Droit Des Obligations
Droit Des Obligations
Droit Des Obligations
ó La tromperie se définit comme l’emploi de conditions générales qui sont de nature à provoquer un erreur.
ó La loi exige que les parties se soient mises d’accord sur tous les points essentiels : chose vendue, prix,
(livraison pour contrat de vente).
ó Les autres points sont occasionnels ou accessoires, l’une des partie peut considérer que l’un de ces
points est essentiel : on parle alors de point subjectivement essentiel.
ó Principe du favor actus : lorsqu’un contrat a été exécuté même sans qu’il y aille un accord sur un point
essentiel qui sera complété par le juge.
ó En cas de doute, toutes les conditions de l’offre seront considérées comme des points essentiels.
ó Ne tombent pas sous les points essentiels du contrat, les questions que règle le droit impératif.
En droit suisse, comme en Allemagne et en Autriche, contrairement au droit français, l’offre oblige le
pollicitant.
L’offre désignée comme révocable ou non obligatoire échappe aux conditions de retrait de CO9.
Les principes européens interdisent de révoquer une offre décrite comme irrévocable, ou comme en droit
suisse, émise en fixant un délai d’acceptation.
Les représentants peuvent aussi conclure un contrat entre présent, CO4 ne le précise que pour le
téléphone parce que c’est évident pour la conversation directe.
En principe, le silence consécutif à une offre n’équivaut pas à une acceptation.
La publicité n’est pas considérée comme une offre.
L’exception est un droit formateur particulier qui donne au débiteur le droit de refuser totalement ou partiellement la
prestation due pour un motif spécial.
ó La contestation, qui est le fait pour un débiteur de nier l’existence des faits (anciens) que le créancier
allègue pour fonder son droit (p. ex. le fait de nier qu’une offre a bien été acceptée) ; et
ó L’objection qui est le fait pour le débiteur d’invoquer des faits (nouveaux) qui ont empêché la naissance
ou entraîné l’extinction de l’obligation (p. ex. le fait d’avoir payé la dette dont l’exécution est réclamée, ou
plus traditionnellement l’exercice de la compensation, CO 120, nº 1610 ss).
a) Les exceptions matérielles (ou absolues) sont fondées sur la cause de l’obligation ; ainsi le débiteur invoque la
nullité du contrat (cf. CO 20, cf. nº 530 ss). Ces exceptions sont attachées à la dette et peuvent donc être
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soulevées par toute personne engagée, comme elles peuvent être opposées à toute personne qui voudrait déduire
des droits de l’obligation (cas de la cession de créance ; cf. CO 169 I, cf.nº 1829 ss).
b) Les exceptions personnelles (ou relatives) sont fondées sur les relations qu’a le débiteur avec le créancier qui le
recherche ; ainsi il fait valoir la compensation (une objection) à l’égard du créancier
(CO 120, cf. nº 1647). Ces exceptions ne sont pas attachées à la créance comme telle, mais à la relation qui unit
le débiteur au créancier ; elles ne peuvent donc pas être opposées à un tiers (p. ex. en cas de cession de
créance ; cf. toutefois CO 169 II, cf. nº 1832), pas plus qu’elles ne peuvent être invoquées par un nouveau titulaire
(p. ex. en cas de reprise de dette, cf. nº 1793).
La dette est le principal, mais non le seul devoir juridique lié à une obligation. On peut aussi mentionner
l’incombance (ou charge ; die Obliegenheit ; l’incombenza). C’est le comportement que doit avoir une personne
pour éviter un désavantage juridique. Comme la dette, elle vise un certain comportement dans un cas déterminé,
mais il ne s’agit pas d’une obligation au sens technique (nº 111). En effet, celui qui refuse ou omet d’agir ne peut
pas y être contraint ; il n’y a ni action en exécution, ni action en dommages-intérêts ; en revanche, il perdra le
bénéfice de certains droits. Ainsi, l’acheteur ou le maître de l’ouvrage qui ne vérifie pas la chose et ne donne pas
avis des défauts immédiatement perd son droit à la garantie contre le vendeur ou l’entrepreneur (cf. CO 201 et
370). C’est donc dans un sens impropre que l’on classe souvent l’incombance parmi les « devoirs » (p. ex. CO 44I,
91, 201), même si l’on peut la considérer comme un « devoir de degré inférieur », pour reprendre une expression
courante
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Détail : agir en conséquence -> si on veut éviter d’être lié
avant un stade donné, faire les réserves adéquates. Ex :
nous ne serons liés que lors de la signature. Préférablement,
faire cette réserve par écrit. Si on est de l’autre côté, il vaut
généralement mieux écarter l’incertitude. Ex :
conformément à notre accord passé lors de notre réunion du
30, je vous livrerai…
Quelques cas spécifiques de conclusion :
L’acte de complaisance : prestation (souvent un service
mais aussi chose) rendue sans contrat -> pour faire
plaisir/aider une personne avec laquelle on est lié par un
rapport préalable (souvent d’amitié, de famille) sans contre-
prestation -> n’engage pas la responsabilité contractuelle ->
peut constituer un acte illicite -> responsabilité délictuelle.
Indices d’un acte de complaisance :
r Type de prestation : ampleur du service (temps, coût),
technique du service (difficulté), ampleur du risque
r But de la prestation et sa signification économique
r Circonstances : aptitudes/expérience de la personne
qui rend le service, déclarations faites par les parties,
attitudes des parties après le service rendu
r Relations préexistantes entre le fournisseur du service
et le bénéficiaire ; contexte dans lequel le service a été
requis
r Intérêts des parties (juridique ou économique)
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ó Nullité ex tunc de l’acte
ó Fin ex nunc de l’acte (dès maintenant c’est nul à
cause de la modif)
ó Certains droits ne naissent pas (encore)
Par principe, les conséquences de ne pas respecter la
forme est la nullité.
Les différentes formes : Accord oral, accord par acte
concluant, forme écrite, forme authentique, forme
électronique.
La forme écrite en particulier : Art 12 ss CO -> doit porter
sur tous les éléments, sauf ce qui est purement accessoire
(= tertiaire, vraiment on s’en fiche un peu – ex : contrat
apprentissage élément accessoire : apprenti doit
communiquer à son maître d’apprentissage un rapport
hebdomadaire) -> s’applique aussi à la forme authentique
Composante : LA SIGNATURE A LA MAIN DE TOUTES LES
PERSONNES QUI S’OBLIGENT ex : contrat de travail,
donation.
La forme écrite peut être écrite à l’ordi ou à la main mais
doit obligatoirement être signée à la main par toutes les
parties. « Celui qui procède de quelque moyen mécanique
n’est tenu pour suffisante que dans les affaires où elle est
admise par l’usage, notamment lorsqu’il s’agit de signer
des papiers-valeurs émis en nombre considérables. La
signature électronique qualifiée avec horodatage
électronique qualifié au sens de la loi du 18 mars 2016
(protocole rare que certaines personnes disposent) est
assimilée à la signature manuscrite. »
Cas ou signature = manuscrites en France mais pas en
suisse !
Signature scannée, signature en photo,
signature avec Docusign ou d’autres
programmes
Les contrats signés par tablette etc ça ne vaut rien si c’est
un contrat soumis à la forme écrite.
La promesse de contracter doit être de la même forme que
le contrat lui-même, il s’agit d’un précontrat et il est
possible de promettre la conclusion future d’un contrat.
3.L’interprétation d’un contrat (art 18 CO)
Que faire s’il y a un problème ?
ó Les parties comprennent qu’elles ne sont pas d’accord
ó Les parties ne comprennent pas qu’elles ne sont pas
d’accord
ó L’une des parties comprend, l’autre pas
Les effets sur l’interprétation : si un contrat est finalement
conclu, les déclarations et les écrits échangés pendant la
négociation peuvent servir d’aide à l’interprétation
(subjective) du contrat
Par exemple :
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ó Les projets de contrats : les formulations envisagées
et écartées
ó Les courriels
ó Les envois de confirmation
ó Voire… les messages téléphoniques enregistrés
Important : interprétation contre le rédacteur ! Aussi : en
faveur de la validité du contrat et de la cohérence interne
ó Chaque clause du contrat conclu sur laquelle les
parties ne sont pas d’accord et qui n’est pas
manifestement claire devra être interprétée :
o D’abord selon la méthode subjective = réelle et
commune intention des deux parties Si c’est ok->
contrat sinon ->
o Subsidiairement si le résultat n’est pas concluant
selon l’interprétation objective (-> principe de la
confiance) = comment un tiers de bonne foi
placé dans la même circonstance aurait
raisonnablement compris la clause.
4.L’objet d’un contrat (art. 19-22 CO)
La liberté contractuelle : Art 19, 20 -> lien avec l’absence
de numerus clausus des contrats, il y a plusieurs
exceptions à la liberté :
ó Droit impératifs ( je veux te tuer, ok tue moi c’est
contraire au droit impératif)
ó Contraire au mœurs
ó Contraire à l’ordre public
ó Contraire aux droits attachés à la personnalité
La nullité comme conséquence : impossibilité originelle,
violation de la loi, contrariété aux mœurs
Le droit impératif est les règles juridique qui doivent être
respectées dans tous les cas
Les parties peuvent déroger au droit dispositif
Exemple droit du travail : -> droit semi-impératif , de par la
loi temps d'essai 1 mois -> droit dispositif -> par écrit les
parties peuvent modifier ça mais jamais au dela de 3 mois
(impératifs) mais le minimum impératif est de minimum 1
mois, donc la règle des 1 mois est dispositive avec un
aspect impératif
La contrariété aux mœurs comprend :
ó Les droits attachés à la personnalité -> cas spécifique
des contrats léonins (= lorsqu’il y a un déséquilibre
absolu entre les parties, une partie supporte tous les
inconvénients tandis que l’autre à tous les avantages,
ces clauses sont strictement interdites . Quand bien
même c’est peut-être licite, c’est contraire aux
mœurs.
ó Les autres éléments condamnés par la morale
dominante
Par la prestation
Par le but visé
Notion évolutive ex : contrat de prostitution
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L’impossibilité initiale 20 CO : elle rend le contrat nul
L’impossibilité subséquente -> art 119 CO -> Si possible au
début puis devient impossible.
L’illicéité : contraire au droit impératif mais attention : la
règle de l’art 20. Al.1 CO ne s’applique que si la loi elle-
même ne prévoit pas une autre conséquence que la nullité.
La nullité : La conséquence des hypo visées par l’art 20 est
la nullité du contrat
La Nullité partielle : Lorsque seulement certaines clauses
sont affectées, complément des clauses -> volonté
hypothétique des parties, utilité d’une clause spécifique
dans le contrat -> dans tous les cas : pas si les parties ne
se seraient sinon pas engagées.
Un produit non commandé qu’on reçoit on peut le jeter.
Une erreur manifeste sur qq.chose d’illicite ne peut pas être
révoquer.
5.Les vices du consentement (art 23-31 CO)
Une fois que les parties ont conclu le contrat, celui-ci existe
et reste en vigueur pour la période convenue ! Si une partie
s’est trompée, normalement pas d’effet. Exception
possible : les vices du consentement ! Possibilité de
résoudre le contrat, effet ex tunc : on fait comme si le
contrat n’avait jamais existé simplement on le rend nul par
un acte, réparation du préjudice éventuel subi.
4 vices du consentement : conditions communes : 1 and
dès la découverte pour invalider, sinon -> tenu
(irréfragable) comme ratifié (=valable) – délai de
péremption.
ó La lésion (délai dès la conclusion) Art 21 Co :
disproportion évidente entre les prestations des
parties : n’entraîne pas la nullité MAIS possibilité pour
la partie lésée de résoudre le contrat et répéter ce
qu’elle a payé à condition : exploitation de la gêne, de
la légèreté ou de l’inexpérience et respect du délai
d’un an dès la conclusion (péremption)
Gêne = être dans le besoin de le faire alors la partie
va en profiter.
ó La crainte fondée art 29 et 30 CO : crainte inspirée à
une partie :
Danger grave et imminent
Menace pour la personne ou
l’un de ses proches
Menace licite -> 30 al 2
Sans droit, par l’autre partie ou un tiers (cas spécifique
de l’art 29 al. 2 : la crainte fondée émanant d’un tiers
sans connaissance du représenté., lien avec le droit
pénal : menace, contrainte.
Conséquences et effets :
Art 31 CO : résolution dans le délai d’une année ! A
défaut : contrat ratifié, délai de péremption
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Forme de déclaration : pas de forme requise, pas de
motivation (pas besoin de préciser le motif) mais
inconditionnelle !
Seule la partie concernée peut le faire.
Effets : elle déploie des effets en principe ex tunc :
contestation et juge reconnaît bien-fondé, mais effet ex
nunc si contrat déjà définitivement exécuté.Répétition
des prestations, indemnisation, dommages-intérêts sont
toujours réservés.
Réparation et indemnisation :
L’auteur (fautif) d’un dol, d’une lésion, d’une crainte
fondée doit indemniser complétement la victime. -
replacer la victime dans la situation qui serait la sienne si
l’acte n’avait pas été commis (intérêts négatifs)
La personne ayant commis une erreur essentielle, si
fautive, doit indemniser son cocontractant. -> Replacer
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la victime dans la situation qui serait la sienne si l’acte
n’avait pas été commis (intérêts négatifs) ->
éventuellement davantage (CO 26.2)
Si la crainte fondée inspirée par un tiers et que le
cocontractant ne savait pas / n’aurait dû savoir, la
victime doit indemniser selon l’équité (29.2)
Le droit de révocation spécial : Art 40a ss CO : règles
spécifiques pour le démarchage à domicile ou les
contrats semblables -> exception générale au principe
selon lequel il n’y a pas de droit de révocation ! Règle
spéciale pour les contrats de consommation. Une fois un
contrat conclu, les parties ne bénéficient en principe pas
d’un droit de révocation. Dans certaines situations
particulières, il est possible d’exercer un droit de
révocation. Le siège de la matière se trouve dans la
partie générale du CO, art.40a et suivant du CO.
Les situations couvertes : • Art. 40b CO:
– Lieu de travail, locaux d’habitation ou dans les
alentours immédiats
– Transports publics ou voie publique
– Manifestation publicitaire liée à une excursion
– Par téléphone ou un moyen de télécommunication
vocal instantané
• Art. 40c CO: exceptions
– Si demandes de négociations
– Si stand de marché ou de foire
=> Motif: pas d’effet de surprise!
Obligation d’informer : Information obligatoire par le
fournisseur, par écrit ou moyen par texte. Objet : droit
de révocation, forme, délai, Adresse, Date. Preuve à
fournir par le fournisseur
Si les six conditions sont réunies, l'acquéreur à droit de
résilier le contrat pendant 14 jours (art. 40e CO). Le
fournisseur est tenu d'informer par écrit du droit de
révocation (forme et délai observé pour pouvoir résilier),
art.40d CO.
Le délai de révocation commence à courir dès que
l'acquéreur a proposé ou accepté le contrat et a eu
connaissance des informations de l’art.40d CO, art.40e
al.2 CO. Le délai ne part pas tant que le consommateur
n’a pas eu connaissance des informations sur le droit de
révocation. Le délai de 14 jours est respecté si l'avis de
révocation est expédié le 14ème jour. Il n’y a pas besoin
que ça soit reçu le 14ème jour, art.40e al.4 CO
Aucune forme n’est requise mais preuve incombe à
l’acquérieur :délai = 14 jours début : au plus tard selon
conclusion du contrat ou connaissance des informations
de l’art 40d CO.
Respect du délai : théorie de l’envoi et pas théorie de la
réception ! Exeption au principe général.
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Conséquences : les parties doivent se rembourser les
prestations reçues : si l’usage fait de la chose : loyer
approprié, si services : remboursement par l’acquéreur
des avances et frais, aucun autre dédommagement.
Par conséquence, en cas de révocation (les conditions
sont réunies), les prestations déjà exécutées sont
restituées. Si l'acquéreur a fait usage de l'objet, il doit un
loyer approprié au fournisseur, art.40f al.2 CO. Le
consommateur doit rembourser les frais engagé, art.40f
al.3 CO. Par ex: cours de langue.
L'acquéreur ne doit aucun autre dédommagement.
6.La représentation (art 32-40 CO)
Pour agir au nom d’autrui, il faut que le représentant se soit
fait connaître comme tel au tiers ; expressément ou par
actes concluants. Ceci concerne les rapports entre
représentant et tiers, externes donc. Le représenté doit
faire savoir au tiers qu’il agit non pas en son propre nom,
mais en celui d’un tiers.
Si le représentant n’a pas manifesté expressément cette
relation, on examine si le tiers devait inférer des
circonstances qu’il existait une représentation (principe de
la confiance et art. 32 al. 2 CO).
Par exemple ATF 120 II 197 où un fils travaille dans un
magasin de sport de son père. Un représentant vient
vendre des articles, avec lequel il conclu un contrat écrit
sur du papier avec en-tête du magasin du père. Il s’agit
d’un acte concluant, le représentant peut donc supposer un
rapport de représentation.
Notion de représentation à plusieurs facettes :
contractuelle, en procédure, en droit des sociétés, parents
et autres représentants légaux, situations de droit public.
Définition générale : le fait qu’une personne (le
représentant) agisse au nom et pour le compte d’une autre
(le représenté).
La deuxième condition de la représentation est d’avoir les
pouvoirs nécessaires. Le représentant doit avoir l’octroi des
pouvoirs, il les a reçus du représenté. Si le représentant
agit sans pouvoirs, il n’y a en principe pas de
représentation, sous réserve d’exceptions.
Le représentant doit donc être au bénéfice d’une
procuration. Une procuration est un acte juridique unilatéral
sujet à réception d’octroi des pouvoirs ; un acte par lequel
on autorise une autre personne à effectuer des actes
juridiques en notre nom. La procuration est souvent un titre
(procuration écrite), mais peut aussi être donnée
oralement.
La procuration est aussi la conséquence juridique de l’octroi
des pouvoirs (l’autorisation d’engager le représenté).
La procuration n’est soumise à aucune forme particulière
(sauf exceptions, par exemple art. 498 ss CC).
La procuration est un acte juridique fondant les pouvoir du
représentant ( procuration interne/externe)
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Les éléments essentiels de la procuration : qui est le
représenté, qui est le représentant, cadre dans lequel la
représentation peut prendre place, limite ->
matérielle/temporelle, date d’échéance, obligations de
restitution ou de destruction.
Les pouvoirs ainsi obtenus ne sont pas illimités. L’étendue
est déterminée au cas par cas par les rapports internes
entre représentant et représenté. Elle est sujette à
interprétation de la procuration. On examine la volonté
réelle du représenté, ou la volonté supposée.
L’étendue des pouvoirs est avant tout déterminée par
l’acte qui les octroie. D’un point de vue objectif, la
procuration peut être spéciale, générique, générale ou
limitée. D’un point de vue subjectif, la procuration peut être
individuelle ou collective.
• Art. 34 CO: la procuration peut toujours être restreinte ou
révoquée!
– Indépendant du – Impossible d’y
rapport juridique de renoncer (al. 2)
base
• Al. 3: Nécessité de le communiquer à des tiers!
– A défaut: les tiers de bonne foi sont protégés
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savoir ce que la régie savait ou devait savoir. C’est la
volonté du représentant qui est déterminante.
• Art. 36 CO: effets de la fin
– Restitution du titre éventuel qui fonde les pouvoirs
– Obligation du représenté (ou de ses ayants-droits) de
faire valoir le retour ou la destruction!
• A défaut: responsabilité à l’égard des tiers de bonne
foi
• Art. 37 CO: connaissance de la fin des pouvoirs
– Nécessaire pour mettre un terme à la
représentation!
– Exception: tiers ayant connaissance de la fin
Une personne valablement représentée par une autre est
engagée par les actions de la seconde qui s’est fait
connaître comme tel.
Quid si le représentant ne dit pas agir comme tel : Fiction
de la représentation -> circonstances indiquaient qu’il y
avait représentation, indifférence. A défaut : cession de
créance ou reprise de dette.
Exercice répétitif
A demande par écrit à B de lui acheter un vélo pour 3'000
CHF. B achète un vélo à C au nom et pour le compte de A
pour 5'000 CHF. A refuse. Est-elle tenue ? Y’a-t-il un
accomplissement d’un acte juridique ? Oui, un contrat de
vente selon l’art. 184 CO. B agit-il au nom de A ? oui, il agit
« au nom et pour le compte de A ». Y’a-t-il procuration ?
Non, car la procuration disait un vélo de 3'000 CHF et non
5'000 CHF. Donc, les conditions de l’art. 32 al. 1 CO ne
sont pas remplies. Le contrat n’est pas conclu. B ne voulait
pas non plus acheter le vélo pour lui-même, il n’est donc
pas lié non-plus. La représentation n’existant pas, les effets
de l’art. 32 al. 1 CO ne se produisent pas.
La procuration prend fin lorsque :
- Les affaires visées par la procuration sont liquidées,
notamment si les tâches sont effectuées ou que le
terme est échu.
- Les pouvoirs sont révoqués (art. 34 al. 1 et al. 2 CO)
- Les pouvoirs sont résignés par acte juridique unilatéral
du représentant
- La réalisation d’une cause légale de l’article 35 CO
Il convient encore de préciser que la double représentation,
lorsque B est représentant de A et de C ; et le contrat avec
soi-même, donc lorsque B conclu un contrat avec A en tant
que représentant et tiers, ne sont en principe pas
admissibles en raison de probables conflits d’intérêts.
L’exception est lorsqu’il n’existe aucun risque de lésion de
représenté ou qu’il y consent.
Malgré l’absence d’autorisation, on peut quand-même
retenir des effets d’une représentation s’il existe
l’apparence d’un pouvoir (art. 33 al. 3 CO et art. 34 al. 3
CO), l’ignorance par le représentant de l’extinction de ses
pouvoirs (art. 35 et art. 37 CO) ou la ratification par le
représenté (art. 38 CO).
Le dépassement de la procuration : importance de la
distinction entre pouvoirs internes et externes :
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ó Protection du tiers de bonne foi
ó Action récursoire à l’encontre du représentant ayant
dépassé ses pouvoirs internes
ó Importance de la procuration suffisamment claire
La représentation sans pouvoir :
• Art. 38 ss CO
• Représentation sans pouvoirs
– Le représentant dit agir au nom du représenté
– Pas de pouvoir de représentation
– Pas de communication au tiers par le représenté
• Dans ce cas:
– Le représenté n’est pas lié à moins qu’il ratifie le
contrat (art.38 CO)
• Si ratification: contrat est valablement conclu!
• Si pas de ratification: pas de contrat
– Ni avec le représenté
– Ni avec le représentant
Le législateur protège le tiers malgré l’absence de pouvoirs
du représentant si les conditions des articles 33 al. 3 et 34
al. 3 CO sont remplies. Ces articles protègent le tiers
lorsque celui-ci s’est fié de bonne foi à une apparence créée
par le représenté. Dans ces cas, le représenté sera tout de
même engagé, malgré l’absence de procuration. Les deux
conditions communes des articles 33 et 34 CO sont
l’existence d’une communication entre le représenté et le
tiers et la bonne foi du tiers.
Dans l’arrêt 4A_58/2010, une compagnie d’assurance
donne mandat, dans un contrat écrit, à A. Survient un souci
concernant les remboursements de Y. La compagnie
d’assurance dit ne pas avoir donnée le pouvoir posant un
problème à A.
Le TF examine premièrement les règles en matière de
représentation de l’art. 32 CO :
- Y’a-t-il un acte juridique ? Oui, le contrat d’assurance
conclu entre Y et A.
- Au nom et pour le compte de l’assurance ? Oui, il est
indiqué que A était représentant.
- Autorisé ? D’après la procuration, non (considérant 4).
Il n’y a donc pas d’effets de la représentation selon l’art. 32
CO. Mais existe-t-il une apparence de pouvoir ? Il faut
examiner les circonstances qui permettent de croire qu’il y
ait représentation. Dans ce cas, elles ne le permettent pas.
Conséquence de l'absence d'effets de la représentation :
Le représentant ne s'est pas présenté comme tel, et na
donc pas agi au nom et pour le compte d'autrui ou 2. Le
représentant n'avait pas de procuration, l'acte n'a aucun
effet obligatoire et ne lie personne, s'ouvre la possibilité
pour le tiers de demander une action en dommages et
intérêt.Il peut s’en prendre au pseudo-représenté (art. 36
al. 2 CO), ou au pseudo-représentant (art. 39 CO). Il s’agit
d’un cas de culpa in contrahendo (ou CIC), concept
développé par la jurisprudence et visant à sanctionner la
violation d’un devoir précontractuel, qui consiste en la
violation d’un devoir de négocier correctement.
Réparation du préjudice par le représentant sans pouvoirs :
Préjudice négatif (comme pour la culpa in contrahendo),
exception : si le tiers conaissait ou aurait dû connaître
l’absence de pouvoir. -> dommages-int plus importants
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sont possibles par équité -> intérêt positif à l’exécution du
contrat.
Action supplémentaire fondée sur l’enrichissement
illigétime : Si le représentant a commis une faute, et si
l’équité l’exige, le tiers peut obtenir plus que l’intérêt
négatif (art. 39 al. 2 CO). On aura ici un intérêt positif. On
se situe dans le contexte de la bonne exécution du contrat.
Il s’agit des dépenses qui n’auraient pas été consenties si
l’obligation avait été correctement exécutée. Le dommage-
intérêt positif offre une réparation plus étendue
Voir Les conditions de la responsabilité
contractuelle (art 97 CO),Les conditions de la
responsabilité délictuelle (art 41 CO)
Résumé des arrêts du cours 2
Structure fiche d’arrêt
Faits
De quel type de contrat s’agit-il ?
Procédure/prétentions Les différentes juridictions saisies ;
- La qualité des parties et leurs prétentions ;
- Les solutions rendues antérieurement par ces juridictions.
En première instance on parle de « demandeur » (pour la
partie qui saisit la juridiction) et de « défendeur ».Devant la
Cour d’appel on parle « d’appelant » (pour la partie qui fait
appel) et« d’intimé ».
En première instance on parle de « demandeur » (pour la
partie qui saisit la juridiction) et de « défendeur ».Devant la
Cour d’appel on parle « d’appelant » (pour la partie qui fait
appel) et« d’intimé ».
Problème de droit soulevé par l’arrêt
Vous devez trouver la question juridique sur laquelle la
Cour de cassation a eu à se prononcer. Cette étape est à la
fois la plus difficile et la plus importante de la fiche d’arrêt.
La solution en droit se trouve toujours à la fin de l’arrêt,
généralement après le « Mais attendu que » ou alors dans
la section : réponse de la cour
Solution de l’arrêt
Arrêt 1_18 CO
Faits
Employée B engagée en tant que gestionnaire par
employeur A SA (gestion de fortune). B reçoit rémunération
avec un salaire fixe et une partie de salaire variable dont le
montant était déterminable. Le 20 octobre 2014, l’employé
a signé un avenant à son contrat qui prévoyait une
réduction de son salaire fixe à 180'000 CHF à compter du
1er janvier 2015. Par courrier du 20 décembre 2014,
l’employée a résilié son contrat de travail avec effet au 31
décembre 2014. Par courrier du 23 décembre 2014,
l'employeuse a pris note de la résiliation, précisant que les
rapports contractuels se termineraient le 28 février 2015.
Elle a toutefois libéré l'employée de son obligation de
travailler dès le 23 décembre 2014.
L'employée a perçu un salaire brut et un salaire variable
entre 2010 et 2013. Elle a reçu exclusivement un salaire
fixe en 2009, 2014 et 2015 (janvier et février). Pour calculer
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la part variable du salaire (336'400 fr. [montant arrondi]),
l'employeuse s'est fondée sur une " marge de commissions
" de 1'080'589 fr., en a retenu le 60%, puis a soustrait du
produit obtenu la somme des frais (déterminés sur la base
des données de l'année 2010) engagés pour l'employée
(311'925 fr. [recte:311'924 fr.]), soit 28'775 fr. de " Frais
généraux ", 5'743 fr. de " Frais généraux liés au personnel "
et 277'406fr. de " Frais de personnel ".
Procédure
Le 9 février 2015, l’employée a ouvert action en paiement
contre l’employeuse de 1'559'668. La défenderesse a
conclu au déboutement de la demanderesse de toutes ses
conclusions et, sur demande reconventionnelle, à sa
condamnation à lui payer 278'668 fr. intérêts en sus, à
divers titres (remboursement de salaires, dommages-
intérêts pour perte due au départ de l'employée, 150'000
fr. de dommages-intérêts pour gain manqué. le Tribunal des
prud'hommes a déclaré irrecevable l'amplification des
conclusions de 172'086 fr.20 formée par la demanderesse
(dispositif ch. 3), ainsi que les pages 2 à 9 du courrier du 15
juin 2016 produit par l'employée (ch. 4). Sur le fond, il a
condamné celle-ci à verser à la défenderesse la somme
brute de 30'000 fr., intérêts en sus (ch. 5), débouté les
parties de toute autre conclusion (ch. 6) et réparti les frais
et les dépens (ch. 8 à 10). Par arrêt du 13 juillet 2018, la
Chambre des prud'hommes de la Cour de justice du canton
de Genève, sur appel de la demanderesse et appel joint de
la défenderesse, a annulé les chiffres 6 et 8 à 10 du
dispositif du jugement entrepris et, statuant à nouveau,
condamné la défenderesse à verser à la demanderesse la
somme brute de 311'194 fr., avec intérêts à 5% l'an dès le
15 février 2012 (date moyenne), et il a procédé à une
nouvelle répartition des frais et dépens. Il a confirmé le
jugement entrepris pour le surplus et débouté les parties de
toutes autres conclusions.
Contre cet arrêt cantonal, la défenderesse forme un recours
en matière civile au Tribunal fédéral. Elle conclut,
principalement, à son annulation en tant qu'il la condamne
à verser à l'employée la somme brute de 311'194 fr. avec
intérêts à 5% l'an dès le 15 février 2012
Problème de droit
Obligation légale de l’employeuse de verser une partie des
cotisations sociales afférentes au salaire de son employée,
et d’autre part, l’application de la méthode de calcul du
salaire variable, convenue entre les parties en vert de l’art
322 CO.
Contrôler la validité de la méthode de calcul
figurant à l’annexe du contrat.
En l'espèce, il apparaît d'emblée que l'employeuse n'a pas
fait supporter à l'employée la part patronale des charges
sociales en prélevant, comme celle-ci l'affirme, cette part
sur son salaire. L'employeuse n'a fait qu'appliquer la
méthode de calcul convenue entre les parties (sur leur
volonté d'y inclure la déduction de la part patronale, cf.
encore infra consid. 5) et définie dans l'annexe au contrat,
pour fixer la participation (salaire variable) auquel avait
droit l'employée selon l'art. 322a CO. Autrement dit, la
déduction est purement mathématique (destinée à calculer
le salaire variable) et le paiement effectif de la part
patronale des cotisations sociales est bien effectué par
l'employeuse. La méthode de calcul et les critères sur
lesquels elle repose - que les parties, faisant usage de leur
18
liberté contractuelle, peuvent convenir - ne sont donc, en
soi, pas critiquables.
En droit suisse des contrats, la question de savoir si les
parties ont conclu un accord est soumise au principe de la
priorité de la vonlonté subjective sur la volonté objective.
Le juge doit donc rechercher la réelle et commune intention
des parties. Le cas échéant à l’interprétation normative.
Solution
Dans ce cadre, la cour cantonale fait sienne la thèse
défendue par l'employée en retenant que celle-ci n'était
pas consciente que la part patronale des charges sociales
serait également déduite de son salaire. Elle considère (de
manière plus ou moins explicite) que la notion de " charges
sociales " figurant dans le contrat de travail ne se rapporte
pas - de façon claire et reconnaissable - à la part patronale
et qu'en l'absence d'explication précise donnée à
l'employée, celle-ci n'était pas en mesure de discerner
quelles étaient les charges sociales effectivement déduites,
les tableaux analytiques mis à sa disposition étant à cet
égard lacunaires.
La cour cantonale a purement et simplement omis de tenir
compte de l'intégralité de l'art. 2.3 ch. 2 de l'annexe au
contrat (à laquelle renvoie l'art. 4 du contrat qui décrit la
rémunération de l'employée) qui prévoit explicitement que,
pour calculer le salaire variable, il faut déduire du montant
de la " rémunération globale " de l'unité B.U1 " le salaire
fixe brut et charges sociales du Gestionnaire (...)
appartenant à la (...) Business Unit 1". La lettre de l'art. 2.3
ch. 2 de l'annexe est pourtant déterminante : les " charges
sociales " s'ajoutent ("et charges sociales ") au " salaire fixe
brut " (soulignage ajouté), qui comprend, par définition, la
part des charges sociales incombant à l'employée (une fois
celles-là prélevées, cette dernière percevra son salaire net).
Cela étant, les " charges sociales " mentionnées
explicitement au ch. 2 de l'art. 2.3 de l'annexe aucontrat ne
peuvent (logiquement) désigner que la part patronale.
La mention " Frais de personnel " ne souffre d'aucune
ambiguïté - l’employée d’ailleurs reconnu en avoir compris
la signification (procès-verbal d'audience du 30 juin 2016
auquel fait référence la recourante) - et elle exclut tout lien
avec la part employée des cotisations sociales qui est
prélevée sur le salaire brut qui lui est versé. Il est donc
totalement impensable que l'employée ait ignoré
l'existence de la déduction de la part patronale des
cotisations sociales (comme le retient la cour cantonale) et
même, vu l'ampleur du montant déduit (61'709 fr.), qu'elle
n'ait pas su qu'il s'agissait de la part patronale des
cotisations sociales portant sur le salaire fixe et sur le
salaire variable de l'employée.
il y a lieu de constater que l'employée avait compris
l'employeuse et que, dans le calcul du salaire variable, la
déduction de la part patronale des cotisations sociales
faisait l'objet d'un accord entre les parties. La demande
formée par l'employée doit dès lors être entièrement
rejetée. Il n'y a donc pas lieu d'examiner les autres griefs
soulevés par la recourante.
L'augmentation de conclusions de 172'086 fr.20 formée le
13 janvier 2017 par la demanderesse, à titre
19
de remboursement d'imputations opérées à tort sur ses
salaires 2009 à 2014, est irrecevable. La demanderesse est
condamnée à payer à la défenderesse la somme brute de
30'000 fr., plus intérêts
à 5% l'an dès le 1er mars 2015.
Arrêt 2_23CO
Faits
Y. SA a cédé à X. un local commercial dont la surface
indiquée était de 246 m2 en 2000. Le bail devait se
renouveler tacitement de cinq ans en cinq ans sauf congé
donné une année à l’avance. X a appris en 2005 que la
surface louée ne correspondait pas à celle qui était
indiquée dans le contrat. Il a donc manifesté la volonté
d’invalider partiellement le contrat pour cause d’erreur
essentielle et qu’à aucun moment après la conaissance
exacte des faits, il n’a ratifié la convention conclue. La
bailleresse s’est opposée à l’invalidation partielle du bail
commercial pour cause d’erreur essentielle.
Procédure
La Comission de conciliation en mantière de baux et loyers
a demander une invalidation partielle du contrat pour cause
d’erreur essentielle, que le loyer soit réduit
proportionnellement. Et que le trop perçu lui soit restituté.
Le loyer a été fixé en fonction de la surface. La bailleresse a
acquis l'immeuble en 1996 et le premier locataire a été un
gérant d'immeubles, qui a loué, outre les locaux en cause
qui ont été comptés pour 246 m2. Par arrêt du 26
novembre 2008, la Chambre des recours du Tribunal
cantonal vaudois a annulé le jugement attaqué et rejeté la
demande du locataire, en considérant qu'il ne s'agissait pas
d'un cas d'erreur essentielle. exerce un recours en matière
civile au Tribunal fédéral. Soutenant que les conditions
d'une invalidation partielle pour cause. d'erreur essentielle
sont réunies, il conclut à l'annulation de l'arrêt précité et à
la confirmation du jugement de première instance. Le
Tribunal fédéral a admis le recours, annulé l'arrêt attaqué
et fixé le loyer mensuel net dû par le recourant à l'intimée
à partir du 1er décembre 2000 pour les locaux loués
Problème de droit
L’art 23 CO, le contrat n’oblige pas celle des parties qui, au
moment de le conclure, était dans une erreur essentielle.
L’erreur de calcul, dont parle l’art 24 al 3 CO ne vise que
l’hypo d’une erreur commune a deux parties, résultant
d’une pure inadvertance dans les opérations arithmétiques,
alors qu’en réalité elles sont dacc sur les prestations dues.
Il ne s’agit pas non plus d’une erreur sur l’étendue des
prestations dont parle l’art 24 al.1 puisque le locataire
conaissait les locaux quîl louait et qt le montant du loyer
qu’il devait payer. Le locataire fait valoir qu'il ignorait la
surface réelle des locaux (c'est-à-dire qu'il était dans
l'erreur sur un fait existant) et qu'il a été amené ainsi à
accepter un loyer auquel il n'aurait pas consenti s'il avait
connu la situation réelle ; il se prévaut donc d'une erreur
portant sur un fait que la loyauté commerciale permettait
de considérer comme un élément nécessaire du contrat au
sens de l'art. 24 al. 1 ch. 4 CO. il a en outre été déjà jugé
que le locataire n'était pas tenu de contrôler les surfaces
indiquées en les mesurant lui-même (arrêt 4C.5/2001 du 16
mars 2001 consid. 3a); en conséquence, i est. évident que
20
l'on ne se trouve pas en présence d'une erreur commise
par négligence au sens de l'art. 26 CO, si bien que toute
prétention en dommages-intérêts de ce chef est d'emblée
exclue.
Le point à trancher est donc de savoir si l'on se trouve en
présence d'une erreur portant sur un fait que la loyauté
commerciale permettait de considérer comme un élément
nécessaire du contrat au sens de l'art. 24 al. 1 ch. 4 CO.
Pour que ce cas d'erreur essentielle soit réalisé, il faut tout
d'abord que le cocontractant puisse se rendre compte de
bonne foi que l'erreur de l'autre partie porte sur un fait qui
était objectivement de nature à déterminer la partie à
conclure le contrat ou à le conclure aux conditions
convenues ; il faut encore, en se plaçant du point de vue de
la partie qui était dans l'erreur, que l'on puisse admettre
subjectivement que son erreur l'a effectivement
déterminée à conclure le contrat ou à le conclure aux
conditions convenues Dans le domaine du bail à loyer, qu'il
s'agisse d'un logement ou d'un local commercial, la surface
à louer est évidemment un élément d'appréciation
important pour décider de conclure ou non le contrat, ou en
tout cas pour apprécier si le loyer demandé est conforme à
l'état du marché dans la région concernée (cf. arrêt
4C.5/2001 du 16 mars 2001 consid. 3a). Cela vaut d'autant
plus dans le domaine des locaux commerciaux, qui sont
constamment évalués et comparés en fonction du prix au
mètre carré. L'art. 11 al. 2 de l'ordonnance du 9 mai 1990
sur le bail à loyer et le bail à ferme d'habitations et de
locaux commerciaux (OBLF; RS 221.213.11) prévoit
d'ailleurs expressément que le loyer usuel au sens de l'art.
269a let. a CO peut être déterminé sur la base du prix au
mètre carré usuel dans le quartier pour des objets
semblables. L'intimée serait d'ailleurs d'autant plus mal
placée pour contester l'importance de cet élément qu'elle
l'a fait figurer dans le contrat et qu'elle admet elle-même
que le loyer proposé a été déterminé en fonction des
mètres carrés. La surface louée, en tant que critère
déterminant pour fixer le loyer, était donc un fait que la
loyauté commerciale permettait objectivement de
considérer comme un élément nécessaire du contrat. Il est
vrai que le contrat n'indiquait qu'une surface
approximative. Cette réserve doit être interprétée selon le
principe de la confiance (cf. ATF 132 III 24 consid. 4 p.
27/28). Elle doit être comprise de bonne foi en ce sens que
le bailleur, sachant que la détermination exacte de la
surface est dans la réalité une opération difficile, a cherché
à se protéger contre une réclamation qui procéderait d'une
menue divergence de calcul. Or il n'y a rien de tel en
l'espèce. La surface réelle est de 204,20 m2, au lieu des
246 m2 indiqués. Il s'agit d'une différence de 41,8 m2
représentant près de 17 % de la surface mentionnée dans
le bail. On ne saurait parler à ce sujet d'une petite
divergence de calcul. Si le caractère approximatif de la
surface indiquée pouvait impliquer une certaine marge
d'erreur, le locataire n'avait pas à compter avec une
pareille différence, laquelle ne peut en aucun cas être
couverte par la notion de surface approximative. On
observera à ce propos que, s'agissant d'un logement, la
jurisprudence a admis une erreur essentielle dans un cas
21
où la superficie réelle était inférieure de 13 m2 à celle
figurant dans le bail, ce qui correspondait à une pièce de
dimension moyenne en moins (ATF 113 II 25 consid. 1b p.
28 s.). Cet ordre de grandeur a été rappelé dans un autre
cas où le locataire s'était fondé sur la garantie des défauts
(arrêt 4C.81/1997 du 26 janvier 1998 consid. 3b/bb). Dans
un autre arrêt, l'idée a été émise qu'une différence
supérieure à 10 % n'était en tout cas pas admissible et
fondait une erreur essentielle (arrêt 4C.5/2001 du 16 mars
2001 consid. 3a). Il reste à examiner si, d'un point de vue
subjectif, des circonstances particulières font apparaître
que l'indication erronée de la surface n'avait pas un
caractère essentiel pour le locataire d'espèce. La
jurisprudence l'a déjà admis dans plusieurs cas, où il
apparaissait, en fonction de circonstances particulières, que
le locataire n'avait attaché aucune importance à l'indication
erronée qu'il avait reçue (cf. ATF 129 III 363 consid. 5.3 p.
365; arrêt 4A_408/2007 du 7 février 2008 consid. 3.3; arrêt
4C.5/2001 du 16 mars 2001 consid. 3b). En l'occurrence,
d'après l'état de fait déterminant, la différence n'était pas
décelable de visu et le locataire n'en a pas eu connaissance
avant les calculs d'un ingénieur en automne 2005. Le
locataire pouvait se fier à la surface qui lui était indiquée,
sans être tenu de procéder lui-même à des calculs (cf.
consid. 2.1 in fine cidessus). Aucune constatation cantonale
ne permet de penser que le locataire ait été à même de se
rendre compte de la différence auparavant, à telle enseigne
que, de son absence de réaction, l'on puisse déduire que la
question n'avait pas d'importance pour lui. La présente
espèce se distingue donc de celles o l'indifférence du
locataire a été admise.
Solution
La cour cantonale semble avoir considéré qu'en occupant
les locaux pendant plusieurs années sans protester, le
locataire avait montré, par son comportement, que les
locaux loués étaient conformes à ses attentes et qu'il ne
souhaitait pas une surface plus importante. En raisonnant
ainsi, la Chambre des recours a perdu de vue que le contrat
de bail comporte deux prestations qui s'échangent: la
cession de l'usage d'une chose et le paiement du loyer (art.
253 CO). Or, le différend ne se pose pas sous l'angle de la
détermination de la chose (le locataire savait quels locaux
lui étaient loués et il les connaissait), mais sur la
détermination du loyer (qui a été effectuée en fonction des
mètres carrés). Il est sans doute exact de dire que le
locataire se satisfaisait des locaux qui lui étaient loués,
mais la question est de savoir si l'intéressé était
subjectivement disposé à payer un loyer surfait parce que
celui-ci avait été arrêté en fonction d'une surface erronée.
Du moment que la différence de surface est de 41,8 m2 et
que le loyer a été arrêté sur la base approximative d'un prix
de 197 fr. le mètre carré, l'écart en valeur est d'environ
8'200 fr. par an. Il est insoutenable de penser que
l'exploitant d'une petite entreprise est indifférent à l'idée de
payer 8'200 fr. de trop par année. Rien ne permet de
supposer que le locataire n'attachait aucune importance à
la surface qui lui était indiquée pour apprécier le montant
du loyer demandé. On doit bien au contraire reconnaître
22
qu'une telle différence était aussi subjectivement
essentielle.
Partant, il sied d'admettre - contrairement à la cour
cantonale - que le locataire a invalidé partiellement le
contrat pour cause d'erreur essentielle au sens de l'art. 24
al. 1 ch. 4 CO.
Les calculs effectués par les juges de première instance
pour réajuster les loyers convenus en fonction de la surface
effective et pour déterminer ainsi le trop-perçu à restituer
n'ont été critiqués par aucune des parties devant le
Tribunal fédéral, de sorte qu'il suffit d'en revenir au
jugement de première instance. La cause sera renvoyée à
l'autorité précédente pour déterminer à nouveau les frais et
dépens de la procédure cantonale, puisque l'abandon de
certaines conclusions - que le Tribunal fédéral n'a pas dû
examiner – peut poser problème.
Arrêt 3_32CO
Faits
X a pris à bail un appart de 4 pièces au sisième à genève le
20 septembre 2013 à la régie W SA. Le 12 août 2015, sur
demande du locataire, la régie a communiqué que le
bailleur était la société immobilière Z SA. Le 3 mai 2017,
Y.________ a ouvert action contre les époux X.________
devant le Tribunal des baux et loyers du canton de Genève.
Les défendeurs devaient être condamnés à évacuer
l'appartement. Le tribunal était requis d'autoriser d'emblée
l'évacuation forcée avec le concours de la force publique.
H.X.________ a lui aussi ouvert action devant le même
tribunal, le 17 mai 2017, contre Y.________, le « détenteur
inconnu du certificat d'actions 1-7-13-17-24-25-45 » et la
Société Immobilière Z.________ SA. Il contestait que
Y.________ fût partie au contrat et habilitée à le résilier. Il
requérait à titre principal l'annulation du congé et à titre
subsidiaire la prolongation judiciaire du contrat pour une
durée de quatre ans.
Procédure
Le tribunal a rendu un premier jugement le 15 novembre
2017. Statuant sur l'appel des époux X.________, la Chambre
des baux et loyers de la Cour de justice a annulé ce
prononcé par arrêt du 12 juillet 2018. La Cour a renvoyé la
cause au tribunal pour complément d'instruction et
nouveau jugement.
Le tribunal a rendu un nouveau jugement le 14 mars 2019.
Il a constaté que Y.________ est la bailleresse de
l'appartement. Il a constaté la validité du congé et il a
condamné les défendeurs à évacuer ce logement. Il a enfin
renvoyé la cause à une autre chambre du Tribunal des
baux et loyers pour statue après expiration du délai d'appel
sur les mesures d'exécution sollicitées.
La Chambre des baux et loyers de la Cour de justice a
statué le 16 mars 2020 sur un deuxième appel des époux
X.________. Elle a rejeté cet appel et confirmé le jugement
attaqué.
23
Agissant par la voie du recours en matière civile, les époux
X.________ requièrent le Tribunal fédéral d'annuler le congé
signifié le 25 août 2016. Invitée à prendre position sur une
demande d'effet suspensif jointe au recours, Y.________ a
présenté une demande de sûretés en garantie des dépens;
elle a plus tard déposé une prise de position. Elle n'a pas
été invitée à répondre au recours. La Société Immobilière
Z.________ SA, elle aussi intimée, n'a pas procédé.
Problème de droit
7.
Les recourants persistent à contester que Y.________ soit la
cocontractante de H.X.________ et qu'elle ait pu valablement
résilier le contrat le 25 août 2016. Ledit contrat a été conclu
le 20 septembre 2013. Le locataire traitait alors avec la
société W.________ SA. Celle-ci affirmait traiter au nom et
pour le compte d'un tiers dont elle ne révélait pas l'identité.
En effet, l'expression « certificat d'actions 1-7-13-17-24-25-
45 », dans le contrat, ne permettait pas au locataire de
reconnaître une personne, mais il était évident que la régie
ne s'obligeait pas elle-même. Le procédé ainsi adopté était
valable au regard de l'art. 32 al. 1 CO concernant la
représentation. Il incombait seulement à la régie,
représentante, d'indiquer plus tard au locataire la personne
qu'elle représentait dans l'éventualité où la collaboration de
cette personne devenait nécessaire à l'exécution du contrat
(Christine Chappuis, in Commentaire romand, 2e éd., n° 15
ad art. 32 CO). Elucider quelle est la personne physique ou
morale que la régie, par ses propres organes ou
représentants, voulait représenter le 20 septembre 2013,
lorsqu'elle a remis à bail l'appartement concerné, n'est pas
une question de droit soumise au contrôle du Tribunal
fédéral selon l'art. 95 let. a LTF. En effet, déterminer ce que
les parties ou leurs représentants savaient ou voulaient au
moment de conclure relève de la constatation des faits
(ATF 140 III 86 consid. 4.1 p. 91). Selon l'art. 105 al. 1 LTF,
le Tribunal fédéral est au contraire lié par les constatations
de fait de la juridiction cantonale.
Il est raisonnablement présumable que la régie, par ses
propres organes ou représentants, voulait représenter la
personne physique ou morale qu'elle considérait comme
l'ayant droit à l'appartement concerné et pour laquelle elle
assumait le mandat de gérer ce bien. Elle a pu se trouver
dans l'incertitude, voire dans l'erreur au sujet de cette
personne. Une erreur de ce genre est semble-t-il survenue
lorsque la régie, répondant le 12 août 2015 à une demande
du loca taire, a indiqué que la bailleresse était la Société
Immobilière Z.________ SA. Le cas échéant, il s'agissait
d'une erreur dite essentielle selon les art. 23 et 24 al. 1 ch.
2 CO; elle n'a pas eu pour effet de faire entrer cette société
dans la relation de bail à loyer. Le procédé adopté par la
régie lors de la conclusion du contrat, procédé opaque mais
néanmoins valable, suivi d'une réponse semble-t-il erronée
à la question plus tard posée par le locataire, sont à
l'origine des débats oiseux et complexes. En définitive, la
Cour de justice constate que Y.________ est la bailleresse
représentée par la régie. A l'encontre de cette constatation,
les recourants persistent à discuter longuement mais
inutilement de multiples rapports de droit qui concernent
24
certes l'appartement, la Société Immobilière Z.________ SA,
Y.________ et d'autres personnes encore, mais dont le bail à
loyer conclu le 20 septembre
2013 est juridiquement indépendant. Rien, dans
l'argumentation développée à l'appui du recours, n'est de
nature à révéler que l'identité de la personne représentée
par la régie soit constatée de manière manifestement
inexacte aux termes de l'art. 105 al. 2 LTF. Une intervention
du Tribunal fédéral est par conséquent exclue.
Les recourant ne mettent pas autrement en doute la
validité du congé signifié le 25 août 2016. Ils ne mettent
pas non plus en doute qu'en conséquence de la fin du
contrat, l'art. 267 al. 1 CO autorise la bailleresse à exiger la
restitution de l'appartement. Le recours en matière civile se
révèle privé de fondement, ce qui conduit à son rejet. A
titre de parties qui succombent, ses auteurs doivent
acquitter l'émolument à percevoir par le Tribunal fédéral et
les dépens auxquels l'intimée Y.________ peut prétendre
pour avoir pris position sur la demande d'effet suspensif.
Solution
1. Le recours est rejeté.
2. Les recourants acquitteront un émolument judiciaire de 3'000
francs.
3. Les recourants verseront une indemnité de 500 fr. à l'intimée
Y.________, solidairement entre eux, à titre de dépens.
4.Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de
justice du canton de Genève.
Cours 3 – L’exécution et l’inexécution du
contrat : les mécanismes
La structure du CO sur ces points
L’exécution des obligations en général -> 68 ss CO
ó L’exécution dans les contrats bilatéraux en particulier
(82 ss CO)
ó Règle sur la demeure du créancier 91 ss CO -> sont
dans la partie exécution car le débiteur a fait la
prestation mais le créancier ne l’a pas laissé.
Des effets de l’inexécution des obligations ->97 ss CO
ó Responsabilité (97 ss CO)
ó Règles sur la demeure du débiteur (102 ss CO) -> le
débiteur n’a pas effectué la prestation donc pour ça
que les articles sont dans les règles de l’inexécutions.
Extinction des obligations 114 ss CO
Les modalités des obligations 143 ss CO
Celui qui execute = le débiteur, le débiteur à la dette et le
créancier la créance
25
Application de ces règles -> application plus large qu’au droit
contractuel -> également en partie applicable p.ex. à la RC, droit
des obligations générales
De l’exécution des obligations CO 68-96
Exécution personnelle par le débiteur lui-même que si le
créancier y a un intérêt CO 68
Droit dispositif
Sinon délégation possible
Par défaut, le débiteur peut ne pas exercer lui-même la
créance si l’intérêt du créancier n’est pas remis en cause. A
part si conclu spécifiquement par rapport à une personne,
l’exécution personnelle exigée, ex : contrat de travail,
l’employé ne peut pas se faire représenter, exception du
contrat de conciergerie, architecte
Si toute la dette est exigible, le créancier peut refuser de
recevoir un paiement partiel 69 CO
Droit dispositif
S’il refuse, le créancier n’est pas en demeure
Si la dette est en partie contestée, le créancier
doit accepter la partie non contestée
Ex : je vais chez le dentiste et j’ai deux carries, il m’en
corrige qu’une et me dis reviens demain -> par principe il
peut par des aspects médicaux mais si c’est juste parce
qu’il veut aller boire une bière non.
Chose de genre CO 68-96
Si un contrat porte sur une chose de genre, c’est le débiteur
(ex : vendeur) qui choisit parmi elles (art 71)
Droit dispositif
Dérogation peut découler de la nature de
l’affaire
Le débiteur ne peut choisir une chose de
qualité inférieure
Chose de genre ≠ chose fongible ≠ chose spécifiée-corps certain
Chose fongible : désignée par son nombre/poids/mesure (ex :
1kg de farine)
Chose de genre : déterminée par certaines caractéristiques
générales -> par leur genre et non par leur individualité.
Chose de corps certain : chose individualisée par des signes
distinctifs (ex : un exemplaire de la thèse du prod dédicacée a
mon attention)
Intérêts CO 73
Si intérêts sur une somme d’argent dus étant donné la loi ou de
par le contrat et que la loi ou le contrat ne fixe pas de taux ->
5% par an
26
Intérêt compensatoire : compense le fait que les DI n’ont
pas été versés dès la survenance du dommage
Intérêt moratoire : compense l’attente lorsque le
montant non payé à son échéance ; exige la mise en
demeure simple 104.1 CO -> donc mettre en demeure le
plus tôt possible
Droit dispositif -> Taux plafonné QUE pour les crédits à la
consommation
Sauf exceptions (compte courant), les intérêts ne peuvent pas
porter intérêts CO 105
Dette d’intérêt se prescrit en 5 ans CO 128
Mais prescrite si le capital l’est
Si on prévoit qq.chose on a le droit d’aller jusqu’à max 15% si on
prévoit rien on peut aller jusqu’ max 5%
Lieu de l’exécution CO 74 -> droit dispositif Obligation porte
sur :
ó Somme d’argent = dette portable : le débiteur doit
l’amener au créancier (cas spécial : transfert bancaire)
ó Chose déterminée= dette quérable : le créancier doit aller
la chercher là où elle se trouvait lors de la conclusion
Vente : dette quérable -> acheteur doit aller
chercher la chose
ó Autre cas= dette quérable auprès du débiteur
ó En cas de déménagement du créancier : en principe
nouveau domicile, sauf si cela complique excessivement
CO 74.2
Donc intérêt à « fixer » dans le contrat
28
o MAIS si action en justice, elle doit porter sur le
montant dans la devise convenue, jugement aussi
dans la devise convenue
o Si poursuite ou faillite LP : convertir en CHF !
Seul le débiteur a la faculté de décidé que le paiement se fasse
en CHF. Le créancier peut demander sa créance en euro que en
euro. S’il n’y a pas d’accord, la monnaie de base sera le CHF,
même si contrat est en euro, le débiteur peut imposer le
paiement en CHF, avec conversion de la somme au cours du
jour, il faut la somme en CHF suisse corresponde au montant en
euro du jour.
E gros, il peut tjr régler sa dette en CHF à part si qq.chose le lui
interdit.
Cas de l'arrêt sur les deux italiennes qui devaient recevoir un
paiement en euro, elles ont demandé un montant en chf de
poursuite mais irrecevable car le juge ne peut donner autre
chose que ce qu'il demande mais la le créancier ne peut
demander créance en une autre monnaie
Quittance 88 CO
Droit de recevoir une quittance, attention à l’art 89 CO, gros
risque en pratique, tjr avoir en tête au moment de rédiger une
quittance.
ó Dans le cas de paiement réguliers, si quittance, elle est
considérée comme portant sur toutes les échéances
passées !
ó Dans le cas de paiements en capital, si quittance, elle est
considérée comme portant sur les intérêts (elle englobe les
intérêts à moins que je dise le contraire)
ó Remise du titre au débiteur fait présumer l’extinction de la
dette (c’est le cas dans les reconnaissances de dettes)
Demeure 91 et 102-109 CO = retard sans raison valable
Demeure du débiteur = le fait d’être en retard sur
l’execution de son obligation d’exécution donc =
inexecution , demeure du créancier = retard d’exécution
ó Demeure du créancier : il n’accepte pas à temps la
prestation que veut lui faire le débiteur ou n’effectue pas
les actes préparatoires CO 91.
o Solution principale : consignation de la chose par le
débiteur avec ou sans l’aide du juge CO 92. (dès le
moment ou on va consigner la chose, on va éviter une
responsabilité s’il arrive qq.chose à la chose)
Si obligation de faire du débiteur : résolution ex
tunc
o Vente possible si chose sujette à dépréciation art. 93
CO
Conditions : Vente publique (sauf si chose cotée
ou à valeur faible), Autorisation du juge,
consignation du montant.
ó Si exécution en argent : possibilité pour le débiteur de
résilier selon les règles sur la demeure du débiteur.
Le cas ordinaire = la remise de la chose fait passer les risques, si
je veux te remettre la chose et que tu la refuse et que la chose
crame c'est ma responsabilité, c'est pour ça qu'il faut consigner
afin que les risques ne soient plus les miens.
ó Demeure du débiteur : il n’effectue pas sa prestation au
créancier
29
o Solution triple à choix du créancier :
maintenir/résilier/résoudre
o Le cœur des règles sur l’inexécution (art 102 ss CO)
ó Demeure simple : Automatique à l’échéance fixe prévue
dans le contrant CO 102.2
o Si pas d’échéance fixe prévue : demeure simple après
expiration du délai fixé dans une interpellation (eo t en
retard la batard)
o Effet : Intérêt minimum à 5% même si taux
conventionnel moindre convenu
DI supplémentaires si fautes du débiteur en
demeure
Pas d’intérêts sur les intérêts sauf compte
courant
Débiteur devient responsable si dommage
par cas fortuit CO 103.1 -> preuve
libératoire : absence de faute ou dommage
inévitable. Centrale car risque et gain est
au débiteur alors que contrat de vente,
risque passent directement à l’acheteur.
ó Sans demeure simple PAS de demeure qualifiée. La
demeure simple nous ouvre tout de suite un droit à des
intérêts au moins de 5% même si le contrat prévoyait 2%
d’intérêt, c’est impératif dès la demeure.
ó Demeure qualifiée : Si un terme fixe absolu a été
convenu (« nécessairement et seulement le 10 octobre) ou
si prestation maintenant inutile CO 108.2 ou si manifeste
que le débiter refuse de s’exécuter (alors que c’était
évident -> robe de mariée) CO 108.1 Il faut donc que le
contrat ait une date « impérativement le 15 octobre » qui
découle du droit impératif. Pour être plus clair encore
mettre dans les terme : en cas de retard c’est inutile.
o Sinon : après expiration d’un délai de grâce
convenable CO 107.1
o Le créancier peut alors choisir immédiatement Co
107.2 :
1) Maintenir le contrat et exiger l’exécution en
nature -> « ultime délai … »
+DI pour cause de retard 103, 106 et int
moratoire 104.
2) Résoudre le contrat ex tunc (à partir d’une
date antérieure) CO 109.1, effet retro-actif, les
prestations déjà effectuées sont restituées, on
retourne à la situation d’avant ou le contrat
n’existait pas. -> DI négatifs si faute (présumée)
3) Résilier le contrat et DI positif si faute
(présumée)
En Payant ou déduisant de sa propre
prestation. C’est super ça, on peut exiger
l’équivalent de l’exécution du contrat, on
fait comme si on exécutait, ex : je te vends
une voiture, t’es en demeure qualifiée, je
peux te demander en dommage la val. de
la caisse. Hyper important de choisir de
résilier surtout lors de choses avec le cours
qui bougent comme l’essenge etc.
ó La demeure du débiteur découle du droit dispositif, on peut
donc prévoir autre chose.
30
óFixer un délai de grâce précis est une précaution
recommandée
ó La demeure peut porter sur n’importe quelle obligation, pas
nécessairement la principale
ó La faute n’est en principe pas requise ou est présumée,
sauf pour DI supplémentaires.
ó Si le choix 1 ne fonctionne pas, alors de nouveau choix
entre 2 et 3 (résoudre ou résilier)
ó Application par analogie si refus anticipé (avant l’exigibilité)
de s’exécuter du débiteur
ó Si contrat de durée déjà partiellement exécuté, la
résolution ex tunc est souvent impossible-> donc ex nunc
ó Délai de prescription 10 ans dès l’exigibilité
Lorsque l’on est créancier et que l’autre est vraiment en retard,
on a de grands pouvoirs
La subrogation CO 110 -> substituer qq.chose
Si A doit de l’argent à B et que C la paie à la place de A, est-ce
que C peut réclamer ensuite cet argent ?
Ça dépend. Non si j’ai aucun motif de payer à sa place. ->
Vérifier les conditions de CO 110 ou de lois spéciales. Ex : 148-
149 débiteurs solidaires.
Si subrogation, le tiers « prend la place » du créancier vis-à-vis
du débiteur et obtient tous les droits du créancier. Y compris
clause d’arbitrage, par ex. Il a donc légitimation active en cas de
procès. Cas de subrogation légale (p.ex : assurance accident
etc)
Le porte-fort CO 111
Une forme très souple de garantie. Une garantie que l’entreprise
FAST livrera ta robe de mariage à temps. Si FAST ne s’exécute
pas, je te dois des dommages-intérêts.
Je te promets que Stanford octoiera à ton fils une bourse
d’études pour Stanford. Si ce n’est pas le cas, je te dois des DI.
Caractéristiques : Aucune forme obligatoire contrairement au
cautionnement, une promesse faite par moi à toi, qui porte sur
l’action d’un tiers (donc indépendant) qui n’est en tout cas pas
partie à notre contrat, et qui peut n’être tenu par aucun contrat.
Conséquences : réparation du dommage subi, clause pénale ok
La stipulation pour autrui CO 112
Engagement tripartite, nous convenons que si ton fils vient me
rendre visite, je prendrai son entretien à ma charge. Ma police
d’assurance-vie prévoit qu’en cas de décès, le montant convenu
est versé à mes enfants.
Caractéristique : je m’oblige personnellement (débiteur), vis-à-
vis de toi (créancier) mais en faveur d’un tiers (ici ton fils)
Le bénéficiaire peut-il réclament directement la prestation ou
doit-il passer par le créancier ? oui il peut si prévu ainsi, dite
parfaite.
Extinction CO 114
Si je te rembourse complètement, tous les droits accessoires
s’éteignent également. -> cautionnements, garanties, etc. Sauf
gages immobiliers (ex : cédules -> billets, papier, sur lequel
quelque chose est notifié par une autorité judiciaire)
32
– Acte de disposition avant l’avènement de la
condition est nul.
Condition résolutoire : effet ex-nunc
Empêchement frauduleux 156 CO
Conditions prohibées : art. 157 CO L’obligation elle-même est
nulle !
Arrhes-dédit-acompte CO 158
ó Arrhes : « en signe de conclusion ». Acquis au créancier, qui
ne les rend pas et ne les impute pas [CO 158.1 et 158.2].
ó Dédit : pour « pouvoir se départir du contrat en
l’abandonnant »: si je ne veux plus du contrat, j’abandonne
le montant versé à titre de dédit, et ne suis alors plus liée
[CO 158.3].
– L’autre peut aussi se départir en rendant le dédit «au
double »
ó Acompte : je paie en signe de conclusion du contrat, mais
c’est imputé sur les autres paiements dus (ex. vacances).
• Attention : risqué – il vaut mieux dire clairement ce qui est
voulu.
La clause pénale CO 160-163
ó Montant dû sans preuve de dommage/préjudice
ó En principe : cumul de la peine et de l’exécution du contrat
ó DI possibles
ó Questions cruciales : Questions cruciales :
– Est-ce une fixation forfaire du dommage (dans ce cas, cela ne
peut être réduit) ou vraiment une clause pénale (ça peut être
réduit) ? La clause pénale permet à une partie de recevoir un
dommage dans preuve de dommage.
– Est-ce que le créancier peut exiger en sus (de la clause pénale)
l’exécution en nature ? Il faut le prévoir sinon on va présumé
qu'elle remplace la clause pénale
•Quid en cas de montant exagéré ? Possibilité pour le juge de
réduire le montant de la clausee pénale
– Art. 163 al. 2 CO
Le paiement de la clause pénale ne libère pas le débiteur
d’effectuer la prestation.
Indépendamment de la preuve du dommage, il faut juste
montrer qu’il y a eu une violation du contrat -> fait qui
déclenche le droit. Elles sont très fréquentes lors de clause de
confidentialité et d’autres clause ou le dommage est dur à
établir.
Cession de créance CO 164
En principe, elle est possible, sauf lois ou clauses contractuelles
contraires. Elle se fait librement : un nouveau créancier prend la
place de l’ancien. Sans forme particulière mais on retiens en
pratique que la cession doit être signé par un créancier cédant.
On ne demande PAS son avis au débiteur. Ce n’est pas un
contrat tripartite !Il doit être informé pour payer à la bonne
personne, il garde ses droits antérieurs donc forme écrite
conseillées.
Le créancier cédant doit signer (écrit) l’acte de cession. Le
cessionnaire peut signer, mais pas obligatoire.
33
A des effets sur la legitimation active. -> Le cédant la perd si
cession avant le début du procès.
La reprise de dette CO 175 -> le débiteur donne la dette à
qq.un d’autre.
Pour qu’un débiteur prenne la place de l’ancien, le créancier (qui
reste le même) doit être d’accord.
Forme écrite pas exigée mais conseillées car si on donne la
dette à qq.un qui a pleins de dettes ça va pas.
En général, d’accord accord (contrat bilatéral) entre le futur
nouveau débiteur et le débiteur actuel. En général : deux
contrats mais ils sont informels.
Le nouveau débiteur peut invoquer les droits de l’ancien
débiteur
Puis un contrat entre le créancier et ce nouveau débiteur, peut-
être par acceptation tacite.
Termes utiles
Obligation : devoir juridique dont le non-respect entraîne
l’obligation de réparer (si les autres conditions sont remplies)
Incombance : obligation d’une partie dont le non-respect
entraîne la perte de son/ses droit/s.
Qualité pour agir : légitimation active= titularité de la créance
(droit matériel, donc déboutement au fond)
Qualité pour défendre : légitimation passive = titularité de la
dette (droit matériel, donc déboutement au fond)
A titre fiduciaire : vers l’extérieur : voulue et déploie ses
effets ; dans les rapports internes ; à rendre ensuite.
Cours 4 – Autres éléments de la partie
générale du CO
Le cas particulier de la responsabilité du débiteur (97 à 101 CO)
Les art 97 ss CO constituent des normes cardinales du droit des
obligations, spécifiquement sous l’angle contractuel.
Distinction du droit contractuel et droit de la responsabilité civile
art 41 ss CO
- Cumul possible en théorie si pour l’art 41, la violation du
contrat emporte une violation d’un devoir général de
l’ordre juridique.
- En pratique : le régime des art 97 ss CO est souvent plus
favorable (faute présumées, responsabilité pour auxiliaires
(101) et prescription décennale (127)
De la responsabilité du débiteur en général art 97 CO
1) Impossibilité subséquente fautive
Impossibilité subséquente et définitive imputable au
débiteur
Impossibilité : après la naissance de l’obligation
Effet : transformation dès sa survenance de l’obligation en
une dette de dommages-intérêts
A distinguer de la demeure art 102 CO, qui
n’entraîne pas nécessairement l’extinction
de l’obligation
Si impossibilité subséquente non-imputable au débiteur :
art 119 CO -> extinction de l’obligation sans DI
34
Rappel : si impossibilité objective initiale, il convient
d’appliquer l’art 20 CO -> Nullité du contrat
Mais si subjective : faute donnant lieu à des
DI
Notion d’impossibilité :
Objective
Naturelle : loi de la nature, etat de connaissance
de la tech, limites humaines, cas fortuis
Juridique
Subjective : seul le débiteur ne peut exécuter la
prestation
Par principe aussi le régime de l’art 97 CO selon
la jurisprudence
Critiquée en doctrine récente (devrait plutôt être
les règles sur la demeure)
Sauf : impossibilité subjective d’une
obligation strictement personnelle
Débat complexe et perpétuel ! Dans TOUS LES CAS :
doit être définitive !
N’est pas une impossibilité : l’exorbitance art 18,
l’impécuniosité et l’insolvabilité du débiteur, exécution
d’une dette de genre, tant que la chose de genre
existe
2) Exécution imparfaite et violation positive du contrat
Porte à la fois sur l’obligation principale qu’accessoire.
Situation couverte : exécution qualitativement défectueuse.
Non : exécution quantitavement défectueuse (demeure du
débiteur)
Ex : exécution défectueuse de l’obligation principale,
violation de devoirs accessoires, résiliation anticipée du
contrat ou violation d’une obligation de s’abstenir.
4 conditions :
Violation du contrat
Dommage
Perte effective, gain manqué, également
dommage « causé directement à un tiers »
dont le créancier répond envers ce tiers
qu’il est tenu de réparer. Cas spécifique du
tort moral -> pas mentionné à l’art. 97 CO,
mais intégré aux mêmes conditions.
Nécessité : gravité suffisante (47 et 49 CO)
Lien de causalité (naturelle ou adéquate)
Causalité naturelle : sans le premier événements, le
second ne se serait pas produit
Causalité adéquate : lorsque le premier est propre,
d’après le cours ordinaire des choses et l’expérience
de la vie, à entrainer un résultat du genre de celui qui
s’est produit. La causalité adéquate peut être
interrompue par un événement extraordinaire ou
exceptionnel auquel on ne pouvait s’attendre (force
naturelle, fait du lésé ou d’un tiers) et qui revêt une
importance telle qu’il s’impose comme la cause la plus
immédiate du dommage et relègue à l’arrière-plan les
autres facteurs.
35
Faute, qui est présumée
Manquement de volonté, de l’intelligence ou de la
diligence à un devoir imposé par l’ordre juridique :
violation de l’obligation ! Il appartient au débiteur de
prouver qu’aucune faute ne lui est imputable.
Tempérament : obligations de moyen
Débiteur répond de toute faute art. 99 al. 1 CO
Cas de la faute concomitante du créancier
Cas du débiteur incapable de discernement-> pas de
faute, mais répartition selon l’équité art 54 al 2 CO par
renvoi l’art. 99 al 3 CO
La diligence dont il est ici question, et donc la faute,
dépend de l’obligation violée !
Acte illicite : faute (quasiment) dans tous les cas
Obligation légale : selon la norme
Obligation contractuelle : selon la diligence
prévue dans le contrat
Interprétation du contrat selon l’art. 18 CO
Conséquences :
Dommages-intérêts positifs !
r Indemnisation de l’intérêt positif au contrat
r Créancier placé dans la même situation que si le débiteur
avait exécuté la prestation conformément au contrat
r Imputation des avantages tirés par le créancier
r Imputation de la contre-prestation
37
Limitative -> on dit ok il y a responsabilité mais avec un
plafonnement ex de 1'000 chf max, c’est très fréquent en
pratique.
Aucune forme requise, y compris par actes concluants ou
oralement. Art 18 CO
Règles spécifiques sur les conditions générales dont art. 8 LCD
On peut prévoir des clauses exclusives ou reductrices de
responsabilité des CG.
Loi sur la concu déloyales -> clause de l’insolite (que dans les
contrats de conso lorsqu’on a un accord général, une clause
insolite (opposée à ordinaire) ne sera pas opposable que si elle a
été mis en évidente par ex en majuscule ou en gras. Ce sont
des limites à ce qu’on peut mettre dans les conditions générales.
Portée :
Art 100 CO ne concerne que les clauses dérogatoires par avance
(avant la connaissance du préjudice)
Liberté totale après la connaissance du préjudice.
L’art 8 LCD : les CG ne peuvent pas être utilisée pour cérer une
disposition d’équilibre normal du contrat en temre de risque etc.
Régime d’aggravation : pas couvert par 100 CO !
Toujours possible d’aggraver la resp du débiter. Ex : modif du
fardeau de la preuves, incombances nouvelles etc.
Modification de la répartition des risques : pas couvert par 100
CO, mais attention aux règles impératives spéciales p. ex : 256
al 2 et 288 al 2 en matière de bail.
Modification/ exclusion de certaines obligations : pas couvert par
100 CO mais attention aux règles impératives spéciales, ex :
règles impératives du droit de travail.
Pas applicable aux responsabilité objectives simples.
Notions :
Dol -> volonté de violé le contrat
Négligence grave : violation des règles élémentaires, non
volontaire mais intervenu à a viilation d’une règle de l’art. de
base.
Négligence légère : il y a eu négligence mais c’était pas
qq.chose qui remet les fondamentaux absolu des règles de l’art
en tant que telles.
Conséquences : contrairement au texte légal, il n’y a pas de
nullité complète, mais la clause demeure valable dans la mesure
compatible avec l’art 100 CO.
Exceptions possibles : contrats conclus avec des
consommateurs.
Al. 2 : possibilité pour le juge de tenir pour nulle une clause
excluant la responsabilité pour faute légère.
Deux cas :
ó Créancier se trouvait au service du débiteur (rare)
ó Responsabilité résulte de l’ex d’une industrie concédée par
l’autorité : CFF, CGN entreprises électriques, centrales
nucléaires etc, banque, débattu : avocats, médecins,
notaires etc.
Responsabilité pour auxiliaires art 101 CO
La personne utilisant des auxiliaires doit répondre de leur
comportement comme s’ils étaient les siens. Auxiliaire=
n’importe qui qui aide ou remplace le débiteur, on est plus
stricte avec le débitur car il s’est fait remplacé par qq.un.
40
prestation convenue, n'était pas automatiquement synonyme d'une
violation contractuelle.
En bref, le contrat de voyage à forfait entraîne pour l'organisateur des
obligations diverses, comprenant des obligations de moyen et des
obligations de résultat. On retrouve dès lors les questions habituelles du
droit des obligations, soit en particulier le double aspect de la diligence,
conçue à la fois comme une obligation contractuelle et comme un aspect
de la faute, ce qui revêt une incidence au niveau de la présomption de
faute (
En recherchant si l'une ou l'autre exception prévue par l'art. 15 al. 1 LVF
était réalisée, la Cour de justice a relevé qu'en Inde, il était Contre indiqué
de circuler en voiture de nuit, ce que l'organisateur savait; or, il n'avait pas
prévenu le voyageur, ni insisté pour qu'il prenne un vol plus tôt dans la
journée. En acceptant de fournir une prestation de transfert entre l'aéroport
et l'hôtel dans de telles conditions, il s'était accommodé d'un risque. Se
pose ainsi la question d'une potentielle violation du devoir d'information.
43
Dans une première étape, sur l'action principale du client en
restitution de son avoir non amputé des prélèvements indus (art.
107 al. 1 CO), le juge doit examiner si les prélèvements ont été
exécutés sur mandat ou sans mandat du client, ce qui
présuppose, en cas de représentation du titulaire du compte, de
se poser la question des pouvoirs du représentant,
respectivement de la ratification des prélèvements par le
titulaire. Ce n'est que si les ordres ont été exécutés sans mandat
du client que le juge doit examiner, dans une deuxième étape, si
le dommage est un dommage de la banque (système légal) ou
si, en raison de la conclusion d'une clause de transfert de risque
(Risikotransferklausel), le dommage est à la charge du client. Ce
n'est enfin que lorsque le dommage est subi par la banque,
conformément au système légal, que le juge peut encore devoir
examiner, dans une troisième étape, si celle-ci peut opposer en
compensation à l'action en restitution de son client une
prétention en dommagesintérêts pour avoir fautivement
contribué à causer ou à aggraver le dommage en violant ses
propres obligations (art.
Tercier Pichon 24
La responsabilité contractuelle
La responsabilité est l’obligation faite à une personne de réparer
le préjudice causé à autrui.
Elle est régie par deux types de normes :
Les règles contractuelles
Les règles légales -> générales et spéciales
La responsabilité contractuelle reste un cas particulier de la
responsabilité générale. Le régime de la resp. Contractuelle est
différente de la responsabilité délictuelle car ison régime repose
sur 3 particularité principales :
r La présomption de faute : dans la responsabilité générale, il
imcombe au créancier d’en apporter la preuve alors que
dans la responsabilité contractuelle, cette faute est
présumée pour le débiteur.
r La repsonsabilité pour le fait d’autrui : dans la resp.
contractuelle le débiteur répond des actes de toutes les
personne qu’il a chargée de l’exécution., sans tenter de
démontrer qu’il n’a de son côté commis aucune faute en
les choisissant, dirigeant ou les surveillant.
r La prescription, la resp générale : 3 ans dès la conaissance
du dommage, resp contractuelle c’est q0 anssauf en cas
d’atteinte à l’intégrité.
45
La maxime des débats et la maxime de disposition imposent une grande
prudence aux parties. Si une partie allègue des faits et que l’autre de les
réfute pas explicitement, le juge tiendra l’allégué pour véridique., exception
mais rare en pratique CPC 153.2, CPC 56. -> Les erreurs et l’inadvertance
se paient cher.
Quelques autres principes :
ó Libre appréciation des preuves -> attention : peut-être une
appréciation anticipée des preuves, principe de l’économie de la
procédure.
ó Droit à la preuve et droit d’être entendu
Si violation, on peut faire recours :
Inclut le droit à un débat oral si explicitement requis
(CEDH)
Inclut le droit à un jugement motivé
Droit d’accéder au dossier
Droit de répliquer
ó Devoir de collaborer à l’administration des preuves
o Le juge peut exiger qu’on participe à l’admin d’une preuve
o Sinon, il retiendra le fait « contre » nous
ó Principe de l’autorité de la chose jugée : les mêmes faits entre les
mêmes parties avec les même prétentions, une fois le jugement
entré en force, ne peuvent être à nouveau rejugés.
o Petites exceptions pour des faits nouveaux décisifs qui ne
pouvaient pas être présentés lors de l’instance précédente ->
révision
o Aussi, désistement après communication au défendeur
o Aussi si transaction judiciaire
ó Principe de litispendance
Si un tribunal est déjà saisi d’un litige (dès la 1ere requête), un autre
tribunal saisi du même litige entre les mêmes parties devra se déclarer
incompétent -> empêche le forum shopping -> pratique de droit
international privé qui consiste à saisir la juridiction la plus susceptible de
donner raison à ses propres intérêts
Les délais
ó Les délais de droit matériel
o Entraînant la perte du droit
Déchéance d’un droit formateur lorsqu’une procédure
judiciaire n’est pas introduite dans un délai déterminé ->
extinction du droit de l’exercer-> rejet de l’action ex : CO
31, 336b.2
Péremption d’une créance lorsque le créancier ne la fait
pas valoir avant l’échéance du délai péremptoire en
introduisant une requête de conciliation ou une action en
justice -> perte pure et simple du droit-> rejet de
l’action , ex : LRFP 10.2
o Entraînant la prescription du droit d’agir en justice : la
prescription n’éteint pas la créance ; le créancier peut toujours
faire valoir une créance prescrite en justice, mais le débiteut
peut s’y opposer en soulevant l’exception de la prescription (le
tribunal ne l’examine pas d’office) -> rejet de l’action
Ex : CO 60, 67, 127%128, LCR 83
ó Les délais de nature procédurale
o Les délais de déchéance : délais pour introduire une procédure
(généralement à la suite d’une autre procédure) sous peine
d’être déchu du droit de continuer la dite procédure ->
irrecevabilité de l’action ou du recours7appel ex : CPC 209,
101.3
o Les autres délais : délais fixés par la loi (délai légal) ou le
tribunal (délai judiciaire) dans le cadre d’une procédure
judiciaire pendante.
Délais péremptoires : l’inobservation de ces délais
provoque la déchéance du droit de procéder à l’acte que
46
la partie était tenue d’effectuer ex : CPC 223.2
Délais simples ou d’ordre : l’inobservation de ces délais
provoque pas la déchéance du droit e procéder à l’acte
que la partie était tenue d’effectuer ex : CPC 101.1
48
Les preuves
rSur les faits (droit étranger= fait si patrimonial)
r+ qui sont pertinents pour l’issu du litige
r + qui ne sont pas notoires (internet ?), idem règles d’expérience
généralement reconnues
r + qui ne sont pas admis par les parties
r Chaque partie doit prouver les faits à son avantage
oSi elle n’y parvient pas, elle perd sur ce point
r Le juge administre les preuves requises et rend des ordonnances de
preuve
Le CPC prévoit 6 types de preuves différents :
Art 168 : Le témoignage, les titres, l’inspection, l’expertise, les
renseignements écrits, l’interrogatoire et la déposition de partie.
51
Notion de contrat avec un consommateur pas toujours la même, plus large
si CL, mais toujours vérifier si démarcharge !
Selon CL 16= le consommateur peut choisir entre le tribunal de son
domicile ou celui du fournisseur. Idem LDIP 114, Idem CPC 32 -> Tous
partiellement impératifs ! Renonciation après coup.
For spécial du travailleur
Si contrat + contrat de travail,
o Qualification présupposée si litige sur la
qualification
o Rappel : faits doublement pertinents, au
stade du for, on suppose vrais les allégués du
demandeur.
Alors For spécial supplémentaire
Selon CL 18-21= si action de l’employeur : au domicile du travailleur
suelement.
Si action du travailleur : au for CL du défendeur ou au for CL du lieu
d’exécution du travail
Selon LDIP 115= for du défendeur + for du lieu de travail + si action
travailleur : for de son domicile
Selon CPC 34= for du défendeur + for du lieu de travail
Fors partiellement impératifs !
Le droit applicable
Distinctions :
Le droit de fond : le droit choisi par les parties ou le droit déterminé selon la
LDIP/l’éventuelle convention internationale vs
Le droit de procédure : le droit suisse (si tribunal en Suisse) même si
élection de droit en faveur d’un droit étranger
Le droit pour déterminer le for et le droit applicable : le droit suisse (si
tribunal saisi en Suisse)
Le droit pour qualifier provisoirement les rapports afin de déterminer le for
ou le droit applicable : le droit suisse (si tribunal en suisse) Même si
élection de droit en faveur d’un droit étranger
Si droit étranger applicable : Le tribunal en Suisse si patrimonial peut
exiger des parties qu’elles l’établissent LDIP 16
Chacune pour les points déterminants pour elle
o Le TF ne revoit pas si le droit étranger a été
correctement appliqué par l’instance
cantonale MAIS
o Le TF revoit si le droit étranger a été
correctement choisi
Si aucune partie n’amène cette preuve, le droit
suisse est appliqué subsidiairement
o Si le droit suisse est appliqué à titre
subsidiaire, le TF le revoit ! ATF 127 III 123
cosid. 2.c)
LE DROIT APPLICABLE : pour le déterminer, il faut
se poser 5 questions :
1. Y a-t-il une convention d’arbitrage ?
2. Y a-t-il un élément d’extranéité ?
a. Oui : LDIP/ C. de la Haye (si vente mobilière + par
consommateur)
b. Non : droit Suisse4
3. Y a-t-il une élection de droit ? (exprès ou tacite) ?
4. Quel est le fondement de la prétention ?
a. Contrat, acte illicite, mesure provisionnelle, droit de la
famille,.. ?
b. Vente mobilière + pas de consommateur + élément
d’extranéité + pas d’exclusion = CVIM (dans le CO qu’à titre
subsidiaire
5. Quelles sont les parties et leur situation ? conso, travailleur, locataire,
….
Le droit applicable si arbitrage : attention base légale différente, même si
résultat similaire. Ne pas citer LDIP 116-117 si arbitrage !!
LDIP 187 : droit choisi par les parties, sinon droit de l’Etat avec lequel la
cause présente les liens les plus étroits. Aussi en équité.
L’élection de droit :
ó Election explicite : LDIP 116 valable si : matière contractuelle + accord
des parties + pas nécessairement écrite
ó Election tacite : LDIP 116 si : matière contractuelle + ressort
clairement du comportement des parties. Ex : les deux parties font
systématiquement référence au droit suisse dans leurs mémoires.
ó Validité ? en principe oui, sauf si ordre public
ó Subsidiairement : droit étranger applicable, mais pas possible de
l’établir pour les parties/le juge : on revient au droit suisse.
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A défaut d’élection de droit
Contrat en général (des exceptions pour certains contrats)
Selon la convention de la Haye
o Droit du pays du vendeur en principe si :
vente + mobilère + internationale + pas
consommateur
o Mais droit de l’acheteur si : vente + mobilère
+ internationale + pas consommateur, et la
commande a été reçue dans le pays de
l’acheteur
Subsidiairement selon la LDIP :
o Droit de la partie active ( du pays avec lequel
il présente les liens les plus étroits ; droit du
vendeur/fournisseur) si :
Matière contractuelle
+ pas d’élection de droit valable
Contrats + vente + mobilière = droit selon la Haye
Art 118 : Les ventes mobilières sont régies par la convention de la Haye du
15 juin 1995 sur la loi applicable aux ventes à caratère international d’objet
mobiliers corporels. L’art 120 est reservé. Pas si consommateur.
ATTENTION : Il ne faut pas confondre :
ó La convention de la Haye sur la loi applicable aux ventes à caractère
international d’objets mobiliers corporels et
ó La convention des Nations-Unies sur les contrats de vente
internationale de marchandise (droit matériel)
Le droit applicable sans élection selon la LDIP
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LDIP 119
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Arbitrage et autres modes
Mode conventionnel de résolution des différends par lequel les parties
soumettent des litiges présents ou futurs à des juges privés pour qu’ils
tranchent par une sentence susceptible de produire les effets d’un
jugement.
Double caractère de l’arbitrage : contractuel & juridictionnel
1.Caractère contractuel :
Il n’y a pas d’arbitrage sans accord préalable des
parties !
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Cet accord figure dans un contrat appelé
convention d’arbitrage.
Ce contrat se trouve sous deux formes :
Le compromis arbitral : les parties décident
de soumettre à un juge privé un différend qui
existe déjà (litiges présents)
La clause compromissoire : les parties
décident par avance de soumettre à ce juge
privé leurs futurs différends
Même si clause de for ordniaire, les parties peuvent toujours décider
d’aller dans l’arbitrage, il est impossible d’imposer l’arbitrage, c’est
tjr volontaire.
Sentence arbitrale : décision rendue par un tribunal composé
d’arbitre.
On choisit souvent pour l’arbitrage. Des chembres de commerce, car
ces chambres de commerces on toute un règlement arbitrale mais
d’autres possibilité, tribunaux arbitraux, soit on prévoit dans le
contrat un arbitre et la procédure d’arbitrage.
L’autonomie des parties se manifeste par :
Le choix des arbitres : ce sont les parties qui les choissent
(directement ou indirectement)
Le contrat d’arbitre : mandant, mais sui generis, car
normalement le mandataire est tenu de suivre les instructions du
mandant, or ici, les arbitres doivent être indépendants
Le siège de l’arbitrage : les parties le choisissent directement,
indirectement, sinon les arbitre) ex : siège= lausanne
Important car rattache l’arbitrage à une juridiction
Le choix des règles de procédure : idem choix direct ou
indirect= choix du droit applicable
Dans ce contexte l'arbitre remplace le juge, si que un arbitre on prend
quand même un juriste. si 3 arbitres : 1 sera le juriste, les deux autres des
experts dans le domaine, il n'ont aucune surveillance, la chambre de
commerce dans lequel dsont inscrits devrait les surveiller mais il y a pas de
réelle surveillance stricte. Mais on peut vraiment choisir comme on veut
comme arbitre
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