Anne A R RUOLT
Université de Lorraine, Connaissance De L'Homme Sciences De L'éducation, LISEC AE 2310 - Chercheur associé
Qualification aux fonctions de Professeur des Universités, sections 22, 70, 77 Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, sciences de l'éducation et de la formation et théologie protestante
Thématiques de recherche : éducation et protestantismes
histoire des idées éducatives de la minorité protestante en Europe (XIXe-XXIe) et XVIe
histoire des mouvements et sociétés éducatives (XIXe-XXIe)
histoire des modèles pédagogiques : éducation lancasterienne, simultanée, preceptorale, domestique (XIXe)
Mots-clés : Minorités religieuses, protestantismes, piétisme, éducation, pédagogie, pédagogues, supérieur, réalisme éducatif, philantrhopinisme, humanisme
Chercheur associé : GSRL, CIRNEF, LISEC
- 2020 HDR "Éducation et protestantismes" (UHA, Mulhouse)
- 2018 : Diplôme post-doctoral de l'EPHE (Ve section de la Sorbonne, Paris) Dir. P.Cabanel
- 2010 : Thèse de doctorat en sciences de l'éducation (Université de Rouen), « Dir. L. Chalmel
- 2008 : Master Recherche Européen en sciences de l'éducation (Université de Rouen)
- 2007 : Master Professionnel UTICEF (Université de Strasbourg)
- 1998 : Maîtrise en théologie, FLTE (Vaux-sur-Seine)
2013-2015 : ATER université de Lorraine (Nancy) et université de Normandie (Rouen), vacations IRFASE (Evry) et université de Normandie en Sciences de l'éducation
Depuis 1985, enseignement théologique en France, Suisse, Tchad, Côte d'Ivoire
Phone: (33) 0145142370
Address: INSTITUT BIBLIQUE DE NOGENT 39 Grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent-sur-Marne (France)
Thématiques de recherche : éducation et protestantismes
histoire des idées éducatives de la minorité protestante en Europe (XIXe-XXIe) et XVIe
histoire des mouvements et sociétés éducatives (XIXe-XXIe)
histoire des modèles pédagogiques : éducation lancasterienne, simultanée, preceptorale, domestique (XIXe)
Mots-clés : Minorités religieuses, protestantismes, piétisme, éducation, pédagogie, pédagogues, supérieur, réalisme éducatif, philantrhopinisme, humanisme
Chercheur associé : GSRL, CIRNEF, LISEC
- 2020 HDR "Éducation et protestantismes" (UHA, Mulhouse)
- 2018 : Diplôme post-doctoral de l'EPHE (Ve section de la Sorbonne, Paris) Dir. P.Cabanel
- 2010 : Thèse de doctorat en sciences de l'éducation (Université de Rouen), « Dir. L. Chalmel
- 2008 : Master Recherche Européen en sciences de l'éducation (Université de Rouen)
- 2007 : Master Professionnel UTICEF (Université de Strasbourg)
- 1998 : Maîtrise en théologie, FLTE (Vaux-sur-Seine)
2013-2015 : ATER université de Lorraine (Nancy) et université de Normandie (Rouen), vacations IRFASE (Evry) et université de Normandie en Sciences de l'éducation
Depuis 1985, enseignement théologique en France, Suisse, Tchad, Côte d'Ivoire
Phone: (33) 0145142370
Address: INSTITUT BIBLIQUE DE NOGENT 39 Grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent-sur-Marne (France)
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Fruit d’un travail archivistique considérable mené par l’auteur, cet ouvrage couvre toute l’histoire de cet Institut, de la période de l’élaboration du projet, puis de la location du site par Ruben et Jeanne Saillens (1921) et de son achat l’année suivante au nom de l’association « Institut Biblique » (1922), jusqu’à la construction du Bâtiment « D » comme développement (2021).
Au fil du XXe siècle, comment a grandi cette École qui se voulait, dès sa fondation, à la fois instrument du Réveil en France et citadelle de l’orthodoxie face au modernisme théologique montant ? Par qui, pourquoi et comment ont été formés les 2 074 élèves qui sont passés par cette maison ? Mais aussi quel rôle ont joué les professeurs de cette institution dans l’organisation du mouvement évangélique français ? Tel est le fil conducteur de ce gros volume dont l’humour n’est pas absent, pas plus que les difficultés rencontrées au cours d’un centenaire intense de formation biblique et de relations intra-évangéliques.
L’objectif que s’est donné l’auteur, c’est d’expliquer le développement des pratiques pour mieux les comprendre afin de contribuer à « penser » la formation biblique et théologique en l’enracinant dans l’histoire des hommes et des femmes qui l’ont faite, lesquels ont contribué à la fondation du mouvement évangélique français, aujourd’hui en pleine croissance
Le bonheur de savoir lire, titre que cet ouvrage emprunte à un cantique publié dans l’un des premiers recueil des Écoles du dimanche, nous fait entrer dans un pan méconnu de l’histoire des écoles confessionnelles depuis le début du XIXe siècle en France.
À une époque où l’on parle de « refondation de l’école », où les discussions autour de l’enseignement à l’école publique croisent celles de ceux qui perpétuent une tradition ou fondent de nouvelles écoles confessionnelles (en France, depuis vingt ans, une quinzaine au sein du courant protestant évangélique, plus d’une trentaine établies ou en projet au sein de la tradition musulmane), ce parcours historique met en lumière la façon dont s’est construite cette école. Ce « testament » légué par les éducateurs protestants cherche à stimuler l’intelligence des éducateurs d’aujourd’hui, pour un regard toujours plus réfléchi sur tout ce que l’éducation formelle, non formelle et informelle transmet comme savoirs. Il les invite à se souvenir de la foi de ceux qui les ont devancé, pour à leur tour, dans leur contexte, faire preuve de créativité, répondant à l’appel lancé en 1882 par le professeur Lichtenberger à « s’emparer » du mercredi, jour libéré par la loi Ferry pour l’instruction religieuse, afin d’offrir aux élèves un cadre pédagogique qui stimulera aussi leur réflexion critique du point de vue des idées et des valeurs chrétiennes.""
pasteur et pédagogue
_________________________________________
pour une pédagogie naturelle et pananthropique
« Élever est le mot ; notre langue a admirablement nommé la tâche de l’éducation », lit-on en épigraphe d’un ouvrage de L.-F. F. Gauthey citant son ami Alexandre Vinet.
Mais faut-il se limiter à l’instruction de la jeunesse, ou faut-il parler d’éducation ? Ne serait-il pas judicieux de salarier les élèves pour les motiver à l’étude ? Et que faire des questions religieuses introduites à l’école par les élèves ?
Ces interrogations contemporaines, et d’autres, trouvent déjà des réponses dans les écrits de Gauthey. Mais qui se souvient encore de lui ?
Cet ancien pasteur de Pestalozzi est devenu un pédagogue, voulant transmettre à tous l’amour de l’école et le bonheur d’apprendre. Premier directeur de l’École normale du Canton de Vaud en Suisse, puis de celle de Courbevoie en région parisienne pour la Société pour l’encouragement de l’instruction des protestants de France, Gauthey était un protestant réformé, gagné par « l’esprit et les idées » du Réveil de Genève. C’est à la fois en théologien et en pédagogue qu’il a bâti une théorie de l’éducation engageant le développement de l’homme dans sa complétude, et où le religieux « non confessionnel » et sans « rites » avait toute sa place. Il tord ainsi le cou aux idées reçues selon lesquelles les protestants étaient tous favorables, « par nature », à une forme de « laïcité exclusive », et tous les fervent promoteurs des lois Ferry, celles même qui, en 1881-1882, ont scellé la séparation entre l’Église et l’École en France, et rendu l’école obligatoire et gratuite.
Celui qui devance par sa pratique pédagogique les promoteurs de la « pédagogie différenciée », comme de ceux de la « pédagogie de la maîtrise », méritait bien cette présentation qui restitue aux enseignants de France une part de leur héritage oublié.."
Sommaire
Avant-propos :
Histoire de « rencontres »
1. L’objet du livre : une personne et ses idées pédagogiques
2. L’ami qui s’est fait connaître
3. L’humain au cœur de l’histoire
4. Les sources archivistiques de la « rencontre »
5. Les « rencontres » occasion de l’écriture
CHAPITRE PREMIER :
Louis-Frédéric François Gauthey, pasteur et pédagogue du réveil
1. Gauthey, sa personne
2. Gauthey, le pasteur
3. Gauthey, le pasteur-pédagogue
4. Gauthey, comme type du pédagogue-protestant érudit
CHAPITRE DEUXIÈME :
La théorie pédagogique de Gauthey ou le principe d’activité dans l’éducation pananthropique
1. L’anthropologie de Gauthey
2. Le principe d’activité, et la vie
3. La nature humaine
4. Le triangle pédagogique de Gauthey
CHAPITRE TROISIÈME :
La pratique pédagogique de Gauthey ou la méthode "naturelle"
1. Quatre lois et quatre principes
2. Quel modèle pédagogique privilégier ?
3. Les récompenses et les peines
4. Une éducation populaire « d’élite »
CHAPITRE QUATRIÈME :
L’héritage de Gauthey en France
1. La SEIPPF : l’aboutissement du Réveil de l’éducation protestante
2. Les Lois Ferry sonnent le glas de l’École Normale de Courbevoie
3. Les héritiers de la pensée de Gauthey et de la SEIPPF
Conclusion
Bibliographie
Ouvrages de Gauthey
Textes sur Gauthey et son action pédagogique
Documents d’archives et rapports et prospectus consultés
Textes et webographie hormis les ouvrages de Gauthey
Table des diagrammes et des illustrations
Annexes
I. Louis-Frédéric François Gauthey
II. David César Chabrand : les écoles du dimanche
III. Comité pour l’encouragement des écoles du dimanche
IV. Société pour l’encouragement de l’instruction primaire parmi les protestants de France
V. Du libre arbitre et du serf-arbitre
Index des principaux pédagogues et autres acteurs mentionnés
"
circonstances ce dispositif s'est-il développé en France ? A quels besoins ses artisans cherchaient-ils à répondre ? De quelle façon son action s'est-elle diversifiée au cours du XIXe siècle ? En restituant une part d'un héritage oublié, cet ouvrage apporte des réponses à ces questions.
Il souligne comment cette oeuvre, fruit du Réveil anglais, a su mobiliser de nombreux bénévoles en faveur de l'éducation de la jeunesse, palliant l'absence d'accès à l'instruction scolaire mais aussi biblique au sein de familles en zone rurale comme en zone industrielle. S'appuyant sur un vaste champ de sources documentaires et archivistiques, depuis le premier Comité d'encouragement pour les écoles du dimanche (1826-1828), aux publications de la Société des écoles du dimanche couvrant la période de 1852 à 1902, en passant par les textes d'artisans du mouvement comme les pasteurs Laurent Cadoret, David César Chabrand et Jean-Paul Cook, et les archives de la Société d'encouragement pour l'instruction primaire parmi les protestants de France, cette recherche cherche à retracer dans ce premier volume l'histoire méconnue de ce mouvement, émaillant le texte de citations d'époque pour rendre le lecteur plus proche des premiers acteurs.
Leurs propos ne manqueront pas d'encourager leurs héritiers contemporains tout en contribuant plus largement à stimuler la réflexion sur l'engagement bénévole dans l'éducation populaire aujourd'hui"""
Chapitres d'ouvrage by Anne A R RUOLT
À partir de cas très divers – qu’ils soient représentatifs d’un mouvement général ou remarquables par leur originalité ou leur marginalité –, les études historiques rassemblées dans cet ouvrage offrent un panorama des processus d’échanges et de circulation des modèles, des pratiques et des acteurs en éducation.
Avec une grande variété d’échelles temporelles et géographiques, les auteurs mettent ainsi en lumière la complexité des passages, des transferts et des trajectoires qui dessinent et recomposent les propositions pédagogiques, que ce soit dans ou hors l’école.
Aves les contributions de : S. Alix, E. Brylinski, E. Burigo, J.‑C. Buttier, A. Constantin, P. Dasi, A. de Mestral, M. Fabre, J. Fuchs, C. Heimberg, M. Lafrance, I. Leopoldoff, E. Masson, Y. Michel, A. Namora, D. Ottavi, N. Palluau, J. Pintassilgo, V. Rouiller, A. Ruolt, S. Tinembart, E. Wright, N. Zein.
Si le titre choisi pour cet ouvrage collectif est simple (Les valeurs en éducation), le sous-titre du livre traduit la volonté dans ce collectif de penser ce qui est en jeu dans les institutions: une mission de transmission de valeurs, et ce faisant une responsabilité dans la conservation de certaines d’entre elles, autant que dans une nécessaire attention aux valeurs de novation. Après une synthèse d’Eirick Prairat au sujet des controverses philosophiques et des grands débats éducatifs sur la question des valeurs, l’ouvrage en présence aborde la question des valeurs en éducation à partir de quatre interrogations fondamentales. Qu’est-ce qui vaut d’être conservé? Que veut dire transmettre les valeurs? Comment les valeurs traversent-elles les institutions? Quels horizons valoriser en éducation? C’est à partir de ces amorces que les dix-sept contributeurs issus de l’équipe « Normes et Valeurs » ont voulu apporter leur pierre à l’édifice des réflexions sur les valeurs dans le champ de l’éducation.
Édition Première édition
Éditeur Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine
Support Livre broché
Nb de pages 310 p.
ISBN-10 2814305352
ISBN-13 9782814305359
L'exposition, dont le commissariat est assuré par Roger Boulay, présente et interroge la grande variété des représentations enfantines des sociétés extra-occidentales, de la période romantique jusqu’à nos jours, à travers une grande multiplicité d’objets : livres pour enfants, revues et magazines pour la jeunesse, jeux et jouets, films et photographies, ou encore maquettes et marionnettes. Elle montre comment le regard occidental sur ce qui lui est étranger a été constamment tiraillé entre une vision imprégnée de romantisme et une perception scientifique de l’exploration. Regroupant près de 80 articles sur une grande variété de personnages, d’objets et de thèmes, le livre nous fera passer avec délectation de Robinson Crusoé à Paul et Virginie, du scoutisme aux westerns, de Phileas Fogg à Tintin, de Tarzan à Bob Morane, de Nanouk l’Esquimau à Mangazou le petit Pygmée, des Playmobil à Star Wars, tout en nous interrogeant sur les formes de primitivisme, de racisme ou de stéréotypes qui sous-tendaient une grande part de la production de la période coloniale.
exposition coordonnée par Sébastien Fath
Panneaux "Histoire des protestantismes", "Francophonie", "Chant" Sébastien Fath
Panneaux "histoire du protestantisme au Havre et environs" Jean-Yves Carluer
Panneaux "éducation", Anne Ruolt
Cet ouvrage est issu d'un travail coopératif mené au sein de l’équipe « Normes et valeurs » du Laboratoire interuniversitaire de sciences de l’éducation et de la communication (EA 2310), qui a donné lieu à un séminaire en 2013-2014 à Nancy animé par Henri Louis Go, directeur de l’équipe.
Toute norme règle un conflit entre plusieurs manières de procéder qui sont en suspens, elle arbitre entre plusieurs possibles et fixe un usage là où plusieurs usages sont en concurrence, et comme l’écrit Prairat en ouverture de ce livre, « dans une société plurielle et sécularisée, en un mot moderne, ce n’est ni la ressemblance des acteurs ni la convergence des vocations qui constituent le centre de gravité d’une profession mais son utilité publique ».
Fruit d’un travail archivistique considérable mené par l’auteur, cet ouvrage couvre toute l’histoire de cet Institut, de la période de l’élaboration du projet, puis de la location du site par Ruben et Jeanne Saillens (1921) et de son achat l’année suivante au nom de l’association « Institut Biblique » (1922), jusqu’à la construction du Bâtiment « D » comme développement (2021).
Au fil du XXe siècle, comment a grandi cette École qui se voulait, dès sa fondation, à la fois instrument du Réveil en France et citadelle de l’orthodoxie face au modernisme théologique montant ? Par qui, pourquoi et comment ont été formés les 2 074 élèves qui sont passés par cette maison ? Mais aussi quel rôle ont joué les professeurs de cette institution dans l’organisation du mouvement évangélique français ? Tel est le fil conducteur de ce gros volume dont l’humour n’est pas absent, pas plus que les difficultés rencontrées au cours d’un centenaire intense de formation biblique et de relations intra-évangéliques.
L’objectif que s’est donné l’auteur, c’est d’expliquer le développement des pratiques pour mieux les comprendre afin de contribuer à « penser » la formation biblique et théologique en l’enracinant dans l’histoire des hommes et des femmes qui l’ont faite, lesquels ont contribué à la fondation du mouvement évangélique français, aujourd’hui en pleine croissance
Le bonheur de savoir lire, titre que cet ouvrage emprunte à un cantique publié dans l’un des premiers recueil des Écoles du dimanche, nous fait entrer dans un pan méconnu de l’histoire des écoles confessionnelles depuis le début du XIXe siècle en France.
À une époque où l’on parle de « refondation de l’école », où les discussions autour de l’enseignement à l’école publique croisent celles de ceux qui perpétuent une tradition ou fondent de nouvelles écoles confessionnelles (en France, depuis vingt ans, une quinzaine au sein du courant protestant évangélique, plus d’une trentaine établies ou en projet au sein de la tradition musulmane), ce parcours historique met en lumière la façon dont s’est construite cette école. Ce « testament » légué par les éducateurs protestants cherche à stimuler l’intelligence des éducateurs d’aujourd’hui, pour un regard toujours plus réfléchi sur tout ce que l’éducation formelle, non formelle et informelle transmet comme savoirs. Il les invite à se souvenir de la foi de ceux qui les ont devancé, pour à leur tour, dans leur contexte, faire preuve de créativité, répondant à l’appel lancé en 1882 par le professeur Lichtenberger à « s’emparer » du mercredi, jour libéré par la loi Ferry pour l’instruction religieuse, afin d’offrir aux élèves un cadre pédagogique qui stimulera aussi leur réflexion critique du point de vue des idées et des valeurs chrétiennes.""
pasteur et pédagogue
_________________________________________
pour une pédagogie naturelle et pananthropique
« Élever est le mot ; notre langue a admirablement nommé la tâche de l’éducation », lit-on en épigraphe d’un ouvrage de L.-F. F. Gauthey citant son ami Alexandre Vinet.
Mais faut-il se limiter à l’instruction de la jeunesse, ou faut-il parler d’éducation ? Ne serait-il pas judicieux de salarier les élèves pour les motiver à l’étude ? Et que faire des questions religieuses introduites à l’école par les élèves ?
Ces interrogations contemporaines, et d’autres, trouvent déjà des réponses dans les écrits de Gauthey. Mais qui se souvient encore de lui ?
Cet ancien pasteur de Pestalozzi est devenu un pédagogue, voulant transmettre à tous l’amour de l’école et le bonheur d’apprendre. Premier directeur de l’École normale du Canton de Vaud en Suisse, puis de celle de Courbevoie en région parisienne pour la Société pour l’encouragement de l’instruction des protestants de France, Gauthey était un protestant réformé, gagné par « l’esprit et les idées » du Réveil de Genève. C’est à la fois en théologien et en pédagogue qu’il a bâti une théorie de l’éducation engageant le développement de l’homme dans sa complétude, et où le religieux « non confessionnel » et sans « rites » avait toute sa place. Il tord ainsi le cou aux idées reçues selon lesquelles les protestants étaient tous favorables, « par nature », à une forme de « laïcité exclusive », et tous les fervent promoteurs des lois Ferry, celles même qui, en 1881-1882, ont scellé la séparation entre l’Église et l’École en France, et rendu l’école obligatoire et gratuite.
Celui qui devance par sa pratique pédagogique les promoteurs de la « pédagogie différenciée », comme de ceux de la « pédagogie de la maîtrise », méritait bien cette présentation qui restitue aux enseignants de France une part de leur héritage oublié.."
Sommaire
Avant-propos :
Histoire de « rencontres »
1. L’objet du livre : une personne et ses idées pédagogiques
2. L’ami qui s’est fait connaître
3. L’humain au cœur de l’histoire
4. Les sources archivistiques de la « rencontre »
5. Les « rencontres » occasion de l’écriture
CHAPITRE PREMIER :
Louis-Frédéric François Gauthey, pasteur et pédagogue du réveil
1. Gauthey, sa personne
2. Gauthey, le pasteur
3. Gauthey, le pasteur-pédagogue
4. Gauthey, comme type du pédagogue-protestant érudit
CHAPITRE DEUXIÈME :
La théorie pédagogique de Gauthey ou le principe d’activité dans l’éducation pananthropique
1. L’anthropologie de Gauthey
2. Le principe d’activité, et la vie
3. La nature humaine
4. Le triangle pédagogique de Gauthey
CHAPITRE TROISIÈME :
La pratique pédagogique de Gauthey ou la méthode "naturelle"
1. Quatre lois et quatre principes
2. Quel modèle pédagogique privilégier ?
3. Les récompenses et les peines
4. Une éducation populaire « d’élite »
CHAPITRE QUATRIÈME :
L’héritage de Gauthey en France
1. La SEIPPF : l’aboutissement du Réveil de l’éducation protestante
2. Les Lois Ferry sonnent le glas de l’École Normale de Courbevoie
3. Les héritiers de la pensée de Gauthey et de la SEIPPF
Conclusion
Bibliographie
Ouvrages de Gauthey
Textes sur Gauthey et son action pédagogique
Documents d’archives et rapports et prospectus consultés
Textes et webographie hormis les ouvrages de Gauthey
Table des diagrammes et des illustrations
Annexes
I. Louis-Frédéric François Gauthey
II. David César Chabrand : les écoles du dimanche
III. Comité pour l’encouragement des écoles du dimanche
IV. Société pour l’encouragement de l’instruction primaire parmi les protestants de France
V. Du libre arbitre et du serf-arbitre
Index des principaux pédagogues et autres acteurs mentionnés
"
circonstances ce dispositif s'est-il développé en France ? A quels besoins ses artisans cherchaient-ils à répondre ? De quelle façon son action s'est-elle diversifiée au cours du XIXe siècle ? En restituant une part d'un héritage oublié, cet ouvrage apporte des réponses à ces questions.
Il souligne comment cette oeuvre, fruit du Réveil anglais, a su mobiliser de nombreux bénévoles en faveur de l'éducation de la jeunesse, palliant l'absence d'accès à l'instruction scolaire mais aussi biblique au sein de familles en zone rurale comme en zone industrielle. S'appuyant sur un vaste champ de sources documentaires et archivistiques, depuis le premier Comité d'encouragement pour les écoles du dimanche (1826-1828), aux publications de la Société des écoles du dimanche couvrant la période de 1852 à 1902, en passant par les textes d'artisans du mouvement comme les pasteurs Laurent Cadoret, David César Chabrand et Jean-Paul Cook, et les archives de la Société d'encouragement pour l'instruction primaire parmi les protestants de France, cette recherche cherche à retracer dans ce premier volume l'histoire méconnue de ce mouvement, émaillant le texte de citations d'époque pour rendre le lecteur plus proche des premiers acteurs.
Leurs propos ne manqueront pas d'encourager leurs héritiers contemporains tout en contribuant plus largement à stimuler la réflexion sur l'engagement bénévole dans l'éducation populaire aujourd'hui"""
À partir de cas très divers – qu’ils soient représentatifs d’un mouvement général ou remarquables par leur originalité ou leur marginalité –, les études historiques rassemblées dans cet ouvrage offrent un panorama des processus d’échanges et de circulation des modèles, des pratiques et des acteurs en éducation.
Avec une grande variété d’échelles temporelles et géographiques, les auteurs mettent ainsi en lumière la complexité des passages, des transferts et des trajectoires qui dessinent et recomposent les propositions pédagogiques, que ce soit dans ou hors l’école.
Aves les contributions de : S. Alix, E. Brylinski, E. Burigo, J.‑C. Buttier, A. Constantin, P. Dasi, A. de Mestral, M. Fabre, J. Fuchs, C. Heimberg, M. Lafrance, I. Leopoldoff, E. Masson, Y. Michel, A. Namora, D. Ottavi, N. Palluau, J. Pintassilgo, V. Rouiller, A. Ruolt, S. Tinembart, E. Wright, N. Zein.
Si le titre choisi pour cet ouvrage collectif est simple (Les valeurs en éducation), le sous-titre du livre traduit la volonté dans ce collectif de penser ce qui est en jeu dans les institutions: une mission de transmission de valeurs, et ce faisant une responsabilité dans la conservation de certaines d’entre elles, autant que dans une nécessaire attention aux valeurs de novation. Après une synthèse d’Eirick Prairat au sujet des controverses philosophiques et des grands débats éducatifs sur la question des valeurs, l’ouvrage en présence aborde la question des valeurs en éducation à partir de quatre interrogations fondamentales. Qu’est-ce qui vaut d’être conservé? Que veut dire transmettre les valeurs? Comment les valeurs traversent-elles les institutions? Quels horizons valoriser en éducation? C’est à partir de ces amorces que les dix-sept contributeurs issus de l’équipe « Normes et Valeurs » ont voulu apporter leur pierre à l’édifice des réflexions sur les valeurs dans le champ de l’éducation.
Édition Première édition
Éditeur Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine
Support Livre broché
Nb de pages 310 p.
ISBN-10 2814305352
ISBN-13 9782814305359
L'exposition, dont le commissariat est assuré par Roger Boulay, présente et interroge la grande variété des représentations enfantines des sociétés extra-occidentales, de la période romantique jusqu’à nos jours, à travers une grande multiplicité d’objets : livres pour enfants, revues et magazines pour la jeunesse, jeux et jouets, films et photographies, ou encore maquettes et marionnettes. Elle montre comment le regard occidental sur ce qui lui est étranger a été constamment tiraillé entre une vision imprégnée de romantisme et une perception scientifique de l’exploration. Regroupant près de 80 articles sur une grande variété de personnages, d’objets et de thèmes, le livre nous fera passer avec délectation de Robinson Crusoé à Paul et Virginie, du scoutisme aux westerns, de Phileas Fogg à Tintin, de Tarzan à Bob Morane, de Nanouk l’Esquimau à Mangazou le petit Pygmée, des Playmobil à Star Wars, tout en nous interrogeant sur les formes de primitivisme, de racisme ou de stéréotypes qui sous-tendaient une grande part de la production de la période coloniale.
exposition coordonnée par Sébastien Fath
Panneaux "Histoire des protestantismes", "Francophonie", "Chant" Sébastien Fath
Panneaux "histoire du protestantisme au Havre et environs" Jean-Yves Carluer
Panneaux "éducation", Anne Ruolt
Cet ouvrage est issu d'un travail coopératif mené au sein de l’équipe « Normes et valeurs » du Laboratoire interuniversitaire de sciences de l’éducation et de la communication (EA 2310), qui a donné lieu à un séminaire en 2013-2014 à Nancy animé par Henri Louis Go, directeur de l’équipe.
Toute norme règle un conflit entre plusieurs manières de procéder qui sont en suspens, elle arbitre entre plusieurs possibles et fixe un usage là où plusieurs usages sont en concurrence, et comme l’écrit Prairat en ouverture de ce livre, « dans une société plurielle et sécularisée, en un mot moderne, ce n’est ni la ressemblance des acteurs ni la convergence des vocations qui constituent le centre de gravité d’une profession mais son utilité publique ».
This article focuses on the scientific interest of the history of educational ideas as a discipline . To answer the question : “What is the finality of history of educational ideas ?”, in a hermeneutical perspective, the au-thor analyzes how the Pestalozzi’s “method” is presented in the Annals of Education, a weekly publication founded and written in Paris, between 1811 and 1814, by François Guizot and Pauline de Meulan-Guizot, before Guizot was a minister of government, and at the time when, in 1812, the editors got married, and proposes this typology of the function of history of ideas : anchors, compass and roads.
This contribution is part of the history of educational thought. It concerns the educational ideas of the young Guizot before his entry into politics. From the Annales de l’éducation (1811-1813), and more particularly Les voyages d'Adolphe (1811-1812), this article explores the function of Guizot's teaching of history, as a way of contributing to the training of youth, and thus to show society a way out of intellectual and moral confusion to contribute to the progress of civilization. The article shows that, for Guizot, this involves training youth in the "intelligence of historic facts", to unravel the truth from the false from fundamental principles or anchors and from a compass that makes sense by the way of a not sophistic reason.
Anne Ruolt , Questions Vives [En ligne], N° 28 | 2017, mis en ligne le 15 novembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/questionsvives/2155 ; DOI : 10.4000/questionsvives.2155
RÉSUMÉ
Cet article s’intéresse aux causes de la laïcisation en France des écoles protestantes après la promulgation des lois Ferry (1881-1882). Il cherche plus particulièrement à comprendre pourquoi 1 000 des 1 535 écoles de la Société pour l’Encouragement de l’Instruction parmi les Protestants de France (SEIPF) sont devenues des écoles publiques laïques à cette époque. Et pourquoi, d’œuvre de conquête, la SEIPF est-elle devenue une œuvre d’arrière-garde? est-ce une preuve de l’approbation des idées de Ferry confirmant l’idée reçue que la laïcité à la française est « fille du protestantisme », ou est-ce un effet conjoncturel qui s’explique par l’histoire de la Société ?
ABSTRACT
This article examines the reasons for the secularization of most Protestant schools in France after the promulgation of the Jules Ferry Laws (1881-1882). In particular, it seeks to understand why 1,000 of the 1,535 schools of the “Société pour l’Encouragement de l’Instruction parmi les Protestants de France” (SEIPF) became secular public schools in 1882. And why did the Society, once a frontline actor, recede into the background? Does it suggest approval of Ferry’s views, thereby confirming the notion of French secularism as a “daughter of Protestantism” ? Or was it rather a circumstantial effect that must be explained in light of the Society’s history ?
ZUSAMMENFASSUNG
Dieser Artikel untersucht die Gründe, die zum Übergang der evangelischen Schulen in staatliche Schulen nach dem Erlass der Ferry-Gesetze (1881-1882) geführt haben. Insbesondere wird versucht, zu erhellen, warum in dieser Zeit 1000 der 1535 Schulen der „Gesellschaft zur Förderung der Bildung unter den Protestanten in Frankreich“ (Société pour l’Encouragement de l’Instruction parmi les Protestants de France (SEIPF)) zu öffentlichen und nicht religiösen Schulen wurden. Wie kommt es, dass die SEIPF, die als innovativ begonnen hatte, nun auf einmal zur Nachhut wurde? Bestätigt dieser Befund nicht doch einmal mehr, dass die Ideen von Ferry Anerkennung gefunden hatten und die französische Laizität eine „Tochter des Protestantismus“ist, oder zeigen die Zahlen eine Entwicklung auf, die vielmehr mit der Geschichte der SEIPF erklärt werden muss ?
Ce fait d’actualité a été l’occasion de rechercher dans les archives du pasteur-pédagogue Jean-Frédéric oberlin (1740-1826) ce qu’une telle promotion au rang « d’illustre » aurait pu lui inspirer comme commentaires. etc.
This article looks at the history and the practice of money-box figurine whose use spread in Europe in the Sunday School from the late 19th to the 20th centuries, and also examines their educational function. First of all, based on iconographic internet research on missionary money-boxes used for offerings in Protestant Sunday Schools in Europe, and the discovery of other forms of such savings banks, the article proposes a typology of these money-boxes present in the Protestant world (symbolic figurines), in the Catholic world (realistic figurines) French, Swiss and German and the domestic-secular context (caricature brusque figurines) North America. Secondly, using an open survey of former Sunday Schools students who are now mature adults - principally in France, Switzerland and Germany - the article seeks to answer the following question: Can we say that, in the specific case of money-boxes used for Protestant missionary offerings, that this practice contributed indirectly to educating children toward a form of racism? By replacing these figurines in their context, the article shows that Sunday School figurines served more as symbolic figure, and the money-box as an ludo-communicational rituel as an ludo-educational artefact
Abstract : Grounding itself in the writings on the art of teaching of the pastor and pedagogue L.-F. F. Gauthey (1795-1864), this article examines the aptness, the goal and the nature of « rewards » in the delivery of popular education. Compared to Jansenist positions (Cornelius Jansen, 1585-1638), as well as to Jesuit (Ignatius of Loyola, 1491-1556), what, on the graph of the history of teaching methods, are the characteristics of this Protestant reward-theory, developed in the 19th century by Gauthey for French Sunday schools ? Does it allow us to confirm the hypothesis of the doctrine of the incapacity of free will as the trigger of a pro-reward teaching method ?"
Betreuung übergeben werden sollen sowie die Diskussion um die Macht der Metropolitan Police in England, die vom Soziologen Tony Travers als eine der Ursachen der Krawalle in London im
Sommer 2011 bezeichnet wird.
(Ed.) Based on the history of the “ragged schools” that were established in Great Britain in the nineteenth century to combat juvenile delinquency, this article deals with the question as to the
extent to which preventive education can contribute towards social peace. The question was triggered by debates taken up once again in France on whether underage criminals should be turned over to the care of the military and by the discussion on the power of the Metropolitan Police in England, whom sociologist Tony Travers named one of the causes of the London riots in the summer of 2011. "
of France, in the mid-nineteenth century, to verify the hypothesis that for Gauthey, Director of the Normal School of Lausanne (1834–1845) andPa (1846–1864), the function of the teacher should not be confused with that of the magistrate inasmuch as, in fine, the aim of the pedagogue is always the development of the student. It is the lever of consciousness, in a
context where his/her intimate and fruitful words prevail over outward and public ritual, as the judge employs it, in the name of the law, for society. Rewards and punishments serve as “signs” to encourage students to do good and hate evil.
Comment se sont articulées les notions de peines et de récompenses dans l’histoire de la pédagogie? Telle est la question à laquelle cet article se propose de répondre à partir des écrits pédagogiques du pasteur-pédagogue Gauthey (1795–1864). Nous retracerons un pan de cette histoire telle qu’elle
s’est déroulée dans les écoles du dimanche et dans les écoles protestantes de la Société pour l’encouragement de l’instruction primaire parmi les protestants de France, au milieu du XIXe siècle, pour vérifier l’hypothèse selon laquelle, pour Gauthey, directeur des écoles normales de Lausanne (1834 à 1845) et de Courbevoie (1846 à 1864), la fonction de l’éducateur ne se confond pas
avec celle du magistrat en ce que, in fine, le but du maître est toujours le perfectionnement de l’élève. Il agit par le levier de la conscience, dans un cadre où prime sa parole intime et féconde sur un rituel extérieur et public comme le juge s’y emploie, au nom de la loi, pour la société. Les récompenses et peines servent de “signes” pour encourager l’élève à pratiquer le bien et haïr le mal.
« Le modèle d’éducation lancastérien, un dispositif éducatif protestant ? », Carrefours de l’éducation, Université Jules Vernes, Amiens, n° 35, mai 1/2013, p. 137-157 """
Ensuite, dans un deuxième temps, l’article analyse la pensée de Buisson dans une perspective philosophico-théologique, et montre à partir des écrits fondateurs de sa philosophie, comment il s’est résolument écarté autant du protestantisme orthodoxe qu’hétérodoxe pour fonder un « autre parti » plus proche d’Auguste Comte que de Jean Calvin. L’École de Ferry selon Buisson n’est-elle pas plutôt : « fille d’un scientisme anti-dogmatique » ?
Dimanche au XIXe siècle en France, cet article considère les trois fêtes qui
ponctuaient annuellement la vie des Écoles françaises. En milieu protestant
orthodoxe, particulièrement rattaché au calvinisme ou au méthodisme, que
montrent ces fêtes quant aux idées éducatives de ce dispositif ?
Abstract : On the basis of the publications of the Society of Sunday Schools
in 19th century France, this article deals with the three feasts that yearly came back in the life of the French Sunday schools. We investigate in which way the celebration of these feasts in orthodox protestant circles attached to Calvinism or Methodism discloses the respective educational ideas of these schools.""
Abstract. This article locates the origins of the Sunday and Thurs- day School movement and shows how religious and general educa- tion have always intertwined, also among French Protestants in the 19th century, up to the Ferry Law and beyond, in or outside school. It also reminds the meaning of Thursday (replaced by Wednesday in 1972) without classes at school, to encourage reflection on how it could still be used in the 21st century, in the spirit of the Ferry Act and the current Education Code.
Abstract : This article is a contribution to the educational history of ideas and educational movements.His goal of this article is to reconstruct a section of the family tree of the Sunday School movement. According to a apostérioriste approach and a hermeneutic method, taken from archival sources, institutional publications of English and French language historical monographs and French-language doctoral theses, it seeks to reconstruct the characteristics of the different branches of the English Sunday School movement born in 1780, its relation to the religious and universal teaching her educational choices and how these ideas are located in France in the sphere of religious education and general education. The ephemeral emergence of a secular system calls to extend this article on sonship with continuing education and its contemporary practices
Cet article s’inscrit dans le champ de l’histoire des idées et des valeurs éducatives. Il s’intéresse à un pan de l’héritage du mouvement de l’Éducation Nouvelle, à partir d’un de ses acteurs, le philosophe Gustave Monod (1885-1968). Si « les idées naissent successivement les unes des autres » (Condillac, 1798, p. 194) quelle est la filiation de ces idées pédagogiques ? Alors que Monod désigne la Grande Guerre comme l’événement décisif ayant forgé son orientation pédagogique (20 août 1945), Tristan Lecoq, lui, voit davantage l’École des Roches, comme le berceau de ses idées éducatives. Mais qu’en est-il de l’héritage familial de Monod ?
Selon une approche ethno-historique, et une méthode herméneutique, l’article met en évidence une double filiation pédagogique marquée par des valeurs éducatives britanniques, dont l’une d’entre elle s’est acculturée dans le canton de Vaud en Suisse au début du XIXe siècle. Il s’agit d’une part, au plan institutionnel, des idées éducatives promues par l’École des Roches, d’autre part, au plan familial, des idées initiées à Paris par Frédéric Monod (1794-1863), le fils du patriarche de la grande lignée des Monod et théorisées par Louis-Frédéric François Gauthey (1795-1864), premier directeur de l’école Normale du canton de Vaud puis de Courbevoie. Mais cette recherche s’achève sur le constat d’un « chaînon manquant », et pose la question de la filiation familiale au christianisme social protestant.
Abstract :
This article about the history of ideas and educational values, deals with the legacy of the New Education, from one of its actor, the professor of Philosophy Gustave Monod (1885-1968).
If "ideas come successively each one from another” (Condillac, 1798, p. 194), where do these pedagogical ideas have their root ? While Monod appoints the Great War as the decisive event that forged his pedagogical orientation (August 20th, 1945), Tristan Lecoq sees more the École des Roches, as the cradle of his educational ideas.What about the family legacy of Monod ?
According to an ethno-historical and hermeneutical method, this article highlights a double educational affiliation nourished by British educational values. One of them was acculturated in the Township of Vaud in Switzerland, in the beginning of the nineteenth century.
On the one hand, at the institutional level are the educational ideas promoted by the École des Roches, on the other hand, at the family level, the ideas initiated in Paris, by Frédéric Monod (1794-1863), the patriarch’s son of the great line of Monod and theorized by Louis-Frédéric François Gauthey, the first director of the Normal School in Vaud, then in Courbevoie. However, this research concludes with the observation of a "missing link", and raises the issue of the affiliation to the social protestant Christianity.
Abstract : Former pastor and friend of the Swiss pedagogue Johan Pestalozzi, at the end of his career in Yverdon, the ministry of L.F.F. Gauthey turned to the instruction of teachers. He was the first director of the École Normal du Canton de Vaud, from 1834 to 1845, before leading the school founded by the Société d’Encouragement pour l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France, in Courbevoie, from 1846 to 1864. The literature he wrote is the one of a mômier, i.e. of a protestant influenced by the ideas of the Revival that was then wafting over from Geneva. May we speak of the “educational methods of a mômier”? From his writings, this article seeks to describe and understand the characteristics of his educational methods which are forgotten today. ""
figure of the revival, a pioneer of missions and of theological
education : David Bogue (1750-1825). While relating his long career
as pastor and director of the “Missionary Bible Institute” in Gosport,
the author also discusses the question as to whether the Baptist William Carey (1761-1834) or the Presbyterian David Bogue should be considered “the father of modern missions”. Finally, the article draws the reader’s attention to a particular point of Bogue’s educational system : the tutorial system.
Cet article porte sur la personne et l’oeuvre d’une éminente figure oubliée de l’histoire du Réveil, de la mission, mais aussi de la formation théologique : le pasteur écossais David Bogue (1750-1825).
Nous considérerons surtout sa longue carrière de pasteur et directeur
« d’Institut biblique missionnaire » à Gosport. En établissant quelles
ont été les relations entre Bogue et la mission baptiste de William
Carey (1761-1834), nous chercherons à déterminer qui, de Carey ou
de Bogue, doit être désigné comme « le père des missions modernes », et montrerons une des spécificités pédagogiques de ce pédagogue : le tutorat.""
Cet article, porte sur une contribution oubliée à l’éducation populaire : celui des écoles protestantes, courant minoritaire en France au début du XIXe siècle. À partir du rôle joué par les premières Écoles du Dimanche (ÉdD) du Midi (1815) et celles reliées au Comité d’Encouragement des ÉdD (1826-1828), précurseur de la Société d’Encouragement pour l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France (SEIPPF) fondée en 1829, cet article porte sur la question suivante : l’École du Dimanche une « école » ou un « culte » pour enfant ? Par l’approche herméneutique des textes permettant de comprendre l’histoire du mouvement à ses débuts en France, nous montrerons comment dans cette période, le protestantisme revivaliste a activement participé à l’éducation de la jeunesse en développant un dispositif articulant de façon organique un enseignement primaire et biblique non confessionnel pour une éducation « pan-anthropique »
For several decades concern has been expressed about the need for greater integration and contextual significance in the curricular design of theological education. In addition there has been a growing awareness of the role theological schools should play in strengthening the missional vision and practice of local churches.
Since 2008 the Arab Baptist Theological Seminary in Lebanon has been engaged in an ongoing experiment in the design and implementation of an integrated and contextually driven curriculum. Drawing on lessons learned from this experience, and from the wider discourse currently taking place in higher education, Transforming Theological Education provides theoretical foundations and practical principles for purposeful curriculum design, as well as tools for integrated and contextually significant learning in the classroom
Prendre le temps du recul pour préciser le sens de ces termes, si présents dans le monde de l’éducation contemporain et au-delà, tel est le premier objectif de cet ouvrage. Dans un deuxième temps, il vise à mettre à la disposition d’un public plus large l’analyse de chercheurs et de professionnels spécialistes de ces questions.
Que vous soyez chercheurs, professeurs, éducateurs, animateurs, parents ou étudiants, si vous aspirez à fonder, élargir ou renouveler votre action en faveur du vivre ensemble, vous apprécierez la pluridisciplinarité des contributions (philosophie et histoire de l’éducation, sociologie des religions, psychologie), comme la diversité des ancrages culturels et géographiques des contributeurs (Europe, Amérique du Nord et Afrique).
Élargir les frontières pour porter le débat sur la construction d’un projet éducatif ouvert à la pluralité et néanmoins fédérateur en vue d’une société viable, tout en faisant place aux démarches éducatives à mettre en œuvre : tels sont les enjeux de cet ouvrage, suite au colloque international « Je-tu-nous aujourd’hui à l’École : Sens, enjeux et démarches d’un projet en citoyenneté-laïcité ? », du 10 juin 2016, à l’Université de Rouen, ESPE, organisé par le laboratoire CIVIIC.
Objectif et repères historico-conceptuels
1. Les réformateurs et les écoles (XVIe)
Luther / Melanchthon, Bucer / Sturm, Calvin / de Bèze-Cordier
L'humanisme classique, langues anciennes, pour reproduire l’idéal de l’homme antique
2. Les pédagogues piétistes-moraves et l’école (XVIIe-XVIIIe)
Comenius, Oberlin, Neff, Pestalozzi
L’Aufklärung, l'école pour tous, pour produire après l’observation et l’expérimentation
3. Les protestants et l'école du peuple en France (XIXe)
Guizot, Gauthey, Buisson
Le « civilisationnisme » romantique et l’école pour éduquer des citoyens responsables [chrétiens]
Le protestantisme de Guizot est en creux : la mention des conséquences négatives des œuvres méritoires recherchées pour assurer le salut, la fonction culturelle attribuée à la tradition (vie des saints), la référence à la Bible interprétée personnellement à propos des villes refuges pour dénoncer l’interprétation faite par la tradition catholique l’appliquant aux bâtiments des églises, les propos sur l’économie, les éloges faites à l’organisation de la société hollandaise, sont autant d’idées partagées par les Protestants.
Le but de cette communication est de comprendre quel est le ressort de l’éducation qui permet de sortir de la confusion, selon le jeune Guizot. Nous nous intéresserons plus particulièrement àl'interprétation et l'enseignement de l'histoire pour "sortir de la confusion".
Wounded and discharged on 1918 , Monod war invalid as Freinet , but while Freinet teacher - practitioner develops an active pedagogy that overcomes his physical limitations , Monod philosopher - theorist develops a pedagogy that extends experience other humans. Monod says: " I have been involved in the large crowd because , during the four years of the war of 1914, I was a soldier second class [ ... ] This is the deepest human experience that I had in through (...) I found among my fellow section treasures of heart , character , intelligence, too, that the primary studies were not updated and the circumstances of the war revealed (...) j ' so sucks (...) a pedagogy that would go before human possibilities that everyone carries in itself (...) , which would give everyone the opportunity to rise "( Monod, 1974, p. 293).
Father of the new school and prominent member of the Commission Langevin -Wallon , Monod it allows us to test the hypothesis of the Great War crucible of the new school ? Can we say that the First World War served as a " detonator " to the educational action of Monod or she served as a " catalyst " for ideas and educational values inherited from his family tradition? That is the question that we will discuss in this paper that fits in the history of educational ideas .
Man firm rather than pen , the purpose of this research is built on the speeches of the Inspector General of the French public education, reports, circulars issued in the early twentieth century in France , as well as minutes of meetings of the Commission Langevin- Wallon. For educational legacy will be remembered that his ancestor Frédéric Monod (1794-1863) was the founder of the first Sunday school pastor at Paris (1822) which has ''integral education"" in practice. The writings of the pastor - teacher Gauthey who systematized educational theory Protestant schools séviront to assess the share of family inheritance.
La Grande Guerre creuset de l’éducation nouvelle chez Gustave Adolphe Alphonse Monod (1885-1968) ?
Blessé et démobilisé le 21/12/1918, Monod est invalide de guerre comme Freinet, mais alors que Freinet l’instituteur-praticien développe une pédagogie active qui palie à ses limites physiques, Monod le philosophe-théoricien développe une pédagogie qui prolonge son expérience des autres humains. Monod témoigne : « j’ai été mêlé à la grande foule car, pendant les quatre années de la guerre de 1914, j’ai été soldat de deuxième classe […] C’est la plus profonde expérience humaine que j’ai eue à traverser (…) j’ai trouvé parmi mes camarades de section des trésors de cœur, de caractère, d’intelligence aussi, que les études primaires n’avaient pas mis à jour et que les circonstances de la guerre révélaient (…) j’aspire donc (…) à une pédagogie qui irait au devant des possibilités humaines que chacun porte en soi (…), qui donnerait à chacun la possibilité de s’élever » (Monod, 1974, p. 293).
Père de l’école nouvelle et éminent membre de la Commission Langevin-Wallon, Monod nous permet-il de vérifier l’hypothèse de la Grande Guerre creuset de l’école nouvelle ? Peut-on dire que la première guerre mondiale a servi de « détonateur » à l’action éducative de Monod ou a-t-elle servi de « catalyseur » à des idées et des valeurs éducatives héritées de sa tradition familiale ? Telle est la question que nous discuterons dans cette communication qui s’inscrit dans l’histoire des idées éducatives.
Homme de cabinet plutôt que de plume, l’objet de cette recherche s’est construit sur les allocutions de l’inspecteur général de l’instruction public français, les rapports, les circulaires produites au début du XXe siècle en France, ainsi que les procès verbaux des séances de la Commission Langevin-Wallon. Pour l’héritage éducatif, on se souviendra que son aïeul Frédéric Monod (1794-1863) a été le pasteur fondateur de la première école du dimanche à Paris (1822) qui a mis l’éducation intégrale en pratique. Les écrits du pasteur-pédagogue Gauthey qui a systématisé la théorie pédagogique des écoles protestantes serviront à évaluer la part d’héritage familial.
Archives (1846 à 1864). « Rapports », Société pour l’Encouragement de l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France
Archives (1945). PV des séances de la commission Langevin-Wallon
Canguilhem G. ss dir (1981). Gustave Monod : un pionnier en éducation, Paris, CEMEA
Gauthey, L.-F. F. (1833). Des changements à apporter au système de l'instruction primaire dans le Canton de Vaud, Lausanne, Blanchard.
Gauthey, L.-F. F. (1839). De l'École Normale du canton de Vaud, depuis sa fondation en 1833 jusqu'à aujourd'hui, Lausanne, Ducloux.
Gauthey, L.-F. F. (1854/1856) De l’éducation ou principes de pédagogie chrétienne, t. 1+ 2, Paris, Meyrueis
Gutierrez, L. Prost, A. (2012). Réformer l’école, l’apport de l’Éducation nouvelle (1930-1970), Genève, PUG.
Lecoq, T. (2009). Gustave Monod, une certaine idée de l’école, CIEP, Bialec
Monod, G. (1924). La Probité intellectuelle dans l’enseignement secondaire, rapport présenté au Congrès du christianisme social à Marseille, 1/12/1924, Alençon
Monod, G. (1947). Jacques Pécaut (1882-1996). Allocutions prononcées par Rochette et Monod, Paris, Dreager.
Monod, G. (1968). « Les classes nouvelles, 1945 : création des classes nouvelles », Les Cahiers pédagogiques, n° 78, 1968
RUOLT A. (2013). Louis-Frédéric François Gauthey (1795-1864) pasteur et pédagogue, pour une pédagogie pananthropique, Paris, l’Harmattan.
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Résumé : Cette communication qui s’inscrit dans le champ de l’histoire des idées éducatives s’intéresse au « système des récréations » des Écoles du dimanche. Nous nous sommes demandée si l’observation d’une cour de récréation pouvait servir d’indicateur, de révélateur du modèle pédagogiques et des idées éducatives des pédagogues de l’école. Autrement dit, peut-on affirmer : « Montre-moi ta cour de récréation, et je te dirai qui tu es » ? Selon une méthodologie herméneutique, à partir de l’iconographie, des écrits pédagogiques et des rapports sur les trois fêtes récréatives des Écoles du dimanche françaises au XIXe siècle, nous avons cherché à comprendre ce que dévoile la récréation sur les acteurs de ce mouvement d’éducation populaire protestant dont les écoles sont dépourvues de cours de récréation.
An Overview of 500 Years of Protestant Education in Europe
L'ouvrage (400 p.) présente l'histoire et l'actualité des protestantismes, et est rédigé par une cinquantaine d'auteurs.
- 500 ans de réforme protestante (S. Fath)
- Protestantisme et Francophonie (S. Fath)
- Protestantisme et Chant (S. Fath)
- Protestantisme et Jeunesse (A. Ruolt)
Les écoles du dimanche en Angleterre et en France au 19e siècle ‘’L’école du dimanche en France’’ (Ed L’Harmattan)
Le dispositif s’appuie sur un référentiel élaboré par l’UNESCO qui se décline en 6 domaines :
Connaissance des politiques TIC dans l’éducation
Connaissance de base en programme et évaluation
Intégrer les technologies au sein de la pédagogie
Outils de base en TIC
Organisation et administration de la classe standard
Culture numérique pour la formation professionnelle des enseignants
Le référentiel TIC / enseignants de l’UNESCO vise à promouvoir une réforme de l’éducation et un développement économique durable. Ce projet engage les enseignants dans une réflexion autour de leurs pratiques des TIC et de l’adéquation de celles-ci avec les objectifs visés par les politiques éducatives.
Ce référentiel propose une progression en trois approches :
L’alphabétisation technologique qui vise à accroître le degré d’utilisation des nouvelles technologies par les élèves et les enseignants.
L’approfondissement des connaissances qui consiste à mettre les TIC au profit de la résolution de problèmes complexes.
La création de connaissance qui soutient l’aptitude à créer et produire de nouveaux savoirs en utilisant les TIC
co-auteur http://mooc-certice.auf.org/certicescol/equipe-de-conception/
The objective of « Guizot educator » is to contribute to the archeology of public education in France based on a hermeneutical approach to the texts. Concerning the Genevan then Parisian educational heritage of the young Guizot brought together in the Annales de l’Education, a forgotten journal published monthly by the young François Guizot and Pauline de Meulan, between 1811 and the beginning of 1814, before the fall of the Empire and before Guizot’s entry into politics. Within the framework of the history of educational thought, this research seeks to determine the sources of influences which forged the educational ideas of the historian, then minister Guizot and those who have guided the Guizot law. From a religious point of view, to what degree did Guizot’s Protestantism participate in the development of his educational thought?
Founded on archival sources (manuscripts, minutes of general assemblies, periodicals, memoires, commemora-tive medals, iconographic documents…) of SdS leaders (A. de Staël, Ph-A Stapfer, F. Guizot, L. Cadoret, F. Monod, J-P Cook, M. Lelièvre), according to an a posteriorist approach, and a hermeneutical method, but also based on statistics, this dissertation shows the educational results of the ‘Protestant-Orthodox’ current marked by the ‘theology of Revival’ and characterized by the Dooyeweerdian paradigm: ‘creation-fall-atonement’. The ‘pan-anthropic method is founded on the anthropology and the pedagogical triangle of the Comenusian Gau-they. For this former pastor of Pestalozzi, education involves the body, the spirit, the heart and the soul of man and aims to ‘give all of his faculties the highest degree of development of which they are capable’. This School of the Two Cities, which articulates without dualism the City of men and of God, is the first branch of a trellis, forerunner of the SEIPPF, and of various school types : ragged, missionary, Thursday, day-care, vacation…
Si l’historiographie française contemporaine est quasi unanime, se référant à la Révolution Française et au Rap-port sur l’instruction de Condorcet pour établir l’acte de naissance de l’Éducation Populaire, selon Mallinson les Écoles du Dimanche (ÉdD) voilà ‘le vrai commencement de l’éducation populaire, ouverte à tous les enfants sans distinction’ ! Dans quelle mesure pouvons-nous vraiment parler des ÉdD comme pionnières en éducation au 19e siècle en France ? Pourquoi leur absence dans l’histoire classique ? Quelle cartographie des courants d’idées et de valeurs peut-on esquisser à partir des promoteurs de ce mouvement ?
Fondée sur des sources archivistiques (manuscrits, PV d’AG, périodiques, mémoires, médailles commémorati-ves, documents iconographiques...), d’acteurs des ÉdD (A de Staël, Ph-A Stapfer, F Guizot, L Cadoret, F Monod, J-P Cook, M Lelièvre) selon une approche a posterioriste, et une méthode herméneutique mais aussi statistique, cette thèse montre l’apport en éducation du courant ‘protestant-orthodoxe’ marqué par la ‘théologie du Réveil’ et caractérisé par le paradigme dooyeweerdien : ‘création-chute-rédemption’. La méthode ‘pan-anthropique’ est fondée sur l’anthropologie et le triangle pédagogique du comeniusien Gauthey. Pour l’ancien pasteur de Pestalozzi, l’éducation concerne le corps, l’esprit, le cœur et l’âme de l’homme et vise à ‘donner à toutes ses facultés le plus haut degré de développement dont elles sont susceptibles’. Cette École des deux cités, qui articule sans dualisme, la cité des hommes et celle de Dieu, est la première branche d’un espalier précurseur de la SEIPPF, des Écoles : déguenillées, missionnaires, du jeudi, de garde, de vacances...
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