lui reste que 3 ans pour agir. Le délai de prescription commence à
courir au moment ou le titulaire du droit à connaissance du mal causé. Ce délai
est enfermé dans un délai buttoir de 20 ans.
Art 2232 C.C « Le report du point de départ, la suspension ou
l'interruption de la prescription ne peut avoir pour effet de porter le délai de la
prescription extinctive au-delà de vingt ans à compter du jour de la naissance
du droit. »

A. La confirmation en nullité
Art 1182 renonciation à ce prévaloir de la cause de nullité. Art 1180 al.2
précise que la confirmation ne peut pas intervenir pour les causes de nullité
relative. Pour pouvoir renoncé à la nullité la victime doit avoir eu connaissance
de la cause de nullité.
Pour les vices du consentement la confirmation est possible lorsque la victime
apprend la vérité et renonce à demander la nullité du contrat. Art 1182 al.3
prévoit qu’il y a une hypothèse de confirmation tacite dans le cas où la

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victime de la cause de nullité relative à exécuter de manière volontaire le
contrat en connaissance du vice qui l’affecte.
Exemple : conclusion d’un contrat de vente sur un tableau présenter comme
étant un tableau de Picasso l’acheteur n’a pas encore payer le prix, le contrat
est conclut et existe dès l’échange de consentement. Peut de temps après
alors que le prix n’est pas encore payer, le tableur est un faux et l’acheteur le
découvre après et payer quand même le prix. Il y a conclusion du contrat alors
qu’il savait. le fait qu’il est payer vaut confirmation et ne pourra plus jamais
demander nullité du contrat. Il y a eu confirmation.

La confirmation suppose deux conditions :


- La victime exécute le contrat
- En connaissance du vice
Si les deux conditions sont réunis il y a confirmation tacite

A. Obtention de l’annulation
En principe il faut une action judiciaire (1). Mais par exception elle peut
aujourd’hui
être constater d’un commun accord (2). Un autre dispositif (3)

A. Action judiciaire de la nullité


Distinction lorsque l’annulation est demander ou selon qu’il s’agit d’un
argument de défense.

A. demande d’action en annulation


Art 1178 C.C prévoit que la nullité doit être prononcé par le juge en demande.
Cela signifie qu’elle ne peut être demander unilatéralement par les parties.
C’est la conséquence du principe selon lequel « nul ne peut se faire justice à lui
même ». Tant que la nullité n’a pas été prononcé par le juge le contrat est
valable et doit être exécuter alors même que la cause de nullité est déjà
présente. C’est ce qui différencie la nullité du réputé non écrit.
La nullité de plein droit : obtenue dans l’accord du juge et sans aucune
formalités. En France, il n’y a pas de nullité de plein droit.

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La nullité de droit : s’oppose à la nullité facultative. C’est une nullité sans
besoin d’une appréciation d’un juge. Elle est dite de droit lorsque le juge doit
obligatoirement la prononcé si les conditions y sont réunis. La nullité facultative
est rare car toutes les nullité sont de droit.

A. En défense
La nullité est souvent soulever comme un argument de défense. Ce sont des
hypothèses dans lesquelles un des contractant A se plaint de l’inexécution par
B. Celui qui à conclut un contrat pour une réparation de toit se plaint que le
couvreur de toit n’est pas venue. Pour se défendre B rétorque que le contrat
est nul et peut soulever une exception de nullité. Ou alors, B forme une
demande reconventionnel en annulation et dans ce cas au niveau
procédural B à lui aussi la qualité de demandeur.
Exception : Art 1185 C.C « L'exception de nullité ne se prescrit pas si elle se
rapporte à un contrat qui n'a reçu aucune exécution » L’exception de nullité ne
se prescrit pas et peut être soulever à tout moment. La personne qui connait la
cause de nullité peut de manière légitime refuser de s’exécuter sans avoir
l’initiative de demander l’annulation du contrat. L’exception en nullité peut être
engager à n’importe quel moment.

Conditions cumulatives :
- Il faut que le contrat n’est pas reçu de commencement d’exécution. si le
contractant à commencer à exécuter ces obligations il ne pourra plus
opposer une exception de nullité. En revanche si c’est pas le cas c’est
possible.
Lors d’un revirement récent la CASS à soulever que l’exception peut être
soulever pour nullité absolue et relative.

- Il faut que l’action en nullité soit prescrite : Il faut que l’action en nullité ne
soit plus possible. Si elle n’est pas possible il incombe à celui à qui on
reproche une inexécution du contrat de former une demande
reconventionnel en nullité du contrat. Il doit se prévaloir d’une action en
nullité. La défense

1) la nullité constatée d’un commun accord

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Art 1178 C.C les parties peuvent se mettre d’accord pour reconnaître que le
contrat est nul. Les parties vont se mettre d’accord pour sa disparition
rétroactive. Il reste que si les parties ne sont pas d’accord sur les
conséquences de la nullité il faut aller voir le juge.

1) Action interrogatoire
C’est une nouveauté de la réforme et concerne tout les contrats même ceux
conclut avant 2016. Il ne s’agit pas d’une action interrogatoire à proprement
parler car tout ce passe entre les contractants.
Art 1183 al.1
Celui qui à une doute sur la validité du contrat peut obliger sont cocontractant
à ce prononcer sur cette cause de nullité. Le but est de sécurité la situation
juridique de celui qui craint que son contrat manque ou ne respecte pas une
des conditions de validité. Celui qui craint l’annulation peut envoyer un courrier
à son cocontractant pour lui demander soit de confirmer le contrat soit d’agir
en nullité dans un délai de 6 mois. Après l’envoi du courrier le co-contractant
peut:
* Il confirmer le contrat = il renonce à se prévaloir d’une cause de nullité. et ne
pourra plu agir en nullité.
* Le cocontractant peut agir en annulation et ne pas confirmer le contrat. Et il
va agir dans les 6 mois.
* Le cocontractant peut ne rien dire. Mais au bout de 6 mois de silence il ne
peut plus agir en nullité il est fort clos. C’est comme s’il était réputée avoir
confirmer le contrat car silence vaut acceptation.

Pour celui qui envoie le courrier ne souhaite pas l’annulation du contrat sinon il
aurait saisie le juge directement. Il souhaite c’est la confirmation du contrat. Il
prend un risque en formulant une action interrogatoire. Il informe le
cocontractant de l’existence d’une cause de nullité. Si le cocontractant n’agit
pas en annulation il gagne.
L’article 1183 ne précise pas pour quel cause de nullité il est applicable. A
priori elle devrait s’appliquer qu’aux causes de nullité relatives. La cause de
nullité doit avoir cessé.

C. Les effets de la nullité

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Il faut organiser la disparition rétroactive du contrat. Les effets sont identiques
qu’il s’agisse de nullité absolue / relative. « Ce qui est nul ne produit aucuns
effets »

A. étendue de la nullité
Il faut distinguer selon que la cause de nullité affecte une ou plusieurs clauses
du contrat ou l’intégralité du contrat. Exemple : erreur sur l’authenticité du
contrat. Il y a une clause dans le contrat selon laquelle les parties ne sont pas
soumises aux principes de bonne foi. C’est une clause nul. La cause de nullité
ne concerne qu’une clause = nullité relative.

A. La cause de nullité affecte l’intégralité du contrat.


Un vice qui affecte tout le contrat. Lorsqu’il y a contrat de GPA mère porteuse
= c’est tout le contrat qui est affecter c’est une nullité intégrale. Ex : Vente
d’un tableau qui s’avère faux.

A. La cause de nullité n’affecte qu’une ou plusieurs du contrat


La question se pose de savoir si la nullité doit ne concerner que la clause
invalide on parlera de nullité partiel OU elle doit s’étendre à tout le contrat
dans son intégralité on parlera de nullité intégrale.
Art 1184. Il faut rechercher si le contrat garde un sens (cohérence) s’il est
amputé de la clause illicite ? Si l’amputation lui ôte toutes cohérences = il
convient d’opter pour une nullité intégrale. On ne peut pas prononcer une
nullité partiel lorsque cela va aboutir à la création d’un contrat dénuer de sens.
La question de nullité partiel ne se pose que dans le cas où l’amputation de la
clause illicite n’enlève pas la cohérence du contrat.

Choisir entre nullité partiel et intégral il faut appliquer l’article 1184 qui prévoit
un principe/une exception et des exceptions à l’exception.
Article 1184 al.1
« Lorsque la cause de nullité n'affecte qu'une ou plusieurs clauses du contrat,
elle n'emporte nullité de l'acte tout entier que si cette ou ces clauses ont
constitué un élément déterminant de l'engagement des parties ou de l'une
d’elles. »

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- Lorsque la nullité n’affecte qu’une clauses la nullité reste partiel et donc le
contrat DOIT survivre amputé de la clause illicite.
- Par exception le contrat devra être totalement annuler lorsque la clause
constituait l’élément déterminant du consentement de l’une des parties.

OBSERVATIONS
* Le Code Civil (art 1184) évoque un élément déterminant pour l’une des
parties ou des deux. et lorsque c’est déterminant pour une des parties il
n’est pas exiger que l’autre cocontractant ai eu connaissance du caractère
déterminant de cette chose.
* Lors d’un tel litige, il faudra que le contractant qui cherche la nullité intégrale
rapporte la preuve du caractère déterminant de son consentement . La
preuve peut être rapporter dans l’échange OU rapporter la preuve d’une
clause d’invisibilité qui rappel que toutes les clauses sont importantes aux
yeux des contractant aucune annulation partiel ne pourra être possible et
que si une clause doit être réputé illicite le contrat doit être désintégrer
intégralement.

Exceptions à l’exception article 1184 al.2


« Le contrat est maintenu lorsque la loi répute la clause non écrite, ou lorsque
les fins de la règle méconnue exigent son maintien. »

- La loi répute une clause non écrite : il s’agit de cas dans lesquelles la loi
estime que tel clause doit être considéré comme ne figurant pas dans le
contrat. dans cette hypothèse le reste du contrat doit être maintenue même
si la dite clause était déterminante du consentement d’un des deux
contractants.
- Les fins de la règle méconnue : Les finalités de la règle conduisent à
maintenir un contrat amputé d’une clause illicite même si celle-ci était
déterminante du consentement dans des cas où le législateur veut punir le
contractant qui à insérer une tel clause illicite.

1) Les restitutions
Lorsque la nullité est prononcé il faut prévoir des restitutions. Si le contrat est
annuler avant d’avoir été exécuter tout va bien et il n’y a rien à restituer. Dans
le cas contraire il va falloir restituer aux parties ce qui lui à verser en exécution

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du contrat. Et remettre les parties dans l’état où elles étaient avant de conclure
le contrat. Art 1352 la restitution doit avoir lieu en nature.
Le contrat de vente : L’acheteur doit rendre le tableau et le vendeur doit
restituer le prix payer.
La question se pose de savoir s’il faut indemniser le vendeur pour l’usage que
l’acheteur à fait de la chose. Article 1352-3 C.C restitution pour la jouissance
de la chose pour le cas de la vente d’un maison.
Si la chose à été dégradé il faut tenir compte de cette dégradation et
l’indemniser. A l’inverse s’il y a eu des amélioration l’acheteur doit obtenir une
compensation.

Parfois les restitutions se heurtes à certaines difficultés.

- Si le bien à été revendu entre temps :


A à vendu le bien à B. B à vendu le bien à C. Le contrat entre A et B est annuler
et B doit rendre le bien à A. C est appeler le "sous acquéreur » la nullité entre A
et B doit rejaillir sur la vente en B et C. La nullité du premier contrat à un effet
rétroactif. On fait comme si le premier contrat n’a jamais été conclu. B est
censé n’avoir jamais été propriétaire de la chose. Du coup il n’a pas pu avoir
valablement avoir vendu à C. B a vendu un bien qui ne lui appartient pas. Donc
le deuxième contrat doit être également être annuler. C doit rendre le bien à A.
Exceptions : Des règles de droit des biens qui viennent produire des
conséquences et qui permettent de refuser la restitution. s’il s’agit d’un meuble
C va refuser la restitution, s’il s’agit d’un bien immeuble il faudra attendre
l’effet de la prescription acquisitive sinon C doit rendre à A.

- La restitution n’est pas possible :


Car la prestation ne peut pas être restituer en nature. Exemple : vente de
caisses de vins bu ou vendus / Contrats d’entreprise sur une prestation de
réparation de toiture. On organise une restitution par équivalents. Art 1352
C.C en valeur estimer au jour de la restitution.
La caisse de vins bu : Le vendeur doit rendre à l’acheteur le prix de vente. Mais
l’acheteur doit rendre la valeur de la caisse de vins. Il va y avoir une
compensation entre le prix de vente et la valeur du vin vendu.

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L’entrepreneur qui répare la toiture. L’entrepreneur rend l’argent 5000€ que le
client lui à payer mais le client va rendre par équivalent la valeur du travail 5
000€ . Les deux restitution s’annule et la restitution est nul.

I. La responsabilité civile
Art 1178 al.4 C.C « Indépendamment de l'annulation du contrat, la partie
lésée peut demander réparation du dommage subi dans les conditions du droit
commun de la responsabilité extra-contractuelle. »
C’est une responsabilité non contractuelle car le contrat est présumer n’avoir
jamais exister. C’est une sanction complémentaire qui va s’adjoindre lorsque
c’est nécessaire. La responsabilité civile est engager lorsque les conditions de
l’article 1240 sont réunis :
- S’il y a une faute
- Un dommage
- Un lien de causalité entre les deux.

Il y a des cas où un des contractants est à l’origine de la cause de nullité.


Exemple en matière de dol ou de violence il y a faute d’un des contractants le
co-contractant qui à obtenu l’annulation du contrat à obtenu par voie de
conséquences restitution mais il peut subsister même après restitution un
dommage que les seules restitutions n’ont pas permis de réparer. Les règles de
la responsabilité extra-contractuelle vont permettre de réparer ces dommages
persistants en application 1178 al.4 l’auteur de la faute devra verser des
dommages intérêts pour réparer le dommage que les seules restitutions n’ont
pas permis de réparer.

I. La caducité
Depuis l’ordonnance de réforme des contrats articles 1186 et 1187.
Anéantissement du contrat lorsque en cours d’exécution de celui ci une
condition de validité vient faire défaut. C’est là, la grande différence entre la
caducité et la nullité. C’est au moment de la conclusion qu’une des conditions
de validité manque. La caducité : une des conditions de la validité vient à
disparaitre. les effets de la caducité = anéantissement. Art 1187 la caducité

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met fins au contrat et peut donner lieu à restitution. Tout dépends des cas dans
le rapport du PDR.

A.Le cas de la disparition d’un élément essentiel du


contrat
Art 1186 al.1
Hypothèse classique de la caducité. Il s’agit des cas dans lesquels qui en cour
d’exécution du contrat une condition de validité disparait. L’existence du
consentement n’est pas une question de validité le consentement ne peut pas
disparaître.
Dans un contrat synallagmatique la contrepartie disparaît. Exemple : Contrat
de licence de marque et après la marque est invalider. Il y a plus de marque.
Le tableau qui s’auto-détruit l’acheteur n’a pas encore payer le prix le contrat
de vente de tableau est caduc.

B. Contrats interdépendants
Art 1186 al.2 et 3
Lorsque plusieurs contrats formes plusieurs opération unique la disparition de
l’un entraîne caducité de l’autre parce-que les contrats sont interdépendants.
Deux conditions à remplis pour obtenir caducité :
- Il faut que plusieurs contrat concourt à la réalisation d’une même opération.
- Il faut que un des deux contrat disparaisse qui va justifier la caducité.

Est-il possible d’insérer dans le contrat contredisant l’article 1186 au terme de


laquelle les contrat sont autonomes et aucuns contrats ne doit devenir caduc ?
Sous le droit ancien la JP annulait se type de clause en estimant qu’elle
contredisait l’économie de l’ensemble contractuelle.
Faute de précision les parties peuvent insérer des clauses contraire mais ces
clauses peuvent être invalider sur le fondement des règles relatives aux
clauses abusives.

I. Le réputé non écrit


Art 1170 et 1171 prévoient comme sanctions le réputé non écrit. L’intégralité
ou le reste du contrat n’est pas affecter par le non écrit. Les clauses abusives

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amputé n’affecte pas le contrat et contrairement à la nullité partiel le réputé
non écrit n’a pas à être … La règle est imprescriptible.

SECTION 6 - LA FORCE OBLIGATOIRE DU CONTRAT

Le contrat à été valablement conclu. Nous étudieront les effets du contrat entre
les parties.

I. La vigueur du contrat
Elle découle du principe de la force obligatoire du contrat. Art 1103 « Les
contrats légalement formée tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits »
L’article 1193 est une conséquences de l’article 1103. Les contrats
légalement formée ne peuvent être révoqués ou modifiés par la simple volonté
des parties. Art 1193 « Les contrats ne peuvent être modifiée ou révoqués
que du consentement mutuel des parties, ou pour les causes que la loi
autorise »

A.intangibilité
Le principe d’intangibilité art 1193 : le contrat ne peut être révoqué ou
modifier. Sauf exception. Ce principe est une conséquence de la force
obligatoire du contrat. A partir du moment ou il s’impose tel une loi.
Deux exceptions :
* Art 1193 évoque certaines causes que la loi autorise :
En droit commun des contrat peu de révocation ou modification. il faut
simplement cité l’hypothèse de la défaillance contractuelle. Et l’hypothèse de
l’indécision.

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* Le consentement mutuelle des parties :
Les parties peuvent d’un commun accord remettre en cause l’existence du
contrat = anéantissement du contrat par un échange de volonté commune.
(mutuus dissensus) (accord commun des contractants en vue de remettre
en cause le contrat). Ce que les parties on fait elles sont libres de le défaire.
Libres de donner a leur mutuus dissensus la direction qu’elles souhaitent. En
générale il agit sans rétroactivité et n’agit que pour l’avenir mais les parties
peuvent choisir de leur donner une portée rétroactive ce qui va les obliger à
prévoir des restitutions.

A.La durée du contrat


La question se pose pour les contrat qui ne sont pas à exécution
instantanée dont l’exécution s’étale dans le temps. Art 1211 C.Civ
Lorsque le contrat est conclu pour une durée indéterminée les parties peuvent
y mettre fin à tout moment unilatéralement sous réserve du respect d’un délai
de préavis raisonnable.

Ici on étudie le droit commun des contrat + règle de pratique respective des
concurrences. Les autres règles spéciales (les contrats spéciaux) ne seront pas
étudier dans le cadre de se cours. Comme le contrat de travail qui possède des
règles spéciales en matière de rupture de contrat de travail différente de celle
de droit commun.

En droit commun on distingue les contrat à durée à déterminé / indéterminée

A. Contrat à durée indéterminée


Un contrat dans lequel n’a pas de terme extinctif. Dans quel condition la
rupture peut avoir lieu ?

A. Un droit de résiliation unilatéral


C’est un droit qui accompagne tout contrat indéterminée ce droit de
résiliation unilatéral est formulée à l’article 1211 « Lorsque le contrat est
conclu pour une durée indéterminée chaque parties peut y mettre fin à tout
moment » chaque partie peut le résilier sans demander l’accord du
cocontractant.

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Exemple : Dans un contrat de prêt de location à titre gratuit. Le prêteur donne
à disposition un bien en location le contrat est prévu à une durée indéterminée.
Le prêteur peut résilier à tout moment. L’emprunteur doit restituer le bien
emprunter.

Ce droit de résiliation unilatéral existe dans tout les contrat à durée


indéterminée même si aucune clauses du contrat ne le prévoit expressément
par écrit. C’est un droit légale. Ce droit de résiliation est la conséquence de la
prohibition des engagements perpétuel, il est interdit pour des cocontractant
de s’engager perpétuellement et à défaut de durée fixe le contrat à durée
indéterminée ne peut pas se traduire par un engagement perpétuel. il est
toujours possible de résilier unilatéralement ce contrat.

A. Les aménagement conventionnels


Il est possible d’aménager le droit de résiliation unilatérale. En imposant
par exemple une obligation de motivation de la rupture, une obligation
d’indemnisation ou un formalisme. Il est également possible de prévoir une
durée minimale durant laquelle les parties ne disposeront pas du droit de
résiliation unilatéral. Ce n’est qu’au terme de cette durée que les parties
retrouveront la prérogative de résiliation unilatéral. (Exemple les abonnement
téléphonique avec un engagement). La liberté des partie s’arrête lorsqu’il
n’est pas possible dans le contrat de supprimer le droit de résiliation
unilatéral pour toujours sinon il devient un engagement perpétuel qui est
interdit.

A. Les limites
Les limites au droit de résiliation unilatérale tiennent dans le respect d’un délai
de préavis.

* Le délai préavis de droit commun


Ce délai est prévu par l’art 1211 al.2 « sous réserve de respecter le délai de
préavis contractuellement prévu ou sous un délai raisonnable » Le délai de
préavis est là pour protéger le contractant qui se voit notifier la demande de
résiliation unilatéral pour anticipée.

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Cette article 1211 est inspirer du code du commerce cela signifie qu’en cas
de rupture sans préavis le contractant victime du défaut de préavis aura droit à
réparation du dommage ainsi causé qui peut avoir la forme de dommages et
intérêts pour réparer la conséquences d’une faute. La faute réside dans
l’absence de préavis. Les dommages intérêts ne viennent pas réparer
les conséquences de la rupture elle même mais les conséquences du
défaut de préavis.

Exemple : L’agriculture conclu un contrat cadre avec un super marché qui à


besoin d’un fournisseur de salades. Le super marché ne veut plus d’accord
avec cet agriculteur. Il veut rompre le contrat et va devoir déterminée la durée
du délai raisonnable si le délai n’est pas déterminée. S’il ne respecte pas ce
délai il devra réparer le dommage causé par le manque à gagner pendant les 3
mois. C’est le juge qui détermine le délai raisonnable (s’il n’est pas respecter)

* Le délai de prévis issu du droit des pratique restrictive de concurrence


Article L 442-6, I, 5° Code de commerce. En cas de rupture d’une relation
commerciale établi. Pour uniquement les contrats entre professionnels.
La relation établie : relation qui dure depuis un certain moment, un contrat
indéterminée créer une relation établie lorsqu’on est dans le champs
d’application de ces dispositions. Le contractant qui souhaite résilier
unilatéralement le CDI doit laisser un préavis à son cocontractant (entre pro).
Le contrat qui subit la résiliation du contrat subit un manque à gagner et à
besoin de temps pour ce réorganiser et éventuellement trouver de nouveau
partenaire commerciaux. Le délai de préavis calculer à 1 mois par année
d’ancienneté en moyenne en tenant compte des circonstances aggravant ou
atténuantes.

OBSERVATIONS
Précision sur l’article L 442-6, I, 5° du Code du commerce : Ce droit est
d’ordre public.
Il n’est pas possible pour les contractants de l’écarter conventionnellement. Il
n’est pas non plus possible dans le contrat de prévoir un délai de préavis plus
cours que celui qui résulte de la disposition légale. En cas de résiliation il est
possible d’allonger ce délai de préavis.

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SANCTIONS EN CAS DE NON RESPECT DU DÉLAI DE PRÉAVIS
Art 1211 C.Civ = réparation du préjudice causé par l’absence de préavis.
Réparation du gain manqué pendant cette période de préavis qui n’a pas été
respecter.

* L’article 1211 du Code civil avec l’article L 442-6 du Code du


commerce :
Il y a des contrats qui n’entre pas dans le champs de l’article du code du
commerce car il ne constitue pas une relation commerciale. Exemple : contrat
entre deux particulier qui ne sont pas des pro. Pour ces contrats on applique la
règle de droit commun art 1211 C.Civ.

Pour les contrats qui relèvent des deux textes : Il faut faire prévaloir la
disposition spéciale L 442-6, I, 5° Code du commerce.

* Obligation d’utiliser le droit de résiliation unilatéral de bonne foi


Le droit de résiliation unilatéral doit être exercée de bonne foi. Il est possible de
sanctionnée celui qui utilise le délai de résiliation unilatéral dans le but de nuire
au cocontractant.

1) Le contrat à durée déterminée


Dans certains contrat qui s’étale dans le temps contienne un terme extinctif =
conclu pour une certains durée. A l’arrivée du terme le contrat prend fin
de manière automatique. La détermination du cette durée du contrat est
libre avec la limite des engagement perpétuel. Il ne faut pas que la durée soit
tellement que l’engagement devienne perpétuel.
Le principe : tant que le terme extinctif n’est pas échu le contrat doit être
exécuté sans possibilité de le remettre en cause avant le terme. C’est une
règle de droit commun. Il y a des cas ou les contractant veulent poursuivre le
contrat. 3 hypothèses prévu par le Code civil. Le renouvellement (a) , la
prorogation (b) et la tacite reconduction (c)

A. Le renouvellement

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A l’arrivé du terme les contractant sont libre de renouveler leur contrats mais
aussi ils sont libres de ne pas renouveler celui-ci. Chaque contractant peut
décider du renouvellement. Pour renouveler le contrat :
- Soit à l’arrivé du terme les deux contractants émettent leur consentement en
faveur de se renouvellement
- Dès la conclusion du premier contrat il est possible d’insérer une clause qui
prévoit qu’il y aura naissance automatique ou renouvellement automatique
du contrat sauf volonté contraire d’une des partie. c’est le renouvellement
tacite.
En cas de renouvellement tacite c’est un nouveau contrat.

Exception :
Article L 442-6,I, 5° du Code du commerce : Tempérament qui limite la
liberté des parties de ne pas renouveler le contrat cette article prévoit un droit
de préavis en cas de rupture. Lorsque des contractant pro conclu
successivement plusieurs CDD ils se créer une relation commercial établie
par soit une CDI ou uns succession de plusieurs CDD. Quand il y a plusieurs
CDD il y a une espérance légitime de renouvellement. Le contractant qui ne
souhaite pas renouveler le CDD doit laissé un préavis et prévenir à l’avance
son cocontractant.

A. La prorogation
Art. 1213 C.Civ Avant l’arrivé du terme les parties se mettent d’accord pour
continuer le contrat initial. Il se poursuit plus longtemps que prévu. Le même
contrat se poursuit contrairement au renouvellement qui donne naissance à un
nouveau contrat.

A. La tacite reconduction
Hypothèse dans laquelle en dépit de l’arrivé du terme les parties continue à
exécuter le contrat. Cette exécution volontaire s’analyse en une tacite
reconduction et fait naître un nouveau contrat comme s’il y avait eu
renouvellement.
Art 1215 C.Civ « Lorsqu'à l'expiration du terme d'un contrat conclu à durée
déterminée, les contractants continuent d'en exécuter les obligations, il y a
tacite reconduction. Celle-ci produit les mêmes effets que le renouvellement
du contrat.

45 sur 97
A.La révision du contrat

A. révision par avenant


A. L’avenant
Art 1193 C.Civ les contrats ne peuvent être modifié que par le consentement
des parties.
Un avenant : accord conclu entre contractant qui bien réviser ou compléter
l’accord initial sans totalement le remettre en cause (avenant pour heures supp
dans un CDI). Il laisse vivre l’acte initial mais le modifier en partie. Ce n’est pas
une rupture du contrat initial pour la conclusion d’un nouveau contrat.
En pratique il n’est pas toujours facile de distinguer la révision par avenant ou
rupture suivi de la conclusion du nouveau contrat. Pour distinguer il faut se
référer à l’intention des parties.

A. Les effets de l’avenant


Le contrat initial continue à vivre et continue à s’appliquer tout comme
l’avenant.

A. Imprévision
C’est le problème de la survenance d’un évènement extérieur qui rompt
l’équilibre du contrat. En cas d’imprévision l’exécution n’est pas impossible
sauf force majeure. Mais il y a certains évènement qui font que l’exécution est
très onéreuse. Le problème de l’imprévision se pose pour les contrat de longue
durée. Plus la durée est longue plus il y a des risques que l’imprévision
subviennent. Le risque est le même pour les CDD. Pour les CDI il y a le droit de
résiliation unilatéral.

A. Ancien droit avant 2016


Entre 1804 et 2016 le Code Civil ne contenait aucunes dispositions de l’ancien
droit pour l’imprévision. Arrêt de principe affaire du canal de Crapone
C.Cass ch.civ 6 mars 1876. En trois siècle le montant du contrat était
dérisoire la question s’est posé de savoir s’il ne fallait pas réviser le montant.
La C.Cass apporte la réponse : les contrats sont intangible comme le résultat
de leur force obligatoire les juges n’ont pas à les modifier même si cela paraît
inéquitable. On faisait prévaloir la sécurité juridique.

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TEMPÉRAMENTS :
- La JP administrative qui statut sur les contrat administratif on retenu une
règle différente et accepte la révision.
- Pour certains contrat spéciaux la révision en cas d’évènement prévu …
- Les contractants avaient pris l’habitude d’insérer une clause contraire qu’il
nommait clause de révision au terme de laquelle les contractant convenait
de mettre fin ou de réviser le contrat en cas d’évènements imprévus.
- La C.Cass à plusieurs reprises accepte de sanctionnée par dommages
intérêts le contractant qui refusait de renégocier le contrat devenu
déséquilibrer sur le fondement de la bonne foi. Cas où le fournisseur vend
ces produits à un prix si élever que le distributeurs ne peut pas les revendre.
Dans la loi d’habilitation le Gouvernement devait réviser les règles
d’imprévision.

A. Nouveau droit
Art 1195 al. 1 C.Civ « Si un changement de circonstances imprévisible lors
de la conclusion du contrat rend l'exécution excessivement onéreuse pour une
partie qui n'avait pas accepté d'en assumer le risque, celle-ci peut demander
une renégociation du contrat à son cocontractant. Elle continue à exécuter ses
obligations durant la renégociation. »

* Les conditions d’application de l’article 1195


Ce déclenche lorsque 4 conditions cumulatives sont réunis:
- Changement de circonstances en cours d’exécution du contrat. Il faut
qu’il y ai quelque chose d’extérieur.
- Changement imprévisible. SI le changement était prévisible les
contractant aurait du le prévoir et aurait du s’accorder sur les conséquences
à faire produire se changement. L’article sera appliquer à tout les
changement normalement imprévisible. Le juge va apprécier le caractère
imprévisible.
- L’exécution du contrat soir devenue excessivement onéreuse. Il ne
suffit pas que l’équilibre économique soit modifier il faut caractériser un
excès.
- Il faut que les parties n’est pas accepter d’en assumer le risque. Il
est possible pour les contractants d’accepter le risque de l’imprévision, il est
possible d’en stipuler une clause par laquelle les parties font leur affaire de

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l’allée climatique. En cas de changement climatique les parties maintiennent
la force exécutoire du contrat. Cela veut dire que l’art. 1195 est supplétif de
volonté, le contrat prévoit des règle dérogatoire en cas de survenance
d’imprévues.

Les effets de l’art.1195


L’article prévoit un mécanisme à plusieurs possibilité d’entente.
- Art 1195 al.1 : La victime de l’imprévision peut demander une
renégociation à son cocontractant.
- Si le co-contractant refuse ou en cas d’échec de renégociation les parties
peuvent se mettre d’accord pour résoudre le contrat.
- En cas de désaccord, une des partie (victime d’imprévision) va saisir le juge.
il sera autoriser à mettre fin au contrat ou à le réviser.

OBSERVATIONS
* Entre la révision du contrat ou son anéantissement ne sait pas qui choisit.
C’est le juge qui choisit d’y mettre fin ? Sa dépend de la demande du
cocontractant ?
* Sur la faculté de révision la doctrine est critique. La révision peut signifier la
révision du prix, c’est le juge qui fixe le prix ? le prix est censé résulter d’un
accord de volonté.
* Cette faculté donné au juge est impérative ou supplétive de volonté ? Dans
le contrat les parties peuvent se mettre d’accord sur l’étendu du pouvoir
accorder au juge.

I. Article 1194
« Les contrat oblige non seulement à ce qu’il est exprimer mais encore à
toutes les suites que leur donne l’équité l’usage ou la loi »

A.Obligations expressément stipulés par les parties


Le parties contractent en vue de faire naître entre elles des obligations
contractuelles. Obligations de faire, de ne pas faire ou de donner. Parmi ces
obligations on établira une distinction. D’un coté les obligation qui constitue
l’objet du contrat (1) et de l’autres les clauses accessoires qui gravitent autour
de l’objet du contrat (2).

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A. Les obligations qui constituent l’objet du contrat
Prévu par les parties qu’il y ait ou non un écrit. Ces obligations vont être
qualifiés d’obligation de moyens ou d’obligation de résultat. Cette
qualification sera utile lorsqu’il s’agira d’établir l’existence d’un manquement
contractuelle.

1) Les clauses accessoires


A coté des obligations principal gravitent des clauses qui sont accessoires et
qui suppose pour que leur preuve en soit rapporter l’existence d’un
contrat écrit. Dans ces clauses accessoires on peut distinguer plusieurs sous
catégories:
- Prérogative contractuelle : droit accordé aux parties dans le cadre de
l’exécution et rupture des contrats. Exemple : les clauses de résiliation qui
vont prévoir des modalités à respecter, les conditions suspensives ou
résolutoire qui conditionne l’efficacité du contrat à la survenance d’un
évènement ; le terme du contrat et des obligations ; les clauses de
confidentialité ; les clauses de substitution ; la clause d’imprévision par
laquelle les parties d’accord sur la conséquences d’un évènement imprévu.
Ces clauses vienne accompagné l’objet même du contrat.

- les aménagement de la défaillance contractuelle : clauses en cas de


manquement, défaillance, clauses résolutoire, clauses compromissoire,
clauses attributives de juridiction, clause de responsabilité, clauses de
preuves …
A.Les compléments légaux
Même lorsqu’un contrat est écrit il se peut que les obligations prévues soient
incomplètes, qu’elles ne suffisent pas et c’est le jeu de la loi de les compléter
en ajoutant des obligations supplémentaire sur lesquelles les contractant
ne se sont pas mis d’accord, mais résulte d’obligations contractuelles = le
forçage du contrat.
* Compléments quantitatifs : ajoute des obligations en ce qu’il ajoutent des
obligations a celles convenues
* Compléments qualitatifs : de quel manière les obligations doivent
exécutés.

A. Le compléments quantitatif

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Art 1194 C.Civ évoque les suite que donne l’équité, l’usage ou la loi. Les
contractants doivent exécuter les obligations auxquels les parties n’ont pas
pensé ou découle de la nature des choses. Équitablement imposer au
contractant. L’art. 1194 impose les obligations qui découle de l’équité ou des
usages cad des obligations qui semble normal d’imposer aux contractants, des
obligations auxquels les parties n’ont pas pensé mais qui est équitable de leur
imposer.

- Obligations d’information et de conseil. la JP impose s’agissant de très


nombreux contrats. Une partie de cette JP est absorber par la nouvelle
obligation d’information pré-contractuelle. le devoir de conseil peut jouer en
cours d’exécution du contrat les contractant au fur et à mesures doivent
fournir ds information au cours d’exécution même s’il elle ne sont pas dans le
contrat.
- Obligation de sécurité imposer par le juge sur fondement de l’art 1194
comme une suite que commande l’équité. Ex : un contrat de transport. Les
obligations entre la SNCF et les passager sont écrites dans le dos du ticket ou
sur internet. Obligation du fournisseur de service d’assurer le service de
transport, le passager doit payer. Même non stipuler dans le contrat le
fournisseur de service de transport doit obligatoirement assuré la sécurité
des passagers.
- Obligation qui découle des usages. Par l’usage une habitude devient une
obligation contractuelle.

1) complément qualitatif
Art. 1104 pose un exigence qualitative : les contrats doivent être exécuté de
bonne foi, c’est une disposition d’ordre public. Suppose une obligation
supplétive de volonté. Abstention de tout comportement déloyale, malhonnête

Exemple : Sanctionne de manquement d’obligation de bonne le salarié qui
prospecte au concurrent de son employeur alors qu’il est en formation.
L’employeur qui met une clause de mobilité qui oblige l’employée de
déménager. Il y a manquement à l’obligation de bonne foi dans la clause de
mobilité lorsqu’elle est de mauvaise foi.

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L’obligation de bonne foi se présume en matière probatoire. C’est au
contractant qui estime que sont cocontractant manque à son devoir de bonne
foi de prouver cette mauvaise foi. C’est sur lui que pèse le risque de la preuve.

Champs d’application de l’obligation de bonne foi:


JP du 10 juillet 2007 JP de maréchaux apporte un sérieux tempérament à
l’obligation de bonne foi. En l’espèce une société qui exploite une discothèque
gérer par M. A, les associés X et Y cède leur société à M. A qui devient dirigeant
associé. Le dirigeant exige que soit stipuler une clause de garantie de passif
(va s’appliquer en cas de découverte de dette après la cession) avec cette
clause le nouveau propriétaire peut demander à l’ancien de payer ces
anciennes dettes. La discothèque fait l’objet de redressement fiscales. Il y a
des pénalités importantes. Le dirigeant M.A demande à X et Y en application de
la clause de garantie de passif le remboursement des dettes fiscales. Action en
justice car les anciens propriétaires ne veulent pas payer et estime être l’objet
de malhonnêtes car M. A le dirigeant était forcément au courant des
manoeuvres de la dissimulation fiscales. X et Y estiment de M. A invoque la
clause de garantie de passif de mauvaise foi. La C.A répond qu’en effet
manquement à l’obligation de bonne foi, le dirigeant ne pouvait pas ne pas
connaître les dissimulation fiscales.
La C.Cass répond que la règle selon laquelle les conventions doivent
être exécuté de bonne foi permet au juge de sanctionner l’usage
déloyale d’une prérogative contractuelle mais elle ne l’autorise pas à
porter atteinte à la substance même des droits et obligations légalement
convenues entre les parties. La clause de garantie de passif n’est pas une
prérogative contractuelle mais qui touche à la substances des obligations
convenues ? Le devoir de bonne foi ne doit pas s’appliquer car il conduirait à
laisser inappliquée la garantie de passif. La C.Cass affirme que l’obligation de
bonne foi ne touche que les clauses accessoires comme les prérogatives
contractuelle et l’obligation de bonne foi n’affecte pas les obligations principale
du contrat.
Cette Jp pose une distinction entre les obligation centrales et les obligations
accessoires.
Il est dommage qu’il n’y ai pas de références sur cette JP dans les nouveaux
texte. On ne sait pas si elle est maintenu cep cette JP est sur le fondement de

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l’art 1104. L’obligation de bonne foi ne doit pas remettre en cause une
obligation centrale du contrat.

SÉANCE 7 - LE RAYONNEMENT DU CONTRAT SUR LES TIERS

Sur les personnes qui ne sont pas partie au contrat. Il y a essentiellement 3


grandes dispositions a retenir 1199 et 1200 qui explique le principe et le
tempérament.
- Principe de l’effet relatif art 1199 al. 1 & 2 « le contrat ne créer
d’obligation qu’entre les parties. Les tiers ne peuvent demander l’exécution
du contrat ni se voir contraint de l’exécuter… » effet relatif du contrat : le
tiers ne peut pas demander l’exécution et n’est pas obliger de l’exécuter.
- Principe d’opposabilité : Art 1200 C.Civ « Les tiers doivent respecter la
situation juridique créée par le contrat et peuvent se prévaloir pour rapporter
la preuve d’un fait ». Il complète le principe de l’effet relatif par le principe
d’opposabilité du contrat = les tiers doivent respecter la situation juridique
créer par le contrat.

Nous étudierons dans cette leçon l’effet relatif (I), opposabilité (II), la cession
de contrat (III) depuis 2016 il y a des règles précises qui nous permettent de
bien traiter cette question.
I. L’effet relatif
Seul les contractants sont engagés par le contrat. C’est le résultat de sa force
obligatoire. Ce sont eux qui on manifester leur consentement au contrat c’est
donc par toute logique qu’ils soient les seuls à être engager à respecter les
obligations conclues et les seuls à pouvoir en bénéficier. C’est une
conséquence du principe d’autonomie de volonté. La force obligatoire découle
de la volonté du contractant, donc le tiers n’a pas à manifester une tel volonté.
Les tiers ne sont pas lié par le contrat, ils ne peuvent ni demander l’exécution
(ne peuvent pas être créancier d’une obligation contractuelle), ne peuvent être
contraint de l’exécuter n’étant pas lié il ne peut pas être débiteur d’une
obligation contractuelle.
Tiers n’est ni créancier ni débiteur des obligations contractuelles. Ces deux
conséquences du principe de l’effet relatif font l’objet toute deux de
tempérament.

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A.Les tiers non débiteurs des obligations contractuelles

A. Un principe
On ne peut exiger du tiers d’exécuter une obligation car il n’a pas donner son
consentement et n’a pas accepter d’exécuter une obligation et n’est pas parti
au contrat.

Hypothèses 1 : Plusieurs sociétés avec une société mère et différentes filiales


= plusieurs personnes morales. Dans ce groupe il y à l’écran de la personnalité
morale = chaque sociétés qui compose le groupe à une personnalité
autonome. Si une filiale conclut un contrat, la filiale va être débiteur
d’obligation contractuelles si elle ne s’exécuter pas est-il possible de demander
à la société mère de l’exécuter à sa place ? La réponse réside dans l’effet
relatif du contrat seul la filiale est parti et seule elle peut être obliger
d’exécuter une obligation contractuelle. Le tiers n’est pas débiteur. La société
mère est tiers au contrat.

Hypothèse 2 : Dans un couple en principe il en va de même. Lorsqu’un époux


souscrit un engament en principe seul l’époux est engagé.
Dans un arrêt un contrat de location entre un propriétaire et deux époux. Les
époux sont en instance de divorce, l’époux signe un accord dans le quel il ne
sera plus partie au bail. Donc, seule l’épouse devrait être engagé dans se bail.
Les obligations contractuelles de l’épouse sont alourdies, l’épouse n’est pas
partie à l’accord entre le PRO et l’époux car il n’ont pas demander l’accord de
l’épouse elle est donc tiers et donc pas débitrice d’une obligation contractuelle.

S’agissant des héritiers qualifiée d’ayant cause titre universel lorsqu’il accepte
la succession il viennent continuer la personne du défunt et donc deviennent
débiteur des obligations contractuelle préalablement accepter par le défunt de
son vivant.

A. Le procéder de la promesse de porte fort.

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Il n’apporte pas d’exception au principe de l’effet relatif mais permet
indirectement de le contourner. Art. 1203 et 1204 du code civil. Art 1204 « on
peut se porter fort en promettant le fait d’un tiers »
A peut promettre à B qu’un tiers C va faire quelque chose. A peut promettre à
B que C va conclure un contrat ou qu’il va exécuter tel ou tel obligation.
Lorsque le promettant (A) s’engage à ce qu’un tiers promette l’exécution d’un
tiers ( C ) = porte fort d’exécution. Si C se qui est attendu de lui tout va
bien, s’il ne fait pas ce qui est attendu de lui B (le créancier de la promesse) ne
peut pas exiger de C qu’il s’exécute et il ne pourra pas être sanctionné. C néant
pas débuter d’une obligation contractuelle ne peut être sanctionnée. C’est A
qui sera sanctionnée car il a manquer à sa promesse.

A.Les tiers non créancier

A. Le principe
Art 1199 al.2 « les tiers ne peuvent pas demander l’exécution du contrat… ».
On ne peut pas forcent tiers d’exécuter un contrat c’est le cocontractant que
peut assigner le contractant qui manque à son obligation.
L’action oblique permet à un tiers d’agir en exécution forcée (régime
générales des obligation). Il existe des action directe qui permette à un tiers
d’agir en exécution forcée (en droit spéciaux) le créancier peut exercé une
action directe contre le débiteur de son débiteur.

1) Le mécanisme de la stipulation pour autrui

Déroge au principe de l’effet relatif permet à un tiers de devenir créancier


d’une obligation contractuelle. Le tiers va devenir bénéficiaire. Art 1205 al.2
« L’un des contractant, le stipulant peut faire promettre à l’autre le promettant
d’accomplir une prestation au profit d’u tiers… » Aucun autre mécanisme de
rendre un tiers débiteur d’une obligation.
Il est plus agréable d’être créancier que débiteur on peut tolérer que le tiers
soit rendu créancier d’une obligation mais pas le contraire. Il ne peut pas être
débiteur. C’est la stipulation pour autrui.
Le stipulant conclut un contrat avec le promettant qui au terme du contrat
s’engage à exécuter une obligation auprès du tiers bénéficiaire. Le stipulant
arrive à obtenir un engagement du promettant envers le tiers bénéficiaire.

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Assurée conclut un contrat d’assurance et il est prévu que si l’assuré décède,
l’assureur devra versé une somme d’argent au descendant de l’assuré.

A. les conditions de formation


Accord conclut entre le promettant et le stipulant, le tiers bénéficiaire n’est pas
partie au contrat il ne donne pas son consentement au moment de la
conclusion du contrat entre le stipulant et le promettant. L’assuré signe un
contrat avec l’assureur et les tiers bénéficiaire (les enfants n’ont pas donnée
consentement)
Lorsque la stipulation doit dépolluer ces effets il sera exiger l’acceptation du
tiers bénéficiaire. Acceptation doit intervenir plus tard, le consentement sera
requis lorsque l’obligation du par le promettant devra être exécuter.
Par dérogation aux règles générale de la force obligatoire du contrat, le
stipulant à toujours le droit de révoqué la stipulation pour autrui tant que celle -
ci n’a pas été accepter par le tiers bénéficiaire. Une fois donner l’acceptation
par le tiers bénéficiaire il n’est plus possible pour le stipulant de révoqué celle-
ci.

A. Les effets de la stipulation pour autrui


* Entre le stipulant et le promettant : Rapport contractuelle instauré. Le
promettant peut exiger su stipulant qu’il exécute ces obligation. Le stipulant
peut exiger su promettant qu’il exécute sont obligations = s’exécuter auprès
du tiers bénéficiaire au moment venu.

* Entre le promettant et le tiers bénéficiaire : Pas de rapport contractuelle. Le


bénéficiaire n’est pas contractant. Pourtant il dispose d’une action direct de
nature contractuelle à l’encontre du promettant pour obtenir de celui ci qu’il
satisfasse sa promesse. Le tiers peut exiger l’exécution de l’obligation
promise.

Il n’existe pas de mécanisme permettant de rendre un tiers débiteur d’une


obligation

I. Opposabilité des conventions

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Les tiers ne peuvent pas participer à l’exécution du contrat par principe mais
ne peuvent pas ignorer la situation de fait qui découle de l’existence du
contrat. Cette situation est opposable à tous.
Il y a des contrats qui donne naissance à des situation juridiques absolues qui
doivent être respecter par tous = contrats avec transfert de propriété, le
changement de propriétaire d’un bien est opposable à tous.

Deux hypothèses dans lesquelles l’existence du contrat invoquée par un tiers.


On distingue la question de l’opposabilité au tiers (A) de l’opposabilité par les
tiers (B)

A.Opposabilité au tiers
Art. 1200 al. 1 « Les tiers doivent respecter la situation juridique créée par le
contrat » Le tiers doit s’abstenir de tout comportement qui pourrait faire
obstacle à la bonne exécution du contrat. Si le tiers participe en connaissance
de cause, à la violation du contrat il se rend coupable d’une faute. C’est une
faute de complicité de violation contractuelle.
Exemple : Un concurrent qui débauches les salariée de sont propre concurrent
alors qu’il sait que ces salariés sont tenu d’une obligation de non concurrence.

Pour que la faute de complicité du tiers soit retenue il faut :


- Que le tiers ait participé à la violation de l’obligation contractuelle.
- Le tiers doit avoir eu connaissance de cette engagement contractuelle. Il ne
doit pas ignoré l’obligation donné.

Le tiers commet une faute. Cette faute va permettre au contractant victime


d’agir en responsabilité extra contractuelle. C’est la responsabilité de celui qui
n’est pas contractuelle qui est engagé.

Exemple :
Dans un contrat de fourniture qui fournit les processeurs à un fabriquant
d’ordinateur. Dans ce contrat une clause d’approvisionnement exclusif Le

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fabriquant ne peut acheter que des processeur venant de son fournisseur. Sauf
que le fabriquant va acheter chez un fournisseur concurrent il viole sont
obligation contractuelle.
Le fournisseur de processeurs n’est pas content et va agir contre son
cocontractant qui à manquer à son obligation contractuelle. Le fournisseur peut
agir contre le concurrent qui était au courant. Il faut qu’il ait participé à
l’obligation contractuelle en acceptant de fournir des processeurs au fabriquant
mais il est difficile de prouver la connaissance de la clause
d’approvisionnement exclusif entre le fournisseur initial et le fabriquant
d’ordinateur.

A.Opposabilité par le tiers


Un tiers peu invoqué un contrat pour s’en servir ? Art. 1200 al.2 les tiers
peuvent se servir du contrat pour apporter la preuve d’un fait. La principal
question qui se pose est de savoir si u tiers peut demander réparation d’un
préjudicie qu’il aurait subit dans le cas d’un manquement contractuelle. Le tiers
peut-il se prévaloir du contrat pour demander réparation au contractant qui à
manqué à ces obligations ?

A. Les règles générales


Le franchiseur qui fait souscrire à son franchisée une obligation de
confidentialité qu’il viole. Cela cause un préjudice au franchiseur et aux autres
franchisés du réseaux qui sont tiers au contrat. Le franchiseur peut engager la
responsabilité du franchisé qui manque à son obligation.

Exemple 2 ravalement de façade tardif :


Un contrat de ravalement de façade : Le propriétaire et celui qui fait les
travaux. Le ravalement est prévu pour 1 mois mais au lieu d’un mois il dure 6
mois. Est-ce que les habitant que bâtiment en face peuvent invoqué le
manquement contractuelle ? Sa un intérêt pour les commerçants, les voisins
car il y a un préjudice.

Exemple 3 : ravalement de façade et manque du filet


Un entrepreneur doit ravaler un immeuble et il est stipuler dans le contrat
l’installation d’un filet pour éviter l’écoulement de débris et protéger les

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passant. Hors, l’entrepreneur n’a pas installer le filer et un objet tombe sur la
tête d’un passant. Peut-il se prévaloir du manquement de l’entrepreneur ?

A. Le droit avant 2006


Les tiers peuvent agir en réparation des dommages causé par un manquement
contractuelle, mais, uniquement sur le fondement de la responsabilité
délictuelle et surtout en démontrant « L’existence d’une faute délictuelle
envisagée en elle même indépendamment de tout point de vue
contractuelle. » La responsabilité du contractant n’était engager vis-à-vie du
tiers que s’il pouvait démontrer l’existence d’une faute générale qui existe
quelque soit les termes du contrat.

Dans l’exemple du ravalement de façade tarif l’entrepreneur manque à une


obligation de délai = obligation contractuelle. Le voisin ne peut pas demander
réparation.
Dans l’exemple 3 le passant qui s’est prit un débris, l’obligation de sécurité est
générale. Le passant peut agir en responsabilité délictuelle contre
l’entrepreneur.

A. revirement de jurisprudence Ass.plèn 6 octobre 2006


En principe c’est l’état du droit positif mais il y a un doute La C.Cass « le tiers
à un contrat peut invoqué sur le fondement de la responsabilité délictuelle
un manquement contractuelle dès lors que se manquement lui à causé un
dommages » solution protège toutes les victimes. N’importe quel tiers peut
toujours demander réparation à un contractant qui à manquer à son obligation
contractuelle si se manquement à cause d’un préjudice. Action sur le
fondement de la responsabilité délictuelle et paiement de dommages et
intérêt.

Exemple 1 le manquement contractuelle constitue un fait générateur de


responsabilité, les autres franchisé peuvent demander réparation.

Exemple 2 : Les tiers peuvent engagé la responsabilité de l’entrepreneur qui à


manquer à son obligation contractuelle (le respect du délai).

58 sur 97
Exemple 3 : Le tiers passant peut demander réparation du fait de
l’entrepreneur qui manque à son obligation de sécurité et obtenir réparation.

CRITIQUES À LA SOLUTION DE 2006


* De cette manière les contractants peuvent engager leur responsabilité à
l’égard de tout le monde et s’engager à réparer les dommages que leur
manquement génère pour n’importe qui. Le contractant peut être retissant à
conclure un contrat qui engage sa responsabilité envers un bon nombre de
tiers.

* Lorsqu’un contractant prend un engagement contractuelle on stipule des


clauses qui permettent d’anticiper les conséquences du manquement
contractuelle. Il y a souvent des clauses limitatives de responsabilité qui
prévoit des plafond de responsabilité si le contractant manque à ses
obligation la réparation sera limité par le plafond. Lorsque le tiers invoque un
manquement contractuelle pour mettre en jeu la responsabilité délictuelle du
contractant parce-qu’elle est extra contractuelle il ne se voit pas appliquer
les clauses du contrat qui prévoit les conséquences du manquement. La
clause limitative de responsabilité ne s’applique pas pour les tiers
et obtient réparation de son entier dommage. Se système déjoue les
contractant.

A. Depuis 2017
Il y a quelques arrêt divergeant rendu par la 3e ch.civ qui remettent en cause
la JP de 2006. Il y a pas de véritable revirement de la JP de 2006. Cass. 3e ch.
civ 18 mai 2017.
Les locataire du bât B qu font réaliser des travaux, il y a des problème de
condensation parce-que les travaux en été mal fait. Le problème de
condensation affecte le bât A, les locataire du bât A tiers au contrat demande
réparation. En appel et devant les premier juges on considère que
l’entrepreneur est responsable du fait de son manquement contractuelle. Mais
en cassation la Cour estime qu’il aurait fallu constater la faute délictuelle de
l’entrepreneur le manquement à une obligation général qui existerai en dehors
de tout contrat.
A. Projet de réforme de l’article 1234
Art 1234 al. 1 Rappel de la règle initial dans JP antérieur à 2006 où le tiers ne
pourrait demander réparation sur le fondement de la responsabilité délictuelle

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que s’il démontre le manquent à une obligation générale qui existe en dehors
de tout contrats.
L’alinéa 2 complète l’alinéa 1 mais seul pourront demander réparation « les
tiers ayant un intérêt légitime à la bonne exécution du contrat …» Certains
tiers pourrait invoqué sur le fondement de la responsabilité contractuelle le
manquement contractuel mais dans les limite de ce qui à été
contractuellement prévue les tiers se verraient appliquée les stipulation du
contrat (exemple les clauses limitative de responsabilité).

Système critiquer pour la question des tiers ayant un intérêt légitime à la


bonne exécution du contrat.

Dans l’exemple n°2 les habitants sont-ils des tiers ayant un intérêt légitime à la
bonne exécution du contrat ? Non, ils ne pourraient pas demander réparation.
Dans l’exemple n°3 il suffit d’appliquer l’art 1234 al.1 la victime peut
demander réparation sur le fondement de la responsabilité délictuelle.

1) Les chaîne de contrats


Le contractant subit un préjudice du fait du manquement du cocontractant de
son cocontractant.
Dans le cas d’une panne de robinet dans une maison, la victime conclut un
contrat de réparation avec un plombier. Une fois réparer le robinet n’est pas
conforme. Le plombier propose au client de se référé au fabriquant qui à fourni
au plombier un robinet défectueux. La faute vient du fabriquant

Contractant 1 ———-————> Contractant 2 ———————->


Contractant 3
( Fabriquant) ( Plombier )
( Victime )
CONTRAT A CONTRAT B

La victime (contractant 3) peut agir directement à l’encontre du


contractant 1 lorsque le dommage résulte d’un manquement entre le
contractant n°1 et le contractant n°2 ? Il y a eu une défaillance du contrat
A.
60 sur 97
Un particulier à un problème de fuite d’eau et appel un plombier. Le plombier
remplace le robinet mais il est défectueux. La faute tient du fabriquant du
robinet. La victime peut-elle agir directement contre le fabriquant du robinet.

A. Chaine translatif de propriété


Lorsqu’il y a un transfert de propriété tout au long de la chaîne. Cass Ass Plèn
7 fev 1986 arrêt de principe : le contractant placé en bout d’une chaîne
translatif de propriété profite d’une action de nature contractuelle contre
l’auteur du manquement même s’il ne s’agit pas de son propre contractant. Il y
a dérogation à l’effet relatif du contrat car le contractant 3 (victime) profite du
contrat A auquel elle n’est pas partie. On estime que l’action contractuelle s’est
transmise avec le bien lorsque celui-ci à changer de propriétaire. Chaque PRO
retiennent le bien plus les actions attacher.

A. Chaîne non translative de propriété


Cas de la sous traitance. Lorsqu’il y a deux contrats non translatif de propriété
qui se succède. Par exemple 1 voiture qui à besoin d’être réviser, le particulier
l’emmène chez le garagiste (contractant 1) mais il demande à un sous traitant
de la réviser (contractant 2) avec un contrat A. Le sous traitant et le garagiste
conclut un contrat B. Le sous traitant n’a pas bien effectuer son obligation de
révision. Arrêt de principe BESSE Juillet 1991 parce-parce-que la chaîne
n’est pas translatif de propriété la victime ne peut pas rechercher la
responsabilité contractuelle du contractant placé en bout de chaîne avec
laquelle elle n’a pas de lien contractuel direct . La seul action possible est
l’action délictuelle = il va falloir démontrer une faute délictuelle (faute à une
obligation générale qui existerait en dehors de tout contrat).

I. La cession de contrat
Opération par laquelle un contractant va céder sa place à une tierce personne
qui va la remplacer dans le rapport contractuelle. Le cédant est celui qui cède
sa position parce-qu’il ne veut plus être parti au contrat, le cessionnaire
acquière la position et devient le nouveau contractant, le contractant cédé est
celui qui va changer de cocontractant.

61 sur 97
Hypothèse : Contrat de bail entre un locataire A et un propriétaire B. Mais le
bien est vendu à C le nouveau propriétaire. Le contrat de bail à été cédé entre
l’ancien propriétaire et le nouveau propriétaire.

Contrat initial

(Cédant )

Cession de contrat

A B
New lien
contract
uelle

C (cessionnaire)

Il y a des règles spécial pour un certains nombre de contrat spéciaux. Le bail


d’habitation fait l’objet de règles spéciales, il en va de même dans les contrat
de cession dans le contrat de travail lorsqu’il y a un changement d’employeur.

Art 1216 C.Civ autorise la cession de contrat. Pose une condition : accord du
contractant céder. Dans les contrat d’affaire ou il y a des clause qui stipule

62 sur 97
l’interdiction de cession de contrat. Pour qu’il y ai cession il faut accord du
cocontractant.
( Contractant )

Deux possibilités où le consentement du


contractant céder peut être émis :
- au moment de la cession de contrat elle même.
- Au moment de la conclusion du contrat initial il peut y avoir acceptation
d’une clause de substitution. le contractant accepte que son
cocontractant puisse se faire substituer par une tierce personne.
A partir de la cession, le cessionnaire devient débiteur et créancier des
obligations nées après la cession. S’agissant des obligations nés avant la
cession, le cédant reste totalement tenu en revanche pour les obligation nés
après la cession, tout dépend de ce qui est prévu il faut qu’il obtienne l’accord
du contractant céder pour ne plus être tenu à l’avenir des obligations. Au
moment de la cession le contractant va donner son accord pour le cession de
contrat et va libérer le cédant pour l’avenir.

SÉANCE 8 - DÉFAILLANCE D’EXÉCUTION : LES SANCTIONS AFFÉRENTES AU


SORT DU CONTRAT

Défaillance d’exécution dans le contrat lorsque l’obligation contractuelle n’a


pas été exécuter, mal exécuter ou exécuter dans un délai non convenue que
l’on peut nommer aussi manquement contractuelle.

I. Différences de traitements de défaillances d’exécutions


Les trois hypothèses de défaillances d’exécution (A) puis nous verrons qui’l faut
que la défaillance soit imputable au débiteur de l’obligation (B) ou la force
majeure.

A.Les trois hypothèses de défaillance d’exécution.


Premier cas : L’inexécution des obligations du contrat. C’est le défaut
d’exécution. Exemple dans un contrat de vente où il n’y a pas de contrepartie
financière et pas de remise de la chose vendu.

63 sur 97
Deuxième cas : le retard. L’obligation est exécuter mais en retard, pas dans le
délai convenue. Exemple : L’acheteur paie mais pas à la date convenue au
moment de al vente, ou le locataire qui paie son loyer en retard.
Dans certains cas l’exécution du contrat à tout de même un intérêt pour le
créancier de l’obligation même s’il est en retard. Mais il y a des obligations
pour lesquels l’exécution en retard n’a plus aucun intérêt. Exemple : La
couturière qui livre la robe de marier en retard.

Troisième cas : La mauvaise exécution. L’obligation à été exécuter par son


débiteur mais mal. L’exécution est défectueuse. Cependant cela ne concerne
pas les obligations de paiement, mais concerne les obligation de faire. Exemple
: le vendeur livre sa chose mais elle est défectueuse.
Il faudra établir le manquement contractuelle, que l’obligation n’a pas été
correctement exécuter. Pour établir l’existence du manquement il faut passer
par la distinction entre l’obligation de moyens et l’obligation de résultat.
Si l’obligation est de moyens : le manquement contractuelle est établie s’il est
démontré que le débiteur de l’obligation n’a pas mis en oeuvre tout les moyens
nécessaire au bon accomplissement de son obligation.
Lorsque l’obligation de résultat : le seul fait que le résultat ne soit pas atteint
suffit à démontrer l’existence du manquement contractuelle.

A.Imputabilité de la défaillance : Le cas de la force majeure


Pour que les sanctions afférentes soient prononcés il faut que cette défaillance
soit imputable au débiteur de l’obligation. Parfois cette défaillance est dû à un
cas de force de majeure on ne pourra pas dans ce cas tenir le débiteur de
l’obligation pour responsable de sa défaillance.

1) L’évènement constitutif de force majeure


Art. 1218 C.Civ. Le droit des contrats avant 2016 définissait la force majeure
à l’aide de trois critères : Imprévisibilité, l’irrésistibilité et l’extériorité au
débiteur de l’obligation. Ces trois critères se retrouve dans l’art. 1218 al.1 du
code civil même si le dernier critère est atténuer. « Il y a force majeure en
matière contractuelle lorsqu'un événement échappant au contrôle du débiteur,
qui ne pouvait être raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat et

64 sur 97
dont les effets ne peuvent être évités par des mesures appropriées, empêche
l'exécution de son obligation par le débiteur. »

Imprévisibilité : Ne pouvait être raisonnablement prévue lors de la conclusion


du contrat. S’il était possible d’exécuter le contrat le débiteur de l’obligation
aurait du prévoir.

Irrésistible : il faut que les effets ne puisse pass être éviter par des mesures
approprier et que cela empêche l’exécution par le débiteur.

Extériorité : Dans le rapport de l’ordonnance remis au PDR l’extériorité avait


été supprimer. En réalité on retrouve cet élément « un évènement échappant
au contrôle du débiteur … » donc un évènement qui ne soit pas sous son
emprise.

Dans le cas de grève des pilotes d’air France, est-ce qu’il y a exonération de
responsabilité, la grève est un évènement de force majeure? Imprévisible ?
Discutable mais oui. Irrésistible oui. Critère extérieur ? Non, cela n’échappe pas
au contrôle de l’entreprise.

1) Les conséquences de la force majeure


Al. 2 de l’article 1218 distingue selon que l’empêchement est temporaire ou
définitif. Si l’empêchement est temporaire l’obligation du débiteur est
suspendu dés que l’évènement aura cessé le débiteur doit exécuter son
obligation sauf si elle n’a aucun intérêt pour le créancier. Si l’empêchement est
définitif, le contrat est résolue de plein droit et les parties sont libres de leur
obligations le débiteur ne sera pas sanctionné pour non exécution du contrat.

I. Les conséquences de la défaillance d’exécution


Art. 1217 liste de sanction qui peuvent être prononcé en cas de défaillance
d’exécution.
La partie envers laquelle l'engagement n'a pas été exécuté, ou l'a été
imparfaitement, peut :
- refuser d'exécuter ou suspendre l'exécution de sa propre obligation ;
- poursuivre l'exécution forcée en nature de l'obligation ;
- obtenir une réduction du prix ;

65 sur 97
- provoquer la résolution du contrat ;
- demander réparation des conséquences de l'inexécution.
Les sanctions qui ne sont pas incompatibles peuvent être cumulées ; des
dommages et intérêts peuvent toujours s'y ajouter.

Sur ces cinq sanctions 4 concerne le contrat et 1 qui concerne la réparation.


C’est la responsabilité contractuelle. Toutes les sanctions ne peuvent se
cumuler. Il faut déterminer celles qui à un intérêt pour la victime.
Exemple : Un voyage se retrouve décéder suite à une ouverture imprévu dans
un train. Obligation de sécurité défaillante.
On ne peut pas demander à la fois la réduction du prix et la résolution du
contrat par exemple.
L’article 1217 = supplétives de volontés les parties peuvent l’aménager. Les
contractant peuvent écartés certains des sanction prévus dans l’article dans le
contrat mais pas toutes sinon le contrat ne serait pas cohérent ces clauses
tomberaient sur l’exécution des causes abusives.

A.L’exception d’inexécution
Art.1219 et 1220. Le premier article concerne l’hypothèse de l’exception
d’inexécution à posteriori (1). Art 1220 prévoit l’exception d’inexécution par
anticipation (2).

A. Exception d’inexécution
Art.1219 « Une partie peut refuser d'exécuter son obligation, alors même que
celle-ci est exigible, si l'autre n'exécute pas la sienne et si cette inexécution
est suffisamment grave » Un mesure de représailles primaire. Un contractant
voit que son cocontractant ne s’exécute pas donc il refusera d’exécuter sa
propre prestation. Exemple: l’acheteur ne paie pas le prix le vendeur ne livre
pas la chose.

A. Les conditions
Deux conditions :
- Une inexécution de l’obligation . Qui implique toutes formes de défaillances y
compris la mauvaise exécution.
- Inexécution suffisamment grave. Pas d’inexécution minime. Exemple : Le
locataire qui paie son loyer doit avoir une quittance. Si le propriétaire

66 sur 97
n’envoie pas la quittance ne justifie pas le fait que le locataire ne doit pas
payer son loyer.

A. Les effets d’inexécution


Il s’agit d’une forme de justice privé qui fonctionne en dehors de tout recours
au juge. Cela permet à celui qui l’invoque de refuser d’exécuter son obligation
même s’il est exigible. Le cas où le créancier pourrait demander l’exécution.
Aucunes des deux obligations n’est éteintes elle est seulement suspendue
c’est une sanction temporaire. Lorsque le premier contractant va se décider
d’exécuter son obligation son cocontractant qui se prévalait de l’exception
d’inexécution ne peut plus le faire il doit exécuter aussi son obligation.
Exemple : L’acheteur paye le prix un mois après, le vendeur doit livrer la chose
et ne peut plus se prévaloir d’inexécution sinon c’est lui commet un
manquement contractuelle.

Avant la réforme = exigence d’une proportionnalité dans la riposte.


Même si l’exigence de proportionnalité ne figure pas expressément dans
l’article 1219 on peut penser qu’elle est maintenue et qu’elle subsiste. Ce qui
signifie que si l’inexécution du premier contractant n’est que partiel l’exception
d’inexécution invoquée par le cocontractant doit elle aussi être partiel.
Exemple : dans un contrat de bail, le propriétaire doit mettre à disposition au
locataire qui doit payer le loyer. Le propriétaire doit fournir le logement en bon
état et de l’entretenir. Si le propriétaire ne fait pas des réparation attendue. Il
ya une défaillance d’exécution partielle. Le locataire peut se servir de
l’exception d’inexécution mais que de manière partielle. Le locataire doit
toujours payer son loyer mais il peut en payer qu’une partie.
C’est une forme de justice privé.

1) Exception d’inexécution par anticipation


Art 1220 « Une partie peut suspendre l'exécution de son obligation dès lors
qu'il est manifeste que son cocontractant ne s'exécutera pas à l'échéance et

67 sur 97
que les conséquences de cette inexécution sont suffisamment graves pour
elle. Cette suspension doit être notifiée dans les meilleurs délais. » Objectif de
cet article = permettre à un contractant qui la certitude que son cocontractant
ne d’exécutera pas à l’échéance de refuser par anticipation d’exécuter sa
propre obligation. Celui qui se prévoit de l’exception d’inexécution est face à un
contractant qui risque dans le future de ne pas exécuter sont obligation. Ce
mécanisme est utiliser pour une obligation qui n’est pas encore exigible.

Exemple : Un entrepreneur doit construire une maison et le propriétaire du


terrain payera les travaux à l’achèvement. Mais l’entrepreneur à la certitude
que le client ne paiera pas car il n’a plus d’agent. L’entrepreneur en application
de l’article 1220 peut par anticipation refuser d’exécuter sa propre prestation.

Les conditions pour qu’un contractant puisse opposer l’exception d’inexécution


par anticipation à son cocontractant sont au nombre de 3 cumulatives.

- Il faut qu’il soit manifeste que le contractant ne s’exécutera à l’échéance :


suppose une obligation qui n’est pas encore exigible mais on se doute qu’a
l’échéance qu’elle ne sera pas exécuter ce qui va autoriser le cocontractant
va se prévaloir d’une exception d’inexécution par anticipation.
- Les conséquences d’inexécution soient suffisamment graves pour celui qui
veut se prévaloir de l’exception d’inexécution par anticipation.
- il faut que cette décision soit notifiée dans les meilleures délais. Celui qui
veut utiliser le mécanisme pour refuser de s’exécuter doit notifier sa décision
à son cocontractant. La notification doit être motiver sous peine
d’appréciation et contrôle des motivations cocontractant.

A.Exécution forcée

68 sur 97
Art 1221 autorise le créancier de l’obligation d’inexécuté agir en exécution
forcée. Dans un contrat entre A et B. B demande au juge de dire à A de
s’exécuter.

A. un principe
Principe d’exécution forcée en nature : propre à la tradition de droit continental
c’est le respect de la parole donnée. Il y a des cocontractant qui préfèrerait
donner de l’argent plutôt de s’exécuter en nature (de faire qui à été promit) en
France on estime peut tout jour choisir l’exécution forcée et n’a pas à accepter
une somme d’argent.

Art. 1221 prévoit que le créancier de l’obligation inexécuté doit mettre en


demeure le débiteur de s’exécuter avant d’aller voir le juge et de demander un
exécution forcée.
Mettre en demeure : Envoyer un courrier au contractant qui ne s’exécute en lui
demandant de s’exécuter. et en lui signaler qu’il est mise en demeure de le
faire. C’est une sorte de dernier avertissement avant saisine du juge en
exécution forcée. Elle est conçu dans le Code civil comme une sorte de
dernière chance pour le débiteur de l’obligation d’inexécuté. Le juge va
prononcer l’exécution forcé et au besoin le concourt de la force publique. Art
1343-5 pour les obligation de somme d’argent qui autorise le juge à étaler sur
2 ans.

Art 1221 est supplétif de volonté : en cas de défaillance pas d’action


d’exécution forcée.

1) Exception
Deux exceptions qui témoignaient d’une impossibilité d’exécution le cas
d’exécutions impossible (a) et l’exécution à cout disproportionnée (b).

A. l’exécution impossible
Exemple on ne peut pas imposer au vendeur de livrer un bien qui à été détruit.
Lorsque l’obligation en cause était une obligation de faire avec un caractère
personnel très marqué. On estime qu’il y a une impossibilité morale. Exemple
contrat d’image conclut avec un mannequin

69 sur 97
A. Exception a cout disproportionnée
Elle peut être mobilisé sous 2 conditions :
- Il faut qu’il existe une disproportion entre le coût que l’exécution forcée va
générer pour son débiteur et l’intérêt que va en retirer le créancier.
- Il faut que le débiteur défaillant de son obligation contractuelle soit de bonne
foi. S’il est démontrer que le préjudice que la victime subit du fait de cette
défaillance est inférieur au coût que le débiteur va devoir supporter du fait
de l’exécution forcée alors l’exécution forcée ne doit pas être exiger par le
juge. C’est pour éviter un comportement abusif de la part de la part de la
défaillance.

A.La réduction du prix


Art. 1223 l’exécution imparfaite « En cas d'exécution imparfaite de la
prestation, le créancier peut, après mise en demeure et s'il n'a pas encore
payé tout ou partie de la prestation, notifier dans les meilleurs délais au
débiteur sa décision d'en réduire de manière proportionnelle le prix.
L'acceptation par le débiteur de la décision de réduction de prix du créancier
doit être rédigée par écrit »
L’article s’applique dans le cas d’une inexécution imparfaite, la victime ne
souhaite pas remettre totalement en cause de contrat et ne souhaite pas la
résolution mais une réduction du prix. La réduction du prix ne se combine à
l’exécution forcée, la résolution du contrat et non plus avec la responsabilité
contractuelle.

Depuis la nouvelle rédaction du nouvelle article 1223 il faut distinguer deux cas
selon que le créancier de l’obligation défectueuse à déjà payer ou non sa
propre prestation.

* Le créancier n’a pas encore payer le prix :


Le créancier de l’obligation imparfaitement exécuter (la victime de la
défaillance contractuelle) si cette personne n’a pas encore payer l’intégralité
du prix, l’article 1223 lui permet de notifier à son cocontractant sa décision
unilatérale de réduire le prix.
S’il y acceptation de la réduction du prix l’article 1223 n’a pas d’intérêt car il
s’agit d’un accord entre les parties.

70 sur 97
S’il n’y a pas d’acceptation le juge peut être saisie pour statuer sur le
problème. Deux situations possible dans ce cas :
- Soit le juge constate que la prestation à été exécuter de manière parfaite =
la réduction apparaît illégitime. Le juge condamne celui qui à notifier la
réduction à verser le complément de prix qui était convenue et de verser des
dommages et intérêt pour le retard de paiement.
- Soit le juge considère qu’il a eu exécution imparfaite la décision du réduire le
prix apparaît légitime et confirme que le créancier avait le droit de réduire le
prix et l’auteur de la défaillance doit se soumettre au prix réduit.

* La victime de la défaillance contractuelle à déjà payer l’intégralité du prix :


La victime doit aller voir le juge pour lui demander de prononcer la réduction
du prix ce qui aura pour effet de condamner l’auteur de la défaillance à
restituer une parti du prix à la victime de la défaillance.

A.La résolution du contrat


C’est l’anéantissement du contrat et effacer toutes les conséquences de la
défaillance contractuelle. Pour la victime de la défaillance la résolution
présente deux intérêts :
- Obtenir restitution des prestations qu’elle à versé et pour lesquels elle n’a
pas obtenue la contre prestation attendu.
- Mettre fin au contrat pour l’avenir.

A. Les modalités de résolution


Elles sont au nombres de 3 et listé dans l’art. 1224. La résolution
conventionnel (a), la résolution par notification (b) , résolution judiciaire (c)

A. La résolution conventionnelle
S’il y a clause résolutoire. Le contrat n’a pas nécessairement exiger l’existence
d’une tel clause. C’est la clause qui prévoit qu’en présence de tel ou tel
défaillance d’exécution, la résolution interviendra de plein droit (sans
intervention du juge) si cette clause n’est pas stipuler il n’est pas possible

71 sur 97
d’utiliser cette modalité il faut utiliser d’autres modalités résolution par
notification ou résolution judiciaire.
L’intérêt = se passer du juge et encadrer la résolution en ce mettant d’accord
par avance sur les conséquences d’inexécution.
Art.1225 qui traite de la résolution conventionnel précise les cas dans lequel
elle peut être invoqué et l’alinéa 2 = les modalités à respecter.
Al.1 Art 1225 « la clause résolutoire précise les engagements dont
l’inexécution entrainera la résolution » La clause liste les manquements
susceptibles de faire l’objet d’une résolution conventionnelle. Les parties
peuvent prévoir que tout les manquements au contrat librement. Mais aussi les
parties peuvent listé les manquements qui feront l’objet d’une résolution
conventionnelle. La limite = les clauses abusives par exemple quand les
contractants décide qu’un seul des deux contractants pourra bénéficier de la
clause résolutoire.

al. 2 Art 1225 « La résolution est subordonnée à une mise en demeure


infructueuse, s'il n'a pas été convenu que celle-ci résulterait du seul fait de
l'inexécution. La mise en demeure ne produit effet que si elle mentionne
expressément la clause résolutoire. Les effets » en principe pour que la victime
puisse se prévaloir de la cause résolutoire il faut qu’elle préalablement mise en
demeure sont contractant de s’exécuter. Il doit être préciser qu’il y a une
clause résolutoire dans le contrat et que le créancier va être en droit de
l’utiliser. Le but = donner une dernier avertissement au débiteur et permettre
au débiteur de s’exécuter s’il ne veut pas la résolution.

Il peut être prévu dans la clause résolutoire qu’aucune mise en demeure n’est
exigée. Cependant il peut y avoir un délai de préavis par exemple. La victime
créancier de l’obligation inexécuté en application de la clause peut notifier la
résolution qui produit effet de plein droit.
Le contractant qui se voit notifié la résolution et qu’il conteste doit saisir le
juge.

A. Résolution par notification

72 sur 97
Art. 1226 « Le créancier peut, à ses risques et périls, résoudre le contrat par
voie de notification. Sauf urgence, il doit préalablement mettre en demeure le
débiteur défaillant de satisfaire à son engagement dans un délai raisonnable »
Une résolution unilatéral sans passer par le juge. Pas besoin de clause dans le
contrat pour que cette modalités soit utiliser.
Il faut que l’inexécution soit suffisamment grave : La gravité de l’inexécution
peut ressortir soit du comportement fautif du contractant, soit de l’importance
de l’obligation inexécuté.
le créancier doit mettre en demeure son débiteur sauf urgence. A défaut
d’exécution par le débiteur le créancier lui notifie sa décision de résoudre le
contrat. il est préciser à l’article 1226 que dans cette notification le créancier
doit rappeler les raisons qui justifies sont choix et l’autorise à résoudre le
contrat. C’est à partir de cette notification que le juge va pouvoir exécuter son
contrôle en cas de litige.

Résolution notifié injustifiée le débat contradictoire à lieu devant le juge. le


Juge peut estimer qu’il n’y a pas de défaillance contractuelle et que les
conditions ne sont pas réunis. Le juge peut condamner celui qui à notifier la
résolution à des dommages intérêts en réparation du préjudices subit et forcée
la réparation du dommages au fait d’une résolution abusive. Le juge peut
estimer que la résolution ayant été notifié à mauvais escient est inefficace et
que le contrat doit être exécuter par les parties et imposer un retour dans le
contrat et imposer aux deus parties d’exécuter leur propres obligations.

Article 1226 est supplétif de volonté les parties peuvent l’écarté et décider que
le contrat ne peut être résolue unilatéralement.

Lorsque le contrat contient une clause résolutoire est-ce que la partie qui
souhaite obtenir la résolution peut choisir la voie de résolution par notification ?
La clause résolutoire peut prévoir une procédure lourde. Les deux voies sont
alternatives la résolution par notification peut être choisi plutôt que la
résolution conventionnelle.

A. La résolution judiciaire
Art. 1227 prévoit la résolution peut être demander en justice. Conditions qui
découle de l’art.1224 = inexécution suffisamment grave solution commune à la

73 sur 97
résolution par nitrification / judiciaire. « en toute hypothèses … » on peut
toujours aller voir le juge. En revanche cela ne signifie pas qu’il est toujours
possible de demander la résolution judiciaire peut importe la rédaction du
contrat possible d’exclure la résolution dans toute ces forme.
La résolution judiciaire = pas besoin de mise en demeure. La simple
assignation du contractant suffit.

1) Les conséquences de la résolution


Art. 1229 énonces les conséquences « la résolution met fin au contrat … » al.1
& 2 prise d’effet et le dernier la restitution qui en découle.
Al. 1 et 2 = Résolution pour le futurs
al. 3 et 4 = Les restitutions. Pas de rétroactivité.

A. La prise d’effet
Dans le présent et pour l’avenir. A compter de la résolution le contrat n’existe
plus, ce qui à un intérêt pour les contrats excessifs ou les contrats échelonnés.
La résolution y met fin = pour l’avenir il n’y a plus de contrat. Un des
contractant n’a pas respecter ces obligations (défaillances) l’autre ne veut plus
être lié dans les terme du contrat. A quelle date ? question régler dans l’alinéa
2.
En cas de résolution par notification elle prend effet au jour de la notification.
Résolution judiciaire : le juge décide.
Les contractants ne sont plus liées et n’ont plus à exécuter leur obligations ce
qui règle le problème pour l’avenir. Mais il peut y avoir un problème dans le
passé, victime d’une défaillance qui elle s’exécutée mais n’a pas reçu ce qui lui
était dû.

A. Les restitutions
Tout ce qui à dans le passé cette période durant laquelle le contrat était en vie
et u des cocontractant n’a pas reçu en échange ce qui lui était dû. Art. 1229
distingue selon que les prestations aient changer entre les deux contractants.
N’ont d’utilité que si les contrat été totalement exécuter ou utilité au fur et à
mesure de l’exécution du contrat.

- Les prestations échangés n’ont d’utilité que si le contrat est totalement


exécuter : Le grille pain payer et livré mais il ne fonctionne pas. C’est inutil.

74 sur 97
La robe de marier livrer le lendemain du mariage. Le texte prévoient que les
parties vont devoir restituer l’intégralité de tout ce qui à été verser. Pareil
pour l’annulation du contrat qui est rétroactive.
- Les prestation échangés trouve leur utilité au fur et mesure de l’exécution :
Vise un certains nombre de contrats qui s’étale dans la durer (contrat de bail le
contrat est conclut en 2016 jusqu’en Novembre 2018 tout ce passe bien mais à
partir de Novembre le locataire cesse de payer il y a pas de raison de rendre la
solution rétroactive te revenir sur l’intégralité du contrat il y a toute une
période ou prestation et contre prestation se sont équilibrées sans difficultés. Il
faut faut prévoir des restitutions pour tout ce qui à été versé en exécution du
contrat entre la date à laquelle il y a eu un manquement contractuelle et la
date de prise d’effet de la résolution.

SECTION 9 - DÉFAILLANCE D’EXÉCUTION : LA RESPONSABILITÉ


CONTRACTUELLE

La responsabilité civile en générale désigne l’obligation de réparer le dommage


causé art 1231 C.Civ. Deux types de responsabilités : délictuelle et
contractuelle.
Pour choisir la responsabilité civil applicable le droit civil utilise un principe dit
« de non cumul des deux responsabilités ». Le principe de non cumul
laisse penser qu’on ne peut pas additionner les deux responsabilités, on peut
demander une double réparation sur le fondement de la défaillance
délictuelle et contractuelle. On ne peut pas les invoquer cumulativement et
obtenir une double réparation. Le principe de non cumul à une double
signification.
Le principe de non cumul consacre en réalité un principe de non option entre
les deux responsabilités. La victime d’un dommage ne peut pas choisir de ce
fonder sur l’un ou sur l’autre système. Si le dommage es causé par le
manquement contractuelle d’un des des contractants et qu’il est subit par
l’autre cocontractant la victime doit agir sur le fondement de la responsabilité
contractuelle.
Dans tout les autres cas, lorsque le dommage ne résulte pas d’un manquement
contractuelle et n’est pas subit par un contractant il faudra appliquer la
responsabilité délictuelle.

75 sur 97
Le droit de la responsabilité civil est en voie d’être réformer. Les rédacteurs de
la réforme des contrats n’ont pas traité la responsabilité contractuelle et ont
reprit les textes existants car il est prévu de réformer les deux responsabilités
civiles.

L’art 1217 qui énumères toutes les sanctions attachés à la défaillance


contractuelle cite en fin de liste la responsabilité contractuelle et prévoit que
les sanctions sont cumulables. Lorsqu’un contrat est résolu du fait de son
inexécution par l’une des parties la victime à certes sur le fondement de la
résolution obtenue restitution de ce qu’elle avait versé mais est-ce que cela
suffit à la réparation de son dommage ? Non, les seuls restitutions ne
permettant pas de réparer. Lorsque le contractant victime de l’inexécution
obtient l’exécution forcée du contrat c’est suffisant ? Non, la victime de la
défaillance contractuelle s’attendait à ce que le contrat soit exécuter
volontairement. Le retard d’exécution lorsqu’elle est forcée cause un préjudice
qu’il faut réparer.
La responsabilité contractuelle à un intérêt même lorsqu’une des autres
sanctions de l’art 1217 à été prononcés. Cependant la réduction du prix ne
peut pas se cumuler avec la mise en jeu de la responsabilité contractuelle. Art
1231-1 vise le défaut d’exécution et la mauvaise exécution et prévoit des d.i
dans tout les cas de défaillances contractuelles.

Le défaut d’exécution :
Le contractant se heurte au défaut d’exécution par son co-contractant. La
victime peut demander une exécution forcée du contrat cependant il y a un
retard par rapport à la défaillance contractuelle. Le tiers victime de
l’inexécution du contrat est lésé et veut obtenir une réparation il met en jeu la
responsabilité contractuelle du contractant défaillant dans son exécution. Le
tiers demande la résolution du contrat pour ne plus être tenu d’obligations
contractuelle et restitution de ce qu’il à déjà versé. Il y a un préjudice
consécutif

La mauvaise exécution :
IBM livre un logiciel de facturation mais toutes les fonctionnalisées attendues
ne sont pas fournies dans le logiciels. Il y a une mauvaise exécution. Le
restauration (victime) va voir le juge et demande une exécution de l’obligation

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de résultats, sinon il demande la résolution du contrat et rend le logiciel et
demande restitution du prix payer. = responsabilité contractuelle. On peut
imaginer que le restaurateur ne demande pas d’exécution forcée mais juste
des dommages et intérêts comme sanctions non cumulés avec d’autres
sanctions.

I. Les conditions de la responsabilité contractuel


Trois conditions : Manquement contractuelle (A) un préjudice (B) / liens de
causalité (C). Autres condition formelle la mise en demeure préalable du
contractant défaillant (D)

A.Manquement contractuelle
C’est la défaillance contractuelle. Le fait pour un des contractant d’avoir
manquer à un des obligations contenue dans le contrat que ce soit un défaut
total, d’une mauvaise exécution ou un retard dans l’exécution.
Le cas du défaut et retard ne pose pas de problème au niveau de leur
caractérisation. C’est le cas de la mauvaise exécution qui peut poser problème.
Il y a mauvaise exécution du seul fait que l’objectif poursuivit par les
contractant n’est pas atteint ? Le résultat espéré n’est pas atteint suffit-il à
constituer le manquement contractuelle ? Faut-il en plus démontrer la faute de
comportement du contractant ? Tout dépend du contenue du contrat et c’est là
qu’intervient la distinctions entre obligations de moyens et de résultats. Cette
distinction dépend de l’intention des contractants.

Obligation des moyens :


Lorsque l’obligation est de moyens le débiteur s’est engagée à mettre en
oeuvre tout les moyens possible pour atteindre un bon résultat sans le garantir.
Si le résultat n’est pas atteint cela n’établit pas de manière automatique son
manquement contractuelle. Il y a manquement contractuelle si le contractant
n’a pas employée tout les moyens possible pour atteindre le résultat. On utilise
le standard du bon père de famille. il a manquement si le contractant ne s’est
pas comporter comme le bon père de famille le contractant diligent, soigneux,
avisé. Le manquement suppose qu’il soit possible de démontrer la faute du
débiteur de l’obligation consistant dans le fait à ne pas avoir mis en oeuvre
tout les moyens possibles

77 sur 97
Obligation de résultat :
Le débiteur de l’obligation s’est engagée à obtenir le résultat attendu le
manquement contractuelle est établi dés lors qu’il n’a pas atteint le résultat.
Pas besoin de démontrer une faute de comportement.
Le médecin ne s’engage pas à une obligation de résultat mais de moyens il
s’engage à faire tout se qu’il peut pour soigner son patient.
A.Un préjudice (dommage)
Contrairement à l’art 1217 la mise en jeu de la responsabilité contractuelle
supposé que la victime fasse à la preuve de son dommage. La nécessité du
dommage (1) et les dommages imprévisible (2)

1) La nécessité du dommage
La victime doit démontrer qu’elle à subit un dommage du fait du manquement
contractuelle. L’exécution forcée est un droit et peut être obtenir sans qu’il y ai
de rapporter la preuve du dommage. La résolution du contrat peut être
obtenue par la seul preuve du manquement à provoqué un dommage. Pour la
responsabilité contractuelle il faut nécessairement un dommage. On distingue
les dommages : matériel / corporelles / moraux.
Matériel : La perte d’argent suite à la défaillance contractuelle.
Corporelles : dommages subit par des blessures ou décès. Atteintes au corps
humain.
Moraux : Les préjudice liée à la souffrance intellectuel et morale.

2) dommages imprévisible
art 1231-3 pose une limite sur la responsabilité contractuelle et exclut les
dommages imprévisible. Les contractants doivent avoir prit la mesure des
dommages que leur défaillance est susceptible de provoquer et se sont
engagés au vus des éventuels dommages qui pouvaient être provoqués il ne
faut pas faire supporter au contractants même auteurs d’une défaillance
contractuelle le poids du dommage qui n’avait pas pu être imaginer.
Exception de l’art 1231-3 sauf lorsque l’inexécution est dû à une faute lourde
ou dolosive. En cas de faute lourde ou dolosive il en va autrement le débiteur
de l’obligation et auteur du manquement doit réparation pour l’intégralité des
dommages + dommages imprévisibles.
La faute dolosive : Le débiteur qui fait exprès d’inexécuté sont obligation
La faute lourde : suivi d’une diligence blâmable. C’est la faute grossière.

78 sur 97
A.Lien de causalité
Conditions évidente amis difficile à caractériser. La victime doit démontrer que
son dommage à été causé par la défaillance contractuelle. On va étudier
l’établissement de la causalité (1), et les circonstances qui rompt le lien de
causalité (2)

1) L’établissement du lien de causalité


Art 1231-4 « Les dommages intérêts ne comprennent que ce qui est une suite
immédiate et direct de l’inexécution » La responsabilité contractuelle ne répare
que les dommages causals. Il faut un lien de causalité directe et immédiat
entre la faute et le dommage. Le problème c’est que très souvent quand il a un
dommage il résulte de tout un enchaînement qui aboutissent au dommage.

On distingue deux théories pour répondre à la problématique de


l’enchevêtrement de plusieurs causes de responsabilités :
- La théories de l’équivalence des conditions : Toutes les causes qui ont
contribuer et participer au dommages doivent être considérés comme
équivalentes en ce qui concerne la production du dommages. Un évènement
sera jugés en lien causal avec le dommage dés lors que sans cette
évènement le dommage n’aurait pas eu lieu.

- La théorie de la causalité adéquate : Il faut distinguer parmi les évènements


à l’origine du dommage les cause prépondérantes et qui avait toutes les
chances de produire le dommage, des autres secondaires et incidente dans
la production du dommage. Seul les causes prépondérantes doivent
entraîner la mise en jeu de la responsabilité civil.

Il y a une hésitation en JP préférence pour équivalence des conditions mais les


juges applique de manière intelligente et impute pas le poids d’une
responsabilité à défaut causalité.

2. Cas de rupture du lien de causalité

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Évènement qui s’intercale entre le manquement et le dommage et qui font que
le dommage s’explique d’avantage par l’évènement que par le manquement
contractuelle.

A. Le fait de force majeure


Qui explique le dommage. Art 1231-1 le débiteur va être condamner des d.i en
cas de défaillance d’exécution sauf s’il justifie que son exécution à été
empêcher par la force majeure. Si le débiteur n’a pas pu s’exécuter c’est parce-
qu’il y a eu un évènement imprévisible irrésistible et extérieur. Concerne
l’obligation de moyens et de résultat.
Le préjudice consécutif face à cette défaillance n’est pas du au contractant
mais à la force majeure. La responsabilité du débiteur ne peut pas être engagé.

A. Le fait de la victime à l’origine de sont propre dommage.


Le fait de la victime peut être à l’origine du dommage et la victime peut avoir
contribuer à son propre dommage par sa faute. On analyse la faute de la
victime comme cause d’exonération de responsabilité ou rupture de lien de
causalité. Le dommage est au moins en partie causé par elle même.

- La faute de la victime à la survenance du dommage :


Si le comportement de la victime est au moins pour partie l’origine du
dommage, l’auteur du manquement contractuelle ne verra sa responsabilité
contractuelle que partiellement engagée. La faute de la victime constitue une
cause d’exonération partielle de responsabilité. Si la faute de la victime à les
caractère = de force majeure pour l’auteur du manquement alors cette faute
constitue = exonération totale de responsabilité. Si la faute de la victime = pas
de force majeure mais à l’origine du dommage exonération de responsabilité
partielle.
Le retard de livraison d’une robe de marié su au fait que la futur marier
viendrait 1 mois avant pour prendre des mesures. La mariée viens 15 jours
avant. La couturière dit que c’est a cause du retard de la mariée que la robe
n’est pas livrée à temps. Il a un préjudice. du fait de la non livraison de la robe.
Le lien de causalité = la faute de la mariée qui n’a pas respectée ces
obligations. Pour savoir si la faute prévoit une exonération partielle ou totale il
faut caractériser la force majeure qui doit être irrésistible, imprévisible et
extérieur.

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La responsabilité de la SNCF JP Cass ch.mixte 2008 où la Cass applique
différemment la règle d’exonération de responsabilité par la faute de la victime
c’est une décision politique car la responsabilité de la SNCF est alourdit. A
l’égard de la SNCF seul la faute de la victime constitutive de la force majeure
constitue une cause d’exonération totale de la victime. La victime obtient la
réparation.

- La faute de la victime après le dommage et contribue a son


aggravation :
Il arrive qu’après la survenance du dommage le comportement de la victime
contribue à l’aggravation du préjudice et la question se pose de savoir s’il faut
réduire la réparation de la victime à cause de son comportement postérieur.
Il ne pèse pas sur la victime une obligation de minimiser son dommage la
victime obtient plein réparation de son dommage même si postérieurement à
la survenance de celui ci elle aurait pu faire quelque chose pour éviter sont
aggravation.
A.La mise en demeure du contractant défaillant
Pour obtenir exécution forcée ou résolution préalable il faut mettre en
demeure. Pour la responsabilité contractuelle moins systématique. En cas de
retard d’exécution la mise en demeure à un intérêt car elle fait partir un délai à
partir duquel les d.i de retard sont dûs. En revanche pour obtenir réparation du
fait du défaut d’exécution ou de la mauvaise exécution la seul assignation en
justice suffit et pas besoin de mise en demeure.

I. Effets de la responsabilité contractuelle


Mise en jeu de la RESP contractuelle conduit à accordée à la victime de la
défaillance réparation du dommage causée. réparer le dommage = replacé la
victime dans la situation dans laquelle elle serait si le contrat avait bien
exécutée. Mais il n’y a pas de peine pas d’amende et pas de dommages et
intérêts punitifs en droit civil français qui correspond à une somme allouer à la
victime en plus de la réparation de son dommage.
Principe dit de réparation intégrale = tout le dommage mais rien que le
dommage.

A.Forme de la réparation

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Art 1231 et suivant du c.civ n’évoque que la réparation par l’allocation de d.i.
On ne parle plus de réparation en nature (demander l’exécution forcée du
contrat). La mise en jeu de la responsabilité contractuelle conduit à une
réparation par équivalent = accorder à la victime l’équivalent de ce qu’il
était dû par le contrat et de réparer son préjudice du fait de la défaillance
d’exécution. Pour les dommages corporelles / morale = réparation QUE par
équivalent.

A. Évaluation des d.i


Évaluer la somme d’argent nécessaire pour replacer la victime dans la situation
dans laquelle elle serait si le contrat avait été bien exécuté. Le juge évalue et
va parfois demander des expertises. Traditionnellement en France très peu
généreux en terme de réparation qui n’accorde des d.i (dommages intérêts)
que pour préjudice certain. Il faut rapporter la preuve du préjudice et justifier le
calcul des d.i.
A quel moment se placer pour évaluer les d.i : au jour du gommage ou au jour
du jugement ? Le Droit français retient le système de date de valeur. Le
juge doit se placer au jour du jugement pour évaluer le dommage. C’est la
conséquences du principe de réparation intégrale il faut que la victime puisse
racheter le bien qui à été détruit par le manquement contractuelle.

Art 1231-2 distingue 2 types de dommages :


- La perte de fait : tout ce dont la victime à perdu et dépenser en vain.
- Le gain manqué : ce qu’elle aurait du percevoir. Gain manqué hypothétique.
C’est de l’argent qu’on aurait du gagner on parle souvent de perte de
chance. Pour la perte de chance il faut prendre en considération le
coefficient d’incertitude.

SÉANCE 10: LES AMÉNAGEMENTS CONVENTIONNELS

art 1102 → principe de liberté contractuelle, les partis sont libres de


déterminer le contenu de leur contrat, la limite est celle de l'ordre public.

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Question de la détermination des obligations souscrites par les contractants, ils
vont les choisir, aucune indication dans le CC. Avec quelques contraintes, dont
respecter les conditions de validité du contrat.

Question s'agissant de la détermination du régime juridique de ce contrat = le choix des


règles applicables a ce contrat. Le CC donne beaucoup d'indications → les règles
supplétives qu’on doit appliquer. Comment peut on déroger aux règles supplétives ?

Le contenu des obligation = le contenu obligatoire du contrat


prérogative contractuel = régime juridique
Le contenu préventionnel doit être déterminé dans le contrat.

La liberté des partis est restreinte par les règles d'ordre public, les partis ne peuvent pas y
déroger, cependant ce n'est pas toujours évident de savoir quelles sont les règles
impératif et quelles sont les règles supplétives. Le droit des contrats n'est pas très clair là
dessus. L'ordonnance de 2016 a été remis avec un rapport au PDR dans lequel est
expliqué la philosophie des nouveaux textes, il est écrit que toutes les règles qui ne sont
pas empressement qualifiées d'impératives sont supplétives de volonté. Ce qui est écrit
dans le rapport au PDR n'est pas normatif, les règles ne sont pas obligatoires.

Il y a des règles pas expressément impératives mais qui paraissent en être car on ne peut
pas y déroger.

Les textes expressément impératifs: les partis ne peuvent pas y déroger


° l'obligation de bonne foi
° l'obligation d'information contractuelle

Les textes nécessairement impératifs : sinon ils perdraient leur


cohérence
° toute les règles de validité du contrat
° toute les dispositions réputées non écrites.

Les textes expressément supplétifs de volonté: les partis peuvent y


déroger
° dispositif relatif à l'imprévision → art 1195
° clause résolutoire

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toutes les dispositions pour lesquelles il n'est rien précisé, pas
nécessairement impérative, il faut appliquer ce qui est écrit dans le rapport pour le PDR.
Ces dispositions sont des décisions supplétives de volonté, les partis peuvent écrire dans
le contrat le contraire.

Deux limites quand on examine la validité des clauses qui dérogent à une disposition
supplétive de volonté. On doit garder en tête deux exigences:

l'exigence de bonne foi → il faut toujours que les partis soient de bonne foi en
rédigeant et appliquant la clause, le contractant qui a inséré une clause de mauvaise foi
ou bien qui s'en prévaut de mauvaise foi, se rend coupable d'un manquement contractuel.

La clause qui déroge à une disposition supplétive de volonté doit respecter les
exigences des art 1170 et 1171, qui appréhendent non écrite les clauses abusives.

Précision sur la forme des différents contrats:

tout les contrats oraux pas d’aménagement conventionnel. Ils sont mis d'accord sur
des aménagements sans les écrire, on applique les dispositions du droit supplétif.

Pour les contrats de consommation, il peut y avoir un écrit qui prend généralement
la forme d'une facture avec au dos les conditions générales ou il y a tous les
aménagements conventionnels souscrits par le contractant.

Pour les contrats d'affaire, on fait des contrats de plus en plus long.

I.le contenu obligationnel


Les partis doivent décrire le contour des obligations qu'elles acceptent et elles peuvent
fixer des modalités et peuvent aussi donner des indications sur la portée de leur
obligationnel.

A- les modalités des obligations

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Les obligations ne sont pas nécessairement fermes dés l'origine et n'ont pas spécialement
à être exécutées immédiatement. On a prévu deux termes de modalités: le terme et la
condition.
Il y a de contrats qui s'exécutent sur la durée, le terme permet de connaître la date à
laquelle ils vont s'exécuter, le terme est un événement certain et futur. D'autre fois il est
prévu que l'exécution du contrat dépend d'un événement futur mais incertain, le contrat ne
devra être exécuté qu'en fonction de la survenance ou non de l’événement qu'on appelle
une condition. Exemple: prêt d'une banque pour l'achat d'une maison

A. Le terme
art 1305 et suivant → terme suspensif, l'obligation est à terme lorsque sont exigibilité
est différée jusqu’à la survenance d'un événement futur et certain. Encore que la date en
soit incertaine.
Le terme incertain est fixé au jour d'un événement qui va forcément survenir mais on sait
pas à quelle date.
Le terme peut être exprès ou tacite.
Ce qui n'est du qu'a terme ne peut être exigé avant l'échéance; mais ce qui a été payé
d'avance ne peut être répété.

Le terme défini à l'art 1305 fixe la date à laquelle l'obligation va devenir exigible

a- le terme suspensif

l'obligation existe des la conclusion du contrat mais ne sera exigible qu'a l'arrivée du
terme. Quand le terme arrive, il est échu. Méthode permettant de retarder l'exécution
d'une obligation dans un délai.
Passé le terme il y a un manquement.

L'art 1305-2 → Ce qui n'est du qu'a terme ne peut être exigé avant l'échéance; mais ce
qui a été payé d'avance ne peut être répété.
S'il y a un terme suspensif qui affecte l'obligation, avant la survenance du terme il n'est
pas possible de demander l'exécution de l'obligation avant le terme.
Le mot paiement dans le CC n'a pas le sens de versement d'une somme d'argent, il a une
signification plus large, c'est l'exécution de toute obligation.
Répété signifie ne peut faire l'objet d'une restitution.

b- le terme extinctif
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il ne s'agit pas d'une modalité d'une obligation. Faut pas les mettre sur un pied d'égalité.
C'est une modalité du contrat et non d'obligation. C'est la date à laquelle le contrat prendra
fin. Pour les contrat a durée déterminé ce jour de fin est le terme extinctif du contrat.

2- la condition

autre modalité de l'obligation, elle peut être affecté a des conditions. CAD à un événement
futur et incertain et la condition va dépendre de cet événement.
On peut distinguer la condition suspensive de la condition résolutoire.

a- la condition suspensive

art 1304 et suivants


art 1304 al 2 → la condition est suspensive lorsque sont accomplissement rend
l'obligation pure et simple = suspend l'obligation en attendant de savoir si l’événement va
se produire ou non. Pendant cette période, ou on ne sait pas si l’événement va survenir on
dit que la condition est pendante.

Exemple: vente à la condition d'un prêt.

L’événement a lieu:
on dit de la condition qu'elle se réalise, ce qui veut dire que l'obligation devient pure et
simple, c'est à ce jour là que l'obligation commence donc à exister, en principe le
mécanisme se fait sans rétroactivité, c'est a compté de la survenance de l’événement que
l'obligation doit être commencé a être exécuter mais l'art 1304-6 dit que les partis peuvent
prévoir le contraire. Elles peuvent donner au mécanisme un effet rétroactif. CAD, au jour
de la survenance de l’événement le contrat prend effet rétroactivement, on va faire
comme-ci des la conclusion du contrat, celui-ci avait été conclu de manière ferme sans
condition.

ART 1304-3 → prévoit une règle de bon sens, si le débiteur de l'obligation à lui même
empêcher l’événement de survenir, il est de mauvaise foi et c'est comme si il refusait de
s'exécuter, on va le sanctionner en faisant comme si l’événement avait lieu.

Exemple: l'acheteur achète l'appart si il a le prêt, cet acheteur ne va pas a la banque et


donc n'obtient pas de prêt, la condition n'est pas survenu, a cause du débiteur qui a fait en
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sorte de ne pas obtenir le prêt. On va faire comme si l’événement avait lieu et il devra
donc acheter l'appartement.

L’événement n'a pas lieu:

la condition défaille, le contrat devient donc caduque. En général il y a un délai prévu pour
la réalisation de la condition, si au jour du délai la condition ne s'est pas réalisée on estime
que elle a fait défaut et que le contrat est caduque

b- la condition résolutoire

art 1304-3 → la condition résolutoire est réputée défaille si son accomplissement a été
provoqué par la partie qui y avait un intérêt.
La condition résolutoire est rétroactive sauf si volonté contraire des partis.

c- règles communes au deux conditions

la condition est nulle si elle est potestative = art 1304-2


lorsqu'elle dépend de la seule volonté du débiteur, il est entièrement maître de la
condition. Il y a donc un pb dans ce contrat.

B- la portée des obligations

1- les contours des obligations

il y a des obligations évidentes


on peut supprimer des obligations qui paraîtraient naturelles
la limite est la bonne foi et les disposions sur les clauses abusives.

2- la qualification des obligations

elles doivent être qualifiées soit d'obligation de moyen soit de résultat. Le plus simple
lorsque le contrat fait preuve d'un écrit, les partis peuvent qualifier elles mêmes dans le
contrat leurs obligations en précisant si elles sont de moyen ou de résultat.

Lorsque l'obligation est qualifiée de moyen, il s'agit de réduire l'étendue de l'obligation.


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Deux catégories de clauses:
il y a des clauses qui modifient le caractère obligatoire du contrat et des clauses qui
modifie le traitement de la défaillance contractuelle.

clauses qui modifient le caractère obligatoire du contrat:

la clause de dédit: la clause qui permet a un ou deux contractants de


reprendre leur engagement, leur consentement et de se délier ainsi de leur engagement.
Se dédire = le droit de changer d'avis, de revenir sur son consentement. Dans la pratique
on utilise clause de résiliation. Ici il s'agit de reprendre son consentement. La difficulté est
d'articuler cette règles avec la règles d’intangibilité du contrat de l'art 1193 du CC sauf
accord commun. La clauses de dédit doit être comprise comme l'anticipation du mutus
dissensus. Il se sont mis d'accord sur la possibilité d'un deux de reprendre son
consentement. La clauses doit préciser les conditions du dédit, est ce que la faculté du
dédit est accordé a un seul contractant ou aux deux, a titre gratuit ou à titre onéreux, s'il
pourra s'exercer de manière discrétionnaire ou avec des motifs. Déterminer si il va
s'exercer de manière rétroactive ou non. Lorsqu'il opère sans rétroactivité, c'est la que les
partis nomment cette clause comme une clause unilatérale.
Elle ne déroge pas à une disposition impérative mais il va falloir déterminer les deux
limites = obligation de bonne foi et clause abusive.

clause de révision: permet de déroger au mécanisme d'imprévision prévu à


l'art 1195, organiser la révision de leur contrat en cours d’exécution avec l'accord des
deux contractants. Entre dans cette catégorie les clauses d’indexation qui permettent de
faire évoluer le prix en fonction de certains indices.
Clause de révision en cas d'imprévision : rappel avant la réforme principe d’intangibilité
absolue même en cas d'imprévision le contrat devait rester tel quel. Les contractants
avaient pris 'habitude d’insérer des clauses de révision en cas d’événement imprévus.
Depuis la reforme art 1195 prévoit que les partis peuvent obtenir la révision du contrat
en cas de changement imprévu de circonstances, il est en réalité supplétive de volonté. Il
n'est pas impératif voir même expressément supplétif de volonté → “qui n'a pas accepté
le risque”
il ya deux voies qui permettent de déroger au mécanisme de l'art 1195, elles peuvent
se cumuler, les contractants peuvent choisir de modifier la liste des événements qui
donneront lieux a révision ou résolution pour imprévision. Il est dit qu'il s'agit des
événements pour lesquels les partis n'ont pas accepté d'en assumer le risque. Donne la
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possibilité au contractant de lister des événement dont ils entendent assumer le risque =
des événements qui ne donnerons lieu a résiliation ou résolution du contrat. A priori il est
possible pour les contractants de dire qu'ils acceptent tout les risques relatifs au contrat
qui revient au même dans la rédaction de dire que l'art 1195 n'est pas applicable au
contrat.
Deuxième méthode pour déroger à l'art 1195: les partis peuvent déroger et aménager
les conséquences données a un changement de circonstances. Il s'agit de modifier le
régime, les conséquence (= al 2 de l'art 1195). Par exemple écarter le pouvoir du
juge de réviser le contrat et de prévoir qu'en cas de changement de circonstances, le juge
ne pourra que résoudre le contrat.

B- les clauses qui modifient le traitement de la défaillance contractuelle

1-règles générales

art 1217: liste les différentes sanctions en cas de défaillance dans l'exécution
pas possible d'écarter toutes les sanctions.

2- règles particulières a chaque sanction

exécution forcée: La aussi possible d'écarter cette sanction


conventionnellement, elle ne parait impérative. Dans les contrats de collaboration les
contractants sont liés par un lien particulier, ils sont unis par des liens de confiances, en
cas de difficulté l'exécution forcée n'est pas la bonne solution.

exception d'inexécution: seule sanction ou il y a une hésitation quant a la


possibilité de l'exclure conventionnellement. A son avis ( de la prof) les dispositions
relative a l’exception d'inexécution n'étant pas expressément qualifiée d’impérative il faut
admettre qu'elles sont supplétives de volonté et qu'il est possible d'y déroger et de les
écarter. Elles ne pourront pas
utiliser ce mécanisme de l’exception d'inexécution. Il est probablement possible d’écarter
la seule exception d'inexécution par anticipation.

La réduction du prix: sanction nouvelle prévu par l'art 1223, depuis 2016
les contractants exclus de manière presque systématique cette sanction mais en réalité il
est vrai que le texte de 2016 était confus, il est mieux écrit depuis 2018. On va voir que

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peut être l'exclusion va être moins systématique. Fausse bonne idée que la réduction du
prix.

La résolution: forme conventionnelle possible, qui est la résolution


conventionnelle, qui est prononcée sur le fondement d'une clause résolutoire que les
partis convienne d'insérer dans leur contrat une clauses résolutoire qui leur permet de
prévoir les conséquences de la défaillance contractuelle, sur le sort du contrat. Il faut
stipuler 4 renseignements:

° ils doivent décrire les manquements qui donneront lieu à un manquement contractuel
( possibilité d’écrire que tout manquement sera suite d'une résolution contractuelle)

° la date de prise d'effet de la résolution

° possible de prévoir les modalités de la résolution, faut il une mise en demeure ? Un délai
minimum ? Ect...

° il est possible de préciser les règles d’évaluation des éventuelles restituions.


La résolution unilatérale ?
La résolution pénale ?
il est possible d'exclure totalement la résolution si elle est inséré dans le contrat tant que
c’est de bonne foi et non abusif attention ne pas confondre clause résolutoire et clause de
résiliation. La clause de résiliation est sans faute quand on veut reprendre son
consentement.

La responsabilité contractuelle: ce qui permet au contractant victime d'obtenir


réparation du dommage causé. Pour aménager les conséquences, il y a deux types de
clauses:

° les clauses limitatives de responsabilité: arret 1874, la cc reconnaît la validité des


clauses limitatives de responsabilité. Les partis sont libres de créer des obligations et donc
aussi libre de cantonner leur responsabilité en cas d'inexécution de ces obligation. ART
1231-3 → fixer un plafond de responsabilité, qui ne pourra pas être dépassé même si le
préjudice causé par la défaillance est supérieur au plafond. Elle peut aussi exclure
certains types de dommages, il peut être prévu que les dommages moraux ne serons pas
réparés, ou alors que ne serons réparé que les pertes éprouvées et pas le gain manqué.
3 techniques pour écarter cette clause:
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- la victime qui a subit un préjudice supérieur au plafond peut demander l’exécution du
contrat quand elle est possible car c'est une clauses qui aménage les conséquences de la
responsabilité contractuelle mais la victime peut choisir les sanctions qu'elles veut et peut
invoquer une demande sur l'exécution forcée.
- en cas de faute lourde ou dolosive la clause limitative de responsabilité ne peut pas être
opposé à la victime de la défaillance.
- la clause limitative de responsabilité peut être qualifiée de clause abusives en vertus des
art 1170 et 1771, l'essentiel de la JP sur les clauses abusives concernent précisément les
clauses limitatives de responsabilité.
° les clauses pénales: régime détaillé prévu par l'art 1231-5. clause qui a pour objet de
punir un contractant. Rien à voir avec le droit pénal. La clause pénal les contractants
définissent eux mêmes et forfaitairement la somme du en cas de défaillance contractuelle,
c'est un forfait. Quelque qur soit le préjudice causé par la défaillance, il versera le forfait
prévu même si le préjudice est inférieur au montant de la clause pénale, le débiteur devra
à la victime le forfait prévu. Les conséquences de la défaillance sont prévisible, plus de
sécurité juridique. Les clauses pénales prévoit des montants supérieur au préjudice pour
dissuader.
La clause limitative de responsabilité est stipulé dans l’intérêt du débiteur de l'obligation,
elle va dans le sens du débiteur de l'obligation et la clauses pénale c'est l'inverse, elle est
stipulé dans l’intérêt du créancier de l'obligation.

Deux types de clauses pénale:


en cas de retard dans l'exécution = clause pénale moratoire
en cas d'inexécution = clause pénale compensatoire en cas d'inexécution totale.

Dans tout les cas ou le contrat prévoit une somme d'argent en dehors d'une hypothèse de
manquement contractuel, il ne s'agit pas d'une clause pénale.

Régime juridique:

la clause pénale tient lieu de dommage et intérêt au titre de la mise en œuvre de la RC il


est donc impossible de demander des dommages et intérêts en plus de la clause pénale.
Il n'est pas possible mander la clause pénale plus l'exécution forcée. Il faut une mise ne
demeure. Ce d'autant quand il s'agit d'un retard dans l'exécution. Quand il s'agit de
Responsabilité Contractuelle la clause pénale n'est pas du si la défaillance d'exécution
est la conséquence d'un événement de force majeure.

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La clause pénale fixe un forfait, il ne pourra pas être allouée a la victime une somme
différente selon l'étendu de son préjudice. Lorsqu'une clause pénale est stipulée pas
besoin d’évaluer le préjudice aucune influence a la qualification de faute lourde et
dolosive.

Le montant de la clause pénale peut être révisée par le juge. Ce pouvoir de révision est
issu d'une loi de 1975 a un moment ou il n'y avait pas de possibilité de révision du contrat
art 1231-5 al 2. Cette possibilité de révision du montant est d’ordre public, le juge va
réviser le montant quand celui ci est manifestement excessif ou dérisoire. Une clause
pénale est excessif à l'appréciation du juge et ressort probablement d'un écart important
entre le montant de la clause pénal et le préjudice subit par la victime de la défaillance. En
cas d'inexécution partielle le juge doit en tenir compte dans son travail de révision et
réduire la clause pénale en fonction de l’intérêt que l'exécution partielle a procurée au
créancier de l'obligation. Il est possible d'appliquer à la clause pénale les textes relatifs à
la clause abusive.

LEÇON 11 LES CLAUSES ABUSIVES

Art 1170 & 1171 du CC = Clauses abusives les parties ont une limite dans la liberté
contractuelle. Art 1171 ne concerne que les contrat d’adhésion. Les clauses abusives c’est
pour l’essentiel affecte les clauses qui traite de la défaillance contractuelle et aussi
l’illicéïté du contrat.

Art 1170 s’attaque au clauses qui prive le contrat de sa substances / Art 1171 = clauses
porteuse d’un déséquilibre significatif.

I. Art 1170 les clauses qui prive le contrat de sa substance.


L’art 1170 procède a un contrôle de la cohérence. Les clauses qui prive le contrat de sa
substance sont réputées non écrites et donc non applicable.
L’art est une codification d’un avancée de JP sous l’empire de l’ancien droit Arrêt
Chronopost 22 Octobre 1996 / Les arrêts Forencia .

Arrêt Chronopost la CCass avait commencé à contrôler et invalider les clauses


limitatives de responsabilité. Affaire entre un client et la soc. Un sur-prix est payer par le
client pour une livraison rapide. Chronopost manque à son obligation et ne livre pas à
temps comme prévu. Le client perd une opportunité d’appel d’offre et demande réparation
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pour sa perte de chance d’avoir pu être sélectionner lors de l’appel d’offre. Chronopost
s’oppose à cette demande une clause qui propose un plafond de sécurité qu’en cas de
retard chronopost remboursera le prix de l’affranchissement. La CCASS s’est fondée à
l’époque sur l’ex art 1131 relatif à la cause pour décider que cette clause devait être
réputée non écrite car finalement en limitant sa responsabilité Chronopost limite ses
obligations et cela prive de contrepartie l’obligation imposé a Chronopost. Chaque parties
doivent avoir une contrepartie. L’obligation du client de payer un sur-prix ne trouve aucune
contrepartie réelle du fait de la stipulation de cette clause.
Le sur prix payer par le client comme contrepartie que Chronopost de respecter le délai. Si
Chronopost manque a son obligation il n’y a pas de sanctions. L’obligation de célérité qui
devrait pesé sur Chronopost n’existe pas. L’absence de célérité = répute non écrite la
clause limitative de responsabilité et donc non applicable.

La faute lourde ou intentionnel rend inapplication la clause limitative de responsabilité.

Arrêt Forencia 2010 vient préciser la JP de Chronopost. Concerne de nouveau un


clause limitative de resp. La CCASS précise qu’est non écrite la clause limitative de
responsabilité qui contredit la portée de l’engagement essentielle souscrit par le débiteur.
Le fait que la clause porte sur une obligation essentiel ne suffit pas pour dire qu’elle
contredit cette obligation essentiel.
Deux conditions pour clause limitative soit réputée non écrit :
- La clause porte sur une obligation essentiel du débiteur. (Obligation principal)
- La clause contredit cette obligation essentiel. Cette contradiction résulte de la prévision
d’un plafond tellement bas qu’en réalité le débiteur n’a aucune incitation à bien
s’exécuter. Il n’a pas de sanction réelle en cas de manquements.

L’art 1170 le nouveau texte : Il énonce deux conditions cumulatives qui


doivent être rempli pour que les clauses soient réputée non écrites. Sachant que toutes
clauses est concernés par l’art. donc pas uniquement les clauses limitative de
responsabilité.
- il faut que la clause porte sur l’obligation essentielle du débiteur.
- La clause prive de sa substance l’obligation essentiel. Une clause qui
est contradictoire avec l’obligation essentiel.

Les clauses qui prive de sa substances l’obligation essentiel du débiteur :


Les clauses qui « annule » toutes les sanction de l’art 1164 c.civ.

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Les clause à très bref délai : limitative de responsabilité prive de sa substance de
l’obligation essentiel du débiteur.
Les clauses attributive de juridictions : a la fin du contrat clause qui affecte le litige à une
juridiction spécifique parfois trop éloignée qui mettent la saisine difficile.
Clauses insérer dans la cession de FC (fonds de commerce) qui interdit au repreneur de
continuer l’activité FC céder.
Dans un contrat de location de coffre fort à la banque. Une clause qui exonère la banque
d’une obligation de surveillance.

II. Art 1171 clause porteuse de déséquilibre


Le CCIV organise désormais la lutte contre ces clauses déséquilibrer vie l’art 1171. Il avait
déjà deux droit spéciaux qui le faisaient déjà = droit de la conso et le droit des pratiques
restrictives de concurrence.

A.La lutte contre les clauses déséquilibrer en droit spécial


A. Droit de la consommation
A pour objectif de protéger les consommateurs qui sont réputée être des parties faibles,
souvent ignorantes et peut prudentes. Le droit de la conso = origine l’union européenne et
les disposition du code réside pour l’essentiel dans des transpositions de directives
européennes. Selon il résulte que dans tout les pays membres de l’Union Européenne la
protection du consommateur est peu près la même dans tout les Etats membres on y voit
un outil de l’utilisation d’un marché unique. Art L 212-1 code de la conso.

A. Les contrats concernées


Entre pro et consommateur. Définition du consommateur issu de la loi Hamon « personne
physique qui agit en dehors de son activité professionnel » Le professionnel qui achète
pour exercer son activité n’est pas consommateur mais un professionnel. Selon dépend
selon la personne agit dans le cadre de son activité pro ou privé.
L’art L.212-1 ne va pas s’appliquer :
- Dans un contrat conclut entre deux professionnels (pas forcément de même spécialité)
- Les professionnels n’ont pas besoin de la protection du code de la consommation mais
1171 (si contrat d’adhésion) OU le code de commerce si les conditions remplis.
- Les contrats conclus entre non professionnels « C to C » On estime qu’il n’y a pas
d’asymétrie de force contractuelle les deux sont placés sur u pieds d’égalité et n’a pas
besoin d’une protection spéciale.

A. Les clauses visées


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L’art L.212-1 n’invalide pas les contrats tout entier qui sont déséquilibrer. Seuls les clauses
qui créer un déséquilibre sont attaqués. Art L.212-1 al.3 le contrôle des clauses abusive
ne porte no sur la définition principal du contrat ni l’adéquation du prix. L’art en contrôle
pas le prix ni sur les obligations essentielles des contractants. Le contrôle sur les clauses
qui aménagent la relation contractuelle. Les clauses qui ont pour objet ou pour effet de
créer un déséquilibre. Une clause déséquilibrer peut perte contrebalancer par une autre.
La clause qui oblige le consommateur français qui se plaint d’un défaut du biens acheter à
saisir le juge d’un autre continent est = abusive car déséquilibrer. La commission des
clauses abusives comme AA.

A. Les sanctions
Il y a des sanctions qui sont à la dispositions du juge et de l’administration. Le juge peut
être saisi en action civile ou en action en cessation.
L’action civile engagé soit par la victime ou association de consommateur qui agirait au
nom du consommateur. Le contrat survit sans les clause qui sont déséquilibrer.
Action en cessation portée également devant le juge judiciaire mais soit par asso de
consommateur ou DGCCRF (organe de l’ADM). Pour obtenir la suppression de cette
clause de tout les modèles de contrat et de tout les contrat qui la contienne.
La DGCCRF peut enjoindre le professionnel de supprimer les clauses abusives des
contrat sinon elle peut prononcer des amende adm à l’encontre du PRO qui n’a pas
supprimer ces clauses abusives.

1) en droit de la concurrence
Art 442-6 résulte du droit de la modernisation de l’économie. Il y a une évidence de
proximité teminologique avec l’art L.212-1 du code de la consommation. Une différence =
Art L.442-6 n’exclut pas le contrôle de l’adéquation du prix à la prestation fourni.
Tout les Pro ne sont pas partenaires commerciaux qui suppose un relation contractuelle
dans une durée. Le fournisseur qui conclut un contrat d’approvisionnement avec son
fournisseur = deux partenaires commerciaux. mais l’avocat qui conclut un contrat
d’entretient pour son photocopieur n’est pas partenaire commercial du spécialiste de la
photocopie. Partenaire commerciaux = deux pro qui ont une relation d’affaire continue.
Le pro avec son bailleur ne sont pas des partenaire commerciaux.
Il faut un rapport de soumission d’un professionnel à l’autre. Technique
du vaisseaux d’indices ( non cumulatif) :
- Situation de dépendance économique dans laquelle un contractant se trouve avec son
cocontractant. Un des deux n’a pas le choix pour sa survit économique.

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Commission d’examen des pratique commercial CEPC qui donne de avis des des
recommandation sur les clauses considérer comme abusives. Les sanctions par le juge
judiciaire et administratif. Le juge judiciaire = sanctions civiles mais ne prévoit ne réputée
non écrit mais la nullité des clauses et effet rétroactif et restitutions.
ADM : la DGCCRF qui prononce des sanctions administrative. Peut faire une injonction
de suppression des clauses au professionnel et amende administrative.

A.… et en droit commun


Les dispositions de l’article 1170 et 1171 du code civil. L’article 1171 héberge la prohibition
des clauses abusives mais avec un champs d’application restreint. Les contrat
concernées (1) les clauses visées (2) et les sanctions (3).

A. Les contrats concernés


Ne concerne que les contrat d’adhésions. il faut regarder si l’essentiel des clauses
pouvaient être négocier ou pas pour qualifier le contrat d’adhésion. L’application de
l’article = invalidation des clauses accepter par les deux contractants. L’application de l’art
déjoue les prévisions des parties si le clauses sont invalides les prévision sont déjouer.
Les rédacteurs veulent éviter l’application de l’art 1171. L’habitude se prend de négocier
parfois fictif pour éviter que le contrat soit un contrat d’adhésion et qu’il soit soumis a l’art
1171. Il se peut qu’un nombre de clauses ne soient pas négociables..
Le juge v regarder tout les contrats conclut par un professionnel avec ces clients s’il y a
des clauses similaires. L’art 1171 s’applique qu’aux clauses soustraite de la négociation.
Application de l’art. :
- clauses soustraites
- Invalider sur le fondement de l’art 1171

On se demande si le fait que le contrat entre dans le champs d’application de L.212-1


du code de la consommation ou L.442-6 (I) 2° du code de commerce le
soustrait ou non aux champs d’application de l’article 1171 du code civil. Comment
combiner les deux textes du droit spécial avec le texte de droit commun 1171 du code
civil ? cumul possible ou c’est exclusif ?
La combinaison des textes spéciaux et le droit commun relève de l’art 1105 du code civile
« les règles générales, ne s’applique que sous réserve des règles particulière » les règles
du droit commun ne s’applique que sous réserve des textes spéciaux qui prime sur le
générale. Mais en réalité cette règle de combinaison n’a vocation à s’appliquer que s’il y a
une contradiction entre les règles spéciales et les règles générales. Il n’est pas certains
qu’il y ai une contradiction entre L.212-1 et L.442-6 (I) 2° et 1171 du code civil. En absence
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de contradiction les mécanisme se superpose et peuvent être invoqué simultanément par
la victime demanderesse.
Si on décidait d’appliquer 1171 que dans hypothèse où aucun des textes de droit
spéciales n’est applicable le champs d’application de 1171 du c.civ serait très réduit et ne
s’appliquerait qu’au relations entre professionnels qui ne sont pas partenaires
commerciaux ou pas dans un rapport de soumission et aux contrats conclus entre
consommateurs. La victime pourrait choisir le dispositif le plus avantageux.

1) Les clauses visées par 1171


Pas de recul jurisprudentiel. L’art 1171 recours à termes connues = les clauses qui créer
un déséquilibre entre les droits et obligations des parties qui tombe sous le coup de
l’interdiction de l’art 1171. Le juge s’inspirera pour l’application de cette article des JP
rendu sur le fondement du code du commerce et du code de la consommation.
Art 1171 al.2 on retrouve les mêmes exclusions que celles prévues par le code de la
consommation :
- Ne permet pas de remettre en cause les obligations qui forme le coeur du contrat =
obligations essentiel
- Ne permet pas de remettre en cause le prix. Adéquation du prix.

Le caractères unilatéral d’une prérogatives : lorsqu’un contractant à le droit de


faire qqch mais pas l’autre. Comment s’articulera l’art 1171 avec 1170 dans l’avenir ?
Certaines clauses peuvent relever de l’un ou de l’autre des article. Des exemples ou il est
possible de mobilisé les deux fondements qui se fait en pratique pour obtenir la sanction.
Pas d’articulation mais une cumulation pour retenir le réputée non écrit.

1) La sanction
Art 1171 retient la même sanction que 1170 = Le réputée non écrit. Un effacement de la
clause et on fait comme si la clause n’avait pas été écrite dans le contrat depuis l’origine
permet de maintenir un contrat imputée d’une clause. Cette imputation partiel peut avoir
un effet répressif dissuasif. Le professionnel va devoir continuer d’exécuter le contrat sans
la clause même si cette clause pour le professionnel était déterminante de son
consentement tant pis pour lui = punition. La nullité est une sanction judiciaire et doit être
prononcé par le juge. Le réputée non écrit = sanction extra judiciaire qui préexiste à
l’intervention du juge. S’il est saisi d’un litige il ne le déclare pas mais reconnait le réputée
non écrit. Le réputée non écrit ne se prescrit pas contrairement à la nullité (5 ans).

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